GOUPIL Posté(e) le 22 janvier Share Posté(e) le 22 janvier (modifié) il y a 2 minutes, Manuel77 a dit : La cérémonie officielle au Bundestag allemand en raison du deuil de Wolfgang Schäuble a pris une coloration franco-allemande. Le président Macron a prononcé une grande partie de son discours en allemand. C'est une première depuis Charles de Gaulle. https://www.faz.net/aktuell/politik/inland/wolfgang-schaeuble-emmanuel-macron-wuerdigt-ihn-auf-deutsch-19466246.html en Grec cela aurait été plus honorable ! Modifié le 22 janvier par GOUPIL 1 2 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Lordtemplar Posté(e) le 27 janvier Share Posté(e) le 27 janvier https://www.theguardian.com/world/2024/jan/26/germany-unearths-pro-russia-disinformation-campaign-on-x Campagne de desinformation Russe en Allemagne. Plus d'un million de post qu'Olaf Shultz neglige les besoins des Allemands pour armer l'Ukraine et laisse entrer 1 million de réfugiés. 1 3 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Wallaby Posté(e) le 28 janvier Auteur Share Posté(e) le 28 janvier https://blog.juspoliticum.com/2023/12/18/le-financement-des-fondations-politiques-en-allemagnes-au-regard-du-droit-constitutionnel-le-defi-consistant-a-concilier-la-libre-concurrence-des-partis-avec-la-protection-de-lordre-constit/ Outre les partis et leurs organisations satellites, les fondations politiques jouent un rôle primordial pour promouvoir l’éducation politique et démocratique en Allemagne. Au vu des conséquences possibles des subventions accordées à ces organisations sur l’égalité des chances entre les partis, la Cour constitutionnelle fédérale a exigé, dans un important arrêt de février 2023, une loi spécifique les réglementant. Le législateur a répondu à cette exigence dès la fin de l’année budgétaire. Son objectif principal est d’assurer que les organisations rejetant l’ordre constitutionnel soient privées de ces fonds importants. En Allemagne, les fondations politiques sont affiliées aux partis politiques représentés aux parlements. C’est le cas, au niveau fédéral, des fondations Konrad-Adenauer (proche de la CDU), Friedrich-Ebert (proche de la SPD), Heinrich-Böll (proche de Bündnis 90/Die Grünen), Friedrich-Naumann für die Freiheit (proche du FDP), Rosa-Luxemburg (proche de Die Linke), ou encore de la fondation Hanns-Seidel (proche de la CSU). Si les questions de droit constitutionnel liées au financement des fondations ont ainsi déjà été abordées par le passé, elles font l’objet d’une nouvelle attention depuis la reconnaissance, en 2018, par le parti Alternative pour l’Allemagne (AfD) (tenant de la droite radicale en Allemagne), de sa proximité avec la fondation Desiderius-Erasmus (Desiderius-Erasmus-Stiftung – désormais DES). Jusqu’alors, la pratique de financement prévoyait qu’une fondation proche d’un parti était subventionnée si le parti proche d’elle était représenté deux fois de suite par un groupe parlementaire au Bundestag. À l’inverse, même après deux succès consécutifs de l’AfD, la fondation a été privée des subventions sur le fondement d’une simple note budgétaire qui précisait que l’adhésion et l’engagement en faveur de l’ordre fondamental libéral et démocratique constituaient une condition nécessaire à l’obtention d’un financement. Reste à voir si la DES, proche de l’AfD, recevra des fonds du budget fédéral à partir de la prochaine période de législature. