Ciders Posté(e) jeudi à 18:16 Share Posté(e) jeudi à 18:16 il y a 36 minutes, Alzoc a dit : Il faut quand même mettre un très sérieux bémol sur l'intérêt du pétrole Vénézuélien. C'est du pétrole extra-dense qui est compliqué à extraire, compliqué à transporter et compliqué à raffiner : https://www.aljazeera.com/news/2025/9/4/venezuela-has-the-worlds-most-oil-why-doesnt-it-earn-more-from-exports https://en.wikipedia.org/wiki/Heavy_crude_oil#Economics Autrement dit c'est un pétrole de merde qui n'a pas beaucoup d'autres intérêts qu'une utilisation comme fioul agricole (et encore). Donc l'intérêt économique est pour le moins ... douteux. Par contre le Venezuela a des réserves de gaz naturel conséquentes (qui sont là peut être plus intéressantes). Oh, des intérêts on peut en trouver : ça rapporte peu ? Ça rapporte quand même ça ira à des entreprises américaines, pas étrangères si c'est envisagé comme une victoire facile, ça sera tout bénéfice pour l'image présidentielle 3 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Shorr kan Posté(e) jeudi à 21:59 Share Posté(e) jeudi à 21:59 (modifié) Vous n'y êtes pas pour le Venezuela. Le motif est idéologique, pas pécunier, ou secondairement. C'est juste que Washington, et cette administration en particulier, ne tolère pas un gouvernement de gauchistes en Amérique du Sud. Pour l'Iran c'est encore plus simple, il y a l'humiliation de la prise d'otage de leur ambassade à Téhéran à laver pour les américains. Modifié jeudi à 22:29 par Shorr kan Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
nemo Posté(e) vendredi à 00:20 Share Posté(e) vendredi à 00:20 Il faut se souvenir que les ressources en pétrole sont sur le déclin. Le Venezuela dispose des premier réserves du monde. Que ce soit un pétrole cher, exigeant des investissements importants n'y changent rien : c'est du pétrole qui continuera de couler pendant des décennies quand bien des gisements seront taris. Accessoirement ceux qui ont la main sur ces réserves vont avoir une influence sur les prix ce qui est aussi un vrai problème pour les US. Et les US ont agis contre le Venezuela dès l'arrivé au pouvoir de Chavez donc cela fait presque 30 ans maintenant qu'ils essaient de descendre ce régime. Cela n'a rien à voir ni avec Maduro ni , et encore moins en fait, avec le narco trafique. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Arland Posté(e) vendredi à 01:45 Share Posté(e) vendredi à 01:45 (modifié) Il y a 4 heures, Shorr kan a dit : Vous n'y êtes pas pour le Venezuela. Le motif est idéologique, pas pécunier, ou secondairement. C'est juste que Washington, et cette administration en particulier, ne tolère pas un gouvernement de gauchistes en Amérique du Sud. Pour l'Iran c'est encore plus simple, il y a l'humiliation de la prise d'otage de leur ambassade à Téhéran à laver pour les américains. Je n'ai jamais vu d'autre idéologie que celle du pognon aux USA, forcement tout ce qui se prétend être de gauche est à étouffer pour eux. Mais fondamentalement, la physique reste la même pour eux, il leur faut de l'énergie bon marché pour rester dans la course, peu importe ce qu'ils pensent. Modifié vendredi à 02:11 par Arland 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
rendbo Posté(e) vendredi à 10:22 Share Posté(e) vendredi à 10:22 Il y a 12 heures, Shorr kan a dit : Vous n'y êtes pas pour le Venezuela. Le motif est idéologique, pas pécunier, ou secondairement. C'est juste que Washington, et cette administration en particulier, ne tolère pas un gouvernement de gauchistes en Amérique du Sud. Pour l'Iran c'est encore plus simple, il y a l'humiliation de la prise d'otage de leur ambassade à Téhéran à laver pour les américains. sans oublier Cuba : multiples humiliations militaires et conflit idéologique... sans oublier le péril trop près de leurs cotes. 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Akilius G. Posté(e) hier à 10:12 Share Posté(e) hier à 10:12 Le 17/12/2025 à 03:56, g4lly a dit : Si on prend pour hypothèse que l'Inde ne s'alliera pas à la Chine ... la ceinture peut meme s'étendre jusqu'au nord du Japon, excepté le Myanmar. Qu'est ce que dit ce document dit sur l'Inde? En fait quasiment rien si ce n'est des généralités sans véritable consistance ou une remarque un peu hors sol sur la commerce avec l'Inde (suite à la hausse des droits de douanes à 50 % par Trump). Que penser de ce vide ? une faute majeure ou une incapacité à trouver le bon axe pour approcher l'Inde? je penche plutôt pour la seconde solution, même si ignorer l'Inde en pleine réorientation vers l'Indo Pacifique, cela reste fondamentalement étrange... Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Ciders Posté(e) hier à 10:19 Share Posté(e) hier à 10:19 il y a 3 minutes, Akilius G. a dit : Qu'est ce que dit ce document dit sur l'Inde? En fait quasiment rien si ce n'est des généralités sans véritable consistance ou une remarque un peu hors sol sur la commerce avec l'Inde (suite à la hausse des droits de douanes à 50 % par Trump). Que penser de ce vide ? une faute majeure ou une incapacité à trouver le bon axe pour approcher l'Inde? je penche plutôt pour la seconde solution, même si ignorer l'Inde en pleine réorientation vers l'Indo Pacifique, cela reste fondamentalement étrange... Un manque de connaissances et de compétences humaines. Les décideurs américains qui ont rempli ce document semblent ignorer beaucoup de faits géopolitiques et sont peut-être plus attirés par les bénéfices à très court terme que par le long terme. D'où cette pénible impression de tohu-bohu et de changements de cap radicaux qui déboussolent les pays amis et confortent les pays ennemis. 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
herciv Posté(e) hier à 10:42 Share Posté(e) hier à 10:42 (modifié) Le 17/12/2025 à 03:56, g4lly a dit : Si on prend pour hypothèse que l'Inde ne s'alliera pas à la Chine Les US ont autant à se méfier de l'Inde que de la Chine. L'Inde ne suivra jamais la doxa US. Le Mantra de l'Inde c'est "souveraineté", très clairement ce que les US ne veulent pas. L'Inde ne peut pas porter seul ce mantra. Elle a besoin d'autre pays qui lui permettent de le relayer ... La France, L'Iran, L'Indonésie, l'Europe semble partir vers cette voie aussi. Tout n'est pas claire. Mais ce qu'il faut garder en tête c'est que les non alignés sont autant des concurrents que la Chine pour les US. Modifié hier à 11:06 par herciv Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Desty-N Posté(e) hier à 11:26 Share Posté(e) hier à 11:26 (modifié) Certains commenceraient ils à sentir le vent tourner ? Citation Karl Rove avertit les Républicains que 2026 pourrait être une année catastrophique pour le parti en raison de leurs erreurs. (…) Il a formulé ces affirmations dans une tribune du Wall Street Journal, et a déclaré que si Trump ne change pas de cap, les pertes que les Républicains pourraient subir en 2026 le hanteront jusqu'à la fin de son mandat. (…) Il a ajouté : « Un parti furieux, en révolte contre son exécutif, miné par les enquêtes et l'opposition des Démocrates. Le temps presse. » (…) Karl Rove warns Republicans that 2026 could be a bloodbath for the party because of their mistakes (…)He made the claims in a Wall Street Journal column, and said if Trump doesn't reverse course, the losses the Republicans could suffer in 2026 will haunt him for the remainder of his time in office (…) He added: "A furious party in revolt against its executive, who is plagued by Democratic investigations and opposition. Time’s a-wasting.” (…) https://www.independent.co.uk/news/world/americas/us-politics/karl-rove-trump-midterm-elections-mistakes-b2888045.html Trump tient les Républicains, mais en cas de défaite fin 2026, les choses pourraient vite changer. Modifié hier à 11:41 par Desty-N Correction d’orthographe 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Wallaby Posté(e) hier à 11:47 Share Posté(e) hier à 11:47 il y a une heure, Akilius G. a dit : une faute majeure ou une incapacité à trouver le bon axe pour approcher l'Inde? je penche plutôt pour la seconde solution, Apparemment ils naviguent à vue. Et Trump reste imprévisible. Le 03/12/2025 à 21:30, Wallaby a dit : https://www.foreignaffairs.com/india/india-trump-made (3 décembre 2025) Depuis l'été, Trump s'est écarté de la politique menée par les récentes administrations américaines et a cherché à faire pression sur l'Inde. En août, il a augmenté les droits de douane à 50 % sur les produits indiens, officiellement pour punir ce pays de ses achats continus de pétrole russe. Il a également conclu une série d'accords avec le Pakistan, voisin et rival de l'Inde, ce qui a irrité les responsables indiens. En réponse apparente, Modi a assisté au sommet de l'Organisation de coopération de Shanghai à Tianjin en septembre 2025, où il a rencontré le président russe Vladimir Poutine et le dirigeant chinois Xi Jinping ; sa présence a donné l'impression que l'Inde s'alignait sur les concurrents des États-Unis. Poutine se rendra à