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USA - Criailleries 2 - Rumeurs, controverses, polémiques


Messages recommandés

 

US military complex is a ‘malignant virus’ that's evolved to defend itself – Andrew Cockburn

https://www.rt.com/usa/459505-us-military-industrial-virus/

Traduit avec www.DeepL.com/Translator

Le complexe militaro-industriel américain est devenu un organisme autonome doté d'un système immunitaire qui attaque et étouffe toute menace à son approvisionnement alimentaire - l'argent des contribuables, écrit le célèbre analyste de la défense Andrew Cockburn.

M. Cockburn décrit le processus qui permet aux entrepreneurs de la défense américaine de prospérer malgré le fait qu'ils manquent à maintes reprises des échéances et qu'ils produisent de l'équipement sous-parfait et surévalué. Le système a évolué pour devenir très bon pour se défendre - tout en quittant le pays, " en réalité si mal défendu ", écrit-il dans son dernier article de réflexion pour le magazine Harper's intitulé " The Military-Industrial Virus " : Comme les budgets de la défense sont surdimensionnés, nos forces armées en pâtissent".

Cockburn, dont l'expérience de plus de 40 ans comprend de nombreux livres et publications sur le complexe militaire américain, ses guerres étrangères et ses adversaires, examine l'état actuel des forces armées américaines - du "désastre" surévalué qu'est le chasseur F-35 aux quelques dragueurs de mines "délabrés", en passant par une protection personnelle défectueuse et les radios dont les soldats américains sont équipés - et le compare aux énormes factures que les contribuables ont à pied en termes de défense.

Le MIC est tellement ancré dans notre société qu'on ne peut pas le déloger et qu'on peut dire qu'il s'occupe exclusivement d'autoprotection et d'expansion, comme un virus géant et malin.

La "beauté" du système, souligne-t-il ironiquement, "réside dans sa nature auto-renforçante". Chaque nouveau système, arme ou pièce d'équipement coûte jusqu'à deux fois plus cher que celui qu'il est censé remplacer, et est souvent en proie à des bogues qui doivent être corrigés (pour de l'argent supplémentaire), ou est pire que le précédent. Les échéances dépassées et les correctifs post-déploiement gonflent les coûts encore plus, remplissant ainsi les poches des entrepreneurs de la défense.

Dans cette optique, les dépenses de défense augmentent à un rythme soutenu depuis la Seconde Guerre mondiale, et lorsqu'il est question de réduire cette croissance, une " menace " perçue apparaît pour justifier son augmentation. Ce fut le cas avec le "spectre frauduleux" de l'"écart de missiles" avec l'Union soviétique pendant la guerre froide ou la guerre du Vietnam.

L'opposition aux dépenses exorbitantes des politiciens de Washington est étouffée et mal dirigée, écrit Cockburn. Même ceux qui s'y opposent, comme le représentant Ro Khanna (D-Californie), ont tendance à se concentrer sur le "mauvais usage de notre pouvoir militaire", et non sur le fait apparent que son utilisation est d'abord et avant tout motivée par les revenus des MIC, et non l'inverse. La récente tentative du président américain Donald Trump de réduire la croissance des dépenses de défense en proposant un budget de 700 milliards de dollars pour 2020 était une " aberration ", rapidement corrigée à 750 milliards.

Les arguments de Cockburn sonnent d'autant plus vrai que Washington se prépare à une impasse avec l'Iran, envoyant des navires de guerre, des bombardiers nucléaires et préparant une force de 120 000 hommes pour un éventuel affrontement au Moyen-Orient. Il souligne l'absence de défilés militaires aux États-Unis - mais qu'est-ce qu'un défilé, en termes de présentation de la puissance militaire (et de l'argent au travail), comparativement à une démonstration en direct avec un " adversaire " à l'autre bout ?

