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Allemagne


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Le Jérusalem Post sur le projet d'acquisition du système Israélien Arrow 3, précise que O.Scholtz a approché Israël en mars dernier et que "le retard à l'exportation est du à un manque d'approbation par les États-Unis qui ont précédemment rejeté les demandes d'autres pays pour acheter le système...Mais la guerre en Ukraine a ... fait naître l'espoir que Washington donnera son feu vert à la vente de l'Arrow-3 à Berlin." 

 L'Allemagne qui serait partie très tot en cavalier seul, pas très surprenant, mais que les USA ralentissent le projet,  c'est plus étonnant. Les Patriot oui, les Arrow 3 Non :)  https://www.jpost.com/israel-news/article-721357

 

Spoiler

Alors que l'Allemagne poursuit son acquisition du système de défense aérienne israélien Arrow-3, le ministre de la Défense Benny Gantz s'est entretenu avec son homologue américain Lloyd Austin au sujet de la proposition qui, si elle est acceptée, constituera le plus gros contrat de défense de l'histoire d'Israël, avec un montant de 3 milliards d'euros. Gantz a parlé avec Austin tard dans la nuit de mercredi à jeudi des développements de la proposition qui verrait Jérusalem vendre le système de défense aérienne balistique à Berlin, la première fois que le système est vendu à un client international.

Selon un rapport du site d'information Calcalistech, Boeing sera chargé de fabriquer certaines parties de l'intercepteur. L'Allemagne achètera également des missiles sol-air américains Patriot dans le cadre de cet accord de 3 milliards d'euros. L'Allemagne a demandé que le premier système Arrow soit opérationnel dans le pays d'ici 2025.

L'Arrow-3, l'un des systèmes de défense aérienne les plus avancés d'Israël, est capable d'intercepter des missiles balistiques à des altitudes de plus de 100 km. et avec une autonomie signalée allant jusqu'à 2 400 km. Le système, développé par Israel Aerospace Industries, comprend des composants développés aux États-Unis, qui ont investi des milliards dans le système.

L'acquisition du système devrait faire partie du développement européen d'un programme conjoint de défense aérienne nommé European Sky Shield Initiative qui impliquera 14 pays membres de l'OTAN - Belgique, Bulgarie, Tchéquie, Estonie, Allemagne , Hongrie, Lettonie, Lituanie, Pays-Bas, Norvège, Slovaquie, Slovénie, Roumanie et Royaume-Uni. La Finlande, dont la candidature à l'OTAN est en cours, y participera également.

Une lettre d'intention a été signée en octobre à Bruxelles initiant le développement du Sky Shield, qui est dirigé par Berlin et vise à créer un système européen de défense aérienne grâce à l'acquisition commune d'équipements et de missiles de défense aérienne par les nations européennes. Le système éliminerait les menaces à courte portée telles que les drones, ainsi que les menaces à moyenne et longue portée comme les missiles balistiques et de croisière.

Le chancelier allemand Olaf Scholz a fait une première demande pour le système lors de sa rencontre avec le Premier ministre de l'époque, Naftali Bennett, en mars. Et tandis qu'Israël a approuvé la vente, selon un rapport de JNS, le retard dans l'exportation est dû à un manque d'approbation par les États-Unis qui ont précédemment rejeté les demandes d'autres pays pour acheter le système.

Mais la guerre en Ukraine a stimulé une réinitialisation de la posture de l'OTAN, les alliés augmentant considérablement leur budget de défense et envoyant des capacités militaires en Ukraine ou dans les pays voisins. Cela a également fait naître l'espoir que Washington donnera son feu vert à la vente de l'Arrow-3 à Berlin.

Le secrétaire général adjoint de l'OTAN, Mircea Geoană, a déclaré que la création d'une initiative européenne de défense antimissile était "cruciale" après l'invasion de l'Ukraine par la Russie. "Il est important que les choses bougent maintenant rapidement en ce qui concerne l'acquisition de Patriots, en ce qui concerne l'acquisition d'Iris-T et, bien sûr, en ce qui concerne l'acquisition d'un système de défense qui va au-delà", a-t-il déclaré. faisant référence au Arrow-3. Suite à l'invasion de l'Ukraine par la Russie , l'Allemagne a augmenté son budget de la défense à 2% du PIB et a déclaré qu'elle créerait un fonds spécial de 100 milliards d'euros (108 milliards de dollars) afin de moderniser rapidement ses forces armées.

