C’est un message populaire. Picdelamirand-oil Posté(e) le 19 février 2021 C’est un message populaire. Share Posté(e) le 19 février 2021 air-defense.net : le pouvoir de momifier.... 5 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
BPCs Posté(e) le 19 février 2021 Share Posté(e) le 19 février 2021 il y a 2 minutes, Picdelamirand-oil a dit : air-defense.net : le pouvoir de momifier.... Mouaif... tu as du off ? Ici, on ne fait jamais que supputer/constater... Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Picdelamirand-oil Posté(e) le 19 février 2021 Share Posté(e) le 19 février 2021 à l’instant, BPCs a dit : Mouaif... tu as du off ? Ici, on ne fait jamais que supputer/constater... Je rigolais. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
BPCs Posté(e) le 19 février 2021 Share Posté(e) le 19 février 2021 (modifié) il y a 1 minute, Picdelamirand-oil a dit : Je rigolais. Dommage J'espérais qq détails croustillants Parce que sinon notre pouvoir de momification... après 10 ans de F-35Bashing... on n'est pas très efficace dans les incantations et les sortilèges Modifié le 19 février 2021 par BPCs Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Picdelamirand-oil Posté(e) le 19 février 2021 Share Posté(e) le 19 février 2021 il y a 17 minutes, BPCs a dit : Dommage J'espérais qq détails croustillants Parce que sinon notre pouvoir de momification... après 10 ans de F-35Bashing... on n'est pas très efficace dans les incantations et les sortilèges Pour moi ça ressemblait au "pouvoir de dire oui" du Crédit Lyonnais. 1 3 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Skw Posté(e) le 19 février 2021 Share Posté(e) le 19 février 2021 Il y a 3 heures, BPCs a dit : Ça veut au moins dire que DA et Parly ne se sont pas couché ou fait tordre le bras pour le moment. Oui. On évoque beaucoup le bras de fer entre les gouvernements allemands et français. Mais je serais curieux, et l'on pourrait en apprendre plus dans quelques années, sur le rapport de force qui se joue entre Airbus et Dassault. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Picdelamirand-oil Posté(e) le 19 février 2021 Share Posté(e) le 19 février 2021 il y a 15 minutes, Skw a dit : Oui. On évoque beaucoup le bras de fer entre les gouvernements allemands et français. Mais je serais curieux, et l'on pourrait en apprendre plus dans quelques années, sur le rapport de force qui se joue entre Airbus et Dassault. Dassault ne cède pas sur les principes face à un industriel, par contre il est aux ordres du gouvernement (Français). Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
jean-françois Posté(e) le 19 février 2021 Share Posté(e) le 19 février 2021 PAs sur que si le gouvernement français leur dise de tout donner aux allemands qu'ils acceptent si facilement 3 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Picdelamirand-oil Posté(e) le 19 février 2021 Share Posté(e) le 19 février 2021 (modifié) il y a 7 minutes, jean-françois a dit : PAs sur que si le gouvernement français leur dise de tout donner aux allemands qu'ils acceptent si facilement Il faut comprendre que, chez Dassault, le militaire est en "régie" et le civil au "Forfait" alors Dassault ne cèdera pas ce qui est à double usage civil et militaire mais ce qui est à usage militaire seulement...c'est le problème de l'état. Modifié le 19 février 2021 par Picdelamirand-oil 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
jean-françois Posté(e) le 19 février 2021 Share Posté(e) le 19 février 2021 Surprenant d'entendre cela, mais tu connais la maison largement mieux que moi. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
