C’est un message populaire. Manuel77 Posté(e) le 10 avril C’est un message populaire. Share Posté(e) le 10 avril Le 08/04/2024 à 23:10, g4lly a dit : 900x Fuchs et 2x F126 ... l'Allemagne ne devait pas devenir client Patria pour les APCs? Reprise du commandement ! Le journal à sensation Bild dément l'information sur le succès du renard/Fuchs, il s'agirait finalement de Patria (CAVS). https://www.bild.de/politik/ausland/politik-ausland/patria-6x6-wird-neuer-transportpanzer-der-bundeswehr-87829202.bild.html 1 1 3 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Wallaby Posté(e) le 24 avril Auteur Share Posté(e) le 24 avril (modifié) https://www.focus.de/panorama/welt/in-rheinland-pfalz-44-erstklaessler-sollen-offenbar-sitzenbleiben-eltern-kritisieren-die-politik_id_259883746.html (24 avril 2024) 44 enfants sur 149 devront probablement redoubler leur première année dans une école primaire de Ludwigshafen-Hemshof (Rhénanie-Palatinat). L'année dernière, 39 enfants avaient déjà dû redoubler leur première année, cette année ils seront probablement 44 : ces chiffres ont été confirmés entre-temps par la directrice de l'école, Barbara Mächtle, au « SWR ». « A l'école, environ 98 pour cent des enfants ont toujours été issus de l'immigration. Ceux qui grandissent ici n'apprennent pas forcément l'allemand, mais ils en ont besoin à l'école", avait déjà déclaré Mächtle l'année dernière au “Bild”. Un père ne voit pas le problème dans l'école primaire, mais dans le manque de places en maternelle. « Car ce sont justement les enfants de familles étrangères qui ne savent pas elles-mêmes l'allemand qui dépendent de l'apprentissage de la langue avant l'école », explique le père d'une fille de 7 ans. « Heureusement, ma fille a obtenu une place en maternelle et elle parle désormais mieux l'allemand que moi ». Modifié le 24 avril par Wallaby 1 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Wallaby Posté(e) le 24 avril Auteur Share Posté(e) le 24 avril https://www.dw.com/en/pessimistic-young-germans-turning-to-far-right-says-study/a-68897441 (23 avril 2023) Environ 22 % des 2 000 jeunes âgés de 14 à 29 ans ont déclaré avoir l'intention de voter pour l'AfD s'ils avaient la possibilité de participer aux élections législatives dès maintenant. Ce chiffre a plus que doublé par rapport à ce qu'il était il y a deux ans, selon l'étude. L'étude montre que 18 % des jeunes et des jeunes adultes voteraient pour les Verts, contre 27 % en 2022. Les Libres Démocrates (FDP), axés sur les entreprises, ont chuté de 19 à 8 %, tandis que les Sociaux Démocrates (SPD), de centre-gauche, sont passés de 14 à 12 %. Le parti conservateur CDU/CSU est passé de 16 % à 20 %, tandis que la nouvelle alliance populiste Sahra Wagenknecht a recueilli 5 %. Les jeunes sont particulièrement préoccupés par l'inflation (65 %), la cherté des logements (54 %), la pauvreté des personnes âgées (48 %), la division de la société (49 %) et l'augmentation des flux de migrants et de réfugiés (41 %). L'étude révèle un niveau élevé d'insatisfaction à l'égard de la situation politique et un potentiel accru d'attitudes populistes de droite. « Nous pouvons parler d'un net glissement vers la droite parmi les jeunes », a déclaré l'auteur de l'étude, Klaus Hurrelmann. 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Wallaby Posté(e) le 30 avril Auteur Share Posté(e) le 30 avril (modifié) https://www.tagesschau.de/inland/regional/berlin/verkehrssenatorin-schreiner-ruecktritt-berlin-100.html (30 avril 2024) La sénatrice des transports de Berlin, Manja Schreiner, démissionne de son poste. La raison en est l'examen de sa thèse de doctorat. L'université de Rostock va lui retirer son doctorat, a déclaré Schreiner pour la première fois en public. En août 2023, la vérification de la thèse de doctorat de Manja Schreiner (CDU) a été lancée en raison d'un possible plagiat. https://de.wikipedia.org/wiki/Manja_Schreiner#Aberkennung_des_Doktortitels_und_Rücktritt En 2023, la thèse de Schreiner de 2007 intitulée Arbeitnehmerberücksichtigung im Übernahmerecht[10] (prise en compte des salariés dans le droit des OPA) a été vérifiée sur la plateforme VroniPlag Wiki. Plus des deux tiers des pages contenaient du texte plagié, principalement des citations sans indication suffisante[2]. https://fr.wikipedia.org/wiki/Sénat_Wegner Le sénat Wegner est le gouvernement de la ville-Land de Berlin depuis le 27 avril 2023, sous la 19e législature de la Chambre des députés. Il est dirigé par le chrétien-démocrate Kai Wegner, vainqueur à la majorité relative des élections régionales, et repose sur une coalition entre l'Union chrétienne-démocrate et le Parti social-démocrate. Modifié le 30 avril par Wallaby 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Wallaby Posté(e) le 30 avril Auteur Share Posté(e) le 30 avril https://fr.euronews.com/my-europe/2024/04/30/allemagne-une-manifestation-dislamistes-appelant-au-califat-fait-scandale La manifestation islamiste de samedi à Hambourg, appelant à l'instauration d'un "califat", suscite la polémique en Allemagne. Le Chancelier allemand Olaf Scholz a condamné la tenue de l'événement. La manifestation a eu lieu samedi dernier sur le Steindamm, une rue que les Hambourgeois ont surnommée "la petite Istanbul". Plus de 1 000 personnes ont protesté contre "la dictature des valeurs" imposée en Allemagne et réclamé l'instauration de la charia. Selon les autorités, l'évènement a été organisé par le groupe Muslim Interaktiv que les services de renseignement allemands qualifient d'extrémistes. 1 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Wallaby Posté(e) le 2 mai Auteur Share Posté(e) le 2 mai https://www.tagesschau.de/wirtschaft/konjunktur/oecd-geringeres-wirtschaftswachstum-deutschland-100.html (2 mai 2024) L'OCDE a de nouveau revu à la baisse ses prévisions de croissance économique pour l'Allemagne. Pour l'année en cours, les experts conjoncturels de l'OCDE ne s'attendent plus qu'à une augmentation de 0,2 pour cent, comme il ressort des perspectives économiques publiées aujourd'hui à Paris. En février, l'OCDE avait déjà abaissé ses prévisions de croissance pour l'Allemagne, les faisant passer de 0,6 à 0,3 pour cent. Ce n'est que pour l'année prochaine que l'OCDE s'attend à un plus grand dynamisme de l'économie allemande et à une augmentation de la conjoncture de 1,1 pour cent. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Picdelamirand-oil Posté(e) le 3 mai Share Posté(e) le 3 mai L’Allemagne s’oppose à Iris2, le «Starlink européen» jugé trop favorable à la France 1 2 2 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
