Aller au contenu
Fini la pub... bienvenue à la cagnotte ! ×
AIR-DEFENSE.NET

Shorr kan

Members
  • Compteur de contenus

    12 778
  • Inscription

  • Dernière visite

  • Jours gagnés

    93

Tout ce qui a été posté par Shorr kan

  1. sinon les gars, on pourraient pas inviter ce type sur le forum ? :oops: un troll de ce calibre serait surement une surcharge de travaille pour les modérateur. mais je suis sur qu'il nous laissera un souvenir de l'été 2012 absolument impérissable :lol:, et et on pourraient même en faire notre mascotte allez dite ouiiii C'est décidé, Drakene passe lui le message =|
  2. sans être partie prenante, il y a peu de chance qu'on les laisses tranquilles et seront en tout probabilités les premières victime de ce genre de conflit dont c'est le propre. il suffit de voir le sort fait à la communauté Turkmène par les Kurdes à Mossoul alors qu'a priori il ne devrait en vouloir qu'aux Arabes sunnites
  3. ben, ça a été le cas en Irak jusqu’à une époque récente, et c'est la configuration syrienne aujourd'hui -combien de temps encore? les risques d'épurations ethniques/persécutions ne pèse pas de la même manière sur toutes les minorités selon qu'elle ont des fiefs solides - cas des alaouites et des arabes sunnites irakiens-, et selon qu'ils peuvent compter ou non, sur des soutient extérieur ; typiquement le Golfe et l'Iran. par contre une guerre civil bien dégueulasse se profiles à quelques milliers de cadavres près :-[. pour les autres, dilués au seins des autres minorité -tout le monde est la minorité de tout le monde là bas :lol:- ou regroupé dans de trop petite communauté pour faire masse ça va déguster. donc, si il y a bien un conflit à ne pas attiser pour moi c'est bien celui là, ne serais-ce que pour cette raison. Un compromis même boiteux vaut bien mieux.......mais bon je n'ai pas 5 GAN sous mon commandement pour imposer cette position :P.
  4. Les Stratèges aucun, mais les Archontes si ;). Implicitement ou pas, à partir d’un pool limité de citoyens. Dans le cas grecque, ils sont présenté par leur tribu, et soumis à des examens de compétences. Et in-fine, révocable à n’importe quels moments de leur mandat comme contrepoint de la possibilité à chaque citoyen qui le souhaite, de se porter candidat aux postes de magistrats. Les fonctions issue de ce mode de désignations sont de fait très encadrées et contrôlé par les institutions de la cité. Ce sont donc des techniciens aux prérogatives assez borné, mais bénéficiant d'une relative indépendance. D’ailleurs le CEMA peut être vu comme ça ; même si est un stratège militaire, il tient plus de l’archonte, surtout dans la perspective de subordination aux institutions démocratique auquel tu le soumets.
  5. Soyons fou –moi en tout cas…-, allons plus loin que le vote pour désigner le CEMA. Dans l’antiquité une autre pratique tout aussi courante avait cour en Grèce ; c’était le tirage au sort. Attrapez jojo les gars :O, il nous fait un malaise :lol: ;)
  6. Bon les gars, c’est confirmé : la fin du monde ces pour 2012. La fin des haricots ce profile. Il serait temps de changer la vocation d’Air défense en site survivaliste, on s’échangerais de bons tuyaux, des conseils, on pourrait même organiser des stages de survie par l’intermédiaire du site… En tout cas moi je suis partant. Et pour les plus ambitieux, si on rassemble nos forces et on se cotise, vu qu’on va certainement revenir au moyen-âge, y a certainement moyen de se tailler un royaume ! 8)
  7. ce que je voulais dire et qu'il ne doit pas y avoir grand risque à voir ses communications interceptés et/ou localisés, même dans une guerre de haute intensité ; dans ce cas là, l'action est tellement rapide qu'il n'y a pas vraiment à craindre de se dévoiler -moyennant quand même un minimum de précaution- faute d'exploitation adéquate par l'ennemie. enfin, que l'avantage doit surpasser les inconvénients. c'est le raisonnement qu'on tenue les allemand en 40, là ou les français faisaient dans le cloisonnement à tout va. D’ailleurs dans là même veine de ceux qui rejetais la mitrailleuse à ses débuts au prétexte qu'elle consommait trop de munitions :lol:
  8. Je ne pense pas qu'il faille craindre plus que ça de révéler sa position à l’ennemie par émission électromagnétique si un minimum de précaution est prise -notamment à l'approche final-, et surtout la protection par la manœuvre trop rapide pour permettre à l'ennemie de l’exploiter. Après tout, c'est le raisonnement qu'on tenu les allemands en 40 par l’emploie massif de la radio au risque de voir leurs messages interceptés à l'opposé de la paranoïa adverse, et ils ont finie gagnants. Et dans l'absolu l'ennemie potentiel n'aura jamais assez de capteurs pour boucher tout les trous -surtout si celui-ci est non occidental, donc probablement limité en moyen de hautes technologie-, et lui aussi est soumis à la saturation dans le traitement d'informations trop abondantes ;).
