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Tout ce qui a été posté par Serge
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En effet, la structure urbaine n'a pas d'effet. Seul compte l'ensemble des structurations sociales.
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C'est toujours difficile à comprendre en première approche mais il est rarissime en France de se trouver dans une configuration où un policier ouvrira le feu contre un tir lors d'émeutes. À cela, plusieurs raisons: - un policier dans une émeute a une vision très réduite de ce qui se passe. Le stresse, le casque, la visière, la nuit, l'agitation... Tout cela réduit les sens. - le tir sur des policiers se fait par surprise. Très souvent, le tir est décelé par le bruit. Or, la surprise, les échos contre les bâtiments rendent difficile la localisation des tirs - les policiers sont des citoyens et ne justifient leur port d'arme que pour leur défense. Défense estimée nécessaire par leur mission. Toute ouverture du feu ne peut être envisagée que dans le cadre de la légitime défense. - la légitime defense impose l'immédiateté du tir face à la menace car celle-ci doit être avérée. Elle ne peut pas être simplement supposée. Ainsi, il ne peut y avoir un dégainé préventif tant que l'on a pas le certitude d'être face à une arme à feu. De plus, après le tir, l'arme ne peut être gardée dégainée car rien ne dit qu'il va y avoir tir à nouveau. - toute intervention MO induit une composante médiatique. Quel serait l'effet d'un CRS armé au poing? Un désastre de communication. Les CRS ayant la responsabilité de l'image de l'action de la force légitime, ils sont dans une posture difficile sinon schizophrénique. - les forces de l'ordre sont (comme tout le monde) victime de leur formation, de leur commandement qui est politique. De par la combinaison de tout cela, il est presque impossible de voir un policier ouvrirez le feu quand bien même tout honnête homme le comprendrait. De plus, aucun homme politique ne serait capable de gérer les effets d'un tel acte.
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Je n'ai pas d'elements sur les causes et tant d'autres détails mais il semble que les voyous en question ont un mode opératoire bien rodé: Source: le Figaro.
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Il me semble aussi qu'il est à cheval sur les capacités VBL et AMX-10RCR.
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À partir d'un certain moment, l'intervention impose de faire face à des actions de foule dans la durée et non plus de façon ponctuelle. C'est pour cela que je parle de la Gendarmerie Mobile. Mais c'est vrai que dans ma démonstration, cela n'apporte pas beaucoup.
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Dans l'idée du CRAB, la tourelle proposée est très bien. Cela me semble être le bon choix. Même si elle n'est plus un compartiment sacrificiel comme le sont les autres tourelles teléopérées, cela ne me semble pas grave ici.
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Juste un détail, actuellement, la tourelle belge proposée ne sépare pas l'équipage de l'armement. Elle est creuse. Donc, percer son blindage équivaut à la perforation de l'habitacle.
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Laisser le 40CTA à la Reco cavalerie peut avoir un intérêt tant budgétaire que tactique. Au niveau budgétaire, n'ayons pas les yeux plus gros que l'estomac. Si nous cherchons à intégrer le 40CTA sur VBCI, cela se fera au détriment du nombre de châssis. Donc on perd autant que l'on gagne mais tactiquement, il importe d'avoir le plus grand nombre de pions possible. Avoir des moyens séparés offre une progression dans l'engagement. On n'est pas dans le "tout ou rien" qui dévore les budgets à la première crise. En effet, on pourrait voir les choses de la façon suivante: dans nos forces de présence prepositionnées en Afrique, on remplace l'escadron ERC-90 par juste un nouveaux type d'escadron (2 pelotons EBRC-CRAB-25mm et 2 pelotons VBL), l'infanterie elle reste sur camion (il y a quelque chose à faire ici) et l'éclairage sur P-4. Etape-1: Si la situation dégénère un peu, on renforce l'éclairage par du VBL et on fait venir un renfort infanterie en VBMR. Etape-2: Si cela dégénère encore un peu plus, on engage des EBRC-40CTA avec un nouveau renfort d'infanterie et de la gendarmerie mobile. Etape-3: Puis, si c'est encore plus chaud: VBCI. Étape-4: Paroxysme: chars Leclerc. Je ne détaille pas plus mais on comprend que jusqu'à l'étape-3, l'EBRC-40CTA sera tel le "char léger" de la force. Sa combinaison avec le VBMR est à même de retarder l'engagement des VBCI (économie). De même, EBRC-CRAB retarde le besoin en EBRC-40CTA (économie) même si le CRAB doit être plus cher qu'ERC-90. En terme tactique, il est intéressant d'avoir un engin 40CTA séparé du VBCI: chacun peut se concentrer sur sa part dans la reussite de la mission sans interférence. Ainsi, les EBRC-40CTA peuvent être 100% à l'appui quand les VBCI sont à 100% dans l'enveloppement par l'infanterie. Faire l'un interdit de faire l'autre. Devoir faire les deux est complexe. Faire l'un est simple.
