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Les retraites existaient au XVIIème siècle?? Si tu veux parler de protectionnisme c'est un débat vieux comme l'économie. D'ailleurs si vous venez de regarder arte, ce qu'a dit elie cohen est assez vrai aussi. Au delà de la crise économique c'est surtout le projet européen lui même qui est au coeur du problème. Il est évident qu'il n'y a aucune solidarité économique au niveau européen ni volonté de politique commune au delà du pacte de stabilité et de la rengaine "rigueur+excédent".
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Israël et voisinage.
aqva a répondu à un(e) sujet de loki dans Politique etrangère / Relations internationales
Comme pour plomb durci lancé à l'approche des élections de 2008 en somme... -
Un point de vue très intéressant: http://www.lepoint.fr/actualites-economie/2010-05-14/plan-d-aide-europeen-jacques-genereux-l-esprit-de-munich-a-envahi-les-tetes-de-ceux/916/0/454885 Il s'agit d'un économiste qui a publié de très bons ouvrages d'initiation, pas du bobo gauchiste attardé du coin. Il décrit bien la capitulation volontaire des états qui ont renoncé à leur pouvoir pour le donner aux marchés financiers. Il y'a beaucoup de choses à retenir de son discours, notamment pour répondre à roland sur l'état qui devrait assurer uniquement le strict minimum vital en matière de retraites. J'aime bien sa conception du pot commun dont on contribue à mesure de ses revenus mais dont tout le monde bénéficie également comme sécurité, et qui n'est pas compactible avec une sécurité sociale minimum réduite à faire de la charité pour les plus pauvres.
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Israël et voisinage.
aqva a répondu à un(e) sujet de loki dans Politique etrangère / Relations internationales
Comme dit le dicton: c'est quand on a pas le cul propre qu'on a hâte de se torcher. :lol: -
En entrant dans l'UE et surtout l'euro, on a renoncé à toute souveraineté économique: - Politique monétaire: confiée à la BCE indépendante des états, qui applique les purs dogmes monétaristes de Friedman et consorts en refusant de créer de la monnaie. - Politique budgétaire: les états sont sous tutelle d'un accord très contraignant et plus généralement des "marchés" financiers auxquels on s'est soumis avec plaisir. - Protectionnisme: impossible dans un ensemble économique aux intérêts nationaux trop divergents et contraint de toute manière par l'idéologie libre échangiste bruxelloise. L'agriculture est la seule exception. Ajoutons à cela que le commerce intra UE de plus en plus important rend vain beaucoup de mesures économiques comme "la relance" si tout le monde ne s'y met pas en même temps, ce qui est impossible et renforce l'influence du dogme ayant cours à bruxelles. Que peut faire un état dans ces conditions? Pas grand chose. Une marche arrière vers la souveraineté est difficile, il est facile pour un état d'abandonner ses pouvoir régaliens mais le chemin en sens inverse est beaucoup plus dur et suscitera une énorme opposition de tous bords. D'ailleurs cet abandon ne se limite pas à l'économie, c'est aussi valable en politique étrangère où la perte d'influence et la vassalisation aux USA est de plus en plus évidente. Il est probable qu'une réduction des dépenses de l'état et une simplification s'impose à terme mais ce n'est pas vraiment compactible avec une réduction d'impots qui au contraire aggravera le déficit. A moins de décider qu'une privatisation des secteurs gérés par l'état couterait moins cher à la collectivité et serait plus efficace mais il s'agit d'une analyse idéologique, pas d'une analyse économique et c'est une problème indépendant de la dette.
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Ce n'est pas une défaite de commandement, Graziani était parfaitement conscient de la stupidité du projet de mussolini qui est le seul vrai responsable du désastre. Dès le départ cette opération était impossible logistiquement, le commandement italien sur place le savait, de même que l'inutilité de tenir une ligne dans le désert. Comme raisons de l'échec on peut mentionner: - l'impossibilité de ravitailler correctement une force non méchanisée dans le désert - la vulnérabilité de l'infanterie regroupée autour des points d'eau pour des raisons logistiques - l'envoi des deux divisons blindés en albanie plutot qu'en lybie
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Israël et voisinage.
