pascal

Oui mais un armement raisonnable peut aussi signifier de bonnes capacités en termes d'endurance à la mer, d'habitabilité, d'autonomie voir de protection.

Pourquoi spécifiquement les FREMM françaises ?

Le blindage du Richelieu (et des super dreadnought modernes des années 30) représente une masse équivalente à 35% voir plus (>40%) de son déplacement lège ... ce blindage ne protégeait (et encore dans une certaine mesure) que les compartiments vitaux contre les obus d'artillerie. La protection anti-torpille étant un aspect encore différent de la protection (dévoreur d'espace interne pour cause de profondeur des compartiments dédiés à cela)... -propulsion -armement principal (tourelles d'artillerie) -soutes à munitions -blockhaus de commandement Le blindage ne protègerait pas les aériens radar, les moyens de communication et de GE, l'armement secondaire ... Un tel bâtiment protégé serait toujours vulnérable aux charges des torpilles à mise à feu par influence détonnant sous la coque ... On peu aussi imaginer que les missiles anti-navires évolueraient face à ces navires protégés et seraient destiner à frapper les zones fragiles qui si elles sont atteintes ne remettent pas en cause l'intégrité du bâtiment mais le rendent aveugle et sourd ... càd inapte au combat. Face aux missiles et aux torpilles lourdes l'idée semble être une combinaison de moyens discrétion (acoustique, SER), protection (blindage acier ou kevlar -150 tonnes sur un Burke), contre-mesures (actives/passives) ... Le soucis c'est que le blindage c'est de la masse, toute augmentation de la masse implique pour une même vitesse ou une même autonomie recherchée un déplacement plus important des dimensions plus grandes donc une discrétion < un coût > ... Que ce soit un cuirassé de 1940 ou un DD lance-missile de 2020 il faut toujours arriver à un compromis entre les trois invariants -vitesse (autonomie) -protection (blindage, GE) -armement

Force d'Action Rapide ? C'est la question que je me pose depuis le début, Où était le bâtiment exactement ? les Russes avaient-ils une idée claire du positionnement des UT côtières ukrainiennes ? Ce faisant le bâtiment était il aux General Quarters ou pas ? on ne peut pas tenir çà H24 7/7 ! Le bâtiment a-t-il activé ses défenses, était-il au sein d'une escadre ou d'une flottille, quelle était la qualité de l'escorte ? Quel était le niveau d’entraînement de l'équipage en terme de sécurité ? Bref beaucoup de questions car au final on a un bâtiment de 10 000 t et 186 m mis hors de combat et finalement perdu par deux charges de 150 kg

Cela semble être effectivement la seule option du régime au vu de l'actuelle situation

@Loïc C. Pour te répondre sur ce fil (un peu plus approprié) ... Le parallèle Assad Poutine est tentant mais à la réflexion, Assad ne dirige qu'une fraction de son pays et doit composer avec des éléments allogènes sur son propre sol. Poutine dirige un pays homogène et tire son pouvoir d'élection - libres me dit-on - combien de temps durerait un soutien populaire face à une guerre qui s'enlise et des cercueils qui reviennent par dizaines ou centaines ... Comme tout leader charismatique ou autoritaire Poutine doit une partie de sa survie politique à sa capacité à triompher de tout, à n'être jamais pris en défaut bref comme le dit @Niafron à être infaillible - caractère qui l'a rendu tellement populaire chez nos extrêmes. Combien de temps son électorat (s'il existe) et ses comparses (les environ 1500 russes qui détiennent selon l'Institut Montaigne 20% de la richesse nationale) le soutiendront si malgré la propagande d'une presse aux ordres l'image du guide suprême commence à prendre l'eau ?

... comment dire ... On menace par un équipement défensif ... Je comprends alors mieux la notion d'offensive non menaçante. Oui certes, l'objectif est louable ... après c'est la manière qui peut déplaire Laquelle ? ils sont tous -irradiés -bâillonnés -en taule C'est désormais la Chine depuis quelques temps et c'est peut-être un peu pour cela que le Président russe a décidé d'entreprendre ce qui nous occupe aujourd'hui

Sauf que dans le cadre de l'Ukraine les opérations militaires sont le fait d'une seule personne ... Jusqu'à preuve du contraire personne n'a poussé Vladimir Poutine a envoyer ses légions en Ukraine, il l'a décidé seul bien qu'étant prévenu des risques qu'il prenait. Il serait bon de ne pas mélanger les genres ... Poutine n'était pas obligé d'attaquer l'Ukraine comme il l'a fait sous-entendu personne ne l'y a poussé. Il avait bien d'autres options. Seulement sa grille de lecture: des occidentaux mous et décadents l'a trompé, tant pis pour lui et malheureusement tant pis pour l'Ukraine

