Patrick Posté(e) le 18 octobre 2023 Share Posté(e) le 18 octobre 2023 il y a 30 minutes, wagdoox a dit : Un rapport de la rant disait clairement que l’allemagne etait totalement dependante du gaz russe et du nucleaire fr. maintenant que l’allemagne est coupée de la russie, au lieu de s’appuyer sur la france, elle cherche a nous couler avec elle. et je pese mes mots, dans tous les echos des negociations en cours, l’allemagne ne cherche qu’a s’assurer que le cout de l’energie en france soit le meme qu’en allemagne. Ils ont peur que leurs industries partent chez nous, dans le meme temps ca part en dehors de l’europe. Ce gouvernement allemand agit en enemis. Après tout ce que la France a fait pour essayer de faire fonctionner le fameux "couple franco-allemand" je trouve toujours cette attitude complètement ahurissante. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
ksimodo Posté(e) le 18 octobre 2023 Share Posté(e) le 18 octobre 2023 Il y a 4 heures, wagdoox a dit : l’allemagne ne cherche qu’a s’assurer que le cout de l’energie en france soit le meme qu’en allemagne. Même si ça devait le devenir pour une durée....durable, ce n'est pas bien grave. - La machine outil hégémonique c'est fini. Il s'en fait ailleurs, d'autant que la machine est de plus en plus intelligente ( informatisée ) qu'ils ne sont pas nécessairement des dieux en la matière, - ils font de l'agro alim à ultra low cost en produit transformé, mais c'est du gras, de l'eau, du sel et de la merde, payé au Hartz. On propose autre chose. Bon, il est vrai que le Hartz a tenté aussi son arrivée dans des secteurs indus mais avec moins de succés: quand l'ouvrier de 50 ans sous contrat ancien et protégé boulonne des culasse à 3000 net mensuel en doublette avec son jeune collègue hartz au prix du RSA, il s'avère quand même au final qu'il vaut mieux employer 2 slovaques tout aussi qualifiés en moyenne et pour moins cher. - ils font....ils faisaient des bagnoles. Avec de la marge portée du thermique puissant, et de la plus value portée par le nombre de soupape et de turbos. C'est fini, la VA de la batterie est en Chine pour tout le monde. - l'indus qualifiée en All. a des salaires franchement élevés pour la masse laborieuse, plus que chez nous. Donc il sont plantés. - il y a en All. plus de structures "familiales" que chez nous. Les temps changent, la transmission sur 25 générations ne parle plus à la génération suivante. Chez nous on l'a déjà vu. Chez eux ça arrive. Bienvenu dans le monde ou il faut rémunérer du capital au lieu de construire du long terme. Au final, je ne me réjouis pas que pas mal d'indicateurs les fassent passer derrière nous. Je suis avant tout "patriotes", je me réjouis que certains avantages concurrentiels relatifs puisse passer chez nous. Mais je me désole aussi que tout celà ne soit absolument PAS le fruit du travail politique interne, mais la conjonction d'éléments externes à 99%. Aprés des décennies de sabordage interne, ce sont les vents qui pourraient être plus porteurs. Il ne s'agirait même pas d'être fin pilote, mais juste de ne plus saborder tout ce qui passe pour des alliances politiques d'entre soi. Il nous reste des pb majeurs chez nous, mais sur ceux là on ne peut incriminer les autres: - faire porter aux industrie le plus poids de prise en charge de tout notre social, plus que les services et plus que les revenus du capital. Le poids est inégalement réparti, et en plus il est trés lourd. - nous avons des normes, d'autres pays occidentaux aussi. Sauf que nous les respectons plus scrupuleusement que tous les autres....Ca coute en temps, en moins value, en argent immédiat et en amorto. Alors je ne dis pas qu'il faut être être moins disant, mais par contre ce serait égalitaire que ce soit appliqué partout pareil. Patrick m'a jugé optimiste, je ne crois pas l'être. Simplement, sur tous sujets, à force de descendre tu finis par toucher le fond, et donc par forcément remonter. Mais en fait, remonter, on ne le sait que....quand on remonte pour de vrai. Ceux qui ont touché et connu la remontée pourront comprendre. 4 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
g4lly Posté(e) le 18 octobre 2023 Share Posté(e) le 18 octobre 2023 il y a 47 minutes, ksimodo a dit : Même si ça devait le devenir pour une durée... durable, ce n'est pas bien grave. Pourtant si ... les coûts fixes ont une effet majeur sur le reste à vivre et donc la sensation de richesse. Le renchérissement de l'énergie ça appauvrit les français. Comme l'immobilier est déjà passé par là - on a tout un tas de ménages qui n'ont même plus accès au prêts immo à cause des prix et des taux -, et que le transport suit - l'inflation sur les transport, notamment l'acquisition d'un véhicule est délirante, les contrat de LLD ont quasi doublé en quelques année -, le français qui se prend la hausse de l'énergie sur le coin de l’œil il fait comment? Il est incapable de faire pression sur les prix ... et presque aussi incapable de faire pression sur les salaires. Et il n'y a aucune raison que les choses changent ... ... si tu veux être attractif ET concurrentiel en coût ... il faut nécessairement que tes coûts fixes soient très bas - comme au USA - et/ou que les salaires soient très élevé - comme au Luxembourg -. Il suffit de voir le décrochage du PIB per capita pour comprendre l'ampleur du probleme. USA vs Europe c'est pharaonique, on est presque du simple au double aujourd'hui. Allemagne vs France ... Les détails ici https://www.imf.org/external/datamapper/NGDPDPC@WEO/USA/DEU/FRA 1 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
ksimodo Posté(e) le 18 octobre 2023 Share Posté(e) le 18 octobre 2023 il y a une heure, g4lly a dit : Pourtant si ... les coûts fixes ont une effet majeur sur le reste à vivre et donc la sensation de richesse. Le renchérissement de l'énergie ça appauvrit les français. Comme l'immobilier est déjà passé par là L'immo, on est sévèrement plombé, mais là pour le coup, ce sera dur de trouver des coupables en dehors de chez nous, non ? L'énergie, si on est plombé, c'est parce que la TICPE pèse 18 Mds sans lesquels l'état ne sait pas faire. Là aussi c'est national. Plus la TVA sur le global. Alors bien sûr les 2 comptes, mais pour une fois la recherche de coupables extérieurs est assez vaines. L'inflat la plus forte en 24 mois c'est même la part du brut, ou l'élec, c'est juste la TIPCE et la TVA qui se sur rajoute. On finance du social, de la santé et d''éduc, faut savoir ce qu'on en fait. Mais on sort du sujet énergie. 2 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