  9. tu sais, rien n’empêche d'élire les heureux élu parmi les méritants. d’ailleurs je suis septique quant à l'élargissement au CEM des différentes armes, qui doivent rester professionnel jusqu'au bout des ongles, mais pour le CEMA je n'y vois pas d’inconvénient si elle se transforme en structure légère d'élaboration, de discutions et de choix des grandes orientations de stratégies militaires, laissant l’exécution au CEM, mais surtout aux EM opérationnelles sans s’ingérer après lui avoir débloqué les moyens nécessaires. et puis le mérite est une notion relative: avoir suffisamment d'habilité pour se faire élire à un tel poste n'est-il pas en soi un grand mérite, et le plus fondamental à cette échelons? en out cas, la proposition de Tancrède à le mérite de s'attaquer au problème de front en introduisant le fait politique dans les hautes instances militaires. et effectivement, durant antiquité l’élection au postes de commandement était la norme ;)
  10. J’ajouterais pour ma part, je me demande d’un point de vue conceptuelle est-ce que ce gain en « grounds control » est véritablement quelque chose de positif dans la mesure où le commandement ne sera pas tenté de renforcer un micro management aux résultats généralement délétère ? Je renvoie au commandement héliporté des opérations au Vietnam qui a laissé un très mauvais souvenir. Il me semble qu’on s’éloigne de l’idéal de l’ Auftragstaktik vers laquelle prétendent vouloir converger les armée moderne, avec son idéal de combattant et groupe de combat autonome, capable d’audace et d’initiative.
  11. C’est pourtant LE « point dure » qui s’oppose à toute intégration du militaire et du politique de l’un dans l’autre. On vit dans un monde où tout est formalisé, séparé du reste et ou tout le monde est tenu de tenir sa place ; alors même que l’art de la guerre est un « art total ». Il faut donc trouver une forme acceptable, c.à.d sous une forme institutionnelle qui ne provoque pas le rejet du corps social en s’adaptant à ses conventions démocratiques –pas si mal en définitive : l’épisode de Sarko montre que la démocratie est vraiment le moins mauvais des systèmes :lol:-. A un niveau plus individuelle, Il y a aussi la division du travail, norme universel mais aussi, et même parce que, consécutive d’une économie techniquement très complexe qu’il faut faire rouler. Et de fait, avoir un vaste corpus de connaissances ne signifie nullement qu’elles ont été suffisamment approfondies pour être opérationnelles. Alors que la aussi, par définition un bon chef de guerre est un généraliste ; tout l’inverse de la formation type de l’officier dans les armées de l’Otan et apparenté. Un truc que je verrais bien, c’est la mise sous une même chapelle des affaires étrangères et de la défense ; que ce soit un rapport de subordination ou entre égaux. Je pense qu’en plus de l’opposition que pourrait générer un pôle de pouvoir aussi puissant et venant perturber le jeu actuelle, les deux métiers ont peut-être trop de spécificités propres pour les fondre complétement. Néanmoins il y a certainement moyen de les faire collaborer plus étroitement, par échanges de personnelles, de postes réservés en son sein de l’autre ministère, de double cursus qui ouvrirais à des carrières à la fois prestigieuses et inaccessibles sans cette double qualification…etc. A minima ils pourraient siéger à un conseil permanent, rejoint d’ailleurs par l’intérieur et l’économie. En tout cas, l’urgence pour moi est de rapprocher le fait militaire et diplomatique qui ce sont beaucoup trop éloigné l’un de l’autre. En plus c’est probablement la seul synergie réalisable sur le moyen terme –par exemple l’armée est en partie concerné par ce qui ce passe en interne, mais tout implications directe et autre que très encadré lui légalement/constitutionnellement interdite-.
