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CANDIDE

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Tout ce qui a été posté par CANDIDE

  1. On n'attaque pas les intérêts d'un pays qui extrait 70 % des terres rares extraites dans le monde, et produit/raffine 85–90 % de la matière nécessaire aux industries (automobile, défense, high-tech) ! D'ailleurs la Chine n'aurait-elle pas passé discrêtement des messages à Israel et aux Etats-Unis ?
  2. "L'expansion massive de l'influence et de la puissance militaire américaine dans la région, après les deux guerres d'Irak et celle d'Afghanistan après le 11 Septembre 2001" comme vous dites, a coûté entre 4000 Milliards et 5000 Milliards de Dollar (chatGPT): 1. Guerre en Irak (2003-2011, puis opérations ultérieures) Coût direct du Pentagone : environ 800 à 900 milliards $ Coût total (y compris soins aux vétérans, intérêts sur la dette, reconstruction, etc.) : environ 2 000 à 3 000 milliards $ selon le Brown University’s Costs of War Project 2. Guerre en Afghanistan (2001-2021) Coût direct du Pentagone : environ 850 à 1 000 milliards $ Coût total (similaire à Irak, avec soins aux vétérans, intérêts, etc.) : environ 2 000 à 2 300 milliards $ Combien vous a rapporté cette influence et cette expansion massive de la puissance militaire américaine ? Pendant ce temps, entre 2001 et 2021, la part du PIB mondiale des Etats-Unis est passé de 31% à 24% et celle de la Chine, "un pays qui n'a pas mené de guerre depuis 1953 ! ", de 4% à 19% Pour la production de biens manufacturés, la part des Etats-Unis est passé de 24% à 16% et celle de la Chine de 9% à 30% (le double de celle des USA)
  3. Servile et champion du retournement de veste ! Lorsque Mark Rutte était 1er ministre des Pays-Bas de 2010 à 2024 (record de longévité pour le pays), le budget moyen des armées était d'environ 1,25% du PIB, sauf à partir de 2022 bien sûr !
  4. Pour moi, il faut revenir à l'équilibre budgétaire de façon pérenne par des réformes structurelles. Vendre de l'or, c'est "one shot". Ce n'est pas une solution. Ceci dit, aujourd'hui, une vente partielle exceptionnelle pour abonder le budget des armées me semble nécessaire face au chaos du monde et au retour des impérialismes de toutes natures.
  5. La France via la Banque de France possède le 4ème stock d'or au monde, avec 2436 tonnes. Le cours de l'or a triplé depuis 10 ans : 1 061 $ par once en 2015 contre 3 320 $ par once ce 24 juin. Soit 98430 € / kg. Si la France vendait 436 tonnes d'or, elle obtiendrait 436000×98430 €/kg ≈42,93 milliards € Le coût historique d'achat est de 1100 € / kg (valeur très basse, car la majorité de l’or a été acquis avant 1971) soit ≈0,48 milliard € pour 400 tonnes La plus value faite par la BdF serait de ≈ 42,45 milliards € Légalement, la BdF ne peut pas verser au budget de l'état la contrepartie de la vente, mais elle peut distribuer le profit sous forme de dividendes. Voici ce que serait un plan de versement (calculé avec ChatGPT) d'une partie de la plus-value brute de ~42,45 milliards € réalisée par la Banque de France lors d’une vente hypothétique de 436 tonnes d’or en 2025, réparti jusqu’à 2030 inclus. Durée : 5 ans (2026 à 2030) Versements sous forme de dividendes exceptionnels à l’État. La Banque conserve environ 5 à 10 milliards € en réserve pour renforcer son bilan (prudence comptable). Les versements sont constants à 7,5 milliards €/an (arrondi pour totaliser les 37,5 Md€). Concrètement, en plus de ce que prévoit la LPM, le budget des armées pourrait être abondé de 7,5 milliards d'Euros supplémentaire chaque année de 2026 à 2030, si la Banque de France vend 436 tonnes d'or de son stock de 2436 tonnes.
