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AIR-DEFENSE.NET

pascal

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Tout ce qui a été posté par pascal

  1. Pour une fois que je croise un plombier qui fait des heures de nuit moi... :lol:
  2. pascal

    Marine Britannique

    Nous sommes tous dans le même bateau au niveau des contraintes budgétaires... C'est d'une logique tellement évidente ! Faire la guerre coute très cher surtout quand on la fait depuis 5 ans. Alors arrêtons avec la méthode coué du "tout va très bien madame le marquise".
  3. pascal

    KC-46 A Pegasus

    Militarisation de l'avion: -communications -moyens de navigation -suystème de mission et gestion carburant/transfert carburant -intégration des nacelles et ou du Boom -modifications de structure fuselage Maintient de la chaîne uniquement pour les militaires ... C'est le budget US qui paye
  4. pascal

    Mirage 2000 D

    @Dark Cà fait pas mal de temps que la DGA à quasiment intimé l'ordre à Dassault de prendre à son compte l'intégration de l'A2SM sous le Rafale. Sagem s'est mis bcp de monde à dos dans ce dossier vraiment. En plus cette arme certes low cost est aussi dans son domaine un défi technologique... Cà prend du temps à mettre au point c'est un peu normal Un A2SM c'est pas vraiment la même chose qu'un JDAM loin de là. @Tom L'enhaced Paveway est au programme de l'armée de l'air dixit le colonel Moussez du CEAM et ce en parallèle de l'A2SM
  5. @Poirot Il y a eu un film là dessus... dans ce film Enstein (par l'entremise de services de renseignements anglo américains) faisait passer une formule mathématique à Niels Böhr (dans un tube de dentifrice) lui démontrant que ses travaux risquaient d'amener les allemands à disposer de la bombe...
  6. @Zeus Le problème est là ... en A-stan on ne fait pas le bon combat on y est par défaut: parce qu'on ne voit pas trop comment politiquement en sortir parce qu'au Pakistan nous avons un état (qui est ce qu'il est mais un état) 170 M d'hbts très urbanisés et de plus en plus hostiles et bcp de difficultés pour directement intervenir... J'ai le sentiment que nous avons pris le pb à l'envers en A-stan. Politiquement nous nous sommes fermé plein de portes y compris celles du dialogue oui parfaitement du dialogue. Agir après l'indiscible certainement... le tout est seulement aujourd'hui de savoir si c'est la bonne méthode... Les Taliban reprennent le pouvoir à Kaboul... la belle affaire l'A-stan est un pays de régions et de potentats locaux taliban ou pas... Certainement pas un état centralisé. Omar est allé une fois dans sa vie à Kaboul, le coeur géographique des taliban ce sont surtout les zones Pachtounes et ces zones sont autour de Kandahar. Leur influence ne dépend malheureusement pas que de la prise de Kaboul Une chose sur laquelle nous sommes tous d'accord c'est que ce pays est un magnifique champ de tir "live" pour nos forces...
  7. pascal

