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[Porte-Avions, arbitrage décisionnel une affaire et une volonté Politique]
QuebecOne a répondu à un(e) sujet de Philippe Top-Force dans Europe
Le kitty hawk n'est pas récupérable... On fait comment pour le retaper à bas coût? Pour faire avancer la vieille barque et ces machines installées en 1955 on va mettre des voiles? parce que les 8 bouilloires à vapeurs elles sont complètement finis sa s'est certain. Il y a de l'amiante à bord? les presque 5000+ moussaillons ou les trouvés pour armer le navire? Si l'état major écoute ce genre de proposition on est bon pour sortir les crusader des musées... :'( En gros c'est PA2 ou rien... Le reste est difficilement réalisable (abordable ou réaliste ou X milles bonnes raisons... si tu préfère). -
Pourquoi pas de lance grenade lourd de 40mm en France ?
QuebecOne a répondu à un(e) sujet de alexandreVBCI dans Europe
toutes les unitées ne sont pas uniquement dédié à la recherche humaine sinon, ils seraient tous limités au 9mm avec silencieux(mp5sd) comme arme individuelle... en terrain ouvert ou dans une mission ''raid'' de caches d'armes ou autre... la puissance de feu compense la faible protection des véhicules lors d'action offensive. Si on voulait faire dans la discrétion une mag vs une m2 vs un lance grenade auto, il n'y a aucune différence ''discrétion'' s'ils sont obligées de l'utiliser pour se défendre... -
Tu as plus d'infos sur la structure industrielle? Moi j'avais juste entendu dire que les versions FN-Canadienne-Française se différenciais par le standard(composantes) et l'intégration (fusion des données) aux différents bus-systèmes des véhicules? Merci QuebecOne.
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vu la gueule du système (les deux petites ''vitres'' sur les pods) sa devraient être des systèmes de détection-localisation d'armes légères. Ils sont plutôt à la mode en ce moment... le modèle utilisé sur les coyotes canadiens en Afghanistan le modèle rheinmetall sont en formes de boîtes comme dans l'image numérique que j'ai attaché. Dans cette image il n'y a que l'optique, mais il me semble avoir déjà vu le même type de caisson moitié optique moitié système acoustique. Mais bon... ce n'est que des spéculations de ma part... Pour les lances-pots fumigènes ils sont directement sur le RWS.
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Le Jeudi 8 Mai 2008 Maxime Bernier : de « full-patch » à « hang-around » ?* Après l’épisode des Joe Louis distribués aux soldats. Après l’épisode de tout s’améliore-à-Kandahar-même-si-l’ONU-dit-le-contraire. Après l’épisode du gouverneur afghan qu’il suggérait de remplacer. Après avoir confondu René Préval et Jean-Bertrand Aristide en Haïti. Après tout cela (j’en oublie?), Maxime Bernier est de retour, dans une toute nouvelle controverse : celle qui fut sa blonde (jusqu’à tout récemment) fut la compagne de deux Hells Angels dans les années 1990. Pas un ; deux. Ouch. André Cédilot et André Noël ont un excellent texte sur Mme Julie Couillard, ici. Au Globe, on a réquisitionné Julian Sher, co-auteur de l’excellent The Road to Hell, un livre d’enquête sur la guerre des motards des années 1990, pour raconter l’histoire de l’ex-blonde de Maxime Bernier. Tu lis tout ça – l’histoire d’une fille à qui Mom Boucher ne faisait pas confiance qui devient, des années plus tard, la blonde d’un ministre conservateur et qui finit par souper en couple avec le ministre de la Sécurité publique et sa femme –, tu prends une gorgée de café et tu te dis que si Réjean Tremblay avait pondu un tel scénario pour une de ses téléséries, on l’aurait renvoyé à sa dactylo pour cause d’exagération… Vincent Marissal chronique sur la sculpturale dame et son photogénique (ex-)chum qui s’adonne à être ministre des Affaires étrangères du Canada. Vincent aborde le thème du jugement, décrivant une scène récente impliquant M. Bernier. Extrait : C’est quand il a enchaîné plus tard en nous disant qu’il avait appelé plus tôt dans la journée le patron de Quebecor, Pierre Karl Péladeau sur son cellulaire, pour lui souhaiter bon anniversaire que j’avais vraiment tiqué. Je me souviens d’avoir pensé: ce gars-là est vraiment naïf de s’ouvrir à ce point à des journalistes ou alors il manque sérieusement de jugement en pensant nous impressionner avec ses amis riches et puissants Ça sent le renvoi prochain dans les ligues mineures. Après avoir été fait full-patch avec ce poste aux Affaires étrangères, j’ai l’impression que Maxime Bernier va redevenir un hang-around… * Un full-patch, c’est un membre en règle des Hells. Un hang-around, c’est un de ces jeunes loups qui tournent autour des motards, à qui ces derniers confient des « mandats ». La métaphore a ses limites, mais elle illustre bien les aléas de la hiérarchie dans une organisation, que ce soit un gang de motards ou un Cabinet de ministres… Patrick Lagacé, La Presse 8 mai 2008 André Noël et André Cédilot La Presse En août dernier, quand Maxime Bernier s'est présenté à la résidence de la gouverneure générale pour être assermenté comme ministre des Affaires étrangères, tous les regards se sont portés sur sa partenaire, Julie Couillard, et sa robe audacieusement décolletée. Depuis, le premier ministre Stephen Harper a appris que cet ancien mannequin avait eu des relations suivies avec les Hells Angels dans les années 90. Il n'était question que de ça, hier, à Ottawa. M. Bernier a cessé de fréquenter Mme Couillard il y a un certain temps, mais ils ont été vus encore ensemble il y a deux mois à une réception au Château Laurier, chic hôtel de la capitale. On ignore si Mme Couillard, 38 ans, a continué de côtoyer le milieu criminel depuis son divorce d'avec un ancien membre des Rockers de Montréal, en 1999. Néanmoins, les chefs du Parti libéral et du Bloc québécois se sont dits préoccupés par cette liaison. Ce n'est pas la première fois que le ministre étonne les parlementaires, ont souligné des députés de l'opposition. M. Bernier a fait l'objet de moqueries quand il a été filmé en Afghanistan en train de distribuer des petits gâteaux Vachon aux soldats canadiens. Plus récemment, il a été critiqué pour avoir ouvertement réclamé le départ du gouverneur de Kandahar, ce qui a été perçu comme une ingérence peu diplomatique dans les affaires d'un autre pays. Il y a quelques mois, il s'était attiré des railleries pour avoir dit que le président d'Haïti était Jean-Bertrand Aristide, alors que ce dernier a été chassé du pouvoir en 2004 et qu'il a été remplacé depuis par René Préval. M. Bernier est perçu à Ottawa comme un ministre susceptible d'embarrasser Stephen Harper. Dimitri Soudas, attaché de presse du premier ministre, s'est montré peu loquace quand La Presse lui a demandé de commenter sa liaison avec Mme Couillard. «Contactez le directeur des communications de Maxime Bernier, a-t-il dit. En ce qui concerne le cabinet du premier ministre, ce n'est pas à nous de commenter.» Neil Hrab, directeur des communications de M. Bernier, n'en a pas dit beaucoup plus. «Votre question (sur la liaison avec Mme Couillard) concerne une ancienne amie du ministre et vous devriez la contacter sur ce sujet, a-t-il dit. C'est une question privée.» Jointe chez elle, à Laval, Mme Couillard a dit: «Je n'ai rien à dire», puis elle a raccroché. Un proche de Mom Boucher Mme Couillard a été la conjointe de Gilles Giguère, bras droit de l'usurier Robert «Bob» Savard, proche de Maurice Boucher, des