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Shutdown : rien de neuf sous le soleil.

https://unn.ua/en/news/us-senate-fails-to-resolve-shutdown-for-11th-time

Le Sénat américain échoue à résoudre le problème de la paralysie du gouvernement pour la 11e fois

21 octobre 2025, 08h24

Les démocrates du Sénat américain ont rejeté pour la onzième fois un projet de loi de financement temporaire proposé par le Parti républicain. La paralysie du gouvernement approche de sa quatrième semaine, ce qui en fait la troisième plus longue de l'histoire du pays.

Au Sénat, la chambre haute du Congrès américain, les démocrates ont rejeté pour la 11e fois le projet de loi de financement temporaire du gouvernement proposé par le Parti républicain, alors que la fermeture du gouvernement approche de sa quatrième semaine, rapporte UNN en référence à Politico.

Détails

Les sénateurs ont voté à 50 contre 43 en faveur du projet de loi adopté par la Chambre des représentants des États-Unis, qui prévoit un financement gouvernemental jusqu'au 21 novembre.

Lundi, la direction du Parti républicain et la Maison Blanche ont exprimé l'espoir d'une fin rapide du blocage du gouvernement après les rassemblements « No Kings » organisés ce week-end. Cependant, les démocrates ont nié à plusieurs reprises tout lien entre leur position sur le blocage et les manifestations, et rien n'indique que les législateurs soient sur le point d'y mettre fin.

Manifestations « Pas de rois » aux États-Unis : Vance s'est moqué des participants en publiant une vidéo avec Trump en roi19.10.25, 02:37 • 5510 vues

Pendant ce temps, comme l'écrit The Hill, le chef de la majorité du Sénat, le républicain John Thune, a déclaré lundi que la fermeture du Sénat a duré si longtemps qu'il est temps de penser à ramener la Chambre des représentants contrôlée par les républicains à Washington pour adopter un nouveau projet de loi de financement temporaire, car il reste un mois jusqu'au 21 novembre, date à laquelle la résolution doit expirer.

Interrogé sur l'opportunité de « commencer à réfléchir à la reconduction de la Chambre et à la prolongation » de la période de financement prévue par la résolution, Thune a répondu par l'affirmative. « Oui, bien sûr », a-t-il déclaré. « Chaque jour, nous avons moins de temps pour financer le gouvernement. »

Le dernier vote à la Chambre des représentants des États-Unis a eu lieu le 19 septembre. La proposition de résolution HR 5371, un projet de résolution « correct » visant à prolonger le financement public jusqu'au 21 novembre, a été adoptée et le projet de loi a été transmis au Sénat. Depuis, Thune a présenté ce projet de loi au Sénat à onze reprises, et les sénateurs démocrates l'ont bloqué à onze reprises.

Le président de la Chambre des représentants des États-Unis, Johnson, n'exclut pas le plus long shutdown de l'histoire14.10.25, 09:19 • 3700 vues

Le président de la Chambre des représentants, le républicain Mike Johnson, a déclaré à plusieurs reprises qu'il n'avait pas l'intention de convoquer à nouveau la Chambre tant que les sénateurs démocrates n'auraient pas accepté de rouvrir le gouvernement en adoptant le projet de loi de financement de 24 pages approuvé par la Chambre en septembre.

Lundi a marqué le 20e jour de fermeture du gouvernement aux États-Unis, la troisième plus longue fermeture de l'histoire du pays.

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Le 19/10/2025 à 09:41, Alexis a dit :

Le président des États-Unis se surpasse...

Grandes manifestations contre lui dans de nombreuses villes américaines. Sa réaction : poster une vidéo où couronné et aux commandes d'un chasseur il lâche des tombereaux de purin sur la foule :blink::wacko:

 

Chirac, à un homme qui lui lançait "Connard !", répondit "Enchanté, moi c'est Chirac" ==>Réaction adulte 

Sarkozy, à un homme qui lui disait " Ah non, touche-moi pas ! Tu me salis !", répondit "Casse-toi, pauv' con !" ==>Réaction de collégien

Trump en est à l'école maternelle...

Comme disait le regretté Coluche : "Mais jusqu'où s'arrêteront ils ?"

Il y avait une suite à ta video avec le même niveau mental mais elle a disparu des réseaux :

https://www.thelondoneconomic.com/politics/donald-trump-posts-video-threatening-to-be-us-president-until-the-year-90000-ad-399424/

Modifié par herciv
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il y a 15 minutes, FATac a dit :

une vision dogmatique absolue

J'ai tendance à penser que le shutdown est vécu par le pouvoir comme une fenêtre d'opportunité pour faire le ménage dans plusieurs administrations.

Il l'a refermera mais pas avant d'avoir battu le record du plus long shutdown histoire d'en faire un marqueur de la politique de Trump et de la mauvaise volonté des démocrates à collaborer à son grand oeuvre.

