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FATac

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Tout ce qui a été posté par FATac

  1. Je ne voudrais pas faire mon pédant - raté, j'ai fait usage d'une prétérition - mais si le sens premier de three-way, c'est une bifurcation, en revanche, de façon argotique (slang - navré, on a le niveau d'anglais que l'on mérite) : Three-way or threesome, three people having sexual intercourse together... J'ai juste fait un understatement, parfaitement volontaire.
  2. Si je lis bien, il y a soit une contradiction, soit une prophétie entre le titre de l'article et son chapeau : Three-way, c'est ce qu'on traduirait par "ménage à trois", non ? Or, si l'on compte l'AS, le Rafale, le F-15EX et l'EF, ça fait quatre partenaires dans la danse. Four way serait plus pertinent, non ? Ou alors, ça sous-entend qu'ils resteront à trois et que le quatrième est condamné à tenir la chandelle.
  3. Ce n'est pas son plus gros point noir. C'est son principal procès d'intention. Les essais temps chaud du Rafale, avant même les ventes au Qatar et aux EAU, ont démontré - dossiers d'essais en main - que ce n'était pas un problème. L'air chaud, moins porteur, moins dense, peut diminuer les performances de l'appareil, exiger plus de poussée, ou des incidences supérieures en basse altitude, ou encore des longueurs de bande plus importante pour décoller pleine charge au même cran de manette des gaz, mais cela vaut pour tous les appareils, y compris la concurrence qui ne s'embarrasse pas de cet aspect dans sa communication - autre signe que ce n'est pas un problème. Enfin, si cette diminution de performance reste contenue dans l'enveloppe qui a été prévue, annoncée, voire mesurée, où est le problème ? L'appareil est conforme à ses spécifications, volet "temps chaud" et n'est pas le veau que certains voudraient voir. Si l'on ne voit toujours pas les M88 à 83 kN sur le marché, c'est peut-être que l'enjeu ne vaut pas l'investissement - même si je sais qu'en matière de patate, on considère toujours que "plus c'est mieux".
  4. FATac

