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https://www.theguardian.com/technology/article/2024/jul/16/spacex-x-headquarters-elon-musk

Elon Musk demenage les QG de ses 2 compagnies , X et SpaceX, de Californie au Texas.  Il cite la nouvelle loi trans dans les ecoles comme la goutte qui a fait deborder le vase.  Un sujet qui le touche, quid sa fille.

"Signed into law by the California governor, Gavin Newsom, on Monday, the bill will prohibit school policies that require parents to be alerted if their child wishes to change pronouns or identifies as transgender. The legislation comes after several school districts in the state put such rules in place."

mais je pense qu'il y a aussi une autre raison importante ... le regime fiscal au Texas est favorable pour les entreprises et aussi pour les individus car pas d'impot sur le revenu (ceci concerne l'etat du Texas mais il y a toujours l'impot federal). D'ailleurs en 2021, il avait relocalise Tesla du Delaware au Texas.

Modifié par Lordtemplar
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Il y a 3 heures, Alexis a dit :

- La protection américaine qui en arrange tant va vraiment être limitée sévèrement, à certains domaines seulement et pas vis-à-vis de la Russie ça ce sera le boulot des Européens seuls, et ça va être rapide maintenant. Un exercice ? Non, ce n'est pas un exercice, pourquoi ?

je rebondis sur ce point, pour y faire écho et aussi à mon propre message juste au dessus.

D'un point économique et assurantiel, c'est TRES logique. ( ceux qui vivent dans un monde ou le pognon tombe du ciel - à la demande - pourront avoir un avis contraire ).

 

Le point de vue assurantiel, c'est que si la grêle ou la tempête t'emporte ta toiture une fois tous les 100 ans, la prime annuelle est purement anecdotique. Si statistiquement ta toiture est brisée tous les 5 ans, alors l'assurance ne fera que demander une prime annuelle à hauteur de 25 % du cout toiture.....( oui je sais encore calculer, 5 fois 25% ça fait 125 % mais l'assu ne travaille pas gratis, la mutualisation n'empêche pas les frais ).

Aprés plusieurs décennies d'assu à bas cout annuel, l'assureur peut revoir ses calculs dans un monde à feu et à sang de partout. 

Quand la prime parait trés élevée, il y a 2 choix possibles: payer la prime. Au prix fort....mais hélas juste. Ou bien s'assurer soi même, et avoir la capacité à financer quand il le faut. Ce qui peut être délicat en endettement déjà au taquet.....

Une fois ceci compris pour le monde de demain, il convient de bien différencier le prix achat matos et le prix de l'assu qui n'est en fait pas / plus compris ( et qui pèse bien plus ). Ca peut conduire à revoir ses achats, au hasard en UE, mais visiblement l'idée a encore du mal à passer.

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Il y a 4 heures, Lordtemplar a dit :

le regime fiscal au Texas est favorable pour les entreprises et aussi pour les individus car pas d'impot sur le revenu (ceci concerne l'etat du Texas mais il y a toujours l'impot federal). D'ailleurs en 2021, il avait relocalise Tesla du Delaware au Texas.

c'est bien plus crédible effectivement ...

il y a une heure, ksimodo a dit :

ceux qui vivent dans un monde ou le pognon tombe du ciel - à la demande - pourront avoir un avis contraire ).

Ca existe ?

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Vu l'état général des entreprises financières et du secteur des assurances, je me demande si c'est une bonne idée de copier leur manière de gérer les crises et la prévention des risques. :mellow:

Pour Musk, ça paraît évident. N'oublions pas non plus que la Californie est démocrate (beurk) alors qu'il vient de virer sa cuti en se révélant (surpriiiiiiiiii... ah non en fait) républicain.

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il y a 17 minutes, Ciders a dit :

Vu l'état général des entreprises financières et du secteur des assurances, je me demande si c'est une bonne idée de copier leur manière de gérer les crises et la prévention des risques. :mellow:

Pour Musk, ça paraît évident. N'oublions pas non plus que la Californie est démocrate (beurk) alors qu'il vient de virer sa cuti en se révélant (surpriiiiiiiiii... ah non en fait) républicain.

Il n'est pas juste opportuniste en fonction de la direction du vent en fait ?

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Il y a 7 heures, Alexis a dit :

Ça va pas être de la tarte pour les Européens, si comme c'est très probable il est élu... Sur les plans Economie comme Défense :mellow:

Taïwan. Je connais très bien les gens et je les respecte beaucoup. Ils ont pris environ 100 % de nos activités dans le domaine des puces. Je pense que Taïwan devrait nous payer pour la défense. Vous savez, nous ne sommes pas différents d'une compagnie d'assurance. (...) À leur place, je ne me sentirais pas si sûr de moi, mais souvenez-vous de ceci : Taïwan nous a pris nos activités dans le domaine des puces, à quel point sommes-nous stupides ? Ils ont pris toutes nos activités dans le domaine des puces. Ils sont immensément riches. Et je ne pense pas que nous soyons différents d'une police d'assurance. Pourquoi ? Pourquoi faisons-nous cela ?

