Aller au contenu
Fini la pub... bienvenue à la cagnotte ! ×
AIR-DEFENSE.NET

CANDIDE

Members
  • Compteur de contenus

    734
  • Inscription

  • Dernière visite

Tout ce qui a été posté par CANDIDE

  1. C'est beaucoup d'argent. Mais quelles garanties de sécurité solides apporte-t-on en échange ? Quelque chose de plus tangibles que "faites nous confiance" !
  2. Intéressant. Il propose que les pays n'ayant pas encore reçu leur F35 dénoncent leur contrat et achètent des Gripen/Rafale/Eurofighter. Les commentaires sont très remontés contre la "tyrannie Américaine", qu'elles viennent d'Europe ou du Canada. Plusieurs personnes proposent que la Suède reprenne ses travaux sur la bombe atomique et qu'elle avait abandonnés dans les années 60. Dans une autre de ses vidéos, l'auteur considère que la Suède pourrait renforcer la dissuasion Européenne, en développant sa propre bombe et en offrant un parapluie nucléaire aux pays nordiques. J'imagine que la Suède n'a pas signé le TNP. En tout cas, de tous les pays Européens, la Suède et la Finlande sont certainement ceux qui comptent le plus sur leur propres forces.
  3. 2,5% de 4100 milliards (PIB de 2023), ça fait tout juste 102 milliards. En one shot ou tous les ans ?
  4. Pour l'instant, il lance des idées dans le cadre de la campagne électorale, mais s'il fait une demande officielle en tant que chancelier d'Allemagne, que lui répondra-t-on ? On sera peut-être bien embêtés ?
  5. C'est en cours mais est-ce à la bonne échelle ? J'ai corrigé mon message comme ceci : La mise en place des mêmes moyens (complets, sûrs, redondants) que ceux des Etats-Unis mais à l'échelle du théâtre Européen pour pouvoir coordonner une alliance Européenne. ça concerne l'observation, le renseignement, la communication, le commandement, le cyber et le spatial.
  6. Oui, pour ce cas là, le doute est légitime. Ce n'est pas le cas sur la frégate HMS Glasgow (60 câbles sectionnés) et la FDI en construction.
  7. Une analyse intéressante de la politique étrangère des Etats-Unis et de Trump, par Jean-Sylvestre Mongrenier de l'institut Thomas More : https://www.lefigaro.fr/international/en-se-faisant-l-idiot-utile-de-poutine-trump-pourrait-mener-l-amerique-a-l-autodestruction-geopolitique-20250220 LE FIGARO. - Vivons-nous un changement de monde et une rupture d’alliances, avec le début brutal et si difficile à lire de la présidence Trump ? Comment comprendre ce moment dans l’histoire longue de l’Amérique ? Jean-sylvestre MONGRENIER. - Les propos répétés de Donald Trump, ces derniers jours, donnent une idée de l’objectif qu’il vise, un « Nixon in reverse », c’est-à-dire faire le contraire de ce que Nixon et Kissinger avaient réussi au début des années 1970 : retourner la Chine populaire contre l’URSS. Le président américain et ceux qui lui murmurent à l’oreille prétendent retourner la « Russie Eurasie » contre la Chine populaire. Poutine et ses hommes exploiteront cette illusoire grande manœuvre diplomatique qui affaiblira les alliances américaines, voire les détruira. On peine à voir quelque chose de semblable dans l’histoire américaine. LE FIGARO. - Justement, divers analystes expliquent le retournement actuel par une pénétration de certains cercles de la droite américaine par des agents russes, ou au minimum la propagande du Kremlin. Qu’en pensez-vous ? De fait, il est difficile de faire la part entre la manipulation extérieure, l’ignorance et la cupidité. Il semblerait que Russia Today ait joué le rôle de rabatteur pour Fox News, Donald Trump sélectionnant ensuite ses équipes à partir du spectacle offert par cette chaîne. On n’est pas face à un isolationnisme, mais plutôt à un activisme de puissance impériale dont les nouvelles élites sont persuadées d’avoir été abusées par leurs alliés et ne croient plus aux alliances comme vecteur d’influence et de prospérité. C’est pourquoi Trump menace ses alliés et amadoue ses ennemis ? L’isolationnisme américain est un fait psychologique qui ne s’est pas véritablement traduit par une politique cohérente, même au XIXe siècle. Alors que l’Angleterre tenait la mer, interdisant toute intervention