 

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Il y a 12 heures, clem200 a dit :

33% du plus petit des 4 terminaux du port pour être précis

Même pas : "La compagnie chinoise Cosco est autorisée à acheter 24,9 % des parts de la société qui détient le terminal de conteneurs Tollerort, dans le port de Hambourg."

Et cet abaissement de la part du capital signifie aussi l'absence de minorité de blocage, si j'ai bien lu, et a été présenté comme un geste rassurant de la part de l'Allemagne.
Ce qui pourrait l'être moins, c'est ce qui va être négocié directement entre Berlin et Pékin après que Scholtz ait snobé Macron sur ce sujet.

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Il y a 10 heures, Boule75 a dit :

Même pas : "La compagnie chinoise Cosco est autorisée à acheter 24,9 % des parts de la société qui détient le terminal de conteneurs Tollerort, dans le port de Hambourg."

Et cet abaissement de la part du capital signifie aussi l'absence de minorité de blocage, si j'ai bien lu, et a été présenté comme un geste rassurant de la part de l'Allemagne.
Ce qui pourrait l'être moins, c'est ce qui va être négocié directement entre Berlin et Pékin après que Scholtz ait snobé Macron sur ce sujet.

Derrière cette prise de participation il y a la perspective de voir une part importante du trafic COSCO quitter les terminaux d'Europe du Nord au profit de Hambourg qui pour l'instant est derrière Anvers et Rotterdam mais surtout en croissance négative de mémoire

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il y a 12 minutes, pascal a dit :

Derrière cette prise de participation il y a la perspective de voir une part importante du trafic COSCO quitter les terminaux d'Europe du Nord au profit de Hambourg qui pour l'instant est derrière Anvers et Rotterdam mais surtout en croissance négative de mémoire

Oui, et ça me semble rentrer dans ce qui est normal en terme de concurrence intra-européenne et peu choquant pour l'Europe. La limite de l'exercice est l'absence de réciprocité et de sécurité juridique concrète en Chine même, la disymétrie : on autorise certaines pratiques à la Chine qu'elle nous interdit chez elle, c'est ce qui ne va pas et sera reproché à Olaf Scholtz.

L'intervention de Thierry Breton est dans cette ligne.

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il y a 16 minutes, herciv a dit :

SCHOLZ ne pourra pas longtemps soutenir les deux stratégies. Les US viennent de le lui rappeler et Breton aussi. 

Le cul entre 2 3  chaises !  Pourrait il faire encore mieux ? 

Modifié par Bechar06
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L’Allemand Scholz dit à la Chine : Tout changement dans le statu quo de Taïwan doit être pacifique

https://www.reuters.com/world/germanys-scholz-tells-china-any-change-taiwans-status-quo-must-be-peaceful-2022-11-04/?rpc=401&

Reuters

Le chancelier allemand Olaf Scholz rencontre le Premier ministre chinois Li Keqiang à Pékin, en Chine, le 4 novembre 2022. Kay Nietfeld/Pool via REUTERS

PEKIN, 4 novembre (Reuters) - Le chancelier allemand Olaf Scholz a déclaré qu’il avait réaffirmé lors de son voyage en Chine que l’Allemagne poursuivait une politique d’une seule Chine tout en répondant aux préoccupations croissantes concernant la stabilité et la paix dans la région.

« J’ai ... a clairement indiqué que tout changement dans le statu quo de Taïwan doit être pacifique ou d’un commun accord », a déclaré M. Scholz lors d’une conférence de presse avec le Premier ministre chinois sortant Li Keqiang à Beijing vendredi.

Pendant ce temps là à Taïwan :

https://www.farsnews.ir/en/news/14010813000515/China-Blass-Laes-Erpean-Visi-Taiwan

(..)

Meeting with Taiwanese President Tsai Ing-wen on Thursday, the delegation included officials from Britain, Ukraine, Belgium, Germany, the Czech Republic, Kosovo, the Netherlands, and the European Parliament. Two of the lawmakers are currently under sanctions by Beijing in retaliation for previous EU measures, RT reported. 

(..)

Et afin de rajouter de la clarté (ou pas en fait) dans les derniers mois deux délégations de parlementaires allemands ont fait le déplacement de Taïwan.