C’est un message populaire. Bechar06 Posté(e) le 4 mai C’est un message populaire. Share Posté(e) le 4 mai Il y a 15 heures, Picdelamirand-oil a dit : L’Allemagne s’oppose à Iris2, le «Starlink européen» jugé trop favorable à la France M'énerve cette Allemagne ! avec Des incapables jaloux ! "Le ministre allemand de l’Économie, Robert Habeck, a pris la plume pour critiquer le futur système de satellites jusqu’à demander la suspension de l’appel d’offres. Une manière de faire inédite en Europe." "Entre Berlin d’un côté, Paris et Bruxelles de l’autre, le feu couve depuis des années pour définir l’architecture du futur système de satellites européen, baptisé Iris2. Les visions allemandes et communautaires sont entrées en collision après l’envoi récent d’une lettre de réclamation, par le ministre de l’Économie, Robert Habeck, au commissaire européen, Thierry Breton, en charge du projet spatial. Dans cette missive peu diplomatique, datée du mois de mars, et dévoilée par le quotidien Handelsblatt, le vice-chancelier écologiste exige de l’exécutif communautaire la suspension de la procédure d’appels d’offres lancée en 2023, estimant que celle-ci était « mal conçue ». « L’enjeu est trop important pour prendre à la hâte des décisions à haut risque et aux conséquences négatives massives pour Iris2 et le programme spatial de l’UE », justifie Robert Habeck. Alternative au système américain privé Ce projet est censé offrir une alternative européenne au système américain privé Starlink…" 1 3 2 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
C’est un message populaire. Albatas Posté(e) le 4 mai C’est un message populaire. Share Posté(e) le 4 mai (modifié) Il y a 5 heures, Bechar06 a dit : Dans cette missive peu diplomatique, datée du mois de mars, et dévoilée par le quotidien Handelsblatt, le vice-chancelier écologiste exige de l’exécutif communautaire la suspension de la procédure d’appels d’offres lancée en 2023, estimant que celle-ci était « mal conçue ». C'est bien triste... Ce que je ne comprends pas bien c'est où en est la procédure. Si l'appel d'offre est en cours, comment prédire que les Français auront la part du lion ? Si c'est fini et que les entreprises françaises ont bien tiré leur épingle du jeu, alors c'est un peu tard pour contester les règles de la procédure d'appel d'offre ? En plus une partie importante du projet est financé par le privé, du coût l'idée de start-up c'est risqué ! (Oui je sais c'est un argument bidon de toute façon) Franchement c'est pénible, ça va encore finir avec rien pour personne en Europe et tout le monde paye des services aux américain :-/ PS : Déjà pour Galileo l'Allemagne a beaucoup poussé OHB qui n'avait pas beaucoup d'expérience, et dont les performances ont été pour le moins assez discutables... PPS : Quand MBDA France n'a pas été sélectionnée pour HYDEF, la France n'a pas cherché à faire annuler le choix me semble-il. (Bon du coût un programme parallèle TWISTER a été lancé, mais c'est quand même pas exactement la même démarche) PPPS : Dans les projets en coopération, je comprends que les enjeux industriels soit pris en compte, mais là, pour le spatial, ils semblent dominer totalement tous les autres aspects. (Performance, prix...) J'espère que la "démarche" Allemande va faire long feu... Modifié le 4 mai par Albatas typo 1 5 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Akilius G. Posté(e) le 5 mai Share Posté(e) le 5 mai https://www.latribune.fr/economie/international/allemagne-un-important-incendie-s-est-declare-dans-une-usine-d-armement-a-berlin-qui-fournit-du-materiel-a-l-ukraine-996810.html avons nous des explications sur l'origine de l'incendie? Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Boule75 Posté(e) le 6 mai Share Posté(e) le 6 mai Il y a 8 heures, Akilius G. a dit : https://www.latribune.fr/economie/international/allemagne-un-important-incendie-s-est-declare-dans-une-usine-d-armement-a-berlin-qui-fournit-du-materiel-a-l-ukraine-996810.html avons nous des explications sur l'origine de l'incendie? Un bon titre putaclic... Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
clem200 Posté(e) le 6 mai Share Posté(e) le 6 mai il y a 20 minutes, Boule75 a dit : Un bon titre putaclic... Bha ... C'est factuellement vrai non ? Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Albatas Posté(e) le 6 mai Share Posté(e) le 6 mai il y a 13 minutes, clem200 a dit : Bha ... C'est factuellement vrai non ? Apparemment non, selon @Manuel77 cette usine ne produit pas d'armement. (Diehl ne fait pas que de l'armement) 3 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
C’est un message populaire. SLT Posté(e) le 6 mai C’est un message populaire. Share Posté(e) le 6 mai (modifié) Confondre Dhiel et Dhiel Defence, c'est un peu comme confondre Renault et Arquus C'est du niveau d'une erreur de débutant. Rajout : Après une recherche qui a été bien plus compliquée que prévue (parce que Google force vraiment les résultats en français même en entrant des mots clés en allemand) : un article d'un journal allemand qui décrit un peu l'histoire, et la raison de l'erreur : https://www.manager-magazin.de/unternehmen/industrie/diehl-gebaeude-in-berlin-brennt-halle-teilweise-eingestuerzt-a-45d97cd9-bb32-43bd-b920-a6579133f3e8 Traduction automatique : Révélation Le bâtiment Diehl à Berlin est en feu A Berlin, un bâtiment de la société d'armement Diehl est en feu et un hall s'est partiellement effondré. L’entreprise produit, entre autres, des armes pour l’Ukraine, mais pas dans son usine berlinoise. Selon les pompiers de Berlin, un bâtiment du groupe technologique Diehl est entièrement ravagé par les flammes et certaines parties du bâtiment se sont effondrées. Du cyanure de cuivre et de l'acide sulfurique étaient stockés dans le hall et du cyanure d'hydrogène pourrait s'être formé lors de l'incendie, a déclaré un porte-parole dans l'après-midi. Les pompiers de Berlin mettent en garde la population contre les gaz de fumée dangereux. Selon un message d’avertissement correspondant, il existe un « danger extrême ». L'usine de Berlin est une usine de galvanoplastie destinée au secteur automobile, a indiqué l'entreprise en réponse à une enquête. Le secteur de l'armement n'est pas concerné. Un local technique au premier étage du bâtiment de l'usine brûle "dans toute son étendue", a déclaré un porte-parole des pompiers. Il n'y a pas eu de blessés, a indiqué le porte-parole. Tout le monde aurait pu quitter les lieux de manière indépendante. Dans les milieux de la sécurité, on s'attend à ce que les pompiers ne puissent accéder au lieu de l'incendie que lundi au plus tôt. L'entrée sur Google Maps a suscité des spéculations L'entrée suivante sur Google Maps laisse supposer qu'il pourrait s'agir d'un site militaire de Diehl : « Diehl Defence GmbH & Co. KG, Büro Steglitz ». Selon les informations du SPIEGEL, cette entrée n'est plus d'actualité. Dans le passé, Diehl avait dégagé un bureau à Steglitz pour les employés de la défense qui étaient en contact avec les centres de commandement de la Bundeswehr à Köpenick et Strausberg. «Ces employés ont déménagé il y a longtemps», indiquent des sources de l'entreprise. Selon les informations du SPIEGEL, l'incendie s'est déclaré pendant l'exploitation en cours dans le hall huit, ce qui suggère qu'il pourrait être lié à la production. Il n’existe actuellement aucune théorie sur la cause de l’incendie dans l’entreprise. Selon des