C’est un message populaire. Wallaby Posté(e) jeudi à 09:08 C’est un message populaire. Share Posté(e) jeudi à 09:08 Le 04/06/2025 à 21:16, Wallaby a dit : https://foreignpolicy.com/2025/06/04/tiananmen-june-protest-china-censorship-online/ Des analyses récentes, telles que « The Anti-Social Century » de Derek Thompson [1] et le concept de « missing middle ring » des relations humaines de Marc Dunkelman, nous donnent quelques pistes. Leurs arguments, bien que centrés sur la société américaine, mettent en lumière des dynamiques de plus en plus présentes en Chine et dans d'autres pays. Le mouvement démocratique traditionnel de la base dépendait d'un réseau dense de relations intermédiaires, telles que les voisins, les collègues de travail et les camarades de classe - des personnes familières mais non intimes. Ce sont ces liens qui ont créé la cohésion sociale et l'engagement civil. Ils rendaient possibles les rassemblements physiques, le partage des griefs et l'organisation basée sur la confiance. [1] https://www.theatlantic.com/magazine/archive/2025/02/american-loneliness-personality-politics/681091/ (8 janvier 2025) Le siècle antisocial (The Anti-Social Century) par Derek Thompson Les Américains passent aujourd'hui plus de temps seuls que jamais. Cela modifie nos personnalités, nos politiques et même notre rapport à la réalité. En 2023, 74 % de la fréquentation des restaurants provenait de clients « hors établissement », c'est-à-dire de la vente à emporter et de la livraison, contre 61 % avant COVID, selon l'Association nationale des restaurateurs. La proportion d'adultes américains qui dînent ou boivent un verre avec des amis un soir donné a diminué de plus de 30 % au cours des 20 dernières années. Dans les années 1930, le divertissement vidéo n'existait que dans les salles de cinéma, et l'Américain moyen allait au cinéma plusieurs fois par mois. Le cinéma était une expérience nécessairement collective, que l'on appréciait avec des amis et en compagnie d'étrangers. Mais la technologie a transformé le film en un système de distribution à domicile. Aujourd'hui, l'adulte américain type achète environ trois tickets de cinéma par an et regarde près de 19 heures de télévision, soit l'équivalent d'environ huit films, par semaine. Entre [1965] et la fin du XXe siècle, la socialisation en personne a lentement diminué. De 2003 à 2023, elle a chuté de plus de 20 %, selon l'enquête américaine sur l'emploi du temps, une étude annuelle menée par le Bureau des statistiques du travail. Chez les hommes non mariés et les jeunes de moins de 25 ans, la baisse a été de plus de 35 %. En 2023, Vivek Murthy, le chirurgien général de Joe Biden, a publié une mise en garde de 81 pages contre « l'épidémie de solitude » qui sévit aux États-Unis, affirmant que ses effets négatifs sur la santé étaient comparables à ceux du tabagisme et de l'obésité. Un nombre croissant de responsables de la santé publique semblent considérer la solitude comme le prochain problème critique de santé publique dans les pays développés. Le Royaume-Uni a désormais un ministre de la solitude. Il en va de même au Japon. Mais la solitude (solitude en anglais) et l'esseulement (loneliness) ne sont pas la même chose. « C'est en fait une réaction émotionnelle très saine que de ressentir cet esseulement », m'a dit Eric Klinenberg, sociologue à l'université de New York. « C'est cet indice qui vous pousse à quitter le canapé et à entrer en contact avec les autres. Le vrai problème, la nature de la crise sociale américaine, c'est que la plupart des Américains ne semblent pas réagir au déclencheur biologique qui les pousse à passer plus de temps avec d'autres personnes ». Nos habitudes créent ce qu'Atalay a appelé un « siècle de solitude ». C'est le siècle antisocial. La préférence individuelle pour la solitude, étendue à l'ensemble de la société et exercée de manière répétée au fil du temps, est en train de recâbler l'identité civique et psychique de l'Amérique. Les conséquences sont considérables pour notre bonheur, nos communautés, notre politique et même notre compréhension de la réalité. La première moitié du XXe siècle a été extraordinairement sociale. De 1900 à 1960, le nombre de membres des églises a augmenté, tout comme la participation aux syndicats. Les taux de mariage ont atteint un niveau record après la Seconde Guerre mondiale, et le taux de natalité a connu un fameux « boom ». Des associations de toutes sortes ont prospéré, notamment des clubs de lecture et des groupes de bénévoles. Le New Deal a fait du système américain de bibliothèques l'envie du monde entier ; les communautés et les promoteurs de tout le pays ont construit des théâtres, des salles de musique, des terrains de jeu et toutes sortes de lieux de rassemblement. Mais dans les années 1970, les États-Unis sont entrés dans une ère de repli sur soi, comme l'a montré le politologue Robert D. Putnam dans son livre Bowling Alone (2000). Certaines institutions, comme le mariage, se sont érodées lentement, tandis que d'autres ont disparu rapidement. D'autres ont disparu rapidement. Entre 1985 et 1994, la participation active à des organisations communautaires a diminué de près de la moitié. Le déclin a été étonnamment large, touchant pratiquement toutes les activités sociales et tous les groupes démographiques suivis par Putnam. À partir de la seconde moitié du siècle, les Américains ont utilisé leur voiture pour s'éloigner de plus en plus les uns des autres, ce qui a permis la croissance des banlieues et, avec elle, un repli sur les terrasses privées des arrière-cours, les piscines privées, une vie plus privée. Une fois sortis de leur voiture, les Américains se sont installés devant la télévision. De 1965 à 1995, l'adulte moyen a gagné six heures par semaine de temps libre. Il aurait pu consacrer ce temps - 300 heures par an - à des travaux d'intérêt général, au basket-ball, à la lecture, au tricot, ou aux quatre. Au lieu de cela, ils ont consacré la quasi-totalité de ce temps supplémentaire à regarder davantage la télévision. En 1970, seuls 6 % des élèves de sixième année avaient un téléviseur dans leur chambre ; en 1999, cette proportion était passée à 77 %. Les personnes qui déclarent que la télévision est leur « principale forme de divertissement » sont moins susceptibles de s'engager dans pratiquement toutes les activités sociales recensées par Putnam : le bénévolat, la fréquentation de l'église, la participation à des dîners, les pique-niques, le don de sang, et même l'envoi de cartes de vœux. Une personne moyenne est éveillée pendant environ 900 minutes par jour. Selon l'initiative Digital Parenthood, les enfants et les adolescents américains passent en moyenne 270 minutes en semaine et 380 minutes le week-end à regarder leurs écrans. Les écrans occupent donc plus de 30 % de leur vie éveillée. Une partie de ce temps d'écran est sociale, en quelque sorte. Mais partager des vidéos ou envoyer des SMS à des amis n'est qu'une pâle imitation de l'interaction en face à face. Ce qui est plus inquiétant que ce que les jeunes font sur leur téléphone, c'est ce qu'ils ne font pas. Les jeunes sont moins susceptibles qu'au cours des décennies précédentes d'obtenir leur permis de conduire, d'avoir un rendez-vous galant, d'avoir plus d'un ami proche ou même de passer du temps avec leurs amis. La proportion de garçons et de filles qui déclarent rencontrer leurs amis presque quotidiennement en dehors des heures de cours a diminué de près de 50 % depuis le début des années 1990, la baisse la plus marquée ayant été enregistrée dans les années 2010. Le meilleur type de jeu est physique, en plein air, avec d'autres enfants et sans surveillance, ce qui permet aux enfants de repousser les limites de leurs capacités tout en apprenant à gérer les