CANDIDE
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Merci pour toutes ces informations. Concernant les VCI, il n'y aurait pas plusieurs centaines de VBCI à remplacer ? Par ailleurs Laurent Lagneau vient de publier cet article : https://www.opex360.com/2025/06/29/le-futur-vehicule-de-combat-dinfanterie-de-larmee-de-terre-pourrait-etre-plus-lourd-mieux-arme-et-chenille/
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[OTAN/NATO]
CANDIDE a répondu à un(e) sujet de zx dans Politique etrangère / Relations internationales
Oui enfin De Wever peut dire ce qu'il veut, mais la réalité est que le taux de fécondité ultra-bas de l'Allemagne (~1,35 enfants/femme en 2023), montre bien que les hommes Allemands n'ont pas envie d'être des Daddy -
C'est la différence entre le cadre légal des divorces en Allemagne et en France. En Allemagne le cadre légal est centré à priori sur l’échec du mariage. En France, pas besoin d'invoquer l'échec du mariage. On peut donc divorcer par convenance personnelle (dispute au petit-déjeuner, pelouse n'est pas tondue, j'aime pas la robe de ma femme, etc.....) et mutuelle.
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Il s'agit d'un article de presse d'une revue spécialisée dans la défense. Difficile de dire à quel point ça représente le point de vue des décideurs. Autant il peut-être possible de divorcer à l'amiable sur le projet SCAF, autant divorcer à l'amiable au sein du groupe Airbus risque d'être saignant !
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ça va plus loin, ils envisagent que Airbus Defense & Systems Space ADS) sorte du giron du Groupe Airbus : "La question se pose également de savoir si, dans un marché en croissance constante, l'intégration d'Airbus Defence and Space dans la société mère, avec ses règles rigides et ses réserves nationales, est encore d'actualité. La scission de Hensoldt d'ADS et la participation minoritaire de l'État dans l'entreprise, qui produit des technologies clés allemandes, pourraient servir de modèle à cet égard."
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Oui c'est vrai, tu as raison, quand Dassault développait un nouvel avion tous les quelques années c'était jouable, mais avec un écart de 40 ans c'est une autre histoire.
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Peut-être qu'un divorce à l'amiable est préférable à un mariage malheureux !
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Est-ce que cela ne correspondrait pas à la politique des petits pas, chère à Dassault ? Une réutilisation maximale des équipements du Rafale F5 dans une nouvelle cellule avec nouveau moteur, puis progressivement de nouveaux équipements et nouvelles armes plus performantes.
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[OTAN/NATO]
CANDIDE a répondu à un(e) sujet de zx dans Politique etrangère / Relations internationales
Personnellement j'analyse l'épisode de la façon suivante : Le contexte : Trump compare les Iraniens et les Israéliens à des enfants qui se battent dans une cour d'école. Rutte déclare que "And then daddy has to sometimes use strong language to get them to stop.». C'est clairement de la flagornerie, MAIS Il ne fait pas référence à l'Europe ou l'Otan et n'a jamais dit "My ou our Daddy" Les médias et les réseaux sociaux s'en emparent en Europe pour lyncher Rutte et accuser tous les dirigeants Européens de soumission C'est cette sur-réaction en Europe, qui permet à la propagande Trumpiste de célébrer le triomphe de "Daddy Trump" à son retour des Pays-Bas et sa prééminence dans l'OTAN. Attention, je ne dis pas que Rutte et beaucoup de pays et dirigeants Européens ne sont pas serviles, mais juste que la sur-réaction aux propos de Rutte est un cadeau offert aux propagandistes MAGA ! -
Guerre Russie-Ukraine 2022+ : géopolitique et économie
CANDIDE a répondu à un(e) sujet de Skw dans Politique etrangère / Relations internationales
Oui, et de préférence sans poignée de porte à l'entrée -
Tu n'est pas le premier à me le dire. Je crois l'être sans toutefois au point d'être manipulable (candeur # naiveté). Un candide est moins prisonnier des conventions, il peut proposer des idées originales, poser des questions que personne n’ose poser. Concernant le financement des armées par exemple, j'avais proposé dans un autre fil (Minarm) la vente de 436 tonnes d'or de la Banque de France sur son stock de 2436 tonnes, et qui rapporterait 42,5 Milliards d'Euros au cours actuel de 98430 € / kg.