    L'actualité du CdG

    Je ne sais pas si on sait faire un coeur non rechargeable comme les nouveaux coeur US....Ceux du CDG sont ceux des SNLE (2) Le second PA n'est pas pour remplacer le CDG durant les IPER... Un navire de guerre est immobilisé bien plus souvent que durant ses seules IPER qui sont les immobilisations programmées majeures majeures mais pas les seules... Les avions d'un GAE sont projetables avec un préavis de 72/96 heures tout le parc SEM rafale n'est pas projeté en même temps faut en garder pour l'entraînement certains sont indispônibles... Les navires c'est pareil il faut pouvoir accueillir un GAE dans un délai de 72/96 heures... on ne peut le faire qu'avec 2 C'est un faux débat que de dire que le PA2 ne remplacera le CDG que durant ses IPER en fait un PA ne passe pas plus de 40% de son temps à la mer, le reste c'est la dispo à quai environ 30% et le reste l'immobilisation pour entretien plus ou moins majeur
  8. @Zamorana Tout à fait d'accord @Robert Nous aurons l'occasion de reparler durant longtemps de l'utilité de la guerre en A-stan... Car elle va être longue. Beaucoup de gens se mordent les doigts d'être là bas Nous sommes alliés, indéfectibles et tu le sais. Le soutien de Mitterrand à Thatcher en avril 82 fut sans équivoque et alla bien au delà de ce qui est communément dit. Pour l'A-stan nous (la communauté internationale) devons assumer une situation exclusivement militaire que nous n'avons pas initiée et SURTOUT à propos de laquelle on ne nous a pas demandé notre avis: l'intervention puis surtout la généralisation du conflit afghan. Je suis intimement persuadé que vous anglais forts de votre expérience là bas n'auriez pas procédé de la sorte. Aujourd'hui on assume les bêvues de nos amis américains, tous: vous et nous... Alors quand j'entends Gates critiquer notre action là bas je ris jaune... Quant à la lutte contre le terrorisme, les taliban sont pour la plupart des gens qui ne sont jamais sortis de leur vallée à commencer par le premier d'entre eux le mollah Omar. Cà fait des années que leur état major leurs camps d'entraînement et l'appareil d'Al Quaïda sont installés au Pakistan en zone tribale. Notre intervention génère colère et frustration (y compris auprès des populations musulmanes de nos pays) elle en deviendrait presque contre productive en incitant des idiots bien de chez nous à aller jouer les maquisards là bas... pour "lutter" là bas et avoir le "will" il faut savoir pourquoi on le fait, qu'est ce que çà nous rapporte (alors que nous avons des pertes) et à terme où çà nous mène? je suis sûr que ce genre de question se pose aussi en Grande -Bretagne Tant qu'on aura pas les réponses...
  9. Les turcs sont en général très chatouilleux sur les questions liées à l'intégrité et à l'image Nationale... L'Empire ottoman comme tout empire fondé sur des conquêtes n'était pas composé que de peuples épanouis sous son "emprise" C'est la différence entre empire et état-nation où le sentiment national cimente l'unité d'un pays. Que les arméniens se soient tournés vers les russes est tout sauf étonnant voir blâmable. Quand vous luttez pour votre cause les alliances sont bonnes à prendre, en plus de la stratégie politique il devait y avoir aussi des explications religieuses. Maintenant au XXI ème siècle les turcs et les arméniens ont leur état grand bien leur fasse. Chacun chez soit et les vaches seront bien gardées il reste bien les Kurdes mais bon on va pas ouvrir la boîte de Pandore çà ne sert strictement à rien et ça dépasse la simple Turquie
  10. pascal

    Le F-35

    @john Il faut remplacer les F18 C à terme dans la Navy... Mais il est vrai que comme pour le V 22 Osprey les plus impatients à voir arriver le bestiau sont les Marines dont les AV 8 B sont les avions qui ont le moins d'avenir. Ils ont beaucoup volé, bcp d'AV8B et B+ sont des rétrofits et assez peu finalement sont des avions très récents...
  11. pascal

    Eurofighter

    Si l'avion était dans un situation très délicate le mur a peut être été franchi non intentionnellement ...
  12. pascal

    Mirage 2000 D

    @Tmor, Chris, john... Un autre domaine à explorer... L'économie en heures de vol et potentiel avion et armement (missiles trimbalés en mission) apportée par des avions comme le Rafale Si on compte bien un Rafale avec toute sa panoplie fait le travail de 3 2000 D (6 bombes guidées) 1 FI CR (canon deux fois plus puissant) 1/2 chasseurs en cas d'une nécéssité de couverture de chasse (dans un scénario pas trop contraignant où la supériorité air est acquise mais où les méchants ont des avions à opposer) En terme de budget il n'y a pas photo Et quitte à paraître un peu icônoclaste voir provocateurpeut expliquer les tentations de réduire le format par des politiques à qui les militaires clâment que les nouveaux avions sont avec raisons de magnifiques engins qui font tout mieux et plus vite qu'avant l'arroseur arrosé...
  13. Su 35 sert aux Grecs à faire monter la pressions Membres OTAN abonnés au matériel occidental il sne vont pas tourner casaque... En revanche ça oblige la concurence à faire des contre propositions mieux disantes...le Typhoon notamment
  14. pascal