  6. Excepté la 1ère phrase, j'aurais remplacé DONALD par VLADIMIR et ce serait beaucoup juste historiquement parlant !
  7. En même temps une grande partie de leurs avions sont à bout de souffle et les Pakistanais vont se réarmer peut-être massivement via la Chine.
  8. La partie de l'article de meta-defense qui donne le contre récit Français : "Au salon du Bourget, une tout autre lecture de l’engagement du 7 mai fait son apparition" C’est dans ce contexte que le Rafale est réapparu au cœur de l’actualité au Salon du Bourget 2025, à la croisée de plusieurs enjeux stratégiques et industriels. D’un côté, Dassault Aviation et l’armée de l’Air et de l’Espace cherchaient à défendre la crédibilité opérationnelle du Rafale dans la perspective du standard F5, alors que les négociations autour du partage industriel du programme SCAF entraient dans une nouvelle phase de crispation avec Airbus DS. De l’autre, l’offensive sino-pakistanaise sur le terrain de la communication stratégique obligeait la France, traditionnellement réservée sur les affaires indo-pakistanaises, à sortir de sa neutralité de façade. Dans un article publié par RFI, les journalistes Olivier Fourt et Franck Alexandre révélaient les grandes lignes d’un contre-récit français, fondé sur des sources militaires et industrielles anonymes, mais “directement impliquées dans le suivi de l’opération Sindoor”. Selon ces sources, l’attaque du 7 mai aurait été menée en pleine connaissance du risque d’escalade, avec une communication volontairement transmise à Islamabad en amont pour limiter la probabilité d’un emballement bilatéral incontrôlé. Cette révélation, si elle est avérée, est d’une importance capitale : elle viendrait non seulement expliquer la mobilisation rapide des moyens aériens pakistanais — J-10CE et JF-17 notamment — mais aussi la densité du dispositif de veille radar et de défense sol-air activé par la PAF. Rafale en version attaque standoff avec deux missiles de croisière SCALP-EG Toujours selon RFI, les autorités indiennes s’attendaient à une opposition aérienne intense, et assumaient les risques associés à cette opération planifiée. Ce choix tactique — prévenir l’adversaire pour éviter l’escalade, tout en acceptant une confrontation aérienne sous contrainte — constitue un cas d’école en matière de doctrine de désescalade contrôlée. Il s’inscrit dans une approche beaucoup plus fine que celle généralement décrite dans les cercles médiatiques occidentaux, et tend à démontrer un niveau de maturité stratégique rarement commenté du côté indien. Plus encore, les sources françaises affirment que les Rafale indiens engagés, armés de missiles air-air MICA, de missiles de croisière SCALP-EG et de bombes guidées Hammer, auraient infligé de lourdes pertes à la Pakistan Air Force. Les chiffres avancés — une dizaine d’appareils pakistanais abattus pour quatre ou cinq pertes côté indien — ne sont pas sourcés et doivent être pris avec précaution. Néanmoins, si ces données étaient confirmées, elles renverseraient intégralement le récit construit par Islamabad. Le récit français précise également que les objectifs de l’IAF lors du raid du 7 mai allaient bien au-delà des seules cibles terroristes initialement évoquées. Au total, neuf sites auraient été frappés, incluant non seulement des camps liés aux réseaux islamistes actifs au Cachemire, mais aussi des postes de commandement, des systèmes de défense sol-air et au moins deux installations sensibles des forces aériennes pakistanaises. Ces frappes auraient été exécutées en trois vagues successives, et les résultats opérationnels auraient dépassé les attentes initiales, les défenses pakistanaises étant visiblement prises de court, malgré l’alerte préalable. Cette version des faits, présentée pour la première fois en marge du salon du Bourget, marque une rupture nette avec la posture de silence habituellement adoptée par les autorités françaises sur les théâtres extra-européens sensibles. Si elle a été relayée de manière mesurée — aucun communiqué officiel, aucune déclaration publique d’un représentant de l’État — elle constitue néanmoins un contre-feu évident face à la campagne d’influence orchestrée autour du J-10CE. L’objectif est clair : protéger l’image du Rafale à l’international, sécuriser les contrats export en cours (notamment en Indonésie, Égypte et aux Émirats), et éviter que l’affaire du 7 mai ne devienne un angle d’attaque structurel contre l’appareil dans les compétitions commerciales à venir. En creux, ce positionnement s’inscrit aussi dans la perspective du standard F5. Car si la démonstration faite est que le Rafale “tel quel” est déjà capable de survivre à une densité de menace élevée (missiles PL-15, réseaux radar