wagdoox Posté(e) le 18 octobre 2023 Share Posté(e) le 18 octobre 2023 Il y a 2 heures, g4lly a dit : Pourtant si ... les coûts fixes ont une effet majeur sur le reste à vivre et donc la sensation de richesse. Le renchérissement de l'énergie ça appauvrit les français. Vaste sujet mais ca tient d’abord et avant tout a un etat qui vampirise le revenue des francais pour des services de moins en moins beau. ensuite ca va s’inverser avec la fin de la mondialisation, Usa comme france vont reindustrialisés dés lors les differences de revenus monstreux qui dopent le pib par hab sera un truc du passé et la classe moyenne reine fera son retour. la suisse c’est ton exemple lux mais ca implique une immigration faible ou tres qualifié. la france est dans un entre deux ou on prend le pire des deux mondes. l’allemagne a trois dependances, russie pour l’energie c’est fini. chine pour les exportations ca va tres vite se terminé pour des raisons geopolitique. usa pour la securité, leur interet et directement proportionnel a la puissance eco de l’allemagne, autant dire que d’ici 15 ans, pas grand chose. dernier probleme insurmontable, la demographie allemande, ils ont deja plus de base de consommation (population jeune qui achetent logement, ont des enfants…). Resultat ils produisent bien plus qu’il ne consomment. Les americains peuvent absorber cette production mais il faut que ca soit pas cher (chine). 2 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
C’est un message populaire. Boule75 Posté(e) le 18 octobre 2023 C’est un message populaire. Share Posté(e) le 18 octobre 2023 Il y a 3 heures, g4lly a dit : Pourtant si ... les coûts fixes ont une effet majeur sur le reste à vivre et donc la sensation de richesse. Le renchérissement de l'énergie ça appauvrit les français. Comme l'immobilier est déjà passé par là - on a tout un tas de ménages qui n'ont même plus accès au prêts immo à cause des prix et des taux -, et que le transport suit - l'inflation sur les transport, notamment l'acquisition d'un véhicule est délirante, les contrat de LLD ont quasi doublé en quelques année -, le français qui se prend la hausse de l'énergie sur le coin de l’œil il fait comment? Il est incapable de faire pression sur les prix ... et presque aussi incapable de faire pression sur les salaires. Et il n'y a aucune raison que les choses changent ... ... si tu veux être attractif ET concurrentiel en coût ... il faut nécessairement que tes coûts fixes soient très bas - comme au USA - et/ou que les salaires soient très élevé - comme au Luxembourg -. Il suffit de voir le décrochage du PIB per capita pour comprendre l'ampleur du probleme. USA vs Europe c'est pharaonique, on est presque du simple au double aujourd'hui. Allemagne vs France ... Les détails ici https://www.imf.org/external/datamapper/NGDPDPC@WEO/USA/DEU/FRA Le graphique est super-critiquable... Que sont ces chiffres "en $ courants" ? S'il y a plus d'inflation aux USA qu'en Europe, la courbe des US s'envole ! Et avec le plein effet des taux de change flottant : quand l'€ baisse relativement au $, le PIB Fr ou De diminue : ben voyons ! Par contre, ça illustre bien à quel point le pouvoir d'achat des USA en Europe s'est accru... ils peuvent racheter plein de chouettes entreprises européennes. Sans même parler de PPA, on doit quand même aussi signaler que dans le PIB des USA, certaines choses comptent qui sont profondément inefficaces comme par exemple leurs dépenses de santé : 2 fois plus qu'en France pour une efficacité très inférieure. Ça réduit déjà le différentiel de PIB réel d'un bon 10% environ, non ? Bref : les USA disposent d'une situation de départ bien meilleure que celle de l'Europe (ressources naturelles, unité politique et linguistique, maîtres de la finance mondiale, société plus inégalitaire permettant d'attirer les meilleurs talents par le pognon...) et ça se sent. Mais le graphique surestime la différence. 1 4 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Coriace Posté(e) le 19 octobre 2023 Share Posté(e) le 19 octobre 2023 On en revient toujours au même point. Il faut maintenir sa population (pour que la croissance du PIB soit la croissance du PIB par habitant) et en augmenter la qualification moyenne (pour pouvoir obtenir une croissance). La France n'est pas dans le vrai. Et son sursaut actuel est effectivement relatif a une Allemagne qui a tout raté et qui de surcroît se mets a l'immigration de masses mal formées. Pendant ce temps là USA et Suisse... Bref on va esperer un bon jeu metapolitique Français dans les dix ans a venir, y a de quoi faire. Ha et au fait, pour le Slovaque pas cher moins cher que le Hartz et l'ancien ce n'est pas le problème. C'est même l'effet recherché. L'Allemagne et les pays de l'ouest peuvent digérer la main d'oeuvre européenne de l'est. Ca permets a tout le monde de s'enrichir et d'eviter les envolées de salaire dans les pays a basse croissance démographique. Le problème c'est l'ouverture du marché a une masse de travailleurs non formes et indigerables car trop nombreux. Les allemands quand ils ont vu qu'ils ne pouvaient plus justement faire venir des Roumains Polonais et Slovaque, pour stabiliser les salaires se sont découvert un amour pour l'immigration """humanitaire""" et six mois plus tard ont créés les nouveaux jobs a 1 euro (80 centimes en réel je crois). A part qu'il y a un nombre illimités de prétendant. Et a ce rythme là Hartz n'est plus un mécanisme de limitation de la masse salariale corrélée a la productivité, mais un garot qui vous étrangle a chaque nouvelle entrée de gens sans grande prétention salariale sur votre marché du travail. Natalité raisonnable et formation continue devraient être les deux mamelles de la politique Européenne. Mais a l'heure actuelle c'est plutôt Immigration deregulee et aides. Ça explique pourquoi la Suisse maintient son excellent succès. Ça devrait ouvrir les yeux de nos concitoyens mais bon 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
C’est un message populaire. Picdelamirand-oil Posté(e) le 19 octobre 2023 C’est un message populaire. Share Posté(e) le 19 octobre 2023 Pour atteindre la neutralité carbone, il faudrait tripler la production d’électricité nucléaire Par Elsa Bembaron Le nucléaire s’impose comme énergie bas carbone. William Magwood IV, directeur général de l'agence de l'énergie nucléaire a insisté à l’OCDE sur l’importance de l’atome pour lutter contre le changement climatique. Après l’Europe, l’OCDE. Agnès Pannier Runacher, la ministre de la transition énergétique continue de battre le rappel des pays ayant choisi de relancer la construction de centrales électriques nucléaires. Ces 28 et 29 septembre, l’OCDE réunissait, sous la présidence de la France, vingt ministres et une trentaine de grands dirigeants d’entreprises, tous acteurs du nucléaire. «Nous voulons dégager un consensus mondial, comme l’ont fait les travaux du Giec, sur le nucléaire. C’est un atout majeur pour la sécurité énergétique et répondre aux enjeux climatiques», appelle la ministre française. «Il faut sortir de ces deux jours de réunion en ayant une idée de ce que sera la