aqva a répondu à un(e) sujet de loki dans Politique etrangère / Relations internationales
D'ailleurs forcer le commerce à passer illégalement veut dire controle du Hamas sur les approvisionnements et probablement aussi utilisation des mêmes tunnels pour passer des armes. Une population ruinée n'a également aucun intérêt à voir ses dirigeants faire la paix avec Israel, elle n'a de toute manière plus rien à perdre. Si le but est de renverser le Hamas, cette stratégie de blocus est totalement contre productive. A vrai dire je me demande si le but d'Israel est de vraiment de renverser le Hamas, celui ci fournit un faire valoir bien utile pour masquer le refus de toute négociation sérieuse et de la politique de coups de force unilatéraux. Les roquettes sont également une prétexte tout à fait bienvenu. La seule politique à même d'assurer sa sécurité serait de permettre la mise en place d'un état palestinien viable qui puisse faire la police à sa place dans les territoires palestiniens, fournirait un cadre de vie stable à la population (donc de la richesse et un intérêt à ce que la paix dure) et un interlocuteur avec qui les menaces conventionnelles fonctionnent. Il est évident qu'un état légitime et viable n'irait pas tirer de roquettes sur Israel, ce dernier serait en droit de riposter et l'emporterait facilement. Un dirigeant palestinien qui agirait ainsi se mettrait au ban des nations et à dos sa population (qui dans ce cadre aurait beaucoup à perdre). Seulement ca veut dire faire des propositions valables à l'Autorité Palestinienne et ce n'est pas à l'ordre du jour. Coloniser peu à peu Jérusalem est plus important. -
Le but est de créer une masse de demandeurs d'emploi corvéables, sous payés, en général à temps partiel et hors des contraintes de la protection sociale des emplois normaux à plein temps. La théorie de ces gens est que les chomeurs sont des jouisseurs qui ne font rien car le cout de l'inactivité n'est pas assez élevé pour eux. Qu'est ce qu'il ne faut pas entendre...
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Par réussie tu veux sans doute dire "qui a fait l'unanimité contre elle dans la communauté scientifique"? Quant au reste des réformes, c'est souvent les lois d'affichage, sans décret d'application et sans évaluation des résultats. Aussitôt voté pour faire plaisir à l'opinion aussitôt oublié. C'est assez caractéristique de l'inflation législative et de la mentalité une polémique -> une loi.
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Je ne suis pas sur que l'idéologie qui a court à Bruxelles soit une grande promotrice du protectionnisme. Il faudrait peut etre le vérifier avant de dire qu'il faut mettre en place une protection au niveau européen. D'ailleurs je doute que les états soient d'accord sur quoi faire du protectionnisme si jamais le jour se présente où on décide d'en faire.
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A propos de notre déficit, il ne rélève pas d'une politique de relance (que je ne défends pas: elle ne sert à rien si toute l'Europe ne s'y met pas). Loki m'a devancé là dessus, cela relève d'une différence entre recettes fiscales et dépenses. PS: Outre quoi couper dans le budget de l'état, il faudrait peut etre aussi se poser la question de quand couper.