interconnectés, défense HQ-9B), alors la montée en gamme vers le F5 — avec guerre électronique, commandement collaboratif, armement de nouvelle génération et capacité drone — devient une consolidation d’un succès tactique existant, et non une réponse défensive à une infériorité opérationnelle. Une nuance qui change tout, dans le récit industriel comme dans la posture doctrinale. Une version française difficilement vérifiable, et la commande du J-35A comme indice ambigu À bien des égards, la version présentée en marge du Salon du Bourget par les sources françaises — et relayée par RFI — constitue un contre-récit séduisant pour les soutiens du Rafale, et plus largement pour ceux qui défendent une supériorité tactique des forces indiennes. En renversant complètement la narration sino-pakistanaise dominante, elle redonne un avantage net à l’Indian Air Force, tant sur le plan technologique qu’opérationnel. Mais précisément parce qu’elle semble trop parfaite, cette version doit être examinée avec prudence. J-35A au salon aéronautique de Zhuhai En dehors de la mention explicite du général Bruno Mignot, ancien officier de l’armée de l’Air aujourd’hui directeur de publication à l’Institut Thémis, aucun nom, aucun document, ni même aucune preuve visuelle ou auditive ne vient étayer les affirmations avancées. Le chiffre d’une dizaine d’avions pakistanais abattus — qui renverserait littéralement la perception stratégique de l’engagement du 7 mai — n’est appuyé par aucun élément technique ou indépendant. Même les images satellites montrant des frappes réussies ne peuvent pas, en l’état, être directement reliées aux combats air-air allégués. Cela ne signifie pas que la version française soit fausse. Mais comme le récit pakistanais du 7 mai, elle s’inscrit dans une logique de communication offensive, au service d’intérêts stratégiques précis : préserver l’image du Rafale, renforcer la légitimité du programme F5, et rassurer les partenaires export de la France. Dans ces conditions, elle ne saurait être acceptée sans la même rigueur critique que celle appliquée au récit initial d’Islamabad. Or, si cette prudence est essentielle, certains signaux extérieurs viennent cependant accréditer, au moins en partie, le sentiment d’une fragilité tactique du côté pakistanais. Le plus frappant d’entre eux est sans doute l’annonce, à peine deux semaines après l’engagement du 7 mai, de la commande par Islamabad d’une quarantaine de chasseurs J-35A, la version terrestre du chasseur furtif de cinquième génération développé par Shenyang Aircraft Corporation pour la Marine chinoise. Selon Breaking Defense, cette commande serait assortie de livraisons accélérées, prévues avant la fin de l’année 2025 — soit en parallèle des premières livraisons à l’aéronavale chinoise elle-même, ce qui constitue une rupture manifeste avec la doctrine d’exportation chinoise des trente dernières années, où les systèmes les plus avancés étaient toujours réservés à l’usage national avant toute vente extérieure. J-10C des forces aériennes de l’Armée Populaire de Libération Un tel empressement soulève plusieurs questions. Pourquoi Islamabad, qui revendiquait pourtant une victoire tactique nette le 7 mai grâce à la combinaison J-10CE/PL-15, s’est-il précipité sur un nouvel appareil dont la maturité technique reste à démontrer ? Pourquoi la Chine a-t-elle accepté de dériver une partie de sa production nationale au profit d’un client extérieur, en dépit de son approche historiquement prudente sur ces questions ? Il est tentant d’y voir une forme d’aveu indirect : un aveu de la part du Pakistan, que le J-10CE — bien que performant — n’a pas offert le degré de supériorité attendu en environnement contesté ; et un aveu de la part de Pékin, que l’impact médiatique de l’engagement du 7 mai offre une fenêtre commerciale inédite pour imposer le J-35 comme alternative crédible au F-35A, avant même que le marché ne se referme sous les contraintes diplomatiques occidentales. Cela dit, il existe aussi une lecture inverse. Si le J-10CE a effectivement performé comme annoncé, l’onde de choc médiatique provoquée par cette victoire a pu convaincre Islamabad d’accélérer sa bascule vers une flotte plus furtive, en anticipant l’entrée en service du J-35. Dans cette logique, la commande n’est pas un désaveu du J-10, mais au contraire une validation stratégique d’un choix d’alignement technologique avec Pékin. En l’absence de données précises, les deux interprétations restent valides. Mais elles témoignent toutes deux d’un basculement : la campagne sino-pakistanaise autour du 7 mai a déjà produit des effets industriels, commerciaux et géopolitiques concrets, indépendamment de la véracité des pertes avancées.
