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Avenir du nucléaire civil en France et dans le monde ?


LBP

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il y a 55 minutes, Benoitleg a dit :

PS : je regardai les manifs autour de Bure, ça n’agrége guère plus que 1000 à 3000 personnes.

Mouais aussi ... Il faut ajouter tout ceux qui se foutent pas mal de la cause, tant qu'il y en a une pour exprimer (et se défouler) leur négation en tout, pour tout et pour rien ... Juste pour se sentir grandi par "Le combat" (par forcément violent), se sentir exister ... Mine de rien, ce type de profils doit gonfler un peu les troupes, et quelques soient les causes. Se mettre dans la peau de pseudo "résistant" à chaque occasion qui se présente, dans le camp du "bien" forcément, pour certain ce doit être exaltant. Connaître véritablement le fondement et le bien fondé du "combat" (lequel ?) qu'ils mènent, c'est secondaire, puis ça demande de réfléchir un peu ... Pas le temps et trop fatigant.

Mais bon, c'est vrai qu'il semble que le nuc ne soit plus trop à la mode pour ces gens. Il y a d'autres causes plus en vogue ... Mais parlant d'effet de mode, ça revient au bout d'un temps ...

Désolé pour ce HS.

Modifié par jojo (lo savoyârd)
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Il y a 9 heures, Patrick a dit :

"de ses"?

486 mégawatts installés au Pays-bas.
6870 mégawatts installés en Suède.
4040 mégawatts installés en Tchéquie.
3010 mégawatts installés en Suisse.
...
52200 mégawatts installés en France, même si là tout de suite seuls 34200 mégawatts sont réellement produits du fait des arrêts de tranche.

Nous sommes ce soir 6 juillet 2023 à 22h20 à 62 grammes de CO2 par kw/h en moyenne en France contre 502 en Allemagne...

Ça veut dire que même en cumulant tout le nucléaire des autres pays frontaliers de l'Allemagne, la capacité française est encore deux fois supérieure à toutes les autres cumulées, et que si tous les réacteurs français se remettaient à produire de façon nominale cette capacité passerait à plus de trois fois la capacité cumulée de tous les autres pays frontaliers de l'Allemagne.

Il s’agit de communication politique pas d’un exposé technique. Présenter la production électrique d’origine nucléaire comme une particularité Française est contre-productive, la ministre a parfaitement raison d’insinuer en parlant des ”voisins” de l’Allemagne que le nucléaire ne concerne pas que la France et que celle-ci n’est donc pas isolée en Europe.

Modifié par Julien
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il y a 44 minutes, Julien a dit :

Il s’agit de communication politique pas d’un exposé technique. Présenter la production électrique d’origine nucléaire comme une particularité Française est contre-productive, la ministre a parfaitement raison d’insinuer en parlant des ”voisins” de l’Allemagne que le nucléaire ne concerne pas que la France et que celle-ci n’est donc pas isolée en Europe.

Ce n'était peut être pas clair mais le rappel des chiffres que j'ai fais était là pour justement montrer qu'en production absolue, le nombre de watts sortis, la France était justement de plus en plus isolée. De même, plusieurs autres pays renoncent tour à tour ou bien ne se lancent pas. Ce n'est pas que la faute des antinucléaires bien entendu, ce n'est pas le propos. Mais force est de constater que si la France refuse d'être leader et adopte une posture où elle se sert des "petits" producteurs d'électricité nucléaire pour peser face à l'Allemagne, ça revient à ce qu'un type de 150 kilos se cache derrière 2 types de 35 kilos chacun en marmonant "à plusieurs on est plus forts!"

La France doit être meneuse, et une meneuse ne se soucie pas de savoir si les autres sont d'accord avec elle.

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  • 3 weeks later...
il y a une heure, Picdelamirand-oil a dit :

Pas lui ! Ca décrédibilise tout...

En prime c'est un tout petit peu gonflé après avoir avoir massivement importé de l'électricité l'hiver dernier... on était bien contents à l'époque je pense.

Il faut revoir le marché dans son fonctionnement actuel, et cesser de se faire empapaouter par l'Allemagne : Ok, il me semble bien que c'est... ce que fait le gouvernement depuis des mois.

"Tout pêter pour repartir sur des bases saines", ça marche parfois. Et parfois pas. Souvent il y a mieux.