conflits et à tolérer la douleur. Mais aujourd'hui, l'attention des jeunes est canalisée vers des appareils qui les sortent de leur corps, les privant ainsi de l'éducation au monde physique dont ils ont besoin. L'anxiété et la dépression chez les adolescents atteignent des sommets presque inégalés : La dernière enquête gouvernementale sur les lycéens, menée en 2023, a révélé que plus de la moitié des adolescentes se sentaient « constamment tristes ou désespérées ». Ces données sont alarmantes, mais ne devraient pas être surprenantes. Les jeunes rats et les singes privés de jeu en sortent socialement et émotionnellement affaiblis. Il serait étrange que nous, l'autoproclamé « animal social », soyons différents. En 2022 - notamment après la fin de la pandémie - les adultes passaient 99 minutes de plus à la maison chaque jour par rapport à 2003. Cette constatation a servi de base à un article publié en 2024, « Homebound », dans lequel Sharkey a calculé que, par rapport à 2003, les Américains sont plus susceptibles d'assister à des réunions depuis leur domicile, de faire des achats à domicile, de se divertir à domicile, de manger à domicile et même de pratiquer leur religion à domicile. On pourrait se demander pourquoi les Américains qui ont les moyens ne voudraient pas passer plus de temps à la maison. Au cours des dernières décennies, la maison américaine typique est devenue plus grande, plus confortable et plus divertissante. Entre 1973 et 2023, la taille de la maison individuelle neuve moyenne a augmenté de 50 % et la part des maisons individuelles neuves équipées de la climatisation a doublé, pour atteindre 98 %. Une vie à domicile ne doit pas nécessairement être une vie solitaire. Dans les années 1970, le ménage type recevait plus d'une fois par mois. Mais de la fin des années 1970 à la fin des années 1990, la fréquence des réceptions entre amis pour des fêtes, des jeux, des dîners, etc. a diminué de 45 %, selon les données recueillies par Robert Putnam. Au cours des 20 années qui ont suivi la publication de Bowling Alone, le temps moyen que les Américains consacrent à l'organisation ou à la participation à des événements sociaux a encore diminué de 32 %. Alors que nos maisons sont devenues moins sociales, l'architecture résidentielle est devenue plus antisociale. Clifton Harness est cofondateur de TestFit, une entreprise qui conçoit des logiciels permettant d'aménager de nouveaux logements. Il m'a expliqué que la règle cardinale de la conception des appartements contemporains est que chaque pièce est construite pour permettre un maximum de temps passé devant un écran. « Lors des réunions de conception avec les promoteurs et les architectes, il faut assurer à tout le monde qu'il y aura de la place pour un écran plat mural dans chaque pièce », a-t-il déclaré. "Auparavant, il fallait s'assurer que les pièces étaient bien éclairées. Aujourd'hui, lorsque la question est de savoir comment apporter le plus de confort au plus grand nombre, la réponse est de nourrir leur addiction aux écrans". Dans son article de 2023 sur la montée de la solitude au XXIe siècle, Atalay, de la Fed de Philadelphie, a calculé que, selon une mesure, la sociabilité est beaucoup plus importante pour le bonheur que l'argent : Une augmentation de cinq points de pourcentage du temps passé seul était associée à une baisse de la satisfaction de la vie à peu près équivalente à celle d'une baisse de 10 % du revenu du ménage. Epley considère la croissance exponentielle des compagnons IA comme une possibilité réelle. « Vous pouvez les configurer pour qu'ils ne vous critiquent jamais, ne vous trompent jamais, n'aient jamais une mauvaise journée et ne vous insultent pas, et pour qu'ils s'intéressent toujours à vous. » « Ce qui est horrible, bien sûr, c'est qu'apprendre à interagir avec de vrais êtres humains qui peuvent être en désaccord avec vous et vous décevoir » est essentiel pour vivre dans le monde, a déclaré Epley. Je pense qu'il a raison. Mais Epley est né dans les années 1970. Je suis né dans les années 1980. Les personnes nées dans les années 2010 ou 2020 ne seront peut-être pas d'accord avec nous sur le caractère irremplaçable des amis « humains ». Dans son roman Seveneves paru en 2015, Neal Stephenson a inventé le terme « amistique » pour décrire la pratique consistant à sélectionner soigneusement les technologies à accepter. Ce terme fait référence aux Amish, qui évitent généralement de nombreuses innovations modernes, notamment les voitures et la télévision. Bien qu'elles soient parfois considérées comme strictement antimodernes, de nombreuses communautés amish disposent de réfrigérateurs et de machines à laver, et certaines utilisent l'énergie solaire. Au lieu de rejeter toute technologie, les Amish n'adoptent que les innovations qui soutiennent leurs valeurs religieuses et communautaires. Dans sa thèse de 1998 sur une communauté amish, Tay Keong Tan, alors doctorant à Harvard, cite un membre de la communauté qui dit ne pas vouloir adopter la télévision ou la radio, car ces produits "détruiraient nos pratiques de visite. Nous resterions à la maison avec la télévision ou la radio plutôt que de rencontrer d'autres personnes". 3 3 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
vincenzo Posté(e) jeudi à 10:12 Share Posté(e) jeudi à 10:12 Le sénateur Rep du Kentucky, Rand Paul critique du projet "Big Beautiful Bill" car cela augmenterait la dette US, indique ne pas avoir été invité lui et sa famille au pique-nique annuelle de la Maison Blanche pour les membres du Congrés (à priori il serait le 1er sénateur us de l'histoire dans ce cas à sa connaissance) il accuse aussi des membres de la Maison Blanche mener une sorte de campagne d'influence rémunéré contre lui pendant deux semaines sur Twitter ... Voila voila, le groupe vit bien .... https://www.politico.com/live-updates/2025/06/11/congress/rand-paul-says-hes-off-wh-picnic-list-00401562 1 3 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Alexis Posté(e) jeudi à 15:24 Share Posté(e) jeudi à 15:24 Il y a 4 heures, vincenzo a dit : Le sénateur Rep du Kentucky, Rand Paul critique du projet "Big Beautiful Bill" car cela augmenterait la dette US, indique ne pas avoir été invité lui et sa famille au pique-nique annuelle de la Maison Blanche pour les membres du Congrés (à priori il serait le 1er sénateur us de l'histoire dans ce cas à sa connaissance) il accuse aussi des membres de la Maison Blanche mener une sorte de campagne d'influence rémunéré contre lui pendant deux semaines sur Twitter ... Le dirigeant américain tient à sa planche à billets... Le "quoi qu'il en coûte" est fort chez lui 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Stark_Contrast Posté(e) jeudi à 16:05 Share Posté(e) jeudi à 16:05 15 hours ago, rendbo said: I think you're missing a group of people in your definition: those who no longer believe that things can be changed peacefully, because the state likes to define itself as the sole possessor of "legitimate violence," when it only possesses it through the power of the people and in the service of the people. It seems to me that this is also written in your Declaration of Independence : (in our country it was in article 35 of the constitution of 1793 : " When the government violates the rights of the people, insurrection is, for the people and for each portion of the people, the most sacred of rights and the most indispensable of duties.") Cela a été mis à l'épreuve dans les années 1860. Vous souvenez-vous de la tentative du Sud d'établir son propre gouvernement ? Si les gens veulent croire que les choses ne peuvent plus être changées pacifiquement et se tournent donc vers la violence, cela signifie essentiellement une guerre, et l'État ne se laissera pas faire tranquillement. Même dans