Contrairement à son premier mandat, Trump ne sera pas isolé avec un vice-président qui dit le contraire de lui en politique étrangère et une administration hostile car appartenant largement à la tendance historique (Bush) du parti républicain. Les dirigeants seront MAGA, et les postes importants de l'administration seront pourvus non par des Républicains, mais par des Républicains de tendance MAGA

Ce qui est bien avec Trump, c'est que les choses sont sur la table. Tu veux qu'on te défende ? Tu payes

Ou plus précisément tu payes pour qu'on te dise qu'on te défendra. Ce qui n'est pas tout à fait la même chose, surtout s'il s'agissait d'un agresseur puissant et dangereux, donc capable de faire mal y compris aux armées américaines...

Je voudrais vous interroger sur l'Union européenne et les droits de douane. L'Union européenne et les droits de douane - cette idée d'un droit de douane minimum de 10 % à l'échelle mondiale

(...) Bien sûr, l'Union européenne a l'air si charmante. C'est un groupe merveilleux. Et beaucoup d'entre nous en sont originaires. Vous savez, nous aimons l'Écosse et l'Allemagne. Nous aimons tous ces endroits. Mais une fois que vous avez dépassé cela, ils nous traitent violemment. Ils ne prennent pas nos voitures. Nous prenons leurs voitures par millions. Ils ne prennent pas nos produits agricoles. Il y en a très peu. Nous prenons leurs produits agricoles. Ils ne prennent presque rien. Nous avons avec eux un déficit de plus de 200 milliards de dollars (...)

J'ai dit à Angela Merkel : « Angela, combien de Ford ou de Chevrolet y a-t-il au milieu de Munich en ce moment ? »

[Trump imite l'accent allemand] « Oh, je ne crois pas qu'il y en ait beaucoup. »

Disons-le, aucune. Et combien de Mercedes-Benz, de BMW et de Volkswagen avons-nous ?

Non, ils nous traitent très mal

 

L'image de l'assurance n'est pas bien rassurante venant des Etats-Unis, car qui dit assurance dit réassurance et donc renvoie et dilution du problème dans plus large. Sur ce point les américains sont les champions de la non gestion du problème à l'origine et du renvoi vers d'autres. La crise des subprimes en 2008/2009, c'était le problème, même si le mécanisme proprement dit n'était pas l'assurance, mais la revente et la dilution d'un risque. L'image d'une SMP serait plus intéressante à la rigueur

La question est "qui traite bien les USA selon Trump?". J'aimerai bien le savoir.

Ce genre de pression peut réorienter un peu la balance commerciale américaine, mais cela ne suffit à elle seule à donner de bons jobs aux ouvriers blancs américains.

Cela clarifie la répartition des rôles Trump / Vance : le premier serait le méchant, le second le gentil.

Modifié par Akilius G.
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il y a 5 minutes, Ciders a dit :

Vu l'état général des entreprises financières et du secteur des assurances, je me demande si c'est une bonne idée de copier leur manière de gérer les crises et la prévention des risques. :mellow:

Je suis loin d'être fan de ces 2 milieux, c'est peu de le dire. 

Toutefois, il conviendra de bien séparer les 2, quand bien même des boites font les 2. Le principe assu, tu en fais ce que tu veux et s'il ne te plait pas tu peux le zapper quand il n'est pas obligatoire et t'assurer toi même comme dit plus haut. Le principe est immuable, le degré de risque se calcule ( même si parfois au doigt mouillé ), tu rajoutes les frais de fonctionnement, tu as la prime. Rien de surprenant. 

L'assu automobile illustre tout ceci à merveille, avec des coeff potentiellement trés forts de prime selon l'appréciation du risque des contractants. On peut comprendre - et on devrait - pour que pour l'assureur US en europe ( ou l'assureur FR en Afrique ), la prime inchangée depuis des lustres n'a plus de sens quand le conducteur moyen devient alcoolo drogué, gros rouleur, etc.....

 

 

@ Pascal, bien sûr que ça existe. Pour un nombre certain par la pensée, et pour un certain nombre pour de vrai, c'est juste de question de ..."répartition".

Je vais prendre un cas qui chatouillera certains. Les pays Balte ( mais y'aurait sans doute du similaire ). Ils peuvent bien mettre 3% de leur PIB en min def, c'est plus facile quand la défense mar et la def aéro est assurée "gratis" par des gentils voisins. Sinon ils peuvent bien mettre 20 % de leur PIB en Min Def en toute autonomie, même pas sûr qu'ils arrivent à avoir l'équivalent. Et oui être petit à ses inconvénients. Donc pour eux le pognon et l'aide tombe du ciel. L'exemple vaut ce qu'il vaut en restant sur l'armement / def. 