C’est un message populaire. Alexis Posté(e) le 19 février 2021 C’est un message populaire. Share Posté(e) le 19 février 2021 Le 17/02/2021 à 22:47, P4 a dit : Une sortie de crise qui a ma préférence, nous de notre coté et les Allemands du leur, on sauvegarde quelques miettes. Sauvegarder des miettes, je ne sais pas exactement comment. Si le NGF ne se fait pas, si chacun a son prototype dans son coin, mais que le reste est conservé en l'état, alors la France se fait enfler dans les grandes largeurs, car Airbus Defense & Space resterait en charge du "nuage", des drones, etc. bref la partie où la France a cédé la première place à l'Allemagne resterait partagée ! S'il n'y a pas de NGF sous direction française, alors le reste du FCAS doit être national aussi. Peut-être resterait-il l'un ou l'autre composant commun dans un coin, mais la maîtrise d'œuvre de ce qui est développé pour la France devrait être française seulement. Et ça vaudrait aussi pour le MGCS. Soit rééquilibrage réel du programme, où il n'y a strictement aucune raison de fond que les Allemands aient la prééminence c'était seulement une concession politique pour "faire passer la pilule" de la prééminence française sur le NGF (et il faudrait parler des performances comparées des Leopard II turcs en Syrie et saoudiens au Yémen et des Leclerc émiratis au Yémen, elles ne sont pas à l'avantage du Leopard II c'est le moins qu'on puisse dire !), soit séparation et divorce de Nexter qui devrait redevenir une société française. Il y a 8 heures, Deltafan a dit : Article Reuters, avec le titre : France/Allemagne: Le projet SCAF peut sortir de l'impasse, pense Berlin https://www.latribune.fr/depeches/reuters/KBN2AI2GU/france-allemagne-le-projet-scaf-peut-sortir-de-l-impasse-pense-berlin.html (...) Un porte-parole du ministère français des forces armées a déclaré que l'objectif restait de signer un accord avant la fin de la session parlementaire allemande en juin. Il y a 4 heures, BPCs a dit : A moins d'un déblocage à l'échelon présidentiel - mais est-ce encore possible ?- ce programme semble en phase de momification... La situation de la France, c'est de se retrouver en pratique à négocier avec un Parlement plutôt qu'avec un Gouvernement… C'est une contrainte qu'il faut accepter, si l'on souhaite coopérer avec les Allemands. Reste évidemment que c'est une contrainte lourde, et sur la totalité du projet y compris les revalorisations ultérieures… Pour le gouvernement français, le problème est que le partenaire c'est-à-dire le Bundestag n'arrête pas de revenir à la charge pour obtenir "Toujours Plus !" et qu'il n'a évidemment aucune raison de jamais s'arrêter. D'ici 2040 (et plus), combien de retards supplémentaires ? Combien encore de réductions de la part française ? Combien de renchérissements du projet, dont le coût augmente à chaque fois qu'il est retardé et à chaque fois qu'un "meilleur athlète" (le plus souvent français s'agissant d'avions de combat) est remplacé par un "athlète correct" allemand, voire par un coureur du dimanche en surpoids ? Il est difficile pour un étranger de négocier avec un Parlement. Je vois deux solutions : 1. La solution française. Pas de négociation, pas de maux de tête et pas d'embrouille, fin du projet franco-allemand remplacé par un projet français 2. La solution européenne. Pour permettre de continuer le projet tout en protégeant la France autant que faire se peut du "pouvoir de dire Nein" du parlement allemand, le "mener à la dure" avec une combinaison a. Ne pas bouger d'un pouce (strictement rien) sur la répartition des responsabilités b. Laisser au Bundestag un délai raisonnable pour approuver, la fin de leur session parlementaire en juin serait une bonne cible c. Commencer en parallèle à préparer l'option 1, de manière "discrète mais pas trop" (il ne faut pas de grands titres de journaux, mais il faut quand même que les gens qui s'y intéressent le comprennent facilement) Par exemple commander des études amont à Thales sur ce qui serait possible en matière de "nuage de combat" et autres effecteurs connectés Ceci avant tout à visée éducative. Et à titre de test. En juillet, on relève les compteurs : soit le FCAS est confirmé, le Bundestag a "compris" (et il faut espérer qu'ils retiennent la leçon ?), soit trois ans après le Tempest annoncé en juillet 2018 la France annonce elle aussi le lancement de son propre projet d'avion de combat futur Dans ce cas, l'Espagne est la bienvenue si elle le souhaite (dans les années 1980 elle avait d'ailleurs hésité quelques temps avant de finalement choisir Eurofighter contre Rafale) Et Macron peut téléphoner à Johnson : "Boris, y a des Allemands qui vont venir te voir dans 3, 2, 1..." "Tiens oui on vient de sonner à ma porte" "...And good luck !" 4 2 2 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