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Le point de vue de la Tribune :

https://www.latribune.fr/economie/union-europeenne/olaf-scholz-en-chine-pour-preserver-le-modele-economique-allemand-939431.html

Révélation

Olaf Scholz en Chine pour préserver le modèle économique allemand

Le chancelier allemand Olaf Scholz rencontre ce vendredi Xi Jinping et son Premier ministre Li Keqiang pour une visite controversée à Pékin en compagnie d'une délégation d'industriels. A la veille d'une récession en 2023, l'Allemagne veut préserver ses exportations et ne pas braquer la Chine. Mais les Verts, alliés de Scholz au gouvernement, se désolidarisent de cette visite purement économique et réclament une approche plus dure vis-à-vis de la Chine.

Paul Marion

04 Nov 2022, 12:11

Olaf Scholz et Xi Jinping ce vendredi à Pékin. (Crédits : Reuters)

Olaf Scholz fera-t-il douze voyages en Chine comme Angela Merkel ? Le chancelier allemand semble vouloir marcher dans les pas de sa devancière qui avait soigné ses relations avec le premier marché du monde. Moins d'un an après sa prise de fonction, le chancelier s'envole pour la première fois vers Pékin ce vendredi. Une visite dont les groupes allemands comme BASF, Siemens ou Volkswagen devraient être les grands bénéficiaires.

« Il s'agit d'abord d'une visite économique chez le premier partenaire commercial des Allemands. Il y a une forme de continuité avec la politique d'Angela Merkel vis-à-vis de la Chine. L'Allemagne veut protéger ses débouchés d'exportations pour absorber le choc économique qui se profile du fait de l'inflation et de la crise de l'énergie », souligne Marion Gaillard, spécialisée des relations franco-allemandes.

Pour ses premiers mots sur le sol chinois, Olaf Scholz a confirmé qu'il n'était pas « partisan d'un découplage » des relations économiques avec la Chine tout en souhaitant que celles-ci soient plus « équitables, avec une réciprocité, à la question d'une ouverture réciproque aux investissements ». Le patron de Volkswagen en Chine Ralf Brandstatter est venu soutenir cette position de plus en plus contestée outre-Rhin y compris au gouvernement. « Le découplage ne peut pas être une option sérieuse pour les deux pays », a-t-il déclaré dans un communiqué.

Lire aussiÉnergie, industrie, commerce... pourquoi le modèle allemand ne fonctionne plus

Poids colossal dans la balance commerciale

La Chine représente un poids colossal dans la balance commerciale allemande. Tout particulièrement pour ses fleurons de la chimie, des biens d'équipement ou de l'automobile. Volkswagen, par exemple, écoule 40% de ses véhicules sur le marché chinois quand Mercedes-Daimler et BMW y font respectivement 28 et 25% de leurs ventes.

Les résultats des industriels allemands sur le marché chinois sont encore amenés à croître dans les prochaines années. Et avec eux, la dépendance de la première économie européenne à la première économie mondiale. L'Allemagne est loin d'être le seul pays à considérer la Chine comme un eldorado pour ses multinationales. La France et nombre de démocraties occidentales plébiscitent les visites diplomatiques à Pékin et dans d'autres régimes autoritaires pour y sceller des contrats en or. Néanmoins, les écologistes et les sociaux-démocrates au pouvoir en Allemagne avaient affiché leur volonté d'être plus exigeants sur leurs partenaires commerciaux.

Quand Scholz promettait d'être plus regardant avec la Chine

« Pendant la campagne électorale de 2021, le SPD d'Olaf Scholz avait promis d'être plus regardant sur la question des droits de l'Homme chez les partenaires de l'Allemagne. La question des droits humains et de l'Etat de droit est présente à plusieurs reprises dans le contrat de coalition, tant pour les questions de politique commerciale et étrangère que concernant les dérives illibérales à l'intérieur de l'UE », se remémore Marion Gaillard.

Cette spécialiste des questions européennes rappelle que l'idée a longtemps perduré chez les Allemands que les échanges, notamment commerciaux, avec des pays autoritaires constituaient le meilleur moyen de les faire évoluer vers des régimes démocratiques, sur le modèle de l'Ostpolitik de l'ancien chancelier Willy Brandt (de 1969 à 1974), de tendre la main au bloc de l'Est au temps de la Guerre froide. Cette approche est contestée depuis que le Covid a jeté une lumière crue sur la nature autoritaire profonde de la Chine de Xi.