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il y a 3 minutes, Elemorej a dit :

Ce que dit @FATac n'exclue en rien ton raisonnement @herciv.

Je suis d'accord évidemment. C'est juste que je vois une bonne raison à tout çà de la part des magas particulièrement que Trump ne peut pas être second dans quoique ce soit et que forcément le record du plus long shutdown doit lui appartenir.

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il y a une heure, FATac a dit :

Concernant le shutdown, je dois avouer que cette incapacité à envisager avoir une part de responsabilité dans le blocage, de la part de ceux réputés avoir la majorité, mais qui en pratique, ne la mettent pas en œuvre, ne lasse pas de m'étonner.

effectivement je vous rejoins en définitive ce blocage sert la stratégie de l'Adm US.

 

Quand à cette vidéo ... comment dire; c'est en dessous de tout, à l'image de ceux à qui elle s'adresse en priorité

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il y a une heure, herciv a dit :

Il y avait une suite à ta video avec le même niveau mental mais elle a disparu des réseaux :

https://www.thelondoneconomic.com/politics/donald-trump-posts-video-threatening-to-be-us-president-until-the-year-90000-ad-399424/

Elle est reproduite en bas de l'article que tu cites :happy:

Aussi dans ce post X

"TRUMP 4EVA" ! Avec les traitements de longévité et les modifications génétiques il se transformera en Empereur-dieu de Dune !

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il y a 52 minutes, herciv a dit :

Monsieur a des références ! Moi je pense qu'il a déjà largement abusé de l'épice.

Ouais, eh ben Grok n'en a pas lui ! Je me suis escrimé pendant 10 minutes à lui faire produire une image de Leto II Atréides transformé en ver géant à tête humaine mais avec le visage de Trump - OK, c'est une journée un peu creuse :happy: - et il n'y est pas arrivé. Il me plaçait Trump devant le ver, un ver à tête de jeune premier, un ver à deux têtes l'une de Trump l'autre de lézard, Trump en roi sans aucun ver aux alentours :dry: ... Bougre de AA ! (*)

 

(*) Ane artificiel

Modifié par Alexis
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Si on met de côté qu'il est le président de la plus grande puissance de notre planète, le divertissement est quotidien et surprend quasiment à chaque fois.. si on arrive à mettre de côté qu'il est le président de la plus grande puissance de notre planète.......

Je fais parti de ceux qui pensent que le mal qu'il inflige est à moyen/long terme plutôt que sur sa présidence en cours..

Parfois je regrette qu'on ne puisse pas envoyer des capsules temporelles il y a 30/40 ans pour prévenir nos prédécesseurs: arrêtez de faire les cons car c'est ça qu'on va récupérer à notre époque:biggrin:

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il y a 2 minutes, elannion a dit :

Parfois je regrette qu'on ne puisse pas envoyer des capsules temporelles il y a 30/40 ans pour prévenir nos prédécesseurs: arrêtez de faire les cons car c'est ça qu'on va récupérer à notre époque:biggrin:

Mais si ça se trouve, nos héritiers l'auront fait... et sans eux, ça aurait été pire ! :blink:

:tongue:

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Il y a 2 heures, FATac a dit :

Concernant le shutdown, je dois avouer que cette incapacité à envisager avoir une part de responsabilité dans le blocage, de la part de ceux réputés avoir la majorité, mais qui en pratique, ne la mettent pas en œuvre, ne lasse pas de m'étonner.

En pratique, la majorité au Sénat est de 60 voix, et non 51, car tout projet de loi qui recueille moins de 60 voix peut être bloqué par un filibuster. Donc tout projet de loi au Sénat doit être bipartisan pour être adopté. Bienvenue dans les règles ésotériques des institutions américaine...

https://www.lemonde.fr/international/article/2025/09/30/les-etats-unis-au-bord-d-un-nouveau-shutdown-comprendre-le-filibuster-cette-regle-du-senat-qui-pourrait-provoquer-une-paralysie-de-l-administration-federale_6579154_3211.html

« Le filibuster, c’est une technique d’obstruction qui permet à un élu de débattre d’une loi de façon ininterrompue et illimitée, jusqu’à ce que le Sénat ait une majorité suffisamment grande pour y mettre fin », explique [Said Ouaked, maître de conférences à l’université de Limoges].

Il faut pour cela une « super majorité » de 60 sénateurs. Or, aucun parti n’a rassemblé à lui seul une telle majorité depuis la fin des années 1970, à l’exception de deux courtes périodes entre 2009 et 2010, du côté démocrate.

