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pascal

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Tout ce qui a été posté par pascal

  1. pascal

    Littoral Combat Ship

    à titre personnel ces problèmes structuraux sur les Indépendance ne m'étonne absolument pas. Je les avais évoqués lors du lancement du programme de ces trimaran ... Compte tenu du design il était clair que la structure allait supporter de fortes contraintes mécaniques notamment sous les bras de liaison placés bas par rapport au niveau de l'eau. Je ne me prétends pas expert mais j'ai souvenir des problèmes structuraux d'Olympus II de Mike Birch et de Gauloises IV d'E. Loizeau en 1980 durant l'OSTAR deux trimarans de Dick Newick qui avaient connu des problèmes structuraux sur ce genre de surface très exposée => structure sous-dimensionnée qu'il avait fallu renforcer. Serais pas surpris que les Independance aient connu ce genre de problème Et pourtant Newick savait de quoi il parlait en termes de passage dans la mer de multicoques
  2. la seule chose satisfaisante c'est que la cible soit HS ... le reste que ce soit coup direct, indirect ou une crise d'aérophagie du conducteur ayant entraîné une surpression dans le véhicule ... tout çà c'est de l'habillage
  3. Bof çà nous change un peu de Sputnik et de Russia Today ... Ce drone (dépourvu de moyens radar aurait-il eu la capacité de positionner la cible de manière assez précise je l'ignore. En tout cas une chose est sûre il aurait dû être capable de voler de nuit et surtout de repérer sa cible de nuit et ce sans radar ... Et de surcroit les lances missiles courte moyenne portée AA SA-N-8 du croiseur n'étaient pas déployés ce qui aurait voulu dire s'il s'agit d'un drone que celui ci n'avait pas été détecté
  4. Le tir a eu lieu de nuit ... Le Neptun n'a rien de particulièrement "super" et n'est pas l'étoile de la mort , c'est une copie du Kh 35 russe ... C'est un missile tout ce qu'il y a de plus classique booster à poudre puis turboréacteur, guidé par centrale inertielle et autodirecteur radar pour l'acquisition de la cible. Tout ceci est très basique aujourd'hui. En revanche et je pense que c'est POUR CA que les Ukrainiens n'en font pas des tonnes, le Moskva a été frappé à 60 nautiques des côtes donc, sous la couverture radar de la batterie en clair la cible était trop loin compte tenu de la rotondité de la terre pour être détectée par le radar de la batterie (à la différence par exemple du Glamorgan en 1982). Ce qui veut dire que les coordonnées de sa zone d'évolution ont très probablement été communiquées par un moyen tiers ... Perso soit un satellite US soit un avion de l'OTAN ... il n'y a pas 36 solutions et çà c'est une marque d'engagement particulièrement importante. Autre chose le Moskva n'était pas en mesure de détecter le missile ni de le leurrer - je vais pas entrer dans les détails (lire le prochain LOS!) mais ses moyens de détection et de leurrage étaient d'époque contrairement à ceux de l'Ustinov et surtout il est apparu que certain de ses systèmes de lutte contre l'incendie et de contrôle des dommages opéraient en mode dégradé. La question qu'on peut se poser est de savoir pourquoi l'OTAN aurait pris le risque de s'engager fortement dans le processus ayant abouti à la destruction du croiseur. Peut-être parce que ce dernier disposait de moyens surface air (SA-N-6) capables malgré leur grand âge de créer une zone d'interdiction au-dessus de la région d'Odessa ... Perso je ne crois pas à une frappe par missile occidental pour deux raisons simples. 1-Un engin de ce type pourrait laisser des traces dans la cible permettant de remonter la piste du fabricant ... très gênant ! C'est peut-être aussi dans ce but que les Ivans ont envoyé leur navire de sauvetage au dessus de l'épave histoire d'essayer d'identifier quelques preuves éventuelles. 2-Compte-tenu des capacité du Moskva un missile comme le Neptun était tout à fait capable de faire le job
  5. Et comment veux-tu qu'ils en donnent ? Contrairement aux opérations terrestres les actions en haute mer se font le plus souvent à grande distance (ici entre 60 et 80 nautiques des côtes) dans des zones où la > air est contestée. En clair entre le moment (de nuit) où le croiseur a été touché et celui où il a coulé les Ukrainiens n'ont vraisemblablement pas eu le loisir et les moyens de survoler la cible sans parler de l'approcher. Donc pas d'images, Sheffield, Stark ... toutes les images émanaient du camp touché par du camp attaquant.
  6. Il me semble bien que ces bâtiments ont été en leur temps signalés comme ayant été touchés et endommagés à des degrés divers.