des puissances européennes dans l’« Hémisphère occidental », les États-Unis étendaient leurs possessions territoriales au-delà des Appalaches (la conquête de l’Ouest), ainsi que leur pouvoir dans l’océan Pacifique. En 1898, les îles Hawaï, Guam et les Philippines passèrent sous la souveraineté des États-Unis, entre autres territoires insulaires. Bref, la « Destinée manifeste » n’était pas une proclamation d’isolationnisme. Il reste que les vues de Donald Trump ne sont guère aisées à saisir. Il semble pris par une fiction géopolitique, celle d’une toute-puissance américaine qui l’autoriserait à sacrifier alliés, partenaires et amis (au sens politique du terme). Une hubris qui pourrait mener au pire, au regard des intérêts géopolitiques américains. Inflation égotique ? La science politique et la théorie des relations internationales ne prennent pas assez en compte le rôle des personnalités, que l’on voudrait dissoudre dans des « structures » ou moyennes comportementales. Quelque chose en Trump relève de la psychologie des profondeurs. On peine à voir la rationalité stratégique de cette grande manœuvre. S’agirait-il d’une forme de millénarisme comme il s’en produit à certains âges de l’histoire ? Sur la question de l’Ukraine, il se comporte en Ponce Pilate, qui décide de tout mais se lave les mains de l’avenir, laissant aux Européens la responsabilité de garantir un accord de paix auquel ils n’auraient pas été associés… Quant à l’Ukraine, elle est sommée de céder. Yalta ou Munich ? La conférence de Yalta, en février 1945, entérina le rapport des forces sur le terrain, Roosevelt et Churchill ne disposaient que d’une faible marge de manœuvre : les troupes soviétiques étaient alors à 70 kilomètres de Berlin ; toute l’Europe centrale et orientale était occupée. À Munich, en septembre 1938, Anglais et Français avaient abandonné la Tchécoslovaquie, l’invasion allemande des Sudètes n’entraînant pas immédiatement de guerre : dans le cas présent, la guerre est en cours et la Russie n’est toujours pas victorieuse. Voici trois ans que l’armée ukrainienne résiste dans cette guerre de haute intensité. Avec succès. L’armée russe contrôle moins du cinquième du territoire ukrainien. Elle n’a pu acquérir ni la suprématie aérienne, ni le contrôle de la mer Noire. Dans le domaine du cyberespace, la Russie n’a pas infligé le « KO » initial redouté. L’Ukraine est donc invaincue. Son éventuel lâchage par les États-Unis, pour en finir au plus vite et se lancer dans une mirifique OPA sur la Russie, n’aurait guère de précédent historique. La confiance entre Américains et Européens semble durablement détruite. L’historien russe Vladimir Pastoukhov disait hier que « L’Amérique a quitté la gare Europe et est déjà à Saint-Pétersbourg » … Êtes-vous d’accord ? En politique extérieure, Trump semble se comporter comme l’« idiot utile » de Poutine, mais j’espère que le cours des événements démentira ce jugement. Marco Rubio, que l’on voyait comme un « reaganien » soucieux de « clarté morale », sera-t-il l’idiot utile de Trump ? Quant au « terminus » de Saint-Pétersbourg, rappelons que l’Administration Clinton avait tenté une politique de « Russia first » avant de se heurter à la force des choses : pour mémoire, la « doctrine de l’étranger proche » fut énoncée en 1992, bien avant l’élargissement de l’Otan aux pays d’Europe centrale et orientale. Après les attentats du 11 septembre 2001, George W. Bush tenta de ranimer la flamme de la Grande Alliance. Un sommet énergétique américano-russe fut alors organisé à Saint-Pétersbourg. En vain. Avant d’accepter l’idée d’une négociation avec les États-Unis, Poutine a pris soin de réaffirmer ses alliances avec la Chine populaire, l’Iran, la Corée du Nord. Il est convaincu que les équilibres de puissance basculeront vers l’Asie et il compte se jouer de Trump, qui est en position de demandeur. L’objectif de la Russie est de prendre le contrôle de l’Europe, ce qui renforcera sa puissance et rééquilibrera les rapports de force dans l’alliance sino-russe.. C’est un retour au jeu de grandes puissances, de grands fauves, comme au XIXe siècle ? Chine, Russie, États-Unis… De tels jeux n’ont jamais cessé, mais la puissance n’est pas un objectif en soi : elle ne vaut que par le champ des possibles qu’elle ouvre. Quant à l’idée d’un partage du monde entre ces trois puissances, avec leurs zones d’influence respectives, elle laisse dubitatif. Voilà trente ans que le pouvoir russe cherche à contrôler l’Eurasie post-soviétique, sans véritable succès. Voyez le Caucase ou l’Asie centrale. Trois ans après l’« opération militaire spéciale » de février 2022, l’armée russe n’a ni pris Kiev, ni détruit l’État-nation ukrainien, ce qui était l’objectif déclaré. Si une Europe unie prend le relais des États-Unis, l’Ukraine résistera encore. Quant aux États-Unis, la grande manœuvre de Trump consiste à menacer ou molester leurs principaux alliés et partenaires géopolitiques. En Amérique du Nord (Canada, Mexique) comme en Europe. Quid de la zone d’influence américaine ? Qu’en sera-t-il demain en Asie-Pacifique ? Abandon de Taïwan ? Guerre économique et commerciale contre le Japon et la Corée du Sud ? Trump ouvre la voie à la Chine, confortée dans l’idée spenglerienne de la « fin de l’Occident ».
  8. L'un n'empêche pas l'autre ! Et puis personne ne s'est encore prononcé sur le professionnalisme des saboteurs et leur origine. En tout cas, sectionner des câbles, mettre des kilos de copeaux de métal dans des carters d'huile, c'est clairement du sabotage.
  9. Activistes ou agents Russes infiltrés tout simplement. N'oublions pas les paquets de câbles sectionnés dans une FDI en construction.
  10. Un autre sabotage de navire Allemand : https://www.opex360.com/2025/02/22/la-fregate-allemande-hessen-aurait-aussi-ete-victime-dune-tentative-de-sabotage/ Au moins 3 navires, ça commence à faire beaucoup ! La frégate Hessen, un chasseur de mines de classe « Frankenthal » et la corvette Emden.
  11. Je suis d'accord, mais est-on sûr que l'on aura bien toutes les capacités et les redondances nécessaires ?
  12. Oui, je suis bien d'accord, c'est bien pour ça que j'ai préféré proposer des axes directeurs plutôt qu'une liste de matériels.
  13. Macron Père Noël, je n’y crois pas trop. S’il suggère 5 % du PIB c’est sans doute pour obtenir 3 à 3,5 % soit quand même près de 30 milliards de plus par an. Si toute l’Europe passe à 3,5 % ça fait ~150 milliards de plus par an. Sur cette base, je ne sais pas trop ce qu’il faut acquérir dans le détail ; mais sachant que Allemagne et Pologne vont nécessairement mettre en place d’importantes forces mécanisées/blindées, nous n’avons pas besoin de nombreuses divisions blindées. Une en Pologne et une en Roumanie, bien équipées pour la haute intensité. A mon avis, nous devons donc nous concentrer sur 3 priorités : La production exponentielle des munitions, missiles et drones de toutes natures, défense sol-air, feu à longue portée, etc.. Le renforcement des points forts de la France et qui la rendent unique en Europe, c’est à dire sa force de dissuasion nucléaire. La France doit être considérée comme une grande puissance nucléaire par ses adversaires mais aussi ses partenaires (décideurs et populations), ce qu’elle n’est pas aujourd’hui. Ça passe par : revenir à 5 SNLE pour en avoir toujours 2 en patrouille accélérer le développement de l’ASNG et du planeur hypersonique développer un IRBM mobile : c’est tout bête mais quand Poutine menaçait du feu nucléaire l’Europe, j’ai observé les médias et mes amis qui étaient véritablement effrayés de voir ces gros missiles sur des camions géants à 10-12 roues. La peur des Russes était patente. La charge symbolique d’un missile érigé sur son camion puis mis à feu est énorme. En terme d’image et de symbole, la France n’a rien de comparable. L’image d’un SNLE ou d’un Rafale ne font pas frissonner. Par ailleurs ces missiles donnent des possibilités de gesticulation nucléaire La mise en place des mêmes moyens (complets, sûrs, redondants) que ceux des Etats-Unis mais à l'échelle du théâtre Européen pour pouvoir coordonner une alliance Européenne. ça concerne l'observation, le renseignement, la communication, le commandement, le cyber et le spatial.