sources de l'entreprise, l'incendie n'a eu aucune incidence sur l'approvisionnement de l'Ukraine en composants du système de défense aérienne Iris-T. L'Allemagne a fourni à l'Ukraine trois systèmes d'armes Iris-T-SLM et un système d'armes Iris-T-SLS. Iris-T est utilisé dans ce pays déchiré par la guerre pour protéger les grandes villes telles que Kiev et Lviv ainsi que les infrastructures énergétiques. Les missiles de défense sont principalement utilisés contre les missiles de croisière russes. La nouvelle de l’incendie à Berlin s’est également rapidement répandue dans les médias ukrainiens. Cela a suscité une grande inquiétude dans les cercles gouvernementaux de Kiev. Modifié le 6 mai par SLT Rajout du "rajout" 1 2 4 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Wallaby Posté(e) le 6 mai Auteur Share Posté(e) le 6 mai Le 10/07/2015 à 19:12, Wallaby a dit : http://www.newyorker.com/magazine/2014/12/01/quiet-german (1er décembre 2014) Je m'étais intéressé à cette article pour son aspect biographique, plongeant dans la jeunesse et la psychologie d'Angela Merkel. Aujourd'hui, je m'y replonge pour son aspect historique, au sens où il donne un aperçu de ce que les Allemands pensaient de la Russie et de l'Ukraine en 2014 : « En tant que gouvernement fédéral, nous menons une triple politique depuis le début de la crise ukrainienne », déclare Mme Merkel en scrutant le classeur. Elle s'exprime sans tonalité, comme si elle essayait d'inciter son auditoire à porter son attention ailleurs. « Outre la première partie de cette triade, le soutien ciblé à l'Ukraine, il y a, deuxièmement, l'effort incessant pour trouver une solution diplomatique à la crise dans le cadre du dialogue avec la Russie ». Lors de la reconstruction du Reichstag [dans les années 1990], des ouvriers ont découvert des graffitis, en écriture cyrillique, griffonnés par des soldats de l'Armée rouge sur les murs du deuxième étage. Après un nouveau débat, certains d'entre eux ont été conservés pour servir de rappel historique : noms de soldats, « Moscou à Berlin 9/5/45 », et même « J'encule Hitler ». Au pupitre, Angela Merkel continue de s'adresser au Parlement, racontant une réunion, à Bruxelles, du Groupe des Sept, qui vient d'expulser son huitième membre, la Russie, en raison de la guerre en Ukraine. « Nous serons très tenaces lorsqu'il s'agira d'imposer la liberté, la justice et l'autodétermination sur le continent européen », a-t-elle déclaré. « Notre tâche consiste à protéger l'Ukraine sur la voie de l'autodétermination et à confronter les idées démodées sur les sphères d'influence des XIXe et XXe siècles aux réponses du XXIe siècle, marqué par la mondialisation ». Sahra Wagenknecht, une marxiste orthodoxe vêtue d'un brillant costume rouge, s'avance derrière le pupitre et reproche à Mme Merkel ses politiques économiques et étrangères qui, selon elle, ramènent le fascisme en Europe. « Nous devons cesser d'abuser d'une position très dangereuse, à moitié hégémonique, dans laquelle l'Allemagne a glissé, dans le style impitoyable de l'ancienne Allemagne », déclare Mme Wagenknecht. Elle cite ensuite l'historien français Emmanuel Todd : « Sans le savoir, les Allemands sont en train de reprendre leur rôle de faiseurs de malheurs pour les autres peuples européens, et plus tard pour eux-mêmes ». Merkel l'ignore. Elle rit de quelque chose avec son ministre de l'économie, Sigmar Gabriel, et son ministre des affaires étrangères, Frank-Walter Steinmeier, tous deux sociaux-démocrates. Alors que Wagenknecht accuse le gouvernement de soutenir les fascistes à Kiev, Merkel se lève pour discuter avec ses ministres au dernier rang. Elle retourne s'asseoir et fouille dans un sac à main en cuir rouge-orange qui jure avec sa veste [fuchsia]. Lorsqu'elle lève les yeux vers Wagenknecht, c'est avec un mélange d'ennui et de mépris. L'un après l'autre, les parlementaires sociaux-démocrates et verts prennent la défense de Mme Merkel. « Comment pouvez-vous nous relier, nous les Allemands, aux fascistes ? » demande Katrin Göring-Eckardt, une dirigeante des Verts, sous les applaudissements. Une autre femme de Die Linke lui lance une citation de Bertolt Brecht : « Celui qui ne connaît pas la vérité est tout simplement un imbécile, mais celui qui connaît la vérité et la qualifie de mensonge est un criminel ». Göring-Eckardt est indignée. Le vice-président du Bundestag ordonne à la femme de Die Linke de respecter le protocole. Alors que la majeure partie de l'Europe stagne, l'Allemagne est une puissance économique, avec un faible taux de chômage et une base manufacturière solide. La crise monétaire actuelle de la zone euro a fait de l'Allemagne, premier pays créancier de l'Europe, une superpuissance régionale - l'un des biographes d'Angela Merkel l'appelle « la chancelière de l'Europe ». Alors que l'Amérique s'enfonce dans des inégalités de plus en plus profondes, l'Allemagne conserve sa classe moyenne et un niveau élevé de solidarité sociale. Les jeunes manifestants en colère remplissent les places publiques des pays du monde entier, mais les foules allemandes se rassemblent pour des concerts en plein air et des célébrations de la Coupe du monde de football. Aujourd'hui presque pacifiste après son histoire militariste, l'Allemagne est restée à l'écart de la plupart des guerres récentes qui se sont révélées pénibles et peu concluantes pour les autres pays occidentaux. Les dernières élections européennes, en mai, ont vu les partis d'extrême gauche et d'extrême droite gagner en popularité sur le continent, à l'exception de l'Allemagne, où les centristes sont sortis vainqueurs. Lors de la chute du Mur, Poutine était major du KGB en poste à Dresde. Grâce à sa maîtrise de l'allemand et à son pistolet, il a empêché une foule d'Allemands de l'Est de prendre d'assaut le bureau du KGB et de piller les dossiers secrets, qu'il a ensuite détruits. Douze ans après, un Poutine beaucoup plus conciliant, alors président de la Russie, s'est adressé au Bundestag « dans la langue de Goethe, Schiller et Kant », déclarant que « la Russie est un pays européen à l'esprit amical » dont « l'objectif principal est une paix stable sur ce continent ». M. Poutine a fait l'éloge de la démocratie et dénoncé le totalitarisme, recevant une ovation de la part d'un public où figurait Mme Merkel. Après des décennies de guerre, de destruction et d'occupation, les relations germano-russes ont retrouvé la dynamique plus amicale qui prévalait avant le XXe siècle. Les responsables politiques allemands ont parlé d'un « partenariat stratégique » et d'un « rapprochement par le biais de l'imbrication économique ». En 2005, Schröder a approuvé la construction d'un gazoduc traversant la mer Baltique pour rejoindre la Russie. Il s'est lié d'amitié avec M. Poutine, que M. Schröder a qualifié de « démocrate irréprochable ». Au cours de la dernière décennie, l'Allemagne est devenue l'un des principaux partenaires commerciaux de la Russie, qui lui fournit désormais 40 % de son gaz. Deux cent mille citoyens russes vivent en Allemagne, et la Russie a de nombreux contacts dans les milieux d'affaires allemands et au sein du parti social-démocrate. En tant que russophone ayant parcouru les républiques soviétiques en auto-stop dans sa jeunesse, Mme Merkel a une perception des aspirations et des ressentiments de la Russie que les hommes politiques occidentaux n'ont pas. Dans son bureau se trouve un portrait encadré de la Grande Catherine, l'impératrice d'origine prussienne qui a dirigé la Russie pendant l'âge d'or du XVIIIe siècle. Mais en tant qu'ancienne Allemande de l'Est, Mme Merkel ne se fait guère d'illusions sur Poutine. Après le discours de M. Poutine au Bundestag, elle a déclaré à un collègue : « C'est un discours typique du KGB. Il ne faut jamais faire confiance à ce type ». Ulrich, de Die Zeit, a déclaré : « Elle a toujours été sceptique à l'égard de Poutine, mais elle ne le déteste pas. Le détester serait trop émotionnel ». 