Aller au contenu
Fini la pub... bienvenue à la cagnotte ! ×
AIR-DEFENSE.NET

Serge

Members
  • Compteur de contenus

    12 691
  • Inscription

  • Dernière visite

  • Jours gagnés

    35

Tout ce qui a été posté par Serge

  1. Serge

    VBCI

    Si. C'est lié en grande partie au train de roulement. Mais pas seulement. 1- Soit deux véhicules au même habitacle. Alors, celui à roues sera le plus gros. Surtout avec un train de camion. 2- Le VBCI est plus gros que le Bradley, bien plus gros. Son habitable a été fait avec les données morphologiques des années 90 dont la prise en compte du port de pare-balles. Le Bradley emploie des données des 70's. Pour donner un exemple pertinent évoquons le cas du MCV-80 et du Warrior-2000. Le second a été fait pour répondre à l'appel d'offre suisse Char de Grenadiers 2000. Or, il est une modernisation du MCV-80. Une des différences est que l'habitacle est plus haut de 5cm. Le Warrior-2000 emploie des données 90's, le MCV-80 des 70's pour satisfaire 95% des soldats. Conclusion, le VBCI a une surface blindée plus grande que les Bradley. Pour comparer le poids, il faut aussi prendre en compte que la tourelle Delco des Bradley est plus lourde que la Taraske des VBCI. La longueur d'un Bradley inclue les coffrages arrières. Ce n'est pas le cas du VBCI.
  2. Serge

