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Cela, c'est l'étape courtoise, avant que le collège exige du Rear Admiral que le sous-marin diesel ait toutes les caractéristiques du sous-marin nucléaire :

La bienvenue !

Ce n'est pas forcément antinomique. Cela rejoint plus ou moins ce qu'écrivait @g4lly une page plus tôt. On peut prendre des orientations particulièrement innovantes... mais cela suppose au préalable de les dérisquer, de développer des briques manquantes, de tester les technos pour renoncer à celles qui semblent trop casse-gueule. Bref, cela demande en fait une vision cohérente et de long terme. Ce que l'on n'a pour lors pas sur le SCAF et qui est très difficile à mettre en œuvre à plusieurs pays. D'autant plus si les pays ont des calendriers différents, des ambitions variées, et avec des industriels voulant chacun leur part du gâteau. PS : Je me méfie tout de même de certains bruits que l'on trouve dans la presse allemande ou française, d'autant plus lorsque généraliste. Il est possible que le contenu reflète parfois plus l'image que veulent en donner certains acteurs que la teneur réelle des échanges.

Pas sûr d'avoir le temps de traduire ce matin, mais il me semble que la teneur est ici à peu près similaire à celle que l'on doit pouvoir trouver dans le Spiegel : https://www.n-tv.de/politik/Bundeswehr-Kampfjet-Deal-nicht-zeichnungsreif-article22598142.html

Je serais curieux - tournure plutôt rhétorique - de savoir comment ils ont pu évaluer le QI de Copernic et de Mozart.

Bien évidemment. Tout est loin d'être rose... et la vie croate est sans doute plus douce que la vie bangladeshi. D'ailleurs, pour compléter mon précédent poste, je crains que les taux de croissance du PIB bangladeshi se soient effondrés avec la crise relative au Covid : j'avais lu un temps que près de 80 % de ses exportations dépendent du secteur textile ! Ce serait un indice intéressant. Néanmoins, ne pas oublier que les contextes géostratégiques et donc les besoins en matière de sécurité sont très différents. L'Argentine n'a plus vraiment de force aérienne. Et cela ne pose pour l'instant pas vraiment plus de problème que cela. Je ne suis d'ailleurs pas sûr que les quelques avions que cherchent à acquérir le Bangladesh aient une quelconque valeur militaire face aux voisins bien plus puissants... M'enfin, on peut comprendre la volonté du pays de disposer de sa force aérienne dans un contexte de réarmement et de tensions relativement importantes avec les pays voisins. ________ PS : Intéressantes photos, avec notamment un schéma d'insertion de l'habitat informel/spontané que l'on retrouve assez fréquemment en Asie du Sud-Est. Pour la gestion des déchets, c'est assez dommage... Même pas forcément un manque de moyens, mais plutôt d'organisation. Dans pas mal de pays, sont payés des gens, parfois sous forme de salariat parfois à la charge, qui ramassent les déchets en charrette. Cela donne des résultats tout à fait satisfaisants pour un prix réduit et tout en fournissant du travail... Bons, les déchets viennent ensuite alimenter d'immenses décharges à ciel ouvert, mais les zones les plus habitées sont du moins épargnées. Le plus complexe/coûteux, c'est généralement l'approvisionnement et l'évacuation des eaux. Je dis bien complexe, parce qu'installer des réseaux ou mener tout autre projet d'aménagement dans des villes où chacun construit en fonction des ses besoins est un réel défi.

C'est surtout très bon pour l'aéronautique de défense européenne. On redoutait de voir celle-ci disparaître face à la concurrence américaine. Force est de constater qu'il y a des signes rassurants - bien que rien ne soit garanti sur le long terme - pour Dassault (Grèce, Egypte, Croatie) et Saab (Philippines + Brésil).

Non, ce n'est pas gratuit (dans le lien fourni par @Benji10 ) : Plus de 10 % du budget prévisionnel va au remboursement des intérêts... Cela dit, si le pays fait banqueroute, le prêteur ne gagne plus rien, mais perd au contraire beaucoup.

Il faut avouer que cette région du globe s'arme à grande vitesse. Par ailleurs, le PIB du Bangladesh est par exemple bien supérieur à celui de la Croatie - il est vrai avec une population bien plus large et un pays bien plus conséquent à administrer - et avec des taux de croissance du PIB pré-covid entre 7 et 8 % (pour un taux de croissance démographique de 1,01 % en 2020).

Ils sont en Amérique du Sud, pas en Asie du Sud-Est. Autrement dit, pour cette région du monde, c'est peut-être suffisant. J'ai lu par ailleurs l'éventualité d'un troisième lot ultérieurement pour avoir un peu plus de 100 appareils. Cela ne serait pas illogique.