  14. A mon avis, le noyau dur de la défense Européenne est train de se mettre en place maintenant. France et Royaume-Uni sont à priori en train de planifier une force de réassurance, pour garantir une paix ou un cessez le feu négocié. Cette «force de réassurance» se fonderait sur la Force expéditionnaire interarmées combinée mais à dominante aérienne, une structure prévue par les traités de Lancaster House signé en 2010. D’autres pays européens pourraient s’y joindre, sans que l’on sache encore qui pourrait y participer. https://www.lefigaro.fr/flash-actu/ukraine-les-contours-d-une-force-de-reassurance-europeenne-se-dessinent-20250221 Je pense que si le Royaume-Uni se détache ces USA, ce qui est possible avec ce gouvernement et l'état de l'opinion, alors le duo Fr-Ru sera inévitablement le noyau dur de la défense Européenne car ils sont presque jumeaux sur le plan géo-stratégique, mais leurs vulnérabilités, notamment économique ne leur permet pas d'être isolément le pays qui va peser le plus dans la décision. Donc en se rapprochant, ils acquièrent ensemble un poids décisif. Leurs points communs sont : la population : Fr-66 millions, RU-70 millions l'économie : Fr-PIB 3280 milliards $, RU-3380 milliards $ les forces nucléaires : Fr-4 SNLE et 290 têtes nucléaires + les Rafales/ASMP, RU-4 SNLE et 25O têtes la culture militaire et l'expérience expéditionnaire, l'éloignement du front Est-Européen, Ils sont tous deux des ex-empires coloniaux, Ils siègent au conseil de sécurité. Ils ont menés ensemble 3 grandes guerres meurtrières (Crimée, 1ère et 2ème guerre mondiale), Bien évidemment, les autres grands pays sont tous également indispensables, spécialement l'Allemagne avec son poids économique et sa capacité financière à investir dans la défense et sa population, et bien sûr la Pologne, sans oublier l'Italie et sa marine de guerre. Concernant les dépenses de défense, j'imagine que passer à 3 ou 3,5 % du PIB, ce serait déjà énorme, impensable il y a 1 mois. N'oublions pas que si on donne du pouvoir d'achat aux Français ça va être dépensé en produits Chinois, Coréens, Japonais, etc...Si on investit dans la défense ce seront des productions et des salaires essentiellement Français. On serait donc dans une relance Keynésienne presque pure, avec des effets multiplicateurs sur l'économie : emplois, rentrées fiscales, etc..
  15. Pas impossible, il y a comme une sorte de culte de la personnalité qui semble se mettre en place ! Mais bon, du Capitole à la roche tarpéienne....comme on dit.
  16. Pour la perversité et la tyrannie, oui. Par contre il a fini son règne en devenant Trans. Je ne pense pas que Trump ira jusqu'à là.
  17. ça vaudrait le coup de mettre ces images côte à côte : Musk et Bannon faisant le salut nazi et l'alignement des croix à Colleville. Oui, mais en même temps c'est compréhensible. Ce n'est pas Néron-Caligula qui dirige les Etats-Unis ?
