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Shorr kan

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Tout ce qui a été posté par Shorr kan

  1. Merci pour la métaphore . J'ai pas pu m'empêcher de visualiser le truc en mode monty python et ça ma fait rire . Des infos sur leurs caractéristiques ?
  2. Question intéressante. J'imagine que pour le gouvernement ukrainien ce serait un pis aller, mais ça resterait mieux que le scénario de "l'équarrissage" pur et simple de l'Ukraine. Du coté des russes, si Poutine sait se montrer "clément" et pragmatique il pourrait atteindre l'objectif de la neutralisation de l'Ukraine avec le "consentement" - un peu forcé quand même...- de son gouvernement. ça permettrai de maintenir un semblant de légalité à cette affaire. Les occidentaux eux même serait probablement soulagé que l'Ukraine en soit pas juste rayé de la carte. Mais ce n'est valable que si la le véritable objectif de Poutine est la finlandisation de l'Ukraine et pas autre chose comme l'assimilation à long terme de cette dernière. Ce ne serait pas idéal pour eux, mais je pense que les russes s'accommoderaient à long terme d'une Ukraine devenue une zone de dévastation, tant qu'elle est neutralisé sur le long terme. Il y a même un certain intérêt en terme de politique intérieur et de control social à une guerre éternelle qui servirait de justification à toutes les répressions et toutes les manipulation chauvines par le maintient d'un état de siège permanent.
  3. Je ne pense pas que les volontaire manquerons. Ils y a déjà les sécessionnistes pour les épauler comme ils peuvent toujours recruter dans les rangs du crime organisé...
  4. Ce n'est que mon avis, mais je pense que les russes viennent faire du regime change et installer un gouvernement fantoche pro-russe, et que c'est ces derniers, en bon collabo qui se chargeront eux même de mater la résistance. Les russes n'ayant pas à trop se salir les mains au-delà d'un rôle d'encadrement. La question que je me pose est de savoir si une part substantiel du gouvernement ukrainien, dont le président, pourra fuir à temps et constituer un gouvernement en exil capable de coordonner et d'encourager la résistance à l'occupation depuis l'étranger.
  5. Faut faire attention à la faune de types qui profite de la confusion de la guerre pour faire leurs intéressant. La partie importante ici et qui dit tout, c'est le "ex" dans ex-officier.
  6. C'est plutôt simple : - D'un coté les russes qui ont perdu la main sur l'Ukraine, réclamait sa neutralisation. - De l'autre, les occidentaux ont répondu qu'il 'y avait aucune base légale à cette prétention russe et que c'était aux ukrainiens de façon souveraine, de décider. Ils jugent aussi la demande incinère et soupçonne les russes de chercher à continuer de subordonner l'Ukraine. De là s'est installé un dialogue de sourd. Aussi, Vova qui a jugé qu'il ne tirerait rien de ses interlocuteurs et à l'aulne de son évaluation "un poil" parano de la situation, a du décider voilà plusieurs années de clore l'affaire et s'est préparé en conséquence.
  7. Synthèse: les russes attaquent simultanément par le Nord, le Sud et l'Est..........bref, ça ressemble à un gangbang !
  8. En tant qu'armée coordonnée ? Non. Les russes sont en train de démembrer les forces ukrainiennes. Il y aura des ilots de résistances. On peut même imaginer une défense opiniâtre autour de hérissons. Mais plus casse-couilles qu'efficaces, ils sont in fine voués à être réduit. Leur meilleurs chance c'est la guérilla, d'autant que les pays voisins peuvent servir de sanctuaire pour se reposer, s'armer et s'entrainer - condition fondamentale d'une insurrection efficace. Mais bon, je ne sais pas ce qu'il ont prévu et si même ils se sont préparés sérieusement à cette eventualité. En face, et pour contrebalancer, faut voir si les russes vont occuper plus ou moins extensivement le pays, ce qui me parait douteux, sans oublier l'expertise qu'ils ont développé en contre-insurrection matinée d'un certain manque de scrupule vis à vis des civils...
  9. Les grands esprits se rencontre ! J'ai pas pu fermer l'œil de la nuit à cette pensée...
  10. Une attaque en 1er dans la profondeur, rapide et simultané contre les bases aériennes, les systèmes AA et les postes de commandement et de communication, était à prévoir. La vulnérabilité de ce genre d'actif fixé/quasi fixe face à une armée dotée de missiles balistiques et/ou de croisières en nombre, est la 1er leçon de ce conflit ouvert.
  11. Moi je l'ai toujours dit : il faut au moins garder 300 mégatonnes* dans sa cave. * qui, si je me souviens bien, est le seuil minimal pour provoquer un hiver nucléaire global.
  12. Alors voilà, en regardant la vidéo une idée m'est venu. On devrait faire une proposition du genre à Vlad pour le calmer : "Vova écoute, si tu renonce à l'invasion de l'Ukraine on te refile le rôle du méchant dans les prochains James Bond. Tu es fait pour ce rôle......si, si, j'insiste ! Alors, t'es partant ? "
  13. Je pense plutôt que ça va trainer et que ça va être aussi long et laborieux qu'un film de boules japonais - qui sont démesurément long ! Attend ! Je t'accompagne ! ----> [ ]
  14. Discours un peu laborieux, pour ne pas dire barbant mais que je pourrais résumer de façon synthétique comme suit : " on va attraper les ukrainiens et les Biiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiip, après on va les retourner pour les Biiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiip encore, et pour finir on va les Biiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiip. Voilà
  15. Peut être un changement doctrinal de la modération qui va passer des Topol aux AASM ?
  16. C'est drôle, mais en faisant ma vaisselle ce midi je me suis dis que si j'étais ukrainien, la meilleur chose à faire pour combler le différentiel de puissance avec la Russie et la dissuader de nous envahir, serait de lancer un programme nucléaire clandestin ...