Oui pour la Russie elle ne disparaîtra pas mais son actuel leader si certainement et je ne serais pas surpris outre mesure si c'était un des objectifs désormais des occidentaux. Faire en sorte que Vladimir Poutine atteigne un niveau de nuisance tel (notamment en interne) qu’il soit poussé dans les oubliettes de l'histoire. Poutine était regardé comme un leader autoritaire "incontournable", désormais il devient "infréquentable" le prochain stade sera "inutile" ... En clair il y a deux mois le Président Russe entendait "sauver" son pays de la menace que faisait planer sur lui l'occident par l'intermédiaire d'un "cheval de Troie" à savoir l'Ukraine. Aujourd'hui après quasiment deux mois de guerre Poutine doit envisager de sauver son pouvoir; c'est-à-dire qu'il doit faire passer la défaite (ou disons la non-victoire) initiale pour la réussite d'un objectif poursuivi de longue date: le Donbass. Poutine joue tapis désormais, le Donbass apparait comme le plan B. Un nouvel échec sera synonyme de perte totale de crédibilité tant vis-à-vis de l'extérieur (capacités militaires russes) qu'interne au regard de son opinion publique (si tant est qu'elle ait droit de citer), on va voir s'il s'en sort ou pas ...

Il va être intéressant de voir de quelle nature sera l'aide de l'OTAN (montée en gamme ? et si oui de quelle nature ?) à l'Ukraine si les Russes prennent l'ascendant dans le Donbass

En fait tu n'en sais rien si cela se trouve ce système est le plus couteux de ceux installés sur le bâtiment ...

Quelles sont les tiennes ?

essaie Yandex Maps

Non et c'est tant mieux parce que la France n'a pas vocation à embourber son armée dans une guerre de ce type d'invasion à l'encontre d'un de ses voisins.

Les "Barons" sont les pilotes et les NOSA de la 3e EC

Les incendies semblent avoir été particulièrement importants, moyens de lutte dépassés ? A priori un (ou deux) impacts au niveau de la superstructure la plus massive en terme de SER (le bloc cheminées) ... Au vu de ces quelques images on est sur les mêmes scenarios que le Sheffield et l'Atlantic Conveyor (le Stark également sauf que le bâtiment bénéficia très rapidement d'un soutien massif) incendies catastrophiques rapidement incontrôlables

Certes mais tu ne sera pas interné pour çà ...

Portée de l'AM 39 70 (35/38 nautiques) L'avion vole vers une zone déterminée établie par rapport à la zone où est censée évoluer la cible (zone identifiée par satellite, PATMAR, SIGINT ou S/M ...). La zone vers laquelle vole l'avion est établie en fonction de la portée de ses capteurs. Pour la rallier l'avion vole sous le lobe radar de la cible donc en perdant progressivement de l'altitude. Arrivé dans la zone où ses capteurs actifs (son radar) peuvent envisager une acquisition cible, l'avion qui vole maintenant à moins de 300 pieds surface à environ 50/60 nautiques de la cible effectue un pop up pour que son radar acquière le bâtiment adverse. Ce pop up dure quelques secondes avant que l'avion ne replonge en BA/TBA, si un écho est renvoyé il est immédiatement pris en compte par le calculateur de l'avion qui alimente automatiquement le missile. Si la cible n'est pas détectée l'avion recommence à une distance inférieure. Quand la distance de la cible et son azimut ont été déterminés par le radar de l'avion ces coordonnées sont automatiquement transférées à l'AM 39 dont la centrale inertielle à gyrolaser calcule alors en continu la course de l'engin vers le but. Quand la cible arrive dans l'enveloppe de tir du missile le lancement peut s'opérer . L'altitude est d'environ 300 pieds de mémoire car l'AM 39 n'allume son propulseur (double accélérateur puis croisière) qu'après largage. Une fois tiré le missile rallie l'altitude de croisière préréglée au sol 2/3 m surface pour une frappe à l'impact un peu plus pour une ignition "influence" (quand la radio sonde de l'altimètre détectera le passage au-dessus de la cible). Missile en route environ 950 km/h en mode passif uniquement guidé par la centrale inertielle qui a intégré outre la distance et l’azimut de la cible son cap et sa vitesse déterminés par le radar de l'avion. Quelques instants avant l'impact (très peu de temps en fait et c'est là que la qualité du guidage inertiel prend toute son importance), le missile allume son autodirecteur qui identifie la cible et assure le guidage terminal. Cet auto directeur n'est allumé que durant quelques secondes ce qui réduit d'autant la capacité de leurrage adverse. La philosophie Exocet est fondée sur la discrétion et le faible temps de réaction donné à l'adversaire. Allumages radars brefs, vol inertiel sur une distance maximale, petite taille de l'engin, tir en BA vol TTBA ... Ce scenario est issu des débriefing argentins de 82. L'AM39 block 2 a un auto directeur amélioré et je présuppose que le Rafale doit pouvoir utiliser Spectra pour "gaver" la centrale inertielle de l'AM39 donc tirer en mode passif ... edit Je me demande si le Rafale ne peut pas tirer l'AM 39 à partir de coordonnées fournies par un capteur déporté via la L16 ...