wagdoox Posté(e) le 19 février 2021 Share Posté(e) le 19 février 2021 il y a 26 minutes, Alexis a dit : C'est une contrainte qu'il faut accepter, si l'on souhaite coopérer avec les Allemands C’est marrant quand les américains disent qu’ils peuvent pas signer un truc parce que le sénat ou le congre n’est pas d’accord personne ne tombe dans le piège mais quand c’est l’Allemagne ça passe comme une lettre à la poste alors que la constitution allemande est un quasi copier coller et que même Bismarck utilisait déjà cette stratégie. il y a 27 minutes, Alexis a dit : session parlementaire en juin Aucun interet, tu l’as très bien dit, le parlement reviendra entre et toujours à la charge encore plus quand il aura été renouvelé. Toute solution sera forcément remis en question par les élections c’est une réalité qu’il va falloir intégrer. il y a 27 minutes, Alexis a dit : commander des études amont à Thales sur ce qui serait possible en matière de "nuage de combat" C’est déjà le cas si on regarde bien, le scaf se fait déjà sur f4 et surtout sur f5. Ça se fera aussi sur le secteur terrestre et naval. Je comprends donc pas qu’on lache Thales sur la suite de guerre qu’il faudra quand même développer sur le naval. On va payer 3x pour la même chose ? 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
C’est un message populaire. Bruno Posté(e) le 19 février 2021 C’est un message populaire. Share Posté(e) le 19 février 2021 (modifié) il y a une heure, Alexis a dit : En juillet, on relève les compteurs : soit le FCAS est confirmé, le Bundestag a "compris" (et il faut espérer qu'ils retiennent la leçon ?), soit trois ans après le Tempest annoncé en juillet 2018 la France annonce elle aussi le lancement de son propre projet d'avion de combat futur Mouais, à part qu'avec les allemands on ne sera jamais en confiance, même si le Bundestag valide le compromis qui aura pu ètre trouvé en juin, ils auront tendance à faire comme ils ont fait sur le programme de l'A400M : c'est à dire que 1 ou 2 ans plus tard ils exigeront un avenant à l'accord, sous peine de refuser tout nouveau financement si on leur cède pas, et ainsi de suite à intervalles régulier... L'exemple même du partenaire déloyal et pas fiable pour un sou, avec lequel au final on ne gagne pas à travailler. Franchement, la Grande-Bretagne est un bien meilleur partenaire pour tout programme militaire. Modifié le 19 février 2021 par Bruno 2 1 6 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
hadriel Posté(e) le 19 février 2021 Share Posté(e) le 19 février 2021 il y a une heure, Alexis a dit : Si le NGF ne se fait pas, si chacun a son prototype dans son coin, mais que le reste est conservé en l'état, alors la France se fait enfler dans les grandes largeurs, car Airbus Defense & Space resterait en charge du "nuage", des drones, etc. bref la partie où la France a cédé la première place à l'Allemagne resterait partagée ! Pas si sur. Si on fait un avion (avec moteur et capteurs) national, ça représentera la plus grande part du SCAF et des technos stratégiques. Le cloud de combat et les remote carrier c'est loin d'être la majorité du projet. D'ailleurs la question du "best athlete" et les bisbilles avec Airbus qui veut le lead sur la furtivité je pense que c'est lié au remote carrier grand format, qui devra être furtif et pour lequel Dassault a fait Neuron et Airbus le LOUT, donc y'a pas photo. 2 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
C’est un message populaire. Alexis Posté(e) le 19 février 2021 C’est un message populaire. Share Posté(e) le 19 février 2021 Un article du 28 janvier dans Die Welt présente les points de vue et exigences des autorités et industries allemandes sur le FCAS. J'ai ajouté quelques commentaires Escorte de drones, super logiciel - mais le projet d'avion de chasse européen a un problème L'Allemagne, la France et l'Espagne veulent construire un nouvel avion de chasse pour un montant pouvant atteindre 300 milliards d'euros. Mais il y a des problèmes : Berlin met en garde contre un accord à tout prix. Sous la direction de la France, l'économie allemande pourrait être laissée en dehors du processus de développement. Personne ne peut dire exactement combien le projet d'armement du futur