Hells Angels Nomads. Elle a vécu avec lui pendant trois ans, jusqu'en 1996. La dernière fois qu'elle l'a vu, Giguère a quitté leur domicile de l'est de Montréal pour se rendre à un rendez-vous. Deux jours plus tard, on a retrouvé son corps criblé de balles à L'Épiphanie, dans un fossé longeant une petite route de campagne. Il aurait été éliminé parce qu'on le croyait passé dans le camp de la police. Quatre mois auparavant, Giguère avait été accusé relativement à une affaire de complot de meurtre et d'extorsion d'une agente d'immeubles de l'ouest de Montréal. Également soupçonnée avec son père, Julie Couillard avait été arrêtée et détenue pendant 18 heures par les policiers de l'escouade Carcajou de la Sûreté du Québec. Elle a été relâchée et n'a jamais été accusée. Elle a porté plainte au Commissaire à la déontologie policière pour arrestation abusive. Cette rocambolesque histoire, qui impliquait également le caïd Robert Savard (il a plus tard été lui aussi victime d'un meurtre), ainsi que l'ancien policier Gaétan Rivest et l'avocat Gilles Daudelin, s'est terminée en queue de poisson en Cour du Québec. Au moment de son assassinat, en pleine guerre des motards, Giguère attendait son procès pour la possession illégale de quatre mitraillettes et 50 livres de marijuana trouvés dans une cache de Montréal-Est. Un an plus tard, Mme Couillard a épousé Stéphane Sirois, membre des Rockers de Montréal, le clan guerrier des Hells Angels Nomads. En 1997, Maurice Boucher lui donne un ultimatum: il devait choisir entre Julie Couillard et les Rockers. Sirois a quitté les Rockers et le trafic de drogue. Après avoir rompu avec elle, il a commencé à travailler pour la police en mars 1999, en infiltrant ses anciens compagnons d'armes. Son divorce a été prononcé trois mois plus tard. Duceppe et Dion inquiets Interrogé par les journalistes, hier, le chef du Bloc québécois, Gilles Duceppe, a fait part de ses inquiétudes. «C'est préoccupant, a-t-il dit. On verra ce qui en est. Toute personne qui est avec un ministre doit faire l'objet d'une enquête de sécurité. Y a-t-il eu enquête ou pas? () Cette personne était-elle liée à des crimes ou à des personnes ayant commis des crimes? Est-ce que le ministre le savait? Est-ce que la GRC l'a vérifié? Est-ce que le premier ministre le savait?» Stéphane Dion, chef du Parti libéral, a déjà été ministre. Un journaliste lui a demandé si, à sa connaissance, des enquêtes sont faites sur les conjointes des ministres lorsque ces derniers sont assermentés. «La réponse est oui, a dit M. Dion. Et c'est pourquoi M. Bernier et le gouvernement doivent s'expliquer et dire aux Canadiens si les précautions ont été prises au point de vue de la sécurité nationale ou pas.»
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On en exporte déjà... en version civpol lol ;) http://www.militaryphotos.net/forums/attachment.php?attachmentid=46785&d=1205958607 http://www.militaryphotos.net/forums/attachment.php?attachmentid=46788&d=1205958630 http://www.militaryphotos.net/forums/attachment.php?attachmentid=46789&d=1205958630 ps: Fusilier pourquoi semble tu avoir une telle ''fascination'' envers ces nobles animaux nord américains que sont les orignaux et autres caribous? =) Pour la mission, elle se termine en 2009. Si en 2009 les ''exigences'' du rapport Manley sont remplies (drones, 1000 hommes de plus, hélicos lourds), elle se prolongera automatiquement jusqu'en 2011. le rapport: http://www.independent-panel-independant.ca/pdf/Afghan_Report_web_e.pdf
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Armées Européennes de l'Ancien Bloc de l'Est
QuebecOne a répondu à un(e) sujet de Philippe Top-Force dans Europe
Oui, c'est toujours selon des termes contractuels les pénalités... des fois les industriels font des bons coups: L'annulation des cormoran canadiens qui ont coûté 500 millions de dollars au gouvernement ou le l'affaire des s92 superhawk qui ne seront probablement jamais livrés et qui coûteront que 39 millions de dollars à sikorsky... Des bon coups gouvernementaux ou privés existent probablement aussi: les leclercs emiratis? l'A380 et 787 en sont ou seront des exemples... l'A400m et C130j(lui a subit des pénalités de retard livraison) sont à surveiller etc... Parfois c'est du n'importe quoi... les 2 annulations de retrofits des mirages de kahdaffi qui n'ont pas été pénalisé... Mais au moins le 3e contrat lui a été réglé définitivement. -
premier bris de l'omerta: récit d'un membre du JTF2 canadien
QuebecOne a répondu à un(e) sujet de QuebecOne dans Livres, magazines, multimédia, liens et documentation
2 articles de plus ce matin: Did tell-all book on JTF2 make it all up? TheStar.com - Canada - Did tell-all book on JTF2 make it all up? Quebec author's stories about covert missions raise eyebrows, doubts May 05, 2008 Sean Gordon Quebec Bureau Chief MONTREAL–It's a tell-all book about an elite military unit the Department of National Defence didn't want published for reasons of national security, and now pointed questions are being raised over whether some of the incidents it chronicles actually happened. The 261-page book, titled Nous étions invincibles (We Were Invincible), is billed as the first insider's account by a former member of the Joint Task Force 2, a covert anti-terrorism unit stationed near Ottawa. The unauthorized memoir, penned in French, went on sale in Quebec last Wednesday – a day after its Quebec City-based co-author, Denis Morisset, was arrested on charges he contacted two minors for the purposes of committing a sexual offence. Some of the exploits Morisset recounts – like the unit's role in taking out 17 Shining Path guerrillas during a Peruvian hostage-taking in 1996 – have been documented elsewhere. But others, such as claims that six of his fellow unit members have committed suicide, the tale of a botched mission in Afghanistan, or the account of a commando raid to "eliminate" hostage-takers during an Ottawa bank heist in 1994, can't be independently verified. A spokesperson for the Ottawa Police Service told the Toronto Star "there was no such incident." In another passage in the book, Morisset claims he was part of a four-man security detail assigned to protect Lt.-Gen. Roméo Dallaire in Rwanda. Dallaire, now a senator, said through a spokesperson he never had a bodyguard named Morisset, and that JTF2 commandos only arrived in Rwanda in the waning days of his stint in the country. A former senior military officer who was intimately involved with the JTF2 around the time of its inception in 1993 raised still other questions about the book. "I was there around that time, and I don't remember (Morisset). Maybe he was a bigger secret than the rest of them," he said. Defence officials refuse to confirm or deny Morisset was in the unit – he contends he was one of the original members and served until 2001 before being transferred. He left the army in 2003. Morisset's co-author, Claude Coulombe, defended the book, saying the very nature of the secret missions Morisset undertook makes them difficult to substantiate. "What advantage would he have in lying? These are his recollections, they have been faithfully reconstructed, and where possible they have been confirmed by independent sources." Coulombe said it was no surprise Dallaire wouldn't acknowledge knowing Morisset, given the secrecy surrounding his deployment. He also said the Ottawa bank robbery was detailed in an Ottawa Sun article (which had vanished from the paper's archives when he recently tried to find it). "(Morisset) suffers from post-traumatic stress disorder. Has that affected some of his recollections? I don't think so, but I suppose it's possible in terms of some details," said Coulombe. The book has created a stir in military circles. The Canadian Forces say it could endanger current or former unit members and reveal operational methods. Officials from the JTF2 sent a letter to the book's publisher warning against revealing any sensitive information, and pointing out that all former members are bound by confidentiality agreements. "I asked the JTF2 to please send me a copy of the agreement with Mr. Morisset's signature. I'm still waiting," said Jean-Claude Larouche, president of Editions JCL, the book's publisher. There are plenty of things in the book to make the military unhappy – accusations of systemic discrimination against francophones, for example, and details on how DND doctors helped the commandos bulk up through a mystery cocktail of supplements and stimulants that made them "smaller replicas of the Hulk." A long-time military watcher said there are other reasons to want to limit the information that circulates about the JTF2, which is now believed to have about 600 members. "They want to stop it from becoming a flood," said Scott Taylor, publisher of Esprit de Corps magazine. "This is a secret army doing secret things, and doing them perfectly, right? It's important from the DND standpoint to keep the mythical image pristine and not talk about screw-ups. "But there are disgruntled guys and wife-beaters and bad apples. There have been from the beginning." In the book, Morisset says the traumatic experiences he lived through help explain a 2004 guilty plea to sex crimes and child pornography charges. (He contends he was conducting an investigation on behalf of the Canadian Security Intelligence Service to ferret out pornography in secure federal government networks.) Morisset is scheduled to appear in a Quebec City court tomorrow for a bail hearing on the latest charges. Doubts raised about accuracy of controversial book on JTF2 commandos 13 hours ago MONTREAL — Doubts are being raised about the accuracy of an incendiary first-hand account of Canada's secretive Joint Task Force 2 commando unit, a book whose author was arrested on the eve of its launch last week. Several presumably top-secret missions are detailed in "Nous etions invincibles" ("We Were Invincible"), which is billed as a memoir of Denis Morisset's time with the unit from 1993 to 2001. The book's more explosive claims include that JTF2 members took part in the assassination of a suspected war criminal and conducted an unauthorized intelligence operation in Afghanistan years before the Sept. 11 attacks. Such claims have raised eyebrows among military insiders, observers and at least one of the book's subjects. Morisset says he was among four JTF2 members who served as bodyguards for Romeo Dallaire during the Rwandan genocide. "Mr. Denis Morisset never served as a bodyguard to retired lieutenant-general Dallaire while (he was) commanding his mission in Rwanda," said Rafael Guzman, a spokesperson for Dallaire who consulted with the senator on the issue. According to the book, JTF2 also conducted a series of reconnaissance missions while in Rwanda and witnessed part of the massacre of 10 Belgian soldiers in April 1994. Dallaire's office questioned the timeline Morisset gives for JTF2's presence in Rwanda, saying there would have been little overlap with Dallaire's assignment. Morisset's description of a late-1990s JTF2 mission in Afghanistan that was ordered by CSIS but hidden from the federal government is also being met with incredulity. "It just doesn't make sense that we would have been involved in operations at that stage," said Scott Taylor, editor-in-chief of military affairs magazine Esprit de Corps and co-author of "Tested Mettle: Canada's Peacekeepers at War," which deals partly with JTF2. "Under what national interest would they have been serving (in Afghanistan) in 1998 when it was a civil war between the Taliban and the Northern Alliance?" The debate over the accuracy of "Nous etions invincibles" has carried over into several military Internet forums. Like Taylor, many question the logic behind events described in the book. Morisset's claim that JTF2 was called to end a hostage-taking at an Ottawa bank in 1994 is met with skepticism on several fronts. Some point out there seems to be no public record of the event, which Morisset says took place at a bank near Parliament Hill and ended in gunfire. Ultimately separating fact from fiction, both within the book and among critics, could prove futile given the JTF2's near mythic secrecy, the military's cone of silence and the ravages of mental illness. "Everything we could check out, we did," said the book's publisher Jean-Claude Larouche. "But there are many details that only he can say, 'This is what happened."' Complicating matters is Morisset's personal life. He was arrested last week and charged with contacting two minors with the intent of committing sexual crimes. His co-author has speculated it was an attempt to discredit his book. Morisset served a 14-month prison sentence after pleading guilty to similar charges in 2003. He says he was ordered to admit the crimes and maintains he did nothing wrong. His friends also point out that he suffers from a severe case of post-traumatic stress disorder, as does Dallaire. Despite the uncertainty that hangs over much of the book's content, Taylor believes it will bring some much-needed accountability to JTF2's actions. "Every little look at this unit... will probably have a good result in that we probably shouldn't have a unit that is able to operate behind a complete cloak of secrecy and silence," he said. Without a Canadian foreign intelligence service, Taylor says Canadian commandos may operate at the mercy of allies who provide vital information. "For us to deploy highly trained skilled commandos, either we're doing someone else's dirty work or it's going to be limited to operations at home, because we really don't have the capacity to understand the tribal nuances of Afghanistan," Taylor said. The few bits of information that do escape about JTF2's activities sometimes come from south of the border. It was only during Congressional hearings in 2001 that Canadians learned the elite commandos were part of an international force hunting Taliban and al-Qaida suspects in Afghanistan. But for all its secrecy, JTF2 hasn't exactly been immune from bad publicity. One commando blew off two fingers and another was badly burned during a 1994 training exercise in British Columbia. A JTF2 explosives expert went AWOL in 2003, possibly with sensitive information, only to surface several months later in Thailand. And in 2006, a unit member ducked assault charges because he couldn't be named for security reasons. "They've had a few black eyes," Taylor said. + les ''petits'' problèmes de certains membres soi disant de l'unité: Article du Sunday Star, 15 juillet 2001 So hush-hust is JTF2, that when would-be and wannabe JTF2 members became involved in a bank-robbing ring, the matter was hushed up. (Two soldiers not in the JTF2, although one had tried out for it, got 12 and seven years respectively for a 1998 CIBC heist in Calgary, where 80 shots were fired. Several