    La Force aérienne suisse

    C'est très bien pour la Suisse, cela montre que le dossier avance, et avance sérieusement (avec, peut-être, des recherches de solutions pour certains points annoncés comme problématiques).
  5. Ce qui, en soi, ne signifie rien de plus que l'intérêt des investisseurs qui ont un motif technique qui rend cette valeur attractive. Sans avoir d'idée du volume des échanges, on ne peut rien en conclure non-plus sur l'attractivité réelle du titre. Après, est-ce à cause d'une rumeur de commandes ? Ou bien la promesse d'un dividende élevé à venir, soit par suite de bénéfices importants, soit de réduction de coûts ? Ou bien est-ce une correction de cours parce que la valeur était sous-cotée ? Ou bien encore est-ce lié à une opération sur le capital (augmentation ou reprise) ? Et il y a bien d'autres motifs... C'est probablement plus du bruit qu'un signal... même s'il peut toujours y avoir un signal caché dans le bruit... La prévision est un art difficile.
  6. Relaxé au bénéfice du doute - principe élémentaire de justice pour préserver la présomption d'innocence.
  7. Quitte à s'en souvenir, je n'ai pas mémoire que le motif réel de l'immobilisation du Typhoon à Toulouse a été diffusé. Des conjectures, ça, il y en a eu, mais aucune preuve réelle du fait que ce soit intrinsèque à l'appareil et lié à la qualité de sa production.
  8. Mais pourtant, c'est bien ça, et c'est normal... La loi, à la base, est indicative. Et c'est seulement quand il y a constat d'irrégularité que la chose est jugée, sur la base des faits. C'est le moment où l'on applique le droit. La maxime préférée d'un juge de mes connaissances, lorsqu'il était interrogé sur "mais est-ce qu'on peut faire ci, est-ce que faire ça, c'est légal" répondait "Faites ce que vous voulez. Ensuite, donnez-moi les faits et je vous dirai le droit". Clairement, ça indique que la loi est appliquée après coup. Avant, c'est indicatif. Tu suis, tu ne devrais pas avoir de problème. Tu ne suis pas, tant que tu n'es pas pris ça ira. C'est aussi le sens du fameux "Nul n'est censé ignorer la loi". Ca ne dit pas qu'il faut tout en connaître. Ca dit que tu ne dois pas agir comme si elle n'existait pas (i.e. tu dois suivre ses indications/orientations, et donc avoir au moins l'idée de ce qu'il en est).
  9. Je me suis toujours posé la question... Ce qui retombe, c'est le soufflet (de forge) ou le soufflé (de cuisine) ? J'aurais plutôt penché vers le second, mais le premier reste plausible. Sinon, à relire les différents accords et traités : Les sous-munitions, c'est mal lorsqu'elles ne sont pas dotées d'un mécanisme d'autodestruction fiable et qu'elles sont utilisées dans un contexte interdisant la discrimination entre civils et militaires. En gros, les traités ne les interdisent pas. Ils en interdisent l'usage indiscriminé et persistant. Que certains acteurs aient choisi de l'interpréter en "ne faisons plus de sous-munitions parce qu'on ne sait pas garantir ces points" est un choix personnel. D'autres ont choisi des options techniques (technologiques) garantissant l'explosion ou la neutralisation de leurs sous-munitions à un terme (temporel) choisi. Les mines, c'est mal dans le même contexte que les sous-munitions. Les mines anti-char ne semblent pas concernées par cette appréciation. Quant aux mines anti-personnel, même chose : si l'on peut garantir qu'elles ne polluent pas définitivement leur terrain d'application, alors elles restent acceptables. En la matière, l'origine importe peu pour le "bien" ou "mal". Par contre, je suis davantage enclin à supposer que l'origine US ou FR peut jouer significativement à appliquer les facteurs de réduction de risque de pollution (en engins pyrotechnique) du champ de bataille. A priori, les Russes locuteurs ukrainiens sont plus facilement démasqués par les schibboleths et autres idiomes particuliers que les Ukrainiens locuteurs russes qui, eux, semblent plus rompus aux différences et particularismes propres aux deux langues. Ce qui n'empêche pas cette explication-là d'être aussi particulièrement valide.
  10. S'agissant de la Fonction Publique, oui. Clairement. L'Etat est un employeur plus que borderline, qui navigue en permanence entre Code du Travail, Code de la Fonction Publique et régimes dérogatoire pour choisir ce qui lui est le plus favorable. D'un côté, on ne peut pas se plaindre vu l'impact que ce choix a sur nos impôts et sur la masse salariale des différents Ministères. De l'autre, c'est ce côté Far-West (dans tous les Ministères et jusqu'au bas des services déconcentrés, l'EN en est un exemple tragique) qui explique la "puissance" (enfin, surtout la virulence) des syndicats de Fonctionnaires. Sans ce "contre-pouvoir", les abus seraient encore pire. Même pas besoin du prétexte JO. Partout, en fait. Plutôt que l'opérationnel, je dirais que c'est plutôt la réalisation du coeur de mission qui limite l'application du droit, qui fait sortir du cadre "normal", sachant que le coeur de mission ne suffit plus à présent et qu'il est de plus en plus souvent chargés de missions périphériques à caractère obligatoire (la paille, des procédures supplémentaires, voire de l'entretien qui n'est plus effectué en unités dédiées mais rapproché de l'opérationnel, etc.) L'alignement du Code de la Fonction Publique sur le droit du travail européen a, de longue date, été une pierre d'achoppement pour la France. Je ne crois pas que ce soit résolu. Même de ceux qui n'ont pas de véhicules ni d'uniformes ! Il ne se passe pas une semaine sans que je déclare un événement anormal, présentant un risque, à mon Ingénieur Hygiène et Sécurité. Pourtant, je n'ai qu'une petite équipe de 18 agents. Bien sûr, ce que je déclare, c'est après intervention... parce que la nécessité d'intervenir est, pour la hiérarchie, supérieure à la nécessité de protéger les agents. Je ne peux pas rentrer dans le détail, mais je n'ai pas vraiment compris ce en quoi la panne d'un serveur informatique justifiait une intervention immédiate d'un agent, non Équipier de Première Intervention, en horaires non-ouvrés, dans un local aveugle sur lequel une détection incendie avait été déclenchée 30 minutes plus tôt... ça aurait pu (du !) attendre la levée de doute et l'intervention des pompiers - qui a été nécessaire, de toutes manières.
  11. Pléonasme... Vraiment ? J'avais pas trop suivi le détail de la proposition.
  12. Promesse qui viendrait réduire à néant la promesse précédente faite à Israël : "Le F-35 ne sera pas livré dans la région". Pas la peine de me sortir le précédent des EAU, celui-ci ne compte pas, les EAU n'ont participé à aucune guerre israélo-arabe et en plus, ils ont un accord formel de paix avec Israël signé 1 an avant l'annonce de l'achat de F-35.
  13. Bah le Dieu Rafale (et tous ses saints). Faut suivre un peu !
  14. On est globalement d'accord (voir en bas de la page précédente). On peut donc arrêter cette branche du HS.
  15. On est HS, mais : Si j'étais Belge, je crois que ma vision serait surtout que les parapluies nucléaires, qu'ils soient américains ou français, ne serviront jamais que les intérêts américains ou français. Cela n'empêche, cependant, pas une assistance conventionnelle. Cette dernière peut être acquise, pour la France, par le triple jeu de l'article 42 (titre 7) du traité sur l'Union Européenne, par celui de l'article V du traité de l'Atlantique Nord, et par le partage d'une frontière. Pour l'obtenir des États-Unis, quoi de mieux que de renforcer le levier de l'article V de l'OTAN par une présence américaine sur le sol (et donc un intérêt direct), ainsi que par une communalité de moyens. Le psychodrame autour de la B-61 n'est alors qu'un indicateur d'implication profonde de la Belgique dans les plans OTAN qui appelle, en retour, une implication réciproque des États-Unis.
  16. Je ne vois pas de quoi tu veux parler.
  17. Je ne souhaite pas prendre part à la querelle de points de vue - d'autant moins que, dans le monde réel, les deux visions, incompatibles, peuvent cependant arriver à coexister de façon quantique. Pour autant, je tiens à souligner l'axiome qui sous-tend cette proposition de @LetMePickThat et pourrait même la ramener à une sentence du Captain Obvious... Tout projet joue sur trois curseurs : la qualité, le prix et le délai. Et on peut tordre le projet dans tous les sens, il n'est jamais possible de faire évoluer les trois de façon favorable simultanée. Il y en aura nécessairement un qui dérapera : Si c'est qualitatif de bonne qualité et pas cher, ça prendra longtemps, Si c'est qualitatif de bonne qualité et rapide, ce sera cher, Si c'est rapide et pas cher, ce ne sera pas qualitatif de bonne qualité. Et ça, c'est quand on est assez fort pour gérer deux paramètres à la fois...
  18. Pour autant, je ne suis pas certain que le choix du gagnant de tous les AO du monde soit la garantie d'un bon produit, non plus. [Edit] Je ne disconviens pas de certaines des qualités, à terme, dudit gagnant, seulement de son adéquation technique aux marchés qu'il a remportés et de ses capacités initiales prouvées.
  19. FATac

