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On prend les paris, les british quittent,ou pas, l'Europe?  

82 membres ont voté

  1. 1. pensez-vous que les brits vont quitter, ou pas, l'Union?

    • Ils se dégonflent et restent dans l'Europe.
    • Ils ont des "cojones" - des bollocks en fait - et quittent l'Europe.

Ce sondage n’accepte plus de nouveau vote


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Citation

Royaume-Uni : face aux tories et au Labour, les lib-dem en croisade anti-Brexit.

La nouvelle chef des libéraux démocrates est bien décidée à récupérer les pro-européens conservateurs et travaillistes déçus par leurs partis.

Citation

Avant même de prendre ses fonctions de premier ministre, mercredi 24 juillet, Boris Johnson se présente comme une personnalité particulièrement clivante et controversée. Selon un sondage YouGov, 58 % des Britanniques ont une opinion défavorable de lui, tandis que 31 % le voient d’un bon œil. Ils sont 43 % à le trouver « sympathique », mais seuls 29 % pensent qu’il est « compétent » et 20 % qu’il est « honnête ».

Citation

La faiblesse des réactions de l’opposition à sa désignation est loin de refléter cette réalité. Le Parti travailliste, dont le chef, Jeremy Corbyn, est un eurosceptique de gauche, reste ambigu sur le Brexit. Mardi soir, il a souligné que M. Johnson avait été élu « par moins de 100 000 membres du parti conservateur non représentatifs en promettant des réductions d’impôts pour les riches, se présentant comme l’ami des banquiers et défendant un dangereux Brexit sans accord ». Mais il ne dénonce pas le Brexit en tant que tel, alors que les deux tiers de ses adhérents y sont opposés.

Citation

En outre, le Labour est empêtré dans des accusations de complaisance à l’égard de l’antisémitisme, qui mettent en cause des proches de M. Corbyn. Les travaillistes ont de surcroît essuyé un cuisant échec lors des élections européennes, où ils n’ont obtenu que 13,6 % des voix. Ses électeurs ont été siphonnés d’une part par le Parti du Brexit de Nigel Farage (europhobe ; extrême droite) arrivé en tête avec 30 % des voix, mais surtout par le Parti des démocrates libéraux (LibDem), ouvertement proeuropéen, dont le score de 19,6 % traduit la renaissance.

Les lib-dem, déconsidérés dans l’opinion depuis leur participation au gouvernement de coalition avec David Cameron (2010-2015) et à sa terrible politique d’austérité dans la foulée de la crise financière de 2008, reprennent des couleurs dans le contexte du Brexit, auquel ils sont les seuls, avec les Verts et les indépendantistes écossais, à s’opposer nettement. « Bollocks to Brexit » (littéralement « Brexit mes couilles ») est le slogan imagé qu’ils ont choisi pour bien se faire comprendre.

Proximité Johnson-Trump

Moins fracassante que la compétition pour la direction des tories, l’élection du nouveau chef de file des lib-dem a connu son dénouement lundi 22 juillet. Jo Swinson, une dynamique députée écossaise de 39 ans, a été désignée par les adhérents en remplacement de Vince Cable, 79 ans. En septembre 2018, elle avait fait parler d’elle en siégeant à la Chambre des communes avec son bébé, afin d’illustrer la possibilité de conjuguer travail et enfants.

Sitôt élue, lundi, elle a déclaré : « Face au nationalisme, au populisme et à la catastrophe du Brexit, les deux partis [conservateurs et travaillistes] ont échoué. Je ferai tout ce qui est en mon pouvoir pour stopper le Brexit. »Dénonçant la proximité entre Boris Johnson et le président américain, Donald Trump, ainsi que l’influence de Nigel Farage, Mme Swinson a ajouté : « Boris Johnson est plus occupé à lécher les bottes de Donald Trump qu’à défendre les valeurs britanniques d’honnêteté, de tolérance et de respect. » Elle a appelé les élus tories et Labour désireux de « stopper le Brexit, Johnson et Corbyn » à rejoindre les lib-dem.

https://www.lemonde.fr/international/article/2019/07/24/royaume-uni-face-aux-tories-et-au-labour-les-lib-dem-en-croisade-anti-brexit_5492884_3210.html

 

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Un ancien capitaine des Scot Guards nommé Secretary of Defence, MP de la conscription de Wyre & Preston (Lancashire), il a notamment voté pour le maintien de l'UK dans l'UE.

