g4lly Posté(e) le 19 janvier Share Posté(e) le 19 janvier Le 18/01/2024 à 10:14, Picdelamirand-oil a dit : L'eau retourne à la nature localement. Il est même arrivé que ça produise des grosse chute de neige dans le village d'à coté. 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
ksimodo Posté(e) le 20 janvier Share Posté(e) le 20 janvier Le 18/01/2024 à 10:14, Picdelamirand-oil a dit : L'eau retourne à la nature localement. Je suis 110% Pro Nuk' et assez proche d'une approche globale jancovicienne ( à 90 % ) Ceci étant le terme de retour local est une simplification outrageusement abusive. Comme souvent, il faut considérer le lieu et l'instant. On ne peut pas extrapoler une centrale en zone proche océanique sous régime essentiellement océanique ( et en fait à peu prés exclusivement si on considère que 1000 km plus vers l'est c'est encore "chez nous" ) et une centrale avec du mistral sur Tricastin ( enfin, tu me dira quand ça souffle le ciel est bleu, la centrale peut être mise au ralenti puisque les panneaux PV sont actifs et les éoliennes aussi....). Sinon, Tricastin pour arroser la Corse et la Sardaigne, c'est bien aussi ( surtout la Corse, les ritals n'ont qu'à se débrouiller aprés tout, et mon origine est pourtant 25% rital de sol et 50% de sang ). Quand l'évapo ( niveau tendance mondiale je veux dire ) conduit vers des zones à plus forte évapo ( plus "désertiques ) et / ou sans intérêt direct pour la population ( agriclture, nappes, etc...) c'est moins évident. Arroser l'océan, la vapeur redevient de l'eau liquide OK, sa dispo immédiate n'est pas si évidente. Mais a priori, toutes les ressources ( au niveau atomique et pas forcément moléculaire ) restent sur terre donc jusque là tout va bien pour tout. Le cycle de l'eau pose la question de sa dispo quantitative en un lieu et aussi sa question qualitative. 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Albatas Posté(e) le 21 janvier Share Posté(e) le 21 janvier (modifié) Sur le sujet, un article intéressant, simple et bien documenté de l'Afis: https://www.afis.org/L-utilisation-de-l-eau-dans-les-complexes-industriels-et-les-centrales C'est un article de la revue "sciences et pseudo-sciences" qui passe en libre accès trois mois après la sortie de la revue. Les articles sont de bonnes qualité je trouve, sourcés et le plus factuel possible. Une bonne source d'informations fiables. Modifié le 21 janvier par Albatas lien 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Picdelamirand-oil Posté(e) le 28 février Share Posté(e) le 28 février « Vous a-t-on trompé ou vous êtes-vous trompés ? » : la violente bronca des actionnaires de Siemens Energy Après les pertes record de 4,6 milliards liées aux défauts techniques de ses éoliennes, les actionnaires s'interrogent sur la « due diligence » exercée lors de la reprise de l'espagnol Gamesa par Siemens Energy. « L'année 2023 a été catastrophique. » Un résumé lapidaire signé par Daniela Bergdolt, qui a ouvert, au nom de l'Association allemande de protection des actionnaires, la séance de questions/réponses de l'assemblée générale de Siemens Energy lundi. Tout se présentait pourtant bien pour les porteurs d'actions du spin-off de Siemens, jusqu'à ce que celle-ci dévoile , en juin dernier , d'énormes problèmes techniques sur les plateformes des éoliennes terrestres produites par Siemens Gamesa. 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
herciv Posté(e) le 28 février Share Posté(e) le 28 février il y a 10 minutes, Picdelamirand-oil a dit : « Vous a-t-on trompé ou vous êtes-vous trompés ? » : la violente bronca des actionnaires de Siemens Energy Après les pertes record de 4,6 milliards liées aux défauts techniques de ses éoliennes, les actionnaires s'interrogent sur la « due diligence » exercée lors de la reprise de l'espagnol Gamesa par Siemens Energy. « L'année 2023 a été catastrophique. » Un résumé lapidaire signé par Daniela Bergdolt, qui a ouvert, au nom de l'Association allemande de protection des actionnaires, la séance de questions/réponses de l'assemblée générale de Siemens Energy lundi. Tout se présentait pourtant bien pour les porteurs d'actions du spin-off de Siemens, jusqu'à ce que celle-ci dévoile , en juin dernier , d'énormes problèmes techniques sur les plateformes des éoliennes terrestres produites par Siemens Gamesa. Un article plus complet : https://www.usinenouvelle.com/article/l-allemagne-degaine-un-plan-de-sauvetage-de-15-milliards-d-euros-pour-le-fabricant-d-eoliennes-siemens-energy.N2195838 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Titus K Posté(e) le 12 mars Share Posté(e) le 12 mars 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
jojo (lo savoyârd) Posté(e) le 28 mars Share Posté(e) le 28 mars Soleil, chaleur, champs photovoltaïques (sombres) ... Conversation matinale = pluie ! "... La logique derrière cette proposition est à la fois simple et ingénieuse. Les panneaux solaires foncés absorbent la chaleur, créant ainsi des « îlots de chaleur artificiels ». Avec l’assistance des brises marines locales, cette chaleur peut être transportée vers le haut par convection, favorisant ainsi la formation de nuages dans le ciel. ..." https://www.science-et-vie.com/nature-et-environnement/comment-des-fermes-solaires-massives-pourraient-declencher-des-averses-dans-les-deserts-des-emirats-arabes-unis-130746.html 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
collectionneur Posté(e) le 10 avril Share Posté(e) le 10 avril L'Union Européenne est trop protectionniste pour la Chine https://www.connaissancedesenergies.org/afp/enquete-antisubventions-de-lue-dans-leolien-la-chine-se-dit-tres-inquiete-240410 La Chine s'est dite mercredi "très inquiète" après le lancement par l'Union européenne d'une enquête visant les fabricants d'éoliennes subventionnés par Pékin et soupçonnés de fausser le marché en Europe. "Je pense que le monde extérieur s'inquiète des tendances protectionnistes croissantes de l'Union européenne", a déclaré face à la presse Mao Ning, porte-parole du ministère des Affaires étrangères. "La Chine est très inquiète des mesures discriminatoires prises par les Européens contre des entreprises et même des industries chinoises", a-t-elle ajouté. Après l'automobile, le ferroviaire et les panneaux solaires, l'Union européenne a engagé mardi un nouveau bras de fer avec la Chine, sur fond de tensions commerciales avec Pékin. "Aujourd'hui, nous lançons une nouvelle enquête sur les fournisseurs chinois d'éoliennes", avait annoncé mardi la commissaire européenne à la