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Oui bien sûr, mais peut-être que le Rafale F5 sera exporté, et le moteur de 9 tonnes pourrait intéressé les émirats pour leur F4. Ils étaient demandeurs depuis longtemps. De façon plus générale, je pense qu'avec les contraintes budgétaires de la France et l'obligation de se réarmer, le financement des Etudes/développements des systèmes devra être repensé, et les géants de la BTID Française devront y contribuer. En 2024, le ministère des Armées consacre environ 8,3 Md€ à la R&D, pour les études et le développement des systèmes d’armes. Est-ce que les géants de la BTID (Dassault, Safran, Thales, MBDA, Naval Group) ne pourraient pas prendre en charge 3 à 4 milliards de R&D / an voire plus, sachant que leur trésorerie nette est de 16-17 milliards environ et qu’ils génèrent un free cash flow de 7,5 milliards chaque année. ça suppose bien sûr des garanties contractuelles sur la production de série, et un effort encore plus important de l'état pour aider les industriels à exporter et allonger les séries. Bien sûr au total, l'état finit par payer les frais de R&D qui seront répercutés dans le prix de vente, sauf que : le paiement sera retardé et lissé sur la durée de la production un effort massif d'exportation peut permettre d'imputer une partie significative des frais de R&D aux clients étrangers. Ce modèle de financement est utilisé en Allemagne et en Italie, par Rheinmetall ou Fincantieri qui anticipent le marché et investissent en R&D, parfois sans commande ferme, misant sur des retours à moyen terme via contrats nationaux et exportations.
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[Iran]
CANDIDE a répondu à un(e) sujet de g4lly dans Politique etrangère / Relations internationales
Oui, j'avais oublié. Mais ça n'est pas incompatible avec un message plus explicite via la voie diplomatique. -
[Iran]
CANDIDE a répondu à un(e) sujet de g4lly dans Politique etrangère / Relations internationales
On n'attaque pas les intérêts d'un pays qui extrait 70 % des terres rares extraites dans le monde, et produit/raffine 85–90 % de la matière nécessaire aux industries (automobile, défense, high-tech) ! D'ailleurs la Chine n'aurait-elle pas passé discrêtement des messages à Israel et aux Etats-Unis ? -
[Iran]
CANDIDE a répondu à un(e) sujet de g4lly dans Politique etrangère / Relations internationales
"L'expansion massive de l'influence et de la puissance militaire américaine dans la région, après les deux guerres d'Irak et celle d'Afghanistan après le 11 Septembre 2001" comme vous dites, a coûté entre 4000 Milliards et 5000 Milliards de Dollar (chatGPT): 1. Guerre en Irak (2003-2011, puis opérations ultérieures) Coût direct du Pentagone : environ 800 à 900 milliards $ Coût total (y compris soins aux vétérans, intérêts sur la dette, reconstruction, etc.) : environ 2 000 à 3 000 milliards $ selon le Brown University’s Costs of War Project 2. Guerre en Afghanistan (2001-2021) Coût direct du Pentagone : environ 850 à 1 000 milliards $ Coût total (similaire à Irak, avec soins aux vétérans, intérêts, etc.) : environ 2 000 à 2 300 milliards $ Combien vous a rapporté cette influence et cette expansion massive de la puissance militaire américaine ? Pendant ce temps, entre 2001 et 2021, la part du PIB mondiale des Etats-Unis est passé de 31% à 24% et celle de la Chine, "un pays qui n'a pas mené de guerre depuis 1953 ! ", de 4% à 19% Pour la production de biens manufacturés, la part des Etats-Unis est passé de 24% à 16% et celle de la Chine de 9% à 30% (le double de celle des USA) -
[OTAN/NATO]
CANDIDE a répondu à un(e) sujet de zx dans Politique etrangère / Relations internationales
Servile et champion du retournement de veste ! Lorsque Mark Rutte était 1er ministre des Pays-Bas de 2010 à 2024 (record de longévité pour le pays), le budget moyen des armées était d'environ 1,25% du PIB, sauf à partir de 2022 bien sûr ! -
[Ministère des Armées, MINARM]
CANDIDE a répondu à un(e) sujet de Philippe Top-Force dans Economie et défense
Pour moi, il faut revenir à l'équilibre budgétaire de façon pérenne par des réformes structurelles. Vendre de l'or, c'est "one shot". Ce n'est pas une solution. Ceci dit, aujourd'hui, une vente partielle exceptionnelle pour abonder le budget des armées me semble nécessaire face au chaos du monde et au retour des impérialismes de toutes natures. -
[Ministère des Armées, MINARM]
CANDIDE a répondu à un(e) sujet de Philippe Top-Force dans Economie et défense