système aérien de combat (FCAS) coûtera aux contribuables allemands, français et espagnols. Les experts estiment qu'il coûtera 300 milliards d'euros sur plusieurs décennies. Au cœur du projet se trouve un nouvel avion de chasse. Il est censé être opérationnel en 2040 avec une escorte de drones, une mise en réseau avec d'autres systèmes d'armes et un super logiciel (Combat Cloud). Les spéculations se répètent selon lesquelles le projet échouera parce que la France est en tête et que les politiciens berlinois craignent que l'industrie allemande soit laissée en dehors du développement des technologies clés. Par conséquent, il n'y a pas de carte blanche pour le financement. Les représentants allemands de la politique, de l'économie et de la Bundeswehr doutent désormais qu'elle en arrive au big bang. Mais ils font des demandes. Lors d'une vidéoconférence, par exemple, le politicien de la CSU Reinhard Brandl, membre de la commission de la défense et du budget, a parlé des négociations actuellement difficiles. Mais il s'attend à un accord. La relation entre Dassault et Airbus n'a pas été clarifiée. Faux, Dassault est maître d'œuvre de l'avion. De même que Airbus est maître d'œuvre pour le nuage de combat. Il s'agit d'un exemple de discours "Ce qui est à moi est à moi, ce qui est à toit est négociable" Un point de friction, a-t-il dit, est celui des droits et de l'accès aux nouveaux développements, en particulier entre Dassault et Airbus. "Ce que nous ne voulons pas, c'est que les mauvais compromis ne soient faits qu'au prix d'un accord". Le politicien a conseillé que pour des raisons politiques, chaque pays devrait obtenir ses propres modèles de test (démonstrateurs). Ce serait une plus grande sécurité et une plus grande souveraineté que s'il n'y avait "qu'un seul démonstrateur central, qui se trouve alors à Dassault". Pourquoi pas, mais alors il est nécessaire de missionner Thales pour commencer à concevoir le nuage de combat en parallèle d'Airbus… Et alors, pourquoi maintenir le projet FCAS pour faire semblant, autant ne pas se cacher et le scinder en deux ! Dans l'industrie, le projet FCAS est considéré comme un exemple parfait de la politique industrielle stratégique française. Actuellement le plus grand projet d'armement en Europe, il a une importance clé qui va bien au-delà du domaine militaire, par exemple avec le développement de nouveaux logiciels et la mise en réseau. Les experts parlent d'un "système de systèmes". Le FCAS est décrit par ses partisans comme un "garant de la souveraineté européenne - stratégique, technologique, économique et politique". Pourtant, il existe même un deuxième projet européen pour un nouvel avion de chasse, le projet Tempest, sur lequel la Grande-Bretagne, l'Italie et la Suède travaillent. Mais si le FCAS et Tempest devaient fusionner, ce serait probablement la France avant tout qui devrait compromettre sa prétention au leadership. C'est bien sûr l'espoir de l'industrie allemande. Peut-être suivie par son gouvernement ? Dans un projet gloubi-boulga, il serait plus facile à l'Allemagne de jouer France et Grande-Bretagne l'une contre l'autre. L'industrie observe avec impatience comment le gouvernement de Berlin se positionne par rapport à Paris. Comme l'a déclaré Thomas Jarzombek, le coordinateur aérospatial du gouvernement allemand, lors de la vidéoconférence, il se réjouit que le ministère de l'économie mène également une politique industrielle par l'intermédiaire du ministère de la défense. Le remplacement du Rafale et de l'Eurofighter "ne permettra pas d'organiser une seule nation ou une seule compagnie", a déclaré le politicien de la CDU. "Nous nous battrons avec le défenseur pour qu'il y ait aussi des parts industrielles décentes." Littéralement, "Nous veillerons à ce qu'il y ait un partenariat d'égal à égal ici". Tout est dit, un partenariat d'égal à égal entre un pays qui utilise tous les jours un avion de combat avancé qu'il a conçu lui-même et un pays qui a utilisé la dernière fois un tel avion de combat il y a... 76 ans ! Et l'illusion des années 1980 est clairement prégnante : les responsables allemands semblent sincèrement persuadés qu'il est "impossible" à un pays européen seul de construire seul un avion