Titus K Posté(e) jeudi à 14:43 Share Posté(e) jeudi à 14:43 il y a une heure, Hirondelle a dit : edit* Je n'arrive pas à retrouvé le post d' @HK dans lequel il y ait des explications intéressantes me semble t il: tu aurais le chemin stp ? Je sais pas de quel dessin tu parles ? Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
mehari Posté(e) jeudi à 14:57 Share Posté(e) jeudi à 14:57 44 minutes ago, Asgard said: Les 2 étant de MBDA, il serait pas tant d'harmoniser surtout ? ^^" Ce serait bien, n'est-ce pas? Mais ça demanderait que les branches parlent entre elles et que les gouvernement arrêtent de donner des contrats à leur branche nationale plutôt qu'à MBDA en général. Il y a plein d'overlap en capacités chez MBDA et, si certains sont hérités des compagnies précédent le fabricant, d'autres ne le sont pas. On peut citer le développement du CAMM en général malgré le fait que le MICA VL existe déjà par exemple. Certes le CAMM offre de nouvelles capacités très intéressantes par rapport au MICA VL (compacité principalement) mais on peut se demander si le missile britannique n'aurait pas pu récupérer des éléments du système français (autodirecteur par exemple)1. Plus récent et perturbant, on a le développement du SmartCruiser en tant que famille complètement séparée du SPEAR plutôt que comme extension à celui-ci (le SmartCruiser aurait pu être une nouvelle itération basée sur un nouveau module de guidage et un lanceur sextuple avec le SmartGlider basé sur celui-ci en version bombe planante). Pour ce qui est des SAM, on pourrait parfaitement imaginer une réorganisation de la gamme de MBDA autour des familles CAMM et Aster avec CAMM: UK CAMM-ER: UK, IT CAMM-MR: UK (partenariat PL) Aster 30: FR,IT Aquila: FR, IT, DE Cet ensemble pourrait tout à fait être complété par un missile C-RAM, façon Iron Dome (CAMM-SR? CAMM-CRAM?), un missile SHORAD mobile (dérivé lourd du Mistral?) et un MANPAD (Fulgur, IT). Mais j'ai des doutes. 1 Cet exemple ne marche pas complètement vu que le CAMM récupère en partie l'architecture de l'ASRAAM dont le développement précède la création MBDA. 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Hirondelle Posté(e) jeudi à 14:57 Share Posté(e) jeudi à 14:57 il y a 14 minutes, Titus K a dit : Je sais pas de quel dessin tu parles ? Celui que tu as posté au dessus avec les sylver plus 2 x Exls*4 stp Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Titus K Posté(e) jeudi à 15:05 Share Posté(e) jeudi à 15:05 (modifié) il y a 8 minutes, Hirondelle a dit : Celui que tu as posté au dessus avec les sylver plus 2 x Exls*4 stp Ah ca c'est mon dessin, j'ai posté la citation dans mon message. Le lien vers l'original --> https://forum.air-defense.net/topic/14744-marine-suédoise/page/8/#comment-1839538 HK a fait de bien plus jolis dessins de variantes "rallongées" de la FDI pour remplacer les FDA, avec 64 Sylver et un gros Seafire XL en plus du Seafire FDI Modifié jeudi à 15:07 par Titus K Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
FoxZz° Posté(e) jeudi à 16:17 Share Posté(e) jeudi à 16:17 Il y a 2 heures, Asgard a dit : Les 2 étant de MBDA, il serait pas tant d'harmoniser surtout ? ^^" C’est comme si tu disais qu’il fallait qu’on harmonise nktre flotte d’avion sur le Typhoon pck il est produit par Airbus haha. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Asgard Posté(e) jeudi à 17:01 Share Posté(e) jeudi à 17:01 Jparlais des gammes de MBDA en interne pas de NG Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
FoxZz° Posté(e) jeudi à 18:39 Share Posté(e) jeudi à 18:39 L'Aster 15 et le CAMM c'est pas vraiment les mêmes gammes quand même. Mais au delà de ça, quel intérêt aurions nous à abandonner un missile national plus performant au profit d'une alternative complètement étrangère, le seul argument étant qu'ils appartiennent à la même entreprise. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Titus K Posté(e) jeudi à 18:56 Share Posté(e) jeudi à 18:56 il y a 10 minutes, FoxZz° a dit : L'Aster 15 et le CAMM c'est pas vraiment les mêmes gammes quand même. CAMM-ER (45km) // Aster 15 EC (60km) il y a 10 minutes, FoxZz° a dit : Mais au delà de ça, quel intérêt aurions nous à abandonner un missile national plus performant au profit d'une alternative complètement étrangère, le seul argument étant qu'ils appartiennent à la même entreprise. A volume équivalent il faut comparer 1 Aster 15 EC avec 4 CAMM-ER ... Si avoir plus de missiles n'interresse pas la France, soit. Mais pouvoir proposer un missile quad-pack à l'export aiderait grandement NavalGroup à l'export. 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
FoxZz° Posté(e) jeudi à 23:17 Share Posté(e) jeudi à 23:17 (modifié) Après si le CAMM n'est pas en mesure d'intercepter une menace, qu'il en ait 4 fois plus ne change rien. Pour le bas du spectre du RIM ou du Mistral sera plus économique. C'est aussi logistiquement plus logique quand on a de l'Aster 30 d'utiliser de l'Aster 15. On a pas du tout de CAMM dans notre ecosystème. Modifié jeudi à 23:18 par FoxZz° Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Titus K Posté(e) jeudi à 23:37 Share Posté(e) jeudi à 23:37 (modifié) il y a 20 minutes, FoxZz° a dit : Après si le CAMM n'est pas en mesure d'intercepter une menace, qu'il en ait 4 fois plus ne change rien. Tu te bases sur quoi pour affirmer que le CAMM-ER est un mauvais missile en fait ? Les Anglais remplacent les Aster 15 de leur T45 pour mettre plus d'Aster 30. Pour compenser ils rajoutent des cellules CAMM (même pas ER) M'enfin, ils doivent être cons. Modifié jeudi à 23:37 par Titus K 2 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