les soulèvements parfaits, justifiés et légitimes, il y a souvent des combats. Ne vous étonnez donc pas de l'arrivée des troupes. si vous voulez une guerre, vous en aurez une. Tout cela est très clair dans la réalité pratique. Comme vous le soulignez, cela n'est pas respecté. Toutefois, les personnes qui soulignent que Lincoln serait effectivement considéré comme un tyran selon les dispositions de la Constitution se retrouvent en accord non seulement avec le Sud esclavagiste, mais aussi avec John Wilkes Boothe lui-même, qui a tué Lincoln et a déclaré « mort à tous les tyrans » C'est une position délicate, c'est certain. Elle crée un mauvais précédent, mais pour une bonne cause, mais le précédent est toujours là. Je comprends parfaitement et je suis d'accord avec ce que vous dites à propos de la déclaration d'indépendance, mais cela a été essayé et cela n'a pas fonctionné. Il n'y a pas de zone grise à ce sujet. Qu'il s'agisse de la Californie ou du Texas, si vous essayez de quitter l'Union, le gouvernement vous tuera. Il marchera jusqu'à la mer, brûlera Atlanta, déclenchera une guerre totale et créera tant de morts et de destructions que Tom Petty et les Heartbreakers chanteront encore à ce sujet plus de 100 ans plus tard. Imaginez que Newsome ait retiré le contrôle de la Garde nationale au président ? il s'agirait d'une rébellion ouverte et Newsome serait un ennemi des États-Unis. Newsome ne s'approchera évidemment pas de ce choix. Il se plaindra donc et tentera d'intenter un procès, mais il ne commencera pas à citer la déclaration d'indépendance. Ce groupe de personnes n'est pas seulement une minorité, mais même les démocrates commencent à s'en lasser sérieusement. Pour mettre les choses en perspective, en 2017, Donald Trump avait un taux d'approbation négatif de 21 % sur sa gestion de l'immigration. Aujourd'hui, Trump est positif à 1 %. Cela représente un changement de 22 points en faveur de Trump. Et ceci avant d'aborder le fait que Trump a non seulement été réélu en 2024, mais qu'il a remporté le vote populaire en tant que républicain pour la première fois en 20 ans. Le problème pour le parti démocrate est qu'il avait une ligne claire sur l'immigration depuis les Clinton (oui les deux) jusqu'à Obama. Aucun démocrate ne parlait d'abolir l'ICE, d'abolir la frontière ou de décider que l'ensemble du système judiciaire était raciste et que toute violence de leur part était justifiée. Lorsque Trump a gagné en 2016, le parti démocrate a surcompensé dans l'autre sens. Si Trump détestait les immigrés clandestins, nous les aimerions. Mais il y a toute cette histoire de loi. Nous avons un problème supplémentaire : les démocrates sont le parti du « grand gouvernement ». Nous voulons des lois. Nous aimons les agences gouvernementales de l'alphabet. Nous aimons la confiance et la foi du public dans les institutions, qu'il s'agisse de la science, de l'éducation ou de la gouvernance. Si vous ne vous définissez pas en politique, ce sont vos ennemis qui vous définiront. Les démocrates n'ont pas de position standard sur l'immigration comme ils l'ont fait pendant des décennies jusqu'en 2016. Les démocrates ne savent pas où ils se situent sur le sujet et, pire encore, ils ne peuvent pas dire les choses qu'Obama a faites dans les années 2000 et 2010 parce que cela ressemble maintenant « trop à Trump » Où est le démocrate qui se lèvera et dira ce qu'Obama et Bill Clinton ont fait ? « Nous sommes une nation d'immigrants. Mais nous sommes aussi une nation de lois » Les démocrates ne veulent pas non plus fâcher l'aile progressiste du parti. Imaginez que Newsome ait fait appel à la Garde nationale pour aider l'ICE à faire respecter la loi fédérale. Les démocrates sont désormais pris au piège de deux côtés. Ils ont du mal à se séparer des manifestants violents, massivement impopulaires. L'Américain moyen est loin de penser que le gouvernement ne sert plus la volonté du peuple et qu'il doit être aboli. C'est un problème que les démocrates doivent résoudre. Ils vont devoir se retourner contre les progressistes de leur propre parti et s'assurer que la violence est inacceptable, quelle que soit la justesse de la cause. Il faudra bien finir par fixer une limite et dire « c'est trop loin. Nous n'irons pas jusqu'à renverser le gouvernement ou défier ouvertement la loi » Il faudra bien fixer une limite quelque part. où sera-t-elle fixée et qui la fixera ? Le problème de certains progressistes est qu'ils se sentent tellement justifiés et tellement concernés par une cause ou un sujet qu'ils se sentent autorisés à faire n'importe quoi, car c'est toujours plus important que tout le reste et donc justifié, et cela inclut les règles et les lois. Il s'agit d'une petite minorité méchante, qui ne suffit pas à créer un grand mouvement politique et qui énerve de plus en plus ceux qui lui sont le plus favorables et qui, de toute façon, ne sont jamais contents. La plupart des gens les considèrent simplement comme de méchants petits anarchistes ou terroristes, et même le maire de Los Angeles et le maire de Santa Ana disent qu'ils sont des criminels et qu'ils devraient être poursuivis en justice. Le problème pour les partis démocratiques est que certains sont ouvertement d'accord avec eux et disent qu'ils font ce qu'il faut. Il n'y a pas de voix démocratique universelle qui condamne cela. J'attends maintenant les interminables réfutations « Mais le 6 janvier » :) 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Akilius G. Posté(e) jeudi à 16:19 Share Posté(e) jeudi à 16:19 un fait divers qui risque de faire parler de lui pendant... une, voire deux ou trois générations... à l'échelle internationale. L'ambassadeur américain Huckabee intervient directement dans la politique intérieure israélienne auprès de dirigeants Haredims pour empêcher la chute du gouvernement toxique israélien. Nul ne sait trop s'il a mandat officiel pour le faire, mais le gouvernement a tenu. https://www.timesofisrael.com/liveblog_entry/huckabee-denies-hes-been-involved-in-efforts-to-prevent-haredim-from-collapsing-israeli-government/ 1 3 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
C’est un message populaire. Ciders Posté(e) jeudi à 16:50 C’est un message populaire. Share Posté(e) jeudi à 16:50 il y a 43 minutes, Stark_Contrast a dit : Cela a été mis à l'épreuve dans les années 1860. Vous souvenez-vous de la tentative du Sud d'établir son propre gouvernement ? Si les gens veulent croire que les choses ne peuvent plus être changées pacifiquement et se tournent donc vers la violence, cela signifie essentiellement une guerre, et l'État ne se laissera pas faire tranquillement. Même dans les soulèvements parfaits, justifiés et légitimes, il y a souvent des combats. Ne vous étonnez donc pas de l'arrivée des troupes. si vous voulez une guerre, vous en aurez une. Tout cela est très clair dans la réalité pratique. Comme vous le soulignez, cela n'est pas respecté. Toutefois, les personnes qui soulignent que Lincoln serait effectivement considéré comme un tyran selon les dispositions de la Constitution se retrouvent en accord non seulement avec le Sud esclavagiste, mais aussi avec John Wilkes Boothe lui-même, qui a tué Lincoln et a déclaré « mort à tous les tyrans » C'est une position délicate, c'est certain. Elle crée un mauvais précédent, mais pour une bonne cause, mais le précédent est toujours là. Je comprends parfaitement et je suis d'accord avec ce que vous dites à propos de la déclaration d'indépendance, mais cela a été essayé et cela n'a pas fonctionné. Il n'y a pas de zone grise à ce sujet. Qu'il s'agisse de la Californie ou du Texas, si vous essayez de quitter l'Union, le gouvernement vous tuera. Il marchera jusqu'à la mer, brûlera Atlanta, déclenchera une guerre totale et créera tant de morts et de