1 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Wallaby Posté(e) le 6 mai Auteur Share Posté(e) le 6 mai (modifié) (suite) Lorsque Poutine et Merkel se rencontrent, ils parlent parfois en allemand (il est meilleur en allemand qu'elle en russe), et Poutine corrige son propre interprète pour faire savoir à Merkel que rien ne lui échappe. Le machisme de Poutine suscite chez Merkel une sorte d'empathie scientifique. En 2007, lors de discussions sur l'approvisionnement en énergie à la résidence du président russe à Sochi, Poutine a convoqué son labrador noir, Koni, dans la pièce où Merkel et lui étaient assis. Lorsque le chien s'est approché d'elle et l'a reniflée, Mme Merkel s'est figée, visiblement effrayée. Elle avait été mordue une fois, en 1995, et sa peur des chiens n'a pas échappé à Poutine, qui s'est assis et a profité du moment, les jambes écartées. « Je suis sûr qu'il se comportera bien », a-t-il déclaré. Mme Merkel a eu la présence d'esprit de répondre, en russe : « Après tout, il ne mange pas les journalistes ». La presse allemande était furieuse, « prête à frapper Poutine », selon un journaliste présent. Plus tard, Angela Merkel a interprété le comportement de Poutine. « Je comprends pourquoi il doit faire cela - pour prouver qu'il est un homme », a-t-elle déclaré à un groupe de journalistes. « Il a peur de sa propre faiblesse. La Russie n'a rien, pas de politique ou d'économie performante. Tout ce qu'ils ont, c'est ça ». Début 2008, lorsque le président George W. Bush a cherché à faire entrer l'Ukraine et la Géorgie dans l'OTAN, Mme Merkel a bloqué cette initiative par crainte de la réaction de la Russie et parce qu'elle risquait de déstabiliser la frontière orientale de l'Europe. Plus tard dans l'année, après l'invasion par la Russie de deux régions de la Géorgie, l'Abkhazie et l'Ossétie du Sud, Mme Merkel a changé de position et s'est montrée ouverte à l'adhésion de la Géorgie à l'OTAN. Elle a veillé à trouver un équilibre entre l'unité européenne, l'alliance avec les États-Unis, les intérêts commerciaux allemands et la poursuite de l'engagement avec la Russie. L'empereur Guillaume Ier aurait fait remarquer que seul Bismarck, qui avait lié l'Allemagne à un ensemble d'alliances compensatoires, pouvait jongler avec quatre ou cinq balles. Le successeur de Bismarck, Leo von Caprivi, s'est plaint qu'il pouvait à peine en gérer deux et, en 1890, il a mis fin au traité entre l'Allemagne et la Russie, contribuant ainsi à préparer le terrain pour la Première Guerre mondiale. Lorsque, en mars dernier, la Russie a annexé la Crimée et déclenché une guerre séparatiste dans l'est de l'Ukraine, c'est à Mme Merkel qu'il est revenu de réussir là où les précédents dirigeants allemands avaient catastrophiquement échoué. L'agression russe en Ukraine a stupéfié les Allemands, férus d'histoire et respectueux des règles. « Poutine a surpris tout le monde », y compris Mme Merkel, m'a dit son principal collaborateur. « La rapidité, la brutalité, la froideur. C'est tellement le vingtième siècle - les chars, la propagande, les agents provocateurs ». Soudain, tout le monde à Berlin a lu « Les somnambules » de Christopher Clark, qui raconte les origines de la Première Guerre mondiale. La morale que beaucoup d'Allemands en tirent est qu'il faut être prudent, car les petits incendies peuvent rapidement devenir des conflagrations. Lors d'une discussion sur la Première Guerre mondiale avec des étudiants au Musée historique allemand, Angela Merkel a déclaré : « Je suis parfois considérée comme un retardateur permanent, mais je pense qu'il est essentiel et extrêmement important d'emmener les gens avec soi et de les écouter vraiment dans les discussions politiques. Mme Merkel a exclu toute option militaire, tout en déclarant que les actions de la Russie étaient inacceptables - l'intégrité territoriale étant un élément inviolable de l'ordre européen d'après-guerre - et nécessitaient une réponse sérieuse de l'Occident. Pour la première fois depuis le début de son mandat de chancelière, elle n'a pas pu compter sur le soutien de l'opinion publique. Dans les premiers sondages, une majorité d'Allemands souhaitaient que Mme Merkel adopte une position intermédiaire entre l'Occident et la Russie. Une minorité substantielle - en particulier dans l'ancien Est - sympathisait avec la Russie qui affirmait que l'expansion de l'OTAN avait poussé Poutine à agir de manière défensive et que les dirigeants ukrainiens de Kiev étaient des voyous fascistes. Helmut Schmidt, l'ancien chancelier social-démocrate, a exprimé certaines de ces opinions, tout comme Gerhard Schröder, qui était devenu un lobbyiste rémunéré pour une société contrôlée par le géant russe du pétrole et du gaz Gazprom, et qui a célébré son soixante-dixième anniversaire avec Poutine, à Saint-Pétersbourg, un mois après l'annexion de la Crimée par la Russie. L'attitude de Schmidt et Schröder a profondément embarrassé les sociaux-démocrates. Un fossé s'est creusé entre l'élite et l'opinion populaire : les journaux qui prônaient une ligne dure à l'égard de la Russie ont été inondés de lettres critiques. Angela Merkel, fidèle à elle-même, n'a rien fait pour tenter de combler ce fossé. Pour la plupart des Allemands, la crise a suscité un mélange d'indifférence et d'anxiété. On parlait de l'Ukraine, si tant est qu'on en parlait, comme d'un endroit lointain, faisant à peine partie de l'Europe (et non comme la victime d'énormes crimes allemands pendant la Seconde Guerre mondiale). Les Allemands n'apprécient pas que l'on vienne troubler leur beau sommeil. « La majorité des gens veulent la paix et une vie confortable », a déclaré Alexander Rahr, un expert russe en énergie qui conseille la société allemande de pétrole et de gaz Wintershall. « Ils ne veulent pas de conflit ni d'une nouvelle guerre froide. Pour cela, ils souhaitent que les États-Unis se tiennent à l'écart de l'Europe. Si la Russie veut l'Ukraine, que peu de gens apprécient, qu'elle la prenne ». D'une certaine manière, la culpabilité historique de l'Allemagne - qui comprend