Ciders

A ceux qui fantasment sur les possibilités d'enterrer les méchants terroristes dans les grottes, il suffit d'aller voir ce que faisaient les Soviétiques en Afghanistan. Pas besoin de bombes guidées, en fait, un simple lance-grenades suffit (Poutine peut bien nous faire livrer quelques dizaines d'AGS-17 ?).

Certes, mais par rapport à un chasseur, c'est une cible bien lente. ;)

La vitesse n'est pas réellement un souci, en fait. D'autant que, a priori, cet engin n'est pas conçu pour aller vite. Et puis si on part de là... un Su-25 ou un A-10, ça ne na va pas vite non plus. Et pourtant, cela fait mal. Le côté "attaque à un coup" évoqué par certains, ça me laisse perplexe. Il y a des missiles pour ça, voire des drones bricolés que l'on peut plus facilement sacrifier. Pourquoi prendre le risque de perdre un pilote en plus de l'appareil, d'autant que la charge embarquée ne sera que très réduite ? A la limite, les Iraniens feraient mieux de modifier un vieux F-7 et d'y caser quelques centaines de kilos d'explosifs.

Les Pucara étaient opérationnels sur les Malouines dès le début de la contre-offensive britannique. Et ils n'étaient pas les seuls : la marine argentine avait déployé six Aermacchi MB-339, à partir de Port-Stanley et de Goose Green. Pour les F-16, aucun pays sud-américain n'a reçu ce type d'appareils avant 1983, et c'était un cas très particulier, le Venezuela (pro-US à fond les ballons, et qui s'appuyait sur la menace communiste dans les Caraïbes pour recevoir du matériel dernier cri). Le Mirage F1 serait plus plausible, mais il aurait sans doute souffert des mêmes limitations que les Mirage III du vrai conflit : manque de rayon d'action, maintenance problématique des missiles, sans compter que l'Armée de l'Air aurait pu plus facilement contrer des systèmes qu'elle connaissait bien assez pour les mettre en oeuvre (et si on avait pu dégotter des AIM-9L pour nos F-8...).

Voyons Votre Excellence (mes hommages à votre souveraine de mère), n'avez-vous point vu ces nombreux écrans multifonctions dans le cockpit ? Ce rangement furtif pour le casque à l'avant ? Et ce siège éjectable en moleskine ? ;)

J'ai le représentant iranien à Paris de la boîte qui fabrique ce joujou. Il me dit qu'il est bien désolé, mais qu'il ne peut pas accepter nos euros (qui ne valent rien face à la grande monnaie iranienne) en échange de ce nec plus ultra de la technologie aéronautique mondiale. Par contre, comme l'Iran est généreux, il veut bien nous en prêter un ou deux, en échange d'un Rafale. Pour le musée d'Ispahan. :lol:

Malheureusement, je ne peux nier avoir fait usage ici d'une ironie mordante. De toute manière, qu'ils aient des chars ou non, je ne suis pas persuadé qu'ils ne fuiront pas aussi vite au prochain rezzou. Et pour Sanogo, bien sur. On fait un tir groupé. Il doit bien y avoir des postes intéressants dans les garde-frontières, du côté de Tessalit. ^^

Non bien sur, les Su-17 n'auraient pu être déployés que depuis la terre ferme. Ou depuis les Malouines, le Su-17 pouvant être utilisé depuis des terrains moins aménagés que la moyenne.

Je doute fort que les Soviétiques aient livrés des Yak-38 aux Argentins (en admettant que Washington laisse Moscou vendre des avions à Buenos Aires). Ou même que les Argentins en aient acheté, s'ils l'avaient pu. L'avion ne pouvait pas servir à mener des frappes antinavires, et il n'avait d'ailleurs pas vraiment été conçu pour cela. Ce qui pouvait être vendu par contre, c'était le Sukhoï Su-17 (dont le Pérou disposait déjà, Pérou qui était l'allié de l'Argentine). Mais il n'emportait pas de missiles air-surface dédiés. Et en air-air... ça aurait été compliqué pour ses pilotes.

