Comme l'a rappelé Tancrède, la société britanique est plus violente que la française. Là-bas, on ne parle pas, on frappe et au couteau d'où les pare-lames des policiers.
En suite, la Grande-Bretagne est une société qui duplique les particularismes régionaux. Ils ne les agrègent pas comme en France on l'a fait (souvent par la violence mais violence de l'état). Il y a des haines anciennes encore très vive entre les groupes britaniques. En France, le génocide vendéen a été oublié, les irlandais n'ont eux rien oublié.
Il y a donc une trame ethnique interne aux britaniques blancs.
Ces théories ne sont pas exotiques. Les premiers pour la France à les dénoncer furent les communistes sous Marchais et avant.
L'entrée sur un territoire d'une population déshéritée crée localement une pression à la baisse des salaires. On se place ici dans une stratégie insider / outsider. Alors que le niveau de vie augmente grâce au libéralisme, tant qu'il y a plus pauvre, un patron n'a pas à améliorer les conditions de travail pour les taches ingrates; il trouve toujours un volontaire. Quand il n'y a plus de volontaires, le patron améliore les conditions de travail (hausse des rémunérations, intéressement, investissement dans l'outil de production...).
Au début, on emploie les agriculteurs quittant leurs terres. Après, on fait venir des personnes d'une région moins riche. Quand tout le territoire devient riche, l'étranger est la ressource. Il est intéressant car s'il émigre, c'est pour fuir la misère. Il accepte tous.
La phase terminale est déclanchée par l'ouverture des frontières en économie où on délocalise. Avec cette phase, il n'y a plus de pression à la baisse sur les salaires car il n'y a plus de travail à se partager, celui-ci est externalisé.