La France via la Banque de France possède le 4ème stock d'or au monde, avec 2436 tonnes. Le cours de l'or a triplé depuis 10 ans : 1 061 $ par once en 2015 contre 3 320 $ par once ce 24 juin. Soit 98430 € / kg. Si la France vendait 436 tonnes d'or, elle obtiendrait 436000×98430 €/kg ≈42,93 milliards € Le coût historique d'achat est de 1100 € / kg (valeur très basse, car la majorité de l’or a été acquis avant 1971) soit ≈0,48 milliard € pour 400 tonnes La plus value faite par la BdF serait de ≈ 42,45 milliards € Légalement, la BdF ne peut pas verser au budget de l'état la contrepartie de la vente, mais elle peut distribuer le profit sous forme de dividendes. Voici ce que serait un plan de versement (calculé avec ChatGPT) d'une partie de la plus-value brute de ~42,45 milliards € réalisée par la Banque de France lors d’une vente hypothétique de 436 tonnes d’or en 2025, réparti jusqu’à 2030 inclus. Durée : 5 ans (2026 à 2030) Versements sous forme de dividendes exceptionnels à l’État. La Banque conserve environ 5 à 10 milliards € en réserve pour renforcer son bilan (prudence comptable). Les versements sont constants à 7,5 milliards €/an (arrondi pour totaliser les 37,5 Md€). Concrètement, en plus de ce que prévoit la LPM, le budget des armées pourrait être abondé de 7,5 milliards d'Euros supplémentaire chaque année de 2026 à 2030, si la Banque de France vend 436 tonnes d'or de son stock de 2436 tonnes. -
[OTAN/NATO]
CANDIDE a répondu à un(e) sujet de zx dans Politique etrangère / Relations internationales
Excepté la 1ère phrase, j'aurais remplacé DONALD par VLADIMIR et ce serait beaucoup juste historiquement parlant ! -
[Inde/Pakistan 2025] Opération Sindoor et conséquences
CANDIDE a répondu à un(e) sujet de bubzy dans Politique etrangère / Relations internationales
En même temps une grande partie de leurs avions sont à bout de souffle et les Pakistanais vont se réarmer peut-être massivement via la Chine. -
[Inde/Pakistan 2025] Opération Sindoor et conséquences
CANDIDE a répondu à un(e) sujet de bubzy dans Politique etrangère / Relations internationales
La partie de l'article de meta-defense qui donne le contre récit Français : "Au salon du Bourget, une tout autre lecture de l’engagement du 7 mai fait son apparition" C’est dans ce contexte que le Rafale est réapparu au cœur de l’actualité au Salon du Bourget 2025, à la croisée de plusieurs enjeux stratégiques et industriels. D’un côté, Dassault Aviation et l’armée de l’Air et de l’Espace cherchaient à défendre la crédibilité opérationnelle du Rafale dans la perspective du standard F5, alors que les négociations autour du partage industriel du programme SCAF entraient dans une nouvelle phase de crispation avec Airbus DS. De l’autre, l’offensive sino-pakistanaise sur le terrain de la communication stratégique obligeait la France, traditionnellement réservée sur les affaires indo-pakistanaises, à sortir de sa neutralité de façade. Dans un article publié par RFI, les journalistes Olivier Fourt et Franck Alexandre révélaient les grandes lignes d’un contre-récit français, fondé sur des sources militaires et industrielles anonymes, mais “directement impliquées dans le suivi de l’opération Sindoor”. Selon ces sources, l’attaque du 7 mai aurait été menée en pleine connaissance du risque d’escalade, avec une communication volontairement transmise à Islamabad en amont pour limiter la probabilité d’un emballement bilatéral incontrôlé. Cette révélation, si elle est avérée, est d’une importance capitale : elle viendrait non seulement expliquer la mobilisation rapide des moyens aériens pakistanais — J-10CE et JF-17 notamment — mais aussi la densité du dispositif de veille radar et de défense sol-air activé par la PAF. Rafale en version attaque standoff avec deux missiles de croisière SCALP-EG Toujours selon RFI, les autorités indiennes s’attendaient à une opposition aérienne intense, et assumaient les risques associés à cette opération planifiée. Ce choix tactique — prévenir l’adversaire pour éviter l’escalade, tout en acceptant une confrontation aérienne sous contrainte — constitue un cas d’école en matière de doctrine de désescalade contrôlée. Il s’inscrit dans une approche beaucoup plus fine que celle généralement décrite dans les cercles médiatiques occidentaux, et tend à démontrer un niveau de maturité stratégique rarement commenté du côté indien. Plus encore, les sources françaises affirment que les Rafale indiens engagés, armés de missiles air-air MICA, de missiles de croisière SCALP-EG et de bombes guidées Hammer, auraient infligé de lourdes pertes à la Pakistan Air Force. Les chiffres avancés — une dizaine d’appareils pakistanais abattus pour