Contrairement à l’idée que l’on peut s’en faire, un sénateur ne doit pas monopoliser la parole pour mener cette obstruction. En 1957, le sénateur Strom Thurmond, qui s’opposait au Civil Rights Act (la loi sur les droits civiques), avait, certes, gardé la parole plus de vingt-quatre heures, mais « cette époque est révolue », racontait Vox en 2015. « Si vous regardez C-SPAN 2 [l’équivalent de Public Sénat] pendant une obstruction, vous ne verrez pas un sénateur héroïque luttant contre l’épuisement pour faire valoir son point de vue. Vous verrez un écran bleu expliquant que le Sénat vérifie s’il y a assez de votes pour passer outre. Dans un filibuster moderne, il n’y a rien à entendre, car personne ne parle », expliquait alors le site américain.

« Le parti majoritaire, ou celui qui essaie de faire adopter cette loi, doit alors se mettre à la recherche de soutiens pour atteindre ce fameux chiffre de 60. S’il n’y arrive pas, le projet de loi ne verra jamais le jour », relève M. Ouaked. Si un sénateur démocrate décide de lancer une telle obstruction dans les prochaines heures sur la prolongation du plan budgétaire, les 53 sénateurs républicains devront donc convaincre sept sénateurs démocrates pour contourner ce blocage.

S’ils y parviennent, cela met fin à la procédure, et les sénateurs peuvent voter sur le contenu du projet de loi. Ils doivent alors réunir une majorité simple (51 voix) pour l’adopter. « Une super majorité pour accepter de voter, une majorité simple pour adopter une loi », résume Vox, dans une vidéo explicative.

Introduits sous cette forme en 1917, les filibusters sont restés rares jusqu’aux années 1950, mais leur nombre a explosé depuis le début des années 2000. « L’intensité de la polarisation depuis [cette période] en a généralisé l’usage au point de faire de la chambre haute un véritable cimetière législatif », avançait François Vergniolle de Chantal, politiste et professeur en études américaines à l’université Paris Cité, en avril 2021. « Les sénateurs du parti minoritaire ont alors commencé à comprendre qu’ils pouvaient obtenir plus sur le plan politique en se battant plutôt qu’en coopérant », ajoute Vox.

Alors que certains voient dans le filibuster l’« âme du Sénat », un instrument qui permet de bâtir des consensus bipartisans et oblige à élargir sa majorité, pour d’autres, c’est surtout un outil de blocage grâce auquel une minorité de sénateurs peut bloquer l’expression de la majorité des élus. De quoi nourrir la frustration de certains parlementaires. On a d’ailleurs pu observer, ces dernières années, plusieurs mouvements appelant à se débarrasser du filibuster.

Techniquement, ce serait d’ailleurs très simple. « Le parti majoritaire au Sénat a le pouvoir de modifier n’importe quelle procédure interne à son fonctionnement par une majorité simple », souligne Said Ouaked. Avec 53 voix actuellement, les sénateurs républicains pourraient donc en finir avec le filibuster et cette recherche de « super majorité » « pour absolument toutes les lois ». En 2003, un sénateur républicain avait qualifié cette solution d’« option nucléaire ». Quatorze ans plus tard, en 2017, Donald Trump avait appelé à utiliser cette option pour arriver à ses fins, ce qu’avait alors refusé de faire le chef de la majorité républicaine au Sénat.

Comme nous l’expliquions en 2017, « le Sénat se priverait alors de sa spécificité : la capacité à forger des majorités réunissant des élus des deux camps ». Ce serait surtout un « cadeau empoisonné », estime Said Ouaked. « Aux prochaines élections de mi-mandat [en novembre 2026], si les démocrates obtenaient ne serait-ce que 51 sièges au Sénat, ils pourraient défaire absolument tout ce qui a été fait par les républicains depuis la nuit des temps. » Et inversement.

Les deux partis ont déjà décidé de modifier le règlement pour supprimer le filibuster dans des cas très spécifiques. Les premiers à y avoir eu recours ont été les démocrates, en 2013. Afin de contrer le blocage des républicains sur les nominations souhaitées par la nouvelle administration Obama, le chef de la majorité, le sénateur démocrate Harry Reid, a fait le choix d’empêcher définitivement le dépôt d’un filibuster au cours de l’examen de celles-ci.

Mitch McConnell, alors chef des républicains au Sénat, avait promis un retour de bâton aux démocrates : « Vous pourriez le regretter plus vite que vous le pensez. » Douze ans plus tard, c’est ainsi à une majorité simple que les nominations de personnalités controversées telles que Kash Patel comme patron du FBI, Pete Hegseth à la tête du Pentagone, ou encore Tulsi Gabbard au poste de directrice du renseignement national ont pu être validées, sans que les démocrates soient en mesure de les bloquer.

En 2017, alors que la nomination de Neil Gorsuch à la Cour suprême semblait compromise, Mitch McConnell avait, à son tour, eu recours à l’« option nucléaire », pour que les nominations de juges au sein de ladite cour se fassent, elles aussi, à une majorité simple. Trois juges ont ainsi pu être désignés par Donald Trump lors de son premier mandat (2017-2021), à chaque fois avec une majorité simple, donnant à l’institution une coloration très conservatrice.