Il est donc très au fait des enjeux écossais (Trident, SSBN, PAs...) liés à la défense... et est convaincu qu'il faut rester dans l'Union mais doit mettre une œuvre la sortie de l'UE voulue par sa circonscription et par Boris. Soit.

 

Modifié par Chimera
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il y a une heure, web123_2 a dit :

Apparemment Bojo semble vouloir des élections. Au Parlement il faisait un discours électoral (hier aussi).

Pour quand ? Quel impacte sur le brexit qui n'a que trop duré ?

faire des élections ? pour avoir une majorité politique avec lui..

pour mettre tout le monde devant ses responsabilités (ses "amis" qui auront voté sa politique et ses détracteurs qui n'auront pas envoyé les bras avec suffisamment d'energie pour eviter qu'il ne passe).

C'est la seule solution pour qu'il tienne

 

 

et si tu regardes bien, pourquoi les legislatives ont lieu apres notre présidentielle ?? pour asseoir la politique du nouveau président avec une majorité, sa majorité à l'Assemblée...

 

sinon, il prend un risque, comme CHIRAC, avec sa dissolution, de perdre la main... (CHIRAC avait dissous sa faible majorité et s'est retrouvé obligé de cohabiter et n'a pas pu faire sa politique)

 

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il y a 19 minutes, christophe 38 a dit :

sinon, il prend un risque, comme CHIRAC, avec sa dissolution, de perdre la main... (CHIRAC avait dissous sa faible majorité et s'est retrouvé obligé de cohabiter et n'a pas pu faire sa politique)

Oui, comme Chirac, ou alors, pour donner un exemple plus proche dans le temps comme dans l'espace, comme une certaine Theresa M.

Révélation

 

 

 

Après "Strong And Stable" de May, bientôt "2 Strong 2 Stable" de Johnson ? On ne peut que l'espérer ! :happy:

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Brexit. Les demandes de Boris Johnson sont « inacceptables » pour Michel Barnier

https://www.ouest-france.fr/europe/grande-bretagne/brexit/brexit-les-demandes-de-boris-johnson-sont-inacceptables-pour-michel-barnier-6458862

on verra si le Bojo revient en rampant le 31 octobre pour demander un report aux 27 avec justification

ca va être épique

Modifié par zx
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Allez hop! La 1ere Ministre du parlement écossais demande un nouveau vote sur l'indépendance. Les sondages sont maintenant à + de 60% pour.

Nicola Sturgeon calls for new Scottish independence vote

https://www.theguardian.com/uk-news/2019/jul/25/nicola-sturgeon-calls-for-new-scotland-independence-vote?CMP=fb_gu&utm_medium=Social&utm_source=Facebook&fbclid=IwAR2XkFxUGWpIMh1IqQvHMTqRmOmd4g58jKb6WGpVneQ37LJLrxrFQmT03ys#Echobox=1564056876

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Cette farce du Brexit devrait à mon sens servir les vils intérêts d'une unique minorité: les parieurs et Oracles en tout genre !! Et si on relançait quelque sondages sur ce topic mieux éclairé que la moyenne ?

- Boris Johnson finira-t-il par dissoudre le parlement ?

- La date du 31 octobre sera-t-elle enfin celle du Brexit ?

- Le Backstop sera-t-il sauvegardé dans la prochaine transition de phase (ndlr: deal, no deal, sounds like a deal, sounds like a no deal...) ?

- En cas de no deal, les Britanniques auront-ils toujours suffisamment de papier toilette pour se torcher confortablement comme personne ailleurs dans le monde ?

- L'UE finira-t-elle par achever la glorieuse conquête du Royaume d'Irlande du Nord et du comté Ecossais ?

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BJ ferait la même erreur que May en son temps ? S'il veut faire éclater le parti conservateur et caresse l'espoir d'un bloc populiste avec les unionistes et les copains de Farage, oui. Ça se tente largement. Si c'est son objectif, bien sur, auquel cas pour lui ce ne serait pas une erreur. S'il est sérieux... oh wait.

Pour la date du Brexit... est-ce que c'est pariable chez les bookmakers anglais ? Si c'est non, je ne m'avancerai pas.

