Aller au contenu
Fini la pub... bienvenue à la cagnotte ! ×
AIR-DEFENSE.NET

Rob1

Moderateur
  • Compteur de contenus

    9 548
  • Inscription

  • Dernière visite

  • Jours gagnés

    22

Tout ce qui a été posté par Rob1

  1. Quelques infos sur les opérations de nageurs de combat dans la "guerre secrète" contre le Nord Viêt Nam trouvées en passant : 29 juin 1962 : trois nageurs vietnamiens (team Vulcan) tente de piéger trois patrouilleurs classe Swatow à Quang Khe au Nord Viêt Nam. Pour une raison inconnue, la mine d'un des nageurs explose alors qu'il est en train de la poser. Au moins un des Swatows est coulé, mais les deux autres nageurs sont capturés. Leur embarcation est repérée et prise en chasse par un patrouilleur qui, après trois heures de poursuite, détruit la jonque qui a servi de bateau-mère. Deux autres sudvietnamiens sont tués et dix capturés. Le dernier membre d'équipage reste dissimulé dans la cabine de la jonque semi-submergée et rejoindra le Sud Viêt Nam en dérivant. 15 décembre 1963 : nouvelle tentative (team Neptune) contre les Swatow à Quang Khe. La mission est annulée après que le Swift boat les transportant se fut égaré. 15 février 1964 : le Naval Advisory Detachment du MACVSOG, qui a pris les commandes de ces opérations, se montre peu original au possible en retentant la même opération. A peine les nageurs ont-ils quitté le Swift boat en zodiac qu'un vent se lève et le pneumatique chavire, perdant les scaphandres et les mines. L'ayant retourné et grimpé à bord, ils rament pendant plusieurs heures avant de retrouver le bateau. 11 mars 1964 : ai-je besoin de présenter la mission ? Cette fois les quatre nageurs arrivent à se mettre à l'eau et se dirigent vers leur objectif, mais la jetée est vide. Un binôme tente de remonter la rivière Gianh vers une deuxième jetée, mais vu leur consommation d'oxygène, ils sortent de l'eau pour l'atteindre à pieds mais se font rapidement détecter. Ils seront capturés après une semaine de fuite. L'autre binôme est également découvert avec le chef d'équipe capturé et le dernier nageur tué.
  2. Tiens, je me posais depuis longtemps des questions sur l'organisation des escadrons/troops de la Delta Force, après avoir tenté de reconstituer celle de Dalton Fury grâce à son livre. Le récent livre de Leigh Neville, Day of the Rangers, donne (parmi beaucoup d'autres détails) une composition qui colle parfaitement avec : chaque troop d'assaut n'a que 3 teams de 6 personnels théoriques, parfois seulement de 4 opérateurs : 1 Troop -> teams A, B, C 2 Troop -> teams E, F, G 3 Troop (sniper troop) -> teams I, J, K (qui, elles, semblent toujours à quatre snipers) Du coup, ca fait extrêmement peu de postes d'opérateurs, 18 par troop maximum, 48 par escadron, en comparaison des escadrons du SAS britannique à 4 troops de 16 hommes... Certes il y a les transmetteurs, medics, breachers, les sergeant majors et officiers des troops qui mettent la main à la pâte, mais quand même...
  3. Entre nous, Philippe radote un peu avec l'âge...
  4. Par contre ça c'est un peu plus nouveau : avec pour la première fois (il me semble) un partage avéré de quelque-chose entre des Russes et la campagne de Trump (même si on ne sait pas ce que les Russes concernés en ont fait ni si Trump était au courant)... C'est reparti pour un tour et ça montre que l'enquête peut encore trouver des choses.
  5. Rob1

    Cyberwarfare

    Politico a sorti un article sur l'arrestation d'Harold Martin, un employé de la NSA en 2016. Il a été dénoncé par... Kaspersky, à qui il avait envoyé des tweets bizarres. Ironie, à la même époque le gouvernement US disait publiquement qu'il fallait se méfier de Kaspersky. https://www.politico.com/story/2019/01/09/russia-kaspersky-lab-nsa-cybersecurity-1089131
  6. Après deux ans, on commence à le connaître : ce type sera toujours plus con et plus infantile que tout ce qu'on peut imaginer.
  7. Rob1