de combat avancé. Comme ils l'étaient il y a 35 / 40 ans. La réalité du Rafale et de sa supériorité sur l'Eurofighter n'est pas présente à leur esprit. C'est pourquoi ils pensent sans doute que la partie française ne pourra que céder au final. C'est pourquoi peut-être, après avoir très bien joué jusqu'ici - ils ont obtenu de très belles parts dans la répartition actuelle ! - ils sont en train de faire l'erreur de pousser le bouchon trop loin. L'accent devrait être mis sur les logiciels. L'Allemagne devrait développer son expertise en matière de logiciels. "J'aimerais que le FCAS soit le projet initial pour amener notre plate-forme logicielle à un nouveau niveau pour nous en Europe". Cela, a-t-il dit, sera la vis de blocage cruciale dans "les confrontations du futur, que vous maîtrisiez cette technologie". La division de défense d'Airbus, qui est fortement impliquée dans le projet FCAS et est dirigée par Dirk Hoke, qui est à son tour président de l'association allemande de l'industrie aérospatiale BDLI, est dans une situation délicate. L'Allemagne et la France sont les principaux actionnaires d'Airbus. Comme l'a dit Hoke, un travail intensif est effectué pour "assurer l'équilibre". Il s'est dit confiant que la prochaine étape de financement (phase 1B) sera prise par l'Allemagne. Les représentants du motoriste MTU Aero Engines et du fournisseur d'ingénierie aéronautique Liebherr ont souligné que le FCAS sera utilisé pour développer des technologies pour les vols de demain, y compris dans le secteur civil, comme le vol sans émission et les commandes de vol pour un futur cockpit monopilote. Il ne devrait pas y avoir de "boîtes noires" nationales L'inspecteur de l'armée de l'air, le lieutenant général Ingo Gerhartz, a appelé à la transparence dans les développements techniques. Il ne devrait pas y avoir de "boîtes noires" nationales, a-t-il dit. M. Hoke a reconnu qu'il y avait eu des "différences spécifiques à certains pays" dans le passé, mais il s'est dit confiant que celles-ci pouvaient être surmontées. @Patrick a déjà expliqué il y a quelques pages à quel point cette demande est aberrante - que Berlin demande la même chose à Washington et on lui rira au nez ! Le politicien Brandl de la CSU s'est dit confiant que, au moins pour le moment, le projet FCAS n'échouerait pas à cause de l'argent. Cependant, a-t-il dit, on ne sait pas encore clairement quel argent devra être dépensé à cet effet au cours des 20 prochaines années. Parce que les milliards dépensés en recherche et développement pour le projet au cours des 20 prochaines années ne se reflètent pas encore directement dans le nouvel avion de chasse de la Bundeswehr, le projet gigantesque devrait être retiré de la responsabilité du financement du ministère de la défense, a déclaré le politicien de la CSU. Sinon, la pression pourrait se faire sentir pour dépenser de l'argent dans des projets qui conduiraient à une amélioration plus rapide de l'équipement fédéral. Les premiers démonstrateurs de vol du FCAS devraient décoller en 2026/27. Le moins qu'on puisse dire, c'est que l'objectif est clair. L'industrie allemande fait mine de ne pas avoir compris que comme dans les années 1980 elle a le choix entre rejoindre un projet d'avion de combat dirigé par la France et un projet dirigé par la Grande-Bretagne. L'espoir est clairement qu'à force de pressions, et faisant fond sur le désir français de pouvoir présenter un projet "européen" qui fonctionne, il sera possible d'amener la France à l'accepter. Certes, le tout ferait un projet plus long, plus cher et l'avion serait probablement moins bon au final. Mais de toute façon il s'agit avant tout d'un projet industriel, la défense de l'existence et de la liberté de l'Allemagne c'est l'Amérique qui s'en occupe et s'en occupera toujours, donc qu'importe si son avion de combat futur est moins bon et arrive plus tard ? Ca ne peut pas convenir à la France. 