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Tout ce qui a été posté par Serge
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Modernisation de la défense sol/air de l'Indonesie : http://www.defensenews.com/article/20140311/DEFREG03/303110022/Indonesia-Looks-Buy-European-Missiles-Through-Foreign-Loans
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Pour l'hygrométrie contrôlée, la France a fait le choix de tentes fermées. Pour d'autres pays, cela se voit moins car les hangars à l'air libre ont en fait une distribution d'air sec que l'on injecte dans le blindé, comme les CV-90.
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Crise financière mondiale [info only]
Serge a répondu à un(e) sujet de debonneguerre dans Economie et défense
Les libéraux de toutes tendances disent que les crises (il y en a plusieurs, en fait trois distinctes : Subprimes, surendettement et Euro) furent provoquée par des distorsions étatiques du marché. La régulation naturelle de celui-ci, par le signal prix notamment, ne fonctionne alors plus. Sauf que ces distorsions ne font rien que retarder et amplifier le retour à l'équilibre. Celui-ci est inévitable. De plus, depuis les manifestations des crises, les libéraux disent toujours que le marché n'est pas libre, que les organismes étatiques (dont les banques centrales) interviennent toujours et créent des perturbations supplémentaires. Celles-ci sont un renforcement des effets initiaux à cause de créations d'effets d'aubaine ainsi qu'une prolongation des effets de l'effondrement économique. Pour l'Espagne, l'hypertrophie immobilière a toujours été. Aznar a juste suivi dans l'euphorie. Sur l'effet des crises : Il faut se rappeler qu'en 1929, la part de l'alimentation et des biens de première nécessité était prépondérante dans le budget. Aussi, perdre 10% de son revenu voulait dire "ne plus pouvoir se loger et réduire les portions alimentaires". Nous n'en sommes plus là. Sans compter tous les mécanismes modernes de protection des non-payeurs. C'est pour cela que, malgré une crise supérieur en valeur à celle de 29, il y a moins de détresse humaine en conséquence. On peut vendre sa Playstation. Avant, on jouait avec deux morceaux de bois. Pour la Grèce : Son entrée dans l'Euro a bien amplifié la crise. Si l'état grec était mal géré avec ou sans Euro, il n'aurait jamais eu accès à prets bancaires dont les taux d'intérêt sont gagés sur l'Allemagne. L'effondrement aurait donc été plus précoce et donc avec endettement plus faible. Et comme tu l'écris, une fois la crise arrivée, l'économie serait repartie plus tôt grâce à une monnaie qui se serait effondrée. Pour donner une idée, depuis deux siècles, il y a eu pour les pays de l'OCDE 26 cas d'endettement supérieurs à 90% du PIB. Il a fallu en moyenne 25 ans pour revenir en dessous de ce taux. La Grèce est à plus de 150% avec une monnaie trop puissante de plus de 100% pour son économie (pour la France, l'euro est 25% trop fort) et aucune production de haute valeur. Je vous laisse deviner la suite. -
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Serge a répondu à un(e) sujet de debonneguerre dans Economie et défense
Je vais pleurer. C'est triste tout ça. Les problèmes de la Grèce ont pour origine la Grèce. Ceux de la France, la France. Et c'est pareil pour tous les autres pays. De plus, il faudrait arrêter de confondre causes et conséquences. C'est l'effondrement économique de l'Espagne qui provoque ses dettes et son chômage. Ce n'est pas le fait de politiques qui viennent une fois l'économie effondrée. L'inflation minimale est une bonne chose. Et pour rappel, les chômeurs et retraités sont des rentiers. Mais peut être veux-tu les étrangler? -
Crise financière mondiale [info only]
Serge a répondu à un(e) sujet de debonneguerre dans Economie et défense
À ma connaissance, non. En revanche, il existe des dispositions législatives qui rendent plus compliquée la hausse des dépenses. La Suisse est un exemple. Au-delà de leur bonne santé économique, leur structure confédérale réduit la capacité de dépense de l'état. De plus, les votations (démocratie directe) peuvent rendre la vie assez dure aux politiques. Mais un suisse pourrait nous expliquer cela bien mieux que moi. Pour ce qui est des réformes, celles-ci n'interviennent qu'au moment de l'effondrement économique. C'est quand la situation va mal et ne peut plus être corrigée par la dépense publique (donc l'emprunt) que les bonnes dispositions sont prises. Ce n'est pas possible avant car tant qu'il y a des richesses imposables, il y a de l'argent à distribuer. Interrompre cette distribution ne se fait pas sans heurts. Les bénéficiaires perdent une partie de leur revenu secondaire (le primaire étant le salair) et retirent le soutien électoral