    1er RPIMa

    Une collection de patchs du 1er RPIMa : https://coinstroupesdemarine.jimdo.com/1er-rpima/
  8. Rob1

    Cyberwarfare

    J'avais vu il y a des années un système biométrique qui avait en prime une vérification que l'organe concerné était bien vivant ('me souviens plus si c'était rétinien ou à empreinte digitale), histoire d'éviter le coup de la scène gore des films d'action... Je suis surpris qu'un truc aussi évident ne soit pas généralisé sur les systèmes actuels.
  9. @Sovngard version Fift Shades of Dark : “Fear is the path to the dark side. Fear leads to anger. Anger leads to hate. Hate leads to suffering.”
  10. La réaction est excessive. C'est inhabituel, mais à ma connaissance ce n'est pas aussi rigide que la pratique française qui est une loi pure et simple. Le terme de "covert" est complètement inadapté. Et la mort d'un SEAL en Irak contre Daech en mai 2016 avait été communiquée.
  11. Un bricoleur un peu cinglé en a eu marre de se faire voler des colis sur son porche. Pour punir les voleurs, il a créé un faux paquet, réellement piégé : Regardez aussi sur sa chaîne son jeu de fléchettes qui tape au centre de la cible automatiquement.
  12. Rob1

    menaces intérieures

    La Suisse en tant que cible, je ne sais pas, mais indirectement. En 1977, deux douaniers suisses gravement blessés par une membres des cellules révolutionnaires ouest-allemandes, vétérane de la prise d'otages de l'OPEP : https://fr.wikipedia.org/wiki/Gabriele_Kröcher-Tiedemann En septembre 1982, prise d'otages à l'ambassade polonaise de Berne, assaut du groupe d'intervention Stern de la police municipale qui se termine par l'arrestation des terroristes, pas de blessés.
  13. « Un assistant a dit que bien que Trump avait déjà vu la lettre de démission quand il a félicité Mattis, le président n'a simplement pas compris combien était percutant le rejet de sa stratégie que Mattis avait publié. » Cryptage niveau militaire, époque fin 2018, pas cassé pendant plusieurs jours.
  14. Mon cerveau a bugué un moment avant que je me rappelle que la Navy a ses unités et techniciens EOD (Explosive Ordnance Disposal). Un de ces démineurs avait été tué par un IED de daech en Syrie en 2016 : https://thefallen.militarytimes.com/senior-chief-petty-officer-scott-cooper-dayton/6568688 Les UDT c'était surtout de la reconnaissance hydrographique et de la destruction d'obstacles sous-marins en vue de débarquement, sans doute que les obstacles minés en faisaient partie, mais le déminage à terre/en pleine mer ne me semble pas être leur job. Cela dit, pendant Desert Shield ou Desert Storm, des SEAL s'étaient retrouvés à jouer les démineurs contre des mines dérivantes dans le Golfe.
  15. C'est vrai, mais par culture, ou par nécessité quand leur marine ne peut rivaliser avec les marines alliées ? Dans l'entre-deux-guerres, il y a les recycleurs développés surtout chez les Anglo-saxons (Siebe Gorman allemand pas spécifiquement pour la plongée mais qui sert de base au système Davis anglais, Momsen lung puis Lambertsen LARU américains). Lors du naufrage du Squalus, le premier heliox aurait été utilisé : https://en.wikipedia.org/wiki/USS_Sailfish_(SS-192)#Sinking_of_Squalus_and_recommissioning Après-guerre, les Américains ont aussi pas mal bossé la plongée profonde avec les projets SEALAB notamment. Ce qui peut se comprendre, l'US Navy n'ayant pas senti le besoin ou l'opportunité d'utiliser des nageurs de combat contre la flotte nippone. Les UDT étaient des unités de génie sous-marin pour les débarquements. Plus qu'une question de culture, je me demande si ce n'est pas la Méditerranée qui serait la mer la moins hostile à la plongée humaine qui pourrait expliquer que la plongée s'y développe plus facilement.
