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Allemagne


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Il y a 19 heures, Deres a dit :

C'est quand même affolant de faire de telles achats en quelques mois sans négocier la moindre contrepartie pour remplacer des projets de coopérations avec les français où ils mènent au contraire une farouche guérilla systématique sur tous les points de négociations pendant des années. 

En fait, quand on se plaignait que les services français n'avaient pas vu venir ces achats aux USA, on se trompait peut être. Il n'y avait rien à voir car en l'absence de toute négociation des prix et de contenus, il n'y avait aucun signe avant-coureur concret ...

La question se pose pas ainsi en allemagne. Ils regardent qui sont leur partenaires commerciaux principaux et ce qui sera acheté en militaire sera largement compensé par les exportations dans le civil. 
 

les allemands ont ete clair, ils ont pas d’armé ! Ils achetent sur etagere. Pas besoin de service secret ca a ete dit publiquement. Le resultat reste le meme 0 reaction des decideurs.

Ce que fait l’allemagne a du sens mais en terme d’export, l’armee est pas faite pour etre utilise dans leur subconscient.

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Il y a 1 heure, Deres a dit :

Ce raisonnement ne tient pas car la France est le deuxième importateur de produit allemand au coude à coude avec les USA.

L'Amérique peut, à tout moment, mettre des obstacles et des freins à ses importations depuis l'Allemagne ; ainsi que Trump l'a démontré.

La France ne peut pas. Sauf à sortir de l'UE et du marché commun, comme les Anglais. Mais ça ne leur a pas si bien réussi que ça, et ça serait encore pire pour nous.

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https://www.bfmtv.com/societe/education/la-situation-est-grave-l-allemand-en-voie-de-disparition-dans-les-ecoles-francaises_AN-202211070005.html (7 novembre 2022)

Entre 2006 et 2021, le nombre d'enseignants d'allemand dans l'Hexagone a été divisé par presque deux.

Les résultats du dernier Capes d’allemand, qui fournit le principal vivier de professeurs de langue germanique dans l’Hexagone, font état de 72% de postes non pourvus en 2022.

Les élèves du primaire et secondaire n’étaient que 14,7% à pratiquer la langue de nos voisins germaniques en 2021, contre 22,9% en 1995. À l’opposé de l’espagnol, passé de 28,9% à 58,3% d’adeptes sur la même période.

Le constat est en complète contradiction avec le discours affiché par les dirigeants politiques, rappelant sans cesse l’importance de l’amitié franco-allemande. Lors du Conseil des ministres franco-allemand du 31 mai 2021 mené par Emmanuel Macron et Angela Merkel, 13 nouveaux projets de coopération ont été annoncés. En haut de la liste: "Développer une stratégie de promotion de la langue du partenaire."

Contacté, le ministère de l'Éducation nationale français n’a pas répondu à nos sollicitations.

Le 09/11/2022 à 12:39, Manuel77 a dit :

Une analyse juteuse de la politique étrangère allemande par Peter Zeihan :

https://www.youtube.com/watch?v=eFAnTkKUYj0&t=304s

-comme toute l'Europe, les Allemands savent que la Russie ne doit en aucun cas gagner la guerre, car elle essaierait alors de conquérir toute l'Europe de l'Est.

C'est une affirmation gratuite.

Au contraire, il y a des raisons de penser que Poutine saurait se contenter de gains limités, tout en favorisant ensuite une politique de paix et d'équilibre pour sécuriser ses gains, comme avait fait Bismarck.

Poutine est un admirateur de Pierre le Grand qui est connu pour "éviter les objectifs de guerre maximalistes" :

Le 13/06/2022 à 23:00, Wallaby a dit :

https://nationalinterest.org/feature/putin-invokes-peter-great-russia-prepares-long-war-202961 (12 juin 2022)

Pierre le Grand ne réussit pas toujours et instantanément dans toutes ses entreprises militaires, mais il s'acharne à poursuivre ce qu'il définit comme les principaux objectifs stratégiques de la Russie. Il tempère sa vision du destin de la Russie en tant que puissance continentale dominante par une évaluation réaliste de ce qu'il peut réaliser à court terme, évitant les objectifs de guerre maximalistes en faveur d'une approche fragmentaire centrée sur la partition progressive de ses rivaux. La Grande Guerre du Nord a, en fait, abouti à la domination incontestée de la Russie sur les pays baltes et a propulsé l'Empire au rang de grande puissance, mais elle s'est prolongée pendant vingt et un ans et a été marquée par une série de revers précoces sur le champ de bataille pour les forces russes. Dans la mesure où il a délibérément choisi la guerre du Nord comme une analogie appropriée pour le moment présent, Poutine semble dire aux Russes de se préparer à un conflit prolongé.