au parti au pouvoir. Les conséquences peuvent même être violentes car, par nature, les mécanismes de défense collective face à la perte d'une ressource intègrent la violence. Sachant que, comme souvent, les réactions violentes ne sont pas spontanées. Elles sont amorcées par des groupes, des associations qui y trouvent leur intérêt. Ce sont des approches révolutionnaires qui voient le "grand soir" ou les syndicats qui cherchent à faire pression sur le gouvernement. Il faut donc une situation "extraordinaire" pour neutraliser la part violente de ces mécanismes. Cette situation est la faillite. Annoncer qu'il n'y a plus d'argent dans les caisses permet le changement sans déclencher de violence (ou au-moins en les déligitimant) tout en gagnant un soutien d'une part de la population qui comprend la gravité de la situation. Les réformes canadienne et suédoises sont intervenues quand le pays allait mal. Ce fut fait avant la crise des subprimes et de celle de la dette que nous traversons. Thatcher est arrivée au pouvoir quand le Royaume-uni était à la porte du FMI (nombreux sont ceux qui ont oublié la situation de l'époque). L'Allemagne s'est réformée quand cela n'allait pas avec deux particularités chez eux. Ils vivent encore sous le choc de la crise économique des années trente aussi réagissent-ils plus vite au moindre signal. Et ils ont un mode de négociation décentralisée dans les entreprises. Ainsi, en Allemagne, ce n'est pas l'état fédéral qui vote une disposition, ce sont les entreprises qui par branche décident. L'état se contente de suivre. Le cas norvégien est à part. Il bénéficie de la rente pétrolier et a mis en place un fond souverain très efficace avec des règles prudencielles très bonnes. Eux ont toujours eu une bonne gestion. Et puis il y a des pays comme la Grèce où c'est toujours le bordel. Ils ont fait six faillites en deux siècles. Et ça continue. En conclusion, pour initier une mutation, il faut une crise. Ce mot a pour sens "opportunité" car c'est une transformation en terme économique. Pour ce qui est du redémarrage d'un état économiquement disloqué : La réponse est simple. Le redémarrage n'est pas seulement possible. Il est naturel. Les sociétés humaines fabriquent naturellement de la richesse par la production spontanée de biens et leurs échanges. Prenons la Corée du Nord ou le Zimbabwe, ces deux pays repartiront dès la fin des régimes de violence qui les contrôlent. Cela ne peut se faire en deux jours mais très vite. Dans leur cas, en un an ou deux, tu auras la fin des famines car la production agraire et la distribution s'organiseront très vite. Ils leur faudra du temps pour lancer des satellites mais chaque chose en son temps. Une fois que l'on comprend que les sociétés humaines amorcent perpétuellement de la production de richesse, il faut comprendre pourquoi certaines vont plus vite que d'autres. Là, on tombe dans la comparaison des systèmes d'organisation juridique, législatif et normatif. C'est à dire que si le paysan du Zimbabwe n'est pas sûr de garder la richesse de ses récoltes (de son travail) alors il ne produira rien où très peu. C'est la notion de la propriété privée. Celle-ci est centrale et impose d'avoir des tribunaux qui la défendent. Si ta propriété n'est pas protégée alors tu ne travailleras pas. Il en va de même pour les contrats. Nombreux sont ceux qui parlent de l'éducation mais sans défense des contrats et de la propriété privée, il ne se passe rien même quand on est ingénieur agronome. En conclusion ici : une situation n'est jamais perdue ou définitivement écroulée. En revanche, c'est l'efficacité de l'environnement interne qui va déterminer la capacité à un pays à croître. Il faut ici faire une remarque sur un sophisme que l'on entend tous les jours : l'état importe, l'état exporte. Aux termes de la comptabilité nationale, c'est vrai car il y a un franchissement de frontière. Mais ça s'arrête là. L'évocation des importations / exportations doit se faire au niveau des agents économiques ce qui n'a pas le même sens et donc les même conséquences. Exemple : tous les jours on nous rappelle les excédants commerciaux allemands en rajoutant "Merkel doit faire quelque chose." Sauf que ce n'est pas le chancelier allemand qui décide des exportations. Ce sont les entreprises allemandes qui exportent. Cela signifie que la qualité des produits allemands est la cause des exportations. L'état allemand garanti just un environnement qui permet aux entrepreneurs de se réaliser. Et ceux-ci font le reste. -
Petit point sur les discussions qui entourent le financement du programme Land-400. http://m.afr.com/p/army_leaders_crusade_for_bn_plus_kFL8qn4WACr9fpl7xqoDDI L'armée de terre australienne doit définir son modèle futur et ce n'est pas très clair.