    VBCI

    500 VBCI: http://www.defense-aerospace.com/articles-view/release/3/146292/dga-takes-delivery-of-500th-vbci.html
  3. Fausse idée, non. Comme toute chose, un DAL a son intérêt et ses limites. Je prendrais comme exemple l'introduction des premiers SIT aux États-Unis. Lors des premiers exercices, les unités numérisées prenaient bâches sur bâches. La raison était simple : les chefs regardaient leur écran plutôt que leurs épiscopes pour trouver l'ennemi. Et oui, on leur avait dit que la situation ENI était mise à jour automatiquement. Ils n'avaient pas compris que ce sont tous les amis qui, par leur observation, détectaient l'ENI et mettaient à jour la situation. C'est pourtant une évidence maintenant. Dans le cas des DAL tout comme les transmissions, leur emploi doit évoluer avec la situation tactique. Si ton DAL est illuminé, au moins il peut envoyer une alerte à toute la force sur l'instant.
  4. Ils ont déjà beaucoup de Scania au SEA. De plus, je ne suis pas sûr que beaucoup de fabricants pouvaient sortir un tel truc hormis Oshkosh. Pour Iveco ou RTD, ce programme était-il aussi classique que cela?
  5. Car cela relève d'une imprudence qui n'est pas un bon indice pour la suite.
  6. Et ceux qui veulent rentrer à la DGSE en en parlant sur le net sont éjectés dès les enquêtes de sécurité.
  7. Oui. C'est vraiment bien. On ne peut pas dire que ces tourelleaux sont pris sur les dotations VAB car il y en a très peux et le budget est SEA, pas armée de terre. De plus, cela rends autonome en observation, tir le camion donc cela rassure les éléments d'escorte. Cela dissuade aussi les attaquants qui ne sont plus face à une baleine hors de l'eau. Le camion est toujours aussi peu manœuvrable mais au moins il représente une menace pour un attaquant. Bien sûr, tu auras des hommes qui crieront au scandale mais depuis 2009 on reçoit progressivement les TOP-12,7. Si les détachements au Mali n'en ont pas, ce n'est pas de la faute du SEA mais de l'AdT dans sa capacité à faire basculer les matériels d'un théâtre à l'autre.
  8. L'appel d'offre a simplement été remporté pas Scania. C'est aussi simple. Le SEA, comme tout service ou armée, émet une FEB (Fiche d'expression de besoin). Cette fiche remonte vers la DGA. La DGA lance un appel d'offre. Le SEA va confirmer que point par point les candidats respectent les attendus de la FEB. Et le vainqueur est choisi. Si le SEA est autonome dans l'armée française (comme tous les services. SSA, SIMU), il n'a pas de pouvoir pour passer des contrats sur ce genre de matériel. Il peut acheter des produits pétrolier (et encore, c'est peut être plus complexe que cela), mais il ne peut choisir seul ses camions ravitailleurs. Pour le choix, probablement que RTD n'etait pas capable de fournir un tracteur avec une cabine aussi volumineuse.
  9. Il me semble rien. Peut-être la circulaire que l'on a avec le PPT et le VBHM.
  10. Il peut s'exporter mais le but est de continuer à blinder les HMMWV jusqu'à l'arrivée massive des JLTV. Ce kit est l'ancien SCTV. Petit rappel: En 2010, l'US Army a commandé le dernier lot de HMMWV. Les HMMWV n'ont pas été prévus pour être blindés. Pourtant, dès la Somalie, les premiers kits apparaissent. Vient le programme ECV pour améliorer le véhicule sur tous les points. Malgré l'amélioration du châssis, celui-ci souffre. Avec les années 2000, commencent des guerres qui imposent des blindages toujours de plus en plus lourd. Avec le vieillissement du parc, les HMMWV bénéficient d'un programme de reconstruction. Celui-ci rallonge la durée de vie des véhicules (20 ans) et offre des véhicules presques neufs pour un coût moindre (-25%). L'US Army profite de cette reconstruction pour intégrer un nouvel habitacle blindé. C'est la partie MECV-S que l'on voit aujourd'hui.
  11. Parceque c'est une très bonne nouvelle, un article de plus: http://www.shephardmedia.com/news/mil-log/new-logistics-trucks-french-army/ Ce qui me plaît le plus au-delà du blindage, c'est qu'ils sont tous capable de recevoir une radio. Avant, les camions n'en avaient pas ou très très peu. C'est un bon énorme qui est fait.
  12. Voici le nouveau programme de protection des Hummer: http://www.asdnews.com/mobile/news/50027/Textron_Marine_&_Land_Systems_Awarded_Contract_to_Provide_Innovative_Approaches_for_Protecting_HMMWV_Vehicles.htm