 

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Etats-Unis : un parlementaire républicain appelle pour la première fois à destituer Trump

Justin Amash explique avoir lu attentivement le rapport du procureur spécial Mueller sur l'ingérence russe dans l'élection présidentielle américaine de 2016.

https://www.francetvinfo.fr/monde/usa/presidentielle/donald-trump/etats-unis-un-parlementaire-republicain-appelle-pour-la-premiere-fois-a-destituer-trump_3450487.html#xtor=AL-79-[article]-[connexe]

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17 hours ago, zx said:

 

Etats-Unis : un parlementaire républicain appelle pour la première fois à destituer Trump

Justin Amash explique avoir lu attentivement le rapport du procureur spécial Mueller sur l'ingérence russe dans l'élection présidentielle américaine de 2016.

https://www.francetvinfo.fr/monde/usa/presidentielle/donald-trump/etats-unis-un-parlementaire-republicain-appelle-pour-la-premiere-fois-a-destituer-trump_3450487.html#xtor=AL-79-[article]-[connexe]

Il faut noter que l'une des raisons qui a pu motiver ce revirement est que M. Amash est dans une situation électorale délicate, ayant un des sièges les plus fragiles du Congrès, tant pour la générale que pour, peut-être, des primaires le ciblant. Un grand geste vers le "centre", voire la "résistance", qu'il espère visible et générateur de buzz dans sa circonscription pourrait ne pas être innocent dans cette nouvelle posture à cette date. Les élections commencent tôt pour la majorité des élus à la Chambre (essentiellement, ils ne cessent jamais d'être en mode électoral), qui doivent rassembler du fric ET faire du porte à porte sans les moyens des "gros" districts pivots (un pourcentage limité de la chambre), et le plus souvent sans grande aide de l'échelon national du parti (qui tend plutôt à siphonner du fric de beaucoup de districts, utilisant l'élu comme un "bundler", un rabatteur de contributions). Avec une élection tous les 2 ans, les élus à la Chambre ont des contraintes électorales très fortes, avec un risque de turnover très important pour une proportion significative d'entre eux (une autre partie est pour ainsi dire inamovible). 

M. Amash est un conservateur "dur", avec forts penchants libertariens, et surtout, c'est un "never Trumper" de la première heure qui a été constamment (et c'est son droit et son honneur si c'est sincère) agressif envers Trump sans changer de position, et aussi quelqu'un (et c'est moins à son honneur) qui a fait sienne la rhétorique de "l'affaire russe" depuis le début, avalant la thèse de la collusion, comme le disent les ricains, "hook, line and sinker" (hameçon, fil et flotteur). Il est donc assez logique qu'il suive dans la thèse de "l'obstruction", qui fait suite à une collusion décrédibilisée, pas en petite partie pour agiter le mot "impeachment" et essayer de faire du bruit avec. Rappelons que l'impeachment (hors d'une situation où il s'agit d'un préalable à une inculpation, voire destitution d'un élu) n'est pas une procédure juridique, mais purement politique: il y a peu de choses concrètes pour guider une procédure, parce qu'essentiellement, cela dépend entièrement de facteurs politiques, et, il faut le dire, politiciens, en l'absence détapes ultérieures dépendant elles de facteurs juridiques (ce qui n'est à ce jour pas envisageable dans le cas de Trump). Pour M. Amash, il s'agit donc de politique face à une admiinistration, et dans une certaine mesure un parti, qui agitent depuis 3 ans une certaine envie de lui imposer des primaires, donc de lui opposer un challenger sans doute plus Trumpien, dans un district qui est assez solidement trumpien.... Sincérité réelle ou non dans l'opposition mise à part, essayer de rouler du cul vers un autre électorat semble être un impératif électoral de base pour lui. 

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https://www.lemonde.fr/international/article/2019/05/24/donald-trump-s-attaque-aux-enqueteurs-de-l-enquete-russe_5466297_3210.html (24 mai 2019)

Un nouveau palier a été franchi, jeudi 23 mai, avec la décision de Donald Trump d’ordonner à la communauté du renseignement américain de « coopérer pleinement et rapidement » avec l’attorney general (ministre de la justice des Etats-Unis) William Barr à propos des « activités de surveillance lors de l’élection présidentielle de 2016 ».

Le ministre de la justice a d’ailleurs repris à son compte le terme d’« espionnage », avancé par Donald Trump, visant son équipe de campagne. L’actuel directeur du FBI, Christopher Wray, pourtant nommé par le président, a pris ses distances en assurant durant une audition au Sénat que la formule « n’est pas » celle qu’il utiliserait pour qualifier le travail de la police fédérale à l’époque.

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https://www.latimes.com/business/technology/la-fi-tn-pelosi-fake-video-facebook-twitter-youtube-20190524-story.html (24 mai 2019)

Affaire de la vidéo truquée déformant la voix de Nancy Pelosi. Youtube censure, mais Facebook garde la vidéo en ligne, tout en dégradant son niveau de visibilité.