L'engorgement des chaînes logistiques et la guerre en Ukraine qui prive l'Allemagne de gaz russe ont achevé de montrer combien le modèle allemand reposait sur l'extérieur : la Russie pour son énergie, la Chine pour ses exportations et les Etats-Unis pour sa défense.

Rupture ou continuité avec le modèle de Merkel ?

« L'Allemagne connaît une remise en cause totale de son modèle économique, énergétique et militaire. Face à la Chine, le scénario du pire, d'un embargo, d'un découplage avec une grande économie, potentiellement d'une guerre avec Taïwan et ses conséquences, doivent être anticipés, en transposant le précédent russe sur la Chine. Olaf Scholz lui-même a admis et conceptualisé cette bascule en parlant de "Zeitenwende" (ndlr : changement d'époque en allemand). Or, son voyage en Chine renvoie une vision très centrée sur les intérêts économiques immédiats sans prendre en compte le grand ensemble géopolitique », s'étonne Marie Krpata, chercheuse au Comité d'études des relations franco-allemandes (Cerfa) à l'Institut français des Relations Internationales (IFRI). Cette dernière note aussi qu'Olaf Scholz hérite d'un modèle légué par les coalitions des décennies précédentes qu'il ne peut renverser du jour au lendemain.

La semaine dernière, la décision d'Olaf Scholz d'approuver la cession d'une partie du port d'Hambourg au géant chinois Cosco avait déjà semé le trouble sur sa volonté de rééquilibrer les relations économiques avec la Chine, comme le réclament le syndicat des industriels allemands BDI ou encore le contrat de coalition scellé avec les Libéraux et les écologistes.

Mauvais timing

Le dirigeant de la première puissance économique d'Europe se trouve isolé au sein de son propre gouvernement. Sa ministre verte des Affaires étrangères s'est désolidarisée de la visite du chancelier qui choisit de se rendre en Chine à la suite du XXème congrès qui a consacré l'emprise de Xi Jinping sur le pays. « Le chancelier a décidé du moment de son voyage », avait déclaré en début de semaine Annalena Baerbock. La cheffe de la diplomatie n'a pas facilité le voyage d'Olaf Scholz ce jeudi en se félicitant que les pays du G7 étaient prêts à reconnaître publiquement que Pékin était un « concurrent et un rival ». Une nouvelle pique venant de celle qui souhaite que l'Allemagne n'ait pas à « dépendre d'un pays (ndlr: la Chine) qui ne partage pas ses valeurs ».

« La visite de Scholz n'est pas choquante en soi. Ce n'est pas comme si le reste du monde avait rompu ses relations avec la Chine », estime Marion Gaillard, enseignante à Sciences Po Paris qui considère toutefois qu'Olaf Scholz aurait dû décaler sa visite ou se faire accompagner de dirigeants européens comme l'avait suggéré Emmanuel Macron. « Mais ce voyage est mal venu dans un contexte post-Covid, de guerre en Ukraine, de tensions autour du Taïwan, de XXème congrès du PCC qui confirme la fermeture de la Chine. En termes de symbole, se rendre maintenant en Chine est une erreur ».

L'article le sous-entend mais il y a une sorte de piège allemand à la France là-dedans. Si l'Allemagne doit couper ses relations avec la Chine la France devra couper ses relations avec d'autres pays aussi peu démocratique. 

Modifié par herciv
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Il y a 1 heure, herciv a dit :

il y a une sorte de piège allemand à la France là-dedans. Si l'Allemagne doit couper ses relations avec la Chine la France devra couper ses relations avec d'autres pays aussi peu démocratique

Pas d'accord avec ce "piège" comme tu l'énonces ...

La France part du postulat d'une souveraineté maximum de la FR d'abord, de l'Europe par extension... Pour atteindre cette souveraineté ( par ex. BITD ) compte tenu de voisins ou alliés très peu "aidants" en tout cas:  sombrement concurrents... On est obligés de faire des impasses pour "amortir" nos coûts d'armements ( et produits associés ) sur des productions plus longues, donc de recourir à l'exportation, et donc d'être moins regardants sur la nature démocratiques des régimes qui achètent nos outils vitaux .... Pays clients non démocratiques : on pourra faire la fine bouche quand le Rafale et autres produits FR de la BITD se vendront normalement, à l'issue d'une concurrence loyale et non systématiquement faussée

Si l'Allemagne ne méprisait pas systématiquement ces produits FR de la BITD FR ... on en reparlera ! 