  18. Vu l'animosité des canadiens envers les Etats-Unis, je pense qu'il serait de bon ton de les garder au sein d'un nouvel OTAN rénové, sans les USA : https://www.lefigaro.fr/international/au-canada-le-sentiment-anti-americain-a-son-apogee-20250219 Selon un récent sondage de l’institut Léger, « en réponse aux menaces (de Donald Trump), une majorité de Canadiens (81%) prévoient ou ont augmenté leurs achats de produits fabriqués au Canada, tandis que 59% disent qu’ils cesseront ou ont cessé d’acheter de l’alcool américain et 56% vont ou éviteront de se rendre aux États-Unis. » Les marques de bières canadiennes profitent de l’opportunité, non sans humour dans le cas de la bière québécoise Boréale, avec ses panneaux publicitaires : « Je bois local mon Donald ». Professeur de marketing à l’université Concordia de Montréal, Jordan Le Bel confie au Figaro : « Le consommateur n’a pas beaucoup de poids sur certains secteurs névralgiques comme l’acier et l’énergie. Mais par contre pour tout le grand secteur des Consumers Packaged Goods, dont fait partie l’alimentation, l’impact peut être très important, car il s’agit de biens de consommation fréquente et utilisés par la vaste majorité des ménages (...) N’oublions pas que les petites entreprises représentent 99% des entreprises aux États-unis et 45% des emplois du secteur privé. Ce qui pourrait avoir un impact majeur. Les producteurs de vins et spiritueux ont déjà rapporté des baisses de revenus. » Les Canadiens, le plus important contingent de voyageurs aux États-unis, injectent 20 milliards de dollars par an dans l’économie américaine. Il y a de plus en plus un sentiment de honte chez les Canadiens de devoir se rendre chez l’Oncle Sam. Air Canada a ainsi déclaré qu’il pourrait diminuer ses vols vers les États-unis. Les politiciens canadiens s’en donnent à cœur joie contre Donald Trump dans un contexte pré-électoral au Canada pour flatter la fibre nationaliste. Le premier ministre de Colombie-britannique, David Eby, a, lui, menacé d’imposer des taxes aux camions américains qui emprunteraient la route de l’Alaska, une route construite par … les Américains en 1942, en prévision d’une attaque japonaise sur le continent nord-américain. Un sentiment de trahison Les liens familiaux et culturels entre le Canada et les États-unis sont profonds et les menaces de Donald Trump, toutes comparaisons gardées pour l’instant, ne sont pas sans rappeler le sentiment de trahison qui a envahi les Ukrainiens lorsque les Russes ont envahi leur pays. Justin Trudeau a assuré à des décideurs canadiens il y a une dizaine jours - l’information a fuité - que Donald Trump veut vraiment « absorber » le Canada. Chose certaine, « This is war (c’est la guerre) », a titré récemment le Toronto Sun, dont la une montre un Donald Trump en treillis, armé jusqu’aux dents. « Les paroles et actions du résident de la Maison Blanche blessent, narguent et piquent les valeurs fondamentales des Canadiens. Le décorum, le respect habituel accordé aux partenaires, la courtoisie et la notion de justice sont des valeurs canadiennes auxquelles nous tenons. », précise Jordan Le Bel.
  19. Il n'est pas le mieux placé pour lancer cet appel à l'Europe, mais ce qu'il dit à la fin n'est pas non plus idiot, car je pense que la défense de l'Europe doit se faire par l'initiative des 2 puissances nucléaires Fr. et GB (8 SNLE, ~500 têtes nucléaires) "Ce que je sais en revanche, c’est que ce n’est pas dans le cadre de l’Union européenne, des débats empesés et enkystés dans un formalisme encadré par des traités que nous trouverons les moyens d’un sursaut. Ce que je sais, c’est que la volonté nationale et le refus de l’avachissement existent en dehors de l’Union, c’est-à-dire chez nos amis britanniques, seule puissance militaire européenne digne de ce nom avec la France. Le traité de Lancaster, seule avancée du vieux continent en matière de défense, s’était fait entre États souverains, capables de prendre leurs responsabilités, probablement parce que le souvenir de Churchill et de Gaulle était encore vif. Nous y embarquerons aussi probablement un certain nombre de nations conscientes des dangers liés à l’effacement de l’Europe et l’incertitude de l’engagement américain. Que la France et le Royaume-Uni prennent sans arrogance l’initiative de bâtir la sécurité européenne avec les pays qui veulent vraiment qu’elle se construise par nous et avec nous"
  20. J'ai pensé à Caesar pour l'artillerie, parce qu'ils ont choisi l'Atmos Israelien après un appel d'offre douteux, mais j'ai oublié la virgule entre Caesar et SAMPT. Moi non plus, mais j'ai oublié le clin d'oeil.