Depuis le retour de Donald Trump au pouvoir en janvier 2025, les Démocrates ont accusé les Républicains d’avoir déjà eu recours à trois reprises à l’« option nucléaire », dans des cas très spécifiques. Mais, pour l’instant, le filibuster continue d’exister pour la grande majorité des cas. Reste à savoir pour combien de temps. « Si Donald Trump revient soudainement à sa position de 2017, il semble peu probable que le très docile groupe républicain au Sénat se mette en travers de son chemin », prédit New York Magazine.

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il y a 12 minutes, Wallaby a dit :

En pratique, la majorité au Sénat est de 60 voix, et non 51, car tout projet de loi qui recueille moins de 60 voix peut être bloqué par un filibuster. Donc tout projet de loi au Sénat doit être bipartisan pour être adopté. Bienvenue dans les règles ésotériques des institutions américaine...

Merci !

Mais l'article montre qu'il suffit d'un vote à la majorité simple (que les républicains détiennent) pour modifier la règle (ponctuellement ou définitivement) et ne pas avoir besoin de la "super-majorité". Que cette option n'ait pas encore été activé, malgré son caractère radioactif montre qu'il y a un certain intérêt à prolonger la situation - et à mes yeux, celui-ci est double : permettre une purge des administrations et désigner les brebis galeuses à la vindicte populaire. So anti-establishment...

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https://www.nationalreview.com/magazine/2021/10/18/can-america-cope-with-demographic-decline/ (18 octobre 2021)

L'Amérique peut-elle s'adapter au déclin démographique ?

Nicholas Eberstadt : https://en.wikipedia.org/wiki/Nicholas_Eberstadt

Au cours de la dernière décennie et même depuis plus longtemps encore, depuis la crise de 2008 et la Grande Récession, les tendances démographiques aux États-Unis ont pris un tournant décisif, passant bien en dessous du seuil de renouvellement des générations.

Les États-Unis ont déjà connu une fécondité inférieure au seuil de remplacement, pendant plusieurs années lors de la Grande Dépression, puis à nouveau pendant la majeure partie des années 70 et 80. Mais le taux de fécondité américain n'a jamais été aussi bas qu'aujourd'hui. En 2019, avant la pandémie de coronavirus, le taux de fécondité total (TFT, qui mesure le nombre de naissances par femme au cours de sa vie) était de 1,71, soit environ 18 % de moins que les 2,1 naissances par femme nécessaires pour assurer la stabilité démographique à long terme. Les taux de fécondité aux États-Unis étaient devenus si bas que même l'Utah mormon était passé sous le seuil de renouvellement.

On peut bien sûr s'attendre à un certain rebond après la pandémie. Mais les prévisions en matière de fécondité sont notoirement peu fiables, car les démographes ne disposent d'aucune méthode solide et précise pour anticiper les naissances futures. Et certains éléments laissent penser que la fécondité aux États-Unis pourrait en réalité continuer à baisser dans les années à venir.

[comparaison internationale]

Par rapport à la plupart des autres démocraties riches — ou à ses principaux rivaux géopolitiques potentiels —, les fondamentaux démographiques des États-Unis restent favorables. Juste avant le covid (2019), le faible taux de fécondité des États-Unis était nettement supérieur à celui de la Russie (1,50 naissance par femme) ou de l'UE-27 (1,53), sans parler du Japon (1,36) et de la Chine (les chiffres exacts pour 2019 ne sont pas encore disponibles, mais selon les rapports officiels, il était tombé à 1,3 en 2020, malgré l'abandon officiel par Pékin de sa célèbre politique de l'enfant unique à la fin de 2015). La main-d'œuvre en âge de travailler (20-64 ans) continue de croître aux États-Unis, alors qu'elle est en baisse depuis des années en Russie, dans l'Union européenne, au Japon et en Chine. Contrairement à la croissance démographique lente mais continue des États-Unis, la population est déjà en déclin au Japon et en Russie ; l'UE prévoit que son dépeuplement commencera en 2027, et celui de la Chine pourrait commencer encore plus tôt. De plus, les États-Unis sont, selon des indicateurs clés, une société plus jeune que n'importe lequel de ces concurrents et devraient vieillir plus lentement qu'eux au cours des prochaines décennies (à l'exception peut-être de la Russie, où les personnes âgées ne semblent pas vivre aussi longtemps).

Mais s'il est certainement possible de maintenir et d'accroître la prospérité dans une société vieillissante et en déclin démographique, cela n'est en aucun cas garanti. Des décennies de dysfonctionnements sociaux et politiques accumulés ont rendu l'Amérique moins bien placée, et peut-être aussi moins capable, de tirer parti des avantages de la nouvelle ère démographique qui s'annonce que nous ne l'étions il y a une génération — alors que, ironiquement, nous bénéficions à l'époque d'une structure démographique plus jeune et d'une croissance démographique plus dynamique qu'aujourd'hui.