Tout comme il importait peu à Pierre que les puissances européennes reconnaissent ou non Saint-Pétersbourg comme étant russe, il importe peu à Poutine que l'Occident reconnaisse ou non Kherson, Melitopol, Mariupol et toute autre acquisition militaire en Ukraine comme étant russe.

 

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Il y a 3 heures, Deres a dit :

Ce raisonnement ne tient pas car la France est le deuxième importateur de produit allemand au coude à coude avec les USA.

Rang    Partenaires   Valeurs                Parts (%)

1           États-Unis     126 931 061        5069,533

2           France           114 515 389        7448,601

Et on est devant eux pour les exportations vers l'Allemagne.

On a donc bien affaire à un choix purement politique de traitement des relations étrangères complétement différent avec les deux pays. Une  volonté de domination permanente vis à vis de la France et de soumission servile aux USA.

Tu oublies mon post precedent. Les usa sont hors de porté de l’allemagne, c’est pas le cas de la france. 
Ensuite qui tu preferes comme defenseur fr ou usa. 
Et enfin refait la meme demarche en regardant la difference entre import et export. 
 

je suis curieux de voir l’annee en question. La chine est bien devant la france. 
https://www.objectif-import-export.fr/fr/marches-internationaux/fiche-pays/allemagne/presentation-commerce#classification_by_country

Us 1, chine 2, fr 3 pour les clients 

pour les fournisseurs la fr est 6 eme …

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Il y a 6 heures, Deres a dit :

Le fait est que la valeur des échanges commerciaux ne justifie pas du tout un traitement complétement opposé des deux partenaires puisque les ordres de grandeurs sont les mêmes. Donc la raison est ailleurs et est au niveau politique.

Ça par contre c'est très clair.

Et je dirais même plus que politique: idéologique. Il y a de l'affect là-derrière.

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Il y a 15 heures, Deres a dit :

Le fait est que la valeur des échanges commerciaux ne justifie pas du tout un traitement complétement opposé des deux partenaires puisque les ordres de grandeurs sont les mêmes. Donc la raison est ailleurs et est au niveau politique.

Non c’est pas au meme niveau 

ensuite oui il y a d’autres raisons que j’ai deja evoqué 

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Le 18/11/2022 à 12:00, Wallaby a dit :

Entre 2006 et 2021, le nombre d'enseignants d'allemand dans l'Hexagone a été divisé par presque deux.

Je confirme cette difficulté au point qu'aux collège ou sont mes enfants le prof d'Allemand est un prof de Français sachant parler Allemand. C'est au point que j'ai pris une jeune fille aupair Allemande dans ce seul but.

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Il y a 10 heures, Patrick a dit :

Et je dirais même plus que politique: idéologique. Il y a de l'affect là-derrière.

De l'affect, de l'habitude et de l'inertie côté allemand, un manque criant de comm' aussi côté français.

Dans la séquence actuelle, tout se passe comme si Paris (gouvernement et industrie) avait décidé d'un black out presque total sur la communication française sur le sujet dans l'attente des validations définitives, pour laisser au seul Airbus le soin de vendre le projet au Bundestag tout en continuant à laisser un boulevard aux menées contraires de Washington. Et ça fait des mois. Je dois avouer mon profond scepticisme.

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Le 17/11/2022 à 21:03, Picdelamirand-oil a dit :

Les industriels s'inquiètent des ratés du moteur franco-allemand

De part et d'autre du Rhin, les entreprises soulignent le caractère stratégique d'un partenariat solide entre Paris et Berlin. Ils appellent les deux pays à réagir au plus vite à l'offensive américaine de l'Inflation Reduction Act qui menace la compétitivité européenne.

Nul ne se réjouit du refroidissement des relations entre Paris et Berlin parmi les acteurs économiques français et allemands. Les chocs consécutifs à la guerre en Ukraine « mettent notre unité franco-allemande, et plus largement européenne, à l'épreuve », a reconnu mercredi le gouverneur de la Banque de France, François Villeroy de Galhau, lors d'un forum organisé à Paris par « Les Echos » et le « Handelsblatt » avec le cabinet B2P. « Pour autant, je voudrais dire aujourd'hui une conviction partagée avec mon ami et collègue Joachim Nagel, président de la Bundesbank : nous diviser, ce serait nous condamner », a-t-il prévenu.