    Le canon du Rafale

    @john j'ai balancé pour rire le prix d'une Toyota... Mais les OSPEI sont des obus à l'aérodynamique étudiée ... à mon avis ça se chiffre en centaines d'euros... A vérifier
  15. @philippe J'ai résumé l'article en question je le balancerai sur ton fil Je l'avait indentifié mais ce matin aux aubes blâfardes je ne m'en souvenais plus faut pas vieillir amigo :lol:
  16. pascal

    Le canon du Rafale

    En Corée il y avait aussi le chewing gum sur le pare brise... Une chose est sûre c'est que les procédures, les méthodologies de tir Air Sol et l'OSPEI ont été validés bien après l'entrée en service de l'avion... Ce que j'avais oublié de mentionner c'est que outre le Rafale M5 l'Adla a prèté également un canon pour dixit des "tests de vieillissement" Donc on explore un domaine inconnu défriché en vue de l'OPEX prochaine, le vieillissement du canon n'a pas du être étudié avant 790 obus tirés dont 250 Obus d'exercice .
  17. pascal

    Marine Britannique

    @Néo Les pauvres n'ont pas évolué depuis 82
  18. @g4lly C'est exactement à quoi j'ai pensé en relisant ces articles. Les américains ont leurs frappeurs les 4 OHIO. Ce que je trouve d'assez passionnant sur ce sujet ce sont les réflexions de Metcalf sur la notion de système d'arme naval et sur les postes que l'on peut supprimer sur un navire de combat au delà du concept même de Frappeur... Dans le fameux article "A Revolution at Sea" Metcalf expose des vues pour le moins "novatrices" notamment sur l'architecture des navires. En comparant son étude et le DD 21 on s'aperçoit que les américains ont fait preuve de conservatisme quant à la conception de ce grand navire. J'ai la traduction de "A Revolution at Sea" en fait un article de "Défense et Armements" de 1988 je vais en faire un résumé ce we... 20 après c'est toujours aussi révolutionnaire... et peu mis en oeuvre. Mais c'est un peu normal. Les marines sont comme les administrations civiles: diminuer les postes budgétaires à la mer en révolutionnant la conception des navires c'est mauvais en terme d'image et de puissance de l'entité. Le principal soucis c'est de conserver des équipage suffisamment nombreux pour organiser la survie du navire en cas de domages de combat. L'idée de Metcalf était de concevoir des navires discrets car très bas sur l'eau et capables d'encaisser de très lourds dommages sans nécessité d'interventions et de réparations particulières... Le pas n'a pas été franchi et on a aujourd'hui des navires magnifiques, hauts sur l'eau très automatisés dont on peut se demander comment l'equipage 2,5 fois moins nombreux que sur les bâtiments d'ancienne génération ferait pour gèrer d'éventuels graves dommages de combat. Ce sont les questions qui sont apparues avec les 6 "Formidable" de Singapour.
  19. pascal