3 7 5 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Alexis Posté(e) le 19 février 2021 Share Posté(e) le 19 février 2021 il y a 25 minutes, Bruno a dit : Franchement, la Grande-Bretagne est un bien meilleur partenaire pour tout programme militaire. Pour ce qui est d'avoir des objectifs de capacité militaire réelle et d'être capable de suivre sérieusement un plan de développement militaire de long terme, il n'y pas photo entre Grande-Bretagne et Allemagne, on est d'accord. Le problème, c'est que Paris et Londres dans la même équipe pour un avion de combat, ça fait un pilote de trop. Au-delà des divergences sur le cahier des charges - qui certes étaient réelles - je soupçonne que c'est le principal facteur qui a mené à séparer dans les années 1980 ce qui allait devenir l'Eurofighter et ce qui allait devenir le Rafale. il y a 15 minutes, hadriel a dit : Pas si sur. Si on fait un avion (avec moteur et capteurs) national, ça représentera la plus grande part du SCAF et des technos stratégiques. Le cloud de combat et les remote carrier c'est loin d'être la majorité du projet. Plutôt d'accord, mais s'il n'y a plus de domaine où la France est pilote et l'Allemagne coopère, alors pourquoi accepter qu'il reste un domaine où l'Allemagne pilote et la France coopère ? 2 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
wagdoox Posté(e) le 19 février 2021 Share Posté(e) le 19 février 2021 (modifié) Il y a 2 heures, hadriel a dit : D'ailleurs la question du "best athlete" et les bisbilles avec Airbus qui veut le lead sur la furtivité je pense que c'est lié au remote carrier grand format, qui devra être furtif et pour lequel Dassault a fait Neuron et Airbus le LOUT, donc y'a pas photo. excuse moi d'avance mais ca n'aurait aucun sens sauf à considérer qu'un drone sacrifiable par définition a besoin d'une survivabilité (d'une furtivité) plus importante ou plus avancé que celui de l'avion. Dassault n'a pas à ma connaissance pas d'implication sur cet effecteur, c'est purement airbus pour le gros et MBDA sur les petits. Mais j'ai pas trouvé grand chose sur celui là en particulier, je crois comprendre que c'est une prod très allemande pour le coup. Il y a 2 heures, Alexis a dit : Les experts estiment qu'il coûtera 300 milliards d'euros sur plusieurs décennies il faut arrêter tout de suite, ca coute trop cher ! ca volera jamais. Ou et c'est ce que je pense, ceux sont des experts à la solde du politique et du slogan trop cher pour faire seul. Ca démontre aussi que le programme est déjà tellement diluer entre partenaires que personne n'est capable de donner une estimation de la facture, on parle d'une fourchette de 50 à 300 mds, soit x6 Il y a 2 heures, Alexis a dit : Ce serait une plus grande sécurité e Modifié le 19 février 2021 par wagdoox 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Deltafan Posté(e) le 19 février 2021 Share Posté(e) le 19 février 2021 (modifié) il y a 18 minutes, wagdoox a dit : on parle d'une fourchette de 50 à 300 mds, soit x15.... Ben, 300 divisé par 50, ça fait 6... ce qui est, certes, déjà énorme. Maintenant, il faut savoir à quoi, exactement, correspondent ces chiffres par ceux qui les utilisent. Par exemple, si on compte le coût jusqu'à la fin de construction du (environ) 500ème exemplaire (si la répartition 200 pour la France, 200 pour l'Allemagne et une centaine pour l'Espagne est maintenue) ou si l'on compte toute la vie des avions, y compris avec les éventuelles ventes export et les prévisions d'inflation, il doit y avoir une certaine marge qui pourrait expliquer, au moins en partie, ces écarts. Mes deux cents. Modifié le 19 février 2021 par Deltafan 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
DEFA550 Posté(e) le 19 février 2021 Share Posté(e) le 19 février 2021 il y a 39 minutes, wagdoox a dit : excuse moi d'avance mais ca n'aurait aucun sens sauf à considérer qu'un drone sacrifiable par définition a besoin d'une survivabilité (d'une furtivité) plus importante ou plus avancé que celui de l'avion. Et pourquoi pas ? S'il est moins survivable qu'un avion, comment espérer qu'il puisse s'approcher davantage des zones réputées dangereuses pour remplir sa mission ? 3 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