Une conviction partagée par l'ensemble des industriels présents lors de cet événement consacré à « L'Europe en transition ». Ils sont d'autant plus préoccupés que l'exécutif américain est, lui, passé à la vitesse supérieure. L'Inflation Reduction Act adopté cet été offre pour les dix prochaines années aux investisseurs un cadre attractif pour mener la décarbonation de l'économie américaine. Les entreprises françaises et allemandes s'inquiètent a contrario du manque de viC'est sion et de détermination européenne.

C'est très bien tout çà. Mais voir la qualité d'une relation sur la seule focale des échanges commerciaux est une erreur. Le commerce est par nature versatile. Les décisions solitaires des US étaient prévisibles pas seulement depuis Trump. Ce qui est incompréhensible côté allemand c'est que l'amitié franco-Allemande ou mieux encore l'intégration européenne devrait être leur plan B, leur levier pour faire agir les US dans un sens moins solitaire, impérialiste devrais-je dire.

Il y en a eu des signes pourtant qui auraient dû les amener à se couvrir. Les lois extraterritoriales étant l'exemple le plus parlant, mais la manière de conquérir des marchés pour le F-35 devrait aussi les faires sourciller ... Rien. Même cet inflation reduction act ne fait réagir que quelques industriels. 

Les allemands ne feront jamais l'europe seuls, ils font aussi peur que les russes. La seule manière de faire l'europe c'est d'avoir el mot "solidarité" en permanence en tête. Si c'est le leadership est ce qui les intéresse ils ne se fâcheront pas seulement avec les français.

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https://www.wiwo.de/politik/deutschland/f35-tarnkappenbomber-die-regierung-will-beim-bomber-kauf-keine-ruecksicht-auf-die-industrie-nehmen/28822612.html

BOMBARDIER FURTIF F35
Le gouvernement ne veut pas tenir compte de l'industrie lors de l'achat de bombardiers.

Le gouvernement allemand pose des jalons clairs pour l'achat des nouveaux avions de combat F35. Au détriment du secteur allemand de l'armement.

Qui paie décide ! Ce n'est apparemment pas la ligne directrice actuelle lorsque l'Allemagne fait des achats militaires aux Etats-Unis. Le gouvernement fédéral achète le bombardier furtif F35, mais il n'a manifestement pas le sens des intérêts de l'industrie allemande. Selon une réponse du ministère de la Défense à une petite question du groupe CDU/CSU au Bundestag, il n'est pas question de négocier leur participation à ce gros contrat tant que la décision d'achat du F35 n'a pas été prise. Elle a été transmise à WirtschaftsWoche. 

Dans cette réponse, le gouvernement passe définitivement outre une critique inhabituellement sévère formulée auparavant par de grandes entreprises d'armement allemandes. Elle était dirigée contre le style de négociation de la ministre de la Défense Christine Lambrecht (SPD). 

La prise de position de la Rüster est en quelque sorte le sommet d'une montagne de doutes qui s'élève depuis des mois face au changement d'ère militaire du chancelier Olaf Scholz. Le gouvernement fédéral a d'abord été poursuivi par un débat tenace sur les livraisons d'armes à l'Ukraine, puis il a été divisé sur l'utilisation du nouveau fonds spécial pour l'armée allemande. Enfin, même après la décision difficilement arrachée de la nouvelle enveloppe, de nombreux problèmes semblent surgir entre le Parlement, la ministre et sa propre maison. Récemment, la Cour fédérale des comptes a même critiqué les plans du nouveau fonds spécial. De nombreux projets ont dû être ajournés. A cela s'ajoutent les problèmes d'infrastructure qui sévissent sur les bases militaires et qui ne pourront pas être résolus aussi facilement. Laisserait-on maintenant l'industrie locale de côté ?

Lambrecht négocie l'achat des nouveaux avions de combat directement avec la Maison Blanche. Là où d'autres pays du F35, comme l'Italie ou la Suisse, ont insisté dès le début sur la participation d'entreprises nationales, le gouvernement fédéral se tient résolument en retrait. Dans ce pays, les entreprises craignent donc de rester sur le carreau lors de l'achat des avions aux Etats-Unis. Il s'agit pour eux de contrats précieux pour la fourniture de pièces de rechange, la maintenance des machines et le savoir-faire technique. Lambrecht risque de perdre des "technologies clés importantes" et donc l'autonomie et la souveraineté allemande en matière d'armement, a critiqué Gerardo Walle de l'entreprise d'armement Diehl de Nuremberg. Celui qui ne veut négocier qu'après l'achat se laisse dicter les conditions.