Tandis que l'Allemagne a des visées purement mercantiles, sans considération de souveraineté, ni nationale ni européenne  ce qui est vitale pour elle c'est le parapluie US,  pour pouvoir exporter ses bagnoles, de machines-outils et produits chimico-pharmaceutiques tranquillement ! 

Pas de leçons ou pressions à recevoir 

Scholtz est un allemand des régions hanséatiques ... Donc commerce commerce commerce ... sans vision

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A chacun son tour :happy: ... La France avait eu sa vidéo "Merci beaucoup... et on peut en avoir un peu plus s'il vous plaît ?", basée sur une chanson de Gainsbourg.

C'est le tour de l'Allemagne, sur base de la chanson Supergeil (super génial)

 

Et oui, à Kiev on en voudrait bien un peu plus si possible... on montre des chars Léopard 2... pour donner des idées :happy:

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:sad: Moqueries acerbes de la perfide Albion :

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https://www.zeit.de/2022/45/grossbritannien-deutschland-politik-zeitenwende/komplettansicht

Vous vous moquez de nous ?


Nous, les Britanniques, considérons les serments allemands de "changement d'époque" avec un certain amusement - et forgeons nos propres plans d'avenir pour l'Europe.
Une contribution de Roderick Parkes
 

La Grande-Bretagne et l'Allemagne : Roderick Parkes, 42 ans, dirige le Centre pour les questions européennes d'avenir à la Société allemande de politique étrangère à Berlin.
Roderick Parkes, 42 ans, dirige le Centre pour les questions européennes d'avenir à la Société allemande de politique étrangère à Berlin. © privé

Dans son discours à la nation la semaine dernière, le président allemand Frank-Walter Steinmeier a tenté de dissiper l'impression défavorable qu'ont, selon lui, les alliés de l'Allemagne : Si, si, la République fédérale a bel et bien changé de stratégie et fait désormais passer ses obligations internationales en premier.


Je suis surpris que M. Steinmeier pense connaître la position des alliés de l'Allemagne. Je suis un Britannique à Berlin et je suis ce changement d'époque, enfin, professionnellement. Jusqu'à présent, on ne m'a pas demandé une seule fois ce que les Britanniques pensent de l'Allemagne. Ce n'est pas étonnant. Depuis que nous avons voté en 2016 pour quitter l'Union européenne, les Allemands se sentent moralement supérieurs aux Britanniques. Ils n'accordent plus beaucoup d'importance à notre opinion. Je pense toutefois que le point de vue britannique sur le "changement d'époque" serait instructif. Elle pourrait même ébranler un peu les Allemands.

Lorsque je rencontre des hommes politiques ou des journalistes britanniques à Berlin, ils me posent en général trois questions sur le changement d'époque du chancelier Scholz. La première question est la suivante : les Allemands se moquent-ils de nous ? Jusqu'à présent, ils ont seulement créé un fonds spécial pour que l'Allemagne parvienne - pour une fois - à atteindre l'objectif de dépenses de deux pour cent de l'OTAN. Et ensuite, ils ont l'audace de revendiquer haut et fort un rôle de leader en Europe ?

En Grande-Bretagne, un certain type d'hommes politiques - qui ne sont d'ailleurs pas seulement issus des rangs du parti conservateur au pouvoir - peut littéralement s'enthousiasmer pour la magnifique incapacité de l'Allemagne à saisir l'ambiance au-delà de ses frontières. Du point de vue de ces politiciens, les Allemands échouent toujours à satisfaire leurs propres exigences lorsqu'ils parlent pompeusement de "leadership". Seulement voilà : les Britanniques se jettent alors comme des piranhas sur les traces de sang. Dès que les Allemands annoncent qu'ils veulent prendre la tête dans tel ou tel domaine - qu'il s'agisse de sanctions ou de livraisons d'armes, d'objectifs de dépenses ou d'envoi de troupes -, la Grande-Bretagne est plus flexible et plus rapide. C'est tellement merveilleux de redorer notre blason international, rongé depuis les jours du Brexit, aux dépens des Allemands.