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Tu confonds absolument tout dans tes dépenses. Je vais te rassurer mais dans 10 ans, il y aura moins de pauvres en Chine et il y aura encore plus de liberté. Les vrais j'entends. Pour la France, il faudra juste rembourser la gabegie. Notre dette n'a rien d'un investissement. Devoir admettre que "maintenant on n'a plus que le societal à gérer" est assez effrayant. L'état n'a rien à y faire car l'état est une abstraction. Ce ne sont que des hommes. Et seule les totalitaires font de l'ingenieurie sociale par définition.
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Crise financière mondiale [info only]
Serge a répondu à un(e) sujet de debonneguerre dans Economie et défense
Pour compléter la notion du marché. En cas de défaut de payement d'un état, il se passe la même chose qu'avec un individu. 1- Il y aura bien des actions en justice pour saisir les biens et avoirs appartenant audit état. Cela s'est passé dernièrement pour un bateau argentin qui s'est fait saisir suite à un défaut il y a 10ans. Cette partie est presque indolore pour les habitants car mets du temps à se réaliser. Elle n'est pas la plus grave. 2- En défaut, on devient un partenaire risqué. Cela signifie que les règles d'emprunt qui nous seront accordées changeront drastiquement. Immédiatement, les taux d'emprunt exploseront. De 3%, nous passerons à 7% en quelques jours car les créanciers n'accepteront plus de prêter en dessous d'une rémunération qui leur fasse accepter le risque, nous pouvons ne pas rembourser. Très vite, vu notre besoin de financement par l'emprunt, les impôts augmenteront. Le service de la dette étant à plus de 60milliards d'Euro, que se passera-t-il avec du 7%? L'effet sera un étranglement financier des foyers et des entreprises. De plus, face à certains refus des créanciers, il faudra réduire les dépenses à la hache. Sachant qu'une partie des fonctionnaires (plus de 10%) et des retraites sont payés par l'emprunt (sans oublier les dépenses médicale et tout plein de choses), il y aura un effondrement économique du pays. Il faut bien intégrer qu'au regard de notre niveau de vie maintenu artificiellement élevé par l'emprunt, le refu des créanciers de nous prêter de l'argent sera une sanction plus efficace que les actions en justices. Le problème pour arrêter cette mécanique est que la structure politique des pays comme la France n'aide pas. Le budget n'est rien d'autre qu'un achat de clientèle en prévision des élections à venir. Les hommes politiques en fonction ne sont pas juridiquement responsable donc ils peuvent dépenser l'argent des autres pour tenir d'une élection à l'autre. Qu'il y ai déficite ou non, ils ne se retrouveront jamais devant un juge pour répondre de mauvais de gestion. Tout ceux qui parlent d'investissement par l'emprunt à propos de la dépense publique sont de doux rêveurs dans le meilleur des cas. La solution viendra le jour de l'effondrement. Tant que nous n'y sommes pas, il ne se passera rien. Et en conclusion?? Non, non. Les apôtres de la décroissance ont tord sur toute la ligne. Aucune de leurs prédictions ne s'est jamais réalisé, aucune ne se réalisera. En revanche, ils paupérisent ceux qu'ils soumettent à leurs politiques. Le problème de nos économie n'est pas une histoire de taux de croissance mais de sous capitalisation chronique des acteurs de part une pratique de l'endettement promu par l'état providence. -
Attention, les investissements chinois en France ne créent aucun emploi. Ce sont juste des prises de participation. Des achats de capitaux déjà existant. Les IDE (Investissement Directs de l'Etranger) sont un très mauvais indicateur à suivre car ils se définissent seulement par des mouvements de fonds financiers. Un IDE n'a pas obligation d'être un investissement créant une nouvelle ligne de production. C'est surtout l'achat de quelque chose qui existe déjà. Quand des chinois achètent un vignoble, celui-ci reste en l'état. Il est par définition indéplaçable sinon sa valeur productive serait réduire à 0. Cette valeur productive est la combinaison de la nature du sol, du cépage, des vignerons qui exploitent et des outils de vinification existant. Changer le moindre point effondré tout. Ici, les chinois achètent le tout et n'y changent rien. L'acte d'achat est comptabilisé comme un IDE mais il n'y a pas d'embauche derrière, ni de licenciement d'ailleurs.
