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Tout ce qui a été posté par FATac
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Oui et, chargé comme il est sur ces photos, c'est sûrement une vraie brouette. :lol: Il va certainement pbêcher par la maniabilité à pleine capacité d'emport ... :lol: D'un autre côté, pour le moment il a des clients à la pelle ! :-[ :lol:
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Si ça se trouve, ils sont vraiment massifs parce qu'ils sont furtifs ... au radar car visuellement, ils sont loin d'être low observable :lol:
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Combat Air Patrol ... une mission de supériorité aérienne, de base ... façon tournée des popotes du F-15 ou d'un 2000-5F ... on patrouille la zone, et on nettoie tout ce qu'on trouve ou qu'on nous envoie éliminer.
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[Porte-Avions, arbitrage décisionnel une affaire et une volonté Politique]
FATac a répondu à un(e) sujet de Philippe Top-Force dans Europe
On peut voir les choses différemment ... Dans les années 50, même si les conflits coloniaux commençaient à coûter sérieusement, la situation, tant militaire qu'économique était très différente de la situation actuelle : - l'économie était une économie de plein emploi. - nos amis et alliés nous inondaient de produits de consommation, d'appareils militaires et d'outils de production, gratuitement ou à pas cher (plan Marshall, ré-équipement dans le cadre de l'OTAN, modernisation de nos navires, dans les chantiers américains, en 43/44/45, plans Lend-Lease et Mutual Aid, ...). - la FOST n'existait pas, et ne nous coutait donc rien. - la France comptait quelques départements de plus et pouvait s'appuyer aussi sur les ressources (matérielles et humaines) des colonies qui n'étaient pas encore en conflit. Les plans de la marine prévoyaient comme objectif, en 1946, de disposer à terme de 12 portes-avions (8 de combat et 4 d'escorte). Avec au départ, le déjà vieux Bearn, rejoint par le Dixmude (ex HMS Bitter) et l'Arromanches (ex HMS Colossus), puis le La Fayette (ex USS Langley) et le Bois Belleau (ex USS Belleau Wood), le plan pouvait tenir la route, à condition de s'équiper rapidement des coques complémentaires. Au final, dans les années 60, il ne restait plus que les Foch et Clémenceau, accompagnés de l'Arromanches qui a tenu jusqu'au milieu des années 70. C'est pas flambant, et on sent venir la déflation qui mène jusqu'à ne disposer aujourd'hui que d'un demi-porte avion. La volonté de l'époque m'apparait plus comme un doux rêve de puissance que comme la mise en oeuvre réelle d'un projet cohérent. Il ne faut pas oublier qu'à cette époque, notre Marine réapprenait un peu son métier, mais à l'heure américaine, avec la découverte et l'appropriation des méthodes de travail US, de la logistique et des outils qui vont avec, etc. -
Bien vu Clemor ! C'est le SMS Viribus Unitis, et son histoire est pleine d'ironie. C'est un cuirassé Austro-Hongrois, qui est peu sorti en Adriatique, Austro-Hongrois et Italiens préférant tous deux éviter de confronter leurs flottes. Fin octobre 1918, l'Empire Austro-Hongrois s'effondre et signe un armistice avec l'Italie, à Salonique, le 29. Dans le même temps, l'Empire perd son accès à la côte avec la fondation d'une fédération de nations yougoslaves, autour de la Croatie. La flotte civile et militaire austro-hongroise est cédée à la nouvelle structure croate qui se met en place. Le SMS Viribus Unitis change alors de pavillon. Dans le même temps, les italiens préparaient un assaut commando nocturne sur le port qui abritait le Viribus Unitis et le Tegetthoff. Deux plongeurs, sur une torpille allemande récupérée, désamorcée et modifiée pour être pilotable et transporter une charge. L'ancêtre des Maïales, en somme. L'assaut a été lancé au soir du 30 octobre, la nouvelle de l'armistice n'étant probablement pas parvenue à la hiérarchie des plongeurs. Les plongeurs ont rencontré de grandes difficultés à pénétrer le port discretement, alors même que tous les navires étaient pavoisés et que les équipages fêtaient l'armistice. Ils ont réussi à déposer leur charge sur le Viribus Unitis, avant d'être repérés et capturés. Amenés sur le navire, ils ont avoué l'avoir miné, ce qui a conduit à l'évacuation de la majorité de l'équipage, mais n'ont pas révélé la position de leur charge, ce qui a mené le bâtiment à sa perte lorsqu'elle a explosé le 1er Novembre 1918, au petit matin. Plein d'ironie du sort, donc. Ce navire est coulé, deux jours après l'armistice, alors qu'il ne porte plus les couleurs d'un des belligérants, mais les couleurs d'un état qui n'est plus partie au conflit.