Il y a deux semaines, le président américain Joe Biden a mal prononcé le nom du nouveau Premier ministre britannique - "Rashid Sanuk" au lieu de Rishi Sunak - et s'est moqué du chaos politique à Londres. Du côté allemand, j'ai entendu avec malice que les "relations spéciales" de la Grande-Bretagne avec les États-Unis appartenaient au passé. Il y a beaucoup de vrai dans cette affirmation. Mais nous allons bientôt réclamer cette position privilégiée à nos successeurs récalcitrants - à vous, les Allemands. Car ils ne se rendent même pas compte qu'ils ratent une occasion : en mai 2021, Biden a délibérément renoncé à des sanctions contre le gazoduc Nord Stream 2 pour souligner son intérêt pour des relations géopolitiques plus étroites avec l'Allemagne. Mais votre pays était trop préoccupé par lui-même pour comprendre ce geste.


Cet article est tiré du ZEIT n° 45/2022. Vous pouvez lire l'intégralité du numéro ici.
La deuxième question des Britanniques est la suivante : les Allemands veulent-ils éventuellement se moquer d'eux-mêmes ? Croient-ils vraiment que leur changement d'époque - avant tout un processus technique qui exige plus de moyens et quelques objectifs supplémentaires dans les domaines de la défense, du commerce et de l'énergie - peut être considéré comme la preuve d'un sérieux changement de stratégie ? De notre point de vue, un "tournant" allemand est un événement qui se déroule au-dessus de la tête de la population. Sommes-nous à nouveau témoins de la manière dont un "tournant" mal planifié en entraîne inévitablement un autre, dans une série de catastrophes politiques ?

Energiewende, Zeitenwende - ces termes sont désormais passés dans le langage courant international. Du point de vue des Britanniques, ce terme signifie que les Allemands connaissent un rare moment de clarté stratégique. ("Nous devons décarboniser notre énergie !") Ensuite, ils bloquent pendant 30 ans le changement nécessaire, le jugeant irréaliste (ou encore : coûteux et dérangeant). Puis vient le choc (Fukushima), l'impossible devient soudain possible, et ils opèrent un revirement grinçant. Le gouvernement succombe alors à la conclusion erronée qu'il a - uniquement parce qu'il a hésité pendant 30 ans - saisi toutes les conséquences d'un tel changement et que la population est de son côté.

A Londres, on va fêter ça
Du point de vue britannique, la transition énergétique a été mal pensée. En abandonnant l'énergie nucléaire, l'Allemagne s'est retrouvée de plus en plus dépendante du gaz russe. C'est précisément ce qui a conduit au tournant suivant, le "changement d'époque". Quelle catastrophe nous réserve l'actuel tournant précipité ? 100 milliards d'euros qui ne trouvent pas preneur dans l'armée allemande ? Ou bien la légitimité militaire sera-t-elle remise en question dès que la Russie aura perdu la guerre ? Ou peut-être assisterons-nous à une dépendance croissante vis-à-vis de la Chine pour la livraison de terres rares destinées à la révolution énergétique verte - qui doit être accélérée en raison du renoncement au pétrole russe ?

La troisième question apporte enfin des éclaircissements : Oh mon Dieu, ils pensent vraiment ce qu'ils disent, n'est-ce pas ? Les élites allemandes croient vraiment qu'elles se sont réveillées sur le plan géopolitique. C'est en tout cas la version de l'histoire que le gouvernement nous donne à entendre : Oui, nous, les Allemands, avons été naïfs, mais maintenant nous avons compris que nous devons nous concentrer sur des questions plus importantes ; nous réalisons vraiment qu'il s'agit de celles de l'ordre international. Il nous faut juste un peu plus de temps pour nous habituer à cette nouvelle réalité. Les Allemands pensent-ils vraiment qu'un tel événement sera perçu comme un réveil ?