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Wallaby Posté(e) le 2 février Auteur Share Posté(e) le 2 février https://www.spiegel.de/politik/deutschland/afd-verliert-drei-prozentpunkte-im-deutschlandtrend-noch-zweitstaerkste-kraft-a-2968d4ce-6c66-4adb-aa70-b9b2511ff106 (1er février 2024) L'AfD perd trois points de pourcentage, mais reste la deuxième force du pays [CDU 30%, AfD 19%, SPD 16%, Verts 14%]. Selon un sondage, une grande partie de la population montre de la compréhension pour les manifestations contre l'extrémisme de droite. Une interdiction de l'AfD est toutefois rejetée de justesse par la majorité. Le nouveau parti "Bündnis Sahra Wagenknecht" obtiendrait cinq pour cent, ce qui lui permettrait d'entrer au Bundestag. Le FDP, avec un score de 4 %, et Die Linke, avec un score de 3 % (moins 1), ne parviendraient pas à se qualifier. https://unherd.com/thepost/is-germany-entering-a-new-weimar-era/ (31 janvier 2024) De plus, un autre acteur improbable est entré en lice : un nouveau parti appelé Alliance pour la diversité et le renouveau a été fondé il y a quelques jours dans l'espoir d'obtenir des voix lors des prochaines élections européennes. Ce parti, dirigé par des personnes proches des partisans du président turc Recep Tayyip Erdogan et de divers mouvements islamistes, s'adresse aux 3,2 millions d'Allemands d'origine turque. Il n'a pas encore été inclus dans les sondages. 2 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Wallaby Posté(e) le 3 février Auteur Share Posté(e) le 3 février https://www.tagesschau.de/inland/bundeswehr-personal-soldaten-100.html (2 février 2024) Le nombre de soldats de la Bundeswehr baisse à 181 500 La troupe devrait atteindre 203.000 soldats d'ici 2031. Mais la réalité est tout autre. Fin 2022, la Bundeswehr comptait encore 183 050 soldats. 1 1 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
C’est un message populaire. Alexis Posté(e) le 5 février C’est un message populaire. Share Posté(e) le 5 février Commentaire intéressant sur les freins à des réformes d'ampleur de la Bundeswehr. La vidéo est sous titrée en français. Je ne connais pas cet homme, mais il parle de vin rouge français, donc au minimum il a du goût 4 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
C’est un message populaire. Titus K Posté(e) le 6 février C’est un message populaire. Share Posté(e) le 6 février (modifié) Après avoir mis au rebut ses réacteurs nucléaires, l'Allemagne va dépenser des milliards pour de nouvelles centrales à gaz Défense de rire https://www.politico.eu/article/nuclear-reactors-germany-invest-gas-power-plants-energy/ Berlin a accepté de dépenser 16 milliards d'euros pour construire quatre grandes centrales au gaz naturel afin de répondre à la demande d'électricité dans le cadre d'une révision majeure du réseau énergétique du pays. Dans un communiqué publié lundi, les autorités ont déclaré que cette nouvelle stratégie venait "s'ajouter à l'expansion constante des énergies renouvelables" et qu'elle était essentielle pour garantir un approvisionnement régulier en électricité "même lorsque le soleil et le vent se font rares". La coalition au pouvoir a pris cette décision à la suite de discussions entre le chancelier Olaf Scholz, du parti social-démocrate, et le ministre de l'économie, Robert Habeck, membre du parti écologiste. L'accord prévoit un mécanisme de renforcement des capacités basé sur le marché afin d'accroître la production d'électricité d'ici à 2028. Après avoir mis au rebut ses réacteurs nucléaires, l'Allemagne va dépenser des milliards pour de nouvelles centrales électriques au gaz. Selon l'industrie et le gouvernement, l'expansion des combustibles fossiles est nécessaire pour garantir la sécurité énergétique à long terme. Le gouvernement a qualifié les centrales électriques au gaz fossile de "modernes, très flexibles et respectueuses du climat", car elles pourront être converties pour utiliser de l'hydrogène gazeux à combustion propre produit à partir de sources renouvelables. Les centrales devraient produire jusqu'à 10 gigawatts d'électricité. Les appels d'offres pour ces projets débuteront bientôt. L'entreprise énergétique allemande Uniper, qui prévoit de participer à la construction, s'est déclarée "soulagée" que la coalition soit parvenue à un consensus politique sur les nouvelles centrales, ajoutant qu'"il est urgent d'agir car le processus d'approbation