Concurrence, Margrethe Vestager. "Nous étudions les conditions de développement de parcs éoliens en Espagne, en Grèce, en France, en Roumanie et en Bulgarie", avait-elle précisé, s'exprimant depuis les Etats-Unis, lors d'un discours à l'Université de Princeton (New Jersey). Cette enquête s'inscrit dans le cadre de nouvelles règles européennes entrées en vigueur à la mi-2023 pour empêcher les subventions de pays tiers soupçonnées de créer une concurrence déloyale lors d'appels d'offres. Dans l'UE, les éoliennes chinoises sont vendues à des prix jusqu'à 50% inférieurs à ceux des concurrents européens, affirme WindEurope, le lobby européen du secteur. "Il n'est pas possible de faire cela sans subventions publiques injustes", a assuré Giles Dickson, son directeur général, qui a salué l'annonce de l'enquête de l'UE. La Chambre de commerce chinoise dans l'UE a de son côté dénoncé "un acte de coercition économique" et le "déploiement continu de nouveaux outils contre les entreprises chinoises". 4 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Wallaby Posté(e) le 18 avril Share Posté(e) le 18 avril https://www.lefigaro.fr/flash-eco/le-decret-sur-l-agrivoltaisme-est-enfin-publie-20240409 Le décret fixe une limite de 40% de taux de couverture des sols par les installations agrivoltaïques. Par ailleurs, les baisses de rendement agricole induites par la production d'électricité ne peuvent excéder 10% par rapport à la moyenne du rendement observé sur une parcelle témoin. https://www.lefigaro.fr/societes/panneaux-solaires-le-fabricant-francais-systovi-annonce-la-cessation-de-ses-activites-a-cause-du-dumping-chinois-20240417 Le fabricant de panneaux solaires Systovi a annoncé mercredi la cessation de ses activités. Il ne reste désormais plus qu'un seul fabricant français de panneaux solaires, l'alsacien Voltec Solar, alors qu'il y en avait une douzaine en 2010. 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
pascal Posté(e) le 18 avril Share Posté(e) le 18 avril Le dumping chinois est fortement contrebalancé par des mesures tarifaires très contraignantes en revanche le marché des fermes solaires est sous tension car les nouveaux contrats de rachat d'EDF sont moins favorables qu'il y a 15 ans 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Wallaby Posté(e) le 7 mai Share Posté(e) le 7 mai https://french.news.cn/20240507/d37676c50aaa439d9fa578d97a060168/c.html (7 mai 2024) Lors de la réunion trilatérale avec les dirigeants français et européens, M. Xi a rejeté l'argument de la "surcapacité chinoise" du point de vue de l'avantage comparatif et de la demande mondiale. "L'industrie chinoise des énergies nouvelles a fait de réels progrès dans le cadre de la concurrence ouverte et représente une capacité de production avancée. Elle permet non seulement d'accroître l'offre mondiale et d'atténuer la pression de l'inflation mondiale, mais elle contribue également de manière significative à la réponse climatique mondiale et à la transition énergétique", a expliqué M. Xi. Alors que certains hommes politiques occidentaux se plaignent que les véhicules électriques chinois perturbent les "prix mondiaux", même d'éminents médias américains comme Bloomberg ont fait remarquer que la principale préoccupation des économies développées concernait l'efficacité et la compétitivité des producteurs chinois de véhicules électriques. Cela englobe des facteurs tels que leur expertise technologique et leurs infrastructures de transport modernes. En ce qui concerne le "problème de la surcapacité", des études ont montré que le secteur de l'énergie propre était confronté à des défis importants pour répondre à la demande mondiale. A la fin de l'année 2023, l'Agence internationale pour les énergies renouvelables prévoyait que pour maintenir les objectifs de l'Accord de Paris, la capacité mondiale d'énergie renouvelable devait augmenter d'environ 1.000 GW par an jusqu'en 2030. En 2023, année marquée par une augmentation record de la capacité, le monde a enregistré une augmentation d'environ 507 GW, soit la moitié de ce qui était nécessaire pour maintenir l'objectif de 1,5 degré à portée de main, selon le rapport Renewables 2023 de l'Agence internationale de l'énergie. "En matière d'énergie propre, la Chine est un partenaire pour nous", a confié à Xinhua Luc Rémont, président-directeur général de la compagnie nationale d'électricité française EDF, avant la cérémonie de clôture de la sixième réunion du Conseil d'entreprises Chine-France qui s'est tenue lundi. "L'industrie chinoise de l'énergie propre est la bienvenue en Europe pour développer ses capacités au sein de l'Europe et pour servir le marché européen. Simultanément, les industries européennes investissent activement en Chine pour renforcer leurs capacités dans le pays", a-t-il déclaré. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Titus K Posté(e) le 8 mai Share Posté(e) le 8 mai (modifié) Faut-il développer des nouvelles STEP en France ? La puissance cumulée des STEP française atteint environ 5 GW pour environ 103,5 GWh de capacité de stockage. Modifié le 8 mai par Titus K 1 1 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Albatas Posté(e) le 8 mai Share Posté(e) le 8 mai il y a 51 minutes, Titus K a dit : Faut-il développer des nouvelles STEP en France ? La puissance cumulée des STEP française atteint environ 5 GW pour environ 103,5 GWh de capacité de stockage. Il me semble bien avoir lu qu'une l'augmentation (modérée) est en cours ou en projet là ou c'est possible. (C'est à dire sur des sites déjà existants, pas la création de nouveau barrages. Et tous les barrages ne sont pas adaptés, il faut une retenue aval). C'est actuellement la meilleur (et de loin) solution économique pour le stockage de l’énergie. Un problème concernant l'amélioration de barrage (par exemple en augmentant la capacité "STEP") c'est que ce sont des concessions, qui devraient "bientôt" êtes remises sur le marché. (C'est un sujet compliqué entre droit européen/gestion du réseau/edf etc...) Du coup ça freine les investissements. 1 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