C’est un message populaire. Titus K Posté(e) vendredi à 00:31 C’est un message populaire. Share Posté(e) vendredi à 00:31 (modifié) C'était bien une coquille les 24 CAMM-ER (Mer et Marine nous lis ?) La FDI pourra embarquer jusqu’à 48 CAMM en plus de 16 Aster, soit 64 missiles antiaériens https://www.meretmarine.com/fr/defense/la-fdi-pourra-embarquer-jusqu-a-48-camm-en-plus-de-16-aster-soit-64-missiles-antiaeriens Qui a dit que la nouvelle frégate française était une plateforme sous-armée ? Discrètement, Naval Group a travaillé, dans le cadre notamment de la compétition pour les futures frégates suédoises, sur une solution permettant de multiplier les capacités antiaériennes de la FDI. Une nouvelle solution de lancement française permet d'embarquer de nombreux missiles CAMM tout en évitant de recourir à des lanceurs américains. Pour ne pas dépendre des US, Naval Group développe son propre cold-launcher maison, pour CAMM-ER notamment --> Opérationnel avant 2030 Le lanceur peut emporer 24 CAMM et prend la place d'un lanceur Sylver !!!! C'est calculé pour prendre autant de place qu'une "fosse Sylver" Ca pourrait aussi plaire aux pays-bas pour les nouvelles FuAD ... mais aussi au Danemark, en Italie ou au RU. On pourrait retrouver pour la Suède : 16 Aster 30/B1NT + 48 CAMM-ER 16 Aster 30/B1NT + 8 Aster 15 EC + 24 CAMM-ER 24 Aster 30/B1NT + 24 CAMM-ER Hehe --> Mais la défense aérienne reste bien la priorité des Suédois, qui veulent non seulement du CAMM-ER, mais aussi, et avant tout, de l’Aster 30 Block 1 NT sur leurs futures frégates. Et là, la FDI a clairement l’avantage puisqu’elle est nativement conçue pour embarquer cette arme, évolution de l’Aster 30 optimisée pour intercepter des missiles balistiques d’une portée allant jusqu’à 1500 km. Or, l’Aster est, à ce jour, uniquement mis en œuvre par des lanceurs Sylver, y compris dans la Royal Navy sur ses destroyers du type 45. Dans le cadre de la compétition suédoise, les Britanniques, qui proposent le modèle T31, disent qu’ils peuvent l’intégrer dans un lanceur américain Mk41. Mais ce développement n’est pas réalisé et une telle configuration pose peut-être bien des questions de type ITAR en matière de contrôle des exportations. Ne faut-il pas l’accord des autorités françaises pour intégrer l'Aster sur un système américain ? On apprend aussi que modèle proposé par la France à la Suède pourra intégrer : 8 missiles antinavires RBS-15 Torpilles suédoises Torped 47 Tourelle 57 mm Bofors + artillerie légère (40mm bofors à l'arrière ?) Modifié vendredi à 03:30 par Titus K 8 3 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
FoxZz° Posté(e) vendredi à 01:15 Share Posté(e) vendredi à 01:15 Il y a 1 heure, Titus K a dit : Tu te bases sur quoi pour affirmer que le CAMM-ER est un mauvais missile en fait ? Les Anglais remplacent les Aster 15 de leur T45 pour mettre plus d'Aster 30. Pour compenser ils rajoutent des cellules CAMM (même pas ER) M'enfin, ils doivent être cons. Non ils poussent juste leur missile national. Je n'ai jamais dit que le CAMM était un mauvais missile, simplement que l'Aster lui est supérieur. Le CAMM a l'avantage de la portée minimale un peu plus courte et le volume (avantage très significatif on est d'accord). Mais contre des menaces haut du spectre, l'Aster 15 est largement supérieur grâce à son PIF-PAF entre autres. 2 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Bechar06 Posté(e) vendredi à 09:06 Share Posté(e) vendredi à 09:06 (modifié) Il y a 8 heures, Titus K a dit : Naval Group développe son propre cold-launcher maison, pour CAMM-ER notamment --> Opérationnel avant 2030 Qqu un aurait un schéma ou des photos - Des solutions de lanceurs CAMM-ER actuels ? - De la prochaine solution propre NG CAMM-ER vis à vis de ses solutions existantes ? Notamment des solutions et arrangement permettant d'offrir cette modularité: "pour la Suède : - 16 Aster 30/B1NT + 48 CAMM-ER - 16 Aster 30/B1NT + 8 Aster 15 EC + 24 CAMM-ER - 24 Aster 30/B1NT + 24 CAMM-ER" J'en déduis que les lanceurs pour 24 CAMM-ER = place équivalente aux lanceurs pour 8 ASTER 15 EC ... Ai-je juste ? Est-ce que l''explication ci-après est un des facteurs facilitant la modularité ? Wiki dit : " Le CAMM ... est tiré en position verticale en lancement froid, le missile est éjecté par un piston pneumatique et le propulseur s’allume quelques secondes après le lancement. Ce système est plus compact et permet d'intégrer plus de missiles dans les lanceurs verticaux" Plus imagé là : https://en.wikipedia.org/wiki/CAMM_(missile_family) Modifié vendredi à 09:09 par Bechar06 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