wagdoox Posté(e) le 19 février 2021 Share Posté(e) le 19 février 2021 il y a 58 minutes, Deltafan a dit : Ben, 300 divisé par 50, ça fait 6... ce qui est, certes, déjà énorme. Maintenant, il faut savoir à quoi, exactement, correspondent ces chiffres par ceux qui les utilisent. Par exemple, si on compte le coût jusqu'à la fin de construction du (environ) 500ème exemplaire (si la répartition 200 pour la France, 200 pour l'Allemagne et une centaine pour l'Espagne est maintenue) ou si l'on compte toute la vie des avions, y compris avec les éventuelles ventes export et les prévisions d'inflation, il doit y avoir une certaine marge qui pourrait expliquer, au moins en partie, ces écarts. Mes deux cents. corrigé merci ! Ca pourrait effectivement etre ca mais une coopération n'aide pas à diminuer le cout de la MCO ou celui de la conso de carburasses... C'est surtout qu'ils essaient une fois de plus de comparer l'incomparable à savoir le budget SCAF sur son intégralité contre le rafale R&D+acquisition, c'est intellectuellement malhonnête ! il y a 38 minutes, DEFA550 a dit : Et pourquoi pas ? S'il est moins survivable qu'un avion, comment espérer qu'il puisse s'approcher davantage des zones réputées dangereuses pour remplir sa mission ? C'est précisément pour ça qu'on est parti sur du low-cost pour les rendre sacrifiable. Sinon autant revenir au le nEUROn qui lui en high et non sacrifiable. plus tu augmentes la survabilité plus tu augmentes le cout moins c'est sacrifiable (toujours plus que le pilote tu me diras mais quand meme). Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
DEFA550 Posté(e) le 19 février 2021 Share Posté(e) le 19 février 2021 il y a 2 minutes, wagdoox a dit : C'est précisément pour ça qu'on est parti sur du low-cost pour les rendre sacrifiable. Remplace sacrifiable par consommable, ça évitera déjà un certain nombre de confusions. Je maintiens que concevoir des drones pas chers qui se font descendre avant d'avoir rempli leur mission est un non sens, et que la survivabilité de ces engins n'est pas un argument à négliger. On ne veut pas d'un truc pas cher qui donne satisfaction une fois sur 10, on veut maximiser les chances de succès au moindre coût. Ce n'est pas la même chose. 3 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
wagdoox Posté(e) le 19 février 2021 Share Posté(e) le 19 février 2021 il y a 2 minutes, DEFA550 a dit : survivabilité de ces engins n'est pas un argument à négliger ok mais de là a le mettre à un niveau supérieur ou égal à celui de l'avion ... Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
DEFA550 Posté(e) le 19 février 2021 Share Posté(e) le 19 février 2021 il y a 21 minutes, wagdoox a dit : ok mais de là a le mettre à un niveau supérieur ou égal à celui de l'avion ... Alors je reformule encore une fois. La réussite de la mission impose une protection face à la menace ; De fait un drone qui s'y expose doit forcément être mieux protégé qu'un avion qui s'y soustrait, sinon tu peux considérer que la mission est foirée et que ton drone n'a aucune utilité autre que la saturation (ce qui, il faut bien se l'avouer, n'est pas une solution très économique). Et comme la vie est bien faite, c'est beaucoup plus facile (et donc moins coûteux) de rendre un petit drone très furtif que de le faire avec un avion. Retourne le problème comme tu veux, aucun argument pertinent ne vient soutenir ton à-priori. 3 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
wagdoox Posté(e) le 19 février 2021 Share Posté(e) le 19 février 2021 Il y a 1 heure, DEFA550 a dit : Et comme la vie est bien faite, c'est beaucoup plus facile (et donc moins coûteux) de rendre un petit drone très furtif que de le faire avec un avion. Des lors on se rapproche de la furtivite d’un missile de croisière, pas forcément un créneau pour dassault et donc encore moins pour une dispute entre dassault et AB. non connaît le poids attendu de la bête ? Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Shorr kan Posté(e) le 19 février 2021 Share Posté(e) le 19 février 2021 il y a 41 minutes, wagdoox a dit : Des lors on se rapproche de la furtivite d’un missile de croisière, pas forcément un créneau pour dassault et donc encore moins pour une dispute entre dassault et AB. non connaît le poids attendu de la bête ? Moi je l'ai toujours dis : malgré une filiation commune, un missile de croisière a l'esprit de sacrifice, le drone lui n'est qu'un couard ! 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
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