C’est un message populaire. Picdelamirand-oil Posté(e) le 11 mai C’est un message populaire. Share Posté(e) le 11 mai Prix de l’électricité : pourquoi l’écart se creuse entre la France et l’Allemagne En avril, les prix de gros de l’électricité en Allemagne étaient supérieurs de 30 euros par mégawattheure (MWh) en moyenne à ceux enregistrés en France. Un écart significatif, qui s’explique entre autres par une situation « extrêmement tendue » au niveau des interconnexions entre l'Est de l'Hexagone et les pays limitrophes, selon RTE. Mais pas que : alors même que ce problème technique devrait être rapidement résolu, le marché anticipe d’importantes disparités dans les prochaines années. Preuve que le marché européen de l’électricité n’est pas un bloc unique. Décryptage.Réservé aux abonnés C'est un poncif de cette nouvelle campagne des élections européennes : sur le Vieux continent, il n'existerait qu'un marché « unique » de l'électricité, qui fonctionnerait de la même manière pour l'intégralité des Etats membres. En raison d'une « indexation aux cours du gaz », les prix convergeraient donc partout, quel que soit le mix énergétique de chacun des pays. Une « règle » imposée par Bruxelles qui ferait monter les enchères en France, forcée de subir les choix de son voisin allemand, lequel a décidé de sortir du nucléaire et de s'appuyer davantage sur le gaz fossile pour générer son courant. Pourtant, la réalité ne colle pas totalement avec ce récit : depuis plusieurs semaines, les prix de l'électricité sur le marché de gros européens révèlent d'importantes disparités. En avril, les prix allemands étaient même supérieurs de 30 euros par mégawattheure (MWh) en moyenne à ceux enregistrés en France. Et ce n'est pas tout : « L'an prochain, le marché anticipe un gros écart de prix entre les deux pays, d'au moins 10 euros par MWh », note un trader de l'énergie ayant requis l'anonymat. Par exemple, le 7 mai, un MWh acheté pour une livraison en 2026 se vendait 79 euros par MWh outre-Rhin...contre 61 euros/MWh dans l'Hexagone. A court terme, une situation « extrêmement tendue » aux frontières Car dans les faits, il subsiste des marchés distincts entre pays. « Il existe bien des interconnexions entre Etats membres qui favorisent une convergence des cours, mais elles ne sont pas sans limites. Il arrive régulièrement qu'elles soient saturées, et le marché l'anticipe en raisonnant par zones de prix », souligne Nicolas Goldberg, senior manager Energie chez Colombus Consulting. Or, depuis le mois de mars, on observe d'importantes congestions aux frontières entre l'Est de la France et les pays limitrophes, provoquées par des restrictions sur le réseau français. Une « situation exceptionnelle » et « extrêmement tendue », selon une note envoyée fin avril par le gestionnaire français du réseau de transport d'électricité RTE, lequel a dû « appliquer des réductions de capacités aux frontières afin de garantir la sûreté du système électrique ». Ce qui expliquerait, en partie, ces divergences. « RTE ne communique pas beaucoup là-dessus, en-dehors de ce communiqué très sibyllin », commente l'économiste spécialiste du marché de l'énergie Jacques Percebois. A la suite de cette note de marché, le régulateur de l'énergie belge, la Creg, a d'ailleurs demandé à son homologue français une « évaluation conjointe » à propos des restrictions « massives » des capacités d'exportation d'électricité de la France vers ses voisins européens, regrettant que « trop peu d'informations sont actuellement connues sur les raisons sous-jacentes de ces réductions de capacité ». Et ce, alors que ces échanges sont « cruciaux » pour les prix de l'électricité de gros dans un marché « couplé et intégré » comme en Europe. La France en surcapacité électrique Mais concrètement, en quoi cela tire-t-il les prix de l'Hexagone à la baisse, et ceux de l'Allemagne et de la Belgique à la hausse ? D'abord, malgré la crise subie ces dernières années, la France traverse en ce moment une période de surproduction électrique. La raison : des barrages remplis, un socle renouvelable au rendez-vous et une disponibilité du parc nucléaire en hausse. Si bien que le pays est exportateur net, et qu'il n'a pas besoin de faire appel à des centrales à gaz, souvent coûteuses, pour répondre à l'équilibre offre-demande. « Le système est actuellement surcapacitaire, donc beaucoup moins adossé au prix marginal du gaz puisque la production de base décarbonée est plus abondante », précise Nicolas Goldberg. Ce qui n'est pas forcément le cas de certains de ses voisins, qui ne bénéficient, donc, pas pleinement de cette surproduction. « Si nous exportons moins vers l'Allemagne ou la Belgique, cela signifie que ce surplus est vendu sur le marché français », explique Jacques Percebois. Ce qui fait mécaniquement baisser le prix de gros dans le pays. Au point que début avril, la France a même connu un épisode de prix négatifs. Sur le long terme, des raisons avant tout physiques Cependant, ces congestions exceptionnelles ne peuvent pas expliquer à elles seuls les écarts, notamment sur l'achat d'électricité pour livraison en 2025, 2026 et 2027. « RTE annonce que la situation tendue devrait encore s'observer en août, septembre et octobre, mais que ce sera très passager », souligne Jacques Percebois. Pour les ventes à terme, la raison se trouve donc ailleurs. Et plus précisément dans le mix énergétique de chaque Etat. Pour cause : en-dehors de cet épisode exceptionnel de restriction, les échanges aux frontières entre pays resteront toujours soumis à des limites techniques. Or, « les acteurs de marché anticipent plus de surcapacités en France qu'en Allemagne. Ce qui paraît cohérent, sur le papier, puisque l'Hexagone ne va pas fermer beaucoup de moyens de production. Contrairement à l'Allemagne qui est sortie de l'atome et veut faire de même pour le charbon », précise Nicolas Goldberg. « A cet égard, ce sont les choix de chacun sur le nucléaire qui jouent beaucoup sur les cours : les opérateurs anticipent que cette source d'énergie remontera fortement en France, tandis qu'on ne peut plus compter sur ça outre-Rhin », ajoute Jacques Percebois. Primes de risque Or, en plus d'être décarboné, le nucléaire est en partie « pilotable », c'est-à-dire que sa production peut être modulée quelles que soient la météo (hors conditions extrêmes). Ce qui n'est pas le cas du photovoltaïque et de l'éolien, sur lesquels l'Allemagne compte massivement pour effectuer sa transition, puisque leur contribution varie en fonction du vent et du soleil. « Berlin ne dispose plus d'un socle pilotable et bas carbone. Le marché ajoute donc une prime de risque, car l'intermittence des renouvelables entraîne une forte volatilité des prix », complète Jacques Percebois. Certes, le pays peut compter sur le gaz, dont il ne prévoit pas de sortir de sitôt. Mais voilà : avec la guerre en Ukraine et la chute des volumes livrés par gazoduc depuis la Russie, le marché du gaz restera, lui aussi, durablement volatil. « Il