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Je suis quand même curieux de savoir pourquoi une baisse d'impots devrait être une bonne relance et une hausse de la demande de l'état une mauvaise. Seconde chose, pourquoi un état serait il néccéssairement moins efficace qu'un marché? Je t'invite à voir à nouveau les exemple de privatisation des transports, de la santé, etc. pour en mesurer les effets. La concurrence ne marche bien que dans un monde purement concurrentiel, remplissant un nombre important d'hypothèse qui ne correspondent pas à la réalité (multiplicité des acteurs, liberté d'entré sur le marché à faible cout, etc.). Le déficit ou l'excédent dégagé par le budget de l'état ne reflète pas la richesse d'un pays ni l'amélioration ou la dégradation de sa situation. Un état peut investir dans les infrastructures à bon escient. La politique budgétaire contra cyclique (dépenser en récécrssion, faire de la rigueur en croissance) est également un outil fondamental en économie qui recommandé dans de nombreuses théories pour lisser la production. Dans les deux cas le pays s'est globalement enrichi mais l'état se retrouve avec une dette, à moins d'être en situation de rente exceptionnelle. Tes courtes périodes sont de l'ordre de plusieurs dizaines années en économie. Pris seul le chiffre du budget de l'état ne veut rien dire. La nouvelle économie classique, dont vient l'idéologie que tu nous vantes sans le savoir, fonde ses conclusions en se placant dans un monde utopique l'information circulerait librement, instantanément, où les agents auraient une connaissance parfaite de l'économie et seraient capables d'anticiper rationnellement le futur. Que dire si ce n'est: :lol: :lol: :lol: Non pas que la théorie manque d'intérêt, je ne comprends pas non plus l'aversion aux mathématiques que peuvent avoir certaines personnes, mais il n'empêchent que ce genre de discours loupe un aspect absolument fondamental et fondateur de notre système économique actuel. Si certains acteurs financiers peuvent se faire autant d'argent, c'est précisément à cause des retenues d'informations et de l'opacité qui les met en situation de rente, normalement impossible dans un vrai marché concurrentiel. Là encore, voir plus haut. Les organismes sociaux créent d'ailleurs de la richesse en maintenant la paix sociale, une société relativement égalitaire, ayant encore une certaine cohésion, une demande intérieure stable, en finançant des secteurs stratégiques, seulement ce n'est pas de la richesse mesurable dans ca ne vaut rien... C-seven: Merci pour cet aspect intéressant qui montre bien la vanité qu'il y'a à croire qu'on peut avoir une balance commerciale équilibrée avec la Chine ou que ce serait un marché potentiel. Néanmoins il me semble - mais je n'arrive pas à retrouver les chiffres - que le commerce avec la Chine a un part très réduite par rapport au PIB de la zone euro (moins de 10% je crois). D'ailleurs nous sommes en excédent commercial sur la zone. L'immense majorité de notre important commerce passe par la zone euro notamment l'Allemagne. C'est pour ca que l'Allemagne a construit artificiellement son excédent commercial sur la dette des partenaires de la zone.
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Tu devrais te renseigner un minimum sur l'économie avant de dire ca. Le principe de la relance de keynes est que l'investissement de l'état à un effet multiplicatif sur le PIB par rapport à l'impact sur la demande. On se doute bien que si il a pondu une théorie économique, ce n'est pas pour faire l'apologie du mouvement perpétuel... Je ne dis pas qu'il faut faire de la relance, en l'occurrence notre économie est trop dépendante du commerce extérieur pour que ca aie un intérêt. A moins que toute l'Europe agisse dans le même sens et encore les importations de pays comme la Chine risquent de limiter l'efficacité de genre de politique. Le plus ridicule dans l'histoire est que tu prones une baisse des impots qui est une forme de relance et en même temps tu critique la dette. :lol: Ta vision de l'économie est à mon gout trop simpliste et copié collé des discours du medef pour qu'on s'y attarde. C'est de la nouvelle économique classique version bar PMU. Pour toi les fonctionnaires sont forcément des parasites pléthoriques et fainéants, il suffit de les virer sans savoir qui fera leur travail. Le reste est du même niveau. Je n'ai jamais beaucoup aimé ce genre de raisonnement yakafokon, je vais donc rester sur ma planète plutot que de venir sur la tienne ou apparamment tout est si simple...
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D'ailleurs ce commerce intérieur important au sein de l'UE fait que la politique budgétaire est complètement inefficace, par exemple une politique de de relance relancera avant tout les économies de nos voisins. La politique monétaire est un outil plus utile mais est menée par la banque centrale, indépendante des états. En somme on retiendra que nos gouvernants n'ont aucun outil de controle sur l'économie. Sarko peut toujours faire des grands discours et dire qu'il a résolu la crise, il pèse très peu. La bonne nouvelle c'est que l'inefficacité de la politique budgétaire va limiter les effets de cette imbécilité qui consiste à faire de la rigueur en temps de crise. A moins que tous les pays européens fassent de la rigueur en même temps, auquel cas on est mal. :O
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On en a déja parlé dans le fil identité nationale. Attention, ces deux auteurs ont une ligne idéologique marxiste très prononcée. Anne lacroix riz a défendu des thèses très douteuses sur la famine en ukraine des années 30 et fait l'apologie de Staline. C'est une des derniers communistes staliens... Eh oui il en existe encore! =D Benjamin stora est engagé dans le trostkisme et ne fait pas mystère de son orientation. Personnellement j'éviterai de lire des historiens avec un biais idéologique aussi prononcé. Une analyse non passionnée et ne cherchant pas à exploiter des documents à des fins politiques me semble indispensable en Histoire.