prochaine étape», tance William Magwood IV, directeur général de l’agence de l’énergie nucléaire (NEA), insistant sur l’urgence à redévelopper cette technologie. «Pour atteindre la neutralité carbone en 2050 il faut tripler la production d’électricité nucléaire», ajoute le patron de la NEA. «Le nucléaire est une énergie décarbonée et abondante, renchérit le commissaire européen aux affaires intérieures Thierry Breton. L’objectif est de disposer de 150 GW de capacités nucléaires installées en Europe d’ici 2050». Tous s’accordent en outre à dire qu’il faut profiter d’un alignement des planètes en faveur du nucléaire. Le basculement des mentalités en sa faveur a eu lieu dans de nombreux pays. Des décisions politiques ont été prises. Il ne manque que les financements publics pour parfaire le tableau. «Nous allons avoir besoin des énergies renouvelables et du nucléaire. Aujourd’hui, 25% de l’électricité européenne est nucléaire. Personne ne peut se passer d’une énergie qui ne dépend pas de la météo», tranche Agnès Pannier Runacher, se livrant à un numéro d’équilibriste. D’un côté elle n’a de cesse de louer la complémentarité entre les énergies renouvelables et le nucléaire. De l’autre, elle fustige la politique des pays - notamment l’Allemagne, sans jamais la nommer - qui refusent le nucléaire tout en bénéficiant des exportations d’électricité française pour pallier l’intermittence des énergies solaire ou éolienne, ou pire, qui relancent leurs centrales à gaz et à charbon. Débloquer des financements européens Pour Agnès Pannier Runacher, l’enjeu politique est clair. Il faut que le nucléaire bénéficie du même environnement financier, fiscal et réglementaire que les énergies renouvelables, restant fidèle à sa doctrine de «neutralité technologique» pour les énergies bas carbone. Les entités internationales, l’Europe, les banques de financement sont ainsi appelées à financer à leur tour les programmes nucléaires pour aider à leur développement et participer à la recherche et à l’innovation dans ce domaine. «Nous n’avons pas attendu cette conférence pour mettre en place le modèle de financement du nouveau nucléaire», ajoute la ministre, citant l’exemple britannique. «Hinkley Point a été financé avec des contrats pour différence (CFD) et pour le second réacteur, avec des actifs de base et des CFD. Le sujet du financement du nouveau nucléaire n’en est pas un. C’est à peine 3 milliards par an sur les 20 milliards qu’EDF doit débourser pour son parc. Enedis prévoit d’investir 96 milliards dans son réseau pour accompagner le développement des énergies renouvelables». Le défi est plus humain que financier alors que la plupart des grands pays ont mis sous cloche leurs programmes nucléaires pendant trois ou quatre décennies. Tout est à reconstruire, les compétences, la filière industrielle, les sous-traitants, les formations... La France estime que le nucléaire devra embaucher 100.000 personnes au cours de la décennie, mais elle sera en concurrence avec d’autres pays dans la course à l’acquisition de talents. compte à rebours est lancé. 4 2 4 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
wagdoox Posté(e) le 19 octobre 2023 Share Posté(e) le 19 octobre 2023 Le 19/10/2023 à 04:17, Coriace a dit : La France n'est pas dans le vrai. Et son sursaut actuel est effectivement relatif a une Allemagne qui a tout raté et qui de surcroît se mets a l'immigration de masses mal formées C’est tout a fait exacte mais sa masse en Europe et l’affaiblissement de l’Allemagne peuvent lui donner un sacré coup de pouce dans les 10 a 15 ans. Ensuite qui est dans le vrai? la Chine non demographie lunaire. les USA, risque de guerre civile permanent (c’est aussi le cas chez nous pour des raisons aussi identique que differente. Le social est moins un problème que l’identitaire. Aux USA ils jouent sur le dernier pour masquer le deuxieme mais pour combien de temps encore?). Le Japon gere sa retraite mieux que d’autres mais ca s’arrete là. L’inde commence une montée en puissance mais ne sait pas vraiment quoi faire de sa masse démo. infine, les cartes vont etre largement rebattu avec la fin de la mondialisation, l’emergeance des etats civilisationnels, lq régionalisation et le retour des empires/zone d’influences. et oui les USA vont s’en sortir, probablement le mieux, une fois la transition mondiale/region et la question identitaire/social réglé. La Russie est le deuxieme pays qui me vient a l’esprit d’ailleurs la guerre en Ukraine entre completement dans ce cadre (merci de pas relancer le debat, je ne parle que de l’intension). La France a ses territoires d’outer mer et les affaires africaines entre dans ce contexte aussi. les Ru veut tres maladroitement relancer l’idee de canzuk. La Chine veut prendre Taiwan pour se lancer sur le grand large et s’imposer en lieu et place des USA tel qu’actuellement. L'Allemagne est en décalage total et je sais qu’a Washington, il y a des questions sur une possible réaction violente de ce pays quand l’accés aux ressources ne seront plus assurées par la mondialisation et par extension la flotte US (trop occupé dans le seul Pacifique). Le nucleaire dans tout ca, on revient au sujet ;). C’est le nerf de la guerre énergétique du monde de demain, avec l’electrification en cour et le meilleur moyen de s’affranchir des dépendances creer par la mondialisation, le pétrole de demain en quelque sorte. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
C’est un message populaire. collectionneur Posté(e) le 20 octobre 2023 C’est un message populaire. Share Posté(e) le 20 octobre 2023 1,7 milliard pour augmenter de 30 % la capacité d'enrichissement de l'uranium de l'usine du Tricastin dans le Vaucluse dans la Drôme et exporté aux États-Unis : https://www.usinenouvelle.com/article/pour-substituer-l-uranium-russe-orano-investit-1-7-milliard-d-euros-dans-l-enrichissement-au-tricastim.N2184703 2 3 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Bechar06 Posté(e) le 20 octobre 2023 Share Posté(e) le 20 octobre 2023 (modifié) il y a 24 minutes, collectionneur a dit : la capacité d'enrichissement de l'uranium de l'usine du Tricastin dans le Vaucluse Site de Tricastin : Département de la Drome ! Ville de Pierrelatte, "absorbée" par 26130 Saint-Paul-Trois-Châteaux En France, trois usines ont été construites pour obtenir de l'uranium enrichi : l'usine de Pierrelatte, construite en 1958 à des fins militaires et qui a cessé son fonctionnement en 1996, l'Usine Eurodif sur le site du Tricastin, inaugurée en 1979 et a fonctionné jusqu'en 2012, puis l'Usine Georges-Besse II qui a pris la suite de l'usine Eurodif Modifié le 20 octobre 2023 par Bechar06 2 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