    Le F-35

    Pour ce qui est des soutes du F 35 il faut à mon avis conserver plusieurs choses à l'esprit: L'avion est d'abord et avant tout un camion à bombes, conçu pour être le plus furtif et le moins couteux possible...on ne rit pas c'est ainsi qu'il fut présenté Les soutes du F 35 ne sont pas extensibles... Quand on voit ce que les F 15E, F 16 et F 18 pour ne nommer qu'eux emportent sous leurs ailes et leur ventre... On se dit que pour conserver un tonnage décent le F 35 aura du mal a emporter autre chose que de l'air sol dans ses soutes... Le air-air sera réduit au minimim minimorum. A moins d'en emmener sous les ailes mais alors là on aura payé bien cher le successeur du Viper (j'allais écrire Jaguar =)) Le F 35 est perclus de trappes qui s'ouvrent en vol: soutes, soufflante de réacteur pour la version STOL... Cet avion ne doit pas être un modèle de rigidité... l'ouverture des trappes en vol nécessite peut être (je dis bien peut être) des conditions particulières qui impliquent des restrictions d'emploi... Exemple un virage où le pilote tire 7/ 7,5 G pour se placer ou réaliser une évasive avant un engagement la trappe de soute peut elle s'ouvrir dans ces conditions? Selon moi (et là encore ça n'engage que moi) le gros défi de cet avions et sa qualité première sera de s'intègrer dans un réseau, un maillage où les avions auront des rôles bien définis et les pilotes au final peu d'initiative. En clair le F35 de par sa furtivité (souhaitée) et en raison de l'omnipotence prévue du F 22 Raptor et des toujours jeunes F 15 ;) ne devrait pas rencontrer grand monde en face de lui. En plus avec les fusion de données et tout le bordel et son train un F35 détectant une menace guidera peut être le tir d'un collègue distant de 25 nautiques en assurant ainsi à l'une des deux composantes une discrétion max... Pour faire simple on a trop tendance à raisonner en un contre un ou un contre deux... Ces zincs seront de la génération des "un pour tous tous pour un"... le tous pouvant être: 4 F 22, 4 F 15 E, 8 F 35 et 20 drones de combat car faut pas les oublier ceux là ils seront là dans qq temps, avec couverture AWACS et JSTARS... Une telle COMAO vera les avions travailler ensemble en temps réel et couvrir une zone de plusieurs dizaines voir centaines de km2 La mouche qui arrivera à pêter au milieu de tout ça sans se faire remarquer aura de la classe
  20. Ceci ainsi que le post précedent sont visibles sur Google René Loire ou Metcalf... Le SYSTEME FRAPPEUR Le FRAPPEUR est un navire missileur (lance-missiles) dont le dessin par René Loire repose sur la philosophie de l'amiral américain Joseph METCALF. Ce non-conformiste, qui fut Chef des Opérations Navales (CNO) adjoint "Surface" de US Navy, après avoir commandé la 2ème Flotte, rédigea en 1988 un retentissant article dans "US Naval Institute Proceedings" (la plus lue dans le Monde des revues navales) intitulé "A Revolution at Sea". Il y faisait remarquer que désormais, avec l'apparition des RESEAUX, on n'observerait plus l'ennemi de la passerelle ni, au radar, du haut des mâts, mais qu'on ferait appel à des plateformes extérieures au navire porteur d'armes et intégrées aux Réseaux. Ces plateformes pourraient être flottantes (navires classiques pleinement "sensés"), volantes (pilotées ou non), spatiales (satellites terrestres), terrestres (stations fixes "durcies" ou nomades). En conséquence, le navire lanceur de missiles guidés pouvait être débarrassé de senseurs de combat, et donc de superstructures. De plus, l'équipage pouvait être drastiquement réduit (celui du FRAPPEUR ne devrait être que d'une vingtaine d'hommes) ce qui diminuerait les mises à risque humaines amies, notamment en cas d'intrusions jusqu'à portée de lancement dans des eaux hostiles fortement défendues. Il ne peut exister de navires de combat invulnérables et insubmersibles, mais du moins peut-on essayer de les rendre moins vulérables que, par exemple les "HMS Sheffield" et "USS Stark", si facilement"exocetisés" (respectivement aux Malouines en 1982 et dans le Golfe Persique en 1988), mais par contre les construire aussi costauds que les 133 Tankers atteints par exocets au cours de la Guerre Iran-Irak et dont peu furent totalement détruits. Dans un frappeur, un caparaçon composé de fagots de tubes diaphragmés permet de constituer plusieurs centaines de compartiments étanches qui devraient limiter la propagation des sinistres induits par les explosions de mines et torpilles sous-marines et absorber une certaine portion de l'énergie de ces explosions par déformations plastiques de l'acier. Cela nous permet de faire le pari du recours à la seule défense de bord passive. Au prix où est l'homme embarqué,environnement compris, il pourrait ne pas être rentable d'exposer des équipes de sécurité dédiées venant s'ajouter à l'équipage (réduit) de combat pour des résultats aléatoires en cas de sinistres et peut-être pour tout juste sauver une épave. Etant très simple, un frappeur, qui n'est qu'un magasin à munitions sans cervelle propre (l'intelligence est ailleurs), est bon marché. Son prix d'acquisition "coque nue" n'est que de l'ordre de €100 millions, soit le prix "fly away" d'un avion d'attaque genre "Rafale". Aussi, aurait-il lancé en une seule croisière la totalité de sa charge de guerre - par exemple 500 missiles