  17. Je pense que l'Occident/l'Europe a toujours autant d'attrait dans l'imaginaire des ukrainiens, du moins dans leur majorité. J'ai tendance à penser aussi que le corolaire de cette situation est que Poutine a compris qu'il a perdu "les cœurs et les esprits" de ces mêmes ukrainiens, ce qui l'incite à utiliser plus directement la force et la menace de l'usage de la force Je serais étonné qu'il n'ai pas prévu le coup avec une solution de rechange qui, sans être un parfait substitut; limiterait les dégâts. En collaboration avec ces copains chinois. Comme je l'ai dis plus haut, il n'attend plus rien des européens. Et quand bien même ces derniers ferait l'effort qu'il attend, il a du mal à envisager avec ses interlocuteurs qui ne sont pas des superpuissances, autre chose qu'un rapport de subordination. Les mauvaises habitudes, tout ça... J'espère qu'il bluff. Mais je le pense déterminé à solder les comptes.
  18. Et il doit être assez lucide pour le savoir, en conséquence de quoi il agit - selon ses évaluations du rapport de force- pour sortir la Russie de cette impasse où elle a le dessous. Vova pense probablement au futur. Pas aujourd'hui, pas même demain, mais au futur lointain. Quitte à prendre des coups.
  19. La partie en gras est probablement ce qui l'embête le plus : être à la merci des américains.
  20. Bon, le pouvoir, surtout exercé longtemps déforme la vision qu'on peut avoir du monde. Surtout que la question ukrainienne doit être une sorte de caillou dans sa chaussure qui a du prendre avec le temps qui passe une place démesuré dans son esprit, au point d'exiger une conclusion. Une fois dit ça, Poutine reste un "géopoliticien" au sens étroit du terme, c'est à dire qu'on a la politique de sa géographie, et la géographie de la Russie fait que le pays est en l'absence de véritables obstacles naturels, pratiquement impossible à défendre. Le plus approprié comme politique de long terme dans ce cas est d'étendre indéfiniment le territoire/ son influence, et/ou de satelliser/neutraliser un maximum de pays voisins pour mettre le plus de distance entre eux et les autres grandes puissances. Et c'est probablement la clé pour comprendre ce qu'il veut vraiment : arrêter le reflux de la Russie et refaire le chemin inverse pour que la Russie face autre chose que de se battre pour sa survie et sortir de la condition d'infériorité dans laquelle ça la met, surtout face au EU. Les gars d'en face peuvent donc bien dire ce qu'ils veulent. Ils peuvent même être sincère. ça ne change rien à cette réalité. Encore ici, pense-il. Au fond - et quelque soit ses biais intellectuels qui doivent êtres bien réels- sa posture est logique et ses actions conforme à ses croyances........quand on est familiarisé avec se type logique. C'est tout.
  21. Toujours une extrapolation de ma part, mais il doit considérer que ses interlocuteurs occidentaux sont tous les mêmes, et que les européens en particulier sont indécrottablement inféodés à Washington, sans autonome aucune sur les questions qui comptes. Qu'ils en sont le bras armé. Que c'est la réalité définitive et indépassable de l'Europe d'aujourd'hui. Et que leur refus de traiter la Russie sur un pied d'égalité démontre que ce sont rien de plus que de gros hypocrites sans véritable volonté de conciliation qui brandissent tantôt le doit international, tantôt la moral quand sans les arranges en fonction de leurs intérêts du moment ; et qu'ils n'attendent qu'une occasions pour profiter de la faiblesse de la Russie et la démanteler. Face à cette menace existentielle il est donc temps d'arrêter de faire semblant et de passer à l'offensive ; pense-il........enfin je crois. ça fait un moment déjà que je me dis que la situation est irrémédiablement bloquée.
  22. Réponse courte : non Réponse un peu moins courte : Vladimir veut du concret - donc pas juste des promesses - et surtout du durable voir du définitif. Les russes ont une culture stratégique du risque calculé. c'est à dire faire preuve d'audace mais pas trop, en tout cas rien de trop lourdement impactant et d'irréversible/irréparable en cas de fail. Il me semble qu'on n'est dans une situation différente, et de ce que je pense deviner du fonctionnement intellectuel de Vova, il doit être bien conscient qu'envahir l'Ukraine provoquera une volé de représailles de natures économiques qui auront un effet dévastateur sur la Russie, mais quand il met ça en balance avec le destin de la Russie qu'il estime menacé à long terme il est probablement prêt à passer outre un calcul purement utilitaire de type cout/bénéfice pour défendre ce qu'il estime sacré et vraiment important. De l'autre coté, les occidentaux quelque soit leur bonne volonté - qu'il ne présume pas. Au contraire...- ne peuvent rient proposer de réaliste/crédible qui l'apaiserait. Et ça aussi il le sait. Le plus probable donc, est qu'il profite de ces discutions pour temporiser et/ou diviser le camp occidental.
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