quatre ou cinq pertes côté indien — ne sont pas sourcés et doivent être pris avec précaution. Néanmoins, si ces données étaient confirmées, elles renverseraient intégralement le récit construit par Islamabad. Le récit français précise également que les objectifs de l’IAF lors du raid du 7 mai allaient bien au-delà des seules cibles terroristes initialement évoquées. Au total, neuf sites auraient été frappés, incluant non seulement des camps liés aux réseaux islamistes actifs au Cachemire, mais aussi des postes de commandement, des systèmes de défense sol-air et au moins deux installations sensibles des forces aériennes pakistanaises. Ces frappes auraient été exécutées en trois vagues successives, et les résultats opérationnels auraient dépassé les attentes initiales, les défenses pakistanaises étant visiblement prises de court, malgré l’alerte préalable. Cette version des faits, présentée pour la première fois en marge du salon du Bourget, marque une rupture nette avec la posture de silence habituellement adoptée par les autorités françaises sur les théâtres extra-européens sensibles. Si elle a été relayée de manière mesurée — aucun communiqué officiel, aucune déclaration publique d’un représentant de l’État — elle constitue néanmoins un contre-feu évident face à la campagne d’influence orchestrée autour du J-10CE. L’objectif est clair : protéger l’image du Rafale à l’international, sécuriser les contrats export en cours (notamment en Indonésie, Égypte et aux Émirats), et éviter que l’affaire du 7 mai ne devienne un angle d’attaque structurel contre l’appareil dans les compétitions commerciales à venir. En creux, ce positionnement s’inscrit aussi dans la perspective du standard F5. Car si la démonstration faite est que le Rafale “tel quel” est déjà capable de survivre à une densité de menace élevée (missiles PL-15, réseaux radar interconnectés, défense HQ-9B), alors la montée en gamme vers le F5 — avec guerre électronique, commandement collaboratif, armement de nouvelle génération et capacité drone — devient une consolidation d’un succès tactique existant, et non une réponse défensive à une infériorité opérationnelle. Une nuance qui change tout, dans le récit industriel comme dans la posture doctrinale. Une version française difficilement vérifiable, et la commande du J-35A comme indice ambigu À bien des égards, la version présentée en marge du Salon du Bourget par les sources françaises — et relayée par RFI — constitue un contre-récit séduisant pour les soutiens du Rafale, et plus largement pour ceux qui défendent une supériorité tactique des forces indiennes. En renversant complètement la narration sino-pakistanaise dominante, elle redonne un avantage net à l’Indian Air Force, tant sur le plan technologique qu’opérationnel. Mais précisément parce qu’elle semble trop parfaite, cette version doit être examinée avec prudence. J-35A au salon aéronautique de Zhuhai En dehors de la mention explicite du général Bruno Mignot, ancien officier de l’armée de l’Air aujourd’hui directeur de publication à l’Institut Thémis, aucun nom, aucun document, ni même aucune preuve visuelle ou auditive ne vient étayer les affirmations avancées. Le chiffre d’une dizaine d’avions pakistanais abattus — qui renverserait littéralement la perception stratégique de l’engagement du 7 mai — n’est appuyé par aucun élément technique ou indépendant. Même les images satellites montrant des frappes réussies ne peuvent pas, en l’état, être directement reliées aux combats air-air allégués. Cela ne signifie pas que la version française soit fausse. Mais comme le récit pakistanais du 7 mai, elle s’inscrit dans une logique de communication offensive, au service d’intérêts stratégiques précis : préserver l’image du Rafale, renforcer la légitimité du programme F5, et rassurer les partenaires export de la France. Dans ces conditions, elle ne saurait être acceptée sans la même rigueur critique que celle appliquée au récit initial d’Islamabad. Or, si cette prudence est essentielle, certains signaux extérieurs viennent cependant accréditer, au moins en partie, le sentiment d’une fragilité tactique du côté pakistanais. Le plus frappant d’entre eux est sans doute l’annonce, à peine deux semaines après l’engagement du 7 mai, de la commande par Islamabad d’une quarantaine de chasseurs J-35A, la version terrestre du chasseur furtif de cinquième génération développé par Shenyang Aircraft Corporation pour la Marine chinoise. Selon Breaking Defense, cette commande serait assortie de livraisons accélérées, prévues avant la fin de l’année 2025 — soit en