et la construction effective des centrales électriques et des installations de stockage prendront plusieurs années". Les groupes de défense de l'environnement restent toutefois sceptiques, Greenpeace dénonçant cette stratégie comme un "exemple parfait de la façon dont le battage autour de l'hydrogène n'est qu'un écran de fumée pour plus de gaz fossile". Des projets similaires mis en œuvre ailleurs dans l'UE ont également suscité des réactions négatives de la part des défenseurs du climat. La semaine dernière, le géant français de l'énergie Engie a reçu l'autorisation de construire une usine de gaz de 500 mégawatts près de la ville de Nimègue, aux Pays-Bas, alors que quelque 2 000 habitants avaient signé une pétition pour s'y opposer. Engie insiste sur le fait que l'installation, située sur le site d'un ancien générateur au charbon, sera une "centrale hybride" et pourrait être convertie pour utiliser de l'hydrogène à l'avenir. L'Allemagne a fermé ses trois derniers réacteurs nucléaires en avril dernier, malgré les avertissements selon lesquels cette décision entraînerait une augmentation de la consommation de combustibles fossiles. L'année dernière, un rapport de l'agence berlinoise pour le climat a indiqué que le pays risquait de ne pas atteindre son objectif de réduction des émissions de gaz à effet de serre de 65 % d'ici à 2030. En septembre, M. Scholz a rejeté les appels de sa propre coalition en faveur du redémarrage des réacteurs, compte tenu de la crise énergétique, en déclarant : "L'énergie nucléaire, c'est fini". Modifié le 6 février par Titus K 11 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
ksimodo Posté(e) le 6 février Share Posté(e) le 6 février Les négociations depuis l'Allemagne avec les autres pays de l'UE vont devenir vraiment délicates dans qq années. A la traine complet sur la convergence carbone ( comme tout le monde mais bien pire que tout le monde ), économie pas sur la meilleure pente donc convergence sur l'endettement pas dans le bon sens ( mais sur la dette acquise il est vrai que les pays du sud ont "un peu" d'avance ...). Pour faire accepter que "tu" ne remplis pas des critères, il faut de facto lâcher la grappe des autres sur ce qu'ils ne font pas non plus. Ca veut dire perdre beaucoup de leadership dans les décisions collégiales. Ca va être "nouveau" pour ce pays. 1 2 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Wallaby Posté(e) le 10 février Auteur Share Posté(e) le 10 février https://www.msn.com/en-us/news/world/germany-is-not-the-sick-man-of-europe-it-is-time-to-take-a-punt-on-deutschland-inc/ar-BB1i0PVV (9 février 2024) "Nous pensions tous que de larges pans de l'industrie allemande allaient fermer. Cela ne s'est pas produit", a déclaré M. Kraemer. "Avons-nous déjà touché le fond ? Probablement. La correction des stocks touche à sa fin, et elle a été très mauvaise pour les entreprises familiales du Mittelstand. Structurellement, l'Allemagne est dans une situation médiocre, mais ce n'est pas si mal si l'on considère les chocs qu'elle a subis", a déclaré M. Schmieding. Ce que je remarque, c'est le flux de grands projets d'investissement dans les technologies propres et l'industrie de pointe. Northvolt construit sa prochaine gigafactory de véhicules électriques dans le Schleswig-Holstein. Elon Musk, le patron de Tesla, construit son usine à l'extérieur de Berlin et prévoit de porter la production annuelle de voitures en Allemagne à un million d'unités. Intel, TSMC, Infineon, ZF/Wolfspeed construisent tous des fonderies de semi-conducteurs en Silicon Saxony dans le cadre d'une expansion de 48 milliards d'euros (41 milliards de livres sterling). Le risque existe que ce virage dans la politique industrielle conduise à une surcapacité rampante. Mais on ne peut pas accuser Berlin de paralysie politique ou de s'accrocher au statu quo. Il ne me semble pas non plus évident que l'Allemagne