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Nous ne sommes pas tout à fait dans la bonne section pour parler aéronefs (et hors sujet pour l'Espagne), mais cette évocation d'un parc espagnol composé d'Eurofighter ET de possibles Rafale me rend tout chose. J'adorerais ! ;)
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Bon, allez, je vais me lancer, moi aussi. Lui, il a donné dans le "pas de bol" ! Sinon, pour rebondir sur ce sujet, j'ai peur qu'il n'y ait pas de solutions technique fiable et valable pour cela. Les filets anti-torpilles de la WW-I, tenu à +- 5m de la coque par une ceinture de mats ne pouvaient être déployés qu'au mouillage. En route, ils posent des problèmes de résistance à l'avancement, imposent des efforts structurels importants, et ne tiennent pas bien en place (s'enfoncent sous le courant relatif). Bien avant que ne naissent les "System HARd Kill" des véhicules blindés, certains avaient envisagés des filets tombant en place en cas d'alerte, ou des ceintures de boudins gonflables (par pyrotechnie), en cas d'urgence, pour prendre l'impact de la torpille si possible, ou assurer la flottaison en cas de dommage. Je ne crois pas que cela ait été suivi d'effet (sinon, il en existerait partout, de nos jours). Reste le dispositif imaginé pour rendre le "Frappeur" de René Loire moins vulnérable aux missiles rasants (sea-skimming) : des jets d'eau offrant une continuité de surface et masquant un bâtiment aux formes basses sur l'eau. Il faut des pompes de folie et le leurrage de l'auto-directeur par cette technique n'est pas garanti, mais l'idée est séduisante.
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Les bateaux ne sont pas mon fort, à la base, mais là, je me surprends moi-même ! =D Les tourelles latérales sur la coque sont très datées ... post-dreadnought, conception autour de 1910. En plus, sur la photo, on distingue le pavillon, derrière le mat le plus reculé, a côté de la grue, paraissant au dessus de la tourelle arrière. C'est un pavillon de la marine impériale Russe. Ca facilite les recherches ... Classe Gangut, probablement le Sebastopol (Севастополь) dont il existe des photos très, très proches de celle-ci
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Je dirais US, construction entre deux guerres, actif WW II. Il ressemble un peu au USS Portland, mais il en diffère par plusieurs points (le nombre de tourelles arrières, notamment). Il est plus proche de la Classe Pensacola (USS Pensacola ou USS Salt Lake City).