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Le gouvernement réfléchit depuis qq mois ( c'est déjà un début d'avoir posé le pb sur la table ), mais pour les actions ( revoir le fonctionnement, ne pas se laisser farcir, etc...) on attends encore. 

J'ai regardé pas mal des vidéos des auditions sur l'énergie, et si le constat "public" a justement été fait par la commission d'enquête, c'est grace des types comme Proglio, Brêchet, etc...

Sur les politiques entendus à des "hauts niveau" ( ex PR et premiers ministres ), c'était de l'écoute d'entourloupe, avec plus ou moins d'effets de manche pour cacher la misère du fond.

Avec les Lepage, Hulot, Ségo, etc...la misère du fond était immédiatement visible tellement le vernis était fragile. Toutefois ces gens là avait une particularité, c'est de constater qu'ils ont été trés bon, voir excellentissimes, sans même que l'idée de leur nullité ne les effleure.

@Boule75 qui serait crédible selon toi, et qui aurait pu signer le même billet que Proglio avec un autre nom ?

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il y a 14 minutes, ksimodo a dit :

Le gouvernement réfléchit depuis qq mois ( c'est déjà un début d'avoir posé le pb sur la table ), mais pour les actions ( revoir le fonctionnement, ne pas se laisser farcir, etc...) on attends encore. 

C'est pas vraiment le genre de chose que tu fais en 3 semaines 

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Bien sûr, et je me félicite du travail de cette commission, je l'ai écrit il y a plusieurs semaine. La partie parlementaire a fait un gros boulot. Les seuls points noirs "de son côté" a été trés partiel, mais a révélé la déchéance intellectuelle de certains auditeurs qui n'ont pas rendu servie à leur parti en ouvrant leur gueule. 

Donc oui on attend maintenant la réaction plus régalienne du truc. C'est légitime que ça tarde, mais faudra pas mettre tout sous le tapis non plus. Le dilemne politique est cependant évident, il a mené à 25 ans de poursuite vers le pire. Doit on avoir besoin du verdatre pour avoir une majorité, tout en cédant à des demandes absurdes en contre partie ?

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Il y a 10 heures, ksimodo a dit :

Le gouvernement réfléchit depuis qq mois ( c'est déjà un début d'avoir posé le pb sur la table ), mais pour les actions ( revoir le fonctionnement, ne pas se laisser farcir, etc...) on attends encore. 

J'ai regardé pas mal des vidéos des auditions sur l'énergie, et si le constat "public" a justement été fait par la commission d'enquête, c'est grace des types comme Proglio, Brêchet, etc...

Sur les politiques entendus à des "hauts niveau" ( ex PR et premiers ministres ), c'était de l'écoute d'entourloupe, avec plus ou moins d'effets de manche pour cacher la misère du fond.

Avec les Lepage, Hulot, Ségo, etc...la misère du fond était immédiatement visible tellement le vernis était fragile. Toutefois ces gens là avait une particularité, c'est de constater qu'ils ont été trés bon, voir excellentissimes, sans même que l'idée de leur nullité ne les effleure.

@Boule75 qui serait crédible selon toi, et qui aurait pu signer le même billet que Proglio avec un autre nom ?

Je crois - j'espère ! que tu te trompes sur la temporalité. Tu vois les actions du gouvernement actuel comme résultant d'une prise de conscience impulsée, notamment, par les auditions parlementaire. Je pense que l'ordre est inversé : les auditions ont lieu, comme du reste autour du SCAF, parce que le gouvernement et, au-delà, un certain nombre de cadres politiques des "partis de gouvernement" s’aperçoivent du grand intérêt qu'il y a à débattre dans la durée et en profondeur de certains sujets complexes, et justement... ceux qui intéressent le gouvernement et au-delà, ceux sur lesquels il existe une forme de consensus.