wagdoox Posté(e) le 20 octobre 2023 Share Posté(e) le 20 octobre 2023 il y a 24 minutes, collectionneur a dit : 1,7 milliard pour augmenter de 30 % la capacité d'enrichissement de l'uranium de l'usine du Tricastin dans le Vaucluse et exporté aux États-Unis : https://www.usinenouvelle.com/article/pour-substituer-l-uranium-russe-orano-investit-1-7-milliard-d-euros-dans-l-enrichissement-au-tricastim.N2184703 Il etait question de doubler … Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
g4lly Posté(e) le 20 octobre 2023 Share Posté(e) le 20 octobre 2023 Il y a 8 heures, wagdoox a dit : Il etait question de doubler … Parfois il faut rétrograder avant de doubler Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Alzoc Posté(e) le 20 octobre 2023 Share Posté(e) le 20 octobre 2023 Il y a 12 heures, collectionneur a dit : 1,7 milliard pour augmenter de 30 % la capacité d'enrichissement de l'uranium de l'usine du Tricastin dans le Vaucluse dans la Drôme et exporté aux États-Unis : https://www.usinenouvelle.com/article/pour-substituer-l-uranium-russe-orano-investit-1-7-milliard-d-euros-dans-l-enrichissement-au-tricastim.N2184703 En même temps les États-Unis reviennent de loin en terme de capacité d'enrichissement : Citation Les États-Unis viennent d’ouvrir une usine de propriété américaine d’enrichissement d’uranium. Le pays avait fermé sa dernière usine, obsolète, en 2013. L’American Centrifuge Plant, opérée par Centrus et qui compte pour l’instant une petite cascade de 16 centrifugeuses, produira du combustible moyennement enrichi (Haleu) pour alimenter les nouveaux réacteurs innovants. https://www.sfen.org/rgn/les-etats-unis-sont-a-nouveau-capables-denrichir-de-luranium-pour-les-reacteurs-nucleaires-innovants/? 2 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
C’est un message populaire. Titus K Posté(e) le 29 octobre 2023 C’est un message populaire. Share Posté(e) le 29 octobre 2023 (modifié) Framatome launches Framatome Space https://www.neimagazine.com/news/newsframatome-launches-framatome-space-11242883 France’s Framatome has announced the launch of Framatome Space “putting its 65 years of nuclear and industrial expertise at the service of the space industry”. Framatome CEO Bernard Fontana said the company is proud to be part of the new age of space travel. “We already supply the space industry with domes for the tanks of launchers and hafnium for the hardened alloys for spacecraft. With the creation of Framatome Space we are taking things to the next level,” he noted, “The space industry is looking to nuclear to facilitate faster and more efficient missions. Who better than Framatome, with over six decades of experience and expertise in nuclear power, to contribute to the next giant leap for mankind?” Framatome is already supporting France’s Atomic Energy Commission (CEA - Commissariat à l'énergie Atomique et aux énergies Alternatives) and Ariane Group (a 50/50 joint venture between Airbus and Safran) with a feasibility study on a nuclear-thermal propulsion engine. It involves heating liquid hydrogen by passing it through a nuclear reactor core to transform it into gas at a high temperature, before ejecting it to generate thrust. Framatome says this would have two to three times greater efficiency than a conventional chemical engine and could halve time needed to travel to Mars from six to three months. Framatome “stands ready to play a decisive role in the future of space exploration”, said Grégoire Lambert, Vice President for Strategy at Framatome and Framatome Space. “We firmly believe that nuclear is a game changer to provide the amount of energy needed by any development.” He added: “With our vast experience in the design and supply of equipment, services and fuel for nuclear power plants, combined with our history of working for environments with very high constraints, Framatome has a wealth of expertise to offer as mankind prepares to travel to the furthest reaches of the universe." Framatome lance Framatome Space pour contribuer au prochain pas de géant https://www.framatome.com/medias/framatome-lance-framatome-space-pour-contribuer-au-prochain-pas-de-geant/ Framatome a annoncé aujourd’hui que l’entreprise allait mettre ses 65 ans d’expertise nucléaire et industrielle au service de l’industrie spatiale avec la création d’une nouvelle marque : Framatome Space. "Framatome est fier de participer à la nouvelle ère du voyage spatial. Nous fournissons déjà à l’industrie spatiale des dômes pour les réservoirs des lanceurs et de l’hafnium pour les alliages durcis des engins spatiaux. Avec la création de Framatome Space, nous passons à la vitesse supérieure." s’est félicité Bernard Fontana, CEO de Framatome. "L’industrie spatiale se tourne vers le nucléaire pour permettre aux missions de gagner en rapidité en en efficacité. Qui mieux que Framatome, avec soixante-cinq ans d’expérience et d’expertise en énergie nucléaire, pour contribuer au prochain pas de géant pour l’humanité ?" L’espace jouit d’un intérêt renouvelé partout dans le monde et toute une génération est prête à s’embarquer dans une nouvelle ère du voyage spatial. Comme sur Terre, l’accès à une source d’énergie sûre, fiable et en continu est essentiel à tout développement. La future exploration spatiale peut être facilitée ou améliorée par l’énergie nucléaire. La propulsion nucléaire peut offrir des vitesses supérieures et une plus grande efficacité. Elle réduirait considérablement le temps nécessaire pour atteindre la planète Mars, par exemple, et, se faisant, diminuerait les temps d’exposition à l’intense rayonnement spatial. L’énergie nucléaire pourrait également fournir l’électricité permettant le développement d’un environnement propice à une présence humaine durable sur la Lune. "Avec la création de Framatome Space, Framatome se tient prêt à jouer un rôle décisif dans l’avenir de l’exploration spatiale. Nous sommes persuadés que le nucléaire change la donne pour fournir la quantité d’énergie nécessaire à tout développement," a déclaré Grégoire Lambert, VP, Stratégie, chez Framatome et Framatome Space. "Avec notre grande expérience dans la conception et la fourniture d’équipements, de services et de combustible pour les centrales nucléaires, associée à notre habitude de travailler dans des environnements à très fortes contraintes, Framatome propose une expertise vaste au moment où l’humanité se prépare à voyager aux confins de l’univers." Au cours des soixante-cinq dernières années, les équipes de Framatome ont conçu, construit et entretenu la chaudière nucléaire de centrales dans le monde entier. Nous avons été présents à chaque étape du processus sur tous les types de technologies de réacteurs. Framatome est également engagé dans l’avenir de la production d’énergie nucléaire, depuis les réacteurs de troisième génération jusqu’aux réacteurs avancés et aux petits réacteurs modulaires (SMR). Notre division CERCA est le premier fournisseur mondial de combustible nucléaire et de cibles d’uranium pour les réacteurs de recherche, et notre joint-venture Isogen est spécialisée dans la production d’isotopes radioactifs dans les réacteurs de puissance commerciaux CANDU. Modifié le 29 octobre 2023 par Titus K 1 2 3 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