  16. Tiens, je signale un chapitre de Chuck Pfarrer dans Warrior Soul où celui-ci, SEAL en protection de manœuvres quelque-part au Moyen-Orient au milieu des années 80, dit avoir déjoué une tentative de mystérieux nageurs de combat déguisés en pêcheurs de piéger un navire de l'US Navy. Je n'ai trouvé aucune corroboration de cette histoire. Il n'identifie pas les lieux, le pays et dit ignorer la nationalité des nageurs. Je suppose que c'était un exercice Bright Star en Egypte, et comme suspect habituel je verrais bien Kaddhafi. Sinon j'ai vu cette idée : Vous en pensez quoi ?
  17. Hum je suis embrouillé. Déjà attention, je parle du groupe Alfa, pas du FSB globalement. C'est quand même une unité plutôt orienté intérieur il me semble, l'armée et le SVR ayant leurs propres unités. Je ne vois pas bien le lien aux FS militaires, les spetsnaz étaient des unités de l'armée sous commandement des branches renseignement (GRU) passés en 2010 sous des commandements interarmées + une unité directement sous l'état-major au SSO / centre Senezh.
  18. « Des photos du calendrier 2017 du groupe Alfa du FSB. Pas sûr que c'est un bon signe quand votre unité de libération d'otages/contre-terrorisme domestique a besoin de s'entraîner à tirer des missiles antichars Kornet »
  19. Non, de toute façon le pays concerné n'aurait aucune raison de l'accepter. Mais ça devient la nationalité de l'identité du légionnaire reconnue par la France. Explications sur l'identité déclarée : https://www.legion-etrangere.com/mdl/page.php?id=58 Il y a beaucoup de rumeurs autour de ce concept d'identité déclarée, que c'était utilisé par des criminels en fuite pour se planquer, que des Français l'utilisaient pour disparaître en prétendant être des Belges ou Suisses francophones et acquérir ainsi une nouvelle identité, mais aucune idée où s'arrête la réalité et où commence la légende.
  20. Oui ca c'est un truc officiel : le vrai nom des "bérets verts" c'est Special Forces, reconnues comme une branche (arme/corps) de l'US Army : https://history.army.mil/html/forcestruc/lh.html Du coup pour parler des forces spéciales au sens général, le terme officiel dans les armées américaines c'est Special Operations Forces (SOF).
  21. Les "tiers" également n'ont pas trop de réalité, étant une création journalistique jamais clairement définie. Ce qui existe du point de vue militaire, c'est un niveau de missions d'intérêt national (JSOC : Delta et SEAL Team Six), par rapport à celles "classiques" d’intérêt "régional" (au sens théâtre d'ops, sous les commandements de théâtre comme CENTCOM, AFRICOM et surtout leurs propres commandements d'opérations spéciales) : bérets verts, SEAL, Marine Raiders, etc. Les Rangers sont théoriquement des forces du second type mais de facto toujours utilisés par le JSOC en pratique.
  22. No Heroes, de Danny O. Coulson (1999) Mémoires d'un agent du FBI qui fut notamment le premier chef de l'Hostage Rescue Team (HRT), l'unité de libération d'otages fédérale au nom bien connu mais dont le détail reste assez peu médiatisé. C'est un livre bien épais (presque 600 pages) mais le texte est clair et se lit facilement. C'est organisé quelques grandes parties sur les affaires marquantes de la carrière de l'auteur. Ca commence assez fort en 1971 avec une série de meurtres d'officiers de police par un mouvement dissident des Black Panthers, la Black Liberation Army (BLA), qui espérait lancer une révolution sur le modèle de la Bataille d'Alger. Ils avaient vu le film et le mode opératoire pour les assassinats en était directement inspiré. Les services de police et le FBI le regarderont aussi, et en tireront des leçons aussi bien tactiques (les duos d'agents ne se baladeront plus côte à côte mais espacés de plusieurs mètres pour se couvrir mutuellement) que stratégiques (aucune bavure risquant d'alimenter un cercle vicieux attentat-représailles). Danny Coulson zappe rapidement ses années au QG qui ne furent pas ses préférées, et arrive