Avec l'ASTAC les "Barons" sont encore à la page ...

Je viens de lire la présentation du Slava sur le site Red Samovar c'est hypercomplet bravo @MeisterDorf en revanche j'ai relevé une indication qui me pose un souci et j'en appelle également aux "spontus" du génie naval @ARMEN56 @true_cricket @Eau tarie Il est fait référence à une propulsion COGOG Gaz or Gaz ce que je comprend de cet acronyme c'est que les 2 TAG croisière de peuvent pas être couplées aux LA en même temps que les 4 TAG VMax c'est soit les unes soit les autres "or" Cependant si on regarde les crobars de la chaîne de propulsion on s'aperçoit que les TAG peuvent être accouplées toutes les 6 sur les deux LA via des ensembles turbo-réducteurs associés ... Dans ce cas là on ne parle plus de COGOG me semble-t-il mais de COGAG (Gaz and Gaz) comme sur les 963, CG 47 ou DDG 51 US Votre avis ? (bon j'ai fini d'enculer les mouches pour aujourd'hui).

Essayons de conserver un minimum de recul ... SVP La résistance organisée à Marioupol a créé un abcès de fixation qui immobilisé beaucoup de monde qui aurait été utile ailleurs. C'était une position placée sur les arrières de l'avance russe ... Ces derniers devaient la réduire impérativement. L'aspect symbolique ayant aussi son importance pour les deux camps. Bref les Ukrainiens avaient tout intérêt à laisser du monde là-bas; Michel Goya l'a souligné à de nombreuse reprises dans ces point de situation quotidiens. Mission de sacrifice mais a priori bien utile.

Une analyse fort pénétrante ...

Quelques éléments de réflexion concernant le Slava -la charge militaire du Neptun c'est 150 kg -la charge a deux modes d'ignition, au contact ou par influence. Dans ce deuxième cas l'engin détonne en passant au-dessus du pont généralement sur le tiers avant du bâtiment. Il me semble que l'Exocet était réglé pour çà dans ce cas de figure (altitude de vol une dizaine de mètres) car c'est en règle générale dans cette zone qu'est concentrée une grande partie de l'armement des bâtiments modernes. -l'attaque s'est déroulée de nuit, visiblement par temps couvert, donc visibilité très faible, aucun moyen aérien en soutien (ce ne fut pas le cas pour le Sheffield ou l'Atlantic Conveyor), difficulté pour les navires proches d'intervenir efficacement, supposer qu'ils aient l'entraînement adéquat. Pour rappel ce qui sauva le Stark ce fut de bénéficier de l'appui rapide de plusieurs équipes de sécurité de bâtiments US (et un français) présents sur zone. Et dans ce domaine les Américains sont très forts. Sur un navire seul c'est souvent compliqué, à Aden quand le Cole fut attaqué les équipes de sécurité étaient rincées après avoir jugulé le sinistre. L'ex Slava était une vieille baille avec des armements non muratisés sans doute et peut être pas en bon état ...

Dites moi ... J'ai du mal à voir le rapport des derniers posts avec l'armée de l'Air serbe ... BREF VOUS ÊTES TOTALEMENT HS une fois de plus

Comparer Daesh et les Ukrainien même Poutine n'a pas encore osé bravo continues. Je veux bien que la tournure des évènements heurte tes convictions mais cette sortie-la je te le dis c'est DEGUEULASSE Si tu as des choses à répondre je t'invite à le faire en MP