L'intérêt est au moins double :

  • d'une part, pour qui suit les auditions, journalistes compris, ça fournit tout de même des explications détaillées, des sources, des points de vue qui se complètent ou s'opposent, mais enfin des points de vue normalement intéressants. Bref : ça éclaire, un peu à la manière d'un cycle de débats dans une académie scientifique sur un sujet donné ; on y forme des opinions éclairées, on y examinent pour les écarter ou les renforcer diverses théories ou approches. La démocratie bien menée, quoi...
    Et  ceux qui s'y intéressent peuvent relayer ce qu'il en sort.
  • d'autre part, c'est un point d'appui précieux pour nos diplomates, pour nos parlementaires européens ou représentants à l'assemblée franco-allemande. Ce n'est pas "le gouvernement français et sa cohorte de polytechniciens qui ont encore décidé d'investir dans l'atome" comme une carricature de la primauté de l'exécutif en France, c'est le Parlement qui, à l'issue d'un travail ouvert, conclue par des recommandations et des directives un travail de fond. Et ça, c'est beaucoup mieux compris, apprécié et plus difficile à contrer à Berlin qu'un oukase de Matignon.
    Donc le gouvernement a tout intérêt à susciter ces débats en appui à certaines orientations, ou du moins les voit-il d'un très bon œil.

Par ailleurs, je vous laisse chercher un peu les déclarations gouvernementales pas si récentes sur le nucléaire, le marché de l'énergie, etc... : de mémoire, elles précèdent d'assez loin ce cycle d'auditions parlementaires, la bataille a été engagée à Bruxelles bien avant.

Modifié par Boule75
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Je pense au contraire que le gouvernement est moins regardant sur le sujet que ne l'est le parlement, qui est d'avantage pluriel et plus nuancé que le gvt. 

Mais bon, c'est une opinion et tu as une opinion opposée, il sera délicat de trancher. 

Les auditeurs des partis dits extrêmes ne sont pas sortis grandis des questions posées, et je reste courtois,  leur inintelligence est apparue au grand jour. Les 2 extrêmes. 

La gauche au pouvoir a enterré la France sur l'énergie, par compromission avec les verts.

La droite classique a manifesté bien peu de courage, n'a pas enterré mais n'a pas corrigé non plus. 

Le centrisme macroniste, bah...ça dépend des jours ( et des besoins d'alliance ). Mais ça fluctue trop dans un dossier qui s'inscrit sur le long terme. L'eau tiède ne mène nulle part en même temps, il faut choisir froid ou chaud. 

On retrouve la même chose d'ailleurs sur la souveraineté industrielle et la commission liée. 

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Le carburant tolérant aux accidents de Framatome termine son premier cycle à la centrale nucléaire américaine

https://www.powermag.com/framatomes-accident-tolerant-fuel-completes-first-cycle-at-u-s-nuclear-plant/

Framatome, l'entreprise d'énergie nucléaire basée en France, a déclaré que son assemblage de combustible à tolérance accrue aux accidents (EATF) avait franchi une étape importante. Le 25 juillet, le groupe a annoncé que l'EATF avait achevé avec succès son premier cycle d'exploitation dans une centrale nucléaire américaine.

L'assemblage a été installé dans l'unité 2 de la centrale de Calvert Cliffs, dans le Maryland, lors d'un arrêt pour rechargement en combustible au début de l'année 2021. Les représentants de Framatome ont déclaré mardi que les essais et les inspections ont confirmé que le combustible était prêt à être commercialisé après 24 mois d'utilisation à Calvert Cliffs.

"La livraison accélérée et la performance prouvée de notre technologie reflètent le dévouement et l'expertise de notre personnel, ainsi que le soutien collaboratif de l'industrie. Collectivement, nous avons franchi une étape supplémentaire dans la qualification de notre technologie PROtect EATF pour l'industrie nucléaire", a déclaré Lionel Gaiffe, vice-président exécutif de la division Combustible de Framatome. "Avec l'adoption et la mise en œuvre de nos technologies avancées, nos partenaires industriels continuent de démontrer leur engagement à améliorer la sécurité et la performance de leurs opérations énergétiques fiables et à faible émission de carbone."

Le terme "combustible tolérant aux accidents" désigne les nouvelles technologies qui améliorent la tolérance du combustible des réacteurs à eau légère dans des conditions d'accident grave. Le combustible offre également des améliorations au niveau des performances et de l'économie du réacteur. Ces combustibles peuvent également intégrer l'utilisation de nouveaux matériaux et de nouvelles conceptions pour les gaines et les pastilles de combustible.