    Armée de l’air Royale Néerlandaise

    C'est la photo qui prouve que le F-35 est un cran au-dessus du Rafale (voire deux).
  20. L'EAN débutant par 3, ce sont des marchandises destinées à une commercialisation en France, en première intention. Une source bien informée m'a indiqué que cet EAN n'est pas dans les bases produits pour Leclerc. Ca fait déjà un distributeur innocenté sur cette marchandise.
  21. Genre en Grande-Bretagne post Brexit. Mais le packaging milite plutôt pour une distribution en zone francophone...
  22. Se prononce "brun" dans les Hauts de France. En fait, bran, brun ou bren désigne la même chose : un excrément, ou la partie la plus grossière du son (aux vertus accélératrices de la digestion (!) vu la teneur en fibre, les consommateurs de All-Bran, de Kellogs, savent de quoi je parle).
  23. FATac

    [Rafale]

    Genre, comme une correction de dérive...
  24. FATac

    L'Inde

    Dans cette vie ou dans la suivante ?? 3 ans = 36 mois occidentaux = 36/8 = 4,5 mois indiens. Tranquille, c'est encore dans le délai ordinaire d'un appel d'offres BTP.
  25. FATac

    [Rafale]

    Généralement, les bâtiments du groupe aéronaval sont en portée visuelle les uns des autres dans trois circonstances particulières : les exercices de manoeuvre (pas de combat) dont sont issues les photos que l'on voit le plus souvent (photex) les ravitaillements à la mer (RAM, souvent photographiés aussi) les passages de canaux et de détroits (qui font l'objet de reportages, donc d'images) En eaux libres, les distances se comptent en miles, dizaines de miles, et parfois, on approche la centaine - mais comme ce n'est pas photogénique, on en a rarement des vues.
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