"Nancy Pelosi veut des excuses pour une caricature qui exagère sa diction déjà hésitante," a tweeté Giuliani. "D'abord, elle devrait retirer sa charge, qui blesse notre nation entière quand elle dit que le Président a besoin d'une "intervention". Les gens qui vivent dans une maison de verre ne devraient pas jeter de pierres."

 

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Le 21/05/2019 à 15:10, Tancrède a dit :

fait suite à une collusion décrédibilisée

Décrédibilisée médiatiquement, auprès de l'électorat conservateur et des blablateurs de la Beltway surtout, c'est sûr. Sur le fond, c'est beaucoup moins sûr...

Plusieurs nouvelles indiquent qu'un nouveau palier vient d'être franchi par l'équipe au pouvoir :

  • ce que mentionne @Wallaby juste au-dessus, et qui suit une pente bien destructrice du débat public engagée depuis quelques mois maintenant : des vidéos modifiées de manière plus ou moins subtile pour décrédibiliser les adversaires perçus de Trump. Débit ralenti, montage accentuant les hésitations ou les créant, circulation large (en millions de visionnages) relayée par des campagnes sur les réseaux sociaux. Tout un pan de l'électorat va donc être persuadé que Buden et Pelosi sont ivres et/ou trop affectueux.
    C'est bas, hein ? Et puis surtout on ne discerne pas où c'est censé s'arrêter.
  • mandat donné à Barr (Ministre de la Justice) d'accéder sans limite à tout ce qui pourrait lui être utile pour enquêter sur l'éventuelle "trahison" (terme de Trump) des responsables des agences de renseignement lors du lancement des enquêtes relatives aux menées russes, avant même qu'il ne soit élu. Nommément cités comme candidats à la peine capitale (si, si !) : des républicains essentiellement, Comey, McCabe, Mueller... C'est la suite de ce qui a été fait pour tenter de discréditer l'enquête Mueller : ils partent à la pêche et livreront des morceaux choisis exploitables médiatiquement.
    Rajoutez à ça, bien sûr, le pouvoir de nomination des cadres des dites agences et on a potentiellement un très joli pataquès : "Chéri ! On vient de perdre le contre-espionnage !". Et perdre le contre-espionnage, c'est perdre l'espionnage aussi, bien sûr. Tout baigne. #nocollusion
  • un obstruction générale envers les prérogatives d'enquête et de supervision des parlementaires, démocrates à la Chambre, bien sûr, mais même vis à vis des républicains eu Sénat : refus de communication de pièces, interdiction de répondre aux convocations, le tout sans base légale la plupart du temps.
    Mais également contournement de plus en plus systématique d'autres prérogatives : on l'avait vu pour le budget pour le mur, refusé par consensus entre les deux Chambres mais finalement mis en oeuvre par détournements des fonds d'urgence, mais on a maintenant des exportations d'armes sans l'aval du Congrès, par exemple (M. Trump court-circuite le Congrès pour vendre des armes à l’Arabie Saoudite et annonce des renforts au Moyen-Orient)  avec la même rustine légale (procédure d'urgence) .
  • Je ne reviens pas sur les nominations de juges fédéraux pour lesquels la procédure de validation par Sénat a été "allégée".

Et je parie que j'en loupe des bouts. Tout ceci est une opération de démolition et... je suis HS, en fait : ça n'a rien à faire dans les criailleries, c'est bien plus sérieux.

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2 hours ago, Boule75 said:

 

  • un obstruction générale envers les prérogatives d'enquête et de supervision des parlementaires, démocrates à la Chambre, bien sûr, mais même vis à vis des républicains eu Sénat : refus de communication de pièces, interdiction de répondre aux convocations, le tout sans base légale la plupart du temps.