  9. Je ne connais pas grand chose en centrifugeuses alors j'ai demandé de l'aide à ChatGPT. Voici le résumé de la réponse : L’Iran utilise plusieurs modèles de centrifugeuses pour enrichir l’uranium, allant des modèles de première génération (obsolètes mais nombreux) à des modèles avancés capables d’un enrichissement plus rapide et plus efficace. Le dernier modèle IR-6 a une capacité d'enrichissement de 6 à 10 SWU / an (Separative Work Unit — mesure de la capacité à enrichir de l’uranium) contre 1 SWU / an pour l'IR-1 l’Iran a très probablement dispersé ses centrifugeuses, dans une stratégie bien rodée de dissuasion et de protection de son programme nucléaire il faut 25 kg d'uranium enrichi à 90% pour une bombe Pour enrichir 25 kg à 90 % à partir de 60 %, il faut : 30 à 40 SWU (approximativement, selon l'efficacité et les pertes) donc : 6 centrifugeuses IR-6 à 6 SWU /an permettent d'obtenir 25 kg d'uranium au bout d'1 an 72 centrifugeuses le permettent au bout d'1 mois. Reste ensuite les étapes suivantes : La conversion en métal d’uranium Le design d'une tête nucléaire fonctionnelle : probablement déjà réalisé sous forme de maquette ou de démonstrateur L’intégration dans un vecteur balistique (missile, bombe…) : probablement déjà réalisé avec une maquette ou un démonstrateur
  10. La Chine n'intervient jamais directement. Elle pratique le jeu de GO et adopte une stratégie d'encerclement, d’influence progressive, plutôt que de confrontation directe. En Asie centrale, elle a déjà pris le relais de l’influence russe affaiblie après l’invasion de l’Ukraine : Organisation de coopération de Shanghai (OCS) et Belt and Road Initiative. Kazakhstan, Ouzbékistan ou Tadjikistan se tournent désormais plus vers Pékin que vers Moscou. Au Moyen-Orient, si les États-Unis et Israël sont perçus comme agressifs, la Chine peut apparaître comme une alternative stable et neutre, ce qu’elle cultive dans sa diplomatie. Pékin pourrait : Intensifier les relations commerciales (y compris avec l’Iran, malgré les sanctions). Jouer le rôle de modérateur dans les tensions régionales. Pousser pour une architecture de sécurité régionale alternative à celle dictée par Washington.
  11. J'ai pas idée de ce que ça coûte de faire voler un pilote dans un avion, mais ça doit pas être négligeable également : verrière, siège éjectable, casque, alimentation en oxygène, interfaces homme-machine, etc...