 

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Le sénateur, maintenant candidat à la vice-présidence JD Vance intervenait il y a un mois sur le sujet "Une politique étrangère pour la classe moyenne"

Le fond est une critique très dure de la politique étrangère américaine "des 40 dernières années", une volonté de limiter l'engagement américain lointain, en donnant priorité à l'Extrême-Orient et en admettant un cas particulier où l'engagement lointain est justifié : Israël, qu'il veut cependant amener dans une situation où il serait moins dépendant des Etats-Unis

S'il fallait le résumer d'une formule, ce serait : "Des alliés oui, mais seulement des qui tiennent sur leurs deux jambes". Et dans tenir sur ses deux jambes, il y a la capacité de faire face seul à ses propres enjeux de sécurité

Pour les Européens... ça décoiffe :happy:

(16'00) Nous subventionnons les Européens à ne rien faire. Ils ne portent pas leur juste part du fardeau, surtout pour ce qui est de fournir des armes (à l'Ukraine), et ils désindustrialisent leurs pays au moment même où ils déclarent que Poutine doit être vaincu à tout prix ! Si Poutine doit être vaincu à tout prix, comme le disent nos amis allemands, alors arrêtez de désindustrialiser vos pays au nom d'une ridicule politique d'énergie verte

Mais je pense que Washington, le gouvernement actuel de Washington, aime vraiment en fait que les Européens dépendent complètement de nous. Ce n'est pas une alliance ! Ces gens de plus en plus ne sont pas des alliés, mais des Etats clients des Etats-Unis qui font tout ce que nous voulons qu'ils fassent

Il y a des choses qui ne se disent pas... pas en public... pas parmi les gens polis... Mais Vance les dit :smile:

Il surestime d'ailleurs le degré de vassalisation. Bien sûr beaucoup de pays européens sont en pratique des Etats client, bien sûr cela fait plaisir à une partie de l'Establishment de sécurité américain, mais le degré de résistance aux injonctions de Washington "2% du PIB au moins !" depuis dix ans montre bien que pour ce qui est de leur faire faire quelque chose, Washington a bien du mal :happy: ! Les Etats client tirent au flanc...

 

Il y a encore une chance qu'un Démocrate soit élu en novembre - pas Biden, bien sûr. Ce n'est pas une chance très grande

Le plus probable et de loin est que l'autonomisation des Européens pour la défense, au moins dans le cadre de leur relation avec la Russie, c'est maintenant, plus précisément dans un délai maximal de 3 à 4 ans (pas plus long que le 2nd mandat de Trump, et encore, dans le cas où il accepterait de négocier un tel délai, et ce ne serait naturellement pas gratuit)

Naturellement, c'est impossible

Ben, va bien falloir le faire quand même, car il n'y aura guère d'autre choix

Modifié par Alexis
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depuis l'attentat, les appels pour que Joe lache le morceau continuent.  Chuck Schumer et Nancy Pelosi (2 democrates hauts places) ont renouvele leur appel. 

Apparement tous les sondages commandes par les democrates predisent une defaite de Biden en Novembre.  C'est encore moins bon pour Harris qui ne peut pas battre Trump dans les sondages (pas tres surprenant vu son resultat miserable lors des primaires democrates en 2020). Mais le choix d'un autre candidat n'est pas simple ou clair, car il n'y a pas une alternative evidente.

https://www.theguardian.com/us-news/article/2024/jul/17/joe-biden-democrats-candidacy

https://www.nytimes.com/interactive/2024/us/elections/polls-president.html

 

2/3 des electeurs democates desirent que Biden ne se presentent pas en 2024 (quid impact potentiel sur le taux de participation en Nov)

https://www.axios.com/2024/07/17/democrats-biden-drop-out-2024

Modifié par Lordtemplar
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il y a 35 minutes, Alexis a dit :

Le fond est une critique très dure de la politique étrangère américaine "des 40 dernières années", une volonté de limiter l'engagement américain lointain, en donnant priorité à l'Extrême-Orient et en admettant un cas particulier où l'engagement lointain est justifié : Israël, qu'il veut cependant amener dans une situation où il serait moins dépendant des Etats-Unis

S'il fallait le résumer d'une formule, ce serait : "Des alliés oui, mais seulement des qui tiennent sur leurs deux jambes". Et dans tenir sur ses deux jambes, il y a la capacité de faire face seul à ses propres enjeux de sécurité

Par conséquent, finie la période où les américains s'enflammaient dans la lutte "contre l'Axe du Mal" ou "pour la démocratie", des slogans parfois difficile à  rendre concrêts. Maintenant, les relations seraient moins symboliques et plus pragmatique. ... On verra bien :

- car dans tout cela le bazar israélien demeure, car là, tout est symbolique et rien n'est pragmatique.  Et seuls les américains ne le voient pas... 

- Et qui dit qu'il serait plus facile de lâcher l'Ukraine ou les pays baltes, que Taïwan? 

Il reste bien sur la question de trouver des partenaires solides pour les questions de défense, et sur ce point, quel serait le cahier des charges?