ait perdu la course aux véhicules électriques. Volkswagen est copropriétaire de l'entreprise chinoise à l'origine de la nouvelle batterie au manganèse "LMFP", qui réduit les coûts tout en augmentant l'autonomie à 600 miles. Il a fallu des subventions scandaleusement élevées pour attirer ces entreprises, mais c'est bien là le point clé. L'Allemagne se débarrasse de sa phobie ordolibérale de la dette, qui a conduit à des investissements publics nets négatifs pendant la majeure partie des vingt dernières années et à une infrastructure numérique pré-moderne, avec un classement en matière de haut débit inférieur à celui de la Turquie. Depuis, le monde de l'Allemagne s'est effondré. Elle a perdu la Chine, la Russie, son important excédent commercial avec la Grande-Bretagne et le moteur à combustion. Sa main-d'œuvre diminue d'un demi-million de personnes par an et elle est désormais bien engagée dans la phase japonaise de sa crise démographique. Mais elle est toujours debout et s'est débarrassée de la plupart de ses illusions. Ses dirigeants prennent le taureau par les cornes avec une détermination toute teutonne. Il n'est pas question de revenir aux conditions du boom, mais, dans le langage des traders, l'Allemagne est sous-aimée et survendue. 2 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
C’est un message populaire. Manuel77 Posté(e) le 13 février C’est un message populaire. Share Posté(e) le 13 février Les remarques désagréables de Donald Trump ont fait quelques vagues en Allemagne. J'ai posté quelque chose sur le débat nucléaire dans le fil correspondant. En ce qui concerne l'équipement conventionnel de l'armée allemande et les capacités de production allemandes/européennes, il existe désormais pratiquement un consensus de tous les partis non extrémistes. La question sera de savoir comment le financer. Quelques impressions : Scholz, le ministre de la Défense et la Première ministre danoise étaient présents lors de l'inauguration de la nouvelle usine de munitions en Basse-Saxe. https://de.euronews.com/2024/02/13/neue-munitionsfabrik-in-deutschland-scholz-fordert-aufrustung-in-europa Roderich Kiesewetter, expert en défense de la CDU, demande que le fonds spécial passe de 100 milliards à 300 milliards. https://www.faz.net/aktuell/politik/inland/roderich-kiesewetter-brauchen-300-milliarden-euro-fuer-bundeswehr-19515565.html Anton Hofreiter, expert vert en politique européenne, demande, tout comme un expert du SPD (Michale Roth), que le frein à l'endettement ne soit plus pris en compte dans le réarmement de l'Ukraine. https://www.welt.de/politik/deutschland/article250027742/Anton-Hofreiter-haelt-Festhalten-an-Schuldenbremse-fuer-Sicherheitsrisiko.html 1 3 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
collectionneur Posté(e) le 13 février Share Posté(e) le 13 février que le fonds spécial passe de 100 milliards à 300 milliards. .... Mais pour l'heure, à quoi réellement servi celui-ci ? Les industriels allemands n'ont pas l'air d'avoir reçu beaucoup de commandes supplémentaires. 2 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
gustave Posté(e) le 13 février Share Posté(e) le 13 février il y a 19 minutes, collectionneur a dit : que le fonds spécial passe de 100 milliards à 300 milliards. .... Mais pour l'heure, à quoi réellement servi celui-ci ? Les industriels allemands n'ont pas l'air d'avoir reçu beaucoup de commandes supplémentaires. Oui mais l'industrie US si, et cela fait une sacrée preuve d'achat à présenter à Donald quand il va demander à chacun ce qu'il a payé pour mériter son attention... 