plus de vingt millions de Soviétiques morts pendant la Seconde Guerre mondiale - contribue à la passivité du pays. Le sentiment de responsabilité à l'égard du passé exige que l'Allemagne ne fasse rien dans le présent. Ulrich, de Die Zeit, a exprimé ce point de vue de manière brutale : « Nous avons déjà tant tué, c'est pourquoi nous ne pouvons pas mourir aujourd'hui ». Les Allemands et les Russes sont liés par des souvenirs si terribles que toute idée de conflit mène tout droit à l'impensable. Michael Naumann a replacé la crise ukrainienne dans le contexte de « cet énorme lien émotionnel entre l'auteur et la victime », qui fait que les Allemands sont toujours en position de faiblesse. En 1999, M. Naumann, alors ministre de la culture de M. Schröder, a tenté de négocier le retour de cinq millions d'objets sortis d'Allemagne de l'Est par les Russes après la Seconde Guerre mondiale. Au cours des négociations, lui et son homologue russe, Nikolai Gubenko, ont échangé leurs histoires. Naumann, qui est né en 1941, a perdu son père un an plus tard, lors de la bataille de Stalingrad. Gubenko est également né en 1941 et son père a également été tué au combat. Cinq mois plus tard, la mère de Gubenko a été pendue par les Allemands. « Échec et mat », dit le Russe à l'Allemand. Les deux hommes pleurent. « Il n'y avait rien à négocier », se souvient M. Naumann. Il a dit : « Nous ne rendrons rien, tant que je vivrai ». Modifié le 6 mai par Wallaby 2 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Wallaby Posté(e) le 6 mai Auteur Share Posté(e) le 6 mai (suite) « Mme Merkel se caractérise par son manque de sentimentalisme à l'égard de la Russie. Alexander Lambsdorff, membre allemand du Parlement européen, a déclaré : « Elle considère la Russie comme une puissance hégémonique traditionnelle qui a été soumise pendant un certain temps et qui a maintenant refait surface ». L'Ukraine a contraint Mme Merkel à un numéro de jonglage digne de Bismarck, et elle a commencé à consacrer deux ou trois heures par jour à la crise. En public, elle ne dit pas grand-chose, attendant que l'inconduite de la Russie fasse changer d'avis l'opinion publique allemande. Elle doit s'assurer du soutien de sa coalition au Bundestag, y compris des sociaux-démocrates les plus favorables à la Russie. Et elle devait maintenir l'unité de l'Europe, ce qui impliquait de rester en contact étroit avec vingt-sept autres dirigeants et de comprendre les contraintes de chacun : comment les sanctions contre la Russie affecteraient les marchés financiers de Londres ; si les Français accepteraient de suspendre la livraison de navires d'assaut amphibies déjà vendus aux Russes ; si la Pologne et les États baltes se sentaient assurés du soutien de l'OTAN ; l'influence de la propagande russe en Grèce ; la dépendance de la Bulgarie à l'égard du gaz russe. Pour que les sanctions soient efficaces, l'Europe doit rester unie. Mme Merkel devait également maintenir ouvert son canal avec Poutine. Même après l'adoption par l'Union européenne de sa première série de sanctions, en mars, l'Allemagne n'a pas pour politique d'isoler la Russie, les deux pays étant trop imbriqués l'un dans l'autre. Mme Merkel est l'interlocuteur le plus important de M. Poutine en Occident ; ils se parlent toutes les semaines, voire plus souvent. « Elle a parlé à Poutine plus qu'Obama, Hollande et Cameron réunis au cours de ces derniers mois », a déclaré le haut fonctionnaire. « Elle a une façon de lui parler que personne n'a. Cameron et Hollande l'appellent pour pouvoir dire qu'ils sont des leaders mondiaux et qu'ils ont eu une conversation. Mme Merkel peut se montrer dure au point d'être désagréable, tout en offrant à M. Poutine des moyens de se sortir de son propre pétrin. Surtout, elle essaie de comprendre sa façon de penser. « Avec la Russie maintenant, lorsque l'on se sent très en colère, je me force à parler sans tenir compte de mes sentiments », a-t-elle déclaré au Musée historique allemand. « Chaque fois que je le fais, je suis surprise de voir combien d'autres points de vue peuvent être exprimés sur une question qui me paraît tout à fait claire. Je dois alors faire face à ces points de vue, ce qui peut également déclencher quelque chose de nouveau ». Peu après l'annexion de la Crimée, Mme Merkel aurait dit à M. Obama que M. Poutine vivait « dans un autre monde ». Elle a entrepris de le ramener à la réalité. Un fonctionnaire allemand m'a dit : « La chancelière pense que Poutine croit que nous sommes décadents, que nous sommes gays, que nous avons des femmes avec des barbes » - une référence à Conchita Wurst, une drag queen autrichienne qui a remporté le concours de chansons de l'Eurovision en 2014. C'est une Russie forte de vrais hommes contre l'Occident décadent qui est trop choyé, trop gâté, pour défendre ses convictions si cela lui coûte un pour cent de son niveau de vie ». C'est son pari. Nous devons prouver que ce n'est pas vrai ». C'est suffisamment vrai pour que, si Mme Merkel lançait un appel retentissant à défendre les valeurs occidentales contre l'agression russe, son soutien interne s'évaporerait. Lorsque huit membres d'un groupe d'observateurs européens, dont quatre Allemands, ont été pris en otage par des séparatistes pro-russes en avril - ce qui aurait constitué un casus belli s'il s'était agi d'Américains -, le gouvernement allemand a simplement demandé à Poutine d'œuvrer à leur libération. Mme Merkel jouait le jeu qui lui avait réussi dans la politique allemande : attendre que son adversaire s'autodétruise. Lors d'au moins un appel téléphonique, M. Poutine a menti à Mme Merkel, ce qu'il n'avait jamais fait par le passé. En mai, après l'organisation par les séparatistes ukrainiens d'un référendum largement dénoncé, la déclaration officielle de la Russie était plus positive que la position sur laquelle Merkel pensait que Poutine et elle s'étaient mis d'accord à l'avance. Elle a annulé leur appel pour la semaine suivante - elle avait été trompée et voulait qu'il ressente sa colère. « Les Russes ont été stupéfaits », a déclaré le haut fonctionnaire. « Comment a-t-elle pu couper le lien ? L'Allemagne était le seul pays que la Russie ne pouvait pas se permettre de perdre. Karl-Georg Wellmann, député du parti de Mme Merkel et membre de la commission des affaires étrangères, a déclaré qu'à mesure que la crise s'aggravait et que les Allemands commençaient à retirer leurs capitaux de Russie, les fonctionnaires du Kremlin ont dit en privé à leurs homologues allemands qu'ils voulaient une porte de sortie : « Nous sommes allés trop loin, que pouvons-nous faire ? Dans les restaurants moscovites, après la troisième vodka, les Russes évoquaient les fantômes de 1939 : « Si nous nous réunissions, l'Allemagne et la Russie, nous serions la plus grande puissance du monde. Le 6 juin, en Normandie, Merkel et Poutine se sont rencontrés pour la première fois depuis le début de la crise, aux côtés d'Obama, de Hollande, de Cameron et de Petro Porochenko, le président ukrainien