 

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Il est toujours plus facile de critiquer en disant quoi faire quand on est un opposant du pouvoir que de décider et assumer ses décisions quand on est au pouvoir. Johnson comme n'importe quel autre "bon opposant" qui se retrouve au pouvoir, connaitra pas mal de désillusions sur ce qu'il peut faire ou ne peut pas faire.

L'UE, bouc émissaire de tous les maux du RU, ses partisans qui pensent toujours imposer et faire plier Bruxelles ne comprennent pas que ce ne sont pas eux qui sont en position de force. Ils se lanceront sans doute dans un hard Brexit par fierté, par orgueil et par ce qu'ils veulent encore croire à une idée, si ce n'est à l'espérance nostalgique de faire revivre une GB d'hier, celle d'un empire, alors que non, cela ne pourra pas se faire, les temps ont changés.

Pire que cela, le Brexit, plutôt que d'être le début du démantèlement de toute l'UE (comme tous les populistes s'excitaient il y a 3 ans en disant "à qui le tour? prenons au plus vite le train en marche" on voit aujourd'hui pas mal d'entre eux faire machine arrière), ce serait le démantèlement du RU. Certains minimisent ce risque, mais je pense qu'en Irlande du Nord, en Ecosse, la possibilité d'une fracture est importante

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Il y a 2 heures, zx a dit :

Johnson mène le Royaume-Uni vers un «choc frontal» avec l'UE, selon un ministre irlandais

http://www.lefigaro.fr/flash-actu/johnson-mene-le-royaume-uni-vers-un-choc-frontal-avec-l-ue-selon-un-ministre-irlandais-20190726

Plus en détail ici :

 

 

BoJo veut-il un deal ? Ça mérite réflexion.

J'avais survolé un article intéressant sur le "fonctionnement" de BoJo pour le Brexit.

BoJO a beaucoup reproché à May de ne pas avoir fait de chantage à l'UE avec le no-deal.

Pour lui (NB: c'est ce que dit l'article, ce n'est pas parole de BoJo !), les conséquences d'un no-deal sont trop graves pour tout le monde, dont l'UE, pour qu'il y ait jamais de no-deal. Donc le R-U peut faire croire "à mort" qu'il se dirige vers un no-deal, à la fin il y aura un deal (NB & Rappel : c'est ce que dit l'article ! BoJo ne donne pas ses cartes !). BoJo ne veut pas de no-deal, mais il veut faire croire à l'UE qu'il n'a pas peur d'y aller. La menace de no-deal pour peser sur les négociations sera d'autant plus crédible qu'un deal réaliste est proche d'être bouclé.

 

Je vais supposer qu'il veut un deal, le problème que je vois est qu'il croit trop que l'UE fera tout pour éviter un no-deal. À mon avis il fait erreur.

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15 minutes ago, web123_2 said:

Je vais supposer qu'il veut un deal, le problème que je vois est qu'il croit trop que l'UE fera tout pour éviter un no-deal. À mon avis il fait erreur.

L'UE veut un deal, c'est clairement énoncé. Seulement, l'UE déclare aussi que le backstop n'est négociable que si une meilleure solution est proposée qui soit acceptée par l'Irlande. Pour l'instant, les Brits sont loin d'en avoir proposé une...

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l'UE sera certainement gênée dans un premier temps, mais retrouvera vite l'équilibre, le RU c'est loin d'être sur

les taxes remettront du beurre dans le budget de l'UE.

un des rare levier est la pêche. c'est loin d'être capable de faire tourner la boutique RU, on s'arrangera avec les irlandais, les groupes ont rejoint ou rejoindront l'UE, les prix risques de monter fortement, les entreprises anglaises auront du mal à exporter vers l'UE, même si Trump arrive en courant.

Quand au chantage du Bojo, il faut le virer direct.

Modifié par zx
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Il y a 1 heure, web123_2 a dit :

BoJo veut-il un deal ? Ça mérite réflexion.

J'avais survolé un article intéressant sur le "fonctionnement" de BoJo pour le Brexit.

BoJO a beaucoup reproché à May de ne pas avoir fait de chantage à l'UE avec le no-deal.