Les Britanniques ont leur propre narratif sur les Allemands : L'Allemagne poursuit déjà aujourd'hui et depuis des années des intérêts géopolitiques impitoyables et cyniques. L'UE n'est pas un "ordre international fondé sur des règles", mais un grand marché allemand régi par des règles économiques et commerciales allemandes. Et l'Allemagne doit désormais défendre ouvertement ce système qui s'inscrit si parfaitement dans son concept. Nous, les Britanniques, étions - vous ne vous en souvenez peut-être pas - du côté des underdogs grecs pendant la crise de l'euro. Pourquoi ? Parce que, de notre point de vue, à partir du moment où les Allemands ne profitaient plus de l'espace économique commun, ils ont commencé à faire de l'UE un projet encore plus allemand : économiser ou être éjecté !

Il est tout à fait normal que les Allemands aient besoin de plus de temps pour s'habituer à la "nouvelle réalité". En effet, pendant ce temps, les Britanniques sont en train de forger un plan B. Dans la lutte contre la Russie, nos deux pays sont certes côte à côte. Mais en ce qui concerne les idées sur l'avenir de l'Europe, nous continuons à considérer l'Allemagne comme un rival. La Grande-Bretagne (tout comme la Pologne) milite pour une Europe basée sur des valeurs et non sur les normes économiques allemandes. Nous défendrions ces valeurs plutôt par des livraisons d'armes que par une inertie déguisée en "prudence" (Scholz). Oui, je parle des Britanniques fous du Brexit et des Polonais malfaisants et réactionnaires.


Cette nouvelle Europe a déjà commencé à prendre forme en février avec le pacte de sécurité trilatéral entre l'Ukraine, la Pologne et la Grande-Bretagne. Londres s'est efforcé, notamment en offrant des garanties de sécurité à la Finlande et à la Suède, d'étendre ses nouveaux partenariats aux pays nordiques et baltes. Une telle Europe se prépare à une OTAN sans les Etats-Unis, à un avenir assez certain dans lequel l'Amérique ne conclura des alliances qu'avec des Etats qui prennent la question de la défense au sérieux. Le président allemand peut tenir tous les discours gracieux qu'il veut : Si l'Ukraine gagne cette guerre, la Grande-Bretagne et la Pologne feront partie, avec les Etats-Unis, des "puissances victorieuses" de l'Europe du 21e siècle. L'Allemagne sera alors un nain moral avec un réseau électrique branlant. A Londres, on fêtera cela : wow, quel changement d'époque !

Modifié par Manuel77
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il y a 9 minutes, collectionneur a dit :

@Bechar06 C'est sérieux cette histoire ? Je peut mettre des photos de Léopard II, Challenger et M1 se baladant en plein centre ville en Allemagne lors de manœuvres.

Faudrait connaître l'itinéraire demandé et le gabarit des routes et ouvrages d'art qui auraient été empruntés.

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Le 03/11/2022 à 15:12, Bocket a dit :

 L'Allemagne qui serait partie très tot en cavalier seul, pas très surprenant, mais que les USA ralentissent le projet,  c'est plus étonnant. Les Patriot oui, les Arrow 3 Non :)  https://www.jpost.com/israel-news/article-721357

Pourquoi donc? Techniquement c'est plus un missile US qu’israélien vu que l'essentiel du financement provient de Washington et certaines de ses technologies sensibles y sont intégrées.

Maintenant, je vois 2 raisons possibles à cela :

- Les USA ont décidés que ce serait le THAAD pour l'OTAN et ils tentent de forcer la main des allemands qui l'ont écartés au départ. Ils ne voient peut-être pas d'un bon œil l'initiative allemande de prendre le contrôle de la défense anti-missile sur le continent européen qui est un peu leur chasse gardée et la première couche de la défense du territoire US.

- Que les USA considèrent les allemands comme indignes de confiance du fait de leur trop grande proximités avec les russes et les chinois et donc pas aptes à recevoir un des éléments clef de la défense des USA et d’Israël. Sachant que les USA n'ont pas hésité à vendre le concurrent THAAD aux EAU et à l'AS, ce serait une grosse claque pour les politiques allemands.

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Il y a 2 heures, collectionneur a dit :

@Bechar06 C'est sérieux cette histoire ? Je peut mettre des photos de Léopard II, Challenger et M1 se baladant en plein centre ville en Allemagne lors de manœuvres.

Dans les années 70s  tous les ponts et passages de ce genre étaient nomenclaturés, pancarte en clair sur un poteau ou sur rebord à l'entrée du pont, visible par n'importe quel chauffeur de vw coccinelle :bloblaugh:   avec masse pouvant être portée etc tout ça visible de 20 m avant ?...  ... 