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Las 60 heures n'auraient pas changé grand chose, pour les raisons que j'ai données. Quant au reste du programme, tu oublies que la France n'est pas seule au monde et qu'on a absolument besoin de quelqu'un: l'Angleterre. Ce qui fait que la politique française est restée accrochée au wagon de la politique anglaise, qui elle même a a fait preuve d'un aveuglement particulièrement fort envers les intentions allemandes pendant très longtemps. L'intervention en Espagne était incompactible avec l'alliance anglaise qui voulait absolument garder la neutralité, sans compter les problèmes de politique intérieure que ca aurait posé - pourquoi devrait on se battre pour les bolcheviques? Blum serait bien intervenu lui... L'entrée par la force en Allemagne pose les mêmes problèmes. En 1923 cela n'avait rien donné, et on se serait retrouvé à nouveau isolés et au ban des nations. L'Angleterre ne voyait pas du tout d'un mauvais oeil la remilitarisation de la rhénanie et elle également fait échouer toute tentative de sanction vis à vis de l'Allemagne. Certains généraux allemands ont prétendu après guerre que cela aurait conduit à renverser hitler pour mieux se dédouaner de leurs propres responsabilités et rejetter la faute sur la France (si on a pas fait un coup d'état, c'est à cause de vous, bouh!). Quant au pacifisme, c'est un sentiment qui se trouve dans tous les groupes politiques, pas qu'à droite. Mais à l'inverse d'auourd'hui, la gauche est soudée dans un grand parti qui peut imposer la discipline aux voix discordantes, ce qui n'est pas le cas à droite qui est très fractionnée et où le pacifisme peut s'exprimer plus librement.
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Merci Tancrède, ca fait la énième fois qu'on nous ressort le cliché vichyste du front populaire qui n'aurait pas préparé la guerre. En 1936 les grands constructeurs aéronautiques étaient des PME incapables de la moindre production de masse, n'ayant pas les capitaux pour acheter les équipement pour et qui ne s'intéressaient de toute manière pas à la production militaire (leur but c'est le profit, rien d'autre). Les nationalisations et concentrations ont été salutaires. Pas de chance, le conflit a justement commencé au moment où les efforts portaient leurs fruits et le D520 commencait à être disponible en production de masse. Le passage de MS406 ou D520 a posé beaucoup de problème à cause du laps du temps entre la fin de la production de MS et le début du dewoitine (qui a eu du retard), pendant lequel les chasseurs disponibles étaient rares et non remplacables. Ce genre de décision technique de choix de production a beaucoup plus d'influence sur le nombre d'avions en ligne que les 40 heures - les heures sup se sont généralisées dès 1938 quand la production peut enfin démarrer sérieusement après 2 années de restructuration. En revanche, si tu veux un vrai sabotage de l'industrie d'armement, voir l'envoi aux armées en septembre 1939 d'une bonne partie des ouvriers pour lesquels Dautry devra se battre pour leur retour en usine.
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C'est un spécialiste de la gesticulation inutile et de la petite outrance calculée pour attirer l'attention sur soi. 40 ans qu'il pollue le paysage politique comme ça. Il a anticipé l'ère médiatique moderne des clowns comme berlusconi. Quel apport majeur et décisif au monde de la politique, j'en reste toujours béat d'admiration...
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Le but de la ligne maginot était de ralentir l'avance ennemie, pas de la bloquer (aucune ligne de fortifications ne peut le faire, à moins de creuser la manche entre nous et l'Allemagne). La grande peur de l'époque était l'attaque brusquée allemande sur notre frontière par une armée d'élite réduite, avec nos industries qui étaient très vulnérables dans ce secteur et une armée ayant autant de déficiences que l'armée allemande. La ligne maginot devait nous donner le temps de couvrir la mobilisation et d'amener des réserves en temps voulu. A propos de l'épée, on ne peut pas dire qu'elle n'existait pas, mais elle était beaucoup plus émoussée que prévu.