  12. Mon propos et plus global, mais oui les importations baisserons en volume. Ça ne veut pas dire que le déficit commercial diminuera dans de grande proportion : si la demande est déprimée à l’échelle mondiale, symétriquement, ses propres exportations connaîtront le même sort. D’ailleurs vis-à-vis de la balance commercial, la crise peut avoir un autre effet pervers : quand elle se prolonge le secteur privé à tendance à mettre le holà sur les investissements voir à désinvestir ; ce qui est une très mauvaise chose pour un pays comme la France qui à vue les trous dans le maillage de son secteur industrielle s’agrandir, ce qui au final rend le pays bien moins préparé à la lutte sur un marché mondial qui se réduit, face à des concurrents qui souffre mais tiennent bien mieux le choc en conservant l’essentiel de leur capacité de production, pour finir inondé par une camelote qu’on est plus en mesure de produire. C’est très visible sur la balance commercial des pays exclusivement exportateurs de matières premières ; celles-ci ont des cours très variable sur de très courte périodes de temps alors que leurs niveaux de consommations est très rigide et c’est naturellement aligné sur les prix de leurs exportations les plus élevés. Tu devines le résultat sur l’ampleur de leurs déficits extérieurs… Tout ça parce qu’ils n’ont pas d’industries –généralement limité aux mine ou l’agro-industrie- assez développé pour rattraper le coup en comblant la demande intérieur, voir en exportant en profitant d’une baisse du cours de leur monnaie. Ces exemples sont extrême -pays sans industries ou presque-, mais ça montre à qu’elle point les échanges internationaux sont rigide et surtout l’économie un bidule très compliqué : tu appuies sur un bouton, t’a un résultat à l’opposé de ce que tu cherchais ;).
  13. Y a pas une marge énorme à la baisse en fin de compte. Quand on sait que les dépenses gouvernemental est la seul chose qui évite une récession trop dure, il arrivera un moment, en France et ailleurs, ou les gouvernements cesseront leurs coupes. Vouloir stabiliser, voir réduire son endettement c’est bien, mais sans ne suppléai pas à une résolution global du problème ; c’est prendre le problème par le petit bout de la lorgnette et surtout confondre cause et conséquence - +1 pour Castor-. En plus c’est aussi une question d’opportunité : est-ce vraiment le moment de couper massivement dans les dépenses aux risques de casser l’économie ?
  14. Ou du bon usage de la vaseline avec applicateur :lol: Au fait, félicitation pour tes plus de 25000 messages aujourd'hui ;)……t’a combien de doigts à chaque main ?...les nanas doivent en raffoler en tout cas :-X.
  15. Intéressante démarche. Mais honnêtement que peut faire un gouvernement pour contrer/réduire efficacement la menaces des piratages informatiques de toutes origines, surtout les plus dangereux venant des mafias, des multinationales qui espionnent la concurrence, et les services secrets des états ? Sans avoir à mobiliser 15% du PIB s'entent.
  16. Eux aussi jouaient à touche pipi ? J’ai fait une recherche rapide, est apparemment c’est une sous-sous branche appelé adamite et dont la spécialité était les ébats en réunions et la mise en libre-service de leurs compagnes -Ah ! Le Moyen Age me parait bien moins sombre comme ça…-; lié à la sous branche radical et prolétaire des hussites appelé taborite – pour le coup son histoire militaire et les exploits de son chef exigeront qu’on fasse un exposé sur AD-. Pour ceux qui se demandent quel rapport il y a entre le sujet du post et cet étalage….de euh … « d’érudition » -on va appeler ça comme ça. Je répondrais aucun; c'est un HS dont j'ai seul le secret O0.
