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Allemagne


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il y a 2 minutes, Manuel77 a dit :

La cérémonie officielle au Bundestag allemand en raison du deuil de Wolfgang Schäuble a pris une coloration franco-allemande.
Le président Macron a prononcé une grande partie de son discours en allemand. C'est une première depuis Charles de Gaulle.

https://www.faz.net/aktuell/politik/inland/wolfgang-schaeuble-emmanuel-macron-wuerdigt-ihn-auf-deutsch-19466246.html

en Grec cela aurait été plus honorable !

Modifié par GOUPIL
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https://blog.juspoliticum.com/2023/12/18/le-financement-des-fondations-politiques-en-allemagnes-au-regard-du-droit-constitutionnel-le-defi-consistant-a-concilier-la-libre-concurrence-des-partis-avec-la-protection-de-lordre-constit/

Outre les partis et leurs organisations satellites, les fondations politiques jouent un rôle primordial pour promouvoir l’éducation politique et démocratique en Allemagne. Au vu des conséquences possibles des subventions accordées à ces organisations sur l’égalité des chances entre les partis, la Cour constitutionnelle fédérale a exigé, dans un important arrêt de février 2023, une loi spécifique les réglementant. Le législateur a répondu à cette exigence dès la fin de l’année budgétaire. Son objectif principal est d’assurer que les organisations rejetant l’ordre constitutionnel soient privées de ces fonds importants.

En Allemagne, les fondations politiques sont affiliées aux partis politiques représentés aux parlements. C’est le cas, au niveau fédéral, des fondations Konrad-Adenauer (proche de la CDU), Friedrich-Ebert (proche de la SPD), Heinrich-Böll (proche de Bündnis 90/Die Grünen), Friedrich-Naumann für die Freiheit (proche du FDP), Rosa-Luxemburg (proche de Die Linke), ou encore de la fondation Hanns-Seidel (proche de la CSU).

Si les questions de droit constitutionnel liées au financement des fondations ont ainsi déjà été abordées par le passé, elles font l’objet d’une nouvelle attention depuis la reconnaissance, en 2018, par le parti Alternative pour l’Allemagne (AfD) (tenant de la droite radicale en Allemagne), de sa proximité avec la fondation Desiderius-Erasmus (Desiderius-Erasmus-Stiftung – désormais DES).

Jusqu’alors, la pratique de financement prévoyait qu’une fondation proche d’un parti était subventionnée si le parti proche d’elle était représenté deux fois de suite par un groupe parlementaire au Bundestag. À l’inverse, même après deux succès consécutifs de l’AfD, la fondation a été privée des subventions sur le fondement d’une simple note budgétaire qui précisait que l’adhésion et l’engagement en faveur de l’ordre fondamental libéral et démocratique constituaient une condition nécessaire à l’obtention d’un financement.

Reste à voir si la DES, proche de l’AfD, recevra des fonds du budget fédéral à partir de la prochaine période de législature.

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https://www.spiegel.de/politik/deutschland/afd-verliert-drei-prozentpunkte-im-deutschlandtrend-noch-zweitstaerkste-kraft-a-2968d4ce-6c66-4adb-aa70-b9b2511ff106 (1er février 2024)

L'AfD perd trois points de pourcentage, mais reste la deuxième force du pays [CDU 30%, AfD 19%, SPD 16%, Verts 14%].

Selon un sondage, une grande partie de la population montre de la compréhension pour les manifestations contre l'extrémisme de droite.

Une interdiction de l'AfD est toutefois rejetée de justesse par la majorité.

Le nouveau parti "Bündnis Sahra Wagenknecht" obtiendrait cinq pour cent, ce qui lui permettrait d'entrer au Bundestag. Le FDP, avec un score de 4 %, et Die Linke, avec un score de 3 % (moins 1), ne parviendraient pas à se qualifier.

https://unherd.com/thepost/is-germany-entering-a-new-weimar-era/ (31 janvier 2024)

De plus, un autre acteur improbable est entré en lice : un nouveau parti appelé Alliance pour la diversité et le renouveau a été fondé il y a quelques jours dans l'espoir d'obtenir des voix lors des prochaines élections européennes. Ce parti, dirigé par des personnes proches des partisans du président turc Recep Tayyip Erdogan et de divers mouvements islamistes, s'adresse aux 3,2 millions d'Allemands d'origine turque. Il n'a pas encore été inclus dans les sondages.