JTF2 members associated with the ring, according to testimony, were dealt with in secret, with no publicity, despite confessions) Former Airborne Capt. Michel Rainville, recently convicted in Quebec of torture, after initially being charged with torture, kidnapping, illegal confinement, extortion with a firearm, assault and death threats relating to an incident in 1992, served as a JTF2 officer. Rainville led a JTF2 "exercise" against Van Doos in Quebec City, ostensibly testing security of the Citadel's weapons locker. Wearing ski masks and carrying shotguns and UZI machine pistols, the pretend terrorists overpowered two soldiers on guard duty, stripped, beat, tortured, bound them with duct tape and threatened to kill them unless they co-operated. One soldier was sodomized with a baton and then a shotgun. One terrified solders escaped, climbed down the wall and called the police who arrived in full riot gear. The army tried to hush the matter up, and for years ignored the grievances of one of the victims (Frank Savage) until he brought it to the attention of civilian authorities, who laid the charges of which Rainville was eventually found guilty. It also turns out the infamous 1993 "turkey shoot" of two "infiltrators" in Somalia (and the close-range execution-style killing of one of them) was a JTF2 "demonstration," led by the same Rainville, to show visiting Canadian and U.S. Special Forces brass their worth. Trooper Kyle Brown, convicted in the beating death of a Somali prisoner, was always puzzled why American Special Forces were in Canadian uniforms in Somalia. It seems they were secretly training and working with JTF2. Taylor speculates the reason the Somalia inquiry was suddenly aborted was because the question of American Special Forces wearing Canadian uniforms was about to come out, revealing the involvement of JTF2 commandos. When the Airborne Regiment was first sent to Somalia, Brig.-Gen Ernie Beno, commander of the Special Service Force at Petawawa, urged that Rainville be sent home immediately as unfit, when his photo ran in a Montreal newspaper showing three commando knives strapped to him. Rainville boasted that he and his men were trained in assassination and he could "kill a man in two seconds". -
Cette histoire des SEM est embarassante qu'on l'admette ou non... C'est un peu comme revenir sur les USA qui ''sont-était'' en désaccords avec les conditions d'emplois de l'aasm. Je m'explique: Kaf est une plate-forme limité. Le coup du déploiement des tornados allemands(limité à la reco par leur parlement), les SEM aux capacités offensives marginales (sans même compter les conditions d'engagements restreintes) et qui font le même travail de désignation que les drones français sperwer employé par les canadiens et les predators des autres contingents... En plus, il faut ajouter que le Canada qui depuis 2 ans se cherche une place pour les cf18 qui participent à tous les entraînements (8 mois d'entraînement pour 6 mois d'opex) des contingents prenant la direction du bac à sable. Contrairement à leurs collègues européens, les stocks munitions sont pleins alors que les américains fournissent sur le théâtre des gbu aux européens... Certains sur le forum se sont intérogé de l'iritation des américains... Tornado+SEM contre CF-18(avec pod sniper, gbu, maverick, cvr7, JDAM etc...) ou les f16MLU (en réserve opérationnelle Otan) des scandinaves avec la liaison Rover... Les possibilités opérationnelles sont très différentes par rapport aux avions ''éclopés'' qui monopolisent la zone de combat juste pour ''être dans le coup''. Ils y a des soldats qui meurent tout les mois en Afghanistan, ce n'est pas un endroit pour faire ''la com'' des AASM ou s'assurer de la conservation de compétence des SuÉ en manque de porte-avion...
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premier bris de l'omerta: récit d'un membre du JTF2 canadien
QuebecOne a répondu à un(e) sujet de QuebecOne dans Livres, magazines, multimédia, liens et documentation
pour l'opération au Pérou, il dit que le contingent était uniquement chargé du secteur des cuisines (commando de 8 hommes). Pour la Bosnie, pas de ''contre sniping'' en tant que telle mais plus de l'investigation de bâtiment sur les 600 premiers mètres des postes d'observations canadiens pur éliminer tous ce qui est dans les 1000 mètres de la fob. Il ajoute d'ailleurs un bémol, vu l'installation des snipers et les armes de gros calibres utilisé par eux, il a fortement l'impression que les francs-tireurs n'ont l'ordre que d'effrayer les casques bleus, des tirs efficaces de leurs parts auraient été faciles, si ils voulaient faire un carnage. Pour la confirmation, sa devrait pas être difficile quand les journalistes vont avoir accès au livre tous va se ''déclencher''... Éthiquement l'auteur abuse, même si il dit avoir utilisé des pseudos pour ses collègues, il les décrits tellement que n'importe quel journaliste faisant une enquête pourrait les retrouver... En début de semaine, plus d'informations devrait filtrer... -
premier bris de l'omerta: récit d'un membre du JTF2 canadien
QuebecOne a répondu à un(e) sujet de QuebecOne dans Livres, magazines, multimédia, liens et documentation
Bon, je viens de finir le livre, si vous voulez je peux faire un résumé chapitre par chapitre si sa intéresse quelqu'un et le posté dans le fil... Envoyez moi un mp si il y a un intérêt (si tout le monde s'en fout, je veux pas me taper un résumé des 24 chapitres pour rien). -
On peut remarquer que le vbr à des arrêtes en V beaucoup plus marqué quand on regarde la porte du pilote. Sa première présentation fut en 2002 à Satory... 2002 pour un design copiant l'otokar Cobra sortie en 1997. VBR = une flagrante copie de l'engin Turc avec les même caractéristiques: ''un V'' plus accentué et la même capacité de transport de troupe (8hommes)!!!! Pardonnez moi seigneur, j'ai pêché.... J'ai l'impression que le fil va s'animer =) LOL. Un QuebecOne indécis entre enfiler sa flak jacket pour faire face à l'artillerie ou sonner la retraite. :lol:
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premier bris de l'omerta: récit d'un membre du JTF2 canadien
QuebecOne a répondu à un(e) sujet de QuebecOne dans Livres, magazines, multimédia, liens et documentation
Le gouvernement à reconnu son parcours professionnel, appartenance au jtf2 et ensuite au csis (Canadian Security Intelligence Service). Pour l'instant il est en garde à vue (l'auteur), il passe en cour mardi pour sa demande de remise en liberté. réaction officielle du gouvernement : «Le livre de M. Morisset est un récit non autorisé» qui peut «potentiellement nuire à la sécurité des membres de l'unité [...] et l'efficacité des opérations», a indiqué Sarah Kavanah, de la Défense nationale. + une injonction de non publication du livre temporaire du min. de la défence jusqu'à celui-ci soit analyser. -
De toute façon le débat humvee ''uparmored'' vs vbl vs Cobra est stérile selon moi... le Vbl se limite à la patrouille-éclairage(ou il est très bien dans ce rôle) avec son équipage à 3 (chef, pilote, tireur), alors qu'un humvee ou un cobra peut faire face à une situation de combat démonté (capacité minime, mais quand même là) avec la configuration 4+1 tireur ou la capacité transport de troupe du Cobra (2+8). Les trois véhicules n'ont pas le même rôle, c'est comme changer son vab pour un vbci, ils sont bien tout les trois, chacun dans leurs segment spécifique.