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MORT du site voir du forum
FATac a répondu à un(e) sujet de Hilariovespasio dans Annonces importantes
Il ne faut pas oublier que, si ce mois d'Août peut paraître calme, celui de l'année dernière a connu des événements susceptibles de doper l'audience du forum : - Guerre en Géorgie - Embuscade d'Uzbin - Livre Blanc de la Défense Alors, si dopé, il était correct l'année dernière, il ne faut pas s'étonner qu'il paraisse mort cette année, hors événements spéciaux. -
C'est certainement possible, mais est-ce souhaitable ? - Cela pourrait entretenir un doute sur la nature de l'arme montée sur un avion (l'ASMP-A ayant e même facteur de forme). Si le "dissuadé" a la possibilité de faire une supposition sur la nature du suppositoire qu'il va avaler, il va parier sur le conventionnel, et la dissuasion nucléaire marche moins bien, même en usage "pré-stratégique". - L'ASMP se fait remplacer par l'ASMP-A, c'est pour pallier à certaines de ses obsolescences. Transformer les ASMP en missiles AS conventionnels, c'est se retrouver avec une munition qui est toujours victimes de ces obsolescences et donc inutilisable face à un adversaire un peu évolué ... donc adieu la possibilité de frappes conventionnelles de décapitation sur les centres de décision ... - L'ASMP, même obsolète, contient des technologies suffisamment sensibles (upgradées dans l'ASMP-A, mais pas vraiment modifiées) pour qu'il ne soit pas souhaitable de tirer une munition similaire avec le risque de la voir interceptée, non explosée, ou n'importe quoi d'autre qui permette à un adversaire de dépouiller ces technos et de pouvoir les contrer ensuite (ce qui rendrait impossible une frappe ultérieure d'ASMP-A) Les garder pour nous et se servir du porteur pour nos besoins (entrainement, formation, cible supersonique, etc.) me parait moins risqué.
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C'est justement le rôle du missile Russe : tenter de détruire les multiplicateurs de force (ravitailleurs, AWACS, ...) qui, s'ils sont loin, ne sont pas forcément discrets. Avec les liaisons de données, les acquisitions ne sont pas forcément faites par le tireur qui reste hors de portée des défenses. Le guidage en vol est inertiel (pendant près de 6 à 7 minutes de vol), puis avec un guidage radar actif en phase terminale. L'arme Russe n'a toujours pas fait la preuve de son efficacité (les mauvaises langues diront "de sa faisabilité"). Pour nous, ce ne serait pas plus simple de rajouter un booster au Meteor ? Plutôt que d'altérer profondément un ASMP et de semer le trouble sur la nature de l'arme montée et l'intention du tireur (ce qui n'est pas souhaitable, en terme de dissuasion).
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Nos Jaguar du 4/11 ont aussi tiré des AGL dès les premiers jours du conflit : de l'AS/30 tiré entre 7 et 15 km du but, si je me souviens bien. C'est marginal, face à la profusion US, mais notre contribution à ce conflit a été à la mesure de nos moyens de l'époque : réelle mais modeste. La spécificité des F-117 était de pouvoir délivrer leur AGL dans la profondeur du dispositif ennemi, là où les autres appareils ne pouvaient pas admettre le risque de passer à travers le rideau défensif sans l'avoir préalablement neutralisé.
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[AF-447] Disparition d'un avion Air France au large du Brésil
FATac a répondu à un(e) sujet de canadianboy dans Aviation de ligne, d'affaire...