C’est un message populaire. Titus K Posté(e) le 30 octobre 2023 C’est un message populaire. Share Posté(e) le 30 octobre 2023 (modifié) Bientôt une petite centrale nucléaire en bord de Loire entre Nantes et Saint-Nazaire pour remplacer une des 2 dernières centrales à charbon en France ? EDF et la région Pays de la loire vont étudier la possibilité d'implanter un SMR Nuward, une petite centrale nucléaire de 2 réacteurs de 170 MW, sur le site de la centrale thermique de Cordemais en Loire-Atlantique. Les SMR (Small modular reactor en anglais) sont des réacteurs 3 à 4 fois plus petits que les réacteurs classiques mais plus rapides et plus simples à construire et opérer. Ils sont pensés pour pouvoir remplacer des centrales électriques à charbon ou gaz. Nuward est le SMR développé par un consortium composé d'EDF, de TechnicAtome, de Naval Group, du CEA, de Framatome et de Tractebel. EDF a créé une filiale dédiée à Nuward en mars 2023. EDF veut commencer le chantier de son SMR de référence en 2030. Le site nucléaire de Marcoule, dans le Gard, pourrait également acceuillir le premier SMR Nuward. Source : - @SFENorg- "La présidente des Pays de la Loire veut une centrale SMR Nuward" - @LInforme- "Marcoule (Gard) tient la corde pour accueillir la future mini-centrale nucléaire Nuward" - Photos : centrale de Cordemais et visuel d'un futur SMR Nuward Modifié le 30 octobre 2023 par Titus K 2 4 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Eau tarie Posté(e) le 31 octobre 2023 Share Posté(e) le 31 octobre 2023 Le 18/10/2023 à 18:53, g4lly a dit : Pourtant si ... les coûts fixes ont une effet majeur sur le reste à vivre et donc la sensation de richesse. Le renchérissement de l'énergie ça appauvrit les français. Comme l'immobilier est déjà passé par là - on a tout un tas de ménages qui n'ont même plus accès au prêts immo à cause des prix et des taux -, et que le transport suit - l'inflation sur les transport, notamment l'acquisition d'un véhicule est délirante, les contrat de LLD ont quasi doublé en quelques année -, le français qui se prend la hausse de l'énergie sur le coin de l’œil il fait comment? Il est incapable de faire pression sur les prix ... et presque aussi incapable de faire pression sur les salaires. Et il n'y a aucune raison que les choses changent ... ... si tu veux être attractif ET concurrentiel en coût ... il faut nécessairement que tes coûts fixes soient très bas - comme au USA - et/ou que les salaires soient très élevé - comme au Luxembourg -. Il suffit de voir le décrochage du PIB per capita pour comprendre l'ampleur du probleme. USA vs Europe c'est pharaonique, on est presque du simple au double aujourd'hui. Allemagne vs France ... Les détails ici https://www.imf.org/external/datamapper/NGDPDPC@WEO/USA/DEU/FRA Très interessant. Et l'Irlande impressionne !!! Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Picdelamirand-oil Posté(e) le 31 octobre 2023 Share Posté(e) le 31 octobre 2023 il y a 33 minutes, Eau tarie a dit : Très interessant. Et l'Irlande impressionne !!! Très intéressant parce que ça permet de voir les manipulations pour amplifier l'impression que donne le graphique: l'axe des dollars ne commence pas à zéro mais à 20 000 ce qui fait qu'on a l'impression que le niveau de vie US est trois fois celui de la France... la croissance prévisionnelle du PIB Allemand est supérieure à celle de la France alors que l'Allemagne sera en récession en 2023 et que la France est le pays d'Europe qui s'en sort le mieux de ce point de vue. 4 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Eau tarie Posté(e) le 31 octobre 2023 Share Posté(e) le 31 octobre 2023 il y a 4 minutes, Picdelamirand-oil a dit : Très intéressant parce que ça permet de voir les manipulations pour amplifier l'impression que donne le graphique: l'axe des dollars ne commence pas à zéro mais à 20 000 ce qui fait qu'on a l'impression que le niveau de vie US est trois fois celui de la France... la croissance prévisionnelle du PIB Allemand est supérieure à celle de la France alors que l'Allemagne sera en récession en 2023 et que la France est le pays d'Europe qui s'en sort le mieux de ce point de vue. Perso j'ai cliqué sur le lien pour faire mumuse moi même. ça reste impressionnant. 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
C’est un message populaire. Manuel77 Posté(e) le 1 novembre 2023 C’est un message populaire. Share Posté(e) le 1 novembre 2023 Un podcast (DGAP, grand think tank) sur le débat interne des partis allemands sur les centrales nucléaires. L'invitée est Anna Wendland, qui adopte une position de gauche en faveur de ces centrales. Le reportage est en anglais. Elle est slaviste et a étudié les ingénieurs des centrales nucléaires d'un point de vue anthropologique. Ce faisant, elle est passée du statut d'opposante à celui de partisane. https://podcasts.apple.com/us/podcast/5b-bonus-germanys-nuclear-taboo/id1708573727?i=1000631976622 Elle répond à la question de savoir pourquoi les centrales nucléaires sont fermées en Allemagne alors que la population est de plus en plus favorable à cette technologie. C'est un problème complexe. Lorsque le nouveau gouvernement est arrivé (gouvernement de feux de signalisation), tout le monde les a perçus comme quelque chose de véritablement nouveau. Une véritable protection du climat après des années de déclarations du bout des lèvres de Merkel. Après les nouvelles guerres, la crise climatique n'est plus la seule crise. Les Verts ont manqué cette occasion de revoir leurs dogmes alors qu'ils veulent imposer de nombreux changements à la population normale. Ils auraient ainsi pu gagner en crédibilité. Les Verts ont décidé de préférer brûler davantage de fossiles. Ils ont dû choisir et avaler un crapaud sur deux, pourquoi ont-ils choisi celui-ci ? C'est inhabituel, après tout, les Verts étaient plus attachés à la protection du climat qu'à l'énergie nucléaire lors de leurs campagnes électorales. Même si la position officielle des Allemands est que chaque pays fait sa propre politique énergétique, il y a une pression contre le nucléaire, et plus de pression contre la Pologne que contre la France. Pourtant, la pression contre la Pologne n'a aucun sens, puisqu'elle construira de toute façon ses centrales et que l'on pèse sur les relations sans en tirer un avantage personnel. Elle soupçonne que c'est par inertie politique. Les Verts et le SPD n'ont tout simplement pas d'idée pour inventer un nouveau concept climatique. Les Verts sont prisonniers de la mémoire de Tchernobyl, c'est un ancrage