C’est un message populaire. tipi Posté(e) vendredi à 09:52 C’est un message populaire. Share Posté(e) vendredi à 09:52 Il y a 8 heures, FoxZz° a dit : Non ils poussent juste leur missile national. Je n'ai jamais dit que le CAMM était un mauvais missile, simplement que l'Aster lui est supérieur. Le CAMM a l'avantage de la portée minimale un peu plus courte et le volume (avantage très significatif on est d'accord). Mais contre des menaces haut du spectre, l'Aster 15 est largement supérieur grâce à son PIF-PAF entre autres. Si le haut de spectre est couvert (et bien) par l'Aster 30, il n'est pas idiot d'envisager un missile peut être un peu moins performant mais disponible en plus grande quantité pour faire face aux attaques par saturation. Et puisqu'un tel missile existe déjà et est européen, on n'a pas forcément besoin d'en développer un nouveau. 6 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
mgtstrategy Posté(e) vendredi à 22:25 Share Posté(e) vendredi à 22:25 On peut imaginer que l'ambassadeur Ex DGA a fait passer des msgs à ses anciens collegues... Se souvenir aussi que l'ambassadeur en Hollande est l'ancien bras droit de JYD, et une vraie figure de la vente des Rafale. Parfois, ça paie de placer des gens competents la ou il faut gagner (orca, FDI etc)... .... Mais bon, certains vont encore croire aux fake news d'un prefet deplacé pour cause de pluie 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
C’est un message populaire. ARMEN56 Posté(e) samedi à 18:15 C’est un message populaire. Share Posté(e) samedi à 18:15 « La France développe un nouveau système de lancement permettant à la frégate FDI d’embarquer jusqu’à quatre fois plus de missiles Naval Group développe un système français de lancement vertical à éjection à froid afin d’augmenter jusqu’à quatre fois la capacité en missiles de la frégate FDI, selon Mer et Marine le 12 décembre 2025. Comme l’a rapporté Mer et Marine le 12 décembre 2025, Naval Group travaille sur un système de lancement de missiles à éjection à froid destiné à la frégate FDI, qui pourrait faire passer la capacité du navire de 16 à jusqu’à 64 missiles sol-air. Ce système exploite les volumes de lancement vertical déjà présents à bord afin d’augmenter la densité de missiles et de permettre l’intégration de types de missiles alternatifs, notamment les CAMM et CAMM-ER. Avec des configurations envisagées approchant ou dépassant plusieurs dizaines de missiles de moyenne et longue portée, la FDI pourrait disposer de capacités habituellement associées à des destroyers beaucoup plus imposants, tels que les Arleigh Burke américains. (Source image : Marine nationale) Selon l’article, Naval Group développe un nouveau système français de lancement à froid pour la frégate FDI afin d’augmenter significativement le nombre de missiles embarqués, tout en évitant une dépendance aux systèmes de lancement verticaux de fabrication américaine. Grâce à cette architecture à éjection à froid, la dotation en missiles sol-air de la FDI pourrait passer d’une base centrée sur 16 missiles Aster à des configurations atteignant jusqu’à 64 missiles, voire davantage si des systèmes de courte portée sont intégrés. L’approche est explicitement conçue pour intégrer les missiles CAMM et CAMM-ER sans rendre nécessaire l’utilisation du lanceur ExLS de Lockheed Martin. Plutôt que de modifier la coque ou de sacrifier d’autres capacités de mission, la solution exploite les marges prévues dès la conception du navire afin de préserver son attractivité commerciale en permettant différentes combinaisons de missiles de défense aérienne et de frappe. L’agencement du pont avant de la FDI, au cœur de cette trajectoire d’évolution, a été conçu dès l’origine autour de trois puits distincts pour systèmes de lancement vertical (VLS), et non selon une configuration fixe et fermée. Un grand puits rectangulaire peut accueillir deux modules Sylver A50 installés côte à côte, offrant un espace pour 16 missiles Aster, qu’il s’agisse d’Aster 15 ou d’Aster 30 selon la configuration retenue. En avant de ce puits se trouvent deux puits carrés, chacun destiné à recevoir un module de lancement unique, constituant la principale réserve de volume pour les évolutions futures. Ces puits avant peuvent accueillir soit un lanceur Sylver A50, soit le plus long Sylver A70, nécessaire notamment pour le missile de croisière naval MdCN. Ces espaces ayant été intégrés dès la phase de conception, ils peuvent être réaffectés pour accroître la capacité en missiles sans nécessiter de refonte du navire. Selon Mer et Marine, le système de lancement à froid de Naval Group se positionne comme une alternative nationale au système américain ExLS (Extensible Launching System) pour l’intégration des missiles CAMM. L’ExLS avait été étudié comme solution possible pour intégrer le CAMM-ER, ce qui avait temporairement suscité des interrogations quant à son adoption sur la FDI. L’orientation désormais clarifiée est que l’ExLS n’est pas indispensable, puisque la solution française à éjection à froid sera conçue pour accueillir directement les CAMM et CAMM-ER. Cela permet de conserver l’intégration des lanceurs sous contrôle français tout en offrant une forte densité de missiles. L’objectif est de compléter la famille Aster en ajoutant une couche dense d’intercepteurs de courte à moyenne portée, et non de remplacer les capacités existantes de longue portée. Cette approche permet également aux marines de conserver une plus grande flexibilité dans leur écosystème de lanceurs et leurs dépendances