Pourtant, la participation de l'industrie en Allemagne ne sera considérée et organisée qu'après une décision parlementaire sur les marchés publics, peut-on lire dans la réponse du gouvernement fédéral. Les entreprises seront alors libres de participer aux appels d'offres publics dans le cadre du programme F35. Le gouvernement ajoute que le fabricant américain Lockheed Martin prévoit d'organiser début 2023 "une journée de l'industrie" afin d'informer le secteur allemand de l'armement sur d'éventuelles participations au programme F35.

Selon la réponse, la commission budgétaire compétente veut encore discuter en décembre de la décision d'achat. Au total, le gouvernement fédéral veut financer 35 machines pour un prix compris entre 3,5 et cinq milliards d'euros à partir du fonds spécial. "La politique industrielle ne joue aucun rôle pour les feux de signalisation", critique Reinhard Brandl, membre de la CSU en charge du budget. "Le gouvernement fédéral laisse à l'industrie américaine le soin de décider de la part de la valeur ajoutée nationale", critique-t-il. "Je crains que cela ne se termine mal".

Dans les cercles gouvernementaux, on se montre prêt à la dispute. Les entreprises d'armement allemandes n'ont pas prouvé dans un passé récent qu'elles étaient des fournisseurs fiables de grands systèmes d'armement et elles se mettent soudain à formuler de grandes critiques, dit-on. "Nous devons enfin avancer et ces messieurs auront alors leur chance", avertit un haut représentant du gouvernement.

Malgré plusieurs achats importants aux Etats-Unis, l'Ampel poursuit l'objectif d'acquérir bientôt 35 pour cent de l'équipement de la Bundeswehr à partir de coopérations européennes en matière d'armement. Cet objectif est actuellement souligné par des projets tels que l'Eurodrone, le système de surveillance maritime à distance (MAWS) et le nouvel avion de combat européen (FCAS), peut-on lire dans la réponse du gouvernement fédéral. 

Les négociations franco-allemandes sur l'avion de combat commun ont effectivement débouché la semaine dernière sur une percée après d'âpres négociations industrielles. La prochaine phase du programme de développement peut désormais commencer. Le système devrait être opérationnel en 2040.

 

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Il y a 11 heures, Manuel77 a dit :

Qui paie décide ! Ce n'est apparemment pas la ligne directrice actuelle lorsque l'Allemagne fait des achats militaires aux Etats-Unis. Le gouvernement fédéral achète le bombardier furtif F35, mais il n'a manifestement pas le sens des intérêts de l'industrie allemande. Selon une réponse du ministère de la Défense à une petite question du groupe CDU/CSU au Bundestag, il n'est pas question de négocier leur participation à ce gros contrat tant que la décision d'achat du F35 n'a pas été prise.

Se rendent-ils compte de leurs propres contradictions ? S'imaginent-ils vraiment que l'Allemagne va être capable de payer suffisamment pour décider comment le montage industriel du F-35 va être réorganisé ?

Qui paie décide, effectivement, et devinez donc qui c'est qui paie le plus pour le F-35, l'Allemagne ou l'Amérique ?

Il y a 11 heures, Manuel77 a dit :

Là où d'autres pays du F35, comme l'Italie ou la Suisse, ont insisté dès le début sur la participation d'entreprises nationales, le gouvernement fédéral se tient résolument en retrait.

Sauf que l'Italie est partenaire du programme JSF depuis 2008 et a commandé 90 appareils. L'Allemagne est cliente depuis 2022 et en a commandé 35. Même la Suisse en a pris plus ! Qui paie décide, là encore, ben oui, effectivement.

La pingrerie de l'Allemagne est proprement hallucinante. On a vraiment l'impression qu'ils s'imaginent que le moindre centime allemand dépensé devrait leur donner le contrôle absolu de ce qu'ils achètent, que les investissements des autres n'ont aucune relevance.

Il y a 11 heures, Manuel77 a dit :

Malgré plusieurs achats importants aux Etats-Unis, l'Ampel poursuit l'objectif d'acquérir bientôt 35 pour cent de l'équipement de la Bundeswehr à partir de coopérations européennes en matière d'armement.

C'est quoi ce fétichisme du chiffre 35 ?