destructions que Tom Petty et les Heartbreakers chanteront encore à ce sujet plus de 100 ans plus tard. Imaginez que Newsome ait retiré le contrôle de la Garde nationale au président ? il s'agirait d'une rébellion ouverte et Newsome serait un ennemi des États-Unis. Newsome ne s'approchera évidemment pas de ce choix. Il se plaindra donc et tentera d'intenter un procès, mais il ne commencera pas à citer la déclaration d'indépendance. Ce groupe de personnes n'est pas seulement une minorité, mais même les démocrates commencent à s'en lasser sérieusement. Pour mettre les choses en perspective, en 2017, Donald Trump avait un taux d'approbation négatif de 21 % sur sa gestion de l'immigration. Aujourd'hui, Trump est positif à 1 %. Cela représente un changement de 22 points en faveur de Trump. Et ceci avant d'aborder le fait que Trump a non seulement été réélu en 2024, mais qu'il a remporté le vote populaire en tant que républicain pour la première fois en 20 ans. Le problème pour le parti démocrate est qu'il avait une ligne claire sur l'immigration depuis les Clinton (oui les deux) jusqu'à Obama. Aucun démocrate ne parlait d'abolir l'ICE, d'abolir la frontière ou de décider que l'ensemble du système judiciaire était raciste et que toute violence de leur part était justifiée. Lorsque Trump a gagné en 2016, le parti démocrate a surcompensé dans l'autre sens. Si Trump détestait les immigrés clandestins, nous les aimerions. Mais il y a toute cette histoire de loi. Nous avons un problème supplémentaire : les démocrates sont le parti du « grand gouvernement ». Nous voulons des lois. Nous aimons les agences gouvernementales de l'alphabet. Nous aimons la confiance et la foi du public dans les institutions, qu'il s'agisse de la science, de l'éducation ou de la gouvernance. Si vous ne vous définissez pas en politique, ce sont vos ennemis qui vous définiront. Les démocrates n'ont pas de position standard sur l'immigration comme ils l'ont fait pendant des décennies jusqu'en 2016. Les démocrates ne savent pas où ils se situent sur le sujet et, pire encore, ils ne peuvent pas dire les choses qu'Obama a faites dans les années 2000 et 2010 parce que cela ressemble maintenant « trop à Trump » Où est le démocrate qui se lèvera et dira ce qu'Obama et Bill Clinton ont fait ? « Nous sommes une nation d'immigrants. Mais nous sommes aussi une nation de lois » Les démocrates ne veulent pas non plus fâcher l'aile progressiste du parti. Imaginez que Newsome ait fait appel à la Garde nationale pour aider l'ICE à faire respecter la loi fédérale. Les démocrates sont désormais pris au piège de deux côtés. Ils ont du mal à se séparer des manifestants violents, massivement impopulaires. L'Américain moyen est loin de penser que le gouvernement ne sert plus la volonté du peuple et qu'il doit être aboli. C'est un problème que les démocrates doivent résoudre. Ils vont devoir se retourner contre les progressistes de leur propre parti et s'assurer que la violence est inacceptable, quelle que soit la justesse de la cause. Il faudra bien finir par fixer une limite et dire « c'est trop loin. Nous n'irons pas jusqu'à renverser le gouvernement ou défier ouvertement la loi » Il faudra bien fixer une limite quelque part. où sera-t-elle fixée et qui la fixera ? Le problème de certains progressistes est qu'ils se sentent tellement justifiés et tellement concernés par une cause ou un sujet qu'ils se sentent autorisés à faire n'importe quoi, car c'est toujours plus important que tout le reste et donc justifié, et cela inclut les règles et les lois. Il s'agit d'une petite minorité méchante, qui ne suffit pas à créer un grand mouvement politique et qui énerve de plus en plus ceux qui lui sont le plus favorables et qui, de toute façon, ne sont jamais contents. La plupart des gens les considèrent simplement comme de méchants petits anarchistes ou terroristes, et même le maire de Los Angeles et le maire de Santa Ana disent qu'ils sont des criminels et qu'ils devraient être poursuivis en justice. Le problème pour les partis démocratiques est que certains sont ouvertement d'accord avec eux et disent qu'ils font ce qu'il faut. Il n'y a pas de voix démocratique universelle qui condamne cela. J'attends maintenant les interminables réfutations « Mais le 6 janvier » :) On ne réfutera pas, on ne discute pas avec un mur. Le prétexte d'une poignée d'émeutiers a en tout bien fonctionné, les "centristes" américains vont pouvoir s'en donner à cœur joie. 1 4 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Stark_Contrast Posté(e) jeudi à 21:04 Share Posté(e) jeudi à 21:04 https://www.nbcnews.com/news/us-news/far-left-groups-encouraged-peaceful-protests-turn-violent-experts-say-rcna211899 3 hours ago, Ciders said: The pretext of a handful of rioters worked perfectly, and American "centrists" will be able to have a field day. Un prétexte pour quoi au juste ? Lorsque je suis entré dans ce fil de discussion, on m'a dit que Trump avait outrepassé son autorité en volant la garde nationale de Newsome et qu'il l'utilisait maintenant pour écraser des manifestants qui n'avaient pas fait grand-chose de mal. Je pensais que vous seriez heureux d'apprendre que ce n'était pas le cas, je sais que je l'étais. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
C’est un message populaire. Shorr kan Posté(e) jeudi à 21:10 C’est un message populaire. Share Posté(e) jeudi à 21:10 (modifié) il y a 8 minutes, Stark_Contrast a dit : https://www.nbcnews.com/news/us-news/far-left-groups-encouraged-peaceful-protests-turn-violent-experts-say-rcna211899 Un prétexte pour quoi au juste ? Lorsque je suis entré dans ce fil de discussion, on m'a dit que Trump avait outrepassé son autorité en volant la garde nationale de Newsome et qu'il l'utilisait maintenant pour écraser des manifestants qui n'avaient pas fait grand-chose de mal. Je pensais que vous seriez heureux d'apprendre que ce n'était pas le cas, je sais que je l'étais. Ce qui a été surtout dit est que Trump a instrumentalisé des troubles à l'ordre publique et l'envoi de la garde nationale pour fabriquer une crise politique de toute pièce, à son profit. Modifié jeudi à 21:13 par Shorr kan 7 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Ciders Posté(e) jeudi à 21:37 Share Posté(e) jeudi à 21:37 (modifié) il y a 26 minutes, Shorr kan a dit : Ce qui a été surtout dit est que Trump a instrumentalisé des troubles à l'ordre publique et l'envoi de la garde nationale pour fabriquer une crise politique de toute pièce, à son profit. Laisse tomber, je pense que même les plus mal réveillés ont compris que notre camarade Stark était aussi démocrate (dans le sens démocratie, le truc avec des élections où le perdant n'essaie pas d'envoyer la foule d'extrémistes de son camp envahir la représentation nationale) qu'un pape Borgia. Ça va miner le peu de tourisme qu'il reste par contre cette affaire. Après les touristes arrêtés parce que la couleur de peau ne correspond pas, après les scientifiques expulsés parce que leur téléphone a un contenu qui ferait frémir MTG, voici les politiciens malmenés en public parce qu'ils n'ont pas le même avis que le MAGA le plus proche. Kim Jong Un ferait mieux d'ouvrir cette saison sa station balnéaire de Wonsan. Il va y avoir du public. Modifié jeudi à 21:39 par Ciders 2 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