Je ne crois pas avoir vu passer la nouvelle :

Ce sujet mériterait presque la création d'un fil plus large sur l'histoire des déploiements de forces à l'étranger, mais puisque deux des exemples exposés concernent la Corée, je poste cela ici. Il s'agit d'un foisonnant article - en anglais - questionnant l'efficacité des déploiements de forces armées en vue de dissuader les agressions : https://tnsr.org/2021/06/the-truth-about-tripwires-why-small-force-deployments-do-not-deter-aggression/

J'ai hésité à poster cela dans la partie humour :

Juste un détail sémantique, mais une pollution n'implique pas forcément un danger pour la santé humaine, mais une altération/dégradation de l'environnement - notamment par introduction ou surabondance d'une substance/composant - qui peut éventuellement avoir des impacts directs ou plus indirects sur la santé humaine. Le surplus de CO2 peut être considéré comme une pollution, bien que le gaz en lui-même ne soit pas toxique pour l'homme et qu'il ne soit pas listé comme polluant dans la législation française, à partir du moment où le surplus induit un déséquilibre d'un ou des écosystèmes. Ce qui n'est pas sans induire des conséquences sur la santé humaine.

C'était pourtant l'un des enjeux des négociations, interrompues, qui couraient entre la Suisse et l'UE : Si tu veux un exemple des tracasseries administratives : https://www.travailler-en-suisse.ch/importer-vehicule-en-suisse.html Ou dans une autre optique : https://www.letemps.ch/suisse/frontiere-francosuisse-contrebande-alimentaire-explose Non, cela n'a rien d'un marché commun.

Elle n'a surtout pas demandé à y entrer. La population a d'ailleurs refusé par référendum que le pays intègre l'Association Européenne de Libre-Echange, ce qui lui aurait conféré un statut à la norvégienne. La Suisse fait en revanche partie de l'Espace Schengen.

Je ne dirais pas cela. Elle travaille ses dossiers, ai je l'impression. Mais sur le peu que j'ai pu écouter, on s'aperçoit qu'elle tombe souvent à côté. Par exemple, l'information qu'elle a pu intégrer et qui était vraie à un moment n'est plus d'actualité, l'information n'est vraie que dans une certaine limite, etc. Bref, elle bosse. Mais, on ne peut pas être spécialiste en tout. Et c'est parfois un peu dérangeant quand elle essaie justement de bousculer ses interlocuteurs sur la base d'informations/matériels friables, voire faux. Mais, il faut au moins lui reconnaître cet élément, si comparé à quelques autres journalistes : elle prépare vraiment ses entretiens.

Dans la presse coréenne du jour, on trouve cela : PS : Pour plus de détails - intéressants - sur l'état d'avancement du projet KF-X, cliquer sur le lien.

J'en suis bien conscient. Voilà pourquoi je présentais cela plus sous l'angle d'un idéal que d'une solution réalisable.

Je ne suis pas si sûr. Médiapart se confronte aux problèmes qu'ont beaucoup de médias qui choisissent l'investigation. A savoir le modèle économique. C'est un travail coûteux et finalement très mal rémunéré au regard des efforts produits. Qui dit investigations, dit notamment investissement important de la part des journalistes pour comprendre la problématique de fond au sein de laquelle ils enquêtent, dit également que les fils que les journalistes tireront n'apporteront peut-être rien. L'éthique supposerait normalement une clôture de l'enquête en l'absence d'éléments suffisamment solides, voire même une contrition dans le cas d'une publication d'éléments erronés. Mais dans un contexte économique contraint, la tentation est grande de publier absolument, d'apporter du contenu quelle que soit la qualité... et de s'appuyer sur un lectorat qui est prêt à soutenir le journal coûte que coûte du moment que les articles vont dans leur sens idéologique. C'est malheureusement bien plus casse-gueule, voire impossible, de compter sur un lectorat qui serait prêt à avoir un contenu de densité assez disparate selon les semaines. C'est justement ce qui me fait fuir Médiapart alors qu'à la base je serais prêt, notamment au titre de la plus-value que pourraient apporter de tels médias à la vie démocratique, à m'abonner pour les soutenir, et ce quelle que soit leur orientation politique. J'ai d'ailleurs été abonné au tout début à Médiapart, dans une logique de soutien d'un média qui me semblait bénéfique pour la vie démocratique. Idéalement, mais ce serait très difficile à instaurer, je serais pour un système d'attribution des subventions à la presse gratifiant ces efforts en matière d'investigation. Mais faut-il encore que l'investigation se fasse plus dans un sens de quête de vérité que de sensationnalisme... et cela, ce serait assez difficile à évaluer sans que l'on tombe dans des débats et protestations sans fins.

J'en étais resté à 23 - et non pas 24 ou 26 - unités livrées à l'Inde : https://www.hindustantimes.com/india-news/3-more-rafale-jets-land-in-india-from-france-101622136641072.html

On sera d'accord là-dessus. Je rajouterais que le journalisme d'investigation, pourtant malmené, est particulièrement précieux et nécessaire. C'est donc pourquoi je suis d'autant plus déçu lorsqu'ils se détournent d'une certaine éthique.

La question n'était pas à prendre au sérieux

Parce que tu crois qu'ils s'informent comment mediapart ?

Je pense que les Américains ont pu voir à quel point la posture de D. Trump avait été contreproductive. L'administration Biden doit tenter de retisser une relation plus cordiale.