1 2 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Ronfly Posté(e) le 15 février Share Posté(e) le 15 février https://www.lemonde.fr/economie/article/2024/02/15/l-allemagne-devient-la-troisieme-puissance-economique-mondiale-depassant-le-japon_6216562_3234.html Malgré l'effet trompe l'oeil de l'inflation, l'Allemagne passe à la 3e place mondiale devant le Japon en terme de PIB nominal (pas PPA) avec 4500 Mds $ derrière les USA avec 26000 Mds et la Chine avec 18000 Mds. Au niveau européen elle est nettement devant les UK et la France avec respectivement 3400 Mds et 2950 Mds. Le PIB n'est qu'un chiffre parmi d'autres mais malgré tout il est intéressant et montre notamment que la France a bien décroché. 1 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Clairon Posté(e) le 15 février Share Posté(e) le 15 février Le 13/02/2024 à 21:57, gustave a dit : Oui mais l'industrie US si, et cela fait une sacrée preuve d'achat à présenter à Donald quand il va demander à chacun ce qu'il a payé pour mériter son attention... Cela sera en effet un joli moyen de pression et aussi de mise "en contradiction" de Mister Donald Clairon Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
MIC_A Posté(e) le 15 février Share Posté(e) le 15 février Il y a 3 heures, Ronfly a dit : https://www.lemonde.fr/economie/article/2024/02/15/l-allemagne-devient-la-troisieme-puissance-economique-mondiale-depassant-le-japon_6216562_3234.html Malgré l'effet trompe l'oeil de l'inflation, l'Allemagne passe à la 3e place mondiale devant le Japon en terme de PIB nominal (pas PPA) avec 4500 Mds $ derrière les USA avec 26000 Mds et la Chine avec 18000 Mds. Au niveau européen elle est nettement devant les UK et la France avec respectivement 3400 Mds et 2950 Mds. Le PIB n'est qu'un chiffre parmi d'autres mais malgré tout il est intéressant et montre notamment que la France a bien décroché. Pour combien de temps encore, avec les évènements qui se précipitent, la guerre en Ukraine, les soucis en mer rouge qui obligent les flottes commerciales à contourner à nouveau l'Afrique, la Chine qui devient concurrentielle dans la machine-outils et l'automobile électrique, Trump qui se pointe avec ses déclarations à l'emporte-pièce sur l'Otan, qui influeront sur les dépenses le militaire colossales à venir, des choix énergétiques foireux, des infrastructures laissées à l'abandon, tout cumulés, ça va couter cher ! Le pain blanc est consommé, le bas de laine entamé la règle des 3% d'endettement contesté pour ses promoteurs, on verra dans quelques années si la situation est toujours aussi mirifique pour les Allemands. 2 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Clairon Posté(e) le 15 février Share Posté(e) le 15 février il y a 29 minutes, MIC_A a dit : Le pain blanc est consommé, Les Allemands sont très réputés pour leur excellent pain noir (pumpernickel, délicieux) Clairon 2 2 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
C’est un message populaire. Manuel77 Posté(e) le 15 février C’est un message populaire. Share Posté(e) le 15 février (modifié) Le 13/02/2024 à 21:37, collectionneur a dit : que le fonds spécial passe de 100 milliards à 300 milliards. .... Mais pour l'heure, à quoi réellement servi celui-ci ? Les industriels allemands n'ont pas l'air d'avoir reçu beaucoup de commandes supplémentaires. Les plus gros postes sont des F-35, des Eurofighter combat électroniques, des CH-47, plusieurs corvettes, une frégate. Successeur du Fuchs et du Marder (Puma/Boxer ?) Tout cela est très confus, à l'origine, la réglementation était telle qu'aucune munition ne pouvait être achetée sur le fonds spécial, par exemple. Si je comprends bien, tout est désormais autorisé, on semble faire glisser les montants entre le patrimoine et le budget régulier de manière assez arbitraire. Il semble que sur les 100 milliards, 60 milliards soient déjà engagés dans des contrats, mais qu'il n'y ait pas encore eu beaucoup de sorties d'argent (seulement à la livraison). On parle maintenant d'un fonds spécial supplémentaire, car de nombreux hommes politiques ne veulent pas augmenter le budget régulier, ce que demandent pourtant les experts et l'industrie. En Allemagne, les lois économiques sont différentes, les