loki Posté(e) vendredi à 19:29 Share Posté(e) vendredi à 19:29 Trump essuie un revers judiciaire dans sa réponse aux manifestations de Los Angeles: https://www.msn.com/fr-fr/actualite/monde/trump-essuie-un-revers-judiciaire-dans-sa-réponse-aux-manifestations-de-los-angeles/ Il l’a fait, mais il n’en avait pas le droit. Le déploiement de la Garde nationale ordonné par Donald Trump pour faire face aux manifestations à Los Angeles était illégal, a considéré jeudi 12 juin un juge fédéral, dans un nouveau revers sur le front judiciaire pour le président américain. Le ministère américain de la Justice a immédiatement interjeté appel, arguant que cette décision constituait « une ingérence extraordinaire dans les pouvoirs constitutionnels du président en tant que commandant en chef ». Los Angeles : Stephen Miller, fidèle de Donald Trump anti-immigration, a tout à voir avec les manifestations Le juge fédéral Charles Breyer a affirmé que le président n’avait pas « suivi la procédure requise par le Congrès pour ses actes ». Il a par ailleurs ordonné que le contrôle de ce corps de réserve à double tutelle soit rendu au gouverneur de Californie, le démocrate Gavin Newsom, qui avait attaqué ce déploiement en justice en dénonçant un virage autoritaire. « Ce n’est pas un monarque, ce n’est pas un roi, et il devrait cesser d’agir comme tel », a réagi lors d’une conférence de presse Gavin Newsom, à l’inimitié bien connue avec Donald Trump, après la décision du magistrat. Le juge Breyer a suspendu l’application de celle-ci jusqu’à vendredi, mais la Cour suprême a ensuite reporté cette échéance à mardi, le temps qu’elle puisse examiner l’appel du ministère de la Justice. Avec ce sursis, Trump aura encore le contrôle de la Garde nationale ce week-end en Californie, où sont attendues des manifestations. Le président de 78 ans avait décidé le week-end dernier de prendre le contrôle fédéral de la Garde nationale de Californie et avait déployé 4 000 de ses membres dans les rues de Los Angeles, théâtre depuis près d’une semaine de manifestations contre l’interpellation musclée d’étrangers en situation irrégulière. Il avait également décidé d’envoyer 700 militaires d’active du corps des Marines, une mesure extrêmement rare dans l’histoire des États-Unis. Les manifestations dans la deuxième plus grande ville des États-Unis ont été émaillées par moments de certaines violences et dégradations. Mais dans sa décision de 36 pages, le juge Breyer a affirmé que la violence constatée était « bien loin » de la « rébellion » décrite par Donald Trump pour justifier le déploiement de militaires. Donald Trump a attribué jeudi le relatif retour au calme à Los Angeles depuis deux jours à sa réponse musclée, mais le couvre-feu décrété par la maire démocrate de la ville a aussi pu y contribuer. Jeudi à Los Angeles, la situation semblait revenue à un certain calme. Les manifestations se sont étendues ces derniers jours à d’autres villes américaines, toujours dans des proportions limitées, comme à Las Vegas, Dallas, Austin, Chicago, Atlanta ou Boston. Au Mexique, d’où sont originaires nombre de sans-papiers présents aux États-Unis, la présidente Claudia Sheinbaum a expliqué avoir dit à un haut responsable américain qu’elle n’était « pas d’accord sur le fait de recourir à des descentes de police pour arrêter des personnes qui travaillent honnêtement ». Donald Trump avait promis pendant sa campagne de s’en prendre aux « criminels venus de l’étranger ». Mais ses efforts pour lutter contre l’immigration clandestine ont largement dépassé ce cadre et visé en particulier les immigrés latino-américains, indispensables à certains secteurs d’activité. Sur le plan économique, il a admis devoir « faire quelque chose » rapidement pour préserver les nombreux travailleurs immigrés de l’agriculture et de l’hôtellerie. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Akilius G. Posté(e) vendredi à 20:56 Share Posté(e) vendredi à 20:56 Le 12/06/2025 à 18:19, Akilius G. a dit : un fait divers qui risque de faire parler de lui pendant... une, voire deux ou trois générations... à l'échelle internationale. L'ambassadeur américain Huckabee intervient directement dans la politique intérieure israélienne auprès de dirigeants Haredims pour empêcher la chute du gouvernement toxique israélien. Nul ne sait trop s'il a mandat officiel pour le faire, mais le gouvernement a tenu. https://www.timesofisrael.com/liveblog_entry/huckabee-denies-hes-been-involved-in-efforts-to-prevent-haredim-from-collapsing-israeli-government/ Je n'aime pas me citer, c'est prétentieux, mais ce que je craignais est en train de se concrétiser : 1- intervention directe de l'ambassadeur américain en Israel pour éviter la chute du gouvernement et permettre la guerre contre l'Iran je cite et traduit un passage de l'article "Citant des sources diplomatiques et politiques, Channel 13 news a rapporté lundi que Huckabee avait déclaré aux hauts responsables politiques haredi : « la stabilité du gouvernement est importante pour résoudre la question iranienne », et que des élections anticipées seraient une erreur." ll est impossible de faire la différence chez Huckabee entre l'ambassadeur et l'évangéliste. 2- cette guerre s'inscrit dans un schéma général ou Israël s'auto-intoxique en permanence sur la capacité à détruire des ennemis réels ou imaginaires, sans jamais être capable d'en terminer une ou de faire la paix avec ses voisins. les Etats-Unis favorisent cette guerre, avec la conscience claire des fragilités de la société israélienne et de la possibilité qu'il s'agisse de la "guerre de trop" pour Israel, laquelle répondrait d'ailleurs très bien à certains schémas eschatologiques ou messianiques évangélistes. 3- Sur un plan religieux la césure entre les différentes formes de christianisme européens (catholique, protestant ou orthodoxe) et l'évangélisme américain parait difficile à éviter. Le devenir du judaïsme ou de la politique américaine ne sont pas des enjeux, le sujet est théologique. Favoriser la manifestation de schémas eschatologiques ou messianiques - même fantaisistes ce qui me semble grandement le cas ici - relève d'un interdit majeur. Il n'a normalement pas besoin d'être exprimé. 3 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
g4lly Posté(e) samedi à 00:58 Share Posté(e) samedi à 00:58 Il y a 4 heures, Akilius G. a dit : les Etats-Unis favorisent cette guerre, avec la conscience claire des fragilités de la société israélienne et de la possibilité qu'il s'agisse de la "guerre de trop" pour Israel, laquelle répondrait d'ailleurs très bien à certains schémas eschatologiques ou messianiques évangélistes. Sur un plan religieux la césure entre les différentes formes de christianisme européens (catholique, protestant ou orthodoxe) et l'évangélisme américain parait difficile à éviter. Le devenir du judaïsme ou de la politique américaine ne sont pas des enjeux, le sujet est théologique. Le sionisme chrétien est d'une puissance insoupçonnable pour les européens. C'est une forme d'impensé ici. Le christianisme européen surtout de l'ouest est en chute libre ... seul un tiers des francais se présente comme chrétien par exemple. C'est encore moins au Pays-Bas. On est à à peine 50% en Allemagne, Suisse, Autriche et Espagne - oui oui Espagne 55% seulement -. Il faut aller en Pologne pour trouver plus de 70% de résidents se définissant comme chrétiens. Accessoirement les chrétien d'Europe ne sont pas très prosélyte, ni très radicaux ... c'est des chrétiens mous. Tout ca pour dire que l'influence des chrétiens d'Europe est plus que modeste dans le monde de la chrétienté ... et c'est la meme chose pour leur agenda. Le devenir du judaïsme c'est la conversion ... ou la mort. C'est ouvertement annoncé par les sionistes chrétien. La seule bonne nouvelle c'est que le Messie ne devrait pas revenir tout de suite tout de suite ... en attendant les brebis égarés on le droit de garder le zoo, sauf si les choses devaient tourner au sur. Donc pour la survie d’Israël en tant que nation juive il faut grosso modo donner des gages au américains - du moins à ceux qui sont prêts a soutenir inconditionnellement Israel biblique -. Le petit souci c'est que le plan initial, intégrer Israel - le grand - dans un PO sunnite complice ... s’avère de plus en plus merdique. Certes les état sunnites complices sont toujours complices, mais les printemps arabes sont passé par là et ils craignent de plus en plus pour leur survie eux aussi. Dans ce cadre il n'est plus aussi évident qu'auparavant de pousser Israel contre la Palestine. D'autant que dans le meme temps la menace iranienne envers les dictature sunnite s'est largement estompée, ainsi ces dictatures craignent bien plus leur rue que l'Iran. 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Ciders Posté(e) samedi à 14:12 Share Posté(e) samedi à 14:12 (modifié) Minnesota : un sénateur et une représentante de la Chambre des Représentants, plus leurs époux respectifs, attaqués à leurs domiciles en quelques heures, a priori par le même homme. https://bnonews.com/index.php/2025/06/minnesota-hoffman-hortman-shooting/ Encore un signe de la bonne santé de la démocratie américaine depuis quelques mois ? EDIT : la représentante Melissa Hortman est décédée. Son mari également. Modifié samedi à 15:13 par Ciders 1 1 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