industrielles. La distinction entre lancement à chaud et lancement à froid explique pourquoi ce système permet d’embarquer davantage de missiles. Les missiles Aster utilisent un lancement à chaud, ce qui signifie que le propulseur s’allume à l’intérieur de la cellule de lancement, imposant la gestion de la chaleur, des gaz d’échappement et de la pression interne, et entraînant des contraintes sur la structure et l’espacement des lanceurs. Les missiles CAMM utilisent un lancement à froid, où le missile est éjecté de son conteneur avant l’allumage du moteur, réduisant fortement les contraintes thermiques à l’intérieur du lanceur. Cela permet une conception plus simple du lanceur, optimisée pour un empilement plus dense de missiles de plus petite taille. Le système français de lancement à froid, décrit comme structurellement plus simple que le Sylver existant, devrait entrer en service au début des années 2030, en cohérence avec les livraisons futures de frégates évoquées notamment pour des pays comme la Suède. Le lancement à froid est ainsi présenté comme une solution pratique pour augmenter le nombre de missiles prêts au tir dans un espace de pont limité, renforçant l’attractivité de la FDI. Les missiles concernés couvrent des rôles et des portées d’engagement distincts, ce qui explique la logique de leur combinaison. L’Aster 15 est destiné à la défense aérienne de courte à moyenne portée, avec des distances d’engagement de l’ordre de 30 km, tandis que l’Aster 30 étend ce rôle à la défense de zone à longue portée, généralement associée à des distances dépassant 100 km. L’Aster 30 Block 1 NT offre en outre des capacités antimissiles balistiques contre des cibles ayant une portée allant jusqu’à environ 1 500 km. Le CAMM (Common Anti-Air Modular Missile) est un intercepteur de courte à moyenne portée assurant la défense contre les aéronefs, drones et missiles de croisière, avec une portée opérationnelle supérieure à 25 km, tandis que le CAMM-ER étend cette portée à environ 45 km. Le MdCN est un missile de croisière de frappe terrestre à longue portée, capable de frapper des cibles situées à plusieurs centaines de kilomètres à l’intérieur des terres depuis des positions de tir déportées. La combinaison de ces missiles permettrait à la FDI d’allouer ses intercepteurs en fonction du type de menace et de la distance. Appliquée aux puits avant de la FDI, la solution à éjection à froid se traduit par des gains numériques majeurs. Un module de lancement à froid, selon Mer et Marine, pourrait accueillir jusqu’à 24 missiles CAMM. Si les deux puits carrés avant sont équipés de modules à éjection à froid, le navire pourrait embarquer 48 missiles CAMM en plus de 16 missiles Aster dans deux modules Sylver A50, atteignant ainsi un total de 64 missiles sol-air. D’autres combinaisons restent possibles, telles que trois modules Sylver A50 pour 24 missiles Aster associés à un module à éjection à froid pour 24 missiles CAMM, ou encore des configurations combinant des missiles de défense aérienne avec un module Sylver A70 embarquant huit MdCN. Des systèmes supplémentaires de très courte portée, tels qu’un lanceur RAM RIM-116 à 21 missiles ou un lanceur modulaire emportant huit missiles Mistral, pourraient porter le total de missiles antiaériens prêts au tir à environ 85. Cette montée en puissance est soutenue par le système de combat de la FDI, incluant le radar AESA à panneaux fixes Sea Fire et le sonar remorqué Captas-4, préservant ainsi le caractère multimissions du navire. Sur le plan de la pertinence commerciale, l’augmentation de la capacité du magasin de missiles de la FDI renforcerait considérablement les capacités de la frégate. Avec des configurations envisagées approchant ou dépassant plusieurs dizaines de missiles sol-air de moyenne et longue portée, la FDI pourrait rivaliser avec des capacités de défense aérienne habituellement associées à des destroyers ou croiseurs de défense aérienne beaucoup plus grands. À titre d’exemple, les destroyers américains de la classe Arleigh Burke, équipés de lanceurs Mk 41 VLS, peuvent emporter plus de 90 missiles de différents types, tandis que les frégates européennes modernes de défense aérienne comme les Type 45 britanniques disposent de 48 cellules de grande taille optimisées pour la défense de zone. Une FDI dotée d’un VLS étendu et d’une suite de lanceurs CAMM capable d’embarquer 64 missiles de défense aérienne ou plus pourrait assurer non seulement sa propre protection, mais également la défense aérienne d’escorte de groupes navals, la protection d’approches maritimes clés et la conduite d’engagements prolongés face à des attaques de saturation. Dans des contextes régionaux où des adversaires potentiels exploitent des destroyers avancés (tels que le TF-2000 turc ou des destroyers américains et de l’OTAN) ou de grandes frégates (comme la classe F110 espagnole avec plus de 48 cellules), la FDI renforcée pourrait égaler, voire dépasser, la profondeur de magasin de défense aérienne de nombreux contemporains dans la classe des 4 000 à plus de 8 000 tonnes, lui conférant un avantage compétitif en tant que combattant de surface compact mais fortement armé » https://armyrecognition.com/news/navy-news/2025/france-develops-new-launch-system-to-let-its-fdi-frigate-carry-up-to-four-times-more-missiles 