de leur identité sociale. Si les Verts touchent maintenant à ce dernier ancrage de leur identité, ils craignent l'effondrement. Mais il est particulièrement étonnant de voir pourquoi le SPD est si opposé à l'énergie nucléaire, si on le compare à ses partis frères européens. Le mode de fonctionnement normal de ces partis est de ne pas être euphorique pour le nucléaire, mais de ne pas y être opposé non plus. Le SPD a longtemps copié la stratégie énergétique des Verts, et la seule opposition à cette stratégie au sein du SPD était la connexion Schröder-Gazprom. Ces derniers ont longtemps pu s'entendre avec les Verts, car on pouvait promouvoir le gaz naturel comme énergie de transition. Puis l'effondrement a eu lieu. Le département Gazprom se tait et n'est pas pertinent, les Verts décident tout seuls du discours. Le chancelier Scholz n'a absolument aucun concept énergétique. Les personnes qu'il écoute au sein du SPD sont très proches du concept énergétique des Verts. Qu'en est-il des partis qui devraient naturellement être des partisans de l'énergie nucléaire, la CDU et le FDP ? Ils font des déclarations publiques en faveur de l'énergie nucléaire, mais ils n'ont pas de concept technique sérieux. Pourquoi pas ? Ils entendent qu'il y a plus d'amis du nucléaire dans la population, mais ils craignent la convention allemande selon laquelle le nucléaire est mauvais. Ce discours hégémonique contre le nucléaire est encore très efficace. L'identité allemande prescrit qu'en matière de protection de l'environnement, l'Allemagne est le fer de lance du mouvement sur lequel les autres pays, y compris la France, doivent s'aligner, même si les faits s'y opposent. L'image de soi est profondément ancrée. En tant qu'historienne, elle voit que dans les débats sur le nucléaire avec la France et la Pologne, les anciennes controverses et les stéréotypes sont remis en scène. Lorsqu'il y a eu des problèmes avec les centrales nucléaires françaises cet été, on a peint la vieille image du manque de fiabilité romand (le terme est mal traduit, il existe le terme allemand "welsch", c'est une péjoratif du XIXe siècle pour désigner ce qui est étranger à l'Europe du Sud, à la France et à l'Italie), qui utilise la technologie de manière nonchalante et peu soignée. Il a existé aussi en Allemagne le terme d'"économie polonaise" qui, en Prusse, décrivait le laisser-aller et l'improductivité de l'Est. Mais les Français en ont désormais officiellement assez des leçons et ont décidé de donner des leçons à l'inverse. 2 1 3 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Titus K Posté(e) le 1 novembre 2023 Share Posté(e) le 1 novembre 2023 (modifié) Westinghouse, EDF et KHNP soumettent les offres finales tchèques https://www.world-nuclear-news.org/Articles/Westinghouse,-EDF-and-KHNP-submit-final-Czech-bids Elektrárna Dukovany II (EDU II), filiale de ČEZ, a reçu les offres finales des trois fournisseurs potentiels pour une nouvelle unité nucléaire à Dukovany, ainsi que des offres non contraignantes pour trois autres futurs réacteurs. Les offres, émanant de l'entreprise américano-canadienne Westinghouse, de l'entreprise française EDF et de l'entreprise sud-coréenne KHNP, ont été soumises par voie électronique avant la date limite de 11 heures, heure locale, fixée au 31 octobre. Que se passe-t-il maintenant ? L'UDE II évaluera les offres d'un point de vue économique, commercial et technique à l'aide d'un modèle basé sur les recommandations de l'Agence internationale de l'énergie atomique. Son rapport sera ensuite soumis au gouvernement tchèque "au début de l'année prochaine", l'objectif étant de finaliser les contrats dans le courant de l'année prochaine. La nouvelle unité sera construite à côté de la centrale nucléaire existante de Dukovany, l'objectif étant que la construction commence en 2029 et qu'elle soit prête à fonctionner à titre expérimental en 2036. Tomáš Pleskač, membre du conseil d'administration et directeur de la division des énergies nouvelles de ČEZ, a déclaré : "Nous sommes heureux de confirmer le vif intérêt des trois soumissionnaires pour la construction d'une nouvelle centrale nucléaire en République tchèque. Depuis le lancement de l'appel d'offres en mars de l'année dernière, tous les soumissionnaires se sont préparés avec soin. Nous allons maintenant évaluer les offres et, conformément au contrat conclu avec l'État, nous soumettrons le rapport d'évaluation au ministère de l'industrie et du commerce, puis au gouvernement tchèque pour approbation finale". Voici plus de détails sur les trois offres : EDF La société française propose un réacteur de génération III+ EPR1200 sur le site. Elle déclare qu'elle " se propose d'être la source unique de fourniture et d'intégration de la technologie EPR1200 et de l'exécution du projet, tout en s'appuyant sur le savoir-faire et les prouesses industrielles de sa filiale Framatome pour la fourniture des études d'ingénierie et des équipements du système d'alimentation en vapeur nucléaire et de l'instrumentation et du contrôle, ainsi que sur ses partenaires historiques et de confiance " : - GE Steam Power pour la fourniture des études et équipements de l'îlot conventionnel, qui sera équipé de la turbine à vapeur française Arabelle 1000 - Bouygues Travaux Publics pour ses performances éprouvées dans les activités de génie civil de construction de centrales nucléaires".L'entreprise indique qu'elle entreprend un travail approfondi pour identifier les entreprises tchèques qui pourraient être sélectionnées comme fournisseurs pour le projet, avec près de 300 entreprises identifiées à ce jour et 90 impliquées dans le processus de préqualification d'EDF. Luc Rémont, Président-directeur général du groupe EDF, a déclaré : "EDF est déterminé à mobiliser ses efforts pour être sélectionné comme partenaire privilégié pour Dukovany 5 et pour poursuivre l'expansion du parc nucléaire de ČEZ avec sa technologie européenne EPR1200. En tant que seul vendeur et constructeur de technologie nucléaire de troisième génération en Europe, nous pensons que le partenariat stratégique à long terme que nous proposons créera un précédent pour notre continent et servira d'épine dorsale à une industrie nucléaire européenne plus résiliente et plus indépendante. En rejoignant la communauté européenne de l'EPR, la République tchèque bénéficiera d'un effet de flotte massif et créera de nombreuses synergies industrielles entre nos programmes nucléaires actuels et futurs en France, au Royaume-Uni et au-delà. Je suis convaincu que le partenariat entre ČEZ et EDF soulignera davantage notre rôle commun en tant que deux opérateurs nucléaires européens de premier plan, engagés à soutenir l'indépendance énergétique de l'Europe et à atteindre le niveau zéro en Europe." Westinghouse L'entreprise américano-canadienne propose un réacteur AP1000, qu'elle