nouvellement élu, pour commémorer le soixante-dixième anniversaire du jour J. Les photos de presse ont montré Merkel accueillant Poutine comme une hôtesse désapprobatrice - lèvres pincées, sourcils arqués - tandis que les traits durs de Poutine se rapprochaient le plus possible de l'ingratitude. Dans l'optique du pouvoir, elle était en train de gagner. « Cet isolement politique lui fait mal », a déclaré son principal collaborateur. « Il n'aime pas être mis à l'écart. (Plus tard, avant le déjeuner, Mme Merkel a orchestré une brève conversation entre Poutine et Porochenko. En ce jour anniversaire du D Day, la dirigeante allemande était au centre de tout. Comme le dit Kurbjuweit, « c'était étonnant de voir tous les vainqueurs de la Seconde Guerre mondiale, et de voir la perdante et le pays qui est responsable de tout cela - et c'est la dirigeante, tout le monde veut lui parler ! C'est très, très étrange. Et cela n'est possible, je pense, que parce qu'il s'agit de Merkel, parce qu'elle est si gentille et si calme ». Pendant la crise ukrainienne, [Mme Merkel et Obama] se sont fréquemment consultés sur le calendrier des annonces et ont veillé à ce que les positions américaine et européenne restent proches. M. Obama est l'antithèse des dirigeants fanfarons que Mme Merkel a l'habitude de manger au petit déjeuner. Lors d'un voyage à Washington, elle a rencontré plusieurs sénateurs, dont les républicains John McCain, de l'Arizona, et Jeff Sessions, de l'Alabama. Elle les a trouvés plus préoccupés par la nécessité de faire preuve de fermeté à l'égard de l'ancien adversaire américain de la guerre froide que par les événements en Ukraine. (M. McCain a qualifié l'approche de Mme Merkel de « molassonne »). Pour Mme Merkel, l'Ukraine est un problème pratique à résoudre. Ce point de vue reflète celui d'Obama. Le jour où je me suis entretenu avec M. Rhodes, le 17 juillet, la télévision de son bureau, dans le sous-sol de la Maison Blanche, montrait les débris du vol 17 de la Malaysia Airlines éparpillés dans un champ de l'est de l'Ukraine. La cause du crash n'était pas encore claire, mais M. Rhodes a déclaré : « Si l'avion a été abattu par les Russes et que des Américains et des Européens se trouvaient à bord, cela va tout changer ». En Allemagne, le changement a été immédiat. Le spectacle de combattants séparatistes pillant les effets personnels des passagers morts après avoir été abattus a touché les Allemands plus personnellement que ne l'avaient fait des mois d'horribles combats entre Ukrainiens. Un avion de ligne civil, des victimes néerlandaises : « Les gens ont réalisé que l'attitude sentimentale à l'égard de Poutine et de la Russie était fondée sur de fausses hypothèses », a déclaré un diplomate allemand. L'idée de maintenir une équidistance entre la Russie et l'Occident sur l'Ukraine s'est évanouie. Bien que la crise commence à nuire à l'économie allemande, Mme Merkel bénéficie désormais du soutien des trois quarts de l'opinion publique. Fin juillet, l'Union européenne s'est mise d'accord sur une nouvelle série de sanctions financières et énergétiques. 1 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Wallaby Posté(e) le 6 mai Auteur Share Posté(e) le 6 mai (suite) Depuis lors, les troupes et les armes russes ont franchi la frontière en grand nombre et la guerre s'est aggravée. Dans un discours prononcé en Australie la semaine dernière, Mme Merkel a mis en garde contre le risque d'extension de l'agression russe et a appelé à la patience dans cette longue lutte : « Qui aurait pensé que vingt-cinq ans après la chute du Mur [...] une telle chose pouvait se produire au cœur même de l'Europe ? Le jour même de son discours, l'Union européenne n'est pas parvenue à adopter une nouvelle série de sanctions à l'encontre de la Russie. M. Guttenberg, l'ancien ministre de la défense, a déclaré : « Nous nous contentons de maintenir le statu quo, de donner un coup de pied dans la boîte de conserve, et elle continue de nous retomber sur les pieds ". L'étroite collaboration en coulisses entre Washington et Berlin coïncide avec une période d'éloignement public. Des Allemands m'ont dit que l'anti-américanisme en Allemagne est plus puissant aujourd'hui qu'il ne l'a jamais été depuis la controverse sur les missiles de croisière au début des années quatre-vingt. La cause immédiate est la révélation, à l'automne dernier, sur la base de documents divulgués par Edward Snowden à Der Spiegel, que l'Agence nationale de sécurité enregistrait les appels des téléphones portables de Mme Merkel depuis une dizaine d'années. Mme Merkel, toujours impassible, a exprimé plus de contrariété que d'indignation, mais le sentiment de trahison était profond au sein de l'opinion publique allemande. Il ne s'est pas apaisé - les transgressions des États-Unis ont été évoquées dans presque toutes les conversations que j'ai eues à Berlin - en particulier parce qu'Obama, tout en promettant que les écoutes avaient cessé, n'a jamais présenté d'excuses publiques. (Il a fait part de ses regrets à Mme Merkel en privé. « Mettre son téléphone sur écoute est plus qu'impoli », a déclaré Rainer Eppelmann, ancien dissident est-allemand. « C'est quelque chose que l'on ne fait pas. Les amis n'espionnent pas leurs amis ». (Les fonctionnaires américains avec lesquels je me suis entretenu, bien que troublés par les effets de la violation, ont roulé des yeux devant la naïveté et l'hypocrisie allemandes, puisque l'espionnage va dans les deux sens). D'une certaine manière, l'antiaméricanisme allemand ne demande qu'à être exploité. Il existe une tendance anticapitaliste de gauche qui remonte aux années soixante, et une version antidémocratique de droite qui est encore plus ancienne. Au centre, là où se joue aujourd'hui la politique allemande, de nombreux Allemands, en particulier les plus âgés, considéraient autrefois les États-Unis comme le père de leur démocratie - un rôle qui place l'Amérique en position de décevoir. Peter Schneider, romancier et journaliste, a exprimé cette attitude de la manière suivante : « Vous avez créé un modèle de sauveur, et maintenant nous découvrons en vous regardant que vous n'êtes pas parfaits du tout - et encore moins, que vous êtes en fait corrompus, que vous êtes de terribles hommes d'affaires, que vous n'avez plus d'idéaux. » Avec la guerre d'Irak, Guantánamo, les drones, les attentes non satisfaites de la présidence Obama, et maintenant l'espionnage, « vous avez en fait agi à l'encontre de vos propres promesses, et nous nous sentons donc très trompés ». Derrière la montée de l'anti-américanisme et la sympathie des Allemands pour la Russie, quelque chose de plus profond pourrait être à l'œuvre. Pendant la Première Guerre mondiale, Thomas Mann a mis de côté l'écriture de « La montagne magique » et a commencé à composer une série d'essais étranges et passionnés sur l'Allemagne et la guerre. Ces essais ont été publiés en 1918, juste avant l'armistice, sous le titre « Réflexions d'un homme non politique ». Mann y embrasse la