début années 80 aux années formatrices de l'HRT, quand le FBI s'inquiéta tardivement qu'en cas de prise d'otages majeure sur le territoire américain, on lui refilerait le bébé et qu'il n'y était absolument pas préparé. Le bain de sang de la prison d'Attica ou la multiple prise d'otages par les Hanafis qui avait paralysé Washington en 1977 n'avaient apparemment pas eu de conséquences directes, assez étonnamment. C'est un peu par hasard que l'auteur, parmi divers autres agents du FBI ayant une expérience tactique, sera le premier chef de l'unité. Celle-ci apprendra évidemment de toutes les références de l'époque (SAS, GSG-9, GIGN...) mais surtout de la Delta Force, tout en veillant à garder une culture policière (emploi de la force létale uniquement en légitime défense de soi-même ou d'autrui, d'où d'ailleurs le choix du nom de l'unité et de sa devise "to save lives"). La structure de l'unité n'est pas complètement expliquée, mais elle est divisée entre snipers-observateurs et opérateurs. Les opérateurs sont en équipes de quatre hommes, chacune ayant une spécialité : assaut d'avions de ligne, assaut maritime, assauts mobiles (interceptions de suspects en véhicules, il me semble que c'était assez novateur pour l'époque) et assaut de place forte. Le HRT est une nécessité, mais à cause de l'empilement d'autorités de polices aux Etats-Unis, son positionnement est assez bâtard : d'une part, peu d'incidents nécessitent l'utilisation de l'unité, d'ailleurs pour trouver quelque-chose à faire, Coulson enverra son personnel (tous des agent spéciaux donc enquêteurs judiciaires) en renfort de bureaux locaux pour l'enquête sur le groupe suprémaciste blanc The Order. Et d'autre part, quand le HRT est appelé, c'est souvent sur une situation tactique qu'un autre service de police vient de rater, réduisant les possibilités de résoudre la crise par la négociation ou par une action bénéficiant de la surprise pour éviter d'avoir à utiliser la violence. Ca sera le cas à Ruby Ridge et à Waco. Après la traque de membres de The Order, la première véritable opération du HRT sera une mission quasi-impossible : exécuter des mandats d'arrestation et de perquisition contre The Covenant, Sword and Arm of the Lord (CSA), un autre groupe suprémaciste/survivaliste/paramilitaire/anti-gouvernement fédéral très bien armé qui s'était basé dans un grand complexe rural en Arkansas. Face à l'impossibilité de faire une perquisition de manière classique, Danny Coulson commence par accumuler un maximum de renseignements tactiques en faisant notamment plusieurs reconnaissances clandestines à l'intérieur du périmètre du CSA, puis met en place une stratégie de siège & négociation avec les spécialistes du comportement du FBI. Le HRT est mobilisé au complet (et là on parle de mitrailleuses M60) avec le renfort des équipes SWAT de plusieurs bureaux locaux du FBI pour assiéger le complexe, avec également le soutien du premier avion du FBI avec boule infrarouge pour la surveillance. En combinant cette démonstration de force avec une approche par la négociation, le FBI obtient sans violence la reddition des membres du CSA après plusieurs jours de siège. Coulson quitte le commandement du HRT après quelques années, mais sa décennie suivante sera marquée par plusieurs affaires où il bossera à nouveau avec son unité. En 1987, lorsque des prisonniers cubains se révoltent dans deux prisons à Oakdale et Atlanta et prennent des gardiens en otages, le HRT prend en compte la première alors que Coulson est envoyé à la seconde avec sous ses ordres 400 hommes de différentes unités tactiques (FBI SWAT, US Marshall SOG, Border Patrol). S'ensuivent des jours de siège, de négociations, de gestion de mille et un petits problèmes jusqu'à la reddition des Cubains. Ensuite Coulson est au QG mais sera un des superviseurs à distance de nouvelles grandes affaires