faut de plus en plus compter sur le gaz naturel liquéfié acheminé par navire des quatre coins du monde plutôt que celui transporté par tuyaux. Cela ajoute une autre prime de risque [liée à la géopolitique, entre autres, ndlr] », souligne Nicolas Goldberg. Enfin, pour ne rien arranger, « il est possible que les marchés anticipent un renforcement des marchés carbone d'ici aux prochaines années », pointe le consultant. En effet, l'Union européenne prévoit de réformer son système d'allocation de droits à polluer, afin d'en durcir les contours. Dans ces conditions, le gaz, et donc par ricochet l'électricité issue de cette source d'énergie fossile, serait donc encore plus cher. Au risque de creuser durablement l'écart entre les prix français et allemands ? Une chose est sûre : alors que, selon une récente enquête d'EY, Berlin est durement touchée par la chute des investissements étrangers, les inquiétudes concernant sa sécurité énergétique n'y sont pas pour rien. 2 2 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Titus K Posté(e) le 11 mai Share Posté(e) le 11 mai (modifié) Il me semble bien avoir lu qu'une l'augmentation (modérée) est en cours ou en projet là ou c'est possible. (C'est à dire sur des sites déjà existants, pas la création de nouveau barrages. Et tous les barrages ne sont pas adaptés, il faut une retenue aval). C'est actuellement la meilleur (et de loin) solution économique pour le stockage de l’énergie. Un problème concernant l'amélioration de barrage (par exemple en augmentant la capacité "STEP") c'est que ce sont des concessions, qui devraient "bientôt" êtes remises sur le marché. (C'est un sujet compliqué entre droit européen/gestion du réseau/edf etc...) Du coup ça freine les investissements. On pourrait s'inspirer des suisse, qui viennent d'inaugurer leur nouvelle step qui représente tant en stockage qu'en puissance 20% du parc des 6 STEP françaises... En cout du projet (de 2008 à 2022) je trouve 2.2 Milliards € ... https://www.nant-de-drance.ch/la-centrale Avec ses 900 MW, la centrale de pompage-turbinage de Nant de Drance est l’une des plus puissante d’Europe. Située 600 mètres sous terre, entre les lacs de retenue d’Emosson et du Vieux Emosson, sa capacité de stockage est de 20 millions de kWh. Très flexible, elle joue un rôle important dans la stabilisation du réseau électrique européen et la sécurité d’approvisionnement en Suisse. Il y a par exemple le projet de STEP de plus de 1000MW à Redenat qui avait été abandonné mais que l'on pourrait reprendre et qui a l'avantage de ne pas être dans les alpes comme 4 des 6 autres STEP --> Éléments descriptifs et justificatifs de la dérogation aux objectifs de qualité du SDAGE du projet de la Station de transfert d’énergie par pompage (STEP) de Redenat --> https://www.occitanie.developpement-durable.gouv.fr/IMG/pdf/Annexe_arrete-Descriptif_projet_Redenat_cle08bce1.pdf II.4 COÛT ESTIMATIF D’après les premières études, l’investissement serait de l’ordre de 1 milliard d’euros. II.5 PLANNING PRÉVISIONNEL / ÉCHÉANCES Le calendrier de réalisation de ce projet n’est pas encore arrêté. La durée des travaux pourrait s’étaler sur une durée comprise entre 5 et 6 ans. La phase d’exploitation durera depuis la mise en service jusqu’au terme de la concession, dont la durée est déterminée dans le cahier des charges liant l’État et son concessionnaire (pour les derniers titres de concession : environ 40 ans). Le cas échéant, elle pourra être renouvelée. ... ... ... II.10 SOLUTIONS ALTERNATIVES II.10.1 - Alternatives géographiques La France dispose de 6 stations de transfert par pompage (STEP) pour 4,3 GW de puissance, produisant entre 6 et 7 TWh chaque année. Leur potentiel d’extension semble faible pour la France. Des sites d’ampleur moindre existent, notamment par du suréquipement d’ouvrages hydroélectriques existants, mais la STEP de Redenat serait probablement le plus important projet de France. Il est également possible de développer des STEP en bord de mer. La retenue supérieure est alors située au sommet d’une falaise, ou créée par une digue. Aucun site n’est identifié à ce jour en France. Le site de Redenat est particulièrement adapté à la création d’une STEP principalement pour les raisons suivantes : L’existence du réservoir inférieur, Chastang, de volume adapté (116 Mm3) permettant un fonctionnement sur un cycle hebdomadaire. Il n’y a donc qu’un seul réservoir à construire. Associée au volume d'eau disponible, la hauteur de chute (supérieure à 300 mètres) permet la mobilisation d'une puissance unitaire significative des groupes de production avec un débit optimisé, facteur de compétitivité du coût de production. La topographie des lieux, et plus particulièrement la courte distance entre les réservoirs supérieur et inférieur (moins de 1 km) rapportée à la hauteur de chute, est un gage de compétitivité du coût et de bonnes performances de l’aménagement (limitation des longueurs des galeries et conduites, optimisation du rendement énergétique par la limitation des pertes par frottement dans les adductions). Le raccordement à une ligne de transport d’électricité 400 kV est très proche, ce qui limitera la création d’infrastructures pour évacuer l’énergie. Cette « autoroute » de l’énergie, sur un axe Nord- Sud, constitue le lien le plus direct entre les zones de vent complémentaires du nord et du sud de la France et est un lien essentiel pour les échanges européens, notamment avec l’Espagne, et bénéficiera de ce renforcement des moyens de stockage. Enfin, ce site est identifié et connu de longue date. Il a donc bénéficié de reconnaissances et études approfondies nécessaires pour une maîtrise raisonnable du risque de réalisation. Quatre (La Coche, Grand-Maison, Le Cheylas et Super-Bissorte) des six STEP de forte puissance en France sont situées dans les Alpes. La majorité des centrales hydroélectriques à réserve importante sont également situées dans les Alpes. De ce fait, il est recherché en priorité un accroissement de la flexibilité hydraulique dans les autres massifs (Pyrénées et Massif Central) : Les sites pyrénéens sont handicapés par leur éloignement du réseau 400 kV ; Dans le Massif Central, les deux principales vallées sont la Truyère et la Dordogne. Les principales centrales de ces deux vallées sont proches du réseau 400kV existant. La seule STEP existante dans le Massif Central est celle de Montézic, dans la vallée de la Truyère. Ce site a été choisi du fait de ses très bonnes caractéristiques topographiques et géologiques : hauteur de chute 407 m; volume