35 F-35 et 35% de made in Europe ?

S'il y a 35% de NGF, alors ça nous donne 65% de F-35 dans la chasse allemande. Ce qui signifie que 35 F-35 représentent 65%. Donc 100% représentent 54, en arrondissant. L'Allemagne prévoie donc d'acheter en tout et pour tout 19 NGF, et pas un de plus. Quelque chose à garder à l'esprit pour la suite car "qui paie décide"...

Modifié par Kelkin
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Sujets dans les grands talk-shows télévisés :

Anne Will (13.11.22)
Moins de pression, plus d'argent - le nouveau Bürgergeld est-il juste ?

A partir de l'année prochaine, Hartz IV devrait être remplacé par le Bürgergeld. C'est du moins ce que souhaite la coalition des feux de signalisation, le SPD en tête. La CDU/CSU a voté contre cette semaine au Bundestag et a annoncé qu'elle bloquerait le projet au Bundesrat. Elle craint que le revenu de citoyenneté ne réduise la motivation des demandeurs d'emploi à accepter un travail. En outre, il serait injuste que le "patrimoine protégé", c'est-à-dire les économies des personnes dans le besoin, ne soit pas touché plus longtemps. Est-il juste de réduire la pression sur les demandeurs d'emploi et d'assouplir les sanctions ? Le revenu de citoyenneté est-il un pas vers un revenu de base inconditionnel, comme le pense Friedrich Merz ? Et : le revenu de citoyenneté aide-t-il à lutter contre la pénurie de main-d'œuvre qualifiée et de travailleurs ?
--------------------
Maybritt Illner (17.11.22)

Energie, argent, emplois - aucune stratégie dans la méga-crise ?

Le vice-chancelier et ministre fédéral de l'économie Robert Habeck ainsi que le patron de la Deutsche Bank Christian Sewing répondent aux questions de Maybrit Illner dans le cadre de la semaine thématique de la ZDF consacrée à la "crise énergétique".

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  • 2 weeks later...

https://www.rfi.fr/fr/podcasts/fréquence-asie/20221203-l-allemagne-dans-un-jeu-d-équilibriste-avec-la-chine

Notre industrie automobile ou encore Siemens et BASF ont tout misé sur la Chine. Vu les profits faramineux que ces entreprises continuent à y faire, elles ne veulent pas que cela change. Évidemment, l’économie allemande a tout intérêt à en tirer profit.

Un deuxième facteur qui rend le jeu d’équilibre compliqué : nous devons nous assurer que la Chine dépende du marché allemand. Dans certains domaines, elle l’est déjà. Si nous voulons que notre voix soit entendue à Pékin, il faut que la Chine ait besoin de nous. Cela aussi complique ce jeu d’équilibre.  

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https://fr.businessam.be/allemagne-promesses-defense-annule-otan/

 

Apparemment 100 milliards ça fait beaucoup pour les pingres berlinois.

 

Les principales critiques viennent du coup des F35 notamment de l'entretien. 

 

Mais également de rabot de 230 millions par an sur le budget de la Bundeswehr par rapport à annoncé.

L'Allemagne devrait tout de même passer à 2% de son pib dans la défense d'ici 2025. 

 

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il y a 45 minutes, herciv a dit :

Bref je pense que la fermeture du modèle allemand est lié au modèle familiale de "ligné" et que le modèle français est beaucoup moins fermé qu'il ne parait malgré le système des grandes écoles qui est finalement très poreux et laisse beaucoup d'enfants accéder à l'élite par leur seul mérite. Le cas de mon beau père ou de mon propre père est typique de ce point de vue mais ce n'est pas le seul. Le mari d'une de mes nièces (23 ans) est également dans ce cas.

Je ne veux pas m'ériger en expert des élites françaises, mais dans cet article spécifique à la France, le chercheur que j'ai cité précédemment explique que l'ENA est une fausse méritocratie. Les 90% les plus bas de la population ne représentent que 8% des étudiants là-bas. Si un enfant d'ouvrier réussit, il y a un article dans le journal.

https://www.zeit.de/politik/ausland/2017-04/frankreich-emmanuel-macron-elite-grandes-ecoles-front-national-praesidentschaftswahl

En ce qui concerne l'élite économique, je ne peux pas faire de comparaisons entre la France et l'Allemagne qui soient basées sur des données. Comme je pense que l'économie française est plus orientée vers l'État, je suppose qu'ils avaient une approche méritocratique, mais qu'elle s'est refermée avec le temps.

Cependant, l'indice de Gini de la richesse est sensiblement plus égalitaire en France qu'en Allemagne, ce qui m'a étonné. J'aurais pensé qu'il y avait aussi beaucoup de "vieil argent" en France. 