Lorsque Vance critique la désindustrialisation de l'Europe au nom d'une "ridicule politique d'énergie verte", il cible quand même beaucoup l'Allemagne et son industrie automobile. Lorsqu'elle cherche à se transformer pour vendre des véhicules + écolos, Vance lui envoie un missile, lorsqu'elle continue ce qu'elle sait faire, c'est Trump. Actuellement, l'Allemagne se fait attaquer idéologiquement à l'Est (selon le discours d'Etat russe soutien des ukro-nazis et politique russophobe)  et à l'Ouest (par les trumpiens pour les motifs ci-avant). 

D'une manière ou une autre, le mouvement MAGA semble buter sur ce qui émane d'Allemagne. Sur ce point, la France restera neutre du moins avec le président actuel. L'Allemagne devra par conséquent, compter surtout sur elle même et travailler en profondeur, la base idéologique fondant sa relation au Monde. 

 

 

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il y a 4 minutes, Akilius G. a dit :

Par conséquent, finie la période où les américains s'enflammaient dans la lutte "contre l'Axe du Mal" ou "pour la démocratie", des slogans parfois difficile à  rendre concrêts. Maintenant, les relations seraient moins symboliques et plus pragmatique. ... On verra bien :

Je n'ai pas écouté l'entièreté du discours de Vance que j'ai cité - 30 minutes tout de même - mais à un moment il critique les néoconservateurs pour vouloir à la fois "partir en guerre" (dit-il) contre la Chine et continuer à dépendre d'elle pour tant de produits

Il propose clairement de faire différemment, voire exactement l'inverse. Cela correspond d'ailleurs assez à sa proposition de priver la Chine du bénéfice de la "clause de la nation la plus favorisée" et à l'idée de Trump de placer des taxes de "au moins 60%" sur les importations chinoises

Priorité à l'Extrême-Orient en matière militaire peut-être, mais même là il n'est pas question de partir à la recherche de moulins à combattre

==>Ce n'est pas l'Armée qui a la priorité. C'est l'Industrie

Vance est originaire du Kentucky, de la "Rust Belt" la ceinture de la rouille c'est-à-dire les cadavres industriels de ce qui était autrefois une bonne partie de l'industrie américaine. C'est le Pas de Calais à la puissance dix. Il a grandi dans la pauvreté et les problèmes sociaux parce que ses parents et sa région avait été ravagée par la désindustrialisation et tous ses effets induits. Il affirme périodiquement qu'il n'a pas oublié d'où il vient, que ce sont les intérêts des Blancs pauvres des régions sinistrées, et encore les intérêts des Noirs pauvres des quartiers sinistrés, qu'il défend. Et pour cela une solution : recréer l'industrie

Comme le rappelait @Manuel77 il y a quelques posts, des personnes liées à lui parlent de remettre le Producteur au centre, non plus le Consommateur

Il s'agit en un sens de recréer le Gilded Age, l'âge doré entre 1865 et 1900 lorsque les Etats-Unis ont créé leur superpuissance industrielle, sous la protection de barrières commerciales protégeant "les industries dans l'enfance" de la redoutable concurrence européenne, surtout britannique et allemande, industries innovant et progressant dans le cadre d'une concurrence féroce, mais interne. Ce modèle n'est d'ailleurs pas sans lien avec... le modèle chinois contemporain :happy:

Ce n'est pas le projet de Vance tout seul à l'évidence. C'est le projet MAGA, que le seul Trump, alors très isolé au sommet du pouvoir, n'a pas su ou pu mettre vraiment en application lors de son premier mandat. Mais s'il est élu à nouveau, il ne sera pas seul, il dispose cette fois-ci - on a préparé pour lui - de tout le personnel "MAGA-compatible" prêt à remplacer le personnel actuel

La présence de Vance donne à Trump non seulement un appui intellectuellement fort (Trump lui-même l'a présenté ainsi), mais aussi le temps. L'existence d'un dauphin permet à MAGA d'envisager s'implanter dans le temps long, non seulement quatre ans de Trump, mais jusqu'à douze ans à la limite de Trump-Vance

(En plus de la protection contre l'assassinat que constitue un dauphin qui continuerait l'oeuvre, et alors à quoi bon tuer Trump, et qui serait certainement motivé à trouver et châtier les responsables quels qu'ils soient, même si c'était des forces internes aux Etats-Unis, ce que sauf erreur Johnson par exemple n'avait pas vraiment fait après l'assassinat de Kennedy)

 

il y a 4 minutes, Akilius G. a dit :

- car dans tout cela le bazar israélien demeure, car là, tout est symbolique et rien n'est pragmatique.  Et seuls les américains ne le voient pas... 

- Et qui dit qu'il serait plus facile de lâcher l'Ukraine ou les pays baltes, que Taïwan? 

Lâcher est quelque chose de relativement simple à faire. Il suffit d'ouvrir la main

"Ne pas y arriver", c'est possible par exemple si on est entouré d'une administration non-MAGA, qui par de multiples artifices s'arrange pour ne pas faire, ou faire moins, ou faire à côté, ou... C'était le cas lors du premier mandat de Trump

Il semble que la situation serait bien différente en cas de deuxième mandat

 

il y a 4 minutes, Akilius G. a dit :

Il reste bien sur la question de trouver des partenaires solides pour les questions de défense, et sur ce point, quel serait le cahier des charges?