La principale raison est que le GPS peut fournir une vitesse-sol, mais pas la vitesse réelle de l'avion par rapport à la masse d'air qui l'entoure ... et l'information primordiale, c'est bien celle-là. Si on ne connait pas la vitesse par rapport à l'air, on ne peut pas correctement déterminer la portance, faire des alarmes de risque de décrochage ou de survitesse, ajuster les lois de commandes des CDVE, etc. La vitesse anémométrique est donc une donnée essentielle. Les sondes pitot sont une manière de le faire. Je crois qu'il existe d'autres sondes que ces tubes, j'ai entendu parler de sondes pariétales qui mesuraient la pression sur une section de fuselage, mais qui pouvaient poser problème en cas de variation de la zone de transition fluide parfait/fluide turbulent sur l'avion. Nettoyage parfait de la carlingue exigé ... il n'y a pas de "coefficient moustique" acceptable dans ce cas. -
Exact ... j'avais négligé l'aspect "implantation frontale" des yeux de l'aigle, et je ne connaissais pas les deux fovea. Plus d'info (vulgarisation niveau Terminale) ici : http://tpevision.chez.com/accueil.htm Ou aussi ici : http://pagesperso-orange.fr/cavernec/tpe/fovea.htm My faullt ... :-[
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L'inverse est aussi vrai ... Faut arrêter de croire la machine supérieure à l'homme (en l'état actuel de la technologie). Les capteurs CCD sont tout aussi imparfaits que la rétine humaine (en terme de saturation, de latence, etc). Leur seul avantage éventuel est une résolution probablement supérieure, encore que, dans l'axe optique de l'oeil, je ne suis même pas sûr que la rétine ne soit pas plus dense, tout en fournissant un bon traitement périphérique. En outre, les pilotes sont généralement retenus avec des capacités visuelles supérieures à la moyenne de la population. La vision humaine EST stéréoscopique. Celle de l'aigle ne peut pas l'être vu la position de ses yeux, ou alors juste sur un très fin pinceau, devant lui, et encore, son bec va géner. C'est pour cela qu'il est obligé de secouer la tête pour estimer les distances : passer sa cible rapidement d'un oeil à l'autre, avec un mouvement calibré qu'il connait, pour récupérer une stéréoscopie - comme les poules. Le cerveau humain fait la traduction ? C'est certain. Mais dans tous les cas, même avec un drone téléopéré, le cerveau humain fait la traduction sur ce qu'il voit. Dans un cas, la perception est directe, voire augmentée par des capteurs électroniques supplémentaires. Dans l'autre cas, à la latence rétinienne et de la prise en charge de l'info par le cerveau, on ajoute la latence du capteur CCD, celle de l'électronique de traitement, le temps de transmission du signal (non négligeable si transmission par satellite), le traitement en réception, et la latence propre à l'affichage devant l'opérateur. Il ne faut pas oublier que la chaine optique d'un drone ne fournit pas habituellement de vue d'ensemble, de grand champ. C'est comme un pilote ne pilotait qu'avec des jumelles. Il voit vachement mieux ce qu'il regarde, mais c'est au bout d'un tunnel qui lui masque tout ce qui se passe autour. Actuellement, j'estime les plates-formes téléopérées insuffisamment dotées en capteurs pour leur accorder le même niveau de confiance qu'à une plate-forme embarquant son pilote. Il leur manque du grand champ, la possibilité pour l'opérateur de zapper d'un secteur à un autre (même dans la calotte supérieure seulement), en moins d'1/4 de seconde, etc. Les opérateurs de drones de combat sont ils à l'aise, par exemple, quand il s'agit d'estimer le vent entre eux et la cible, pour limiter la dérive d'éventuelles munitions non guidées (canon, roquettes ou bombes lisses). Je ne remets pas en cause l'utilité probable des drones de combat, ce serait hors sujet. Je souhaite juste exprimer quelques unes de leurs limites opératives, à mes yeux et en l'état actuel des techniques, qui peuvent justifier du maintient d'un pilote dans un appareil de COIN/CAS. Pour recoller à l'axe principal du sujet, j'aurai quand même tendance à préférer un turbo-rec au turbo-prop. Le carénage intégral d'un réacteur me parait limiter les risques d'endommagement de la soufflante par les tirs (à par de face, on a plus de chances de toucher le carénage qu'une pale ou une aube). Et franchement, en terme de maintenance, le réacteur me parait moins délicat que le turbo-prop (groupe réducteur, mécanisme de variation de pas de l'hélice, ...), mais je me fais peut être des idées ...