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premier bris de l'omerta: récit d'un membre du JTF2 canadien
QuebecOne a répondu à un(e) sujet de QuebecOne dans Livres, magazines, multimédia, liens et documentation
Bouleversement: l'auteur est arrêté le matin même de la conférence de presse du lancement du livre par la Sureté du Québec (à la demande de la Gendarmerie Royale du Canada) pour une supposé affaire de pornographie juvénile. Le livre est lui ''interrompus de vente'' pour motif de révision par le ministère de la défense. Des craintes de brèches nuisant à la sécurité nationale ont été invoqué. ps: moi je m'en fout lol... le livre ''pour le moment'' a été retiré de la vente, mais ceux l'ayant commandé avant l'injonction l'ont reçu par la poste... Les centres de traitement d'achat en ligne des librairies québécoise n'ont pas reçu la consigne à temps et ont envoyé plusieurs dizaines d'exemplaire (dont le miens) à ceux qui ont commandé en ligne. Plusieurs nouvelles embarrassante sur les opex apparaissent dans le livre: -1ere opération du commando en 1992: l'exécution de preneurs d'otage dans une banque à ottawa (ils ont reçu l'ordre de tuer pour tester l'entraînement... le commandant voulait des cadavres, pas une neutralisation). -Le JTF2 aurait participé à la neutralisation des preneurs d'otages de l'ambassade du Japon au Pérou. -Lutte contre les Farc en Colombie. -Un petit tour au Népal et au Sri lanka. -Un tour en Afghanistan en 1998 (on est loin du 9/11 et l'opération aurait été fais sans informer le premier ministre...) -Bosnie (contre-sniping dans la sniper alley). -Rwanda (protection du général Dallaire et du Général Baril) etc... Très embarrassant pour le gouvernement, il parle de toute les opération ''grises'' (envoyé par le ministère de la défense) et ''noires'' (envoyé par les services secrets sans accords du gouvernement) auquel il a participé lors de ces 8 ans dans l'unité.À sa s'ajoute aussi les 11 suicides de membres de sont unités lors des 8ans, suite au stress post-traumatique. Les membres ne pouvant recevoir d'aide médicales car officiellement, ils n'existent pas pour l'armée... L'éditeur décide pour l'instant de retirer le livre de son catalogue pour une durée indéterminé. Il a été en vente seulement une dizaine d'heure avant d'être retiré des tablettes. Affaire à suivre... -
[Belgique]
QuebecOne a répondu à un(e) sujet de Jojo67 dans Politique etrangère / Relations internationales
C'est pas comme sa que sa marche... Au Québec la situation est différente (fédération) avec les limites géographiques qui sont inscrites dans la constitution (rapatriement de la constitution britannique). la population à posé 5 questions à la cour suprême du Canada sur la légalité de la sécession. La réponse à été qu'il n'est pas de la compétence de la cour de juger l'indépendance et qu'elle n'a pas le pouvoir de contester le résultat-application d'un point de vu légal. Pour les mêmes questions posé en droit international, c'est encore pire pour les ''partitionistes'', le territoires québécois constitutionnel (selon la loi) est indivisible... Un référendum de partition serait conditionnel à son acceptation (improbable) par la cour provinciale québécoise (qui deviendrait une cour suprême en cas de séparation). Le tribunal international c'est alors lui aussi jugé inapte à ''instruire'' en cas d'indépendance pour une partition sur la base de l'intégrité territoriale garantie par les lois internationnales. Conclusion: une cour internationale ne peut pas forcer un pays à avoir un référendum de partition (corse, pays basque, ossétie du sud, abzkazie, chypre etc...) Pour la recognition là... même problème, rien dans les lois forcent à reconnaître un nouveaux pays, même si celui-ci est légal. -
De toute façon, le ministre n'avouera jamais qu'ils sont ''en soldes''... on ne saura rien tant qu'on ne trouvera pas un acheteur. On a une ''dignité'' à conserver ;). Le marché étant très compétitif, c'est pas gagné d'en trouver un qui est prêt à se vider les poches!