Il n'y a pour l'instant pas eu d'obstruction recourant à des méthodes illégales, et il y a eu beaucoup d'abus de procédure côté démocrate, essentiellement à des fins de communication politique pour entretenir le climat et les apparences de crise permanente pour favoriser ce qui semble être leur stratégie électorale: d'un côté le "président fou" valet de la Russie qui détruit la démocratie, de l'autre un candidat, Biden, se posant en "père tranquille qui va rétablir la normalité" (heum, heum). Il y a beaucoup de parlementaires démocrates qui pointent des fautes imaginaires, généralement avec la complicité et/ou l'ignorance des médias sur le sujet, qui lancent des chefs d'accusation auxquels ils ne donnent jamais de substance (avec des journalistes qui ne demandent JAMAIS en quoi il y a eu obstruction ou faute, et qui sont juste là pour filmer l'accusation indignée), qui font des demandes d'information pour s'offusquer d'un refus (de Barr, généralement, qui n'a aucune obligation légale de comparaître -surtout parce que ce serait pour le théâtre politicien- et aucune raison objective de le faire puisque les infos demandées concernent l'enquête -donc pas son expertise) face caméra, "oubliant" de mentionner que les informations demandées sont écrites noir sur blanc dans le rapport Mueller et ses à côtés (dont les personnels ayant mené l'enquête, qui sont tous anti-Trump et peuvent être reçus en audience au Congrès à la demande). 

"Sans base légale", c'est juste de la communication politique qu'on voit actuellement dans une presse très partisane. Pour la note, si la Maison Blanche faisait réellement une telle obstruction sans base légale, la Chambre aurait toute latitude et toutes les prérogatives pour entamer immédiatement une procédure d'impeachment et lancer des volées de procès à la ronde. Ils ne le font pas. Pourquoi? Parce qu'il n'y a pas vraiment eu grand-chose d'illégal d'une part, donc pas de matériel pour des procédures pouvant déboucher sur quoique ce soit. Et parce qu'ils craignent de lancer un tel pataquès sans biscuits pour rien, ce qui créerait un précédent politique destiné à revenir dans la gueule d'un prochain président démocrate: il est des tabous qu'il vaut objectivement mieux ne pas briser. Une procédure d'impeachment gratuite et destinée à foirer est de ceux là. 

Tout ce qui se fait actuellement est du pur théâtre politicien, les démocrates profitant d'un contrôle quasi absolu de la caisse de résonnance médiatique pour créer l'image voulue, et surtout ne pas s'enferrer dans la procédure d'impeachment, préférant de loin entretenir la fiction qui a été concoctée dès la défaite de Clinton et battre indéfiniment le camp d'en face avec, aussi imaginaire que soient les griefs. 

Il y a BEAUCOUP de raisons et motifs légitimes de critiquer Trump et son administration, de pointer fautes et mauvais choix, mais c'est celle-là qui a été choisie à la place, parce qu'elle fonctionne bien médiatiquement et semble constituer la seule capable d'entretenir l'idée d'une crise fondamentale, avec la complicité de médias trop enthousiastes afin non seulement de satisfaire leur biais dominant, mais plus encore, de continuer à vivre du "Trump Bump" qui seul semble capable de limiter leur perte d'audience structurelle. 

"Sans base légale" est juste un slogan répété à l'envi dans les médias pour alimenter les narrations toutes faites qui font le trending actuel: si c'était vraiment le cas, il y aurait eu une crise constitutionnelle ouverte, pas juste le terme de crise constitutionnelle répété à l'envi en prime time. 

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ce que mentionne @Wallaby juste au-dessus, et qui suit une pente bien destructrice du débat public engagée depuis quelques mois maintenant : des vidéos modifiées de manière plus ou moins subtile pour décrédibiliser les adversaires perçus de Trump. Débit ralenti, montage accentuant les hésitations ou les créant, circulation large (en millions de visionnages) relayée par des campagnes sur les réseaux sociaux. Tout un pan de l'électorat va donc être persuadé que Buden et Pelosi sont ivres et/ou trop affectueux.

 

 

 

Faut faire attention à tous les côtés de la scène publique: ça se passe aussi dans l'autre camp, et en fait de façon bien plus systématique, organisée, financée.... Avec la complicité active de l'immense majorité des médias dominants qui ont abandonné depuis longtemps l'idée même de journalisme pour devenir des "power players" avançant un agenda et vivant du buzz de court terme (avec des audiences qui ne justifient aucunement leurs budgets.... Mais personne ne va jamais enquêter là-dessus). Bref, tout le monde est devenu FoxNews depuis une décennie, et ce alors même que, ironiquement, FoxNews s'est beaucoup calmée ces derniers temps, hors de quelques shows (3 ou 4 selon les opinions), signe du passage de témoin de Murdoch à ses fils (qui veulent ratisser plus large et rajeunir leur audience). Tout le monde est devenu le FoxNews de la "grande époque" Aisles, surtout circa 2003-2012, cad un tabloid enragé et hyper-militant laissant seulement les opinions les plus tarées et malhonnêtes de son côté de la barrière s'exprimer, sans réel contrôle ou "fact check" (le terme même est devenu une vaste blague dans les médias US), avec un impératif de l'hyper court terme qui n'a jamais été si fort, en grande partie à cause des médias sociaux et de l'impact de leur temporalité sur la politique. "Un mensonge a déjà parcouru la moitié du monde quand la vérité met encore ses chaussures": c'est essentiellement le fonctionnement du débat actuel, et ce qui motive sa façon d'être mené par les pros, semi-pros et "bénévoles" qui y participent. 