C’est un message populaire. olivier lsb Posté(e) dimanche à 20:53 C’est un message populaire. Share Posté(e) dimanche à 20:53 Europhile convaincu et francophone parfait, Philip Gordon était pressenti pour occuper un poste-clé dans l’administration, en cas de victoire démocrate. En avril, le diplomate a rejoint le cercle de réflexion de la Brookings Institution. Il revient pour Le Monde sur les premiers mois du second mandat de Donald Trump. https://www.lemonde.fr/international/article/2025/06/14/philip-gordon-ancien-conseiller-de-kamala-harris-benyamin-netanyahou-a-mis-donald-trump-au-pied-du-mur-en-frappant-l-iran_6613039_3210.html Citation Philip Gordon, ancien conseiller de Kamala Harris : « Benyamin Nétanyahou a mis Donald Trump au pied du mur » en frappant l’Iran L’ancien conseiller à la sécurité nationale de Kamala Harris critique, dans un entretien au « Monde », le concept de « paix par la force » qui sous-tend la politique étrangère américaine actuelle. Il reconnaît, par ailleurs, les erreurs de l’administration Biden, en particulier dans la guerre à Gaza. Propos recueillis par Piotr Smolar (Washington, correspondant) Publié hier à 17h00, modifié hier à 17h09 Europhile convaincu et francophone parfait, Philip Gordon était pressenti pour occuper un poste-clé dans l’administration, en cas de victoire démocrate. En avril, le diplomate a rejoint le cercle de réflexion de la Brookings Institution. Il revient pour Le Monde sur les premiers mois du second mandat de Donald Trump. L’administration Trump semblait avoir engagé des négociations avec l’Iran sur son programme nucléaire. Le président des Etats-Unis a pourtant exprimé, vendredi 13 juin, son soutien aux frappes militaires israéliennes. A-t-il perdu patience avec la République islamique ? Je suis sceptique face à l’idée selon laquelle Trump aurait habilement endormi l’Iran par la diplomatie avant de décider de faire respecter sa « ligne rouge » par la force militaire. Il voulait désespérément un accord nucléaire avec Téhéran et a dit publiquement, comme en privé, à Israël de ne pas attaquer. Mais un Benyamin Nétanyahou confiant a mis Trump au pied du mur, lui affirmant qu’Israël devait agir, et Trump s’est senti obligé de suivre. Il est désormais contraint de faire comme si c’était sa décision, et se retrouve à devoir défendre Israël dans une guerre qu’il ne voulait pas mais qu’il n’a pas su empêcher. Je pense qu’un accord diplomatique pour empêcher l’Iran d’obtenir l’arme nucléaire était possible. Mais Nétanyahou en a jugé autrement et a entraîné Trump avec lui. Vous avez été le plus proche conseiller de Kamala Harris. Comment analysez-vous l’influence de son successeur au poste de vice-président, J. D. Vance, dans la formulation de la politique étrangère américaine ? Il existe une tension, une dichotomie, au cœur du trumpisme. D’un côté, il y a la notion de puissance et de domination du monde que personne ne peut arrêter. De l’autre, l’idée qu’il faut éviter la guerre et privilégier « l’Amérique d’abord ». Trump essaie de les concilier avec le concept de « paix par la force ». Mais, il est parfois nécessaire de choisir. Prenez l’exemple de l’Iran. On peut s’opposer à toutes activités d’enrichissement d’uranium sous peine de faire usage de la force : c’est une ligne néoconservatrice classique. Ou on peut dire qu’on ne veut pas de guerre et que les interventions au Moyen-Orient sont contre-productives : cela aussi est cohérent. J. D. Vance et d’autres appartiennent à la deuxième catégorie. Ils prônent une ligne de « l’Amérique d’abord » inspirée des années 1930, selon laquelle les guerres en Europe sont l’affaire des nations européennes, pas un problème américain. J. D. Vance l’avait souligné dès le début du conflit : il se moque de la frontière ukrainienne et veut se concentrer sur celle avec le Mexique. C’est un vice-président qui apporte de la substance et ne se contente pas de défendre les positions du chef de l’Etat. Il est entouré de personnes comme Pete Hegseth [secrétaire à la défense] ou Tulsi Gabbard [directrice du renseignement] qui, comme lui, ont servi en Irak et estiment que la politique néoconservatrice de [George W.] Bush a été très coûteuse en argent et en vies humaines. Philip Gordon à l’université Reichman à Herzliya (Israël), le 24 juin 2024. GIL COHEN-MAGEN / AFP Comment analysez-vous l’action diplomatique américaine en faveur d’une paix en Ukraine ? Rechercher la paix est une cause juste à 100 %, mais les quatre derniers mois ont montré à quel point Trump avait tort dans son approche. Celle-ci consistait en gros à priver l’Ukraine de soutien et à concéder à la Russie ce qu’elle voulait. Trump a sous-estimé la nature maximaliste des demandes de [Vladimir] Poutine, ainsi que la volonté et la capacité des Ukrainiens à se défendre, malgré le risque d’un abandon américain. Passer de « je vais résoudre le conflit en vingt-quatre heures » à « si c’est comme ça, je me retire », c’est l’inverse de l’art de la négociation. Dire à la Russie « signez la paix maintenant ou je vous laisse faire ce que vous voulez » ne risque pas de convaincre [Vladimir Poutine]. Un levier de négociation consisterait à soutenir davantage Kiev et à augmenter le prix à payer pour le Kremlin. Au lieu de cela, Trump a tourné le dos à l’Ukraine, relayant le récit russe sur la guerre et incriminant, à tort, [Volodymyr] Zelensky de l’avoir provoquée. C’est scandaleux. Quant à son négociateur, Steve Witkoff, il s’est montré totalement naïf, reprenant les arguments de Vladimir Poutine au fil de ses rencontres. Il s’est fait berner. Les Européens vous semblent-ils plus conscients de la rupture que représente Trump 2 pour la relation transatlantique ? Cette fois, oui. Et j’insiste sur le « cette fois ». Lors du premier mandat de Trump [2017-2021], les Européens voulaient croire que les dégâts seraient limités, qu’il s’agissait d’une phase passagère. Ils comptaient sur « les adultes dans la pièce » autour du président, à l’image de ce qui s’est passé concernant la Russie : les propos de Trump étaient très amicaux envers Moscou, mais ses actions assez dures. Cette fois, la réalité est cinglante. Les Européens comprennent que Trump ou le trumpisme pourrait durer, que son administration est pleine de loyalistes, favorables à une politique russe différente. Cela n’implique pas de faire une croix sur les Etats-Unis. Les leaders européens doivent parler à Trump, tenter de le convaincre. Chez nous, concernant la sécurité nationale, on utilise parfois l’expression « multilatéral quand nous le pouvons, unilatéral quand nous le devons ». En Europe, ce serait « transatlantique quand nous le pouvons, Européens quand