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Forces spéciales du monde en photo
QuebecOne a répondu à un(e) sujet de RomaricG dans Vidéos et Photos
JTF2+CSOR+CJIRU canadiens http://www.csor.forces.gc.ca/images/photogallery/csor-1.jpg http://newsimg.bbc.co.uk/media/images/39904000/jpg/_39904179_203b_canadian_afp.jpg http://img157.imageshack.us/img157/6056/031019chretienkabul225ti1.jpg http://img201.imageshack.us/img201/967/chretienafghansecurity031018dv9.jpg http://img213.imageshack.us/img213/2417/jtf2haiti29kdln8.jpg http://img222.imageshack.us/img222/7721/jtf2haiti38hpra4.jpg http://img223.imageshack.us/img223/3061/jtf2haiti57ledj4.jpg http://www.csor.forces.gc.ca/images/photogallery/csor-3.jpg http://www.csor.forces.gc.ca/images/photogallery/csor-4.jpg http://www.csor.forces.gc.ca/images/photogallery/csor-5.jpg http://www.csor.forces.gc.ca/images/photogallery/csor-7.jpg http://www.csor.forces.gc.ca/images/photogallery/csor-9.jpg http://www.223rd.com/DNN/Portals/0/Gallery/Album/4/CSOR9.jpg http://img521.imageshack.us/img521/5567/lw20065169dvk5.jpg http://img403.imageshack.us/img403/1730/is20066005un5.jpg http://img300.imageshack.us/img300/1818/6md1.jpg http://www.cansofcom.forces.gc.ca/images/photogallery/cjiru-1.jpg http://www.cansofcom.forces.gc.ca/images/photogallery/jtf2-4.jpg http://img166.imageshack.us/img166/9043/jtf2afghanistan25grqy8.jpg http://img182.imageshack.us/img182/9448/jtf2humveeafghanistan4ygio9.jpg http://img451.imageshack.us/img451/6583/20bd8.jpg EDIT: j'ai effacé les images très grand format, elles sont disponibles sur ce lien: http://www.militaryphotos.net/forums/showthread.php?t=33692 -
Faites attention, les reportages sont pré-coupés, quand la première partie d'une dizaine de minutes fini, les suivantes démarrent automatiquement. 1: Reportage des journalistes de Radio-Canada qui ont sauté sur une mine (operation masun ghar). http://www.radio-canada.ca/audio-video/pop.shtml#idMedia=1480579&urlMedia=/Medianet/2007/CBFT/UneHeureSurTerre200709262100.asx 2: Reportage et interview sur le tour + Ambassadeur d'Afghanistan + coopérant humanitaire. http://www.radio-canada.ca/nouvelles/international/carte-interactive/reportages/2008/01/31/001-1071.shtml
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premier bris de l'omerta: récit d'un membre du JTF2 canadien
QuebecOne a répondu à un(e) sujet de QuebecOne dans Livres, magazines, multimédia, liens et documentation
Premier extrait publié: Une fois de plus, le répit est de courte durée. À peine revenus des Balkans, nous refaisons nos bagages, direction le Rwanda. Notre mission : protéger le général Maurice Baril. (…) Cette mission, sous l'égide de l'ONU et baptisée Opération assurance, a pour but de repérer et, si possible, de rapatrier des survivants du génocide rwandais réfugiés au Zaïre, maintenant coincés entre les rebelles et l'armée zaïroise qui se livrent de furieux combats. (…) Nous avons déjà effectué une partie du trajet quelques jours avant l'arrivée du général. Nous avons accompagné un diplomate canadien en mission humanitaire et nous estimons la route sécuritaire. (…) L'adjudant donne le signal du départ. (…) Nous savons que ce sera une longue journée et que nous devrons être sur nos gardes à chaque instant. (…) Dans le véhicule de tête, en compagnie de Ted que je côtoie depuis maintenant trois ans, je scrute l'horizon, à l'affût de tout mouvement suspect. Nous sommes armés jusqu'aux dents, casqués et sanglés dans des vestes pare-balles. (…) Ted et moi savons néanmoins que nous sommes en première ligne et que, s'il y a embuscade, il nous faudra nous sacrifier pour sauver celui que nous avons pour mission de protéger. (…) Le convoi roule depuis des heures, et rien ne vient perturber notre progression. Le général Baril effectue sa tournée comme prévu. Au détour d'une route que nous avons déjà empruntée, un minuscule village apparaît. Lors de notre visite précédente, nous avions été très bien accueillis par les villageois. Cette fois-ci, j'immobilise mon véhicule et ordonne au convoi de faire de même. (…) Cible parfaite Derrière, l'adjudant donne aussitôt l'ordre d'emprunter un itinéraire de contournement. (…) Je suis inquiet. Nous n'avons emprunté cette route qu'une fois, et j'en ai retenu qu'une portion de plusieurs centaines de mètres est un lieu idéal pour une embuscade. (…) Nous arrivons au tronçon redouté. (…) La route est remblayée, donc surélevée par rapport au terrain environnant, et les camions y offrent une cible parfaite. (…) — Embuscade! Embuscade! Embuscade! Un homme touché! Je hurle dans le micro. Dans un fracas de verre pulvérisé, une balle a traversé le pare-brise et arraché la moitié du visage de Ted. Instinctivement, je fais pivoter mon véhicule de 90 degrés pour bloquer la route. Il me servira aussi d'écran. J'ouvre ma portière et plonge au sol. Un véritable déluge de métal s'abat autour de moi. (…) Je ne pense plus, je réagis. Armé d'un fusil d'assaut C-8, d'une MP5 de 9 millimètres et de 4 pistolets 9 millimètres avec environ 500 balles, je dois faire face seul à un ennemi dont le nombre m'est inconnu pour le moment. (…) Je suis au sol depuis deux minutes et je tire sans arrêt. Dans mon écouteur, une nouvelle me redonne espoir : — Momo, j'ai réussi à rejoindre les Américains. Ils ont des hélicos en manœuvre dans la région. Ils les envoient. (…) Seule ma C-8 a une portée suffisante pour riposter adéquatement. Le MP5 et mes pistolets sont inutiles au-delà de 100 mètres et ne servent qu'à faire du bruit et à faire croire à l'ennemi que je ne suis pas seul. Ma réserve de munitions s'épuise rapidement. Je dois prendre un risque. Profitant d'une accalmie dans les tirs ennemis, je me lève d'un seul mouvement et plonge à l'intérieur du Suburban par la portière toujours ouverte. Je rafle tous les chargeurs de mon infortuné compagnon aussi vite que mes mains me le permettent. Je ressors aussi rapidement et m'accroupis au sol. Mes assaillants réagissent trop tard. Le camion est arrosé de dizaines de balles, mais en vain. J'ai repris ma position privilégiée derrière la roue avant. (…) À ma rescousse La fusillade dure maintenant depuis 15 minutes. (…) Soudain, je perçois un vrombissement lointain. Deux hélicoptères d'attaque Apache et un Blackhawk de l'armée américaine foncent à pleine puissance vers nous. Les Apache volent en parallèle à une altitude qui les met hors de portée des tirs au sol. Ils entreprennent une première reconnaissance, puis ils plongent vers le sol et attaquent en créant devant eux un immense nuage de poussière. (…) Les survivants s'enfuient, effrayés par la puissance de feu de ces engins. Lorsqu'ils sont certains qu'il n'y a plus de riposte, les deux pilotes stabilisent leur appareil, en vol stationnaire au-dessus de la route, à une centaine de mètres devant la carcasse trouée de mon camion. Pendant ce temps, le Blackhawk resté en retrait vient se poser derrière moi. Les membres de mon unité suivent au pas de course et se ruent à ma rescousse. (…) Lors de la réunion d'après mission avec les enquêteurs américains, ceux-ci ont déclaré avoir recensé une trentaine de cadavres sur le terrain, dont trois seulement ont été tués par le tir des Apache. Ils ont compté plus de 2 000 impacts de balles sur le Suburban. C'est un miracle que je sois en vie. *Les Éditions JCL, avril 2008 http://images.cyberpresse.ca/apps/pbcsi.dll/bilde?Site=CP&Date=20080426&Category=CPSOLEIL&ArtNo=80425143&Ref=AR&Profile=5910&MaxW=170&Q=85 -