4 7 2 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Titus K Posté(e) samedi à 21:38 Share Posté(e) samedi à 21:38 (modifié) Le 09/12/2025 à 11:48, Scarabé a dit : Sur FDI Le hangar est réduit en 2 parties pas de moyen de soutien lourd pour le NH 90 bord des FDI comme sur les FREMM ou les marins peuvent faire de la maintenance lourde avec le portique . Soutient technique ≠ Soutient lourd ? https://www.meretmarine.com/fr/defense/focus-technique-tout-savoir-sur-les-fregates-de-defense-et-d-intervention-fdi Le vaste hangar pourra abriter et assurer le soutien technique d’un hélicoptère de la classe 10/11 tonnes, tel un Caïman Marine (le Guépard Marine sera une machine de la classe 6 tonnes) ou un MH-60R américain (solution retenue par les Grecs). Mais aussi, en même temps, un drone aérien à voilure tournante du gabarit du VSR700, en cours de développement par Airbus Helicopters. Ou un engin plus petit comme le Camcopter S-100 de Schiebel, ce qui sera le cas pour les frégates de la marine hellénique. Ce drone dispose de son propre espace de stockage et de maintenance dans le hangar, avec une porte dédiée, plus petite que celle pour l’hélicoptère, afin d’accéder pour son déploiement à la plateforme. Le Bofors Mk4 doit aussi être installable au-dessus du hangar ? Pour répondre aux besoins à l’exportation, où Naval Group commercialise cette frégate sous le nom de Belharra, l’industriel propose différentes options en matière d’équipements. Il est par exemple possible d’opter pour un radar tournant traditionnel, d’intégrer des plateformes triples pour torpilles, de choisir une artillerie différente ou encore installer des systèmes comme le RAM et le LMP, ou encore des canons secondaires tels le Millennium (35 mm) ou le RAPIDFire Naval (40 mm) au-dessus du hangar. Oerlikon --> https://en.wikipedia.org/wiki/Rheinmetall_Oerlikon_Millennium_Gun Weight : 7,055 lbs. (3,200 kg) including 200 rounds of ammunition Weight can be between 3.6 and 5.2 tons (3.7 and 5.3 mt) depending upon configuratio Bofors Mk4 --> https://www.baesystems.com/dam/jcr:52e9d5c7-90c5-41ea-997c-5911b068dcaf Weight excl. ammunition : 2,300 kg. Height : < 2.0 m Modifié dimanche à 00:33 par Titus K 1 2 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Personne Posté(e) dimanche à 04:41 Share Posté(e) dimanche à 04:41 Petite question complémentaire sur l'article de Mer&Marine du 12 décembre 2025, gentiment transmis par @ARMEN56,. Il est question pour Naval Group de développer un module lanceur à éjection à froid pour permettre ''l’intégration de types de missiles alternatifs, notamment les CAMM et CAMM-ER'' de portées respectivement de 25 et 45 km. Plus simple ce module éjecteur permettra d'avoir prêt au tir 3 x 8 CAMM. Sachant qu'un CAMM a comme caractéristiques: 99 kg; longueur 3,2m et diamètre 0,166 m. Serait-il possible de lancer à froid aussi des VL-MICA sachant que ses caractéristiques sont similaires soit 112 kg; longueur 3,1 m; diamètre 0,160 m; envergure 0,48 m (rétractable?); portée de 500m à 80km? Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
g4lly Posté(e) dimanche à 04:53 Share Posté(e) dimanche à 04:53 il y a 13 minutes, Personne a dit : Petite question complémentaire sur l'article de Mer&Marine du 12 décembre 2025, gentiment transmis par @ARMEN56,. Il est question pour Naval Group de développer un module lanceur à éjection à froid pour permettre ''l’intégration de types de missiles alternatifs, notamment les CAMM et CAMM-ER'' de portées respectivement de 25 et 45 km. Plus simple ce module éjecteur permettra d'avoir prêt au tir 3 x 8 CAMM. Sachant qu'un CAMM a comme caractéristiques: 99 kg; longueur 3,2m et diamètre 0,166 m. Serait-il possible de lancer à froid aussi des VL-MICA sachant que ses caractéristiques sont similaires soit 112 kg; longueur 3,1 m; diamètre 0,160 m; envergure 0,48 m (rétractable?); portée de 500m à 80km? Le probleme du "cold lauch" c'est que le missile n'est pas piloté au début parce que ca vitesse est trop faible pour les gouvernes aérodynamique, et que la tuyère vectorisé n'est pas "poussante" à ce moment. Sur CAMM il y a quatre tuyere pyrotechnique à la base, qui permettent d'orienté le missile meme à très faible vitesse, donc de le placer dans la bonne attitude avant l'allumage du moteur principal. Je ne suis pas convaincu qu'on puisse faire l'économie de ce dispositif classiquement présent sur les engin "cold launch". Pour faire simple c'est un truc qu'on pense à la conception du missile, d'autant que le Mica a été concu comme une missile aéroporté sous voilure ... rien qui se rapproche d'un lancement VLS ni meme conteneur. 3 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