Financement du DOE

Le développement de l'EATF a bénéficié d'un financement du ministère américain de l'énergie (DOE) dans le cadre du programme PROtect de Framatome. L'assemblage combustible en plomb (LFA), qui contient 176 crayons revêtus de chrome et des pastilles enrichies de chrome, a été initialement inséré à Calvert Cliffs dans le cadre de l'arrêt pour rechargement au printemps 2021.

Framatome a déclaré mardi que le LFA PROtect EATF a été déposé et inspecté pendant l'arrêt de ravitaillement du printemps 2023, et que les résultats ont confirmé l'intégrité de la technologie après deux ans d'exploitation. L'assemblage a déjà entamé son deuxième cycle d'exploitation de deux ans.

Les responsables ont déclaré que l'assemblage de combustible EATF s'appuie sur des travaux antérieurs de Framatome qui comprenaient un essai de cycle de combustible de 18 mois et un essai de 12 mois sur des crayons de combustible au plomb aux États-Unis et en Suisse, respectivement. L'entreprise a déclaré que la gaine chromée PROtect EATF et les pastilles chromées sont plus tolérantes aux variations de température du cœur du réacteur, ce qui augmente le temps de fonctionnement tout en réduisant la corrosion et la production d'hydrogène dans des conditions de haute température.

Le LFA a été fabriqué dans l'usine de Framatome à Richland, dans l'État de Washington, dans le cadre d'un contrat conclu en 2019 avec Exelon.

En juin, Framatome a signé un accord de collaboration avec EDF en France pour charger quatre assemblages PROtect EATF en plomb dans l'un des réacteurs d'EDF dans ce pays d'ici la fin de l'année. Ces assemblages de combustible au plomb sont fabriqués dans les installations de Framatome en France.

Framatome, ainsi que GE Hitachi avec GNF et Westinghouse, collaborent avec le ministère américain de l'énergie pour développer de nouveaux combustibles dans le cadre du programme "Accident Tolerant Fuel Program" (programme de combustible tolérant aux accidents) de cette agence.

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Czech Republic Expanding Nuclear Power Program

https://www.powermag.com/czech-republic-expanding-nuclear-power-program/

La République tchèque cherche à développer son utilisation de l'énergie nucléaire. La compagnie d'électricité CEZ a lancé un nouvel appel d'offres pour la construction de nouveaux réacteurs et de générateurs dans les deux centrales nucléaires existantes du pays. Ces appels d'offres interviennent alors qu'un nouveau réacteur de recherche, conçu comme un outil d'enseignement pour les étudiants en ingénierie nucléaire, est entré en service dans le pays. Le réacteur de recherche VR-2 a été construit en un an environ et entre en service moins de dix ans après le lancement du projet en 2014 par la Faculté des sciences nucléaires et de l'ingénierie physique (FNSPE) de l'Université technique tchèque (CTU) à Prague. CTU a déclaré que le réacteur VR-2 est situé "dans le même hall de réacteur que le VR-1", un réacteur de recherche à eau légère et à puissance nulle utilisant de l'uranium enrichi qui fonctionne depuis 1990.

En mai de cette année, CEZ a lancé un appel d'offres pour ajouter deux générateurs à la centrale nucléaire de Temelin, une installation de 2 056 MW dotée de deux unités VVER-1000 conçues par l'entreprise russe Gidropress. Les unités ont été mises en service en 2000 et 2002. CEZ a déclaré qu'elle souhaitait que la construction des nouveaux générateurs à Temelin, représentant un investissement d'environ 160 millions de dollars, ait lieu entre 2028 et 2030. En mars 2022, CEZ a annoncé un appel d'offres pour l'agrandissement d'une unité de la centrale nucléaire de Dukovany. À la fin de l'année dernière, la compagnie d'électricité a déclaré que trois groupes - EDF (France), KHNP (Corée du Sud) et Westinghouse Electric - avaient fait les premières offres pour la construction d'un nouveau réacteur à Dukovany, et qu'elle s'attendait à ce que le processus d'appel d'offres se termine en septembre de cette année. Les autorités ont indiqué que les entreprises chinoises et russes ont été exclues de l'appel d'offres pour des raisons de sécurité. La République tchèque a pris une série de mesures pour se distancer de la Russie après l'invasion de l'Ukraine par cette dernière.