anti-terre "Tomahawk" - qu'il pourrait être considéré comme "amorti" au sens comptable, en ayant obtenu le plus bas possible "Coût par Coup" (de munition guidée) possible. Le concept est bien connu de la Marine des Etats-Unis. Il avait été pris en compte en 1996 dans le programme "Arsenal Ship", gelé en 1997 mais que George W. Bush rapporta dans son programme électoral de 1999. En décembre 2001 et à la suite du naufrage du calamiteux programme "DD-21" auquel il fallait un successeur, et dans le vent de "TRANSFORMATION" soufflé par des conseillers du Président GWB tels que Andrew Marshall et le VA Cebrowski, René Loire effectua une nouvelle série de présentations de "Striker" aux plus hauts niveaux du ministère de la Défense (dont ces deux personnages) et des états-majors navals américains ("CNO Executive Panel", "Surface Warfare"). Elles furent très bien accueillies. Depuis, Andy Marshall a maintenu son appui et provoqué l'examen du concept à la Commission de la Défense de la Chambre des Représentants.
  21. Le DD 21 découle de leurs réflexion René Loire était ingénieur en BTP Préface du vice-amiral Joseph Metcalf III, USN, (ret.) pour “The STRIKER - A Warship for the 21st Century” (traduction) René Loire a écrit le premier essai sérieux traitant de la révolution qui changera le rôle et le caractère des marines à l’âge des missiles. C’est une brillante étude d’un navire de guerre dont les munitions sont stockées et lancées par des tubes verticaux intégrés à la coque. Le concept est simple, l’application significative. Il s’agit de construire un navire qui tire sa puissance, ni de senseurs ou de systèmes de commandement, ni d’un armement lié au navire tel que des canons, mais des engins qu’il lance. Comme le dit M. Loire, « Faisons et gardons le navire simple et résistant; laissons toute ‘sophistication’ aux missiles. » Un tel bâtiment marque une révolution dans le dessin des navires de surface et leur armement, rappelant l’apparition au début de ce siècle du “Dreadnought” qui valorisait la puissance des gros canons et ajoutait des milliers de yards à l’espace de combat des navires de ligne. La venue de Striker constituera un révolutionnaire bond en avant, repoussant les limites du champ de bataille à des centaines de milles. La clef de ce projet est le développement du système “VLS” de lancement vertical des missiles. Ce système n’est pas nouveau pour les navires: près d’une centaine de bâtiments de la Marine des Etats-Unis en sont équipés. Toutefois, le premier navire essentiellement lance-missiles reste à construire. En ce printemps 1996, la Marine des Etats-Unis travaille à concevoir un tel navire, baptisé Arsenal Ship. M. Loire appelle sa version du navire “tout missile” The STRIKER ou Le FRAPPEUR. Quel est le caractère de ces navires ? Ils sont incontestablement “révolutionnaires”, car ils s’écartent radicalement des normes établies pour les navires de guerre, qu’il s’agisse de leur architecture ou de leur emploi. Seront-ils des navires de combat de plein exercice ou joueront-ils le rôle d’auxiliaires des systèmes navals existants ? Le navire lance-missiles illustre nettement un concept nouveau de projection de puissance, et cette seule caractéristique suffit à bousculer certaines habitudes. Le navire est conçu pour mettre au but une quantité d’explosif significative. C’est aussi le rôle que peut remplir un avion lanceur de munitions guidées et précises. Cependant, l’avenir des navires et des avions aptes aux tirs précis ne dépendra pas seulement de leur capacité à combattre efficacement mais aussi de leur prix. Les avions sont coûteux d’acquisition et d’exploitation. Un Arsenal Ship ou un Striker sera économique de ces deux points de vue, compte tenu des bases aériennes, des porte-avions, et des systèmes de soutien aux avions. En tout état de cause, lorsque le premier Arsenal Ship ou Striker larguera ses amarres, la guerre navale et terrestre à la mesure de ces armes aura changé. Les militaires, que leur domaine soit terrestre ou maritime, n’ont pas encore appréhendé pleinement les conséquences du lancement tactique quasi-simultané de missiles par centaines. Par contre, les hommes politiques saisissent l’utilité d’une arme qui coûterait à leur camp ni tués ni prisonniers. Dans le court terme, un missile tiré d’un navire ne sert que de charge d’appoint aux charges létales “livrées” par avion. Mais avec les progrès de la désignation d’objectifs et de l’efficacité des engins, les rôles seront renversés, l’avion revenant à celui qu’il joue le mieux: déverser une grande quantité sur une zone à traiter. Les engins des navires lance-missiles sauront cheminer vers un lointain malfaisant, pareront à la menace de missiles balistiques contre une ville ou une plage de débarquement, préviendront un conflit ou une guerre par simple dissuasion. L’ouvrage de René Loire, « The STRIKER - A Warship for the 21st Century », est une étude qui montre la voie à suivre. Tout comme le système de combat qu’il décrit, il choquera et éclairera tout à la fois. Rappelons nous en tout cas - c’est important - qu’une condition sine qua non à remplir par tout armement est la capacité de mettre des munitions au but - « c’est la guerre » - qui est justement le point fort du Frappeur. Vice Admiral Joseph Metcalf, III, USN, (ret.)
  22. pascal