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Géorgie
FATac a répondu à un(e) sujet de alexandreVBCI dans Politique etrangère / Relations internationales
En peu de chose ... Mais ce serait moins justifiable après des pertes tardives dans des défilés de montagne, alors que les plaines sont largement tenues, que si les premières pertes ont lieu par IED à chaque kilomètre d'autoroute. Et c'est aussi un moyen de contre-offensive médiatique : on a été cool jusque là, on (ne) s'est (pas) battus à la régulière, mais les montagnes, c'est notre sanctuaire et c'est normal que l'on use de moyens désespérés ... En plus, côté politique intérieure géorgienne, cela aurait l'avantage de ne pas risquer de sacrifier la plaine arable, donc de ne pas obérer la survie de la population à l'échéance de l'hiver suivant. Mais ça reste, pour moi, sans issue favorable du côté du gars de 80 kg. -
Sauf quand le-dit missile comporte un imageur qui lui permet de se comporter comme un capteur supplémentaire du SNA ... en ce sens, il y a un gouffre entre le buzzer du Sidewinder et le retour d'information du MICA IR aux afficheurs du cockpit. Une BGL ou a guidage INS nécessite aussi, de nos jours, un échange de données plus important qu'autre fois : coordonnées de cible, fréquence ou modulation du point laser à suivre, etc. On est bien loin de la simpliste commande de largage d'autrefois. Bon, c'est pas le flux d'un Sniper, mais c'est pas rien non plus. Sans compter que certaines charges nécessitent une alimentation électrique pour maintenir leur conditionnement avant la percussion des batteries internes lors du tir, par exemple, et que les points d'emports ne sont pas tous initialement prévus pour la tension/l'intensité requise. Ceci explique peut être un peu cela ...
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Géorgie
FATac a répondu à un(e) sujet de alexandreVBCI dans Politique etrangère / Relations internationales
Je ne crois pas, non ... Des mines AC et des IED à foison conduiraient à un déminage au lance-roquette, à la munition thermobarique ou à l'artillerie lourde. Une petite centaine de victimes, côté russe, bien médiatisées en insistant sur la lâcheté des infames terroristes géorgiens qui piègent leurs routes, et hop, tout le monde sera d'accord de St Petersbourg à Vladivostok pour ne laisser qu'un champ de ruine là bas. La seule possibilité de résistance efficace des géorgiens est de se battre comme l'ont toujours fait les caucasiens, et pas à l'occidentale. On oublie les grandes manoeuvres en plaine, et on vérrouille les vallées. On bombarde d'une vallée à l'autre, on se tire dessus d'un versant à l'autre, on exploite au maximum le couvert et on reste mobile car on connait les lieux et on interdit l'avancée de l'adversaire par des actions de harcélement chaque fois que le terrain le rend vulnérable. De la guérilla de montagne ... C'est pas glamour, mais c'est la seule solution de retardement - même pas de victoire. Et je vois mal la petite Géorgie aller porter le feu chez l'ennemi russe ... à moins de se trouver tout d'un coup quelques têtes nucléaires perdues avec leur porteur ... Géorgie/Russie, c'est un peu comme du Audiard : Quand les gars de 130 kg disent certaines choses, les gars de 80 kg les écoutent. -
Il y a quelqu'un derrière le drone, mais son situation awareness est probablement bien loin de celui du pilote qui est sur place. Avec les caméras du drone, il ne peut pas faire "un coup d'oeil à droite, un coup d'oeil à gauche", il est obligé de passer par un panoramique (ou il faut des drones équipés de 8/16 caméras actives simultanéement pour switcher de l'une à l'autre). Le pilote embarqué peut, lui, garder son FLIR sur un point d'intérêt, et zaper son regard sur tous les secteurs. L'évaluation du niveau de risque pris au sol est différente selon qu'on est sur place ou que l'on téléopère. Le fait de faire la guerre "comme un jeu vidéo" a déjà conduit à des sur-estimation du risque ou a des incompréhension de la situation qui ont conduit à des "dommages collatéraux". Le fait de ne pas y être, de ne pas ressentir la séparation de la GBU ou le recul canon, l'accélération lors de la ressource après la passe de tir, ... tout cela fait qu'il est beaucoup plus facile d'engager avec un drone qu'avec un avion piloté ... avec un risque accru de bavure.