[business]

Du côté positif : la création de connaissances pourrait encore progresser rapidement aux États-Unis — ce qui est extrêmement difficile à mesurer — et la création de richesse, beaucoup plus facile à évaluer, se poursuit à un rythme remarquable (au début de cette année, la richesse privée américaine a dépassé les 140 000 milliards de dollars), même si cette réussite reflète sans conteste plus d'une décennie de politiques monétaires accommodantes menées par la banque centrale américaine, la Réserve fédérale.

Pourtant, le dynamisme de notre économie et de notre société est en déclin à certains égards importants et facilement vérifiables : en termes simples, le « bouillonnement » vitalisateur de l'Amérique est en train de s'essouffler. Le ratio entre les start-ups et les nouvelles entreprises par rapport au nombre total d'établissements est en baisse depuis des décennies, tout comme le taux net de création d'emplois par ces nouvelles entreprises. Il en va de même pour la mobilité de la population dans son ensemble. À la veille du covid, le pourcentage d'Américains ayant changé de résidence était à peine la moitié de ce qu'il était 30 ans plus tôt.

Les évaluations du « climat des affaires » global d'un pays sont inévitablement subjectives, mais certaines d'entre elles suggèrent que celui des États-Unis s'est sensiblement détérioré au cours de ce nouveau siècle. L'« Indice de liberté économique » de la Heritage Foundation/Wall Street Journal, par exemple, a fait chuter les États-Unis à la 20e place de son classement (derrière le Canada, le Danemark et les Pays-Bas), les reléguant dans la catégorie des économies « plutôt libres ».

[santé]

Les progrès américains en matière de santé et d'éducation ont pris un mauvais tournant. Les années 2010 ont été une décennie perdue pour la santé aux États-Unis : entre 2010 et 2019, selon les chiffres officiels, l'espérance de vie à la naissance a augmenté de 0,1 an au total ; la catastrophe des opioïdes et les « morts de désespoir » qui l'ont accompagnée ont effacé tous les gains potentiels que ces années auraient pu promettre. En 2019, l'espérance de vie aux États-Unis était inférieure de deux ans à celle du Portugal (le pays le plus pauvre d'Europe occidentale), de plus de cinq ans à celle du Japon et de près de six ans à celle de Hong Kong, le leader mondial en matière d'espérance de vie. Trois décennies plus tôt, en 1989, l'écart entre Hong Kong et les États-Unis était inférieur à deux ans.

[éducation]

En ce qui concerne le niveau d'éducation, le système américain, qui a permis au pays d'atteindre le premier rang mondial en matière d'années de scolarité des adultes tout au long des XIXe et XXe siècles, semble avoir perdu de son efficacité. Entre la fin de la guerre civile et la fin des années 1970, les États-Unis ont presque toujours été le leader mondial en matière de niveau d'éducation, conservant leur avance grâce à une augmentation du nombre d'années de scolarité de leur population plus rapide que partout ailleurs, génération après génération. Au début de l'après-guerre, le niveau d'éducation des hommes et des femmes américains augmentait d'environ un an par décennie. Hélas, au cours des deux dernières décennies, le niveau d'éducation des adultes n'a progressé qu'à peine d'un tiers de ce rythme historique, alors même que d'autres pays ont réussi à nous dépasser. La raison de ce ralentissement brutal reste un mystère, mais les conséquences sont claires : entre autres, le recul du niveau d'éducation des adultes aux États-Unis signifie une baisse du potentiel économique, et ce ralentissement réduit déjà notre revenu national de plusieurs milliers de milliards de dollars chaque année.

[emploi des personnes âgées]

Le taux d'activité des Américains âgés était l'un des rares points positifs du tableau de la population active américaine ces dernières années. De 1993 à 2008, il a augmenté de plus d'un tiers. Mais le taux d'activité des plus de 55 ans a stagné pendant la longue reprise qui a suivi la Grande Récession, ne gagnant qu'un point de pourcentage entre 2008 et 2019.

[emploi masculin jeune]

Depuis plus d'un demi-siècle, les hommes dans la force de l'âge quittent progressivement le marché du travail, et ce n'est pas nécessairement par manque d'emploi. Aujourd'hui, il y a en réalité beaucoup plus de postes vacants dans le secteur privé que d'hommes dans la force de l'âge qui ne travaillent pas et ne cherchent pas d'emploi, et plusieurs millions de ces postes ne nécessitent pas de diplôme universitaire ni de compétences spécialisées.

[comptes publics]

Au moment où nous écrivons ces lignes, la valeur actuelle nette estimée des engagements non capitalisés du système Social Security pour les 75 prochaines années s'élève à 19 800 milliards de dollars, selon son conseil d'administration. Les engagements non capitalisés de Medicare sont encore plus importants, avec une valeur actuelle nette jusqu'en 2092 de plus de 45 000 milliards de dollars, selon les administrateurs du système Medicare l'année dernière.