La centrale de Dukovany (figure 1), d'une puissance de 2 040 MW, possède quatre réacteurs à eau pressurisée VVER-400 qui ont été mis en service entre 1985 et 1987. La capacité installée initiale de la centrale était de 1 760 MW, et Dukovany a augmenté sa production d'électricité grâce à une série de mises à niveau des turbines, de programmes d'efficacité et d'autres améliorations techniques au cours des dernières années. Les responsables de CEZ ont déclaré que les unités actuelles de la centrale devraient fonctionner au moins jusqu'en 2037, avec une extension possible jusqu'en 2047.

"Nous nous attendons à ce que les contrats [de construction] soient finalisés en 2024", a déclaré récemment Tomas Pleskac, membre du conseil d'administration de CEZ. Les responsables ont déclaré que la nouvelle unité de 1 200 MW à Dukovany devrait être prête à entrer en service en 2036. Le projet de construction d'un nouveau réacteur représente un investissement de 6 milliards d'euros (6,4 milliards de dollars), ce qui, selon les autorités, constitue le plus gros investissement de l'histoire moderne de la République tchèque.

La République tchèque reçoit environ 36 % de son électricité des réacteurs de Temelin et de Dukovany, selon les données du gouvernement. CEZ a déclaré vouloir moderniser la centrale de Temelin comme elle l'a fait pour celle de Dukovany, et aimerait que Temelin soit exploitée pendant encore au moins 60 ans. Bohdan Zronek, directeur de la division énergie nucléaire de CEZ, a déclaré que la société souhaitait choisir l'entrepreneur pour le projet de Temelin à deux générateurs au plus tard au premier trimestre 2024.

En mars de cette année, une équipe de Westinghouse et de Bechtel a organisé un événement pour les représentants de 55 entreprises tchèques afin de discuter des possibilités de soutenir l'expansion du programme d'énergie nucléaire de la République tchèque. "La République tchèque s'est engagée à répondre à la demande croissante d'électricité tout en réduisant les émissions de carbone et la dépendance à l'égard du charbon et d'autres combustibles fossiles", a déclaré Ahmet Tokpinar, directeur général du secteur d'activité Énergie nucléaire de Bechtel, lors de cette réunion. "Le moment est venu d'entamer des discussions avec des fournisseurs potentiels en République tchèque et nous sommes impatients de construire des partenariats durables".

En novembre 2022, une équipe Westinghouse-Bechtel a soumis une proposition de construction d'une unité Westinghouse AP1000 à Dukovany, au cas où Westinghouse serait choisi pour ce projet d'expansion, et a déclaré qu'il y avait également des discussions sur l'ajout de deux unités à Temelin. Le 27 mars dernier, CEZ a signé un accord avec Westinghouse pour la fourniture de combustible nucléaire à la centrale de Dukovany, alors que les autorités tchèques cherchent à mettre fin à leur dépendance vis-à-vis de la société russe TVEL pour l'approvisionnement en combustible. Les responsables de CEZ ont déclaré que Westinghouse commencerait les livraisons de combustible l'année prochaine. En 2022, CEZ a choisi Westinghouse et le français Framatome pour fournir du combustible à la centrale de Temelin.

Selon les autorités, le réacteur de recherche VR-2 de la CTU donnera également un coup de pouce à l'expansion de l'énergie nucléaire dans le pays, car il offre plusieurs possibilités d'expérimentation et de formation. Les responsables ont estimé le coût du projet à environ 360 000 dollars. "Avec le nouveau réacteur de fission VR-2, les activités d'enseignement et de recherche seront plus faciles à programmer, car avec le VR-1, nous étions confrontés à des limites de capacité", a déclaré Václav Cuba, doyen de la FNSPE. "Le VR-1 sert non seulement aux étudiants de notre faculté d'origine, mais aussi à ceux d'autres facultés de CTU et d'autres universités. Il est ouvert à la formation d'étudiants étrangers et même au personnel de l'industrie.

Les responsables de CTU ont indiqué que le VR-2 est le 10e réacteur nucléaire en service en République tchèque - les deux réacteurs de formation VR, les six réacteurs en service à Dukovany et Temelin, et deux autres réacteurs de recherche au centre de recherche de Rez.