En caricaturant un peu brutalement, c'est peut-être "Ne nous demandez rien, et vous l'obtiendrez:happy: ?

Un peu moins caricatural, cela pourrait être "Ne nous demandez rien pour ce dont nous estimons que c'est votre affaire et pas la nôtre. Si un intérêt est partagé entre nous et vous, nous coopérerons volontiers et nous contribuerons. Sinon, que chacun s'occupe de ses affaires (et les vaches seront bien gardées)"

Vance, et avant lui l'essayiste Maitra dont la proposition d'une "OTAN dormante" avait été remarquée en 2023, sont clairs sur deux choses :

- L'Ukraine, c'est l'affaire des Européens et non celle des Etats-Unis

- Les relations de l'Europe avec la Russie, y compris leur dimension de sécurité, c'est l'affaire des Européens et non celle des Etats-Unis

 

il y a 4 minutes, Akilius G. a dit :

Lorsque Vance critique la désindustrialisation de l'Europe au nom d'une "ridicule politique d'énergie verte", il cible quand même beaucoup l'Allemagne et son industrie automobile. Lorsqu'elle cherche à se transformer pour vendre des véhicules + écolos, Vance lui envoie un missile, lorsqu'elle continue ce qu'elle sait faire, c'est Trump. Actuellement, l'Allemagne se fait attaquer idéologiquement à l'Est (selon le discours d'Etat russe soutien des ukro-nazis et politique russophobe)  et à l'Ouest (par les trumpiens pour les motifs ci-avant)

C'était déjà le cas lors du premier mandat. Trump n'avait pas de mots assez cinglants pour s'opposer aux Allemands, pour les dénoncer comme des profiteurs, etc.

En matière de défense, je dirais que d'une manière ou d'une autre (c'est bien sûr elle qui le choisira) l'Allemagne sera forcée d'adopter une position en matière de défense similaire à celle de la France ou de la Grande-Bretagne. C'est-à-dire : certes nous ne sommes pas une superpuissance, certes nous sommes heureux d'avoir des alliés, mais nous nous arrangeons pour faire face à nos principaux besoins de défense sans dépendre d'autres pays

En matière d'énergie... eh bien disons que la question de la désindustrialisation se pose aussi (et comment !) à certains pays européens, que l'Allemagne est très loin d'être dans la pire situation de ce point de vue, mais que l'énergie devra bien être bon marché s'il s'agit de maintenir (ou de recréer pour certains d'entre nous, tiens au hasard les Belges du sud qui sont aussi les Suisses de l'ouest :dry:) une industrie qui se tienne

Sans parler de la question de la dépendance envers la Chine, promise à s'aggraver. Sauf si on arrive à trouver des clones de Vance dans des pays genre France, Allemagne, Italie et autres, propres à imposer une stratégie de protection du marché européen, le consommateur devrait-il (temporairement) en souffrir, et les règles du marché unique devraient-elles être modifiées... mais c'est un autre débat

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il y a 4 minutes, Alexis a dit :

Il s'agit en un sens de recréer le Gilded Age, l'âge doré entre 1865 et 1900 lorsque les Etats-Unis ont créé leur superpuissance industrielle, sous la protection de barrières commerciales protégeant "les industries dans l'enfance" de la redoutable concurrence européenne, surtout britannique et allemande, industries innovant et progressant dans le cadre d'une concurrence féroce, mais interne. 

Les lois antitrust n'ont été adoptés qu'après une première phase de monopoles.

Le gilded age est d'abord et avant tout associé aux barons voleurs, monopolisateurs :https://fr.wikipedia.org/wiki/Barons_voleurs

-

Le 18/08/2017 à 14:19, Wallaby a dit :

http://foreignpolicy.com/2017/08/15/its-time-to-found-a-new-republic/ (15 août 2017)

L'article dresse un parallèle entre l'évolution de l'Amérique au tournant du XXe siècle et la situation actuelle : arrivée de nouvelles technologies, concentration des richesses, "barons voleurs". La réponse politique faite par les progressistes au tournant du XXe siècle a consisté à doter l'État des bons outils : lois antitrust, impôt fédéral, interventionnisme de l'État dans l'économie. Le tout étant sanctuarisé par des amendements constitutionnels : le 16e sur l'impôt fédéral, le 17e sur l'élection des sénateurs au suffrage universel, le 19e sur le vote des femmes. Ces changements sont si profonds que certains historiens parlent de la création d'une "deuxième république" qui ne dit pas son nom.

En deuxième partie, les auteurs proposent de répondre aux problèmes actuels par des changements tout aussi profonds :

- le contrôle des données des consommateurs étant le nerf de la guerre source des concentrations de richesse d'aujourd'hui, il faudrait légiférer pour redonner au consommateur le contrôle de ses données.