Pour lui (NB: c'est ce que dit l'article, ce n'est pas parole de BoJo !), les conséquences d'un no-deal sont trop graves pour tout le monde, dont l'UE, pour qu'il y ait jamais de no-deal. Donc le R-U peut faire croire "à mort" qu'il se dirige vers un no-deal, à la fin il y aura un deal (NB & Rappel : c'est ce que dit l'article ! BoJo ne donne pas ses cartes !). BoJo ne veut pas de no-deal, mais il veut faire croire à l'UE qu'il n'a pas peur d'y aller. La menace de no-deal pour peser sur les négociations sera d'autant plus crédible qu'un deal réaliste est proche d'être bouclé.

 

Je vais supposer qu'il veut un deal, le problème que je vois est qu'il croit trop que l'UE fera tout pour éviter un no-deal. À mon avis il fait erreur.

Si Johnson veut un nouvel accord - s'il n'est pas en train de faire semblant d'y croire pour raison interne seulement, tout en visant en réalité une sortie sans accord le 31 octobre - alors il s'y prend fort mal, d'une façon qui garantit l'échec :

1. Il y a le mandat

Le mandat de l'équipe UE de négociation d'un accord de sortie, défini par le Conseil européen, précise en son article 14 que

Citation

L'Union s'engage à continuer à soutenir la paix, la stabilité et la réconciliation sur l'île d'Irlande. Aucune disposition de l'Accord ne doit saper les objectifs et les engagements énoncés dans l'Accord du Vendredi Saint dans toutes ses dispositions. et les accords de mise en œuvre connexes (...) Les négociations doivent éviter la création d'une frontière dure sur l'île d'Irlande, tout en respectant les principes suivants l'intégrité de l'ordre juridique de l'Union

Autrement dit, le mandat existant interdit absolument toute frontière dure sur l'île d'Irlande, tout en interdisant absolument de mettre en question le marché unique. La conséquence est que la frontière du marché unique ne peut se situer qu'à deux endroits : entre Irlande du Nord et Grande-Bretagne (intérieure au RU), ou bien englobant le Royaume-Uni (qui resterait donc dans le marché unique).

La première option a été exclue par Londres. Le filet de sécurité (backstop) c'est la garantie que le RU restera dans le marché unique tant que une solution n'aura pas été trouvée pour faire autrement. Il est tout simplement impossible à l'équipe de négociation d'accepter de l'abandonner : son mandat le lui interdit... En dehors du fait qu'elle est dispersée, ayant achevé son travail à fin 2018, bien sûr !

2. Il y a le calendrier

A supposer même que le Conseil européen soit prêt à plier devant le chantage de Johnson (et rien ne l'indique), il lui faudrait d'abord négocier en interne un nouveau mandat de négociation, puis convoquer à nouveau l'équipe de négociation, suite à quoi les négociations avec le RU pourraient commencer. Une fois qu'elles auraient abouti, le nouvel accord de retrait pourrait être approuvé par chacun des 27 Etats restant dans l'UE... et aussi par le Parlement britannique, celui qui bloque depuis le début de l'année.

Or, la prochaine réunion du Conseil européen est fixée au 12 octobre :happy: !

Je laisse chacun évaluer si un délai de 19 jours est réaliste pour une phase de négociations puis d'approbations complète :biggrin: :tongue:

 

Alors, bien sûr, Johnson augmente la pression. Il croit - ou, plus sûrement à mon avis, fait semblant de croire - que les dirigeants européens vont se précipiter pour convoquer une réunion extraordinaire du Conseil européen au mois d'août, définir un nouveau mandat de négociation de la forme "Cédez tout !" et rappeler l'équipe de négociation pour qu'ils aient le temps de signer l'accord que les Anglais auront défini, et commencer dans la foulée les ratifications dans les 27 Etats.

Je le soupçonne fort d'être moins bête que ça, et de parfaitement comprendre qu'il dirige le Royaume-Uni vers une sortie sans accord. Dont il doit calculer qu'il pourra rejeter la responsabilité des conséquences économiques sur les 27 - qui ne voulaient rien entendre et complotaient contre Londres - et qu'il n'a guère d'autre option sauf à se retrouver dans la même position et le même blocage que Theresa May, négociant comme une mendiante avec un Jeremy Corbyn refusant d'approuver l'accord à moins qu'on lui donne d'abord des élections générales.