nous le devons » – comme pour l’Ukraine. Les Européens ne peuvent plus se bercer d’illusions sur la permanence des valeurs démocratiques qui ont défini l’après-seconde guerre mondiale [en Occident]. Le trumpisme s’éloigne de cette culture commune, même si ce n’est pas forcément définitif. Par le passé, d’autres présidents ont souvent fait craindre ce changement. On disait ainsi que les origines californiennes de [Richard] Nixon [1969-1974] ou que le fait que [Barack] Obama [2009-2017] n’appartenait pas à la génération post-guerre allaient changer leur perspective. Cela s’est toujours révélé faux : tous les présidents ont opté en faveur d’un engagement américain dans le monde, au nom de normes et de valeurs méritant d’être défendues. Trump ne croit pas en celles-ci. Je pense qu’il est nostalgique d’un monde où les grands leaders étendaient leur territoire national et leur puissance, y voyant ainsi leur héritage – de façon assez similaire à Poutine ou à Xi Jinping [le président chinois]. Je ne m’attends pas à ce que le Panama, le Canada ou le Groenland soient annexés par les Etats-Unis, mais cela ne veut pas dire que Trump n’utilisera pas la menace pour leur extorquer quelque chose. L’un des volets les plus contestés de la politique étrangère de Joe Biden a été son laisser-faire par rapport à la guerre à Gaza… La guerre à Gaza est une tragédie monumentale à tant de niveaux. Comme ancien membre de l’administration Biden, je dois reconnaître que nous avons échoué à protéger les civils [palestiniens] et à assurer une livraison d’aide humanitaire suffisante. Nous avons essayé de soutenir le droit d’Israël à se défendre, tout en minimisant les victimes civiles et en maximalisant les objectifs humanitaires. Nous n’y sommes pas parvenus car ces principes étaient en conflit. Nous n’avons pas réussi à pousser le gouvernement israélien à faire le nécessaire à Gaza en matière humanitaire. Parce que vous n’en aviez pas les moyens, ou parce que vous refusiez de les utiliser ? Les deux. Dans les jours qui ont suivi l’attaque du 7-Octobre, le ministre de la défense israélien [Yoav Gallant] avait annoncé la suppression de l’approvisionnement en nourriture, en eau et en électricité dans la bande de Gaza. Nous avions dit : « C’est hors de question. » Puis l’aide humanitaire était entrée lentement, en quantité insuffisante. C’est une tragédie. Mais nous avions activé des leviers pour nourrir et protéger les civils. Dans les derniers jours de l’administration Biden, nous avions obtenu la libération d’otages et un cessez-le-feu, qui a ensuite été rompu par Israël. L’aide humanitaire a alors été interrompue, et Israël a commencé à occuper le territoire, dans l’indifférence de Trump. Israël est-il engagé dans une opération de nettoyage ethnique ? Israël est impliqué dans une campagne qui provoque beaucoup trop de victimes civiles et qui conduit au déplacement massif d’une population, soumise à la famine. Voyez-vous une cohérence dans la politique commerciale de cette administration, fondée sur les droits de douane ? L’objectif n’a jamais été clairement défini. S’agit-il d’augmenter les revenus grâce aux droits de douane ? On peut débattre de cette approche, mais elle a le mérite d’être cohérente. En revanche, on ne peut pas, en même temps, se dire prêt à suspendre ces droits de douane si l’on obtient un bon « deal ». C’est l’un ou l’autre. Soit l’on veut un changement structurel visant à protéger l’industrie américaine et générer des revenus, et alors il ne peut y avoir de négociations. Soit ces droits servent de mesure punitive pour forcer les autres pays à changer leurs pratiques commerciales – ce qui est également cohérent, du moins en théorie. Mais on ne peut pas mener ces deux stratégies en même temps. Or, les explications de cette administration ne cessent de fluctuer. Donald Trump a placé la politique migratoire au cœur de son action. Avez-vous des regrets par rapport à la gestion de cette question par l’administration Biden ? Oui. A l’époque, l’opinion américaine était claire, estimant que trop de migrants étaient autorisés à vivre dans le pays. L’administration Biden a essayé de gérer cette question, en utilisant par exemple le Title 42 [dispositif du code sanitaire hérité de l’ère Covid-19, permettant des expulsions immédiates]. Mais l’aversion à l’égard de l’action de Trump pendant son premier mandat – construction du mur frontalier, séparation des enfants de leurs parents – a mené le Parti démocrate dans son ensemble à prendre la direction opposée. Il a donné l’impression d’être favorable à des frontières ouvertes, alors qu’il ne l’était pas : beaucoup de migrants ont été expulsés. L’ironie dans tout ça, c’est qu’en juin 2024 Joe Biden a pris des décrets présidentiels qui ont provoqué une chute vertigineuse des entrées à la frontière mexicaine. Mais il était trop tard. Une fois candidate, Kamala Harris a promis de conserver ces mesures strictes, sans expliquer pourquoi elles n’avaient pas été appliquées plus tôt. Cela dit, elle a aussi mis en avant la proposition de loi bipartisane au Congrès, qui aurait renforcé les moyens à la frontière et le traitement des demandes d’asile. Trump a tué ce texte pour des raisons purement politiques. Et maintenant, il utilise honteusement les manifestations contre ses propres politiques migratoires comme prétexte pour déployer les marines à Los Angeles, en violation manifeste de la Constitution. 5 2 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
pascal Posté(e) hier à 04:23 Share Posté(e) hier à 04:23 Excellente analyse selon moi Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
olivier lsb Posté(e) hier à 06:11 Share Posté(e) hier à 06:11 Il y a 1 heure, pascal a dit : Excellente analyse selon moi Au passage, s'il explique très bien la dynamique trumpiste sur le dossier du MO, de l'UE ou des migrants aux Etats-Unis, il est bien en peine d'expliquer pourquoi, même en "logique Trump", un soutien de la Russie a du sens. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
loki Posté(e) il y a 23 heures Share Posté(e) il y a 23 heures Le profil préliminaire du tueur: https://www.msn.com/fr-fr/actualite/monde/employé-des-pompes-funèbres-prêcheur-évangéliste-ce-que-l-on-sait-sur-le-suspect-du-meurtre-d-une-élue-locale-démocrate-aux-états-unis/ar-AA1GKshb?ocid=msedgdhp&pc=LCTS&cvid=bb39b5f2023a43b8aab41ce08a569236&ei=39 Un profil nébuleux. Un Américain est suspecté d'avoir tué samedi 14 juin Melissa Hortman, une élue démocrate du Minnesota, ainsi que son mari, et d'avoir blessé le sénateur local John Hauffman et son épouse Yvette Hauffman. Identifié comme étant un homme de 57 ans travaillant pour une entreprise de pompes-funèbres et une société de sécurité, il est toujours recherché par les forces de l'ordre. • Salarié d'une entreprise de pompes-funèbres Selon les premiers éléments de l'enquête, l'homme s'appelle Vance Boelter, est âgé de 57 ans et vit près de Minneapolis. D'après ses publications sur les réseaux sociaux, il est marié et a des enfants. Il était jusqu'à présent inconnu des services de police à part pour quelques infractions routières. Selon l'avis de recherche publié par le FBI, le suspect mesure 1m85 et pèse près de 100kg. De type caucasien, rasé de près, il apparaît sur certaines images coiffé d'un chapeau de cow-boy ou d'un masque en latex. Sur le plan professionnel, il a indiqué dans une vidéo mise en ligne qu'il travaillait depuis peu pour une entreprise de pompes-funèbres pour payer ses factures, selon le New York Times. Il possède également une société de sécurité appelée Praetorian Guard Security Services. Cette dernière propose des patrouilles armées avec des "véhicules de type police", de quoi laisser penser qu'il aurait facilement eu accès à des tenues et des équipements proches de