impliquant des extrémistes de l'Amérique profonde. En 1992, des US Marshalls ayant un mandat d'arrêt pour Randy Weaver font une reconnaissance autour de sa cabane familiale à Ruby Ridge en Idaho mais sont détectés et une fusillade s'ensuit, faisant un mort de chaque côté. Alors que la plupart de ce genre de survivalistes comme ceux du CSA sont des wannabes (en France on appellerait ça des mythos), Weaver lui est un ancien béret vert du Viêt Nam positionné dans une situation tactique sans faille au sommet d'une crête montagneuse. Lui et ses proches ont montré une attitude inédite lors de la confrontation avec les Marshalls : là où n'importe qui se serait contenté de voir les Marshalls détaller, ils les ont poursuivis jusqu'à rétablir le contact. Les Marshalls s'étaient mis en position défensive et ont fait des sommations, pourtant la famille Weaver a ouvert le feu. Cette attitude fera que les assiégeants du FBI prendront facilement tout comportement un peu suspect comme présentant une menace létale. Il y aura un mort de plus très controversé pendant le siège, avant une résolution par la négo. Ruby Ridge est aussi la première fois que l'auteur est confronté à une exploitation politique et médiatique intense, qui auront des conséquences (je ne sais plus combien d'enquêtes) pendant des années. L'année suivante c'est le siège de Waco au Texas. Ca commence par l'ATF qui a un mandat contre une communauté sectaire, les davidiens, pour possessions d'armes illégales - et là on parle de centaines de fusils d'assaut. Le gourou, David Koresh, refusant d'obéir, l'ATF fait l'erreur de lancer un assaut alors même qu'ils savent qu'ils sont surclassés en puissance de feu. L'assaut tourne mal, avec quatre agents et plusieurs davidiens tués, et l'ATF contraint de se replier et d'appeler à l'aide. Le FBI prend le commandement de l'affaire. Toutes les critiques imaginables ont été faites sur la gestion de l'affaire. L'auteur reconnaît une déconnexion entre les négociateurs et le personnel tactique (d'ailleurs c'est peu après que le FBI créé son Critical Incident Response Group - CIRG - comme groupe spécialisé intégrant tous les éléments de gestion de crise), il passe peut-être un peu facilement sur l'erreur d'escalader la confrontation. Mais il faut voir l'ensemble : d'un côté une secte ayant toujours vécu dans une idéologie apocalyptique, complètement soudée autour de son gourou. Koresh avait le choix entre se rendre, et aller directement en prison en étant désormais un pédophilie célèbre et inculpé de meurtres aggravés dans un Etat ayant la peine de mort, ou rester à l'intérieur. De l'autre, le FBI ne pouvait pas laisser les davidiens libres après le meurtre des quatre agents et ne pouvait rien obtenir par le siège, n'avait pas le choix que de recourir tôt ou tard à un assaut. Pour l'auteur, on aurait pu faire des choses différemment, mais on n'aurait pas pu éviter le suicide collectif de 82 personnes qui s'en est suivi. L'auteur revient ensuite dans son Texas natal comme chef du bureau du FBI de Dallas, pour se retrouver à nouveau au coeur d'une grande affaire : l'enquête sur l'attentat d'Oklahoma City en 1995 (168 morts), justement commis par des extrémistes anti-gouvernement enragés par le dénouement du siège de Waco. Malgré leurs efforts, ils laisseront plusieurs indices derrière eux permettant de les arrêter très rapidement. Quant à Danny Coulson, sa carrière se termine tristement avec une sanction tardive par le directeur du FBI Louis Freeh en lien avec Ruby Ridge. Celui-ci est pas mal critiqué, sans que l'auteur semble prendre ça personnellement, et ça corrobore les autres critiques que j'ai pu lire ailleurs sur Freeh (directeur qui veut donner une bonne image de lui-même mais qui du coup devient trop servile envers les politiques et les médias). Bref, une lecture bien sympathique.
×
×
  • Créer...