  17. Assertion sans fondement. En tout cas je tiendrais la chose comme tel tant que je n’aurais pas une photo*. . Tststs, le dirham c’est marocain, en Tunisie et en Algérie c’est le dinar qui a cours. Tu vois Aki, tu peux ne pas être crédible si tu passes à côté de ce genre de détail. Va, on va mettre ça sur le dos de la fatigue et du stress. Un truc m’intrigue : dans ces sociétés à dominante agricole et faiblement productive –donc avec peu de surplus à détourner pour la supervision et le control de ses membres-, ils faisaient comment pour contrôler de façon effective ces considérables listes d’interdits en tout genre ? Ça devait être le paradis des resquilleurs ? À moins qu’elles soient particulièrement bien intériorisées ? Le fonctionnement en communauté facilitait ladite surveillance - vu que hors du groupe c’est la mort ou presque, et ce dernier est responsables de ses membres captifs de fait ? Sinon, c’est quoi la secte hérétique déjà, ou tout le monde avait le droit de coucher avec tout le monde, et écrasé par une croisade ? Les hussites c’est ça ? En tout cas je me souviens que c’était en Europe central. Mine de rien, je me rends compte qu’AD est peuplé d’insomniaque… * n’oublie pas de mettre une règle graduée à coté pour bien fixer l’échelle.
  18. C’est bien ce que semble décrire stormshadow, à la différence que l’émission « laser» se fait via de multiples faisceaux. En fait, il y a déjà eu un projet dans le genre proposé par Edward Teller dans le cadre de l’IDS et son projet de guerre des étoiles : ça devait être des têtes porté par des missiles jugé moins vulnérable que des stations lasers prépositionnés dans l’espace pour intercepter les ICBM soviétiques – ce qui permettait en sus d’activer l’arme au-dessus de l’atmosphère, de shoper les missiles adverses précocement lors de leurs phase ascensionnelle durant laquelle ils sont le plus visible, et accessoirement les faire sauter au-dessus du territoire ennemies…- , et qui devaient être lancés depuis des sous-marins. On les surnommait des « ananas» car ils en avaient l’apparence. Le dispositif comportait une tête nucléaire relié à des tubes de cuivre orientables. L’explosion de la charge devait générer les rayons X « pompés » et orientés par les fameux tubes vers de multiples cibles. L’usage du nucléaire fournissant une énergie instantané colossale pour un cout et surtout un encombrement réduit, l’appareillage lui-même étant très simple et compact. ;)
  19. et ça semble même antérieur... Voilà un peu de lecture en format PDF sur la féodalité chinoise qui abordent aussi bien le sujet de ce post de façon incidente, qu’il me semble intéressant. http://classiques.uqac.ca/classiques/granet_marcel/A13_la_feodalite_chinoise/feodalite_chinoise.pdf Parmi d’autres choses, je retiens une de cette lecture : le retour à un ordre féodal est concomitant de la dislocation des grands ensembles géopolitique et réseaux qui les soutiennent, économiques surtout. C’est là qu’on voie, que l’on sent toute l’irresponsabilité pour prendre un exemple, des dirigeants européens à attendre d’être aux pieds du mur pour refonder leur union sans mesurer l’impact qu’aurait son éclatement; ou encore celui du Conseil de Sécurité qui attend sa réforme en vue d’intégrer les émergents et son corolaires, une légitimité de plus en plus faible à même d’assurer un ordre international péren, et que l’on peut étendre aux difficulté d’autres institutions multilatéral à équilibrer les intérêts à l’échelles mondial comme avec l’échec persistant/blocage du cycle de Doha pour l’OMC qui n’a rien d’anecdotique. Rien que le repli, du moins dans les discours pour le moment, de nombreux pays sur les unions régionales indiquent pet être une courbe descendante vers des systèmes fermé et isolationniste. Ce qui donne une prise idéal aux logiques féodal parfaitement proportionné, d’autant plus redoutable qu’elles sont particulièrement résilientes à l’érosion du temps et n’attendent qu’un environnement propice pour s’épanouir de nouveaux. Néanmoins, rien de nouveaux sous le soleil, ça a toujours existé, même sous forme latente, et ça existera toujours ; mais pour moi rien de vraiment irrattrapable pour le moment d’autant plus que la large diffusion de l’information donne, de mon point de vue, de par la mémoire institutionnel qu’elle induit suffisamment de ressources aux sociétés qui en porte l’empreinte pour éviter qu’un glissement qui irait trop loin……..