De deux choses l'une :

- Soit le Parlement le fait tomber - rien n'est moins sûr, il faudrait que des conservateurs votent pour éliminer leur gouvernement, ce qui signerait la fin de leur carrière politique - et dans ce cas il abordera les élections en champion du Brexit, récupérant les voix du Brexit party de Farage, où soit il sera confirmé comme premier ministre et héros du Brexit, soit il sera leader de l'opposition et héraut du Brexit

- Soit une motion de censure échoue, et dans ce cas il réalise la sortie le 31 octobre comme promis et devient le héros inflexible et churchillien du Brexit malgré les 27 perfides

Dans tous les cas, il est gagnant.

Enfin c'est ce qu'il prévoit... il est possible aussi que les Britanniques lui reprochent les conséquences négatives du Brexit et n'avalent pas l'idée comme quoi ce serait la seule volonté maléfique de l'UE qui aurait interdit de signer un accord "raisonnable" (c'est-à-dire comme les Britanniques le rêveraient et sans tenir compte des autres intérêts) ...

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@Alexis : et avec tout ça, le RU ne formule toujours aucune proposition.

Nous v'là biens ! Et eux c'est pire... :combatc:

Edit : sinon, ils en sont presque au sexe des anges. Plutôt en-dessous en fait. Article effondré du Guardian sur les directives linguistiques pondues par Rees-Mog, désormais chef des députés conservateurs :

Citation

A list of rules has been sent to Jacob Rees-Mogg’s staff asking them to stop using words such as “hopefully” and demanding that they use only imperial measurements and give all non-titled males the suffix Esq.

Aides to the new leader of the House of Commons sent out the list shortly after Rees-Mogg’s appointment to the role by the new prime minister on Wednesday night.

Among the words and phrases considered unacceptable were: “very”, “due to” and “ongoing”, as well as “equal”, “yourself” and “unacceptable”. Rees-Mogg’s aides also barred the use of “lot”, “got” and “I am pleased to learn”.

 

Modifié par Boule75
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Et pendant ce temps-là, la position française :

« On a toujours dit que si le Royaume-Uni veut sortir de l'Union européenne et s'ils veulent le faire de manière ordonnée, ce que nous avons de mieux, c'est l'accord", a déclarée Amélie de Montchalin sur France 2. "C'est deux ans de travail entre les équipes de Michel Barnier (le négociateur de l'Union européenne pour le Brexit, ndlr) à Bruxelles et les équipes britanniques pour se dire, point par point, pragmatiquement, de manière réaliste(...) comment il pouvait y avoir un avant, un après", a-t-elle poursuivi.

"Dans cet accord, on est juste en train de dire : 'voilà comment on se sépare'", a-t-elle ajouté. "Ce que j'aimerais faire dans les semaines qui viennent, c'est que nous puissions passer cette étape et négocier, posément, calmement, (...) comment on travaille après." »

 

Voeu pieu sans doute d’Amélie de Montchalin, la secrétaire d'Etat chargée des Affaires européennes, mais j’aime bien l’approche.

D’autant que si l’on va vers un hard brexit, le « comment on travaille après » ne pourra être abordé... qu’après, d’où le possible / probable / envisageable b***l pendant ce temps-là.

 

https://www.challenges.fr/monde/europe/la-france-souhaite-passer-a-l-etape-de-l-accord-du-brexit_666301

Modifié par TarpTent
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Il y a 8 heures, TarpTent a dit :

"Dans cet accord, on est juste en train de dire : 'voilà comment on se sépare'", a-t-elle ajouté. "Ce que j'aimerais faire dans les semaines qui viennent, c'est que nous puissions passer cette étape et négocier, posément, calmement, (...) comment on travaille après." »

Oui mais ça c'est la principale carotte de Barnier. Si vraiment il se lance maintenant dans cette voie c'est que l'accord déjà obtenu est caduque.

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Il y a 1 heure, herciv a dit :

Oui mais ça c'est la principale carotte de Barnier. Si vraiment il se lance maintenant dans cette voie c'est que l'accord déjà obtenu est caduque.

?

L'accord de séparation doit être signé avant de signer un accord sur la futur relation. Par contre, dans l'accord de séparation il peut y avoir une déclaration sur la futur relation.

En fait, le R-U est en train de bouffer un temps gigantesque sur la séparation alors qu'elle est quasi sans intérêt par rapport à la suite.

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