  12. Pour un pays menacé de disparition, ils se débrouillent pas trop mal et ont agrandi leur territoire de presque 100% depuis 1947 (réponse de ChatGPT) ! 1947 – Plan de partage de l’ONU (résolution 181) : Israël : ~55% (15 000 km² sur les 27 000 km² de la Palestine mandataire) 1949 – Après la guerre israélo-arabe (Armistices) : Israël contrôle ~78% de la Palestine mandataire (~21 000 km²). Gain net : +40% par rapport au plan de partage (gain de ~6 000 km²) 1967 – Guerre des Six Jours. Israël occupe : Cisjordanie (~5 800 km²), Gaza (~360 km²), Sinaï (~60 000 km²) (rendu à l'Égypte en 1982), Plateau du Golan (~1 200 km²), Jérusalem-Est (~70 km²) (annexé en 1980, non reconnu internationalement) Depuis 1967 – Colonisation et expansions : 1. Cisjordanie. Colonies israéliennes occupent aujourd’hui environ 10-13% de la Cisjordanie (selon les sources, soit ~700-800 km²). 2. Jérusalem-Est : Annexée en 1980 (non reconnue). Cela représente un ajout de ~70 km². 3. Golan : Annexé unilatéralement en 1981 (non reconnu par l’ONU, sauf partiellement par les États-Unis en 2019). Superficie : ~1 200 km². 4. Sud-Liban : Zone de sécurité contrôlée par Israël : jusqu'à ~10-15 km à l’intérieur du Liban et dans toute la largeur du pays. environ 850 à 1 000 km². 5. Syrie : Zone de sécurité en Syrie – Depuis la guerre civile, Israël a étendu une « zone tampon » non officielle le long de la frontière du Golan en territoire syrien. Pas d’annexion officielle ni de ligne claire, mais contrôle de fait sur certaines zones syriennes proches de la ligne de cessez-le-feu (ligne Alpha/Bravo). Estimation haute : ~50 à 100 km² sous contrôle fluctuant.
  13. Une nouvelle salve de missiles Iraniens d'après le Figaro : 20:43 Salve de missiles iraniens sur Israël: «plusieurs zones touchées», selon l’armée Plusieurs zones ont été «touchées» en Israël à la suite de la dernière salve de missiles tirés dimanche soir par l’Iran, a indiqué l’armée israélienne, les pompiers parlant d’un «impact direct sur un immeuble résidentiel» sur la côte méditerranéenne. «Les équipes de recherche et de sauvetage du Commandement du front intérieur (Défense passive) ont été dépêchées sur plusieurs sites touchés en Israël, à la suite de la dernière salve en provenance d’Iran», indique un communiqué militaire. L’armée a levé vers 21H10 (20H10 GMT) l’alerte maximale, indiquant ainsi à la population qu’elle pouvait sortir des abris.
  14. Ils envisagent même un vol de démonstrateur, sans donner de date toutefois. Son interview de ce jour dans le Figaro : https://www.lefigaro.fr/conjoncture/eric-trappier-pdg-du-groupe-dassault-il-faut-preserver-le-modele-de-defense-francais-20250615 Q : Au Bourget, Emmanuel Macron présentera la nouvelle stratégie spatiale nationale. Dassault a-t-il des ambitions dans ce domaine ? R : Oui, c’est le cas. Nous visons le marché de la mobilité dans l’espace, un domaine où la Chine, la Russie et les États-Unis avancent très vite. L’espace devient un terrain de compétition stratégique, économique et scientifique. La France a besoin de cette capacité. Et Dassault a les compétences en aérodynamique, dans les commandes de vol, le guidage et le dialogue homme-machine. Nous travaillons sur Vortex, c’est son nom de code. Il s’agit à terme d’un « avion spatial », un véhicule habité, capable de manœuvrer dans l’espace et de revenir sur Terre, une sorte de navette spatiale. C’est un appareil dual, qui s’adresse aux besoins des armées et des acteurs civils. Nous en montrons une maquette au Bourget. Nous travaillons avec la Direction générale de l’armement et le Cnes et avons eu un retour positif de l’Agence spatiale européenne. Nous y allons par étapes, avec un démonstrateur que nous testerons en suborbital, puis en orbital, puis avec un équipage. Nous aurons besoin d’un petit lanceur très flexible pour le lancer. (Maia ?) C’est un projet qui pourrait être mené en coopération. D’ailleurs, nous avons de très bons retours des discussions menées en France, en Europe et dans le monde.