- gratuité de l'éducation

- réduire les incitations fiscales à réduire le personnel et acheter des robots, ou à délocaliser

- augmenter la transparence de l'argent en politique et des "activités d'influence".

- mettre fin au charcutage électoral

- réduire le pouvoir présidentiel quant à la nomination des juges et procureurs

 

Le 25/03/2023 à 13:08, Wallaby a dit :

La question s'est posée aux États-Unis durant la période du Gilded Age et des Barons Voleurs, aboutissant à la législation antitrust, augurant ce qu'on a appelé l'ère progressiste (progressive era) :

https://en.wikipedia.org/wiki/History_of_United_States_antitrust_law

À la fin du XIXe siècle, des centaines de petits chemins de fer à voie courte ont été rachetés et regroupés en systèmes géants. Des lois et des politiques distinctes sont apparues pour les chemins de fer et les entreprises financières telles que les banques et les compagnies d'assurance. Les partisans d'une législation antitrust stricte font valoir que, pour que l'économie américaine soit prospère, il faut que la concurrence soit libre et que chaque Américain ait la possibilité de créer sa propre entreprise. Comme l'a dit le sénateur John Sherman, "si nous ne tolérons pas un roi en tant que pouvoir politique, nous ne devrions pas tolérer un roi pour la production, le transport et la vente des produits de première nécessité". En 1890, le Congrès a adopté à la quasi-unanimité la loi antitrust Sherman, qui reste au cœur de la politique antitrust. Cette loi rend illégale toute tentative de restreindre le commerce ou de former un monopole. Elle donne au ministère de la justice le mandat de saisir les tribunaux fédéraux pour obtenir des ordonnances visant à mettre fin à un comportement illégal ou à imposer des mesures correctives.

Voir aussi l'émission de Tucker Carlson du 3 décembre 2019, intitulée "qu'est-ce qui détruit l'Amérique rurale ?"

http://www.air-defense.net/forum/topic/11243-usa/page/594/#comment-1278460

 

 

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Matt Frei, « Le président Biden a dit qu'il voulait interdire les AR-15 après la fusillade du week-end, êtes-vous d'accord avec lui ? »

La dame au chapeau, « Absolument pas »

MF, « Pourquoi pas ? »

La dame au chapeau : « Je possède des AR-15. J'en ai un rose, il est vraiment effrayant.

MF : « Combien d'armes avez-vous ? »

La dame au chapeau : « Plus de 20 »

MF : « Vous avez plus de 20 armes ? »

La dame au chapeau : « C'est pas génial ? »

MF : « Que faites-vous ? »

La dame au chapeau : « Je suis infirmière, je travaille à Dallas, au Texas. »

MF : « Vous êtes infirmière et vous possédez 20 armes ».

La dame au chapeau : « Oui »

 

L'indice d'américanité de cette dame bat tous les records :happy:

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Il y a 3 heures, Alexis a dit :

Il surestime d'ailleurs le degré de vassalisation. Bien sûr beaucoup de pays européens sont en pratique des Etats client, bien sûr cela fait plaisir à une partie de l'Establishment de sécurité américain, mais le degré de résistance aux injonctions de Washington "2% du PIB au moins !" depuis dix ans montre bien que pour ce qui est de leur faire faire quelque chose, Washington a bien du mal :happy: ! Les Etats client tirent au flanc...

Reste un élément d'appréciation à expliciter. Ces 2% faut-il les consacrer à acheter US ou peut-on acheter européen ?

EN tous cas tout montre qu'on va vers un isolationnisme américain. Perso je pense qu'il est inéluctable à cause des finances tendu US. Je vois que la pression trumpiste le rend inéluctable également sur le plan politique.

ENfin sur le plan géopolitique La Chine a quand même largement étendue son influence et sa zone commerciale ce qui rend l'influence US de moins en moins évidente. L'exemple saoudien est quand même très frappant à cette égard.

Bref il y a l'isolationnisme subit et l'isolationnisme choisi (politique). A mon avis Il relèvera autant du premier que du second mais dans tous les cas on y va.

Modifié par herciv
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il y a 2 minutes, herciv a dit :

Reste un élément d'appréciation à expliciter. Ces 2% faut-il les consacrer à acheter US ou peut-on acheter européen ?