dettes pour un patrimoine spécial ne sont pas aussi douloureuses que les dettes normales de l'Etat, elles sont peut-être libellées en roubles ou en coquillages cauris... (Achtung, könnte Ironie enthalten). Modifié le 15 février par Manuel77 2 2 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Hirondelle Posté(e) le 15 février Share Posté(e) le 15 février Reste à savoir si Donnie compte les fonds spéciaux à l’epicerie: sinon, ça serait ballot. Pourquoi faudrait-il ajouter 200 patates alors que 60 ne sont pas encore dépensées ? Pour indiquer aux industriels jusqu’à combien ils peuvent abuser ..? Je ne veut pas donner de mauvaises idées à Patrick, mais 200 milliard ça payerait iziii un PA nuke avec ce qu’il faut de Rafale M dessus! Bon, pourvu qu’on ne se réarme pas à notre tour par peur des investissements allemands Révélation Encore qu’ici les fellows sabreraient le champagne à l’idée de tous ces Rafale f7 sup à développer et commander pour oublier le NGF et rehabiliter le ligne Maginot 3 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Claudio Lopez Posté(e) le 15 février Share Posté(e) le 15 février (modifié) Il y a 11 heures, Ronfly a dit : https://www.lemonde.fr/economie/article/2024/02/15/l-allemagne-devient-la-troisieme-puissance-economique-mondiale-depassant-le-japon_6216562_3234.html Malgré l'effet trompe l'oeil de l'inflation, l'Allemagne passe à la 3e place mondiale devant le Japon en terme de PIB nominal (pas PPA) avec 4500 Mds $ derrière les USA avec 26000 Mds et la Chine avec 18000 Mds. Au niveau européen elle est nettement devant les UK et la France avec respectivement 3400 Mds et 2950 Mds. Le PIB n'est qu'un chiffre parmi d'autres mais malgré tout il est intéressant et montre notamment que la France a bien décroché. Et pourtant les entreprises du CAC 40 n'ont jamais gagné autant d'argent dans leur histoire ... Stellantis, Renault , Schneider Electric ont affiché des résultats records et je ne parle pas de nos fleurons habituels de l'aéronautique et du luxe et des cosmétiques et le tourisme qui portent l'économie française.. Tout les groupes affichent des records de bénéfices .cette année.. Mais le problème vient de nos PME, elles sont trop "petites" et elle ont toute les peines du monde pour s'implanter dans les marchés mondiaux... Modifié le 15 février par Claudio Lopez 4 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Boule75 Posté(e) le 15 février Share Posté(e) le 15 février il y a 3 minutes, Claudio Lopez a dit : Et pourtant les entreprises du CAC 40 n'ont jamais gagné autant d'argent dans leur histoire ... Stellantis, Renault , Schneider Electric ont affiché des résultats records et je ne parle pas de nos fleurons habituels de l'aéronautique et du luxe et des cosmétiques et le tourisme qui portent l'économie française.. Tout les groupes affichent des records de bénéfices .cette année.. Mais le problème vient de nos PME, elles sont trop "petites" et elle ont toute les peines du monde pour s'implanter dans les marchés mondiaux... Le problème vient également du fait que la France ne détient pas ses grandes entreprises, plus exactement seulement une minorité de leur capital (de mémoire : 30 à 40%) : la plus grosse part de ces bénéfices ne nous reviennent pas. En outre ils sont souvent, très souvent, générés hors du territoire national. 