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https://interestingengineering.com/innovation/nuclear-reactor-nuke-power-25-global-energy

25 % de l'électricité propre mondiale provient désormais du nucléaire grâce au nouveau réacteur des Émirats arabes unis

"L'Association nucléaire mondiale (WNA) a publié un rapport qui montre que l'énergie nucléaire fournit maintenant environ 25 % des besoins mondiaux en électricité propre, a rapporté Arab News. Cette statistique impressionnante a été obtenue en partie grâce à la mise en feu de l'unité 3 (un APR-1400 sud-coréen, ou réacteur coréen de nouvelle génération) à la centrale nucléaire de Barakah aux Émirats arabes unis (EAU)."

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https://www.reuters.com/world/europe/sweden-makes-regulatory-push-allow-new-nuclear-reactors-2023-01-11/?utm_source=reddit.com

La Suède fait pression réglementaire pour autoriser de nouveaux réacteurs nucléaires

STOCKHOLM, 11 janvier (Reuters)

La Suède prépare une loi autorisant la construction de nouvelles centrales nucléaires afin d'augmenter la production d'électricité dans le pays nordique et de renforcer la sécurité énergétique, a déclaré mercredi le Premier ministre Ulf Kristersson.

Kristersson a fait de l'expansion de la production d'énergie nucléaire un objectif clé de son gouvernement de droite, cherchant à inverser un processus de fermeture progressive de plusieurs réacteurs au cours des deux dernières décennies qui a laissé le pays dépendre plus fortement de l'énergie renouvelable, mais parfois moins prévisible.

Le bouquet énergétique de la Suède se compose principalement d'énergie nucléaire, d'hydroélectricité et d'énergies renouvelables. Bien que la Suède ait été jusqu'à présent moins touchée par l'agitation entourant l'approvisionnement en gaz en raison de l'impasse de la Russie avec l'Occident, les prix de l'électricité ont été élevés et volatils depuis que Moscou a lancé son invasion de l'Ukraine.

La nouvelle législation proposée, qui doit encore être adoptée par le Parlement, permettrait la construction de nouveaux réacteurs sur d'autres sites en Suède et devrait être mise en place en mars de l'année prochaine.

"Nous avons un besoin évident d'augmenter la production d'électricité en Suède", a déclaré M. Kristersson lors d'une conférence de presse.

"Ce que nous faisons aujourd'hui, c'est modifier la législation pour permettre la construction de plus de réacteurs nucléaires dans plus d'endroits.

La nouvelle législation supprimerait les règles existantes qui plafonnent le nombre total de réacteurs à dix et interdisent la construction de réacteurs dans d'autres endroits que ceux où ils existent actuellement, ouvrant ainsi la voie à la construction de réacteurs plus petits que beaucoup considèrent comme l'option nucléaire la plus rentable.

Toute expansion de l'énergie nucléaire en Suède pourrait prendre de nombreuses années compte tenu de la complexité de tels projets, alors que la demande d'énergie devrait augmenter fortement dans les années à venir.

La Suède dispose actuellement de six réacteurs opérationnels, soit la moitié de ce qu'elle possédait auparavant, et les fermetures temporaires pour maintenance de certains d'entre eux ont contribué à faire grimper les prix de l'électricité dans le pays nordique au cours des derniers mois.

Reportage d'Anna Ringstrom et de Niklas Pollard, édition de Terje Solsvik.

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Les Déchets Nucléaires pourraient être une Source d'Énergie Infinie pour nos Maisons | Watch (msn.com)

Nous allons parler aujourd’hui d’une technologie encore méconnue du grand public à base de déchets nucléaires. La fission nucléaire est une source d'énergie dense, puissante, stable et sans carbone qui fournit environ 10% de notre électricité. Mais la production d'énergie nucléaire a un gros problème : elle génère des tonnes de déchets radioactifs qui mettent des centaines de milliers d'années à se décomposer et coûtent des milliards de dollars aux contribuables pour la gestion et l'élimination. Mais et si nous pouvions transformer ces déchets radioactifs en batteries pour alimenter nos téléphones, ordinateurs portables et même les voitures électriques sans avoir besoin de les recharger ?

https://www.msn.com/fr-fr/video/actualite/les-déchets-nucléaires-pourraient-être-une-source-d'énergie-infinie-pour-nos-maisons/vi-AA1f8EIy?ocid=msedgdhp&pc=U531&cvid=9ed9e41df44943bfa24a9f7756ed2954&ei=11

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Il y a 8 heures, Benoitleg a dit :