Si la position de Vance (et de Maitra dont j'avais déjà parlé) s'impose, alors il ne s'agit plus de la "règle des 2%". Il ne s'agit plus de pouvoir se blottir sous l'aile de l'Aigle américain, pourvu qu'on accepte de "faire sa part", ce qui se mesurerait en argent consacré à la défense

Il s'agit de l'Amérique qui se dégage de certaines (pas toutes) des problématiques de défense des pays européens. 2% ou pas 2%, tel et tel problème n'est plus leur affaire

Dans la version de Maitra (mais ce n'est qu'un exemple, même si l'homme a clairement eu une influence) les Etats-Unis continuent d'assurer la protection navale des pays européens, ils maintiennent des bases aériennes sur place, et ils maintiennent le stationnement d'armes nucléaires. Mais la défense contre la Russie, ce sont les Européens

En filigrane : si la Russie devenait dangereuse au point de pouvoir menacer le cœur de la puissance européenne, alors les Etats-Unis interviendraient, Maitra affirme qu'ils ne laisseront pas une puissance unique dominer le continent européen (en ce sens ce n'est pas du tout de l'isolationnisme :smile: !) Mais comme il est plus qu'improbable que la Russie ait jamais la capacité militaire de capturer Berlin, Amsterdam, Paris ou Milan (quand bien même ils le voudraient)... ce scénario est plus que théorique. En pratique, tout ce qui ne menace pas de dominer le continent européen, ça n'intéresse pas vraiment les Etats-Unis et les Européens devront bien s'en débrouiller tout seuls. Ça inclut tous les scénarios ne serait-ce qu'un peu vraisemblables, comme une victoire totale de la Russie en Ukraine, ou prise de contrôle de la Moldavie, ou des trois pays Baltes. Là, les Européens seront seuls

La version de Vance, je ne l'ai pas vu détaillée à ce point, mais c'est globalement la même direction

La version réellement mise en pratique à partir de 2025 si Trump revient à la Maison Blanche, ça pourrait encore être une version différente dans les détails. Mais les points saillants sont clairs : l'Ukraine c'est l'affaire des Européens, les relations avec la Russie y compris la dissuader d'aller trop loin, c'est l'affaire des Européens

Et comme le dit très justement Vance, ce n'est pas l'argent consacré à la défense qui compte. C'est ce qu'on obtient en échange. Ce sont les capacités militaires concrètes

Qu'il appartiendra aux Européens eux-mêmes de générer, en fonction de la manière dont ils choisiront de gérer leurs relations avec la Russie. Enfin... ceux qui seront intéressés. Eh Pedro, tout va bien à Madrid ? Tu en es ? Comment ça "Un poquito" ? Eh Giorgia tu nous entends ? Comment ça "Mi piace gustare un Chianti sulla costa mediterranea" ?

 

il y a 2 minutes, herciv a dit :

EN tous cas tout montre qu'on va vers un isolationnisme américain. Perso je pense qu'il est inéluctable à cause des finances tendu US. Je vois que la pression trumpiste le rend inéluctable également sur le plan politique.

Vance à l'écouter répète le mot scarcity, la rareté. Il parle des capacités industrielles américaines, insuffisantes à faire face à des urgences de défense à la fois en Europe, au Moyen-Orient et en Extrême-Orient - et il est difficile de lui donner tort. En filigrane, il y a effectivement le fait qu'il serait déraisonnable pour les Etats-Unis de dépenser davantage pour la défense, mais ça me semble vrai même sans tenir compte de l'endettement - bien réel, comme pour la France. Washington en est déjà à plus de 4%, quand on inclut les pensions des vétérans !

Il en conclut qu'il faut faire des tradeoffs. Des choix. Ça ne sera pas les trois zones. Il faut en délaisser au moins une, ou au minimum la réduire à la portion congrue

==>Une fois cette idée acceptée, l'Europe est le candidat évident

- Les Européens ont des capacités économiques qui leur permettraient de faire face à leurs besoins de défense, pour peu qu'ils s'y mettent

- D'autant plus que ceux-ci ne sont pas si dantesques, en face il y a une puissance militaire certes très sérieuse mais loin d'être une superpuissance

En somme, si les Etats-Unis choisissent de délaisser cette zone-là, rien de vraiment grave ne se passera. Certes il y aura des cris d'orfraie, certes ça va paniquer un peu, mais une fois que les Européens auront compris qu'il faut s'y mettre, la vérité est qu'ils n'auront pas trop de mal à retomber sur leurs pieds. Au pire, quelques pays en souffriront, mais ce seront des pays qui pèsent peu, pas grave pour l'Amérique, et ce sera bien sûr la responsabilité des Européens puisque c'est leur voisinage pas celui des Etats-Unis. Comme l'avait dit Maitra interviewé par un journal allemand "Une alliance, ce n'est pas une oeuvre sociale"

S'ils choisissaient de délaisser le Moyen-Orient (majorité des réserves d'énergie fossile restantes + Israël), sans parler de délaisser l'Extrême-Orient (superpuissance chinoise), là les conséquences pourraient potentiellement être graves

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Il y a 2 heures, Akilius G. a dit :

D'une manière ou une autre, le mouvement MAGA semble buter sur ce qui émane d'Allemagne. Sur ce point, la France restera neutre du moins avec le président actuel. L'Allemagne devra par conséquent, compter surtout sur elle même et travailler en profondeur, la base idéologique fondant sa relation au Monde.

Sur le fond, l'Allemagne a quand même été le plus gros profiteur, depuis 35 ans ils sont resté sous le parapluie US pour ne plus rien investir dans leur armée et se contenter du minimum syndical pour servir de VRP à leur industrie. En parallèle ils ont aussi profité de l'UE, de l'Euro, de l'intégration des pays de l'est et du gaz russe pour booster leur économie, leur industrie et finir d'assoir leur domination dans ces domaines sur le continent. Alors oui, ils ont pas mal payés pour l'UE mais ramené à leurs gains, c'est bien peu.