à moins que ce ne soit qu’une fallacieuse rationalisation de ma part pour me rassurer :P :'(
  20. Mais cette huile d’olive a-t-elle reçu le label AOC ? Sans quoi je ne vois pas la bureaucratie européenne se servir pour punir les contrevenants d’une denrée, même abondante, qui n’a pas reçu toutes les habilitations et laissez passer autorisant son usage sur tout le territoire communautaire :oops: Blague à part, dans cette histoire de création monétaire par les grecs, ces derniers ne sont pas limités à la monnaie scripturale ? Car je crois me souvenir que pour les billets il y a une histoire de code dont chaque état de l’eurozone est détenteur d'une partie.
  21. Si je me souviens bien, l’avantage des lances roquettes sur l’artillerie conventionnel est le punch ainsi que l'allonge, qui permet d’ailleurs de déporter sur de longues distances le point d’application des frappes sans déplacer la batterie. L’inconvénient par contre et le temps de rechargement relativement long des roquettes après une salve. Les spécialistes me corrigeront.
  22. Bof, c’est rien. Je ne suis pas très regardant. Moi tu sais, de grosses fesses et de gros seins suffisent à me combler. Si en plus elle est pas bavarde, voir qu’elle carrément muettes ; ben j’en ferais bien la femme de ma vie… Et je ne me rappelle plus si c’était Flaubert qui disait : « laissons les jolies femmes aux hommes sans imagination » ;) Sinon, le taux de changes Euros-turluttes cotait à combien à la clôture ? ...
  23. Nan ? Elles ont une difformité quelconque? J’ai fréquenté de l’albanaise, de la serbe, de la roumaine et même de la bulgare et de la moldave -presque toutes slaves je le concède*-…bref tout les Balkans, mais de la grecque jamais. * ces propos sont à hautes teneurs en mythomanies :oops:
  24. Euhhhh, dit jojo :|……..il y aurait pas moyen que la dame paie en nature :-X……enfin, euhhhh…..je me fait comprendre. O0 Les grands principes de l’économie sont contre-intuitif, donc ayant une valeur nul sur le marché politique. La nuance et la complexité ne font pas le poids face à l’idéologie et aux idées bien schématiques. Et dans la mesure où l’homme politique allemand – ainsi que la femme…suivez mon regard- est à quelques détails près comme ses collègue d’outre Rhin/Danube/Oder, il faut généralement attendre d’avoir le nez dans le caca –soit quand il est trop tard…-pour commencer à chercher une solution réaliste. Mais l’électoralisme aura toujours sauf extrême urgence, le dernier mot… D’ailleurs signalons que le fléchissement des exportations allemandes vers leurs voisins inquiètes de plus en plus les industriels allemands, et c’est pour moi la principal raison d’espérer voir la politique allemande fléchir par la pression des lobbys exportateurs en communs avec celles des retraités, soucieux de préserver leurs créances placés à l’étranger. D’ailleurs, je ne comprend pas l’acharnement à faire changer d’avis une Merkel qui a amplement démontré sa capacité à rester droite dans ses botes, et qui dans l’absolu ne pourrait pas beaucoup infléchir sa position même si elle le voulait, prisonnière qu’elle est de son camp et des convictions qui l’accompagnes ; pour directement nouer un dialogue avec les secteurs de la société allemandes qui n’ont pas intérêt à voir les pays du club-med se casser la figure. sauter par-dessus la barrière étatique en somme ?