  7. Ce n'est pas parce que c'est une voix dissonante qu'elle n'est pas un relais de propagande ... Mais dis toi que je comprends ta sourde frustration face à cette avalanche de désinformation orchestrée par tous ces médias aux ordres.
  8. Oui reste à savoir sur quel porte-aéronef ils font évoluer leur oiseau ... selon la plate-forme la donne n'est pas la même
  9. Je pense qu'il n'y a pas que dans le domaine de l'AC qu'il va falloir remettre les choses à plat ... artillerie, couverture AA ... la liste risque d'être très longue
  10. 20 mètres d'envergure à l'appontage ou au lancement ... Au droit de l'îlot faut pas se rater hein ...
  11. Il faut garder à l'esprit que sur le Foch et le Clemenceau ce sont en grande partie les coups de catapultes qui déterminaient l'autonomie du bâtiment. Je me souviens avoir lu un témoignage d'un contre-amiral ayant commandé une TF au large de l'ex-Yougoslavie et qui expliquait cela très bien. La consommation de mazout du p-a à propulsion classique était très largement impactée par les procédures de lancements et c'étaient elles qui déterminaient la cadence des RAM. Ces ravitaillements à la mer impactant eux mêmes le positionnement du p-a, sa zone d'évolution et son allure.
  12. Je ne pense pas que ce soit le cas ... Donc avant de faire de telles déclarations prendre du recul me semble judicieux ...
  13. La France et l'Allemagne ont aussi un autre soucis, faire en sorte que la Russie ne soit pas poussée à la dernière extrémité, c'est-à-dire, l'emploi de l'arme nucléaire. L'emploi de l'arme nucléaire tactique en Ukraine c'est prendre le risque d'une escalade qui ruinerait l'Europe à tout point de vue et cela personne n'en veut. La France n'a pas de frontières commune avec la Russie et n'a pas l'histoire des ex-pays de l'Est. Il est des choses que nous pouvons nous permettre, pas la Pologne ou les pays baltes. Il me semble que l'enjeu n'est pas de savoir ce que pense telle ou telle chancellerie de notre position, l'enjeu c'est d'éviter une escalade qui peut se révéler une catastrophe, l'enjeu c'est aussi de préserver l'avenir sur le long terme. L'avenir sur le long terme étant de ne pas transformer la Russie en rogue nation. Ce que pensent les pays de l'Est de nos initiatives c'est une chose, mais nos initiatives représentent aussi une porte de sortie éventuelle pour la Russie. Maintenir cette porte entrouverte est capital pour la suite des évènements. Faire en sorte que la Russie quitte l'Ukraine certainement, faire en sorte que la Russie soit affaiblie au point de ne plus pouvoir jouer un rôle international contrevenant à nos intérêts on peut penser que nous nous y attachons ... mais mettre la Russie dans une impasse dont elle ne pourra sortie, c'est contre-productif et surtout dangereux pour nous - et pour l'Ukraine. On peut raisonnablement penser aujourd'hui que la Russie va s'enliser en Ukraine, ils ne gagneront pas la guerre qu'ils ont déclenché et vont y laisser leur potentiel et surtout une partie de leur avenir. Poutine s'est lourdement trompé et l'Occident est en train de lui faire passer l'addition. Tout l'art consiste maintenant pour nous à savoir jusqu'où ne pas aller trop loin. Depuis le début de l'invasion la position des occidentaux est de pousser l'aide à l'Ukraine le plus loin possible sans mettre la Russie en position de commettre l'irréparable. L'irréparable ce ne sont pas les crimes de guerre ou la destruction de villes entières, l'irréparable au plan géopolitique c'est l'attaque de pays de l'OTAN et l'emploi de l'arme nucléaire. Cet emploi du nucléaire entraînerait un enchaînement dont personne ne peut prédire la conclusion. Une fois encore la détention de l'arme nucléaire montre son intérêt pour une nation. Si la Russie n'avait pas ce genre d'arme à sa disposition l'OTAN aurait déjà mis les pieds en Ukraine et orchestré des frappes sur des objectifs russes, seulement voilà ... Pour ce qui est de l'Europe, il n'y aura pas d'autonomie tant que ses membres se tourneront vers les Américains pour assurer leur défense; tant que les Américains décideront d'intervenir en Europe par le biais de l'OTAN notamment on peut penser que les choses ne changeront pas.
  14. C'est sur une photo publiée à l'appui de celui-ci qu'il y a une erreur
  15. Dans l'article associé il y a une erreur ce n'est pas un P-3C qui est photographié à côté du RC 135 mais un EP-3 Aries de la Navy (Airborne Reconnaissance Integrated Electronic System) qui lui aussi va traîner ses guêtres et ses senseurs en Mer Noire
  16. La taille de la baffe étant largement conditionnée par celle de l'arsenal nucléaire de la cible ...
  17. Bonjour Benjamin