Du coups, que les US leurs fassent comprendre qui doivent sortir de leur petit confort et prendre leurs responsabilités quand on est la seule grosse économie et industrie de l'UE, c'est assez logique. Fondamentalement, je ne crois pas qu'il ai beaucoup de différence entre républicains et démocrates sur cette question, la seule différence c'est sur la forme où les premiers balancent le message en travers du visage des allemands.

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Il y a 2 heures, Arland a dit :

Sur le fond, l'Allemagne a quand même été le plus gros profiteur, depuis 35 ans ils sont resté sous le parapluie US pour ne plus rien investir dans leur armée et se contenter du minimum syndical pour servir de VRP à leur industrie. En parallèle ils ont aussi profité de l'UE, de l'Euro, de l'intégration des pays de l'est et du gaz russe pour booster leur économie, leur industrie et finir d'assoir leur domination dans ces domaines sur le continent. Alors oui, ils ont pas mal payés pour l'UE mais ramené à leurs gains, c'est bien peu.

Du coups, que les US leurs fassent comprendre qui doivent sortir de leur petit confort et prendre leurs responsabilités quand on est la seule grosse économie et industrie de l'UE, c'est assez logique. Fondamentalement, je ne crois pas qu'il ai beaucoup de différence entre républicains et démocrates sur cette question, la seule différence c'est sur la forme où les premiers balancent le message en travers du visage des allemands.

Tous les pays ont profité de l'intégration européenne à des degrés divers. Je ne suis pas capable d'établir un compteur en ce domaine. Si c'est pour dire, au regard de son poids démographique et économique, les allemands doivent s'engager  davantage dans la défense européenne, cela me va bien, mais à ce stade cela reste abstrait.  il y a des questions d'infrastructures, de format d'armées, de stocks d'armes, d'engagement réciproques des nations, d'engagement personnel des militaires, etc.. Dans ces discours MAGA, j'entends plus la critique de l'industrie allemande à destination de l'ouvrier américain, que la valorisation de son potentiel à des fins de défense. On ne peut pas tout avoir et si on ne comprends pas la priorité, on ne peut guère agir.

Et si la question sécuritaire UE-Russie est une question européenne - raisonnement que je peux tout à fait comprendre car il faut savoir s'assumer - à quoi sert l'OTAN? On tombe alors dans un questionnement bien plus large que la mort cérébrale' évoquée par le président Macron.  Large pour les européens mais aussi pour les américains...

1- on supprime l'Otan et on créé - dans la douleur - une organisation européenne pour compenser.. 

2- on crée une organisation internationale spécifique avec les américains pour les questions maritimes internationales 

3- les américains développent leur Aukus et autres alliances anti chinoises

4- quelque soient les options, ce sera le bordel au proche orient

 

 

Modifié par Akilius G.
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Il y a 2 heures, LBP a dit :

https://x.com/Eric_Lecomte_/status/1813975957000028598

A voir ? "Joe Biden serait sur le point de décider de retirer"

 

Il s'agit de cet article : https://www.axios.com/2024/07/18/president-biden-drop-out-election-democrats

Une campagne de pression panique s'abat sur Biden. Elle est implacable et coordonnée.

    Le chef de la majorité au Sénat, Chuck Schumer (D-N.Y.), a déclaré à M. Biden à Rehoboth Beach (Delaware) samedi - le jour de la tentative d'assassinat de M. Trump - qu'il serait préférable qu'il se retire, a d'abord rapporté ABC News. Les démocrates du Capitole veulent qu'il se retire et craignent de perdre des sièges gagnables si ce n'est pas le cas.

    L'ancienne présidente de la Chambre des représentants, Nancy Pelosi (D-Calif.), l'un des cerveaux de la campagne visant à écarter M. Biden, lui a dit qu'il pourrait détruire les chances des démocrates de reprendre la Chambre des représentants. On nous dit qu'elle craint également que les dons ne se tarissent.

    Le chef de la minorité parlementaire, Hakeem Jeffries (D-N.Y.), a adressé un message similaire, quoique plus subtil, à M. Biden.

    L'ancien président Obama s'est exprimé bruyamment en gardant le silence et en critiquant publiquement M. Biden par l'intermédiaire de ses anciens collaborateurs.

    Bill et Hillary Clinton font la même chose qu'Obama. Il en va de même pour leurs anciens collaborateurs.

    Nous entendons de plus en plus souvent les principaux collaborateurs de Joe Biden, y compris ceux qui l'avaient initialement encouragé à se battre après son débat désastreux du 27 juin - il y a 21 jours - dire qu'il s'agit de savoir quand, et non pas si, Joe Biden annoncera qu'il ne se présente pas à l'élection présidentielle.

Modifié par Wallaby
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