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Les négociations depuis l'Allemagne avec les autres pays de l'UE vont devenir vraiment délicates dans qq années. 

A la traine complet sur la convergence carbone ( comme tout le monde mais bien pire que tout le monde ), économie pas sur la meilleure pente donc convergence sur l'endettement pas dans le bon sens ( mais sur la dette acquise il est vrai que les pays du sud ont "un peu" d'avance ...).

Pour faire accepter que "tu" ne remplis pas des critères, il faut de facto lâcher la grappe des autres sur ce qu'ils ne font pas non plus. Ca veut dire perdre beaucoup de leadership dans les décisions collégiales. Ca va être "nouveau" pour ce pays. 

 

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https://www.msn.com/en-us/news/world/germany-is-not-the-sick-man-of-europe-it-is-time-to-take-a-punt-on-deutschland-inc/ar-BB1i0PVV (9 février 2024)

"Nous pensions tous que de larges pans de l'industrie allemande allaient fermer. Cela ne s'est pas produit", a déclaré M. Kraemer.

"Avons-nous déjà touché le fond ? Probablement. La correction des stocks touche à sa fin, et elle a été très mauvaise pour les entreprises familiales du Mittelstand. Structurellement, l'Allemagne est dans une situation médiocre, mais ce n'est pas si mal si l'on considère les chocs qu'elle a subis", a déclaré M. Schmieding.

Ce que je remarque, c'est le flux de grands projets d'investissement dans les technologies propres et l'industrie de pointe. Northvolt construit sa prochaine gigafactory de véhicules électriques dans le Schleswig-Holstein. Elon Musk, le patron de Tesla, construit son usine à l'extérieur de Berlin et prévoit de porter la production annuelle de voitures en Allemagne à un million d'unités. Intel, TSMC, Infineon, ZF/Wolfspeed construisent tous des fonderies de semi-conducteurs en Silicon Saxony dans le cadre d'une expansion de 48 milliards d'euros (41 milliards de livres sterling).

Le risque existe que ce virage dans la politique industrielle conduise à une surcapacité rampante. Mais on ne peut pas accuser Berlin de paralysie politique ou de s'accrocher au statu quo. Il ne me semble pas non plus évident que l'Allemagne ait perdu la course aux véhicules électriques. Volkswagen est copropriétaire de l'entreprise chinoise à l'origine de la nouvelle batterie au manganèse "LMFP", qui réduit les coûts tout en augmentant l'autonomie à 600 miles.

Il a fallu des subventions scandaleusement élevées pour attirer ces entreprises, mais c'est bien là le point clé. L'Allemagne se débarrasse de sa phobie ordolibérale de la dette, qui a conduit à des investissements publics nets négatifs pendant la majeure partie des vingt dernières années et à une infrastructure numérique pré-moderne, avec un classement en matière de haut débit inférieur à celui de la Turquie.

Depuis, le monde de l'Allemagne s'est effondré. Elle a perdu la Chine, la Russie, son important excédent commercial avec la Grande-Bretagne et le moteur à combustion. Sa main-d'œuvre diminue d'un demi-million de personnes par an et elle est désormais bien engagée dans la phase japonaise de sa crise démographique.

Mais elle est toujours debout et s'est débarrassée de la plupart de ses illusions. Ses dirigeants prennent le taureau par les cornes avec une détermination toute teutonne. Il n'est pas question de revenir aux conditions du boom, mais, dans le langage des traders, l'Allemagne est sous-aimée et survendue.

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il y a 19 minutes, collectionneur a dit :

que le fonds spécial passe de 100 milliards à 300 milliards. ....

Mais pour l'heure, à quoi réellement servi celui-ci ? Les industriels  allemands n'ont pas l'air d'avoir reçu beaucoup de commandes supplémentaires.