parallèle des premières livraisons à l’aéronavale chinoise elle-même, ce qui constitue une rupture manifeste avec la doctrine d’exportation chinoise des trente dernières années, où les systèmes les plus avancés étaient toujours réservés à l’usage national avant toute vente extérieure. J-10C des forces aériennes de l’Armée Populaire de Libération Un tel empressement soulève plusieurs questions. Pourquoi Islamabad, qui revendiquait pourtant une victoire tactique nette le 7 mai grâce à la combinaison J-10CE/PL-15, s’est-il précipité sur un nouvel appareil dont la maturité technique reste à démontrer ? Pourquoi la Chine a-t-elle accepté de dériver une partie de sa production nationale au profit d’un client extérieur, en dépit de son approche historiquement prudente sur ces questions ? Il est tentant d’y voir une forme d’aveu indirect : un aveu de la part du Pakistan, que le J-10CE — bien que performant — n’a pas offert le degré de supériorité attendu en environnement contesté ; et un aveu de la part de Pékin, que l’impact médiatique de l’engagement du 7 mai offre une fenêtre commerciale inédite pour imposer le J-35 comme alternative crédible au F-35A, avant même que le marché ne se referme sous les contraintes diplomatiques occidentales. Cela dit, il existe aussi une lecture inverse. Si le J-10CE a effectivement performé comme annoncé, l’onde de choc médiatique provoquée par cette victoire a pu convaincre Islamabad d’accélérer sa bascule vers une flotte plus furtive, en anticipant l’entrée en service du J-35. Dans cette logique, la commande n’est pas un désaveu du J-10, mais au contraire une validation stratégique d’un choix d’alignement technologique avec Pékin. En l’absence de données précises, les deux interprétations restent valides. Mais elles témoignent toutes deux d’un basculement : la campagne sino-pakistanaise autour du 7 mai a déjà produit des effets industriels, commerciaux et géopolitiques concrets, indépendamment de la véracité des pertes avancées. -
[Iran]
CANDIDE a répondu à un(e) sujet de g4lly dans Politique etrangère / Relations internationales
Je ne connais pas grand chose en centrifugeuses alors j'ai demandé de l'aide à ChatGPT. Voici le résumé de la réponse : L’Iran utilise plusieurs modèles de centrifugeuses pour enrichir l’uranium, allant des modèles de première génération (obsolètes mais nombreux) à des modèles avancés capables d’un enrichissement plus rapide et plus efficace. Le dernier modèle IR-6 a une capacité d'enrichissement de 6 à 10 SWU / an (Separative Work Unit — mesure de la capacité à enrichir de l’uranium) contre 1 SWU / an pour l'IR-1 l’Iran a très probablement dispersé ses centrifugeuses, dans une stratégie bien rodée de dissuasion et de protection de son programme nucléaire il faut 25 kg d'uranium enrichi à 90% pour une bombe Pour enrichir 25 kg à 90 % à partir de 60 %, il faut : 30 à 40 SWU (approximativement, selon l'efficacité et les pertes) donc : 6 centrifugeuses IR-6 à 6 SWU /an permettent d'obtenir 25 kg d'uranium au bout d'1 an 72 centrifugeuses le permettent au bout d'1 mois. Reste ensuite les étapes suivantes : La conversion en métal d’uranium Le design d'une tête nucléaire fonctionnelle : probablement déjà réalisé sous forme de maquette ou de démonstrateur L’intégration dans un vecteur balistique (missile, bombe…) : probablement déjà réalisé avec une maquette ou un démonstrateur -
[Iran]
CANDIDE a répondu à un(e) sujet de g4lly dans Politique etrangère / Relations internationales
La Chine n'intervient jamais directement. Elle pratique le jeu de GO et adopte une stratégie d'encerclement, d’influence progressive, plutôt que de confrontation directe. En Asie centrale, elle a déjà pris le relais de l’influence russe affaiblie après l’invasion de l’Ukraine : Organisation de coopération de Shanghai (OCS) et Belt and Road Initiative. Kazakhstan, Ouzbékistan ou Tadjikistan se tournent désormais plus vers Pékin que vers Moscou. Au Moyen-Orient, si les États-Unis et Israël sont perçus comme agressifs, la Chine peut apparaître comme une alternative stable et neutre, ce qu’elle cultive dans sa diplomatie. Pékin pourrait : Intensifier les relations commerciales (y compris avec l’Iran, malgré les sanctions). Jouer le rôle de modérateur dans les tensions régionales. Pousser pour une architecture de sécurité régionale alternative à celle dictée par Washington. -
J'ai pas idée de ce que ça coûte de faire voler un pilote dans un avion, mais ça doit pas être négligeable également : verrière, siège éjectable, casque, alimentation en oxygène, interfaces homme-machine, etc...