  25. Et si ce n’était pas un hasard ? De mon point de vue non seulement il est conscient que ses coups de forces font sauter d’un seuil la tension à chaque tentative et surtout sait que c’est inévitable, mais qu’il recherche cette agitation tant que la montée en pression reste progressive…mais ça finira par lui échapper. Je détail le fond de mon opinion dans ma réponse à loki plus bas ;).* Je me suis mal fait comprendre, je me concentre sur les allemands, et pointe du doigt le détournement qu’ils ont fait de la tactique non seulement comme substitut à la stratégie dont il ont pensé pouvoir s’extraire de ses contingences – d’où l'investissement massif dans leur appareil militaires sensé les mettre hors de portée- et sans parler de confondre les deux échelons, vont jusqu’à subordonner le dernier au premier ! Trois exemples tirés de la Grande Guerre : . L’invasion de la Belgique en 14 qui fera entrer en guerre les anglais, ce qui n’avait rien d’inévitable. . Le déclenchement d’une guerre sous-marine illimité en entretenant l’illusion qu’une arme, qui malgré les pertes qu’elle a infligé reste à la fois trop immature, mais surtout insuffisante sans l’appui du reste de la Marine, pouvait à elle seul changer le court de la guerre. Et là aussi provoque l’entrée en guerre encore plus évitable des E.U. On voit ou conduit le mépris des réalités diplomatiques juste pour le plaisir de taper fort. . Enfin la façon dont le couple Hindenburg-Ludendorff mettra en coupe réglé le pays en l’enfonçant d’un cran dans la guerre total. Mais tout le monde n’a pas l’audace et surtout le sens du timing de Manstein ; d’ailleurs rétrospectivement sa manœuvre était risquée : régler son compte à toutes les forces adverses d’un seul coup quand on sait à quel point était tendu l’effectif en infanterie des allemands ; alors que des gens comme Brauchitsch voulaient faire ça e deux étapes. Rien ne dit que ça n’aurait pas été tout aussi valide. Mais cet ordre d’arrêt est-il vraiment une erreur si l’on considère qu’il cherche absolument à se concilier les britanniques ? La destruction du BEF aurait rendu ce but inatteignable. Sa seul vraie erreur est d’avoir cherché à les intimider par les bombardements et le blocus, en somme d’avoir perdu sont sans froid, plutôt que de continuer à leur faire la cour jusqu’à ce que la G.B en reviennent à de meilleurs sentiments. D’un point de vue plus factuelle et en écartant les intentions qui ont pu traverser l’esprit d’Hitler, ce dernier, si je ne dis pas de bêtise, a surtout arbitré en faveur de Goering initiateur de la proposition d’arrêt, et du fait de la divergence dans les ordres donnés par von Brauchitsch et von Rundstedt en donnant raison à ce dernier. Pour ce qui est de Frieser bien qu’il est contribué à recadrer a sa place la notion de Blitzkrieg, je trouve d’une part qu’il en fait trop en insistant très lourdement sur les concours de circonstances qui ont permis à la wehrmacht comme si que le hasard n’était pas le lot de toutes les guerres, et à minorer la capacité de cet outil militaire à exploiter les dites circonstances marque de l’excellence. Tout comme il fait la part trop belle à la strict comparaison numérique du matérielle pour évaluer les rapports de forces, en oubliant disponibilité, doctrine d’emploi et l’intégration dans des unités véritable éléments de comptes. Du point de vue de l’affaire qui nous intéresse, s’il a parfaitement raison de souligner que le dictateur n’a aucune place dans les succès de 40 –je m’en explique plus loin le pourquoi de sa pusillanimité*-, je trouve qu’il met trop en avant les commandants de l’avant pour négliger le rôle de l’OKH, et pire encore, en la présentant comme une instance dépassé par l’audace de ses subordonnés. Et face à cette assertion je me porte en faux : le haut commandement de la Heer a été LE grand acteur de la campagne de France. J’y reviendrait un peu plus loin*. Même si la paranoïa maladive de l’oncle Joe est au coude à coude avec le narcissisme et la mégalomanie de tonton Adolf, Staline reste bien plus raisonnable