Daphnée Dion-Viens Le Soleil Québec Sarajevo, quelque part au milieu des années 90. Chaque jour, les postes d’observation des Casques bleus canadiens sont la cible d’attaques. Les tireurs sont embusqués dans des bâtiments situés sur l’avenue qui deviendra la tristement célèbre Sniper Alley. Pour protéger ses soldats, l’armée canadienne dépêche en hâte les membres de son unité spéciale d’intervention. Mission : «Éliminer la menace». En quelques heures, un commando spécial composé de quatre militaires vient à bout d’environ 25 hommes. Denis Morisset, aujourd’hui âgé de 44 ans, a été l’un des premiers membres de ces troupes d’élite. «J’adorais ce que je faisais, dit-il en entrevue au Soleil. Si on me le demandait, je recommencerais demain matin. On avait des rush d’adrénaline, c’était pas croyable.» Ses collègues et lui se considéraient comme des «médecins». «Il y a un “cancer”qui empêche nos troupes de faire leur travail. Il faut éliminer ce “cancer”», relate-t-il dans le livre Nous étions invincibles. Lourd dossier Pour la première fois, un ancien militaire des forces spéciales de l’armée se raconte. Avec détails, Denis Morisset lève le voile sur les années de sa vie au cours desquelles il a fait partie de la Deuxième Force opérationnelle interarmées (FOI2). Cette unité d’intervention tactique a été formée en 1993 par l’armée canadienne pour les missions de haut risque, chargée de s’infiltrer en territoire ennemi et d’«abattre des cibles». Signé par l’auteur Claude Coulombe, l’ouvrage sera publié mardi aux éditions JCL. Denis Morisset traîne toutefois un lourd dossier criminel depuis qu’il a quitté les Forces, en 2003. Cette année-là, il a été reconnu coupable d’agressions sexuelles et de possession de matériel pornographique juvénile. Spécialiste des communications, l’ancien militaire affirme qu’il enquêtait à l’époque pour le Service canadien du renseignement de sécurité (SCRS) sur l’utilisation d’Internet à des fins pornographiques par des employés du gouvernement fédéral. Il soutient qu’il a été contraint de plaider coupable à ces accusations, mais qu’il n’a rien à se reprocher. L’ancien militaire a purgé 14 mois de prison, de 2003 à 2004. Il souffre de graves problèmes de stress post-traumatique. Délivrance La publication de ce livre représente pour lui une délivrance. «J’ai l’impression que j’ai 1000 tonnes de moins sur les épaules», dit-il. De 1993 à 2001, Denis Morisset a enchaîné sans répit les missions périlleuses, participant à ces opérations ultrasecrètes au Rwanda, en Bosnie, au Pérou, en Afghanistan… Il a failli y laisser sa vie plus d’une fois. Mais impossible alors d’en parler. Pendant toutes ces années, Denis Morisset a été contraint au silence. Secret militaire. Lors de sa première mission au sein des forces spéciales, il assure la sécurité du général Roméo Dallaire au Rwanda. Pendant quatre mois, il vivra l’enfer du génocide rwandais, avec son lot quotidien d’atrocités. Pendant ce temps, sa femme le croit en entraînement. Il ne la contredira pas. Au retour, il ne rencontrera ni psychologue, ni médecin. Avec les 15 autres membres de ce commando d’élite, Denis Morisset a été entraîné pour devenir une véritable machine de guerre. Il a été programmé pour agir, d’abord et avant tout. «On a été des cobayes», dit-il. Facta non verba, les actes avant les mots. Telle est la devise de la FOI2. Mais au fil des ans, à force de devoir «nettoyer les scènes» et d’être témoin d’atrocités, les sentiments commencent à prendre le dessus. Le massacre d’un village complet découvert en Bosnie — une scène d’une horreur insensée — l’a particulièrement troublé. En 1998, son unité est envoyée en Afghanistan. L’objectif : recueillir le maximum d’information sur les déplacements des talibans et le trafic d’opium. Caché dans son poste d’observation, Denis Morisset surveille les allées et venues dans un petit village afghan, au creux d’une vallée. Soudainement, des hommes armés font irruption dans le village. Ils prennent en otages plusieurs paysans. L’un deux tranche le cou d’un des villageois, avant de menacer un enfant de lui faire la même chose. Les yeux rivés dans l’objectif, les doigts sur la gâchette, Denis Morisset n’en peut plus. Il pense à son fils. Et tire. L’homme au couteau s’effondre. Mais les tirs fusent de partout. Plusieurs villageois et enfants tomberont sous les balles. «Pour la première fois, je suis incapable de dormir après une mission. Comme une boucle sans fin, je ressasse sans cesse les images de la journée», raconte-t-il dans son livre. Quelques années plus tard, Denis Morisset est de retour en Bosnie. Alors qu’il était de passage dans un poste de police d’une ville située au sud du pays, le maire téléphone, en panique. Sa maison est attaquée, les tirs fusent de toutes parts. Avec un de ses coéquipiers, il passe rapidement à l’action. Les balles sifflent, mais les deux tireurs d’élite réussissent à sauver le maire et sa femme, les sortant de cette fâcheuse position. Mais au lieu de félicitations, ils reçoivent un blâme pour avoir pris des risques «inutiles». À son retour, un changement de commandement s’opère au sein de l’unité. Pour Denis Morisset, c’est le début de la fin. «Ils ont eu peur de perdre le contrôle sur nous», dit-il. Après un mandat à Ottawa dans l’unité des communications, il est muté à Valcartier. On lui dit de ne pas s’afficher avec les médailles qu’il a récoltées au fil des ans. Elles sont mal vues ici, lui fait-on comprendre. Flash-backs Pendant ce temps, les flash-backs apparaissent. Tout lui revient : les odeurs, les sons, les images. Ses cauchemars sont de plus en plus fréquents. Une nuit, il saisit sa femme à la gorge et commence à l’étouffer. Denis Morisset entreprend alors des démarches auprès des Anciens combattants pour recevoir sa pension. Le psychologue qui l’évalue n’en revient pas. «Ce que vous avez vécu est pire que tout ce que j’ai entendu depuis que j’exerce ce