Le processus que tu décris, c'est "juste" la politique telle qu'elle se pratique maintenant, ici dans ses aspects les plus minables: beaucoup de ces choses ont toujours existé, mais jamais à une telle échelle, avec une telle place dans les processus, et avec autant de moyens. Des moyens dédiés (ceux voulus/consacrés par les campagnes et le milieu "pro"), et ceux procédant directement des innovations technologiques et pouvant être employés gratuitement et opérés par des amateurs/volontaires/bénévoles, y compris de leur propre initiative (le militantisme, la malhonnêteté, les méthodes.... Aussi deviennent viraux). Et à ce jeu, il faut signaler que les républicains sont de nos jours infiniment moins armés, vu le déséquilibre total des forces dans la sphère médiatique, tant classique que "nouvelle": voir le rôle de Google, Facebook et Twitter dans la censure d'opinions, d'organisations et d'individus par mille et une méthodes (certaines visibles, certaines imperceptibles).

Tout cela n'est pas bon du tout pour le débat, qui semble ne pouvoir désormais que monter directement à l'affrontement manichéen, incantatoire, accusatoir sans nuance, qui ne se soucie plus d'aucun rapport avec la réalité, avec des plates-formes d'intermédiation (les médias sous toutes leurs formes, y compris dans le monde physique: town halls, universités, rallies....) qu'il est impossible de modérer ou fact-checker. C'est là, pour moi, l'élément vraiment paniquant. Le reste, désolé, mais tu verses dans la rhétorique d'un parti alors que c'est essentiellement du théâtre politicien de bas niveau, mais avec beaucoup de moyens et complicités. L'essence du problème est que le merdage est avant tout dans l'agora contemporaine, qui n'existe pour ainsi dire plus (ironique dans une époque hyper-médiatique) en tant que médiateur, 4ème pouvoir, outil de responsabilisation des acteurs et pouvoirs publics et privés (essentiellement parce qu'ils en sont, et sont juste ça désormais, oeuvrant exclusivement pour un camp ou l'autre, au mépris de toute forme). 

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C'est bas, hein ? Et puis surtout on ne discerne pas où c'est censé s'arrêter.

 

 

 

Comme je l'ai dit plus haut: c'est le principe même et le théâtre de l'affrontement qui est flippant: on ne sait pas où ça va s'arrêter. On est dans un territoire complètement nouveau. "The medium is the message", comme disait l'autre, et là, on n'a encore qu'une petite partie du message dont la démocratie pourrait ne pas se remettre, sombrant, comme son prédécesseur historique, Athènes, dans la démagogie la plus complète, extrême et gratuite. Jusqu'à la destruction. 

 

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Je ne reviens pas sur les nominations de juges fédéraux pour lesquels la procédure de validation par Sénat a été "allégée".

Allégée par les démocrates, juste pour le rappel; Harry Reid s'en mort maintenant les doigts. Et pour les nominations de juges, c'est une réponse du berger à la bergère, comme le veut le principe même de la constitution US, faite sans grande illusion sur une éventuelle propension d'acteurs et factions politiques à rechercher des juges impartiaux. Les démocrates nomment des juges ultra-militants prêts à tordre les textes et les "interpréter" dans le sens du programme du parti, bien au-delà de tout ce que ces textes avaient jamais prévu, et/ou des gens complaisants envers les industries qui financent la gauche (les GAFA en tête), les conservateurs nomment soit des pro-big business, soient des "strict constitutionalists" qui essaieront de limiter jusqu'à l'absurde l'interprétation des textes au sens le plus strict. Et tous nomment avec la plus grande malhonnêteté pour justifier leurs choix; le déséquilibre des forces médiatiques fait qu'un camp est infiniment plus pointé du doigt pour son hypocrisie, et l'autre s'en tire blanc comme neige, avec un grand "choc" que les "honnêtes" candidats qu'ils ont présenté puissent même être critiqués (ce qui est généralement qualifié dans les médias de "grande violence", de "harcèlement", de "déshumanisation"....). 