    question forces amphibies

    @ c seven et les autres Voici un article très intéressant sur les difficultés que l'on rencontre avec des équipages trop faibles. La dispo des navires est globalement de 80 % dixit rapport parlementaire Issu de Mer et Marine: Selon nos informations, la Marine nationale a décidé de renforcer le nombre de personnels affectés à ses Bâtiments de Projection et de Commandement. De 160 marins, l'équipage de chaque BPC va passer à 177 hommes. De plus, une unité complémentaire de 70 militaires est en cours de constitution pour appuyer, si besoin, l'équipage de base. L'Etat-major de la marine a pris cette décision en raison de l'important volume d'activité des Mistral et Tonnerre. « Un équipage à 160 personnes est suffisant pour faire fonctionner le bateau mais, dès qu'il y a une activité intense à bord ou que l'un ou l'autre des BPC participe à une mission de longue durée, cela devient délicat », explique une source militaire. Très polyvalents, les BPC sont à la fois porte-hélicoptères, transports de troupes, de matériel et de chalands de débarquement ; hôpitaux flottants, navires de commandement et, éventuellement, de base pour une opérations humanitaire. A bord, les effectifs peuvent donc considérablement varier d'une mission à l'autre. En plus de son équipage, le BPC peut, par exemple, transporter un état-major de 200 personnes, ainsi que 450 soldats de l'armée de Terre. Des marins supplémentaires pour le service général et la partie opérationnelle Mais, dans le cas d'opérations d'évacuation comme ce fut le cas au Liban, à l'été 2006, le navire peut aussi embarquer jusqu'à 3000 ou 4000 civils sur une courte période. « Avec des effectifs qui doublent ou qui triplent, le soutien du personnel doit être renforcé car le service général et vie courante doit tout de suite faire face à une activité très intense, notamment au niveau de la restauration, de la buanderie ou de l'entretien ». Ainsi, au Liban, les cuisines du Mistral ont du fournir trois à quatre fois plus de repas chaque jour, sans pour autant être renforcées en personnels. Profitant du retour d'expérience de l'opération Baliste, l'EMM a donc calculé, au plus juste, les besoins supplémentaires en fonction des situations. Appelée « BPC Comp », l'unité complémentaire sera déployée, en cas de besoin, pour appuyer l'équipage. Composée de Quartier-maitres et de matelots, elle rassemble non seulement des cuisiniers, des maîtres d'hôtel et des commis, mais aussi des marins dédiés aux fonctions opérationnelles. L'équipe aéronautique des BPC pourra, ainsi, être renforcée en personnels de manutention et de gestion du pont d'envol si le navire embarque un parc aérien complet, soit 16 hélicoptères lourds. « Cette unité, avec des spécialités très particulières, est adaptable en fonction des missions. Elle permettra également d'assurer des relèves lors des déploiements de longue durée », précise-t-on rue Royale. Enfin, lorsque les Mistral et Tonnerre seront à quai, l'unité de complément travaillera sur les bateaux afin d'assurer la maintenance et de permettre la relève des marins en permission Mer et Marine
  23. pascal