métier», dit-il. Malgré tout, il sera déclaré invalide à… 15 %. Il touchera l’équivalent, en compensation. «Il y en a qui ont vu des missiles passer au-dessus de leur tête et qui ont leur pleine pension d’invalidité», lance-t-il, écorchant au passage ceux qui ont su «profiter du système». Mais Denis Morisset ne regrette rien. Même si pendant toutes ces années son équipe et lui n’ont eu aucune reconnaissance ou presque pour le travail accompli. Lorsqu’un de ses amis est mort d’une balle dans la tête au Rwanda, en 1996, aucun hommage ne lui a été rendu. Aucune médaille décernée. Ses funérailles ont été célébrées dans l’anonymat le plus total. «C’est simple à expliquer, on n’était pas supposés exister.» À cette époque, l’armée ne reconnaissait pas publiquement l’existence de la FOI2, dit-il. Aujourd’hui, il peut revivre en partie grâce à ce livre. C’est dans ces pages que sa femme et ses trois enfants ont appris ce qu’il a vécu, dans sa vie parallèle. «J’espère maintenant avoir la sérénité pour vivre avec mon passé», dit-il. «Je n'ai plus rien à perdre» En levant le voile sur ses années au sein de la Deuxième Force opérationnelle interarmées, Denis Morisset sait très bien qu’il s’expose à des poursuites judiciaires. Chaque page de son livre correspond à autant de secrets militaires dévoilés. Mais il s’en fout. «Rendu là, je n’ai plus rien à perdre.» Tous les noms mentionnés dans le livre sont fictifs, exceptés le sien, celui du général Roméo Dallaire et du général Maurice Baril, pour qui il a servi de garde du corps au Rwanda, à deux reprises. «Leur histoire est déjà connue», explique-t-il. Même s’il en révèle beaucoup, Denis Morisset affirme toutefois qu’il n’a pas tout raconté. Il ne veut pas que l’ouvrage soit perçu comme un acte de vengeance envers l’armée ou comme un règlement de compte. «C’est pas le ton qu’on a voulu lui donner. On a plutôt voulu ouvrir des horizons parce qu’il y en a encore beaucoup qui ont peur de parler de syndrome de stress post-traumatique» explique-t-il en entrevue au Soleil, accompagné par l’auteur Claude Coulombe, à qui il s’est confié. «Extrêmement baveux» Denis Morisset reproche néanmoins aux Forces armées canadiennes de ne pas avoir su tirer profit de cette expertise acquise au fil de nombreuses missions sur le terrain et d’intenses entraînements. «On était arrivé au top, on était parmi les meilleurs au monde. Mais aujourd’hui, il n’y a aucun ancien de la JTF2 (l’acronyme de la Deuxième Force opérationnelle interarmées, en anglais) qui entraîne les nouveaux», déplore-t-il. Au fil des pages, il écorche aussi les préjugés «antifranco» bien vivants dans les Forces canadiennes, affirme-t-il. «Un francophone a deux fois plus de preuves à faire.» Denis Morisset reconnaît toutefois qu’il a été «extrêmement baveux», un trait de caractère qui lui a servi, mais qui n’était pas toujours vu d’un bon œil, dans les rangs de l’armée. De ses années au sein des forces spéciales, il garde par ailleurs le souvenir d’un esprit d’équipe plus fort que tout. «C’était ma deuxième famille», dit-il. Les Forces armées n’ont pas voulu hier commenter la publication de ce livre. Une porte-parole à Ottawa nous a plutôt référé au site Internet de l’armée pour plus d’information sur la Deuxième Force opérationnelle interarmées, toujours en fonction aujourd’hui.
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Destructions, épaves, collisions, ...
QuebecOne a répondu à un(e) sujet de Shuggart dans Vidéos et Photos
Pour les IED, tous dépend du type de construction du véhicule et l'importance du facteur chance: plusieurs fois, il s'est vu qu'un véhicule léger style humvee ou G-wagon résiste mieux à une mine ou un IED qu'un vbl ou un humvee blindée. La raison principale est la construction-résistance qui peut valoriser un retournement plutôt que l'arrachage de partie entière. Ex: G-wagon détruit, mais ayant sauvé les équipages grâce au parre-feu moteur: Un engin de déminage qui perd son essieu avant: http://www.militaryphotos.net/forums/attachment.php?attachmentid=35647&d=1193241812 http://www.militaryphotos.net/forums/attachment.php?attachmentid=35648&d=1193241812 Pour les EFP, même chose c'est conditionnel aux types utilisés, certains sont l'équivalent d'une roquette RPG, ou d'obus de petits calibres, mais malheureusement, certains on la même puissance de perforation qu'un canon 120mm. Là, il n'y a simplement rien à faire, sinon perfectionner les brouilleurs et systèmes de détections pour les traiter avant leurs détonations. La solution ne passe alors plus par le blindage. ps: Les EFP existent depuis toujours dans l'arsenal occidental (dans des versions moins artisanales évidement) en tant que mine propulsé basé sur des lances-roquettes anti-tank déclenchés à distance utilisé dans les régiments de génie pour les actions de contre-mobilité. Cela à poussé certains vci-vtt à avoir des protections (réactives) contre les éclats-munitions de petits et moyens calibres qui sont compatibles à la protection EFP. Un véhicule RG-31 après une attaque suicide. http://www.militaryphotos.net/forums/attachment.php?attachmentid=46006&stc=1&d=1205332502 -
Si sa intéresse, je peux faire: Les systèmes de surveillances du coyote, les frégates halifax, les destroyers Tribal, les mines propulsés c14 (FFV654 suédoise), le F-2 japonais, les patrouilleurs YAG, Kingston et Orca... Plus quelques armes légères... Et peut-être des portraits détaillé avec photos de ''familles de véhicules'' style tous les humvee, piranha etc...
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@ Tactac Tu as l'air de penser que tout tient dans une boîte de 30cm par 30 cm... Un RWS c'est plus compliqué que sa... (Au Québec on est croyant c'est des coups à aller en enfer sa... =) on ne blasphème pas... on dit Tabernak ou Criss, jamais tabernacle ou christ... Fin du cours jurons québécois 101 ;))
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@ Tactac C'est un peu plus compliqué que juste le bloc optique: système stabilisé ou non pour le tir en mouvement? ordinateur de correction balistique? télémètre laser? système de commande à distance? système de dégivrage, nettoyage automatique? network-link et data-link avec les autres rws pour le calage automatique vers une cible repéré par un autre opérateur? compensateur d'angle de tir? système autonome ou built-in dans un ''bus MIL-STD''? couplage GPS-Grille tactique? ETC... Les besoins sont différents entre les systèmes, qui ne sont pas du tout dans la même catégorie. les différences entre les systèmes se paient $$$$$$$$$!!! Le protector de Konsberg n'est pas équivalent ou même proche du Arrows-Nanuk. Protector n'est pas fait pour les combats, malgré sont montage sur les stryker...