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A partir de quel moment pouvons nous nous permettre de ne pas se comporter de façon loyale nous aussi, sans que cela ne porte atteinte à notre objectif de marché ? Que pourrions nous faire de déloyal face au SH ? Perso, je serai prêt à tout pour que cette bouze ne passe pas ... même à favoriser le Gripen (enfin, moins que le Rafale, quand même). La bête blessée, j'aimerai bien qu'elle soit mise à terre ... quitte à ce qu'elle prenne quelques coups bas Petit HS ... il me semble qu'en portugais, Suédois et Rutabaga, c'est le même mot (sueca/sueco) ... faudrait pas se tromper en achetant des avions aux grosses légumes, quand même !!
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[AF-447] Disparition d'un avion Air France au large du Brésil
FATac a répondu à un(e) sujet de canadianboy dans Aviation de ligne, d'affaire...
Pour le cas du 2000, le rapport public d'accident est passionnant : http://www.dicod.defense.gouv.fr/defense/content/download/67654/630213/file/Rapport%20public%20BEAD-air-A-2004-001-A.pdf D'après ce que j'ai pu lire, et ce qu'on m'en a expliqué aussi, c'est le raisonnement de base, mais ce n'est pas suffisant pour tout expliquer ... Il faut aussi voir qu'avec une vitesse sous-estimée par rapport à la vitesse réelle, les CDVE et les gouvernes se retrouvent en sur-efficacité, et la moindre action au manche ou au PA peut avoir des conséquences plus importantes que prévues, avec en plus le risque de soumettre les apparaux de voilure à des efforts hors de leur domaine de tenue mécanique ... cela donne un risque de dislocation présent et augmenté par une météo turbulente (effet de contamination : rupture d'un élément sous la contrainte, puis lachage d'un autre, puis d'un autre ...). Maintenant que les pingers sont probablement muets, les chances de retrouver les enregistreurs de vol sont minimes (aiguille, meule de foin, toussa, toussa). C'est bien dommage pour la connaissance des circonstance de ce drame. -
T'inquiète pas, t'es pas tout seul ... Le seul truc que j'aimais pas, c'est le moniteur de tir qui exigeait que l'on torde les tiges de crosse en épaulant et en appuyant sur l'épaule. Coup de chance, zéro incident de tir pour moi, et toutes mes balles sont parties par trois ou par quatre avec une ou deux dans la silhouette à chaque fois (un gars de ma chambrée à même réussi quelques coups par coups). D'un autre côté, nous étions briefés de ce qui risquait de se passer ... la légende de la MAT 49 circulait dans les chambres du CI avant même la première information préalable à la séance de tir. J'ai dû tomber sur une bonne arme, entretenue amoureusement par l'armurier de la B.A.
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Russie et dépendances.
FATac a répondu à un(e) sujet de Tactac dans Politique etrangère / Relations internationales
Tiens, c'est le genre de discussion que je préfère avoir en fin de soirée, après plusieurs bières ... Il y a quelques points qui méritent quelques précisions ... Mon expérience est limitée car je n'ai jamais vécu dans les pays du bloc de l'est, mais j'ai connu et traversé quelques uns de ces pays avant 1989. Tout d'abord, la citation de Poutine : que l'effondrement du système de l'URSS soit la plus grosse catastrophe géopolitique du 20eme siècle, c'est évidemment un appel aux nostalgiques de ce régime. Il est évident que c'est du clientélisme interne, le reste du monde ne me parait pas visé par cette affirmation, et pour plusieurs raisons : - A l'extérieur, dans le bloc occidental, je ne crois pas que grand monde regrette l'URSS et la menace qui en émanait. Personne ne me parait souhaiter son retour à nos portes. Dans le reste du monde, un certain nombre de pays, dits "non-alignés" peuvent regretter la disparition d'un des pôles qui permettait un mouvement de balancier politique dans les alliances, mais je ne crois pas, non plus, que ce soit l'URSS qui soit