de 30 Mm3; distance entre les réservoirs 1 km. Ces caractéristiques sont nettement plus favorables que celles des autres sites de la vallée, y compris avec les deux réservoirs existants, comme, par exemple, une STEP entre les retenues de Maury et Couesque (hauteur de chute 290 m ; volume 30 Mm3 ; distance 6 km). La vallée de la Dordogne offre trois possibilités de réalisation d’une STEP de puissance importante avec une souplesse de fonctionnement hebdomadaire (quelques centaines de mètres de chute, quelques dizaines de Mm3 stockés) : Deux STEP utiliseraient chacune une paire de réservoirs existants : - STEP entre les retenues de Marcillac sur le Doustre et Chastang : hauteur de chute de 230 m ; volume de 30 Mm3 ; distance de 5 km. - STEP entre les retenues de Neuvic sur la Triouzoune et l’Aigle : hauteur de chute de 260 m ; volume de 20 Mm3 ; distance de 5 km. Le projet de Redenat est la troisième possibilité. Pour mémoire, ses caractéristiques sont : hauteur de chute : 310 m ; volume de 40 Mm3 ; distance de 1 km. Les deux premiers sites constituent des alternatives intéressantes en termes d’impact sur les masses d’eau, car elles sont basées sur des réservoirs déjà existants. À ce titre, ces deux projets n’entraîneraient pas d’impact sur une masse d’eau ou sur la qualité d’une masse d’eau non impactée à ce jour. Pour autant, la création de STEP sur ces deux sites modifierait le cycle et/ou l’amplitude de marnage actuel des retenues de Marcillac ou Neuvic et perturberait les usages touristiques qui se sont largement développés autour de ces deux retenues. Le surcoût de creusement d’adductions beaucoup plus longues (5 km au lieu de 1 km) et d’un diamètre plus élevé (car à puissance égale, le débit est plus élevé quand la chute est plus faible) est très supérieur à l’économie réalisée en n’ayant pas à construire le barrage du réservoir supérieur. Globalement, en fonction de la nature des terrains, le prix de revient au kW des 2 alternatives identifiées devrait excéder de 30 à 50 % celui de Redenat. Un incrément de dépense de plusieurs centaines de millions d’euros serait un coût disproportionné pour éviter l’impact de la création du bassin supérieur de Redenat. ... ... ... Modifié le 11 mai par Titus K 1 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Titus K Posté(e) le 18 mai Share Posté(e) le 18 mai Une étude de l'université VU d'Amsterdam sur la vulnérabilité des panneaux solaires aux phénomènes de grêle https://research.vu.nl/ws/portalfiles/portal/99414733/Final_public_report_Vulnerability_of_solar_panels_to_hail_risk.pdf Je vous met la conclusion 7. Conclusion La grêle touche une grande partie de l'Europe et un seul épisode de grêle peut entraîner des milliards de pertes. Les épisodes de grêle ont augmenté au cours des 37 dernières années dans la plupart des régions d’Europe et devraient encore augmenter (MunichRe, 2019). Les grosses grêles surviennent principalement en été. Aux Pays-Bas, c'est en juin que les dégâts dus à la grêle sont les plus importants. Le sud-est des Pays-Bas subit la plupart des dégâts dus à la grêle. Le plus grand événement de grêle aux Pays-Bas s'est produit le 23 juin 2016, ce qui signifie que 73 % de tous les dommages assurés causés par des conditions météorologiques extrêmes ont été causés par la grêle cette année-là. Le risque de grêle peut potentiellement endommager les éléments vulnérables exposés, comme les panneaux solaires, même si ces derniers pourraient jouer un rôle clé dans la transition vers une société neutre en carbone. Les panneaux solaires peuvent être divisés en trois catégories : les panneaux solaires monocristallins, polycristallins et à couches minces. - Les panneaux solaires monocristallins sont actuellement le type de panneaux solaires le plus efficace (Consumentenbond, 2019b). - Les panneaux solaires polycristallins sont moins efficaces que les panneaux solaires monocristallins mais sont également moins chers. - Les couches minces sont moins efficaces mais peuvent être flexibles et installées sur des surfaces courbes. Le marché des panneaux solaires étant relativement nouveau, il n’existe pas suffisamment de législation ni de règles appliquées concernant les panneaux solaires. Il existe quelques normes (inter)nationales, mais leur adoption est volontaire, même si les lois ou réglementations nationales y font souvent référence. Ce manque de normes et de règles entraîne des problèmes de qualité et d'installation des panneaux solaires, entraînant des situations potentiellement dangereuses, mais rendant également les panneaux solaires plus vulnérables à d'autres causes de dommages comme la grêle. En outre, dans le domaine de l'assurance des panneaux solaires, il n'existe pas de consensus global entre les compagnies d'assurance aux Pays-Bas sur la manière dont les panneaux solaires doivent être assurés. Il existe également des différences en matière d'assurance pour différents types de clients au sein d'une même compagnie d'assurance. Cependant, après la tempête de grêle de 2016, les assureurs ont remarqué que les panneaux solaires pouvaient jouer un rôle important dans les dommages dus à la grêle. Les panneaux solaires sont des objets vulnérables, différents facteurs peuvent affecter les performances d'un panneau solaire, ces facteurs peuvent être répartis en trois catégories : les facteurs environnementaux, les facteurs d'installation et les facteurs de production. Ces facteurs peuvent entraîner des fissures dans la vitre avant d'un panneau solaire, qui sont directement visibles et peuvent réduire l'insolation solaire qui pénètre directement dans la cellule solaire, ce qui entraîne par conséquent un rendement inférieur. Cependant, des fissures plus petites (microfissures) peuvent également se former, qui ne se forment pas dans la couche de verre avant mais dans le silicium plus fragile. Les microfissures n’entraînent généralement pas initialement une baisse du rendement. Cependant, après quelques mois, les zones endommagées peuvent commencer à montrer une baisse rapide de la puissance et après environ un an, les microfissures deviennent également visibles à l'extérieur du panneau. Une microfissure en forme d'étoile peut indiquer l'impact d'un petit objet, comme un grêlon. Tous les dommages devraient raccourcir la durée de vie d'un système solaire panneau. Pour tester comment ces fissures se produisent avec quelle taille de grêle, la vulnérabilité des panneaux solaires est exploré à travers une étude de cas. Lors de la tempête de grêle du 23 juin 2016, un grand une