Actuellement, le Bureau budgétaire du Congrès prévoit que la dette fédérale devrait dépasser 200 % du PIB d'ici 30 ans, soit un endettement à la japonaise qui pourrait très facilement compromettre les performances économiques nationales. [Le même bureau budgétaire prévoit en mars 2025 que la dette fédérale atteindra 156% du PIB en 2055 : https://www.crfb.org/papers/analysis-cbos-march-2025-long-term-budget-outlook ]

Lorsque une majorité des électeurs dépend des prestations sociales, il devient d'autant plus difficile de mettre en œuvre politiquement une réforme de la politique sociale.

Rappelez-vous – si quelqu'un se souvient encore de l'époque d'avant le covid – que les États-Unis affichaient un déficit budgétaire fédéral de près d'un billion de dollars en 2019, alors que le cycle économique était proche de son apogée. À cette époque, Washington avait déjà abandonné toute prétention de discipline budgétaire.

[immigration]

Dans l'ensemble, l'assimilation fonctionne bien en Amérique. L'idée de venir en Amérique pour travailler dur et offrir un avenir meilleur à ses enfants n'est pas seulement un mythe pour les immigrants américains, c'est la norme. Quelle que soit leur race ou leur origine ethnique, les hommes nés à l'étranger en âge de travailler sont plus susceptibles d'être actifs que leurs homologues nés aux États-Unis. Et les jeunes Américains de toutes les origines ethniques ont tendance à avoir un niveau d'éducation plus élevé s'ils ont un parent né à l'étranger. Heureusement pour les États-Unis, le mécontentement et l'aliénation des nouveaux arrivants ne ressemblent en rien à ceux qui préoccupent l'Europe. Contrairement à l'Europe, les enfants d'immigrants aux États-Unis sont moins susceptibles que leurs parents de percevoir une discrimination dans ce pays.

Quelle que soit sa provenance, l'immigration représente désormais une part croissante de la croissance démographique de notre pays — peut-être la moitié ou plus juste avant la pandémie de coronavirus, sans compter les enfants d'immigrés.

Sans immigration, les calculs concluent que les États-Unis commenceraient à se dépeupler dans environ 20 ans, tandis que la main-d'œuvre en âge de travailler commencerait à diminuer presque immédiatement.

Il est impossible pour les démographes de prévoir avec précision les mouvements migratoires, car ceux-ci sont principalement déterminés par des forces politiques et économiques, et non par des régularités démographiques.

En dépit de l'image que nous avons de nous-mêmes en tant que société réputée pour son accueil, les États-Unis ont déjà fermé leurs portes à l'immigration par le passé. Ce n'est que dans les années 1960 que nous avons assoupli les restrictions sévères imposées à l'immigration entre les deux guerres. Bien menée, l'immigration a beaucoup à offrir à l'Amérique, aujourd'hui et demain, mais compte tenu des réalités actuelles, on ne peut exclure une cascade d'erreurs politiques contre-productives qui saboteraient un tel résultat. Un tel fiasco ne ferait qu'accélérer notre rendez-vous avec le déclin démographique, et un tel échec serait en soi un présage inquiétant pour toutes les autres préparations nécessaires pour faire face au vieillissement et à la stagnation démographique.

[déterminants de la fécondité et politiques familiales dans le monde]

Les sociologues et les économistes ont consacré plus d'un siècle d'études aux déterminants et aux prédicteurs de la fécondité. Ces travaux pourraient remplir une petite bibliothèque (voire un CD-ROM). Pourtant, ils sont étonnamment peu concluants. Selon les termes de l'historien social Charles Tilly, « le problème est que nous avons trop d'explications qui sont plausibles en termes généraux, qui se contredisent dans une certaine mesure et qui ne correspondent pas à une partie importante des faits ».

Cela dit, le meilleur prédicteur des taux de fécondité nationaux reste la taille souhaitée de la famille telle que déclarée par les femmes. Ce n'est pas un indicateur parfait, mais il fonctionne très bien d'un pays à l'autre ainsi que dans le temps, bien mieux que le revenu, l'éducation, le statut des femmes, l'accès à la contraception ou la myriade d'autres variables examinées par les spécialistes en sciences sociales.

Dans un sens, cette conclusion est rassurante, voire réconfortante ; elle met en évidence le pouvoir d'action qui est au cœur même de notre humanité. Mais cette correspondance étroite entre les niveaux de fécondité nationale souhaités et atteints ne semble pas prometteuse pour les partisans d'une politique nataliste. Si les modèles de procréation réels sont liés aux intentions et préférences préexistantes, les incitations financières visant à stimuler les taux de natalité risquent d'être coûteuses et de n'obtenir que des résultats démographiques modestes, voire éphémères.