1 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Ronfly Posté(e) le 15 février Share Posté(e) le 15 février Il y a 8 heures, MIC_A a dit : Pour combien de temps encore, avec les évènements qui se précipitent, la guerre en Ukraine, les soucis en mer rouge qui obligent les flottes commerciales à contourner à nouveau l'Afrique, la Chine qui devient concurrentielle dans la machine-outils et l'automobile électrique, Trump qui se pointe avec ses déclarations à l'emporte-pièce sur l'Otan, qui influeront sur les dépenses le militaire colossales à venir, des choix énergétiques foireux, des infrastructures laissées à l'abandon, tout cumulés, ça va couter cher ! Le pain blanc est consommé, le bas de laine entamé la règle des 3% d'endettement contesté pour ses promoteurs, on verra dans quelques années si la situation est toujours aussi mirifique pour les Allemands. Effectivement le cumul les facteurs actuels de faiblesses énergétique, économique et de défense sont à prendre en compte. Mais leur puissance industrielle importante, les marges financières bien supérieure à la notre et une structuration économique plus saine sont sur le long terme probablement moins problématique. La France, quant à elle, a une dette abyssale et majoritairement non souveraine, un déficit budgétaire jamais vue (67% du budget 2024, soit 285 Mds, est de l'emprunt!) et une productivité catastrophique. Cela fait de notre situation la plus préoccupante en Europe. S'y rajoute aucune marge au niveau prélèvement déjà au taqué. Pour moi les Allemands ont une situation à moyen terme complexe mais beaucoup moins que la nôtre... 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Boule75 Posté(e) le 15 février Share Posté(e) le 15 février (modifié) il y a 28 minutes, Ronfly a dit : La France, quant à elle, a une dette abyssale et majoritairement non souveraine, un déficit budgétaire jamais vue (67% du budget 2024, soit 285 Mds, est de l'emprunt!) Qu'est-ce que tu racontes ?? ... 67% de quel budget ? D'où sortent ces 285 milliards ? Le déficit public (état + sécu) 2023 était à 173 milliards pour une cible en dessous des 5% de PIB. C'est évidemment trop mais je ne vois pas où ça colle avec les chiffres que tu annonces. Edit : je vois ce chiffre de 285 milliards dans le projet de budget 2024 voté l'an passé, mais ne pense pas qu'il s'agisse de nouvelles dettes : plutôt un prolongation des anciennes... 2. Le besoin de financement en 2024 sera couvert par (i) le programme d’émission de titres d’État à moyen et long terme à hauteur de 285 milliards d’euros net de rachats, (ii) 7,7 milliards d’euros de hausse de l’encours des titres d’État à court terme (BTF), (iii) 6,5 milliards d’euros d’amortissement de dette Covid par la Caisse de la dette publique, (iv) et d’autres ressources de trésorerie pour un montant de 0,5 milliard d’euros. 3. La charge budgétaire de la dette est prévue à 52,2 milliards d’euros. Et le "67%" : d'où vient-il ? (je sais que c'est HS mais la dette française intéresse, inquiète même, en Allemagne...) Modifié le 15 février par Boule75 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
C’est un message populaire. herciv Posté(e) le 15 février C’est un message populaire. Share Posté(e) le 15 février (modifié) Largement pour cause des facteurs géostratégiques la situation de l'Allemagne est « dramatique », alerte le ministre de l'Economie. L'industrie cherche de nouveaux débouchés géographiques. https://www.lesechos.fr/monde/europe/la-situation-de-lallemagne-est-dramatique-alerte-le-ministre-de-leconomie-2076651 Révélation Le gouvernement va ramener à 0,2 % sa prévision de croissance pour 2024. Les ministres de l'Economie et des Finances divergent toujours sur les moteurs à activer pour relancer la croissance. Le ministre des Finances Christian Lindner et le ministre de l'Economie Robert Habeck partagent un diagnostic pessimiste mais pas le remède. (Snapshot/Future Image/F Kern/Shutterstock/Sipa) Par Nathalie Steiwer Publié le 15 févr. 2024 à 17:51Mis à jour le 15 févr. 2024 à 18:24 « Dramatique », selon le ministre de l'Economie, Robert Habeck. « Dangereuse sur le plan social », d'après le ministre des Finances, Christian Lindner… Cette analyse de l'économie allemande, livrée mercredi par deux piliers du gouvernement, a de quoi faire froid dans le dos. Depuis des mois, les prophéties d'une récession se multiplient. L'Allemagne fait déjà figure de lanterne rouge en Europe. L'OCDE a divisé par deux ses prévisions