  21. Ils vont pouvoir doubler leur flotte de F35, non ? . Sinon, il serait bon qu'ils achètent du non ITAR, et pourquoi pas qu'ils reprennent des Caesar à la place de l'Atmos, et achètent des SAMP/T puisqu'ils veulent renforcer leur défense aérienne !
  22. Bien d'accord. Certains ici disent qu’on va faire la guerre à la Russie, et laissent entendre qu'on serait dans la provocation. Non, c’est la Russie qui nous fait déjà une quasi-guerre. Elle sabote nos élections, sabote nos câbles, sabote nos frégates (une frégate Française et plusieurs navires Allemand), sabote nos usines, alors sabotons leur invasion de l’Ukraine et sabotons les négociations Etats-Unis-Russie si elles visent à une capitulation ! Oui, sur l'armée Russe et l'armée Ukrainienne rappelons nous ce qui s'est passé : En Avril 202, l'armée Russe a reculé piteusement devant Kiev et Soumy, en Octobre/Novembre 2022, elle s'est débandée dans la région de Kharkiv et à Kherson. Jusqu'en mars 2024, l'Ukraine, sans bateaux ni sous-marins, a détruit ou endommagé plus de vingt navires Russes. La flotte Russe ne quitte plus ses ports. Aujourd'hui, dans la guerre des drones que l'Ukraine maîtrise parfaitement et qu'elle fabrique par centaines de milliers, elle fait jeu égal avec la Russie sur le front et frappe loin à l'intérieur de la Russie. Alors certes, ils ont échoué dans leur offensive de septembre 2023. Mais qu'avaient-ils alors reçus des USA et de l'Europe ? 14 chars Challenger, 30 Leopard, 15 chars légers Amx 10 RC, des Bradley, pas d’avions, pas de missiles longue portée, pas suffisamment d’obus, et n'oublions pas que l’aide américaine s’est tarie de Décembre 2023 à fin Avril 2024, à cause de Trump déjà. Alors oui, ils n’ont pas réussi leur offensive mais à qui la faute ? Aujourd’hui, les Ukrainiens reculent lentement mais surement, c’est vrai, mais en devant se battre à 1 contre 5 parfois. Les Russes eux sont à la peine et doivent demander l’aide des Nord-Coréens en munitions, artillerie, et soldats. Donc oui, ils sont moins forts aujourd'hui qu'ils ne seront demain. Il y a une fenêtre pour intervenir. Sans doute, mais si nous sommes dans une coalition de pays qui veulent résister ?
  23. J'espère aussi. Je pense qu'ils ne vont pas réagir officiellement à des interviews ou des propos rapportés, mais à des décisions et des communiqués officiels. Evidemment, ils seraient idiots de ne pas prévoir tous les scénarios possibles et ne pas s'y préparer.
  24. Pour l'instant l'Europe continue à mettre la pression sur la Russie : https://www.boursorama.com/actualite-economique/actualites/guerre-en-ukraine-l-ue-approuve-un-16e-paquet-de-sanctions-contre-la-russie-comprenant-une-interdiction-d-importer-de-l-aluminium-russe-181d5b3424fd18a292605e6139ae8821 "Nous sommes déterminés à maintenir la pression sur le Kremlin", a déclaré la présidente de la Commission européenne Ursula von der Leyen. Et de 16. Les ambassadeurs des 27 ont approuvé ce mercredi 19 février un nouveau "paquet" de sanctions contre la Russie, selon des diplomates à Bruxelles. Parmi ces sanctions, une interdiction d'importer de l'aluminium russe dans l'UE. Ces nouvelles sanctions, qui doivent être formellement adoptées lundi par les ministres des Affaires étrangères de l'Union européenne, comprennent également de nouvelles mesures visant à limiter les exportations de pétrole russe, selon ces sources
×
×
  • Créer...