Les Déchets Nucléaires pourraient être une Source d'Énergie Infinie pour nos Maisons | Watch (msn.com)

Nous allons parler aujourd’hui d’une technologie encore méconnue du grand public à base de déchets nucléaires. La fission nucléaire est une source d'énergie dense, puissante, stable et sans carbone qui fournit environ 10% de notre électricité. Mais la production d'énergie nucléaire a un gros problème : elle génère des tonnes de déchets radioactifs qui mettent des centaines de milliers d'années à se décomposer et coûtent des milliards de dollars aux contribuables pour la gestion et l'élimination. Mais et si nous pouvions transformer ces déchets radioactifs en batteries pour alimenter nos téléphones, ordinateurs portables et même les voitures électriques sans avoir besoin de les recharger ?

https://www.msn.com/fr-fr/video/actualite/les-déchets-nucléaires-pourraient-être-une-source-d'énergie-infinie-pour-nos-maisons/vi-AA1f8EIy?ocid=msedgdhp&pc=U531&cvid=9ed9e41df44943bfa24a9f7756ed2954&ei=11

Si je comprends bien, l'idée c'est de faire des réacteurs à radio-isotopes miniature ?

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Mouais, outre le fait de mettre des déchets HAVL à des endroits où ils seront facilement accessible par n'importe qui (et le fait que de l'électronique standard ne va probablement pas aimer être à côté sur le long terme), la puissance générée va être dérisoire. Oui ce type de générateurs est effectivement très compact et fonctionne sur de très longue durée sans aucune intervention (d'où l'utilisation dans le spatial), mais les puissances générés ne sont vraiment pas folichonnes (de l'ordre de la 100aine de W au kW). Peut être suffisant pour une batterie de téléphone ou d'ordinateur portable (si on fait abstraction de la chaleur que ça va dégager), mais pour alimenter une voiture électrique?

Je rappelle que la puissance thermique dégagée par l'ensemble des colis vitrifiés générés depuis le début du programme électronucléaire français (entreposés à la Hague en attendant Cigeo) peut être évacuée par simple convection :

COGHall4496.jpgSchema_EEVSE.jpg

Modifié par Alzoc
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Il y a 12 heures, Benoitleg a dit :

Les Déchets Nucléaires pourraient être une Source d'Énergie Infinie pour nos Maisons | Watch (msn.com)

Nous allons parler aujourd’hui d’une technologie encore méconnue du grand public à base de déchets nucléaires. La fission nucléaire est une source d'énergie dense, puissante, stable et sans carbone qui fournit environ 10% de notre électricité. Mais la production d'énergie nucléaire a un gros problème : elle génère des tonnes de déchets radioactifs qui mettent des centaines de milliers d'années à se décomposer et coûtent des milliards de dollars aux contribuables pour la gestion et l'élimination. Mais et si nous pouvions transformer ces déchets radioactifs en batteries pour alimenter nos téléphones, ordinateurs portables et même les voitures électriques sans avoir besoin de les recharger ?

https://www.msn.com/fr-fr/video/actualite/les-déchets-nucléaires-pourraient-être-une-source-d'énergie-infinie-pour-nos-maisons/vi-AA1f8EIy?ocid=msedgdhp&pc=U531&cvid=9ed9e41df44943bfa24a9f7756ed2954&ei=11

C'est pas vraiment nouveau et intéressant pour de petites applications ciblées mais exclusivement dans des domaines très particuliers et avec un suivi constant des matériaux entrant en jeu dans la composition des batteries, pour savoir lesquels se trouvent où et en quelles quantités, vu qu'il y a un enjeu de sécurité et de prolifération de déchets dangereux. Donc absolument pas adapté pour des applications grand public.
Quant à dire que le carbone 14 c'est ok et pas radioactif, heuuu...

Pour ce qui concerne le spatial, idem. Dans l'espace les radiations artificielles sont un non-sujet tant qu'elles n'impactent pas la santé d'un équipage humain.

Le seul exemple un peu concret que je peux trouver pour aller dans le sens d'une faisabilité de ces batteries nucléaires c'est l'emploi du tritium dans les optiques d'armes destinées aux administrations. Et autant dire qu'on est pas dans les mêmes ordres de grandeur.

Bref, illusoire au-delà de quelques applications de niche.

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