de croissance au titre de cette année. Le gouvernement devrait lui aussi revoir ses ambitions à la baisse : le PIB progresserait de 0,2 % en 2024, au lieu des 1,3 % annoncés jusqu'ici. « Tempête parfaite » « La situation est dramatiquement mauvaise », a commenté mercredi Robert Habeck lors d'un débat à Leipzig. Une « tempête parfaite » se prépare, selon lui, sur la base de trois éléments qui pourraient faire « l'effet d'une bombe » : l'augmentation des dépenses militaires, qui vont passer à 100 milliards d'euros, la hausse des prix de l'énergie et la situation en Chine dont dépendent les exportateurs allemands. Dans les secteurs clés de la chimie, de l'immobilier et de l'automobile, les annonces de licenciements se succèdent. Mercredi encore, l'équipementier automobile Continental a ajouté 1.750 suppressions de postes aux 5.000 annoncées en novembre. Chez son concurrent ZF, les conflits sociaux se succèdent alors que la direction a annoncé parallèlement la fermeture de deux usines et une délocalisation aux Etats-Unis. Le troisième sous-traitant automobile, Bosch, a lui aussi annoncé 3.000 suppressions d'emplois. C'est également l'hécatombe dans la chimie, à l'origine de la chaîne de valeur, depuis que BASF a annoncé la fermeture d'une partie de sa production. Avec la hausse des coûts de l'énergie, les annonces de délocalisations se multiplient, comme celle du producteur d'électroménager Miele qui va construire ses machines à laver en Pologne à l'avenir. Il s'agit d'un « bouleversement structurel, presque tectonique », a commenté Jochen Schönfelder, expert du Boston Consulting Group dans le magazine « WirtschaftsWoche ». D'accord sur le diagnostic, les ministres en tirent toutefois des conclusions opposées. L'écologiste Robert Habeck souligne qu'il faut plus que jamais réfléchir à lever le « frein à la dette », cette disposition constitutionnelle qui limite les capacités d'endettement et d'investissement du gouvernement. Pour le libéral Christian Linder, le « tournant économique », passe en priorité par une réduction de la bureaucratie qui entrave l'investissement des entreprises. L'industrie plaide quant à elle pour la conclusion de nouveaux accords de libre-échange, avec notamment le Mercosur sud-américain , bloqué par la France, pour relancer les exportations. Modifié le 15 février par herciv 2 2 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Clairon Posté(e) le 15 février Share Posté(e) le 15 février Il y a 3 heures, Boule75 a dit : Le problème vient également du fait que la France ne détient pas ses grandes entreprises, plus exactement seulement une minorité de leur capital (de mémoire : 30 à 40%) : la plus grosse part de ces bénéfices ne nous reviennent pas. HS : Fallait peut-être pas les faire fuir dans les années 80-90 Clairon 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
C’est un message populaire. Picdelamirand-oil Posté(e) le 15 février C’est un message populaire. Share Posté(e) le 15 février (modifié) Il y a 14 heures, Ronfly a dit : https://www.lemonde.fr/economie/article/2024/02/15/l-allemagne-devient-la-troisieme-puissance-economique-mondiale-depassant-le-japon_6216562_3234.html Malgré l'effet trompe l'oeil de l'inflation, l'Allemagne passe à la 3e place mondiale devant le Japon en terme de PIB nominal (pas PPA) avec 4500 Mds $ derrière les USA avec 26000 Mds et la Chine avec 18000 Mds. Au niveau européen elle est nettement devant les UK et la France avec respectivement 3400 Mds et 2950 Mds. Le PIB n'est qu'un chiffre parmi d'autres mais malgré tout il est intéressant et montre notamment que la France a bien décroché. La situation semble plus nuancée. https://www.lesechos.fr/monde/europe/leconomie-britannique-est-entree-en-recession-fin-2023-2076476 Modifié le 15 février par Picdelamirand-oil 2 4 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
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