Les efforts déployés par Singapour pour stimuler les taux de natalité, par exemple, ont permis au pays d'atteindre un taux de fécondité total de 1,14 naissance par femme en 2019, soit environ 45 % en dessous du seuil de renouvellement. Peut-être les Singapouriens n'ont-ils pas fait assez d'efforts (ou dépensé assez d'argent) ? En Suède, laboratoire permanent de la politique familiale, les démographes ont inventé le terme « fertilité en montagnes russes » : ils ont découvert qu'après chaque nouvelle allocation pour bébé, les taux de natalité suédois augmentaient, puis redescendaient à leur niveau initial, voire en dessous.

Ces incitations financières pourraient modifier les décisions concernant la date de la naissance, mais pas nécessairement le nombre total de naissances. Il en va de même pour les primes à la naissance très vantées par le Kremlin, d'un montant de 250 000 roubles pour le deuxième et le troisième enfant : les taux de fécondité de la Fédération de Russie ont certes augmenté temporairement, mais en 2019, ils étaient revenus aux niveaux de 2008, année du lancement du programme.

Par un revirement inattendu du destin, les naissances supplémentaires « achetées » par le programme de Poutine concernaient davantage les Tchétchènes ou d'autres minorités défavorisées pour lesquelles un quart de million de roubles représentait une somme considérable. En effet, toute prime à la naissance forfaitaire aura tendance à être plus attrayante pour les parents ayant le niveau d'éducation et les revenus les plus bas, tandis qu'une prime à la naissance qui égaliserait les « coûts d'opportunité » liés à la maternité pour toutes les tranches de revenus serait si réactionnaire qu'elle serait en pratique inapplicable.

[mentalités]

Pour la même raison que les primes à la naissance à l'étranger ont donné des résultats si modestes, ceux qui s'intéressent à la baisse continue de la fécondité aux États-Unis (le taux de fécondité total a chuté de près de 20 % entre 2007 et 2019) devraient peut-être se concentrer davantage sur les mentalités que sur l'argent.

Commençons par l'évidence. Les milléniaux, qui occupent aujourd'hui la tranche d'âge la plus fertile de la pyramide démographique américaine, ont un état d'esprit très différent de celui de leurs parents baby-boomers. Ils ont vécu une expérience très différente de l'Amérique. Les moins de 40 ans n'ont pas beaucoup de souvenirs d'une Amérique à l'économie dynamique, tirée par le secteur privé. Ils ont atteint l'âge adulte pendant une période historique étrange, marquée par un leadership politique exceptionnellement médiocre : de Clinton à Biden, ils n'ont connu que des présidences de qualité inférieure, qu'elles soient républicaines ou démocrates. Ils vivent dans une Amérique où la confiance du public dans les institutions fondamentales du pays a subi un effondrement spectaculaire et généralisé. Et ce n'est que le début d'une longue liste de différences. Faut-il s'étonner que les attentes et les désirs des milléniaux en matière de famille et d'enfants divergent de ceux de leurs parents de la « Morning in America » ? [le slogan optimiste de la campagne de Ronald Reagan : https://en.wikipedia.org/wiki/Morning_in_America ]

Au début des années 2000, alors que la fécondité aux États-Unis était encore à peu près au niveau de remplacement, j'ai inventé le terme « exception démographique américaine ». À l'époque, la fécondité aux États-Unis était nettement plus élevée qu'en Europe, au Japon et dans pratiquement toutes les autres sociétés démocratiques riches. Des facteurs non économiques semblaient jouer un rôle important dans cet écart de natalité : les valeurs, les attitudes, les priorités. La religiosité était beaucoup plus répandue aux États-Unis que dans l'Europe post-chrétienne. L'écart de fécondité entre les États-Unis et l'Europe s'accompagnait également d'autres différences d'attitude. Les Américains avaient tendance à être plus optimistes quant à l'avenir, plus fiers de leur pays, plus disposés à le défendre ou à se battre pour lui. Bien sûr, il s'agissait là de réponses générales de la population et non de questions destinées uniquement aux futures mères, mais les attitudes et les normes sociales générales ont une incidence sur les choix personnels de chacun d'entre nous.

[« deuxième transition démographique »]

L'Europe offre un exemple concret de la manière dont un changement radical des valeurs peut entraîner un changement radical de la démographie. Dans les années 1980, alors que la plupart des pays d'Europe occidentale avaient atteint un taux de fécondité inférieur au seuil de renouvellement, deux démographes flamands ont diagnostiqué ce qu'ils ont qualifié de « deuxième transition démographique » dans la région. Les symptômes de ce nouvel ordre démographique comprenaient l'augmentation des cohabitations et des partenariats successifs à la place du mariage, l'augmentation du nombre de personnes sans enfant, la diminution de la taille des familles pour celles qui avaient des enfants et le passage à une fécondité plus ou moins permanente inférieure au seuil de renouvellement. Selon leur diagnostic, ce changement social fondamental était dû à une transformation des valeurs, et non à des tendances technologiques ou économiques. Selon leur évaluation, la nouvelle démographie de l'Europe était alimentée par une quête de « réalisation de soi » et d'« autonomie personnelle ». Les anciennes formes familiales et les anciens modèles de fécondité ne cadraient pas très bien avec ces nouveaux impératifs personnels largement acceptés, et ont donc cédé la place.