ARMEN56 Posté(e) dimanche à 09:36 Share Posté(e) dimanche à 09:36 (modifié) Il y a 11 heures, Titus K a dit : Soutient technique ≠ Soutient lourd ? https://www.meretmarine.com/fr/defense/focus-technique-tout-savoir-sur-les-fregates-de-defense-et-d-intervention-fdi Le vaste hangar pourra abriter et assurer le soutien technique d’un hélicoptère de la classe 10/11 tonnes, tel un Caïman Marine (le Guépard Marine sera une machine de la classe 6 tonnes) ou un MH-60R américain (solution retenue par les Grecs). Mais aussi, en même temps, un drone aérien à voilure tournante du gabarit du VSR700, en cours de développement par Airbus Helicopters. Ou un engin plus petit comme le Camcopter S-100 de Schiebel, ce qui sera le cas pour les frégates de la marine hellénique. Ce drone dispose de son propre espace de stockage et de maintenance dans le hangar, avec une porte dédiée, plus petite que celle pour l’hélicoptère, afin d’accéder pour son déploiement à la plateforme. J’insiste ; les FDI sont spécifiées avia de niveau 1 classe 1 Niveau 1 : Mise en œuvre en IMC conditions de vol aux instruments de jour et de nuit. Niveau 2 : Mise en œuvre en VMC conditions de vol à vue de jour et de nuit. Niveau 3 : Mise en œuvre en VMC conditions de vol à vue de jour seulement Classe 1 : Bâtiment porteur d'hélicoptères entièrement équipé pour la mise en œuvre prolongée d'hélicoptères. Il comporte donc un hangar, des installations de service et de maintenance. (FDA FREMM FDI) Classe 2: Bâtiment porteur d'hélicoptères équipé pour l'embarquement limité dans le temps d'hélicoptères. Il comporte des installations de service, il peut comporter un hangar. ( OPV Adroit) Les hangars sont conçus en volume pour recevoir l’hélicoptère spécifié 5 ou 11t ou +. Les clairs de porte doivent être cohérents de l’enveloppe hélico , les espaces de circulation hangar plein doit être compliance règles code du travail. Le client doit spécifié si la fonction avia comprend un séjour long ou pas de l’hélico , Un séjour long ( cf niveau 1) induit du potentiel de maintenance en soutien technique conséquant et partant un habillage hangar correspondant et locaux connexes ; pont roulant , atelier , manutention au roulage sécurisé, de quoi accorer lots de rechange MUP ( marériel d’utilisation permanente et autonomie dont jeu de pales, manches HIFR …..etc Le pont est échantillonné crash donc de l’épaisseur , on de a différentes servitudes associés ; - Posé harponnage grille nid d’abeille - Avitaillement , reprise JPR - VERTREP haut et bas - Air BP - Azote - Ingrédients - Saisinage……..etc ME semble avoir compris des écarts conf hangar entre FDI grec et FDI fr ; hélo différents spec différentes ? Les FLF TAIWAN et Singapour sont « compliance » totale Seahawk Modifié dimanche à 09:38 par ARMEN56 1 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
ARMEN56 Posté(e) dimanche à 09:58 Share Posté(e) dimanche à 09:58 On va pas se mentir la 31 part favori ; ça couche ensemble , confidences sous oreiller , ma pov Gudrun , ils bouffent les grenouilles toussa … Ici trad de la semaine dernier d’un article presse suédoise , c’est donc du vieux « La Suède devrait se doter de grands navires de guerre, des frégates, avec des livraisons prévues à partir de 2030. Sur l’image, le navire Amiral Ronarc’h, du même modèle que la France souhaite vendre à la Suède. Anders Humlebo/TT Un tournant lorsque la Suède se dote de grands navires de guerre – les premières frégates en 50 ans Pour la première fois depuis un demi-siècle, la Suède investit dans de grands navires de guerre modernes. Les nouvelles frégates coûtent plusieurs milliards et peuvent chasser les sous-marins, servir de défense aérienne flottante et sécuriser la voie maritime vitale menant à la Suède. Au cours du premier semestre de l’année prochaine, l’Administration suédoise du matériel de défense (FMV) espère pouvoir signer un contrat avec un fournisseur pour quatre frégates. Il s’agit d’un changement de paradigme pour la marine suédoise, selon Linus Fast, chercheur à l’Institut suédois de recherche sur la défense totale (FOI). — Nous nous éloignons d’une flotte auparavant légère, dont l’objectif principal était en réalité d’arrêter ce que l’on appelait un « gâteau d’invasion » censé arriver dans les eaux suédoises, explique-t-il. Jamais eu À l’international, les frégates sont utilisées notamment pour protéger les porte-avions et les transports maritimes contre les menaces venant de l’air, de la surface ou du dessous de la mer. La Suède n’a pas possédé de navires de combat aussi grands depuis que les derniers destroyers ont été retirés du service dans les années 1980. Les plus grands navires de guerre suédois actuels sont les corvettes de la classe Visby, longues de 72 mètres. À titre de comparaison, les frégates mesurent 120 mètres et peuvent opérer plus longtemps au large. Les navires peuvent être engagés dans une mission de l’OTAN bien au-delà de la zone proche de la Suède, si nécessaire. — Ce type de navire est principalement utilisé pour la défense en haute mer, comme dans l’Atlantique et le Pacifique, précise Fast. La plus grande différence par rapport aux corvettes est que les frégates peuvent être utilisées comme une défense aérienne flottante et, grâce à leurs propres missiles sol-air, protéger une zone — et pas seulement leur propre navire — contre les missiles, les avions et les drones. — C’est une manière de créer ce que l’on appelle une défense aérienne de zone, où, pour simplifier, on déploie un parapluie de protection au-dessus des navires à défendre. Nouvelles menaces En outre, elles peuvent être plus efficaces dans la lutte anti-sous-marine, notamment parce que les frégates peuvent embarquer un hélicoptère. Au lieu que la flotte défende la Suède contre une invasion, la mission principale devient de maintenir ouvertes les voies maritimes vers la Suède et à travers la mer Baltique, afin que des renforts puissent arriver et que les blessés et les réfugiés puissent être évacués. Comme les frégates sont grandes et coûteuses, elles constituent aussi des cibles importantes pour un adversaire. Dans le même temps, les frégates modernes doivent être capables d’intercepter, par exemple, le type de missiles antinavires qui ont coulé le navire amiral russe Moskva en mer Noire.