tempête de grêle s'est déplacée sur le sud-est des Pays-Bas avec des grêlons de plus de 7 cm. Dans les zones à gros grêlons obtenues à partir d'un modèle, les grandes quantités de grêlons des dommages assurés ont été constatés. Des grêles d'une taille d'environ 3 cm commencent à endommager davantage les propriétés et plus. En examinant la vulnérabilité des panneaux solaires à la grêle, selon l’étude de cas, nous constatons que : Les sinistres sans dommage, soit la moitié des sinistres, présentent la plus grande variété de tailles de grêle. Cela indique qu'un plus grand nombre de réclamations sur divers endroits peut indiquer une gamme plus large de tailles de grêle. Des dommages invisibles et visibles peuvent survenir à partir de 3 cm, mais à partir de 4 cm, la part des dommages visibles augmente considérablement. L'orientation du toit par rapport à la direction de la tempête de grêle (et avec elle des vents dominants) peut affecter considérablement les dommages causés par la grêle aux panneaux solaires, et même devenir plus déterminante que la taille de la grêle elle-même (l'orientation à l'opposé de la tempête de grêle réduisant considérablement les dommages). ). Il existe des indicateurs selon lesquels l'angle auquel le panneau solaire est placé (représenté par un angle faible sur les toits plats et un angle plus élevé sur les toits en pente) peut affecter les dommages aux panneaux solaires (un angle faible ayant plus de dégâts), mais les résultats ne sont pas fortement significatifs. L'augmentation de la taille des grêlons augmente la quantité de dégâts, mais avec l'augmentation de la taille des grêlons, l'augmentation supplémentaire des dégâts diminue. Dans l’ensemble, les panneaux solaires sont vulnérables à la grêle et cette vulnérabilité dépend principalement de la taille des grêlons. Il existe plusieurs options pour diminuer cette vulnérabilité, comme par exemple prendre en compte les caractéristiques des panneaux solaires lors de leur installation. Des améliorations peuvent être apportées (à l’application) des normes, des réglementations et de l’assurance des panneaux solaires. Le développement de mesures spécifiques, comme une couverture pour les panneaux solaires, peut également contribuer à diminuer cette vulnérabilité. Des recherches supplémentaires doivent être menées sur la vulnérabilité d'autres mesures NZE, leur relation avec d'autres types de conditions météorologiques extrêmes et sur les effets des microfissures en utilisant différentes sources de données. Enfin, le risque de grêle et la vulnérabilité des panneaux solaires à la grêle devraient être inclus dans les modèles de risque et les stratégies d'adaptation climatique. 1 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
C’est un message populaire. Wallaby Posté(e) le 21 mai C’est un message populaire. Share Posté(e) le 21 mai 3 novembre 2023. Simon Michaux, du bureau de recherche géologique de Finlande, invité par le Sustainable Minerals Institute de l'université de Queensland (Australie) "Ces 50 dernières années, nous avons utilisé l'idéologie pour résoudre nos problèmes, mais sans faire les calculs qui confronteraient les chiffres à la réalité" 07:42 Suivant les plans de Agence internationale de l'énergie (AIE), en 2050, 37% du transport maritime et 62% du transport aérien sera à base d'agrocarburants. Cela nécessiterait de produire 940 millions de tonnes de produits agricoles. Pour mettre cela en perspective, la production mondiale de blé en 2018 était de 402 millions de tonnes. 11:09 Si l'intermittence est compensée par des batteries ayant une autonomie de 28 jours, il faudrait pour les construire [dans le scénario 2050 de l'AIE], 254 années de production de cuivre, en prenant pour référence la production mondiale de cuivre de 2019. Dans l'hypothèse où l'on se contenterait de batteries de 6 heures seulement, ça pourrait marcher pour le cuivre (11,7 fois la production de 2019) mais guère pour le lithium (330 ans) le cobalt (97 ans), le graphite (96 ans) et le vanadium (85.9 ans). 13:25 Et les quantités de métaux à produire dans ces différentes scénarios, bien souvent dépassent les réserves minérales terrestres. 14:35 Et même si l'on ajoute les réserves sous-marines, le compte n'y est pas dans les deux hypothèses conservatrices (28 jours et 12 semaines d'autonomie de batterie) mais ça pourrait marcher pour les hypothèses les plus faciles (6 heures et 48 heures) mais auxquelles Simon Michaux ne croit pas. Cela implique aussi de penser au recyclage des métaux des batteries arrivées en fin de vie pour en refaire des neuves, une fois que les réserves planétaires seront épuisées et que la seule source en minéraux sera le recyclage. 15:43 Ces 50 dernières années, nous avons utilisé l'idéologie pour résoudre nos problèmes, mais sans faire les calculs qui confronteraient les chiffres à la réalité. 24:48 Dans l'hypothèse où l'on pallie l'intermittence non pas avec des batteries, mais avec du pompage-turbinage hydroélectrique, et pour une autonomie de 28 jours, on immobilise 1949 kilomètres cubes d'eau douce. À comparer avec l'extraction d'eau douce totale qui était de 3990 kilomètres cubes en 2018. 45:17 Le remplacement des systèmes à combustibles fossiles existants par des énergies renouvelables telles que le solaire et l'éolien ne sera pas possible pour la population humaine entière. Il n'y a tout simplement pas assez de temps ou de ressources pour le faire suivant les objectifs fixés par les nations les plus influentes. 51:00 Comment réorganiser la société ? 3 : Faut-il continuer à vivre dans des villes ? 4: remplacer l'agriculture industrielle par autre chose. 51:42 Nous allons regarder du côté de la décroissance, soit volontairement, soit parce que cela s'imposera par la force des choses. 01:05:37 La transition verte planifiée n'est pas faisable, eu égard à l'ampleur de la tâche et des matières premières requises. La production minière, les réserves minières et les ressources financières sont insuffisantes. Le stockage d'énergie pour pallier l'intermittence a été négligé et c'est l'angle mort de la transition pour sortir des combustibles fossiles. Tant que ces problèmes ne sont pas résolus, l'éolien et le solaire ne sont pas viables comme source d'énergie primaire pour la prochaine ère industrielle. La décroissance forcée sera inévitable si nous continuons de faire l'autruche. 01:17:30 le réacteur nucléaire au thorium à sels fondus est la solution la plus prometteuse que j'aie vue jusqu'à présent. 01:18:00 ce qui a déclenché le présent travail c'est les promesses flamboyantes des responsables de la commission européenne, et leurs visions du futur. Donc j'ai essayé de cartographier ce qu'ils pensaient, et de démontrer que ça n'allait pas marcher et que nous devons remettre l'ouvrage sur la planche à dessin. 01:19:00 les personnes les plus coopératives jusqu'à présent sont les étudiants en doctorat. C'est eux qui seront dans des postes à responsabilité dans 10 ans. C'est eux qui feront les choix décisifs déterminant si nous nous en sortons ou pas. Ils s'emparent du sujet beaucoup plus vite que tous les autres groupes que j'aie vu jusqu'à présent. 4 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