    Je ne parle pas russe -tu t'en doutes je présume - est-ce que ce rapport évoque les capacités du bâtiment et de son équipage en matière de lutte contre les dommages de combat - efficacité des équipements - étaient ils récents ou anciens, entraînement des personnels. J'ai le sentiment que ce point est important si l'on veut essayer de comprendre l'enchaînement des évènements entre le(s) impact(s) et a priori le chavirage

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    2. pascal

      pascal

      Merci à vous deux pour vos éclairages

      J'ai achevé le travail demandé par la rédaction de LOS! vous serez cités pour vos contributions.

      C'est un peu plus long que ce qui m'avait été demandé initialement mais le rapport du CV Kuprin méritait qu'on s'y attarde car il apporte la confirmation de ce qui transparaissait déjà à la lecture du samovar ou des divers exemplaires de Flottes de Combat. Un bâtiment conçu dans les années 70, jamais remis à niveau quant à son système d'arme, ayant peu navigué et visiblement en état général moyen voir pire

      Un cocktail explosif c'est le cas de le dire

    3. ARMEN56

      ARMEN56

      Coté stabilité après avarie , pour comprendre l’impérieuse nécessité qu’avoir une vue d’ensemble la plus précise possible de l’état de capacités liquides ( ballast , téléjaugeage des soutes  gazole, mouvements de poids  ) dans les fonds pour redresser/équilibrer le navire si voie d’eau  critique ou pas

      8ospj1.png

       

    4. MeisterDorf

      MeisterDorf

      Ah ça je te le pique si ça ne te dérange pas ;-)

  18. C'est un article écrit avec les pieds (en fait très très mal traduit) mais qui met l'accent sur un point essentiel ... Le système d'arme du Moskva était totalement obsolète face à la menace de missiles sea skimming ... Rendez-vous dans le prochain n° de LOS! pour un article récapitulatif
  19. IL VA DEVENIR TRÈS URGENT DE SE CALMER ... RAPIDEMENT
  20. pascal

    Guerre du Pacifique

    Ulithi fut - notamment - la base arrière de la 3e Flotte durant l'opération sur les Philippines en octobre 1944
  21. on note que de nombreux matériels sont disposés derrière des merlons en terre
  22. http://www.maquetland.com/v2/images_articles/auf1_i10.jpg
  23. J'ai trouvé çà http://www.maquetland.com/v2/images_articles/auf1_i10.jpg Au F1 sur chassis T 72
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