(*) — L’évolution des menaces, notamment avec les drones, représente un défi, mais il existe des solutions techniques pour y faire face également » https://www.nyteknik.se/farkost/trendbrott-nar-sverige-skaffar-stora-krigsfartyg-forsta-fregatterna-pa-50-ar/4418739 (*) Leçon ; syndrome « navire amiral russe Moskva » évoqué plus haut . Question , chers collègues et néanmoins amis de longue date suédois ; devez vous muscler l’armement plein centre navire ? On ne cite personne hein ! 2 2 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
C’est un message populaire. ARMEN56 Posté(e) dimanche à 12:34 C’est un message populaire. Share Posté(e) dimanche à 12:34 (modifié) Il y a 2 heures, ARMEN56 a dit : On va pas se mentir la 31 part favori Pour être clair , ça se présente par le siège ! Mais rien n’est perdu jusqu’au couperet , toute l’influence est-ce sur le pont ! Hier en matinée dans le « souk du bled » , j’ai croisé un ancien collègue d’active au fait du programme et c’est pas l’homme qui a vu l’ours . Des 5 minutes de bavette entre la météo et le prix des langoustines ; - la MN est très très satisfaite du navire - Excellent comportement nautique SST 6 voire 7 - Navire très discret , carène ,appendices optimisés …etc Alors bien évidemment , des réglages inhérents comme toute fin programme ! Important ; Un navire est une somme de compromis….. Modifié dimanche à 12:37 par ARMEN56 4 9 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
mehari Posté(e) lundi à 10:28 Share Posté(e) lundi à 10:28 On 12/14/2025 at 5:53 AM, g4lly said: Je ne suis pas convaincu qu'on puisse faire l'économie de ce dispositif classiquement présent sur les engin "cold launch". Les Russes ont une solution sur leurs missiles mais c'est plus complexe. En gros, il semblerait que les plus gros missiles russes (P-800, Kalibr) soient équipés d'une coiffe éjectable permettant le changement d'attitude du missile au lancement. Par contre, il y a une propulsion présente dès la sortie. J'ignore si il s'agit aussi d'un module éjectable ou fait simplement partie du système. Donc, il y a peut-être moyen d'adapter le MICA pour un tel lancement. Je doute fortement que ça en vaille la peine par contre. Quote Ce n'est pas le cas de tous les missiles cependant. Les missiles des S-300/S-400 semblent être mis à feu directement sans autre correction par exemple. Enfin, les missiles Tor sont lancés de façon quasi-identique aux CAMM (à ceci près que les tuyères sont positionnés à l'avant du missile et qu'ils n'utilisent pas de piston à ma connaissance). À mon avis, la différence entre les Tor et S-300 tient au fait que le second n'est pas prévu pour la courte portée et donc dépend moins d'un pointage immédiat au lancement. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
FoxZz° Posté(e) lundi à 10:43 Share Posté(e) lundi à 10:43 (modifié) Le 14/12/2025 à 10:58, ARMEN56 a dit : On va pas se mentir la 31 part favori ; ça couche ensemble , confidences sous oreiller , ma pov Gudrun , ils bouffent les grenouilles toussa … Ici trad de la semaine dernier d’un article presse suédoise , c’est donc du vieux « La Suède devrait se doter de grands navires de guerre, des frégates, avec des livraisons prévues à partir de 2030. Sur l’image, le navire Amiral Ronarc’h, du même modèle que la France souhaite vendre à la Suède. Anders Humlebo/TT Un tournant lorsque la Suède se dote de grands navires de guerre – les premières frégates en 50 ans Pour la première fois depuis un demi-siècle, la Suède investit dans de grands navires de guerre modernes. Les nouvelles frégates coûtent plusieurs milliards et peuvent chasser les sous-marins, servir de défense aérienne flottante et sécuriser la voie maritime vitale menant à la Suède. Au cours du premier semestre de l’année prochaine, l’Administration suédoise du matériel de défense (FMV) espère pouvoir signer un contrat avec un fournisseur pour quatre frégates. Il s’agit d’un changement de paradigme pour la marine suédoise, selon Linus Fast, chercheur à l’Institut suédois de recherche sur la défense totale (FOI). — Nous nous éloignons d’une flotte auparavant légère, dont l’objectif principal était en réalité d’arrêter ce que l’on appelait un « gâteau d’invasion » censé arriver dans les eaux suédoises, explique-t-il. Jamais eu À l’international, les frégates sont utilisées notamment pour protéger les porte-avions et les transports maritimes contre les menaces venant de l’air, de la surface ou du dessous de la mer. La Suède n’a pas possédé de navires de combat aussi grands depuis que les derniers destroyers ont été retirés du service dans les années 1980. Les plus grands navires de guerre suédois actuels sont les corvettes de la classe Visby, longues de 72 mètres. À titre de comparaison, les frégates mesurent 120 mètres et peuvent opérer plus longtemps au large. Les