regrettée - cela aurait été le même cas si le pôle capitaliste avait succombé le premier. - Le système économique et politique de l'URSS n'était pas si différent du système qu'il participe à remettre en place depuis qu'il a succédé à Boris Elstine. Ce système n'a pas grand chose à voire avec du communisme, mais bien davantage avec du capitalisme d'état. Cette forme de capitalisme d'état, doublée d'un libéralisme outrancier, est poussée à son paroxysme dans la Chine dite "communiste". Ainsi, les outils et moyens de production ne sont pas collectifs, mais étatique, ou au moins délégués à un investisseur proche du pouvoir. C'est une forme de décollectivisation qui signe la mort du kolkhoze et des coopératives ... Et c'est Staline et l'effort de guerre lors de la seconde GM qui ont mis ce modèle en place, en remplacement du communisme relativement "pur" du tout début du bolchévisme (bien que déjà corrompu à la tête par une soif de sang et de revanche). - Les deux systèmes ont échoué : le "communiste" à la fin des années 80 et le "capitaliste libéral" actuellement, avec la crise qui secoue le monde depuis bientôt deux ans. Par contre, personne n'a encore produit de système alternatif viable pour se suppléer à ces voies sans issues. Du coup, la tentation est grande, irrésistible même, de reproduire ce qui a déjà échoué. On le voit avec le système capitaliste qui est le plus facile à remettre en place, mais aussi avec le communiste que certains tentent de ressusciter - mais c'est plus dur car il faut un gros contrôle sur la société ou une large adhésion populaire pour y arriver. Quant à la vie dans les pays de l'Est, il faut quand même sortir un peu des clichés et de la propagande. Cela a été largement souligné, mais la qualité de vie variait d'un pays à l'autre. On peut aussi ajouter que la qualité de vie (alimentation, accès aux soins, éducation, produits de consommation) variait énormément selon la proximité du pouvoir ou l'appartenance au parti. Quant à la criminalité (hors actions policières ou politiques), elle était réelle dans tous les pays de l'Est, mais soigneusement passée sous silence pour éviter de ternir le modèle vu de l'extérieur. Les prisons étaient aussi pleines que maintenant, et pas que de prisonniers politiques, et la justice était pourtant parfois sommaire (voire violente et expéditive : j'ai assisté à une aggression pour dépouiller un homme de ses bottes fourrées, en Pologne. Le voleur a été rattrapé par la police ou des miliciens, je ne sais pas trop, et a été bastonné à coups de crosse avant d'être abandonné inconscient dans la neige ... et on a fait circuler mon groupe rapidement "rien passé, rien passé"). Globalement, il faut se tenir à l'écart de toute forme d'angélisme, tant envers un camp que l'autre. Ils ont tous les deux leur face sombre que leur propagande éclipse, et que l'autre tente d'éclairer par tous les moyens. Au final, cependant, aucun n'est viable sur le long terme. Pour conclure et reprendre une partie du propos de Poutine, pour moi, ce n'est pas l'effondrement du bloc soviétique qui constitue la catastrophe. C'est son effondrement sans autre alternative que le capitalisme sauvage. Deux extrêmes s'opposaient, l'un disparait et tout se repositionne sur l'autre au lieu de chercher un nouvel équilibre. Poutine vise certainement un retour à "la Russie d'avant", mais tous les libéraux anglo-saxon appellent aussi de leur voeux un retour à l'Amérique d'avant, celle de 55 à 70, si possible en en gommant les défauts comme Spoutnik, Gagarine, Castro à Cuba ou le Viet-Nam. Celle ou l'Amérique apparaissait en sauveur du monde libre, inondant ses amis et alliés de matériel, de ressources, et sapant les velléités de changement d'alliance avec des coups tordus. -
Bah ... au moins jusqu'au polygone de tir. Il n'a pas besoin d'aller plus loin s'il s'agit simplement de qualifier et d'ouvrir les points d'emport (les six d'un coup, ce serait gonflé).