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Crise financière mondiale [info only]
Serge a répondu à un(e) sujet de debonneguerre dans Economie et défense
Enfin, tout ça n'est que le signe d'une gestion irresponsable depuis plus de 40 ans. Rien de plus. Et cette super dette, on la rembourse quand ? Car pour l'heure, les 60 milliards ne portent que sur les intérêts. Il n'y a pas de capital dedans. Et comme ce sont des intérêts composés... -
La hauteur de la seule caisse du VBCI est à 2,30m. Le BTR-80, en ordre de combat est à 2,35m au toit de tourelle. Donc...
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À propos de la modernisation des CV90 norvégiens, les véhicules de pré-série débute la campagne d'évaluation: http://www.air-defense.net/forum/topic/810-cv90-pourquoi-tant-damour/page-6#entry745441
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Chose promise, chose due, l'armée norvégienne reçoit ses premiers CV-90 modernisés pour évaluation: http://www.janes.com/article/34635/norway-receives-first-upgraded-cv90-ifv
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Et beaucoup de camions surtout.
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Deux petites remarques : l'une sur un sophisme à propos de l'A400M et l'autre sur les têtes de pont. - On compare trop vite deux matériels sur leurs seules données "métriques". Surtout sur les capacités de transport. On se limite aux mensurations et capacité au décollage des C-130 et A400M. On sort les calculatrices pour montrer qu'avec le nouveau venu, on fait mieux (C'est ce que fait le général Desportes dans son interview sur le CRAB.). Sauf qu'avec le facteur réalité, on fait beaucoup mieux encore. Pour être pertinent dans ces comparaisons, il faut impérativement intégrer la différence de disponibilité entre les deux appareils. L'un est neuf, l'autre est usé. Prenons deux cas récents : l'opération TAP au Mali et le Rafal. Il se dit que 4 Rafal font en air-sol ce que 70 Jaguar faisaient. Ça c'est l'approche métrique. Maintenant la disponibilité : Pour larguer 200 hommes, l'armée de l'air a eu besoin de 10 ATT depuis l'Afrique. Alors qu'avec 10 C-130, on largue beaucoup plus que 200 paras. Avec l'A400M, il faudra 2 ATT depuis la France. En conclusion, il faut êtres prudent quand on regrette qu'il ne puisse y avoir qu'un VBMR par ATT. Avec 15 A400M, on ne déplacera que 15 VBMR/VBCI par rotation, mais en fait, on déplacera beaucoup plus qu'avec 50 C-130/160 par tranche de 24h. Sachant que les C130 vont coexister avec les A400M. On peut même se demander si l'A400M n'aurait pas besoin d'un autre ATT plus léger à ses côtés. Un C130K ??? Mais c'est un autre sujet. - En tactique (C'est valable du groupe au régiment, voir plus), ce n'est jamais l'unité qui perce qui exploite la percée. C'est à dire ici que ce n'est pas à l'unité para qui s'empare d'une infrastructure aéroportuaire qu'il revient de lancer l'offensive depuis ce site. Cela revient au unités qui seront posées sous sa protection. Ainsi, tant que l'exploitation n'est pas lancée et réussi, les paras n'auront pas d'autres missions que d'assurer la sûreté du site. Donc l'arrivée de leurs véhicules n'a pas besoin de se faire très vite. Les véhicules qu'ils verront arriver très vite pour eux seront en revanche leur moyens de commandement propre qui leur permet de transmettre sur de grandes distances.
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L'AMX-10RCR est lui blindé et a plus d'obus en soute que l'ERC-90 Sagaie. C'est d'ailleurs une des raisons pour lesquelles je voulais récupérer les VBC-90 de la Gandarmerie, ils portent plus d'obus. Les défenseurs de l'ERC-90 oublient un détail qui n'en est pas un : à ce jour, nous n'avons jamais eu à faire face à un ennemi sachant mettre en batterie une mitrailleuse lourde. Ce jour arrivera, les Sagaie seront criblées comme des passoires. Pour un théâtre, en effet, il n'est pas interdit d'avoir des parachutistes qui prennent un aéroport pour faire arriver des VBCI. Pourquoi pas? Avoir ou non des VBMR ne l'interdit pas. On en a bien envoyé au Mali. Pour ce qui est du combat urbain, le VAB est-il incapable de rentrer dans une ville ? Je ne pense pas. En revanche, le VBCI.... hormis les zones périphériques...