Oui mais l'industrie US si, et cela fait une sacrée preuve d'achat à présenter à Donald quand il va demander à chacun ce qu'il a payé pour mériter son attention...:happy:

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https://www.lemonde.fr/economie/article/2024/02/15/l-allemagne-devient-la-troisieme-puissance-economique-mondiale-depassant-le-japon_6216562_3234.html

Malgré l'effet trompe l'oeil de l'inflation, l'Allemagne passe à la 3e place mondiale devant le Japon en terme de PIB nominal (pas PPA) avec 4500 Mds $ derrière les USA avec 26000 Mds et la Chine avec 18000 Mds. Au niveau européen elle est nettement devant les UK et la France avec respectivement 3400 Mds et 2950 Mds. Le PIB n'est qu'un chiffre parmi d'autres mais malgré tout il est intéressant et montre notamment que la France a bien décroché.

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Le 13/02/2024 à 21:57, gustave a dit :

Oui mais l'industrie US si, et cela fait une sacrée preuve d'achat à présenter à Donald quand il va demander à chacun ce qu'il a payé pour mériter son attention...:happy:

Cela sera en effet un joli moyen de pression et aussi de mise "en contradiction" de Mister Donald 

Clairon

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Il y a 3 heures, Ronfly a dit :

https://www.lemonde.fr/economie/article/2024/02/15/l-allemagne-devient-la-troisieme-puissance-economique-mondiale-depassant-le-japon_6216562_3234.html

Malgré l'effet trompe l'oeil de l'inflation, l'Allemagne passe à la 3e place mondiale devant le Japon en terme de PIB nominal (pas PPA) avec 4500 Mds $ derrière les USA avec 26000 Mds et la Chine avec 18000 Mds. Au niveau européen elle est nettement devant les UK et la France avec respectivement 3400 Mds et 2950 Mds. Le PIB n'est qu'un chiffre parmi d'autres mais malgré tout il est intéressant et montre notamment que la France a bien décroché.

Pour combien de temps encore, avec les évènements qui se précipitent, la guerre en Ukraine, les soucis en mer rouge qui  obligent les flottes commerciales à contourner à nouveau l'Afrique, la Chine qui devient concurrentielle dans la machine-outils et l'automobile électrique, Trump qui se pointe avec ses déclarations à l'emporte-pièce sur l'Otan, qui influeront sur les dépenses le militaire colossales à venir, des choix énergétiques foireux, des infrastructures laissées à l'abandon, tout  cumulés, ça va couter cher !
Le pain blanc est consommé, le bas de laine entamé la règle des 3% d'endettement contesté pour ses promoteurs, on verra dans quelques années si la situation est toujours aussi mirifique pour les Allemands.

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Reste à savoir si Donnie compte les fonds spéciaux à l’epicerie: sinon, ça serait ballot:biggrin:.

Pourquoi faudrait-il ajouter 200 patates alors que 60 ne sont pas encore dépensées ? Pour indiquer aux industriels jusqu’à combien ils peuvent abuser ..?

Je ne veut pas donner de mauvaises idées à Patrick, mais 200 milliard ça payerait iziii un PA nuke avec ce qu’il faut de Rafale M dessus!

Bon, pourvu qu’on ne se réarme pas à notre tour par peur des investissements allemands :blink:

Révélation

Encore qu’ici les fellows sabreraient le champagne à l’idée de tous ces Rafale f7 sup à développer et commander pour oublier le NGF et rehabiliter le ligne Maginot:tongue:

 

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Il y a 11 heures, Ronfly a dit :

https://www.lemonde.fr/economie/article/2024/02/15/l-allemagne-devient-la-troisieme-puissance-economique-mondiale-depassant-le-japon_6216562_3234.html

Malgré l'effet trompe l'oeil de l'inflation, l'Allemagne passe à la 3e place mondiale devant le Japon en terme de PIB nominal (pas PPA) avec 4500 Mds $ derrière les USA avec 26000 Mds et la Chine avec 18000 Mds. Au niveau européen elle est nettement devant les UK et la France avec respectivement 3400 Mds et 2950 Mds. Le PIB n'est qu'un chiffre parmi d'autres mais malgré tout il est intéressant et montre notamment que la France a bien décroché.

Et pourtant les entreprises du CAC 40 n'ont jamais gagné autant d'argent dans leur histoire ...  Stellantis, Renault , Schneider Electric ont affiché des résultats records et je ne parle pas de nos fleurons habituels de l'aéronautique et du luxe et des cosmétiques et le tourisme qui portent l'économie française..

Tout les groupes affichent des records de bénéfices .cette année.. 

Mais le problème vient de  nos PME, elles sont trop "petites" et elle ont toute les peines du monde pour s'implanter dans les marchés mondiaux... 