Evidemment, peut-être s'avec les dividendes de la Paix ... ils ont tout balancé  ??

A noter que pour les Leclerc c'est avec porte-char PC  j'imagine ... On ne leur a pas demander de saloper leur  route ... Comme sur les Champs Elysées pas + pas -  ... traces de pneus du PC ripant c'est tout

 

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il y a 12 minutes, Bechar06 a dit :

Evidemment, peut-être s'avec les dividendes de la Paix ... ils ont tout balancé  ??

Les collectivités locales sont censées retirer la plupart de ces signalétiques (les Panzerschilder) depuis 1993, sachant qu'il n'y a plus tant d'intérêt que cela avec d'une part l'adaptation des infrastructures aux transports de marchandise civils devenus plus fréquents et plus lourds, puis l'accès facilité à des bases de données spécifiant les capacités de chaque infrastructure Sauf qu'il n'y a pas de délai pour application de ce retrait. On continue donc d'en trouver sur pas mal de ponts. Je crois par ailleurs me rappeler que certains de ces Panzerschilder doivent être maintenus sur les ponts les plus critiques.

Modifié par Skw
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Mais qu'est-ce que les Chinois avaient en tête : On a l'impression d'un voyage pas préparé mais sur lequel les Chinois voulaient donner bonne impression.

https://www.msn.com/fr-fr/finance/other/la-chine-annonce-d-anciens-contrats-airbus-pendant-la-visite-de-scholz/ar-AA13Jdv8?ocid=msedgntp&cvid=9330e64215a7402db90a6e511172ae45

 

La Chine annonce d'anciens contrats Airbus pendant la visite de Scholz

https://www.msn.com/fr-fr/finance/other/la-chine-annonce-d-anciens-contrats-airbus-pendant-la-visite-de-scholz/ar-AA13Jdv8?ocid=msedgntp&cvid=9330e64215a7402db90a6e511172ae45CHINE-AIRBUS:La Chine annonce d'anciens contrats Airbus pendant la visite de Scholz

Photo d'archives : Un logo d'Airbus est vu à l'entrée de son usine à Blagnac près de Toulouse© Reuters/Benoit Tessier

PÉKIN/PARIS (Reuters) - La Chine a officiellement annoncé vendredi des contrats pour des jets Airbus d'une valeur de 17 milliards de dollars (17,4 milliards d'euros), dans ce que les experts ont décrit comme un effort pour valoriser la visite du chancelier allemand Olaf Scholz, alors que le constructeur européen affirme qu'il ne s'agit pas de nouvelles commandes. 

L'agence d'État chinoise chargée des achats, China Aviation Supplies Holding (CASC), a déclaré avoir signé un accord global portant sur 140 appareils Airbus, dont 132 A320 et huit A350, au cours de la visite d'Olaf Scholz.

Le moment choisi pour faire cette annonce a néanmoins déclenché des spéculations, alors qu'un porte-parole d'Airbus a précisé que l'achat couvrait des contrats déjà inscrits dans ses livres, y compris une partie d'un contrat de 292 avions en juillet. 

Une source familière avec le sujet a ajouté que le contrat pour les A350 remontait à 2019.

"Le modus operandi de la Chine est d'annoncer des accords commerciaux proportionnels à l'importance de l'invité", a déclaré Noah Barkin, directeur de publication du cabinet de recherche Rhodium Group's China practice et expert des relations germano-chinoises.

La CASC n'a pas immédiatement répondu à une demande de commentaire.

Cette annonce intervient alors que Pékin est désireux de montrer les résultats concrets de la visite d'Olaf Scholz, qui a suscité des inquiétudes en Allemagne, qui craint que Berlin ne privilégie les liens économiques avec Pékin au détriment des questions de sécurité et de stratégie.

Face aux critiques croissantes, un responsable allemand a déclaré avant la visite qu'aucun accord ne serait signé pendant celle-ci.

Olaf Scholz a déclaré aux journalistes à Pékin, tard dans la journée de vendredi, qu'il avait fait campagne pour des conditions de concurrence équitables entre les entreprises européennes et chinoises au cours de son voyage, mais il n'a pas mentionné de contrat Airbus.

(Reportage Albee Zhang et Brenda Goh; version française Valentine Baldassari et Alizée Degorce, version française Kate Entringer)

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