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Il me semble pour être exacte que le 416 n'est employé que par le GSIGN pour les missions en territoire extérieur et le G36 (avec des Ag-36) pour les POMLT.
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Les gendarmes sont au 416 pour l'Afghistan?
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Cela me fait toujours rire ces arguments de type "pour les FS mais pas pour la ligne". Un fusil est ou bon ou pas. Il y a plein de pignon âge dans ce domaine. La vrai différence porte sur le calibre. Après ce qui est bon pour les FS l'est pour le reste. Sinon, il y a problème.
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Oui. De même que mécaniquement, si tu veux une gazelle de 1t, tu obtiens un rhinocéros.
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La criminalité serait plus forte en Europe qu'USA: https://www.contrepoints.org/2012/08/14/93643-taux-de-criminalite-plus-eleves-en-europe-quaux-usa
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Comme le dit le blogueurs lui même "ce ne sont que des rumeurs."
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Il y a deux raisons pour lesquelles Israël se permet d'avoir des VBTT-Lourds. - ce pays est en guerre. Donc, la logique d'engagement de dépense n'est pas la même. - les forces israéliennes sont en permanence déployées. Chez nous, nos matériels sont dans des stocks et tout engagement impose un coût de déploiement avec des contraintes. Les blindés israéliens eux ont juste à sortir de leur parking pour combattre. Cela change beaucoup de chose. Demandez aux israélien de déployer un corps expéditionnaire. Il y aurait de quoi rire Enfin, il faut intégrer aux notions de coûts pour Tsahal les aides américaines. Celles-ci incitent à faire produire aux États-Unis leur matériel ou au moins des composants majeurs.
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Joyeux anniversaire.
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Le canon automatique de 25mm est un produit sur étagère. Il n'est pas issu d' un développement lié au VBCI.
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Pour ce qui est de NEMO, le VBCI peut la porter sans problème. Le client n'a qu'a demander. NEMO a autant d'avantages que d'inconvénients: - avantage: tir sous blindage (protection NRBC et balistique), tir direct ce qui n'est pas nul, n'est pas forcément encombrant en caisse. - inconvénient: plus complexe et plus lourd que les mortiers en caisse, plus cher, facilement identifiable par l'ennemi. Pour la France, il y a une série de problèmes. On a plus de budget. Et je préfère me payer un 2R2M avec un tourelleau TOP plutôt qu'un NEMO et une mitrailleuse. Après, les mortiers de 120 ont basculé dans l'artillerie en double dotation pour permettre aux artilleurs d'être projetés en OPEX. Il faudrait le placer au milieu des AUF1, CAESAR et ce n'est pas simple. Deja, un VBMR de 120 en caisse est prévu. Ils ne veulent pas autoriser l'infanterie à disposer d'un mortier sous tourelle.
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Et encore, tu n'integres pas les primes. Quand un équipage est à la mer, il doit toucher une prime non. Cela renforce le coût de déploiement des A69.
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Les Anders vont remplacer les BWP-1 et une partie des chars.
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Les russes ne voudront jamais du 40CTA. Ils ne fabriquent pas ce calibre et ne peuvent se permettre d'être dépendant de fournisseurs étrangers. Le 30 leur va bien. Pour la différence de masse, il faut aussi voir que les tourelles russes n'ont pas le même niveau de protection.
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Les russes emploient des missiles pour deux raisons: - la première fut la croyance politique de la supériorité du missile sur l'obus. Ce fut imposé par un président soviétique (Krouchtchev, je crois). L'obu était un symbole du progrès technologique donc un marquant de l'avancée de la société soviétique... - passé l'idéologie, le missile est un moyen de contourner l'imprécision balistique du couple canon/obu des soviétiques. La trajectoire corrigée du missile compense le manque de maîtrise technologique.