  13. Quelques remarques complémentaires: L'armée française, grâce au théâtre Afghan, possède un lot de détecteurs de tir acoustiques. Ces matériels ne sont pas ridicules et parfaitement réemployables. Continuons à nous en doter. Pour les DAL, l'intérêt n'a pas forcément lieu lors des seuls combats high tech. Les DAL ne se contentent pas seulement de lancer une alerte laser. Ce sont aussi des outils du renseignement technique. En effet, ils sont capable d'enregistrer les illuminations et de restituer l'information. Cas concret, les Merkava. Quand ils rentrent de patrouille, leur boîte noir est exploitée pour savoir s'ils ont été ou non illuminés. Ainsi, le renseignement peut évaluer la menace en sachant où, quand et avec quel type de laser il y a eu illumination. Imaginons nos Leclerc au Liban avec des DAL. Sur la période, nous aurions pu collecter des informations sur les factions engagées. Si un de nos chars avait été illuminé, nous aurions pu savoir de quel type de laser il s'agissait (Une jumelle de télémétrie, une conduite de tir ou un système de guidage). Nous aurions pu également estimer le niveau d'entraînement et de rigueur des troupes adverses. Si tu as la preuve qu'une faction est en possession de jumelles télémètres et que jamais tu n'es télémétré, alors tu peux conclure qu'ils ont un bon niveau d'exécution des consignes. Si en revanche à chaque patrouille, ils te font un spectacle Jean-Michel Jarre, alors tu te dis que ce sont des mauvais car ils ne savent pas tactiquement employer leur matériel. En effet, tu ne télémètres jamais un ennemi comme ça. C'est dangereux. Donc, avant l'arrivée massive des Hard-Kill, mes priorités seraient les suivantes: 1- continuer l'achat des détecteurs acoustiques. 100% de nos ennemis nous tirent dessus avec des fusils et mitrailleuses. 2- constituer un lot de DAL qui puissent être montés sur la plus part des blindés pour des théâtres de techno guérilla. Être capable de les monter sur le plus grand nombre possible de plateforme pour créer un maillage de renseignement technique. 3- constituer un lot de Détecteur d'Optique Pointé. Il n'en faut pas beaucoup mais là aussi, avant des les considérer comme des éléments d'alerte, ce sont avant tout des outils de renseignement pour connaître nos ennemis avant d'avoir à les combattre. Une fois que ces lots d'equipement sont constitués, la question pour les Leclerc est de savoir comment les équiper. Ici, je ferais la chose suivante: 1- Un escadron en alerte Guépard avec DAL et 1/2 en détection acoustique. 2- Maintien de la paix avec techno guerrilla, DAL pour tous les chars et quelques DOP. 2- Opération de guerre type Mali, Côte d'Ivoire, détecteurs acoustiques pour tous et des DAL disponible sur court préavis
  14. Les équipements Hard-kill multiplient par deux le prix des blindés de 10t.
  15. Au-delà des problèmes budgétaires, nous avons actuellement deux atouts à jouer: 1- Nous sommes dans une configuration de corps expéditionnaires de petits formats. Le Mali par exemple est l'occasion d'engager 34 VBCI, 12 AMX-10RC. C'est très peu. Donc, si nous avons à nous équiper, nos besoins réels portent sur un faible volume 2- Nous conduisons de nouveaux programmes d'équipement: VBMR, EBRC. En parallèle, les systèmes Hard-kill et autres DAL sont des équipements modulables. Il suffit de les boulonner. Donc, il est facile d'intégrer ces moyens sur nos futurs blindés sans sur-coûts. Le seul truc est de choisir ce que nous voulons. En conclusion, si ces moyens coûtent extraordinairement cher, il serait possible d'améliorer les choses. 1- On valide les matériels par catégorie. Comme nous avons acheté le tourelleau M151 pour nos blindés. 2- On introduit dans tous les cahiers des charges ces matériels comme accessoire. 3- On préparent progressivement les blindés à recevoir ces équipements à hauteur des 2/3 pour les anciens blindés comme les XL, les 10RC. Cela signifie que l'on pose les câbles et on programme leur SIT pour travailler avec ces périphériques. 4- On achète un lot expéditionnaire que l'on monte sur les blindés selon leur envoi en OPEX et les réalités du théâtre.
  16. Serge