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Et bien je te propose d'acheter 2000 chars. Et là, on sera dissuasif. L'Ukraine n'est pas à notre porte et nous ne sommes pas les gendarmes du monde. Ce pays est un repère de corrompus. Qu'ils règlent leurs problèmes entre eux et surtout qu'ils fassent faillite, sans notre argent.
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Ukraine
Serge a répondu à un(e) sujet de Wallaby dans Politique etrangère / Relations internationales
Les relations internationales sont très simples. Tu peux faire n'importe quoi, ce qui compte, c'est être reconnu. C'est tout. Le reste... Et puis, l'ONU ne met-elle pas en avant des truc du genre "la liberté des peuples à disposer d'eux même", tout ça tout ça. -
Ukraine
Serge a répondu à un(e) sujet de Wallaby dans Politique etrangère / Relations internationales
Très bon choix. Je vais ressortir la BO pour la peine. -
À l'époque, j'avais émis de nombreux doutes sur la pertinence de l'idée espagnole. Petit rappel sur l'affaire : L'Ejercito doit remplacer ses BMR-600 qui sont l'exact pendant des VAB. Son objectif visait l'adoption d'un 8x8 avec une version VCI à canon de 30mm. On n'a pas beaucoup parlé du Piranha-V alors que son fabriquant contrôle l'industrie blindée en Espagne. Les concurrents finalistes étaient le TPz-2 Boxer allemand, le Freccia d'Iveco, le VBCI de Nexter et le Torro espagnol (véhicule qui n'existe que sur papier). Deux remarques : c'est ce marché qui a fait que l'on a vu un VBCI avec la tourelle Hitfist de 30mm et l'Ejercito a en dotation le Centauro italien (environ 80 et la version depannage) dont est issu le Freccia. Sur ce programme, il me semblait que le Freccia avait une longueur d'avance : il partage le train de roulement du Centauro. Adopter un autre blindé (au-delà du code des marchés publics européen qui impose une concurence) aurait été un gros problème sur le plan logistique. Il me semblait surtout qu'il y avait un problème de taille : sa pertinence pure et simple. Le BMR-600 a, comme le VAB, besoin d'être remplacé. Mais passer d'un 6x6 de 14t à un 8x8 VCI de 30t avec une tourelle de 30mm, c'est un saut capacitaire majeur. Et, au long terme, il n'était pas sûr qu'ils aient eu assez de budget pour tenir une telle dépense. En effet, ils ne se contentaient pas de la modernisation nécessaire de leur force mais de faire une transformation radicale. On peut penser que passer à ce niveau de blindé est necessaire sinon au moins naturel mais l'Ejercito n'est pas démunie. Bien au contraire. Elle a, avec le couple Leopard-2A6 / Pizarro, un poing blindé de très bon niveau. Celui-ci a-t-il vraiment besoin d'une force médiane avec des blindés de 30t comme force auxiliaire ? Ma réponse est "non" car ils ont de quoi tenir en respect de nombreuses forces étrangères dont l'armée marocaine. Ce besoin d'avoir un 8x8 du gabari du VBCI est contestable. Cela les condamnerait à devoir déployer des forces immédiatement très lourdes. En revanche, cibler un niveau de blindé plus simple, plus compact et léger, comme l'AdT le fait avec le VBMR, aurait été un choix beaucoup plus pérenne. Le mieux est souvent l'ennemi du bien. J'aurai bien vu une coopération avec les espagnols sur ce sujet. Surtout que le VBMR est sur un créneau qui n'est pas occupé par la filiale Santa-Barbara de GD.
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L'Hostoire est un éternel recommencement.
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Les russes veulent assurer la sécurité de leur population et leur accès à la mer. C'est tout. Après, si certains veulent affronter un pays de la taille de la Russie, libre à eux. Et la Libye n'est peut-être pas un exemple. Car un jour, on y enverra peut-être nos chars.
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Le parlement russe viendrait de voter une intervention militaire en France? Il me semble que c'est en Ukraine.