ksimodo Posté(e) le 22 mai Share Posté(e) le 22 mai Pas d'éléments révolutionnaire là dedans, mais les ordres de grandeur de certaines données chiffrées mériteraient d'être communiquées plus souvent, en boucle matin midi soir ( posologie minimale ) aux décideurs. 2 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Wallaby Posté(e) le 24 mai Share Posté(e) le 24 mai https://nationalinterest.org/blog/techland/coping-china’s-cleantech-growth-211087 (20 mai 2024) Les recherches de Wood Mackenzie indiquent que la Chine est prête à dominer plus de 80 % de la capacité mondiale de fabrication de polysilicium, de plaquettes, de cellules et de modules entre 2023 et 2026. Selon les données de Bloomberg, la Chine détient actuellement une part dominante de 60 % du parc mondial de véhicules électriques, soutenue par l'infrastructure de recharge la plus étendue au monde. Selon le Global EV Outlook 2024 de l'Agence internationale de l'énergie, la Chine représentait plus de 60 % des ventes mondiales de véhicules électriques en 2023. Au cours de la même année, la production de VE a grimpé d'environ 36 % pour dépasser les 9,6 millions d'unités. Comme l'indiquent les médias d'État chinois, le secteur national des batteries lithium-ion a également connu une forte croissance en 2023, marquée par une augmentation de 25 % de la production totale d'une année sur l'autre. En outre, les exportations de ces batteries ont grimpé de 33 % par rapport à l'année précédente. Le porte-parole du ministère des affaires étrangères, Lin Jian, a qualifié le discours sur la surcapacité de "complètement faux". Les médias d'État ont adopté une position encore plus ferme, assimilant les références occidentales à la "surcapacité chinoise" à "un autre slogan sinophobe". Ils soulignent que les subventions occidentales accordées à l'industrie des véhicules électriques témoignent d'une politique de deux poids deux mesures et affirment que le véritable problème réside dans les "inefficacités comparatives" des États-Unis et de l'Europe. Le ministre du commerce, Wang Wentao, a clairement indiqué que son gouvernement ne reculerait pas devant les droits de douane, déclarant que "[l]a progression rapide des entreprises chinoises de VE est due à l'innovation technologique, aux chaînes d'approvisionnement intégrées et à la concurrence du marché, et non aux subventions" et promettant que Pékin "... soutiendra activement les entreprises dans la sauvegarde de leurs droits et de leurs intérêts légitimes". En mars, la Chine a déposé une plainte auprès de l'Organisation mondiale du commerce (OMC) contre les subventions américaines destinées à protéger son industrie automobile. Parallèlement, un groupe de sept grands fabricants américains de panneaux solaires a demandé au ministère du commerce et à la Commission américaine du commerce international d'imposer de nouveaux droits de douane sur les composants des panneaux solaires chinois, une mesure qui a recueilli un soutien bipartisan au Sénat. La baisse des prix des équipements chinois de technologies propres, due à une offre excédentaire, alimente la montée en puissance des installations d'énergie renouvelable et des taux d'adoption des véhicules électriques, tant au niveau national qu'international. Ces évolutions font progresser les objectifs mondiaux de décarbonisation. En outre, les VE et les batteries lithium-ion ne représentent encore qu'une fraction relativement faible des exportations chinoises. Ses principaux secteurs d'exportation sont les téléphones mobiles et les ordinateurs. Compte tenu de l'impératif de parvenir à des émissions nettes nulles au niveau mondial, la croissance de la capacité de la Chine en matière de technologies propres n'est pas "excessive". En outre, à mesure que les barrières protectionnistes s'élèvent dans les pays occidentaux, les coûts plus élevés seront répercutés sur les consommateurs, ce qui pourrait ralentir l'adoption des produits issus des technologies propres. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Titus K Posté(e) le 28 mai Share Posté(e) le 28 mai https://meredithangwin.substack.com/p/sea-winds Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Titus K Posté(e) le 20 juin Share Posté(e) le 20 juin (modifié) Je vous partage une concept néerlandais sur lequel travail CE Delft depuis maintenant quelques années que je trouve tres pertinent ! L'idée c'est de réussir a stocker une grande quantité d'energie sous forme d'eau, mais dans un pays qui na pas de relief ... Le lieu choisi pour l'étude étant au large de Rotterdam, soit une nouvelle extension du Maasvlakte sur la mer ... toujours plus ... Le Maasvlakte aujourd'hui Le concept s'appelle Delta21 : C'est un immense lac d'à peu 40km2 sur un site d'environ 50km2 ... La hauteur de chute d'eau varie en fonction du niveau du lac entre 3 et 28 mètres ... Une capacité de stockage de 34 GWh ... En fonction du nombre de pompes, la puissance est comprise entre 2 GW et 6 GW ... ... C'est une step en gros, mais sans relief naturel ! A titre de comparaison la plus grande step de France --> La step de Grand Maison --> Elle représente 35% de la puissance et 50% de la capacité de stockage des step Françaises : 1,8 GW de puissance Max 53,7 GWh de stockage Le projet pourrait être rentable des 2035 et être compétitif avec les batteries Lithium-ion et les centrales hydro classiques avec de bonnes conditions de financement. Évidement c'est un projet immense, mais en soit beaucoup moins complexe que l'extension du port de Rotterdam, vu qu'il ne s'agit que d'un lac sans installations complexe si ce n'est les station de pompage-turbinages. Il faut aussi prendre en compte l'impact positif sur l'environnement, avec la création de nouvelles dunes pour les oiseaux migrateurs, le port de Rotterdam est d'ailleurs devenu un site exceptionnel pour l'observation ! Voici des formes de bassins étudiés Le Doc PDF de 100 pages que je n'ai pas fini de lire --> https://cedelft.eu/wp-content/uploads/sites/2/2024/03/CE_Delft_230192_Delta-21_Energetisch-economische-analyse_Def.pdf Modifié le 20 juin par Titus K 1 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