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il y a 4 minutes, Manuel77 a dit :

Je ne veux pas m'ériger en expert des élites françaises, mais dans cet article spécifique à la France, le chercheur que j'ai cité précédemment explique que l'ENA est une fausse méritocratie. Les 90% les plus bas de la population ne représentent que 8% des étudiants là-bas. Si un enfant d'ouvrier réussit, il y a un article dans le journal.

Difficile de continuer à utiliser l'ENA comme marqueur puisque l'Ecole a été supprimé par Macron et remplacée par l'ISP au recrutement plus large (à confirmer dans  le temps).

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il y a 56 minutes, herciv a dit :

@Manuel77 si tu veux bien je vais suivre ton conseil mais reprendre cette conversation ici.

Le modèle familiale me semble moins fort en France qu'en Allemagne. La transmission en France se fait via le système des grandes écoles. Une famille dont l'un des ainés aura fait une grande école va tâcher de faire parvenir au moins un des ses enfants dans ce système. Je connais bien j'en suis l'un des avatars et je réplique avec mes enfants. Ce système est sélectifs et contrairement à ce que l'on croit ce n'est pas l'intelligence le plus grand atout d'un enfant qui accepte ce système mais sa volonté, sa capacité à s'accrocher. Ma différence par rapport à mes parents c'est que je ne limite pas mon périmètre de grandes écoles aux seules écoles d'ingénieurs ou d'officier, ma femme m'a fait ouvrir mes yeux sur les nombreuses écoles également sélective de la fonction publique d'état. 

A lors pourquoi ce modèle famillial est moins fort que le modèle Allemand ? Parce que une famille peut arriver à ne mettre aucun de ses membres dans ce système de grandes écoles. J'ai le cas avec un de mes meilleures amis. Les parents sont dans ces conditions plus démunis et surtout les enfants dans leur vie d'après l'école n'auront pas l'estampille "grandes écoles" qui quoiqu'on en dise reste un accélérateur. 

Ce qu'il faut surtout comprendre sur ce système c'est que l'estampille "grande école" n'est pas indispensable pour faire une carrière et gravir les échelons. On peut même s'écrouler après l'avoir reçue. Je connais quelques cas.

La transmission d'une entreprise n'est pas non plus automatique dans une famille. Il n'est pas rare qu'un entrepreneur ne transmette pas à ses enfants. Le cas le plus emblématique pour mois est Dentressangle.

Je ne connais que quelques exemple en Allemagne. Je suis donc incapable de généraliser. Mais ce que j'ai pu observer c'est au niveau d'une famille d'entrepreneur il y a une notion de lignage bien plus prégnante qu'en France. "Je dois poursuivre / développer ce qui m'est transmis". Je ne dis pas que çà n'existe pas. Je dis que cette esprit de lignage est moins clairement mis en avant parmi les entrepreneurs que j'ai pu rencontrer en France par rapport à ceux que je connais en Allemagne. 

Bref je pense que la fermeture du modèle allemand est lié au modèle familiale de "ligné" et que le modèle français est beaucoup moins fermé qu'il ne parait malgré le système des grandes écoles qui est finalement très poreux et laisse beaucoup d'enfants accéder à l'élite par leur seul mérite. Le cas de mon beau père ou de mon propre père est typique de ce point de vue mais ce n'est pas le seul. Le mari d'une de mes nièces (23 ans) est également dans ce cas.


L'Allemagne a gardé aussi le modèle de lignage nobiliaire plus longtemps que la France (1789 puis 1815/1848 => fin en 1918/1920 avec la République de Weimar). L''insistance sur les possessions lignagères est primordial, ce qui pourrait expliquer la permanence sur l'activité fondatrice de la fortune familiale en Allemagne.

En France, la rupture du 19e s. a fait apparaître un autre modèle, ou des groupes familiaux gardent une richesse commune mais n'hésitent pas à changer totalement de domaine, même s'il y a eu des ratés monumentaux (famille Saint-Frères ppar exemple)

La Famille Mulliez est issu d'industriels textiles implantés depuis le 19e s., qui n'ont eu aucun remord à abandonner le textile en France dans les années 1970 pour développer la grande distribution (Auchan) et toutes les activités périphérique (Flunch, Pimkie, Decathlon, Kiabi, Leroy Merlin et Norauto....) associées aux grandes zones commerciales .

La famille Dentressangle (maintenant réunie en holding) semble sur la même voie, en abandonnant la logistique pour d'autres domaines.

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