New Delhi cette semaine, où sa rencontre avec Modi risque de donner la même impression. Malgré les tensions de cette année, les États-Unis resteront le partenaire le plus important de l'Inde, même s'ils sont plus imprévisibles et parfois problématiques. L'Inde continuera également à cultiver ses relations avec des puissances moyennes dotées de capacités économiques et technologiques, notamment l'Australie, le Japon, Singapour et les États du Golfe. Mais c'est en Europe que la politique étrangère indienne pourrait avoir le plus à gagner. Bien qu'elle ne puisse remplacer à elle seule les États-Unis, l'Europe est un partenaire fiable doté de solides capacités technologiques, partageant les mêmes préoccupations concernant la coercition chinoise et menant une politique étrangère plus stable que celle actuellement menée à Washington. Il ne faut pas non plus surestimer l'importance de la visite de Poutine à New Delhi cette semaine. Certes, Moscou reste un partenaire important. L'Inde dépend toujours de la Russie pour ses armes et son équipement militaire, et cela restera le cas pendant un certain temps. L'Inde n'est pas non plus pressée de s'éloigner de la Russie, car elle s'inquiète du rapprochement toujours plus étroit entre Moscou et Pékin. Mais les limites de ce partenariat sont réelles. L'achat par l'Inde de sous-marins allemands en août reflète sa stratégie de diversification en matière d'approvisionnement. Depuis 15 ans, elle réduit progressivement chaque année sa dépendance vis-à-vis du matériel de défense russe. La Russie n'offre que peu à l'Inde en termes de capitaux d'investissement ou de technologies de pointe, deux domaines essentiels pour les ambitions de développement à long terme du pays. L'Inde, par exemple, pourrait envisager de lever certaines restrictions imposées à l'accès des entreprises chinoises à son marché intérieur, qui avaient été mises en place après les affrontements frontaliers de 2020. Elle pourrait également lever son interdiction de l'application chinoise TikTok, dans un geste de bonne volonté. Les risques que représente la Chine pour l'Inde restent toutefois bien réels, notamment le conflit frontalier non résolu et l'utilisation comme arme de certaines chaînes d'approvisionnement largement contrôlées par la Chine. L'Inde s'efforcera de maintenir des relations stables avec la Chine, sans se faire d'illusions quant à un partenariat profond. L'Inde souhaite également préserver des liens solides avec la Russie, en grande partie pour conserver l'accès aux pièces détachées pour le matériel militaire indien d'origine russe et pour empêcher la Russie de devenir si isolée qu'elle en devienne un quasi-vassal de la Chine. La question de savoir comment gérer Washington est plus compliquée. Selon les scénarios les plus probables, les États-Unis resteront le partenaire le plus important de l'Inde en matière de technologie et d'investissement, malgré les tensions actuelles dans leurs relations. Les deux pays continuent également de collaborer dans des domaines critiques : le Bureau américain des technologies critiques et émergentes, récemment créé, travaille par exemple avec ses homologues indiens pour rationaliser les partenariats en matière d'infrastructures d'IA. La Silicon Valley s'intéresse de près à l'Inde. Washington a fourni à New Delhi une longue liste de questions réglementaires à résoudre afin d'aider les entreprises technologiques américaines à investir dans des centres de données en Inde. Dario Amodei, PDG d'Anthropic, s'est rendu à New Delhi et à Bengaluru en octobre dans l'espoir d'ouvrir un bureau en Inde. Et toutes les grandes entreprises technologiques américaines seront représentées en février lors d'un important sommet sur l'IA en Inde, organisé par M. Modi. Du côté indien, les entreprises pharmaceutiques cherchent toujours à investir aux États-Unis malgré les menaces de droits de douane, car elles souhaitent réduire leur dépendance vis-à-vis des fournisseurs chinois. Les entreprises indiennes ont commencé à réduire leurs importations de pétrole russe à la suite des sanctions américaines imposées à deux grandes entreprises russes fin octobre. Malgré leurs tensions, Donald Trump a souhaité un joyeux anniversaire à Narendra Modi en septembre. Le président américain continue également de qualifier Modi de « grand homme » et de « dur à cuire ». La première partie d'un accord commercial entre l'Inde et les États-Unis, négocié depuis plusieurs mois, pourrait être finalisée d'ici la fin de