Tout ça, c'est uniquement de l'affichage politique. En agissant de la sorte, on coupe l'herbe sous le pied : - à tous ceux qui s'en iraient nous jeter le vieil argument foireux de la tutelle colonialo-françafricaine - aux gouvernements africains qui allaient sans doute bientôt passer au stade 2 de leur relation avec la France en cas de conflit, c'est à dire le "finalement, on avait pas besoin de vous, cassez-vous et plus vite que ça" - aux islamistes ("on vous a mis une tôle et on repart, sous les applaudissements") Dans les faits, peu de choses changeront : - les forces spéciales seront toujours sur le terrain, pour surveiller le secteur - on aura sans doute des formateurs sur place, avec un petit contingent blindé (il faudra bien apprendre aux Maliens comment se servir de leurs nouvelles Sagaies) - les armées africaines seront toujours aussi inefficaces Le tout va maintenant être de trouver un gouvernement qui tienne la route au Mali (et à se débarrasser au passage des parasites autour de Sanogo), et de maintenir la pression au nord.

Ces types-là vendent leur allégeance au premier financier venu. Ils ne sont pas dignes de confiance, et du reste, on ne sait même pas de qui dépend vraiment le MIA. Ils veulent nous aider ? Qu'ils le fassent. Mais si ils sont juste là pour exiger, qu'ils aillent se faire voir.

Je serais d'avis de leur donner 48 h pour mettre les voiles, sous peine d'être mis au trou.

Je pense aussi que l'opération a été surestimée du point de vue de l'engagement (cela dit, qui pensait que ce serait, a priori, aussi rapide ?). Mais au niveau des armées locales, c'est à nuancer. L'armée mauritanienne est une des meilleures armées du coin, notamment ses groupes d'intervention dans le désert. Cela dit, elle n'a que peu d'effectifs, et ils doivent déjà être bien engagés. Le souci à mon sens, c'est l'armée sénégalaise en revanche. Ses soldats n'ont aucune véritable expérience du combat (à part éventuellement en Casamance et durant des opérations sous couvert de l'ONU), peu de matériel et a priori, pas tellement d'envies belliqueuses. Que vaudrait-elle face à une incursion d'islamistes aguerris et résolus ?

Faut voir. Si les islamistes cherchent à rentrer en Mauritanie ou au Sénégal, un GTIA correctement équipé pourrait être très utile dans ce secteur.

Tupolev Tu-144 "Concordskiy".

Les Thaïs s'achètent aussi une assurance. Ils ne peuvent pas s'aliéner leur voisin chinois, d'autant que de nombreux Chinois ou membres de la diaspora chinoise vivent en Thaïlande. En fait, ils mangent à tous les rateliers, et ça leur permet de ne léser personne.

Le souci n'est pas tant de les détecter que d'aller les démolir. Le Sahel, c'est vaste.

Peut-être que ça a un rapport avec la Corée du Nord... ;)

Pas si nouveau que ça, me semble t-il. ;)

Plus d'appareils en état de vol, a priori. Ils sont tous sur le tarmac de la partie militaire de l'aéroport de Bamako (on les a vu sur des photos récentes).

Négatif, sur le forum du site Acig.org. Mais il faut avoir un compte pour y avoir accès.

Sur Acig.org, Tom Cooper indique que l'aviation libyenne (avec des MiG-21) aurait bombardé au moins deux convois de pick-up dans le désert, près de la frontière méridionale du pays. Quelqu'un aurait des informations plus précises ?

Ce qui est bien avec Ansar Dine, c'est qu'on peut faire plein de jeux de mots foireux. Du genre, Ansar Dine prend l'eau, la marine aura la peau d'Ansar Dine... Oui, oui, je sors.

Les Sénégalais disposent de deux Hind. C'est une occasion pour eux de se montrer utiles.

Moi ça me convient. Car comme disait Churchill à propos de De Gaulle, "nous l'appelons Jeanne d'Arc et nous cherchons les évêques pour le brûler".