qualifie de seul réacteur de génération III+ en service, doté de systèmes de sécurité passifs, d'une conception modulaire et de la plus petite empreinte par MWe sur le marché. Son partenaire pour la construction est Bechtel, qui affirme avoir des "liens profonds" avec l'industrie nucléaire tchèque depuis la fourniture, en 1993, de systèmes d'instrumentation et de contrôle avancés à la centrale de Temelin, "créant ainsi un réseau de fournisseurs locaux qui ne cesse de se développer" et qui, à partir de l'année prochaine, fournira du combustible nucléaire aux deux centrales nucléaires tchèques. Outre sa stratégie d'utilisation des chaînes d'approvisionnement locales, l'entreprise indique que les possibilités accrues de participation des entreprises tchèques au nouveau projet nucléaire de déploiement de la technologie AP1000 en Pologne et en Bulgarie "créent une part supplémentaire pour les fournisseurs, qui peuvent ainsi contribuer à des projets dans toute l'Europe centrale et orientale". David Durham, président de Energy Systems, Westinghouse, a déclaré : "Westinghouse a été le premier partenaire de la République tchèque dans le domaine de l'énergie nucléaire il y a trois décennies et nous sommes fiers et enthousiastes de pouvoir honorer cet engagement en fournissant une énergie nucléaire sûre et fiable grâce à notre technologie AP1000 éprouvée. Ensemble, nous pouvons jeter les bases d'un avenir énergétique propre et sûr pour les 80 prochaines années d'exploitation, et au-delà". L'ambassadeur des États-Unis en République tchèque, Bijan Sabet, a déclaré : "Du point de vue de la sécurité énergétique, le choix d'une technologie américaine offrirait à la République tchèque une source fiable d'énergie propre qui permettrait non seulement de lutter contre le changement climatique et de réduire les émissions, mais aussi d'investir dans le peuple tchèque en créant des milliers d'emplois verts dans l'ensemble de la chaîne d'approvisionnement nucléaire. Nous espérons que la République tchèque s'associera à Westinghouse/Bechtel pour leur technologie AP1000 éprouvée et avancée, qui a été conçue, autorisée, construite et fonctionne dans d'autres parties du monde. Korea Hydro & Nuclear Power La société sud-coréenne KHNP propose son réacteur à eau pressurisée APR1000 de génération III+. Selon le site d'information du projet ČEZ, il a été développé sur la base des réacteurs OPR1000 déjà en service et en intégrant les caractéristiques de sécurité de l'APR1400, qui sont en service en Corée du Sud et aux Émirats arabes unis, et de sa version européenne, l'EU-APR, qui a reçu la certification European Utility Requirements (EUR) en 2017. L'APR1000 a reçu la certification EUR en mars. Le mois dernier, KHNP a invité des représentants de la Czech Power Industry Alliance en Corée pour discuter des possibilités de coopération dans le cadre du nouveau projet nucléaire. Insik Park, vice-président exécutif de la Overseas Business Division de KHNP, a déclaré à cette occasion : "Les industries de l'énergie nucléaire des deux pays coopéreront étroitement pour assurer le succès du projet de nouvelle construction tchèque en dépassant les normes dans tous les domaines, de la sécurité à l'économie, en passant par le calendrier de construction, etc. L'énergie nucléaire en République tchèque Quatre unités VVER-440 sont actuellement en service sur le site de Dukovany, où elles ont été mises en service entre 1985 et 1987. Deux unités VVER-1000 sont en service à Temelín, depuis 2000 et 2002. La politique énergétique tchèque passée a proposé deux nouvelles unités sur chacun des deux sites existants. Des projets de petits réacteurs modulaires sont également en cours d'élaboration dans le pays, dans une zone proche de la centrale existante de Temelín. La République tchèque tire environ 34 % de son électricité de ses centrales nucléaires. Le ministère de l'industrie et du commerce a délivré lundi un permis de zonage pour un maximum de deux nouvelles unités nucléaires à Dukovany. Modifié le 1 novembre 2023 par Titus K 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Titus K Posté(e) le 3 novembre 2023 Share Posté(e) le 3 novembre 2023 Les prospects de EDF en Europe : Royaume-Uni : 2 EPR en construction + 2 EPR en projet + discussions pour des SMRSuède : discussions pour des SMRPays Bas : discussions pour 2 EPR et des SMRPologne : offre pour 6 EPR (+ SMR)République Tchèque : offre pour 1 EPR1200 + discussions pour 3 EPR1200 + SMRSlovaquie : discussions pour 1 EPR 1200 et des SMRSlovénie : discussions pour 1 EPR 1200Bulgarie : discussions pour 2 EPR 1200Finlande : 1 EPR activité en + 2 EPR et des SMR en discussionFrance : 1 EPR en phase de démarrage + 6 EPR2 à l'étude + 8 EPR2 en option + programme de SMR en développement 3 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Sillage Posté(e) le 4 novembre 2023 Share Posté(e) le 4 novembre 2023 Le SMR Nuward examiné par plusieurs autorités étatiques dans le cadre d'un exercice assez pratique. Les officiels peuvent comparer leurs pratiques, les standardiser et faciliter ainsi le déploiement des nouvelles architectures. D'autres pays se sont ajoutés lors du processus. Extrait 1: "De juin 2022 à juin 2023, l’ASN en France, le Stuk en Finlande et le SÚJB en République tchèque, ainsi que l’IRSN et le Súro, les organisations de soutien technique française et tchèque, ont mené un examen conjoint du SMR Nuward d’EDF" Extrait 2: "En revanche, pas question, pour l’instant, notamment pour des questions de confidentialité, de l’étendre aux autres projets de SMR de quatrième génération." https://www.usinenouvelle.com/article/le-smr-nuward-d-edf-passe-au-crible-par-trois-autorites-de-surete-europeennes.N2189063 3 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
collectionneur Posté(e) le 10 novembre 2023 Share Posté(e) le 10 novembre 2023 Zut, le projet NuSclale dans l'Idaho tombe à l'eau : https://www.lesechos.fr/industrie-services/energie-environnement/nucleaire-les-petits-reacteurs-essuient-un-revers-aux-etats-unis-2027946 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Picdelamirand-oil Posté(e) le 15 novembre 2023 Share Posté(e) le 15 novembre 2023 Production nucléaire : comment EDF tente de redresser la barre La relance de l’atome en France voulue par Emmanuel Macron ne passera pas que par la construction de nouvelles centrales : à court terme, un point majeur de cette stratégie consistera à doper la production des réacteurs existants, après une année 2022 catastrophique. Il n’empêche, les prévisions de production d'EDF pour 2025 restent, pour l’instant, bien inférieures aux niveaux d'avant-crise. Depuis des mois, le gouvernement le répète : EDF devra doper sa production d'électricité nucléaire d'ici à 2030, sans quoi les prix resteront durablement élevés en France. Mais comment procéder, alors