dans ses buts, que partages d’ailleurs la classe politique soviétique et dont les conceptions trouvent une certaine continuité dans le passé impérial. Dans le cas d’Hitler il en va tout autrement. Nombreux sont les auteurs qui constatent l’impasse géopolitique dans laquelle se trouve l’Allemagne pour exister en tant que puissance majeur, mais l’aspirant dictateur d’alors lui produits le diagnostic et le remède : une transformation radical de la nation allemande et son voisinage seul à même de préparer son peuple à faire face à son nouveau statut. Transformation qui prend le contrepied d’à peu près tout ce qu’est l’Allemagne depuis des siècles. A la fois bien plus ambitieux, mais surtout irréaliste que son collègue soviétique. Mais tous deux partage un point commun : leur rationalité est exclusivement politique et idéologique. Tous leurs est asservis. Seul compte le résultat final quantités brut ou buts qualitatifs ; dans ce cadre qu’importe les moyens utilisés, mais aussi les nuisances générés, les pertes, les ratages, les gaspillages matérielles, le gâchis humain, l’inefficacité et les rendements médiocres. Tant que cela les sert toute ces insuffisances n’ont pas d’importance, et sont même sans objet de leur point de vue. l'optimum technique ne les intéresse pas, donc leur reprocher de s'en détourner n'a pas de sens. A la décharge de Staline il s’est amandé –un peu- avec le temps pour suivre une courbe différente. Voir ma réponse plus bas ;)*. Et ce n’est pas fortuit. Ces féodalités et les luttes de personnes qu’elles induisent sont ce qu’il lui permet de gouverner en plus de donner un faux sentiment d’indépendance à ses vassaux. Ils ne donnent pas d’ordres ils manipulent. Mais presque toujours doublé par des techniciens compétents comme second. Et ça fonctionnent par couple : un courtisant servile et obéissant flanqué d’un adjoint efficace et amoral (Brauchitsch et Halder, Keitel et Jodl) ; et les très bon chasés, au mieux sont éjectés en périphérie au contact des problèmes – c’est pour moi l’une des raisons de l’impossibilité de la Wehrmacht de s’élever à une conception plus opérationnelle de la guerre ; les plus talentueux n’ont pas le loisir de prendre à bras le corps la réorganisation -, certes ils conservent la possibilité d’avoir accès au hautes sphères mais le cadres reste informel et de ce fait ont des positions précaires entièrement sous la coupe du Führer. Encore un autre élément de sa boite à outil qui lui sert à tenir son monde. C’est aussi ça le nazisme : une entreprise de séductions qui fait tout pour préserver le confort de vie des allemands, et tant que le moustachu n’a pas compromis une portions suffisante de la société, il se trouve dans la gêne vis-à-vis de cette même société qui est loin d’être monolithique. Ajoutons la puérilité et le caractère sommaire de ses conceptions économiques –base de la puissance militaire- alors même qu’il fait grand cas de l’économie qui fonde en partie sa vision –qui en devient forcement fausse. Je ne dis pas le contraire. Pour moi dès son échec devant Dunkerque la cause est entendue. Je peux comprendre que quelqu’un comme toi, qui si je me souviens bien, a une formation d’historien ne peut se satisfaire de simples témoignages comme fondement d’une thèse historique ; mais cela à quand même le grand mérite de remettre l’informel au cœur de la compréhension du fonctionnement chaotique du régime. Et de un. * De deux, je le rejoins sur l’idée que le moustachu suit un plan, j’en veut pour preuve son torchon ou tout est détaillés, prémédités : il se renforce doucement, sans précipitation à l’intérieur, il neutralise la GB par un traité naval en le leur demandant gentiment avec battement de cil qui implicitement enterre Versailles, neutralise l’Italie dans la foulé l’attirant dans ses filets en instrumentalisant sa soif de reconnaissances, rétablie la pleine souveraineté du Reich sur tout le territoire et ressuscite sont armée tout en passant à l’étranger comme le grand persécuté de l’affaire, limite pacifiste qui ne fait que réclamer