ceux des forces de l'ordre, alors qu'il s'est présenté aux domiciles des élus visés habillé en policier. D'après CNN, l'entreprise était domiciliée à l'adresse du domicile du quinquagénaire et une femme semblant être son épouse est donnée comme sa directrice. • Voyages en Afrique et au Moyen-Orient Le site Internet de l'entreprise de sécurité affirme que Vance Boelter a déjà été "impliqué dans des situations sécuritaires en Europe de l'Est, en Afrique, en Amérique du Nord et au Moyen-Orient, notamment en Cisjordanie, au Sud-Liban et dans la bande de Gaza". Selon un autre site, désormais archivé, mais auquel CNN a pu avoir accès, une courte biographie présente l'Américain comme révérend, mais aussi comme l'auteur d'un livre portant sur "la nature de l'Homme" et sa "relation avec Dieu". Sur son profil LinkedIn, il dit être détenteur d'un Master en sciences de gestion et d'un doctorat en leadership pédagogique, d'une université du Milwaukee. D'après un CV disponible en ligne, il aurait par ailleurs travaillé pour de grandes entreprises agroalimentaires, comme Nestlé, mais il aurait aussi géré une station-service et une épicerie. • Ex-membre d'un conseil administration local Vance Boelter a eu des responsabilités à l'échelle locale, à travers lesquelles il a côtoyé Melissa Hoffman, selon des photos d'archives exhumées par la presse américaine. D'après le New York Times, tous deux avaient participé à une conversation en visio en 2022 pour parler de l'emploi après la pandémie de Covid-19. Le degré avec lequel le tireur présumé et sa future victime se connaissaient reste encore incertain. "Nous explorons encore cette question", a indiqué samedi Drew Evans, directeur du Bureau d'arrestation criminelle du Minnesota, en conférence de presse. De fait, l'Américain est nommé au Conseil du gouverneur en 2016, en charge du développement de la main-d'oeuvre, une décision censée saluer son "intégrité" et ses "compétences". Ce groupe est constitué de chefs d'entreprise qui donnent des recommandations au gouverneur en termes d'emploi. Selon le New York Times, Vance Boelter a été nommé à plusieurs reprises par des gouverneurs différents au sein de cette organisation. Concernant son affiliation politique, elle reste incertaine. Selon un document administratif qu'a pu se procurer CNN, concernant sa nomination au Conseil du gouverneur, Vance Boelter est donné comme "sans préférence partisane". Un ami d'enfance indique pour sa part que le quinquagénaire avait voté pour Donald Trump à la dernière présidentielle. • Prêcheur évangéliste D'après CNN, le quinquagénaire est chrétien évangélique revendiqué. Il se serait déjà rendu plusieurs fois en Afrique pour prêcher la foi. Plusieurs vidéos tournées entre 2021 et 2023 le montrent en RDC, pays pour lequel il dit avoir un lien particulier. "J'entends son histoire et elle me touche profondément", soutient-il. Dans des vidéos de ses prises de parole, il dit avoir "rencontré Jésus à 17 ans" et lui avoir "donné (sa) vie". "Je voulais simplement parler de Jésus à tout le monde", assure le quinquagénaire. Selon des documents administratifs, Vance Boelter a fondé une association chrétienne à but non lucratif appelée Revoformation Ministries. • Très critique à l'égard des droits LGBT+ Dans les vidéos auxquelles des médias américains ont eu accès, Vance Boelter se montre pour le moins très virulent contre les droits des LGBT+ lors d'une conférence donnée dans une église pentecôtiste en RDC en 2023. "Il y a des gens, surtout aux États-Unis, qui ne savent pas quel est leur sexe, qui ignorent leur orientation sexuelle, qui sont confus. L'ennemi a profondément pénétré leur esprit et leur âme", affirmait-il, selon CNN. Selon un ami d'enfance du suspect, Vance Boelter est fermement opposé au droit à l'avortement et il évitait globalement de parler de sujets politiques. Il précise qu'il avait des problèmes de santé mentale, ainsi que des difficultés financières. • Une liste de personnes à tuer retrouvée Selon la sénatrice du Minnesota Tina Smith, une liste de personnes à abattre, écrite par le tireur présumé, a été retrouvée dans son véhicule. La liste comptait environ 70 noms, selon un responsable des forces de l'ordre. Parmi eux, surtout des élus démocrates, dont la sénatrice Tina Smith ou l'élue au Congrès Ilhan Omar, des personnalités liées à Parenthood ou à la défense du droit à l'avortement et des centres de santé. Par ailleurs, des tracts pour des manifs anti-Trump ont été retrouvés dans sa voiture. De quoi se demander s'il visait les rassemblements contre le défilé militaire voulu par le président américain et qui se sont tenus samedi. • Il dit à un ami qu'il va bientôt mourir Un homme, nommé David Carlson, se disant l'ami d'enfance du suspect, assure au New York Times que Vance Boelter lui avait envoyé un SMS samedi matin dans lequel il disait qu'il allait peut-être mourir bientôt, mais sans mentionner son intention d'aller s'en prendre à des élus. Il précise que son ami possède des armes à feu. Le pasteur McNay Nkashama, qui dit l'avoir côtoyé lors de missions de bénévolat, évoque pour sa part un homme apparemment inoffensif. "Il ne ferait pas de mal à une mouche. Je n'arrive pas à y croire", dit-il à CNN. Si le suspect n'a pas publié de message à portée politique sur ses réseaux, le gouverneur du Minnesota a dénoncé un "acte de violence politique". Ce dimanche, il restait en fuite. 2 remarques : - je pense que tout ce qui est écrit ne se vérifiera pas. - l'article est un peu ancien car le gars a été arrêté (vivant je crois) 2 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Alexis Posté(e) il y a 18 heures Share Posté(e) il y a 18 heures Remarque intéressante de Michael Shurkin, l'analyste de défense américain spécialisé sur la France J'ai assisté à suffisamment de défilés à West Point pour savoir que l'armée américaine peut défiler avec les meilleurs. Ce que nous voyons ici n'est pas une incapacité à le faire avec précision, mais une décision de ne pas le faire. Ce qui est plus intéressant. 2 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
collectionneur Posté(e) il y a 15 heures Share Posté(e) il y a 15 heures @loki Oui, arrêté dimanche soir sans usage de la force dans un petit village alors qu'il avait une centaine de policiers a ses trousses : https:/www.20minutes.fr/monde/etats-unis/4158738-20250616-etats-unis-vance-boelter-homme-arrete-apres-avoir-tire-elus-democrates 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Alexis Posté(e) il y a 14 heures Share Posté(e) il y a 14 heures En ce 10ème anniversaire de la déclaration de candidature à l'investiture républicaine de Donald Trump, Le Figaro décrit les réactions initiales à cette candidature Qui aurait pu prédire ? Il y a dix ans jour pour jour, le 16 juin 2015, un certain Donald Trump annonçait avec fracas sa candidature à l’investiture républicaine pour l’élection présidentielle américaine. Il venait de fêter son 69e anniversaire et avait déboulé dans le hall de sa Trump Tower, à New York, debout sur l’escalator, au son de «Rockin’ in the Free World» de Neil Young. Le verbe haut, Donald Trump promettait d’être «le meilleur président que Dieu ait jamais créé». Et personne, alors, n’avait imaginé qu’il deviendrait le futur président des États-Unis, encore moins l’homme de deux mandats (2016-2020 et 2024-2028) Et pourtant... Pourtant, dès juin 2015, une personne avait vu juste. Trois jours après sa déclaration de candidature, l'essayiste républicaine de droite dure Ann Coulter déclarait sur un plateau de TV, sous les éclats de rire des autres invités et du public, que parmi les candidats déclarés c'était Trump qui avait les chances les plus sérieuses 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
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