que les nouveaux réacteurs voulus par Emmanuel Macron ne verront pas le jour avant 2035, au mieux ? D'ici là, il faudra en réalité compter sur le parc existant, en optimisant ses performances, aujourd'hui catastrophiques. Et pour cause, en 2022, celui-ci a difficilement généré 279 térawattheures (TWh), un chiffre en recul de 30% par rapport à la moyenne des vingt dernières années. Le but est désormais d'aller « chercher 100 TWh de plus », a souligné en avril le gouvernement, qui prévoit même de fixer un objectif d'efficacité dont dépendra une partie de la rémunération des dirigeants du groupe. De quoi donner un coup de fouet en interne. Ce mercredi 15 novembre, EDF a ainsi présenté un point d'étape sur son programme pour « améliorer la performance des arrêts de tranche », baptisé START 2025 et lancé en 2019, dont 80% des solutions sont désormais « déployées », selon l'entreprise. Alors qu'une quarantaine d'arrêts de réacteurs sont prévus chaque année (sur un total de 56), pour recharger le combustible, réaliser des contrôles ou encore changer certaines pièces, l'idée est d'améliorer la gestion de ces interruptions, parfois trop longues et mal organisées. Et ce, en modifiant le management et l'organisation des équipes dédiées, ou encore en prévoyant davantage d'entraînements et de standardisation pour certains gestes de maintenance. 70% de réussite sur le premier jalon, contre 10% en 2021 Or, les premiers résultats s'avèrent encourageants. Sur le premier jalon clé, c'est-à-dire la phase initiale de l'arrêt (lorsque le réacteur est déconnecté du réseau, la cuve ouverte et le premier élément de combustible retiré), le taux de réussite dans les délais impartis s'élève désormais à 70%, a précisé EDF mercredi. Contre un pourcentage inférieur à 10% en 2021...et 42 échecs sur 43 en 2019 ! « Quand vous démarrez par une victoire, [...] cela change complètement l'état d'esprit ! », souligne Etienne Dutheil, directeur de la Division production nucléaire. Le processus a en effet été raccourci, puisqu'il a gagné 48 heures par rapport à l'an dernier sur les installations de 1.300 mégawatts (MW) (comme Cattenom ou Golfech), et une douzaine d'heures sur celles de 900 MW (comme Chinon). Par ailleurs, dans les centrales récemment arrêtées, EDF affiche désormais des records historiques en termes de durée des fermetures. « La visite partielle de Paluel, en Normandie [qui a consisté à recharger le combustible et réaliser des opérations de maintenance, ndlr] s'est étendue sur 100 jours [...] Nous sommes remontés jusqu'en 2011, et nous n'avons pas trouvé une seule visite partielle de moins de 100 jours pour cette centrale », s'est félicité mercredi Etienne Dutheil. Même chose à Saint-Laurent, en Centre-Val-de-Loire, où un rechargement de combustible a duré 40 jours, soit « le plus court depuis huit ans ». Au global, d'ailleurs, les prolongations d'arrêt se sont réduites d'un tiers par rapport à 2022, selon EDF. En-dehors de ces périodes d'arrêt, le nombre de jours non prévus d'indisponibilité a également chuté en 2022 et 2023, avec un pourcentage d'interruption « fortuite » inférieur à 3,5%. Soit davantage qu'avant 2017, mais moins que ce qui a été observé ces dernières années (jusqu'à 5% en 2020). Au global, la disponibilité s'avère d'ailleurs meilleure qu'en 2022, avec 5 à 10 gigawatts (GW) supplémentaires. Si bien qu'à l'heure actuelle, « 35 réacteurs fonctionnent, fournissant 37 GW », contre « 30 réacteurs fournissant 31 GW » à la même période l'an dernier, a souligné EDF. « Nous importions l'équivalent de 3 à 6 GW, aujourd'hui nous exportons de 3 à 13 GW ; la situation est complètement différente », a insisté Etienne Dutheil. Un contexte favorable qui permet à EDF de confirmer ses prévisions de production : 300 à 330 TWh en 2023, 315 à 345 TWh en 2024, et 335 à 365 TWh en 2025. Manque d'ambition ? Mais ces objectifs restent insuffisants, estiment certains observateurs. « On était à 380-400 TWh il y a une poignée d'années. En 2019, EDF produisait encore 380 TWh d'électricité nucléaire ! Aujourd'hui, on nous dit que l'impact du Covid est quasiment terminé, et que le problème de corrosion sous contrainte sera bientôt derrière nous », pointe un ingénieur en sûreté nucléaire ayant requis l'anonymat. En effet, la crise sanitaire du Covid-19 avait amené l'énergéticien à revoir en profondeur le planning de ses interruptions de tranches. « On a dû encaisser une très forte diminution de la consommation, ce qui a retardé les arrêts, puisqu'il faut consommer du combustible [avant de le recharger] », a rappelé mercredi Etienne Dutheuil. S'est ajouté un autre imprévu, qui explique l'indisponibilité historique du parc en 2022 : la corrosion sous contrainte identifiée dans plusieurs réacteurs dès fin 2021, ayant poussé EDF à contrôler l'ensemble de ses installations, et à remplacer plusieurs pièces importantes. Or, « à partir de 2025, il est certain qu'il n'y aura plus d'effets liés à cette corrosion sous contrainte », affirme-t-on chez EDF. « Dans ces conditions, pourquoi ne parle-t-on pas d'un retour à 400 TWh dès 2025 ? », s'interroge l'ingénieur susnommé. Des visites décennales 6 fois plus exigeantes Il n'empêche, EDF doit faire face à un autre phénomène, qui explique probablement, en partie du moins, des fourchettes aussi basses : depuis quelques années, celui-ci doit réaliser de plus en plus de contrôles et de maintenances. Et donc, mécaniquement, prévoir des arrêts plus longs. Car pour prolonger au maximum les réacteurs, comme voulu par Emmanuel Macron, l'Autorité de sûreté nucléaire (ASN) lui a demandé de faire en sorte que ceux-ci atteignent niveau de sûreté aussi proche que possible de ceux de troisième génération. « Cela demande d'ajouter et de modifier beaucoup de matériel. Pour la quatrième visite décennale [l'opération de grande ampleur réalisée tous les dix ans pour vérifier et mettre à niveau les centrales, ndlr], il y a eu 6 fois le volume d'activités que lors des précédents réexamens périodiques. On a complètement changé d'échelle », note-t-on chez EDF. « Avec l'accident de Fukushima et la question de la prolongation des réacteurs, on observe une envolée des ambitions de sûreté. Mais aussi des prétentions d'EDF, qui a tendance à être maximaliste. Dans ce contexte, la cinquième visite décennale sera-t-elle encore six fois plus exigeante que la quatrième, malgré l'impact sur la production ? », lance un connaisseur du secteur. D'autant que certaines opérations de maintenance comportent des moments critiques, lors desquels un important retard peut s'accumuler. A l'instar du remplacement du générateur de vapeur, qui s'était effondré sur l'un des réacteurs de Paluel, en 2016, entraînant deux ans d'arrêt supplémentaires. 2 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
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