    40 CTA

    Je pense à une évolution de la T40. Comme les suédois ont fait évoluer la tourelle du Strf-90 vers celle du Lvkv-90. Le point clef me semble surtout être la présence d'hommes en tourelle. Là, le Skyshield sur Puma c'est bien mais est un système automatisé. Sinon, les solutions plus classique m'intéressent comme ce que font les sud-coréens: Et en plus, il y a du missile.
  17. Oui, Bofors en son temps. Ils avaient étudié une munition dont la charge était directionnelle. Les munitions pouvaient donc être tirées à la verticale et frapper un missile plongeant.
  18. Oui, oui. C'est quelqu'un de très bien. Il a été au cœur d'une sacrée unité à un sacré moment de l'histoire.
  19. Serge

    40 CTA

    Afin d'être un peu plus clair dans la présentation de mon raisonnement, voici quelques explications: Il faut toujours être prudent avec les présentations des industriels. Ceux-ci ont toujours le défaut de couvrir leur produits avec des qualités qu'ils n'ont pas exactement. Ainsi, peut-on dire que le Rapide-Fire a une capacité sol-sol? La réponse est oui si on admet que cela consiste à viser une cible au sol. En revanche, peut-on donner une mission au Rapide-Fire avec un effet sur un ennemi terrestre? Même limité. La réponse est non. Cas concret: Mission interdire à l'ennemi l'accès au bois par le nord pendant 20min. Ici, avec le Rapide-Fire, on a comme problème que le véhicule ne se déplace pas comme un véhicule de combat. Il ne pourra pas exploiter correctement le terrain pour trouver des positions de tir. Passons au Guepard allemand par exemple. Là, l'équipage va baisser son radar de veille et employer son blindé avec la même méthodologie qu'un char. Il va être en défilement d'observation, passer en défilement de tir et engager l'ennemi au 35mm puis changer de position. Et ainsi de suite, le tout pour obtenir cette interdiction. La différence de capacité ici tient plus à la présence ou non d'hommes en tourelle. S'il y en a, alors (avec un bon châssis) nous avons un blindé capable de travailler comme un char. Si l'engin est juste une plateforme de tir automatisée, elle ne pourra faire que de l'autodéfense. La représentation du Rapide-Fire sur châssis AMV est peut-être redoutable en SA mais en SS, il est dépassé. Les tourelles canon sol-air sont très rares dans nos armées. En dépit de leur faible portée comparé au missile, elles sont très lourdes et demandent donc des châssis lourds donc chers (A moins de les monter sur camion). Comme on touche au milieu aérien, il y a forcément l'intégration de radars et électroniques qui font exploser les coûts. En conclusion, on pourrait penser que cette catégorie de matériels est hors de sujet dans le cas des conflits insurrectionnels que nous connaissons. Or, il pourrait y avoir un argument en leur faveur venant des radars. Imaginons que les technologies radar embarquable sur une T40 (Comme le Gerfaut du LVKV-90) puisse détecter toute roquette et obus même à de faible distance. Imaginons que l'on puisse y coupler une trajectographie. Là, l'utilité serait évidente. À ce moment, avec une tourelle comme la T40 et son canon de 40CTA, nous aurions un blindé capable de détecter tout tir indirect sur l'unité accompagné, donner l'alerte, engager par les feux les munitions assaillantes et donner un carré du départ de coups. Et ceci, que ce soit en déplacement ou en FOB. En conclusion, plus que des moyens sol-air, nous sommes peut-être à la veille d'une autre capacité. Celle d'un moyen de protection général.
  20. http://www.aviationweek.com/Article.aspx?id=/article-xml/awx_06_26_2013_p0-591775.xml
  21. En avril 2014, le programme ACV est devenu ACV-1.2. Ça y est, c'est partie. Prevu pour remplacer l'AAV-7 A1, l'EFV est mort pour cause de coût astronomique. Il faut donc un remplaçant. Et qu'on ne s'y trompe, cette fois les coûts seront maîtrisés.
  22. Serge

    40 CTA

    Je pense plutôt à une déclinaison Défense sol-air de la T40. Comme les suédois l'ont fait avec le LVKV-90. La différence serait que le radar puisse être escamotable afin de rendre le profil du blindé compatible avec le combat sol-sol. Le radar Gerfaut (il est français.) du LVKV ne l'est pas.
  23. Ce que Deres écrit relève du même principe. Pour le lien avec l'immigration et l'effondrement du niveau des cours, il n'y a rien de nouveau. Quand dans ta classe tu as 1/3 des élèves qui sont étrangers, tu ne peux plus faire cours de façon nominal car tu as un tiers qui ne comprends pas ton enseignement. Tu es contraint de trouver des moyens pour te faire comprendre. C'est aujourd'hui la réalité. En enseignement, le niveau d'une classe s'aligne toujours sur les plus faibles. C'est pour cela que sans classe de niveau, le niveau baisse mécaniquement pour tous, même les plus forts. La seule compensation viendra des parents neutralisent cela en plaçant leurs enfants en cours du soir ou en les faisant travailler par eux même. En terme de réussite, on observe étrangement la première position des enfants d'instituteurs. Cette catégorie professionnelle n'est pourtant pas la plus riche. En revanche, comme elle vie au quotidien la réalité de l'enseignement, elle sait ce qu'il faut faire pour lutter contre les mécanismes pérnicieux actuellement à l'œuvre. Enfin, le niveau scolaire est une donnée clef pour l'economie. Les illettrés étant inemployable sinon à des tâches peu productives donc inférieures au salaire minimum actuel. De plus, au-delà du diplôme, la façon dont nous avons reçu un enseignement nous prépare au monde professionnel, à avoir une carrière.
×
×
  • Créer...