navires peuvent être engagés dans une mission de l’OTAN bien au-delà de la zone proche de la Suède, si nécessaire. — Ce type de navire est principalement utilisé pour la défense en haute mer, comme dans l’Atlantique et le Pacifique, précise Fast. La plus grande différence par rapport aux corvettes est que les frégates peuvent être utilisées comme une défense aérienne flottante et, grâce à leurs propres missiles sol-air, protéger une zone — et pas seulement leur propre navire — contre les missiles, les avions et les drones. — C’est une manière de créer ce que l’on appelle une défense aérienne de zone, où, pour simplifier, on déploie un parapluie de protection au-dessus des navires à défendre. Nouvelles menaces En outre, elles peuvent être plus efficaces dans la lutte anti-sous-marine, notamment parce que les frégates peuvent embarquer un hélicoptère. Au lieu que la flotte défende la Suède contre une invasion, la mission principale devient de maintenir ouvertes les voies maritimes vers la Suède et à travers la mer Baltique, afin que des renforts puissent arriver et que les blessés et les réfugiés puissent être évacués. Comme les frégates sont grandes et coûteuses, elles constituent aussi des cibles importantes pour un adversaire. Dans le même temps, les frégates modernes doivent être capables d’intercepter, par exemple, le type de missiles antinavires qui ont coulé le navire amiral russe Moskva en mer Noire.(*) — L’évolution des menaces, notamment avec les drones, représente un défi, mais il existe des solutions techniques pour y faire face également » https://www.nyteknik.se/farkost/trendbrott-nar-sverige-skaffar-stora-krigsfartyg-forsta-fregatterna-pa-50-ar/4418739 (*) Leçon ; syndrome « navire amiral russe Moskva » évoqué plus haut . Question , chers collègues et néanmoins amis de longue date suédois ; devez vous muscler l’armement plein centre navire ? On ne cite personne hein ! Un autre des avantages de la FDI c’est qu’elle dispose d’un CO de lutte contre les menaces assymetriques, et donc les fameuses menaces de type drone suicide ukrainien. En revanche, comment expliquer la faveur dont bénéficient les britanniques dans cette région, alors que pourtant leur marine et leur construction navale est dans un "sorry state" ? Modifié lundi à 10:47 par FoxZz° Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Hirondelle Posté(e) lundi à 10:47 Share Posté(e) lundi à 10:47 Le 14/12/2025 à 05:41, Personne a dit : Petite question complémentaire sur l'article de Mer&Marine du 12 décembre 2025, gentiment transmis par @ARMEN56,. Il est question pour Naval Group de développer un module lanceur à éjection à froid pour permettre ''l’intégration de types de missiles alternatifs, notamment les CAMM et CAMM-ER'' de portées respectivement de 25 et 45 km. Plus simple ce module éjecteur permettra d'avoir prêt au tir 3 x 8 CAMM. Sachant qu'un CAMM a comme caractéristiques: 99 kg; longueur 3,2m et diamètre 0,166 m. Serait-il possible de lancer à froid aussi des VL-MICA sachant que ses caractéristiques sont similaires soit 112 kg; longueur 3,1 m; diamètre 0,160 m; envergure 0,48 m (rétractable?); portée de 500m à 80km? Pour compléter la réponse de G4lly si c'est possible : images valent mieux que plein de mots (on regarde les appendices aérodynamiques): Camm ER MICA On voit bien sur le Camm les dispositifs de pliage des gouvernes aérodynamiques arrières, qui logiquement ramène le missile à un gabarit qui ne dépasse pas les dérives situées le long du corps du missile. Sur le MICA, les dérives du missile semblent plus hautes. L'ESSM est un plus gros missile dont les dérives sont minimisées (on croirait presque que c'est fait exprés ;): (ici on voit au chargement les dérives repliées - pour la manutention car apparemment les ailettes sont déployées dans le canister, sauf quadpackage) Il a un TVC, mais pas le lancement à froid. On en case cependant 4 dans un mk 41. ESSM et MICA se ressemblent donc beaucoup plus que Camm/MICA VL: Lancement Mica VL 'fait chaud Lancement ESSM ('fait trés chaud) Lancemment Camm: (on a l'intuition que c'est moins traumatisant pour le lanceur s'il n'est pas frileux :) Tout simplement les 8 centimetres de moins en largeur des tubes sylver comparés au tube mk41 imposeraient il me semble de refaire le MICA VL quasi à blanc s'il fallait le rendre quad packable. Peut être trivial de coller des ressort dur les gouvernes arrières, mais une purge s'il fallait replier les dérives qui par ailleurs doivent participer à l'allonge du missile en lui donnant de la portance. Le MICA, c'est un diamètre de 16cm pour une envergure de 48 cm. L'ESSM c'est diamètre 25,4 pour envergure 47,7 (le mica a donc échanger du diamètre contre de l'envergure), le Camm c'est petit, 16 cm de diamètre et 45 cm d'envergure. CQFD le Sylver est trop petit (pas un scoop) ou le MICA conçu pour être porté par une pelle à tarte ou un Rafale et pas être fourré au chausse-pieds dans un silo :) Je n'ai pas trouvé toutes les portées mini qui me semblent importantes pour un effecteur courte portée: ça serait toutefois 500m pour le MICA (si VL équivalent MICA air, contre 1km pour le Camm ER. Je trouve ça surprenant) 4 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
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