Les juges fédéraux sont un enjeu politique, et toute forme de consensus minimum bipartisan sur le profil général des candidats est essentiellement morte dans les années 90, avec la "nuclear option" instituée par Harry Reid en 2013 comme dernier clou du cercueil. Du coup, chacun ne fait qu'opérer sur des termes strictement partisans, sans le moindre reliquat de contrainte bipartisane. A côté, les années 90 semblent avoir été un paradis de compromis et d'entente au centre. 

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mandat donné à Barr (Ministre de la Justice) d'accéder sans limite à tout ce qui pourrait lui être utile pour enquêter sur l'éventuelle "trahison" (terme de Trump) des responsables des agences de renseignement lors du lancement des enquêtes relatives aux menées russes, avant même qu'il ne soit élu. Nommément cités comme candidats à la peine capitale (si, si !) : des républicains essentiellement, Comey, McCabe, Mueller... C'est la suite de ce qui a été fait pour tenter de discréditer l'enquête Mueller : ils partent à la pêche et livreront des morceaux choisis exploitables médiatiquement.

Et en face ils font quoi? Ils jouent les honnêtes commis de l'intérêt public? Ils font exactement la même chose, en bien pire et plus puissant parce qu'ils ont la haute main sur la caisse de résonnance. Un jeu d'ombres chinoises et de poker menteur permanent, avec la quasi totalité des mégaphones. Que Trump lance une enquête sur l'usage partisan des moyens de grandes agences n'a rien de si choquant ou d'illégal; qu'il le fasse afin de paralyser ou de prendre des revanches est en grande partie méprisable et politicien, mais ce sera loin d'être la première fois (c'est juste rare qu'autant de caméras se pointent sur la chose.... Suspect?), et ce n'est pas totalement injustifié dans certains cas (comment s'appelaient les deux amants du FBI, déjà? Eux avaient été bien au-delà de leurs prérogatives). Au final, je vois ça comme les puissants se purgeant les uns les autres (et pas pour des motifs nobles), par alternance. Moins il y a d'habitudes partisanes dans des organisations aussi sensibles, mieux c'est, et plus on évite des phénomènes comme ce que le "règne" de J Edgard Hoover a incarné. 

 

Modifié par Tancrède
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Le monde  / « Enquête russe » : le procureur Robert Mueller contredit Donald Trump

Dans la serie: le diable se niche dans les détails. 

Le procureur spécial nommé pour enquêter sur les ingérences russes dans l’élection américaine a livré sa lecture de son rapport, 2 mois après sa publication.

https://www.lemonde.fr/international/article/2019/05/29/enquete-russe-pour-le-procureur-mueller-inculper-trump-n-etait-pas-une-option-legale_5469283_3210.html

Les attentes les plus grandes portaient sur les soupçons d’obstruction dont aurait pu se rendre coupable le président des Etats-Unis. Dans sa note publiée le 24 mars, et qui avait contribué à dessein à donner l’image d’un rapport exonérant complètement Donald Trump, William Barr avait été obligé de préciser que le procureur spécial n’avait pas conclu sur ce point. Robert Mueller s’est montré plus explicite mercredi en expliquant, comme le disait déjà le rapport, que ce sont les directives du ministère de la justice, et non l’absence de preuves, qui l’ont empêché de tirer la moindre conclusion de ses travaux.

« Un président ne peut être poursuivi pour une infraction fédérale tant qu’il est en fonctions, c’est anticonstitutionnel, a rappelé le procureur spécial. Si nous avions eu la conviction que le président n’avait clairement pas commis un délit, nous l’aurions dit », a-t-il ajouté. Robert Mueller a cependant assuré que ces directives nécessitent « un processus autre que le système de justice pénale pour accuser officiellement le président d’actes répréhensibles », une allusion transparente au pouvoir de contrôle du pouvoir législatif sur le pouvoir exécutif et, en l’occurrence, à la procédure qui permet ou non de conclure à la légitimité d’une destitution (impeachment).

Le procureur spécial a précisé avant de mettre fin à son allocution qu’il n’entendait pas se soumettre à une audition du Congrès. « Le rapport est mon témoignage », a-t-il conclu. 