  15. Peut-être pas. Capable de parcourir 9000 km (12 heures de vol) sans ravitaillement, de voler à 150 m du sol, bourré de capteurs et de systèmes de guerre électronique, de leurres, et d'effecteurs à longue portée, il doit pouvoir effectuer des frappes de précision décapitantes. C'est ce qu'explique le colonel Cardot, responsable du développement capacitaire « avions de transport et hélicoptères » au sein de l’état-major de l’AAE.
  16. Le retour du B29 superfortress ? https://www.opex360.com/2025/06/15/larmee-de-lair-et-de-lespace-envisage-de-faire-de-la400m-un-avion-de-combat-lourd/
  17. Oui, et cette suprématie régionale passe également par une souveraineté limitée de son proche étranger (Liban, Syrie, Jordanie) qui n'a plus de souveraineté sur son propre espace aérien et des parties de son territoire. ça rappelle le comportement d'un autre pays !
  18. A priori, c'est le M51.4 qui remplacera le M51.3 à l'horizon 2035 pour les SNLE-NG. Le MX serait donc un missile d'une autre catégorie. Possible vu la taille du planeur visible sur les quelques photos diffusées. Se pose aussi la question de la frappe conventionnelle ou nucléaire et du risque lié à une mauvaise interprétation. Sujet déjà évoqué à plusieurs reprises. Attendons de plus amples informations de la part de Lecornu.
  19. Est-ce que MX ne pourrait pas être le nom d'un futur missile balistique sol‑sol de moyenne portée (SRBM/MRBM) dont les études seraient en cours ? Par ailleurs, est-ce qu'il ne pourrait pas être le porteur d'un planeur hypersonique type V-MAX ? Si j'ai bien compris, Lecornu en parlera plus tard, dans un autre cadre que l'inauguration de l'usine Maiaspace.
  20. CANDIDE

    [Rafale]

    Merci pour cette correction ! Je suis allé un peut vite en besogne !
  21. CANDIDE

    [Rafale]

    Merci pour ce résumé. A la lecture de l'article, je ne vois rien sur le M88 T-REX. Peut-être un oubli, à moins qu'aucune décision n'ait été prise concernant ce projet SAFRAN.
  22. Parfois, une image vaut mieux qu'un long discours et permet de saisir en un instant l'essence d'une situation.
  23. Un empire Russe à la Gengis Khan, impuissant ? Pour l'instant oui, l'avenir nous le dira. En tout cas, cruel et sanguinaire au point d'envoyer à la mort ~120000 soldats Russes et ~80000 soldats Ukrainiens, sans parler des blessés et des populations civiles Ukrainiennes. Un empire Américain de type Britannique, tout puissant ? Ben, pour l'instant, Trump se plante royalement, au point qu'on parle de TACO (pour "Trump always chickens out" : "Trump se dégonfle toujours"). Pour ma part, je vois les oukazes de Trump comme les derniers soubresauts d'un géant aux pieds d'argile, en voie d'être dépassé par une puissance 2 fois plus productive (Chine = 28,7 % de la production manufacturière mondiale en 2023, USA = 15%) et 6 fois plus rapide en production d'armement (Selon le général de division Cameron Holt de l'US Air Force, la Chine acquiert des armements de haute technologie cinq à six fois plus rapidement que les États-Unis).
  24. Dans le cas de la Russie nous avons un empire version "Gengis Khan" (puissance brutale, conquête directe), avec les Etats-Unis nous avons un "empire version Britannique" (domination des mers, du commerce et de la finance, logique de contrôle indirect : protectorats ,influence culturelle). Personnellement, j'ai bien plus peur de Gengis Khan
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