    Le canon du Rafale

    @Tmor Tu as mis dans le mille effectivement les tir à Cazaux se sont fait en LISSE avec le M5 (d'ailleurs les premiers Rafale Marine n'ont pas les ejecteurs spirale plaqués à l'arrière du fuselage). Le pilote d'essai parle de 7 G HP Grolleau, le rédacteur de l'article, un peu avant de 7,5G (mais bon c'est Grolleau :lol:) Plusieurs profils et axes de pentes ont été testés avec notamment une pente de 10° avec une ressource à 300 pieds... @Pollux Les maillons semblent "clipsés" sur les douilles...
  24. pascal

    Mirage 2000 D

    Les CT feraient des heureux ... au Maroc =( Au Gabon (les Bongo's boy's ont racheté une poignée de F1AZ il ya qq temps) En Equateur... @Fenrir Laisse tomber c'est un temps que les moins de 20 ans ne peuvent pas connaître... J'aimerai voir un F16 les pieds dans l'eau après une bonne averse tropicale moi :lol:
  25. pascal

    Le canon du Rafale

    Depuis que cet avion est apparu sous la forme d'exemplaires de série c'était toujours avec un opercule devant la bouche du canon. Il a fallu attendre les premiers Retex pour retrouver un emploi "vintage" au 30 mm de notre Rafale national. Je vous soumets ce petit résumé d'un article d'Air Fan de janvier 2008 Le M791 a une cadence de tir théorique de 2500 coups minute. L'obus qui vient d'être testé sur cette arme est l'OSPEI (semi perforant explo incendiaire). Canon ultra moderne cousin de celui du Tigre, le M791 donne au Rafale la puissance de feu des DEUX Defa du 2000 et des autres chassuers Dassault antérieurs. Vitesse initiale de l'obus 1025 m/s à comparer aux 810 du DEFA et 1036 du GAU-8 du Warthog... Trajectoire plus tendue, portée accrue, durée de trajet divisée par 1,5 par rapport aux DEFA. Selon B. Pieuchot de chez Nexter "La cadence de tir est la plus élevée au monde pour un canon monotube. Elle a été obtenue par l'adoption d'un barillet à 7 chambres contre 5 au DEFA, permettant de limiter les vitesses de déplacement des munitions dans l'arme. Le M791 fonctionnant pas emprunt des gaz (est non électriquement NDLR), il est contrairement au Gatling (Vulcan US), indépendant en énergie et atteint sa cadence max dès le deuxième coup (contre 1 sec. au Gatling NDLR) sans aucune inertie au démarrage." Néanmoins au départ il n'est pas question de faire de l'air sol avec ce canon et le tube est rigoureusement à l'horizontal contre -2° pour ceux du 2000. magasin 125 obus 65 kgs chaque obus pèse 275 grs On peut sélectionner sur le panneau d'armement extérieur AVANT le vol la durée des rafales 0,5 ou 1 sec. Soit 21 ou 42 pelots. Dans le cockpit le pilote peut en revanche sélectionner rafales limitées (21/42) ou libres. Les douilles sont éjectées pas les maillons (trop légers ils partent n'importe où). La ressource après les passes de tir se fait à 7/7,5 G... pour ne pas passer dans la sphère des éclats et éviter les obus "aberrrants" no comment Les perf du canon autorisent des tirs à longue distance avec un piqué accentué à 45 ° et une vitesse supérieure à 500 noeuds et une vitesse verticale de 186 m/s, taux de chute 36 000 pieds minute... Autant de critères inatteignables pour un avion à hélices COIN; Distance de tir 800 à 1500 mètres à cette distance il n'y a pas de courbe de trajectoire pour l'obus (mieux que l'Oerlikon 30 du Viggen NDLR). L'explosion d'un OSPEI (combinée à l'énergie cinétique) équivaut à celle d'une grenade à main... Le prix d'un obus doit être celui d'un Toyota mais bon... A priori le crépitement du Rafale va cotoyer le mugissement du A 10
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