Modifié par Phacochère
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Il y a 4 heures, Phacochère a dit :

Le monde  / « Enquête russe » : le procureur Robert Mueller contredit Donald Trump

Dans la serie: le diable se niche dans les détails. 

Le procureur spécial nommé pour enquêter sur les ingérences russes dans l’élection américaine a livré sa lecture de son rapport, 2 mois après sa publication.

https://www.lemonde.fr/international/article/2019/05/29/enquete-russe-pour-le-procureur-mueller-inculper-trump-n-etait-pas-une-option-legale_5469283_3210.html

Les attentes les plus grandes portaient sur les soupçons d’obstruction dont aurait pu se rendre coupable le président des Etats-Unis. Dans sa note publiée le 24 mars, et qui avait contribué à dessein à donner l’image d’un rapport exonérant complètement Donald Trump, William Barr avait été obligé de préciser que le procureur spécial n’avait pas conclu sur ce point. Robert Mueller s’est montré plus explicite mercredi en expliquant, comme le disait déjà le rapport, que ce sont les directives du ministère de la justice, et non l’absence de preuves, qui l’ont empêché de tirer la moindre conclusion de ses travaux.

« Un président ne peut être poursuivi pour une infraction fédérale tant qu’il est en fonctions, c’est anticonstitutionnel, a rappelé le procureur spécial. Si nous avions eu la conviction que le président n’avait clairement pas commis un délit, nous l’aurions dit », a-t-il ajouté. Robert Mueller a cependant assuré que ces directives nécessitent « un processus autre que le système de justice pénale pour accuser officiellement le président d’actes répréhensibles », une allusion transparente au pouvoir de contrôle du pouvoir législatif sur le pouvoir exécutif et, en l’occurrence, à la procédure qui permet ou non de conclure à la légitimité d’une destitution (impeachment).

Le procureur spécial a précisé avant de mettre fin à son allocution qu’il n’entendait pas se soumettre à une audition du Congrès. « Le rapport est mon témoignage », a-t-il conclu. 

 

En gros ils l'attendent à sortie.

Je crois que Donald n'a plus le choix, il doit s'arranger pour devenir président à vie. 

Modifié par Shorr kan
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Il y a 5 heures, Phacochère a dit :

« Un président ne peut être poursuivi pour une infraction fédérale tant qu’il est en fonctions, c’est anticonstitutionnel, a rappelé le procureur spécial. Si nous avions eu la conviction que le président n’avait clairement pas commis un délit, nous l’aurions dit », a-t-il ajouté. Robert Mueller a cependant assuré que ces directives nécessitent « un processus autre que le système de justice pénale pour accuser officiellement le président d’actes répréhensibles », une allusion transparente au pouvoir de contrôle du pouvoir législatif sur le pouvoir exécutif et, en l’occurrence, à la procédure qui permet ou non de conclure à la légitimité d’une destitution (impeachment).

En clair ?

Si en mon âme et conscience et d'après l'enquête menée, j'aurais du le dire "blanc comme neige ":  je l'aurais dit, mais je ne le dis pas...

Et comme nous naviguons dans un nid de vipères, je ne me "cramerai" pas pour la postérité, sachant que toute destitution n'a aucune chance de passer.

Démerdez-vous, j'ai une retraite à assurer. Que les politiques se mouillent (congrès), pas moi, c'est plus mon affaire. 

Modifié par Phacochère
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Il y a 5 heures, Phacochère a dit :

En clair ?

Si en mon âme et conscience et d'après l'enquête menée, j'aurais du le dire "blanc comme neige ":  je l'aurais dit, mais je ne le dis pas...

Et comme nous naviguons dans un nid de vipères, je ne me "cramerai" pas pour la postérité, sachant que toute destitution n'a aucune chance de passer.

Démerdez-vous, j'ai une retraite à assurer. Que les politiques se mouillent (congrès), pas moi, c'est plus mon affaire. 

En creux, cela indique aussi que le Congrès doit disposer de l'intégralité de son rapport, ce qui est loin d'être le cas.

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Il y a 6 heures, Shorr kan a dit :

En gros ils l'attendent à sortie.

Je crois que Donald n'a plus le choix, il doit s'arranger pour devenir président à vie.  

Je n'ai pas cette lecture là, plutôt : "il est louche, alors on ne le blanchit pas dans le rapport, mais on n'a pas assez de preuves qu'il ait commis un délit pour espérer une condamnation, même à un procès simple quand il ne sera plus en fonction".