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Seul problème l'armée francaise manquait terriblement de mines, notamment dans le secteur de sedan ou les rares à la disposition de l'AF ne furent même pas posées.
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D'ailleurs je conseille de lire le canard de cette semaine, il ne dit pas autre chose sur les ordinateurs programmés pour réagir à la microseconde à la moindre erreur d'un autre ou pour repérer les gens contre qui il faut spéculer. Des systèmes informatiques faisant fonctionner le marché à coup d'algorithmes peuvent très bien mener le marché dans le mur sans raison ou pour une variation infime et il est impossible de prouver que leur comportement ne sera pas erroné. Comme dans toute théorie mathématique, pour établir les algorithmes il faut faire des hypothèses à lesquelles la réalité ne colle jamais totalement.
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Il va sans dire que dans le cas d'une privatisation de missions de l'état, on ne parle pas de la petite entreprise familiale qui n'a rien à voir avec les grosses multinationales ou les grosses concentrations de capitaux. Les hommes politiques ne voient en effet pas plus loin que le prochain mandat, mais eux ont des garde fous qui permettent aux contrôle démocratique de s'exercer et qui donnent des limites à leur pouvoir. Qui plus est ils sont souvent à la tête d'une formation politique qui paiera les pots cassés en cas de problème. Le fonctionnement d'un état et sa situation financière sont connus de tous et critiqués par tous en permanence, contrairement à une entreprise privée.
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Pour voir ce que donnerait une armée de mercenaires, il suffit de voir les grandes compagnies de la guerre de cent ans. Un mercenaire est une très mauvaise affaire pour un état car il se bat mal (son intérêt est de faire durer les conflits), cherche à en faire le moins possible surtout contre un autre mercenaire (les accords entre eux étaient courants) et ne menace que son employeur dont il veut extorquer le plus d'argent possible. De manière plus générale la foi naive des chantres du privé ne résiste pas au fait que: - Le privé ne fait PAS baisser les couts: médocs, transports, grande distribution, telecoms, électricité, il y'a des exemples à la pelle. - L'intérêt privé est un intérêt à TRES court terme qui ne va pas plus loin que la durée d'un dirigeant à son poste. C'est un mode de gestion incompactible avec le bon fonctionnement d'un état. - L'intérêt privé se fiche par dessus tout des conséquences néfaste à long terme pour l'état. En fait une dégradation de la situation justifie encore plus de son activité (que ce soit armée, police, enseignement ou autre). C'est amusant cette croyance comme quoi il y aurait une solution magique à tous nos problèmes et que yakafokon.
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D'ailleurs les crimes de l'Axe sont une exception à la règle non rétro activité des lois pénales. En principe on ne peut pas condamner quelqu'un pour un acte qui n'était pas illégal quand il l'a commis (ca revient à changer les règles du jeu après coup). La légalité du procès de nuremberg est bancale à cause de cela avec en plus l'impossibilité de contre attaquer pour la défense. Temps d'exception, lois d'exception dira on... Tous les autres crimes de guerre ou crimes contre l'humanité sont inattaquables en justice si ils ont été commis avant 1994.
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Il y'a les écoles privées hors contrat qui n'ont pas l'obligation d'adopter les programmes de l'IN. La plupart sont des écoles confessionnelles parfois tenus par des fondamentalistes de tout bord (que ce soit juifs, cathos, musulmans,...). Je ne crois pas qu'il est utile de dérouler le tapis rouge à ces gens làs en privatisant l'enseignement. Le role de l'école est de former des citoyens et de les intégrer dans la communauté nationale en offrant aux enfants d'autres perspectives et manières de penser que celles de leur milieu d'origine. La situation actuelle fait déja bien trop de concessions aux calotins. De fait l'éducation est une tache absolument capitale pour le bon fonctionnement de l'état dont on ne peut pas laisser la gestion au privé. L'état doit pouvoir poser les mêmes exigences pour tous (que ce soit en programmes ou en qualifications) et à faible cout comme dans le cas de l'enseignement privé sous contrat d'association.