vincenzo Posté(e) le 16 septembre Share Posté(e) le 16 septembre https://www.charentelibre.fr/international/la-france-decouvre-le-plus-grand-gisement-mondial-d-un-gaz-rare-et-strategique-21390059.php?csnt=191fb76d2c9 La France s’apprête à jouer un rôle clé dans la transition énergétique grâce à une découverte majeure : un gigantesque gisement d’hydrogène blanc a été mis au jour en Lorraine, dans le sous-sol de Folschviller. Ce réservoir naturel, estimé à 46 millions de tonnes, pourrait révolutionner la production d’énergie propre à l’échelle mondiale. Qu’est-ce que l’hydrogène blanc ? L’hydrogène blanc, contrairement à l’hydrogène gris ou vert, est une forme naturelle de ce gaz, trouvée à l’état natif dans les sous-sols. Alors que l’hydrogène gris est produit à partir de gaz naturel dans des processus très polluants, l’hydrogène blanc est exploitable directement sans besoin de le fabriquer artificiellement. Cette ressource pourrait ainsi devenir le « pétrole de demain », selon certains experts, notamment dans le secteur des transports propres. Une découverte « par accident » Les scientifiques du laboratoire GeoRessources de l’Université de Lorraine et du CNRS ne cherchaient initialement pas à découvrir de l’hydrogène blanc. En sondant les sous-sols de la région pour étudier des ressources en méthane, ils ont trouvé une forte concentration d’hydrogène à 1 250 mètres de profondeur. D’après les estimations, ce gisement pourrait contenir plus de la moitié de la production mondiale actuelle d’hydrogène. Philippe De Donato, directeur de recherche au laboratoire GeoRessources, explique dans « Le Journal du CNRS » que cette découverte pourrait grandement contribuer à la transition énergétique, en réduisant la dépendance aux énergies fossiles tout en limitant la production de CO2, responsable du réchauffement climatique. Une ressource quasi infinie ? Ce qui rend cette découverte encore plus exceptionnelle, c’est la réaction chimique naturelle à l’origine de la production de cet hydrogène blanc. Les scientifiques estiment que les réactions d’oxydation et de réduction entre les molécules d’eau et le carbonate de fer présent dans le sous-sol pourraient rendre cette production quasiment renouvelable. Ce processus pourrait générer de l’hydrogène sur des cycles de quelques semaines ou mois, rendant cette ressource potentiellement inépuisable à long terme. Un tournant pour la transition énergétique ? L’hydrogène est considéré comme une énergie clé pour l’avenir, notamment pour alimenter des véhicules propres comme les bus à hydrogène, déjà présents dans plusieurs villes. Cette découverte en Lorraine pourrait non seulement accélérer cette mutation, mais aussi réduire la production d’hydrogène industriel, souvent très polluante. Alors que l’Europe s’est fixée pour objectif de produire 10 millions de tonnes d’hydrogène vert d’ici 2030, ce gisement français pourrait couvrir à lui seul plusieurs années de production mondiale d’hydrogène, bouleversant les stratégies énergétiques à venir. Une importance stratégique pour la France La France, avec cette découverte, se place en tête de la recherche et de la production d’hydrogène blanc. Ce gaz pourrait devenir une ressource clé pour répondre aux défis climatiques, mais aussi pour renforcer l’indépendance énergétique du pays. D’autres pays, comme l’Australie ou les États-Unis, ont déjà identifié des gisements d’hydrogène blanc, mais celui de Lorraine pourrait être le plus grand jamais découvert. Les prochaines étapes consisteront à valider la taille exacte du gisement et à développer des technologies d’extraction adaptées pour exploiter cette ressource de manière durable. 1 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Picdelamirand-oil Posté(e) le 25 septembre Share Posté(e) le 25 septembre Sortir du marché unique de l'énergie Les Français paient leur électricité au prix fort du fait de l'enchère unique européenne. De quoi remettre en question le modèle du marché européen, estime l'avocat Michel Guénaire. L'événement est passé inaperçu. Il était cependant lourd de sens. Le 25 juin 2024, un bug dans le système de trading de la Bourse européenne Epex Spot a rendu impossible la fixation d'un prix unique du marché de l'électricité . Celui-ci a donc été calculé pays par pays : l'Allemagne a coté à 492,04 €/MWh, l'Autriche à 236,28 €/MWh, la Pologne à 130,36 € - et la France à 2,96 €/MWh. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
g4lly Posté(e) le 25 septembre Share Posté(e) le 25 septembre il y a 7 minutes, Picdelamirand-oil a dit : Sortir du marché unique de l'énergie Les Français paient leur électricité au prix fort du fait de l'enchère unique européenne. De quoi remettre en question le modèle du marché européen, estime l'avocat Michel Guénaire. L'événement est passé inaperçu. Il était cependant lourd de sens. Le 25 juin 2024, un bug dans le système de trading de la Bourse européenne Epex Spot a rendu impossible la fixation d'un prix unique du marché de l'électricité . Celui-ci a donc été calculé pays par pays : l'Allemagne a coté à 492,04 €/MWh, l'Autriche à 236,28 €/MWh, la Pologne à 130,36 € - et la France à 2,96 €/MWh. Encore un qui n'a rien compris ... le marché spot de l'électricité ne représente que 5% de achat ... l'essentiel des achats d'électricité se fait de gré à gré ou via des contrat futur. ... et oui parfois l'électrique à un prix négatif aussi. Si le vendeur à besoin de s'en débarrasser plutôt que de réduire la charge de son unité de production. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Picdelamirand-oil Posté(e) le 25 septembre Share Posté(e) le 25 septembre il y a 6 minutes, g4lly a dit : Encore un qui n'a rien compris ... le marché spot de l'électricité ne représente que 5% de achat ... l'essentiel des achats d'électricité se fait de gré à gré ou via des contrat futur. ... et oui parfois l'électrique à un prix négatif aussi. Si le vendeur à besoin de s'en débarrasser plutôt que de réduire la charge de son unité de production. Cela donne une idée du coût de l'électricité de la dernière centrale mise en marche dans chacun des pays puisqu'on a continué à avoir une approche "marché" mais pays par pays. 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
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