Au cours des deux dernières décennies, la vision du monde des jeunes et des jeunes adultes américains s'est considérablement européanisée. La religiosité a chuté : dans un sondage Gallup réalisé plus tôt cette année, seuls 36 % des milléniaux ont déclaré appartenir à une congrégation religieuse. L'optimisme quant à l'avenir, la fierté de leur pays et la volonté de le défendre seraient également en déclin, se rapprochant des normes européennes. Faut-il s'étonner que leurs schémas de fécondité suivent la même tendance ? Et les premières indications suggèrent qu'un éloignement encore plus grand de la vision du monde « Morning in America » pourrait se profiler avec la cohorte plus jeune et montante de la génération Z.

[déclin démographique ? et alors ?]

À ce stade, nous devons nous poser la question suivante : qu'y a-t-il de si grave dans une fécondité inférieure au seuil de renouvellement ? Dans l'abstrait, une fécondité inférieure au seuil de renouvellement prolongée pourrait avoir ses avantages : les amis de la Terre invoqueraient le changement climatique et la nécessité de réduire l'empreinte humaine. De plus, s'il s'agit d'une préférence révélée, la taille de la famille, grande ou petite, est un droit naturel qui appartient aux parents concernés, et à personne d'autre. Et comme nous l'avons déjà expliqué en détail, il devrait être tout à fait possible pour une société en déclin de prospérer financièrement.

Il existe toutefois au moins une objection potentiellement sérieuse à la perspective d'un régime de fécondité nettement inférieur au seuil de remplacement aux États-Unis, à savoir le poids moral et idéologique qu'un tel régime est susceptible d'entraîner. Pessimisme, hésitation, dépendance, complaisance, ressentiment et division : pensons-nous vraiment que ces phénomènes seront moins présents dans une Amérique où le nombre d'enfants par famille serait de 1,5 ?

De plus, une Amérique en pleine « deuxième transition démographique » serait-elle vraiment prête à consentir les sacrifices patriotiques incessants nécessaires pour se défendre et défendre ses alliés, ou pour préserver l'ordre économique et politique libéral d'après-guerre dont dépendent si fortement notre prospérité et notre sécurité ? Pour le meilleur ou pour le pire, il n'y a pas de doublure qui attend dans les coulisses si les États-Unis devaient quitter la scène géopolitique et prendre des vacances dans l'histoire — en grande partie grâce à l'influence que la deuxième transition démographique a déjà exercée sur les anciennes grandes puissances.

[Israël]

Le courant sous-jacent qui entraîne aujourd'hui les sociétés occidentales vers un taux de natalité toujours plus bas n'est pas inévitable. Israël en est la preuve. Ce pays, démocratie occidentale prospère et en proie à des conflits, affiche des taux de fécondité bien supérieurs au seuil de renouvellement démographique, avec trois naissances par femme selon les dernières données. De plus, le taux de natalité en Israël a augmenté au cours de la dernière génération, alors qu'il était déjà supérieur au seuil de renouvellement démographique avec 2,9 enfants par femme dans les années 1990. Cette hausse est entièrement due à la communauté juive israélienne, le taux de natalité ayant diminué parmi les Arabes israéliens. Les fidèles ultra-orthodoxes d'Israël sont réputés pour leur fécondité, mais d'un point de vue arithmétique, l'augmentation générale de la fécondité israélienne semble également impliquer une fécondité plus élevée chez les juifs moins pratiquants. Il serait peut-être grossier et simpliste de dire que les Israéliens veulent que leur pays ait un avenir et que leurs descendants en fassent partie, mais une telle interprétation n'est peut-être pas si éloignée de la réalité.

[« grand réveil » ?]

L'expérience israélienne mériterait une attention beaucoup plus grande de la part des démographes, et pas seulement de ceux qui ont des tendances natalistes. Malgré toutes leurs affinités, les États-Unis et Israël auront toujours des sociétés très différentes. Mais l'Amérique possède également un riche héritage religieux. Une partie de cette tradition est constituée par les grands réveils https://fr.wikipedia.org/wiki/Grand_réveil ] qui se produisent de temps à autre.

Notre société incroyablement résiliente a déjà été revitalisée plus d'une fois, et ce n'est pas grâce au gouvernement. Une effervescence spontanée, intellectuellement et spirituellement disruptive, issue de la société civile pourrait offrir une réponse américaine à la culture de la « deuxième transition démographique ». Peut-être. Ce serait une tâche difficile, dont nous ne pouvons prévoir l'issue si elle venait à se produire.

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