cause allemande en termes de caractère national et de philosophie. En tant qu'artiste, il s'allie à l'Allemagne - « culture, âme, liberté, art » - contre la civilisation libérale de la France et de l'Angleterre que soutenait son frère aîné Heinrich, où l'intellect était toujours politisé. La tradition allemande est autoritaire, conservatrice et « apolitique », plus proche de l'esprit russe que du matérialisme superficiel de l'Europe démocratique. La guerre représente la rébellion séculaire de l'Allemagne contre l'Occident. L'Allemagne impériale refuse d'accepter sous la menace d'une arme les principes universels d'égalité et de droits de l'homme. Bien que Mann soit devenu un fervent défenseur des valeurs démocratiques en exil pendant les années nazies, il n'a jamais répudié les « Réflexions ». Plusieurs personnes à Berlin ont suggéré que ce livre difficile et oublié avait quelque chose à dire sur l'Allemagne à l'ère de Merkel. La réunification pacifique du pays et sa résistance à la crise de l'euro pourraient ramener l'Allemagne à une identité plus ancienne que la République fédérale d'après-guerre, dont la loi fondamentale a été rédigée sous forte influence américaine. « L'Allemagne de l'Ouest était un bon pays », m'a dit Georg Diez, chroniqueur et auteur. « Elle était jeune, sexy, audacieuse, américano-occidentale. Mais ce n'était peut-être qu'une peau de chagrin. L'Allemagne devient plus allemande, moins occidentale. L'Allemagne a découvert ses racines nationales ». Diez ne voulait pas dire que c'était une bonne chose. Il voulait dire que l'Allemagne devient moins démocratique, parce que ce que les Allemands veulent fondamentalement, c'est la stabilité, la sécurité, la croissance économique - par-dessus tout, être laissés en paix pendant que quelqu'un d'autre surveille leur argent et maintient leur pays à l'écart des guerres. Ils ont exactement la chancelière qu'ils veulent. « Merkel a supprimé la politique de la politique », a déclaré M. Diez. Joschka Fischer a décrit l'Allemagne sous Merkel comme un retour à la période Biedermeier, les années entre la fin des guerres napoléoniennes, en 1815, et les révolutions libérales de 1848, lorsque l'Europe centrale était en paix et que la classe moyenne se concentrait sur sa richesse croissante et son style décoratif. « Elle gouverne l'Allemagne à une époque où le soleil brille tous les jours, et c'est le rêve de tout homme politique démocratiquement élu », a déclaré M. Fischer, mais « il n'y a pas de débat intellectuel ». J'ai suggéré que tout Biedermeier devait avoir une fin. « Oui », a-t-il répondu. « Généralement par un affrontement ». 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Bechar06 Posté(e) le 7 mai Share Posté(e) le 7 mai Un record de texte sans possibilite de lecture rapide .... n est pas du Titus... 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
C’est un message populaire. herciv Posté(e) le 10 mai C’est un message populaire. Share Posté(e) le 10 mai Prix de l’électricité : pourquoi l’écart se creuse entre la France et l’Allemagne https://www.latribune.fr/climat/energie-environnement/prix-de-l-electricite-pourquoi-l-ecart-se-creuse-entre-la-france-et-l-allemagne-997236.html Révélation En avril, les prix de gros de l’électricité en Allemagne étaient supérieurs de 30 euros par mégawattheure (MWh) en moyenne à ceux enregistrés en France. Un écart significatif, qui s’explique entre autres par une situation « extrêmement tendue » au niveau des interconnexions entre l'Est de l'Hexagone et les pays limitrophes, selon RTE. Mais pas que : alors même que ce problème technique devrait être rapidement résolu, le marché anticipe d’importantes disparités dans les prochaines années. Preuve que le marché européen de l’électricité n’est pas un bloc unique. C'est un poncif de cette nouvelle campagne des élections européennes : sur le Vieux continent, il n'existerait qu'un marché « unique » de l'électricité, qui fonctionnerait de la même manière pour l'intégralité des Etats membres. En raison d'une « indexation aux cours du gaz », les prix convergeraient donc partout, quel que soit le mix énergétique de chacun des pays. Une « règle » imposée par Bruxelles qui ferait monter les enchères en France, forcée de subir les choix de son voisin allemand, lequel a décidé de sortir du nucléaire et de s'appuyer davantage sur le gaz fossile pour générer son courant. Pourtant, la réalité ne colle pas totalement avec ce récit : depuis plusieurs semaines, les prix de l'électricité sur le marché de gros européens révèlent d'importantes disparités. En avril, les prix allemands étaient même supérieurs de 30 euros par mégawattheure (MWh) en moyenne à ceux enregistrés en France. Et ce n'est pas tout : « L'an prochain, le marché anticipe un gros écart de prix entre les deux pays, d'au moins 10 euros par MWh », note un trader de l'énergie ayant requis l'anonymat. Par exemple, le 7 mai, un MWh acheté pour une livraison en 2026 se vendait 79 euros par MWh outre-Rhin...contre 61 euros/MWh dans l'Hexagone. A court terme, une situation « extrêmement tendue » aux frontières Car dans les faits, il subsiste des marchés distincts entre pays. « Il existe bien des interconnexions entre Etats membres qui favorisent une convergence des cours, mais elles ne sont pas sans limites. Il arrive régulièrement qu'elles soient saturées, et le marché l'anticipe en raisonnant par zones de prix », souligne Nicolas Goldberg, senior manager Energie chez Colombus Consulting. Or, depuis le mois de mars, on observe d'importantes congestions aux frontières entre l'Est de la France et les pays limitrophes, provoquées par des restrictions sur le réseau français. Une « situation exceptionnelle » et « extrêmement tendue », selon une note envoyée fin avril par le gestionnaire français du réseau de transport d'électricité RTE, lequel a dû « appliquer des réductions de capacités aux frontières afin de garantir la sûreté du système électrique ». Ce qui expliquerait, en partie, ces divergences. « RTE ne communique pas beaucoup là-dessus, en-dehors de ce communiqué très sibyllin », commente l'économiste spécialiste du marché de l'énergie Jacques Percebois. A la suite de cette note de marché, le régulateur de l'énergie belge, la Creg, a d'ailleurs demandé à son homologue français une « évaluation conjointe » à propos des restrictions « massives » des capacités d'exportation d'électricité de la France vers ses voisins européens, regrettant que « trop peu d'informations sont actuellement connues sur les raisons sous-jacentes de ces réductions de capacité ». Et ce, alors que ces échanges sont « cruciaux » pour les prix de l'électricité de gros dans un marché « couplé et intégré » comme en Europe. La France en surcapacité électrique Mais concrètement, en quoi cela tire-t-il les prix de l'Hexagone à la baisse, et ceux de l'Allemagne et de la Belgique à la hausse ? D'abord, malgré la crise subie ces dernières années, la France traverse en ce moment une période de surproduction électrique. La raison : des barrages remplis, un socle renouvelable au rendez-vous et une disponibilité du parc nucléaire en hausse. Si bien que le pays est exportateur net, et qu'il n'a pas besoin de faire appel à des centrales à gaz, souvent coûteuses, pour répondre à l'équilibre offre-demande. « Le système est actuellement surcapacitaire, donc beaucoup moins adossé au prix marginal du gaz puisque la production de base décarbonée est plus abondante », précise Nicolas Goldberg. Ce qui n'est pas forcément le cas de certains de ses voisins, qui ne bénéficient, donc, pas pleinement de cette surproduction. « Si nous exportons moins vers l'Allemagne ou la Belgique, cela signifie que ce surplus est vendu sur le marché français », explique Jacques Percebois. Ce qui fait mécaniquement baisser le prix de gros dans le pays. Au point que début avril, la France a même connu un épisode de prix négatifs. Lire aussiElectricité : l'ère des prix négatifs commence Sur le long terme, des raisons avant tout physiques Cependant, ces congestions exceptionnelles ne peuvent pas expliquer à elles seuls les écarts, notamment sur l'achat d'électricité pour livraison en 2025, 2026 et 2027. « RTE annonce que la situation tendue devrait encore s'observer en août, septembre et octobre, mais que ce sera très passager », souligne Jacques Percebois. Pour les ventes à terme, la raison se trouve donc ailleurs. Et plus précisément dans le mix énergétique de chaque Etat. Pour cause : en-dehors de cet épisode exceptionnel de restriction, les échanges aux frontières entre pays resteront toujours soumis à des limites techniques. Or, « les acteurs de marché anticipent plus de surcapacités en France qu'en Allemagne. Ce qui paraît cohérent, sur le papier, puisque l'Hexagone ne va pas fermer beaucoup de moyens de production. Contrairement à l'Allemagne qui est sortie de l'atome et veut faire de même pour le charbon », précise Nicolas Goldberg. « A cet égard, ce sont les choix de chacun sur le nucléaire qui jouent beaucoup sur les cours : les opérateurs anticipent que cette source d'énergie remontera fortement en France, tandis qu'on ne peut plus compter sur ça outre-Rhin », ajoute Jacques Percebois. Primes de risque Or, en plus d'être décarboné, le nucléaire est en partie « pilotable », c'est-à-dire que sa production peut être modulée quelles que soient la météo (hors conditions extrêmes). Ce qui n'est pas le cas du photovoltaïque et de l'éolien, sur lesquels l'Allemagne compte massivement pour effectuer sa transition, puisque leur contribution varie en fonction du vent et du soleil. « Berlin ne dispose plus d'un socle pilotable et bas carbone. Le marché ajoute donc une prime de risque, car l'intermittence des renouvelables entraîne une forte volatilité des prix », complète Jacques Percebois. Certes, le pays peut compter sur le gaz, dont il ne prévoit pas de sortir de sitôt. Mais voilà : avec la guerre en Ukraine et la chute des volumes livrés par gazoduc depuis la Russie, le marché du gaz restera, lui aussi, durablement volatil. « Il faut de plus en plus compter sur le gaz naturel liquéfié acheminé par navire des quatre coins du monde plutôt que celui transporté par tuyaux. Cela ajoute une autre prime de risque [liée à la géopolitique, entre autres, ndlr] », souligne Nicolas Goldberg. Enfin, pour ne rien arranger, « il est possible que les marchés anticipent un renforcement des marchés carbone d'ici aux prochaines années », pointe le consultant. En effet, l'Union européenne prévoit de réformer son système d'allocation de droits à polluer, afin d'en durcir les contours. Dans ces conditions, le gaz, et donc par ricochet l'électricité issue de cette source d'énergie fossile, serait donc encore plus cher. Au risque de creuser durablement l'écart entre les prix français et allemands ? Une chose est sûre : alors que, selon une récente enquête d'EY, Berlin est durement touchée par la chute des investissements étrangers, les inquiétudes concernant sa sécurité énergétique n'y sont pas pour rien. 6 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
herciv Posté(e) le 10 mai Share Posté(e) le 10 mai Pour info les export de EdF pêtent record sur record : https://www.rte-france.com/eco2mix/synthese-des-donnees# 1 1 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Titus K Posté(e) le 10 mai Share Posté(e) le 10 mai A noter qu'avec la fin de l'ARENH en décembre 2025, EDF prévoit un passage a 70 € le MW en France https://alliancedesenergies.fr/fin-arenh-prix-de-vente-electricite-70-euros-2026/ 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
herciv Posté(e) le 10 mai Share Posté(e) le 10 mai il y a 6 minutes, Titus K a dit : A noter qu'avec la fin de l'ARENH en décembre 2025, EDF prévoit un passage a 70 € le MW en France https://alliancedesenergies.fr/fin-arenh-prix-de-vente-electricite-70-euros-2026/ SI EdF continue à avoir de la surproduction qu'elle ne peut pas écouler çà va pas être le scénario le plus probable. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Titus K Posté(e) le 10 mai Share Posté(e) le 10 mai il y a 15 minutes, herciv a dit : SI EdF continue à avoir de la surproduction qu'elle ne peut pas écouler çà va pas être le scénario le plus probable. Le prix va forcement monter avec la fin de l'ARENH, EDF vendant a perte son électricité à ses concurrents pour 42€/MW Actuellement, l'Accès Régulé à l'Énergie Nucléaire Historique (ARENH) permet aux fournisseurs alternatifs d'acheter l'électricité nucléaire d'EDF à un prix fixé à 42€/MWh. Cette situation, jugée défavorable pour et selon EDF, profite indirectement aux consommateurs, qui bénéficient d'un prix de l'électricité plus compétitif. Ainsi, le Gouvernement cherche un mécanisme qui ne dessert ni le fournisseur historique, ni les consommateurs. 1 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
MIC_A Posté(e) le 10 mai Share Posté(e) le 10 mai C'est théorique et un prix "de gros" ça ne concerne pas directement les consommateurs, espérons que EDF refera au moins sa marge au lieu de nourrir des sociétés parasites ne produisant rien ! Pour le consommateur c'est plus aléatoire dans la mesure au quasiment 1/3 de la facture hors abonnements est constitué de taxes en tous genres qui fait que l'on aura beau faire tous les efforts du monde pour consommer moins, la facture continuera de s'alourdir, jusqu' ou sont-ils capables de nous amener reste la bonne question. La fin d'un système mercantile qui sera remplacé par un autre peut être pire, quand je lis les remarques des voisins ne voyant pas la situation actuelle d'un bon œil et encore moins les projections futures si elles se concrétisent, Il va y avoir haro sur le baudet EDF! 1 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Messages recommandés
Créer un compte ou se connecter pour commenter
Vous devez être membre afin de pouvoir déposer un commentaire
Créer un compte
Créez un compte sur notre communauté. C’est facile !
Créer un nouveau compteSe connecter
Vous avez déjà un compte ? Connectez-vous ici.
Connectez-vous maintenant