Modifié par Claudio Lopez
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il y a 3 minutes, Claudio Lopez a dit :

Et pourtant les entreprises du CAC 40 n'ont jamais gagné autant d'argent dans leur histoire ...  Stellantis, Renault , Schneider Electric ont affiché des résultats records et je ne parle pas de nos fleurons habituels de l'aéronautique et du luxe et des cosmétiques et le tourisme qui portent l'économie française..

Tout les groupes affichent des records de bénéfices .cette année.. 

Mais le problème vient de  nos PME, elles sont trop "petites" et elle ont toute les peines du monde pour s'implanter dans les marchés mondiaux... 

Le problème vient également du fait que la France ne détient pas ses grandes entreprises, plus exactement seulement une minorité de leur capital (de mémoire : 30 à 40%) : la plus grosse part de ces bénéfices ne nous reviennent pas. En outre ils sont souvent, très souvent, générés hors du territoire national.

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Il y a 8 heures, MIC_A a dit :

Pour combien de temps encore, avec les évènements qui se précipitent, la guerre en Ukraine, les soucis en mer rouge qui  obligent les flottes commerciales à contourner à nouveau l'Afrique, la Chine qui devient concurrentielle dans la machine-outils et l'automobile électrique, Trump qui se pointe avec ses déclarations à l'emporte-pièce sur l'Otan, qui influeront sur les dépenses le militaire colossales à venir, des choix énergétiques foireux, des infrastructures laissées à l'abandon, tout  cumulés, ça va couter cher !
Le pain blanc est consommé, le bas de laine entamé la règle des 3% d'endettement contesté pour ses promoteurs, on verra dans quelques années si la situation est toujours aussi mirifique pour les Allemands.

Effectivement le cumul les facteurs actuels de faiblesses énergétique, économique et de défense sont à prendre en compte. Mais leur puissance industrielle importante, les marges financières bien supérieure à la notre et une structuration économique plus saine sont sur le long terme probablement moins problématique. La France, quant à elle, a une dette abyssale et majoritairement non souveraine, un déficit budgétaire jamais vue (67% du budget 2024, soit 285 Mds, est de l'emprunt!) et une productivité catastrophique. Cela fait de notre situation la plus préoccupante en Europe. S'y rajoute aucune marge au niveau prélèvement déjà au taqué. Pour moi les Allemands ont une situation à moyen terme complexe mais beaucoup moins que la nôtre... 

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il y a 28 minutes, Ronfly a dit :

La France, quant à elle, a une dette abyssale et majoritairement non souveraine, un déficit budgétaire jamais vue (67% du budget 2024, soit 285 Mds, est de l'emprunt!)

Qu'est-ce que tu racontes ?? ... 67% de quel budget ? D'où sortent ces 285 milliards ? Le déficit public (état + sécu) 2023 était à 173 milliards pour une cible en dessous des 5% de PIB. C'est évidemment trop mais je ne vois pas où ça colle avec les chiffres que tu annonces.

Edit : je vois ce chiffre de 285 milliards dans le projet de budget 2024 voté l'an passé, mais ne pense pas qu'il s'agisse de nouvelles dettes : plutôt un prolongation des anciennes...

2. Le besoin de financement en 2024 sera couvert par (i) le programme d’émission de titres d’État à moyen et long terme à hauteur de 285 milliards d’euros net de rachats, (ii) 7,7 milliards d’euros de hausse de l’encours des titres d’État à court terme (BTF), (iii) 6,5 milliards d’euros d’amortissement de dette Covid par la Caisse de la dette publique, (iv) et d’autres ressources de trésorerie pour un montant de 0,5 milliard d’euros.

3. La charge budgétaire de la dette est prévue à 52,2 milliards d’euros.

Et le "67%" : d'où vient-il ?

(je sais que c'est HS mais la dette française intéresse, inquiète même, en Allemagne...)

Modifié par Boule75
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Il y a 3 heures, Boule75 a dit :

Le problème vient également du fait que la France ne détient pas ses grandes entreprises, plus exactement seulement une minorité de leur capital (de mémoire : 30 à 40%) : la plus grosse part de ces bénéfices ne nous reviennent pas.

HS Fallait peut-être pas les faire fuir dans les années 80-90

Clairon

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