l'année ou au début de l'année prochaine. Malgré tout, l'Inde considérera les États-Unis avec méfiance après les troubles de cette année. New Delhi s'inquiète désormais de la fiabilité américaine, ce qui est compréhensible. Elle est également préoccupée par le rapprochement récent entre l'administration Trump et le Pakistan, que Washington considère comme un partenaire de plus en plus utile. Le Pakistan pourrait notamment envoyer des forces de maintien de la paix à Gaza et faciliter la conclusion d'accords cruciaux sur les minerais en Asie centrale. Trump a tenu des propos élogieux à l'égard des dirigeants militaires et civils pakistanais et les a accueillis à plusieurs reprises à la Maison Blanche cette année. Aucune de ces initiatives ne contribue à améliorer les relations entre les États-Unis et l'Inde. L'Inde a toujours entretenu des relations étroites avec la France, l'Italie et le Royaume-Uni, mais jusqu'à récemment, elle n'avait que des liens limités avec de nombreux autres pays européens importants, tels que l'Allemagne, et avec l'Union européenne en général. Mais cela est en train de changer. Les visites de haut niveau en Europe de M. Modi et du ministre des Affaires étrangères Subrahmanyam Jaishankar ont abouti à la création d'un Conseil UE-Inde sur le commerce et la technologie, destiné à rapprocher les deux parties. La présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, s'est rendue à New Delhi cette année avec l'ensemble des commissaires européens, une initiative inhabituelle visant à renforcer la coopération dans de nombreux secteurs. La position de l'Inde sur la guerre en Ukraine – elle a refusé de condamner la Russie et a continué à acheter du pétrole russe – lui a fait perdre des amis en Europe. Les responsables indiens et européens s'inquiètent également de la Chine. L'Europe considère les pratiques commerciales chinoises, notamment les subventions publiques importantes, les transferts de technologie forcés et la surproduction, comme des menaces existentielles pour sa base industrielle. L'Inde s'inquiète non seulement des différends frontaliers non résolus et de la concurrence stratégique en Asie du Sud, mais aussi de sa dangereuse dépendance économique vis-à-vis de la Chine dans les secteurs de la fabrication, des minéraux rares, des technologies vertes et d'autres domaines, qui sont également des sujets de préoccupation majeurs à Bruxelles. La coopération technologique, en particulier dans le domaine de l'intelligence artificielle, représente une autre opportunité majeure. L'Europe peut offrir son expertise dans d'autres domaines de niche essentiels. L'Inde et l'Europe pourraient collaborer de manière productive dans les domaines des énergies renouvelables et de l'informatique quantique, où la coopération entre les États-Unis et l'Inde fait défaut. Des laboratoires européens et des pépinières d'entreprises indiennes prévoient de créer un corridor biotechnologique qui faciliterait les investissements et la production conjoints. Le Conseil du commerce et de la technologie, malgré ses débuts certes lents, fournit un cadre institutionnel pour faire progresser la coopération. Bien sûr, de nombreux obstacles subsistent. En septembre, l'UE a proposé un nouveau programme visant à renforcer les relations bilatérales avec l'Inde, qui comprenait une coopération élargie dans les domaines de la défense et de la technologie. Le lancement de ce programme a failli être compromis après la participation de l'Inde à un exercice militaire conjoint avec la Russie et la Biélorussie, rappelant la sensibilité persistante de l'Europe à l'égard de l'Ukraine. L'Europe et l'Inde sont confrontées à des épreuves similaires qui pourraient les rapprocher. Aucune des deux parties ne se sent capable de compter sur les États-Unis comme elles le faisaient auparavant. Toutes deux recherchent de nouveaux partenariats pour se protéger d'un Washington plus capricieux. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Akilius G. Posté(e) hier à 12:09 Share Posté(e) hier à 12:09 il y a une heure, Ciders a dit : Un manque de connaissances et de compétences humaines. Les décideurs américains qui ont rempli ce document semblent ignorer beaucoup de faits géopolitiques et sont peut-être plus attirés par les bénéfices à très court terme que par le long terme. D'où cette pénible impression de tohu-bohu et de changements de cap radicaux qui déboussolent les pays amis et confortent les pays ennemis. effectivement, on n'aborde pas le sous-continent indien comme ça, sans étude approfondie de son histoire, de ses cultures et même de sa spiritualité, à moins d'être à côté de la plaque. Côté spiritualité, il y a un monde entre les Etats-Unis et l'Inde ... et Vance tout contrit - qui n'arrive pas à convertir son épouse hindoue - au christianisme. Sur le couple Vance, c'est quand même une sacrée occasion loupée de faciliter les liens entre deux mondes. Sur cette impression de tohu-bohu, l'administration Trump à une énorme part de responsabilité avec son approche hyper subjective (le patron) et son idéologie de rupture, mais il est probable qu'une part de responsabilité repose sur la structure politico-diplomatique du pays. Par exemple, la base conceptuelle du document "national security strategy" repose sur des questions telles que 'qu'est ce que l'on veut du monde ?' et "quels moyens pour nos fins?". je ne pense pas que ce soit la première fois que ce type de justification méthodologique est utilisée. Avec cette base, on creuse un obstacle ou un univers de faux semblants avec de nombreux pays. La diplomatie russe me semble mieux armée avec une notion de monde multi-polaire - comprendre multi-empire. Les explications de circonstances plus ou moins heureuses de Lavrov ne doivent pas masquer les bases conceptuelles de sa diplomatie. Dans cette logique, un empire est ensemble de peuples soumis à des tendances objectivantes. Le "qu'est ce que l'on veut de cet empire" n'est pas formulable aisément, et pour les fins comme il faut atteindre les tendances objectivantes, la subversion peut être comprise comme un substitut à un dialogue très difficile, lorsque les empires parlent mais ne se comprennent pas. il y a une heure, herciv a dit : Les US ont autant à se méfier de l'Inde que de la Chine. L'Inde ne suivra jamais la doxa US. Le Mantra de l'Inde c'est "souveraineté", très clairement ce que les US ne veulent pas. en effet, la souveraineté est un principe très fort en Inde mais au sens où on l'entend en France. La France est membre d'un ensemble, l'Inde est l'ensemble. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
herciv Posté(e) hier à 12:53 Share Posté(e) hier à 12:53 il y a 41 minutes, Akilius G. a dit : effectivement, on n'aborde pas le sous-continent indien comme ça, sans étude approfondie de son histoire, de ses cultures et même de sa spiritualité, à moins d'être à côté de la plaque. Côté spiritualité, il y a un monde entre les Etats-Unis et l'Inde ... et Vance tout contrit - qui n'arrive pas à convertir son épouse hindoue - au christianisme. Sur le couple Vance, c'est quand même une sacrée occasion loupée de faciliter les liens entre deux mondes. Sur cette impression de tohu-bohu, l'administration Trump à une énorme part de responsabilité avec son approche hyper subjective (le patron) et son idéologie de rupture, mais il est probable qu'une part de responsabilité repose sur la structure politico-diplomatique du pays. Par exemple, la base conceptuelle du document "national security strategy" repose sur des questions telles que 'qu'est ce que l'on veut du monde ?' et "quels moyens pour nos fins?". je ne pense pas que ce soit la première fois que ce type de justification méthodologique est utilisée. Avec cette base, on creuse un obstacle ou un univers de faux semblants avec de nombreux pays. La diplomatie russe me semble mieux armée avec une notion de monde multi-polaire - comprendre multi-empire. Les explications de circonstances plus ou moins heureuses de Lavrov ne doivent pas masquer les bases conceptuelles de sa diplomatie. Dans cette logique, un empire est ensemble de peuples soumis à des tendances objectivantes. Le "qu'est ce que l'on veut de cet empire" n'est pas formulable aisément, et pour les fins comme il faut atteindre les tendances objectivantes, la subversion peut être comprise comme un substitut à un dialogue très difficile, lorsque les empires parlent mais ne se comprennent pas. en effet, la souveraineté est un principe très fort en Inde mais au sens où on l'entend en France. La France est membre d'un ensemble, l'Inde est l'ensemble. Tout çà n'est pas statique. L'Inde va devoir faire évoluer son modèle. Elle aussi va avoir besoin de relais dans un monde moins mondialisé. Le souverainisme ne peut pas se vivre reclu même si il se vit sans alliance. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Messages recommandés
Veuillez vous connecter pour commenter
Vous pourrez laisser un commentaire après vous êtes connecté.
Connectez-vous maintenant