sont du, Tout comme il l’écrit en 1927 ; et même l’improvisation de l’Anschluss reste un risque calculé dans la mesure ou la France n’a pas de gouvernement à ce moment-là. Il ne fait sa première erreur qu’en commençant à dévier de son plan et à se précipiter en envahissant la Tchécoslovaquie : il a les yeux plus gros que le ventre et son mépris des franco-anglais le rende téméraire depuis Munich. Mais grosso modo il sait saisir les opportunités, profiter des faiblesses et erreurs d’autrui, et est un observateur avisé de la scène qui l’entoure. Un autre exemple plus factuel qui montre pour moi qu’il a bien en tête une série temporelle est la réunion des chefs des trois armes le 22 aout 1939 au Berghof dont la teneur a été rapportée par Halder et ou le grand patron précise que non seulement il était décidé à bouffer tout cru la Pologne et en a fait un préalable avant de passer aux choses sérieuses –la preuve en question-, mais que c’était un passage obligé pour roder la machine de guerre allemandes, ce qui prouve implicitement l’importance qu’il accorde au Retex –selon moi, la vraie supériorité allemande face à la France en 40 : avoir une guerre, même petite, d’avance-. Preuve supplémentaire qu’il n’est pas si nul que ça. Le propos exact : « Les relations avec ce pays sont insupportables […] Il faut régler maintenant un démêlé qui ne saurait attendre 4 ou 5 ans. Emploi d’armes militaires nécessaire avant que ne se produise dernier grand démêlé avec l’Ouest. Eprouver l’instrument ! Un règlement général n’est pas souhaité, mais il faut prendre des tâches séparées ; c’est non seulement la bonne voie politique, mais aussi militaire » (Halder, p.24) Enfin, je trouve que même si il n’a pas la précision d’un Ian Kershaw et que ce dernier offre certainement l’une des meilleures descriptions d’Adolfo 1er et son univers. Delpla se rapproche pour moi le plus de l’essence de ce qu’était Hitler et surtout de la façon de le prendre : on focalise trop sur la seconde guerre mondial ; une guerre généralisé qu’il ne désirait pas et signe son échec à faire plier la Grandes Bretagne. Il ne désire l’affrontement que dans la mesure où celui-ci est court et sous control, faisant tomber un à un les obstacles à la réalisation de son programme pour avoir les mains libre à l’Est après une paix des braves à l’Ouest. Et ce comportement a sa raison d’être dans le fait qu’il n’est pas « clausewitzien » - et c’est ce qui fera obstacle à tout compromis- mais bien « kantien », c.à.d. ne rêvant que d’une paix universelle ; une paix des cimetières, une paix fondé sur l’asservissement de ceux jugés inférieurs, mais une paix quand même… Là, ou plutôt le moment où je ne le suis plus c’est avec l’invasion de la Pologne qui provoque l’entrée en guerre de la France et la G-B. il juge qu’Hitler s’y attendait et à même recherché ce résultat et que sont explosion de rages en apprenant la nouvelle n’était que mise en scène. Je pense au contraire qu’il a réellement été surpris par la vitesse à laquelle les évènements ce sont enchaîné et constatent l’impréparation dans laquelle se trouvait son pays il finira par sagement se ranger de l’avis des militaires leur confiant l’élaboration et l’exécution de la suite des opérations. Et je trouve que c’est ici que se trouve la limite de son analyse par manque de connaissances militaires, ce brouillant à la fatidique frontière 39-40. Sinon, tant que justement la dimension militaire du problème reste minime voire inexistante, il reste très pertinent dans sa description du diabolique chancelier comme un animal politique rusé et retord, rôle ou il excelle, maitre ès tromperie et dissimulation, sa nature profonde. En définitive –et c’est peut-être ce qui nous oppose- cela va contre l’opinion majoritaire qui veut qu’il est été tributaires d’événements qu’il ne contrôlait pas et forcé à la surenchère par l’accumulation des difficultés – dernière assertion partiellement vraies pour moi dans le domaine économique :la ruine et l’inflation était en bout de couse en l'absence de guerre-.
×
×
  • Créer...