Bref, l'enquête du Mueller a buté sur le même problème que tout le monde : beaucoup de fumée, mais on n'a jamais trouvé de smoking gun (arme encore fumante).

Modifié par Rob1
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il y a 7 minutes, Rob1 a dit :

Je n'ai pas cette lecture là, plutôt : "il est louche, alors on ne le blanchit pas dans le rapport, mais on n'a pas assez de preuves qu'il ait commis un délit pour espérer une condamnation, même à un procès simple quand il ne sera plus en fonction".

Bref, l'enquête du Mueller a buté sur le même problème que tout le monde : beaucoup de fumée, mais on n'a jamais trouvé de smoking gun (arme encore fumante).

 

Le discours est bien plus complet que ce qui est repris ici, il y a notamment ceci : «  Robert Mueller s’est montré plus explicite mercredi en expliquant, comme le disait déjà le rapport, que ce sont les directives du ministère de la justice, et non l’absence de preuves, qui l’ont empêché de tirer la moindre conclusion de ses travaux. »

« Un président ne peut être poursuivi pour une infraction fédérale tant qu’il est en fonctions, c’est anticonstitutionnel, a rappelé le procureur spécial. »

 

Ceci en dit suffisamment sur sa marge de manœuvre. Quant à la réalité d’un procès, elle ne dépendait nullement d’une quelconque quantité de preuves, puisque constitutionnellement, il ne peut avoir lieu avec un président en exercice.

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La Maison Blanche fait masquer le nom de l'"USS John McCain", baptisé en l'honneur de l'ex-opposant à Donald Trump

Cet épisode est survenu à l'occasion de la récente visite de Donald Trump au Japon, selon "The Wall Street Journal", qui révèle l'information.

https://www.francetvinfo.fr/monde/usa/presidentielle/donald-trump/la-maison-blanche-fait-masquer-le-nom-de-l-uss-john-mccain-baptise-en-l-honneur-de-l-ex-opposant-a-donald-trump_3467203.html#xtor=AL-79-[article]-[connexe]

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Pour mémoire.

Transcription complète des déclarations de Mueller sur le site du New-York Times :

Révélation

ROBERT S. MUELLER III, the special counsel: Good morning, everyone, and thank you for being here. Two years ago, the acting attorney general asked me to serve as special counsel and he created the special counsel’s office. The appointment order directed the office to investigate Russian interference in the 2016 presidential election. This included investigating any links or coordination between the Russian government and individuals associated with the Trump campaign.

Now, I have not spoken publicly during our investigation. I am speaking out today because our investigation is complete. The attorney general has made the report on our investigation largely public. We are formally closing the special counsel’s office, and as well, I’m resigning from the Department of Justice to return to private life. I’ll make a few remarks about the results of our work. But beyond these few remarks, it is important that the office’s written work speak for itself. Let me begin where the appointment order begins, and that is interference in the 2016 presidential election.

As alleged by the grand jury in an indictment, Russian intelligence officers who are part of the Russian military, launched a concerted attack on our political system. The indictment alleges that they used sophisticated cybertechniques to hack into computers and networks used by the Clinton campaign. They stole private information and then released that information through fake online identities and through the organization WikiLeaks.

The releases were designed and timed to interfere with our election and to damage a presidential candidate. And at the same time, as the grand jury alleged in a separate indictment, a private Russian entity engaged in a social media operation, where Russian citizens posed as Americans in order to influence an election. These indictments contain allegations, and we are not commenting on the guilt or the innocence of any specific defendant. Every defendant is presumed innocent unless and until proven guilty.

The indictments allege, and the other activities in our report describe, efforts to interfere in our political system. They needed to be investigated and understood. And that is among the reasons why the Department of Justice established our office. That is also a reason we investigated efforts to obstruct the investigation. The matters we investigated were of paramount importance. It was critical for us to obtain full and accurate information from every person we questioned. When a subject of an investigation obstructs that investigation or lies to investigators, it strikes at the core of their government’s effort to find the truth and hold wrongdoers accountable.

Let me say a word about the report. The report has two parts, addressing the two main issues we were asked to investigate. The first volume of the report details numerous efforts emanating from Russia to influence the election. This volume includes a discussion of the Trump campaign’s response to this activity, as well as our conclusion that there was insufficient evidence to charge a broader conspiracy. And in the second volume, the report describes the results and analysis of our obstruction of justice investigation involving the president.

The order appointing me special counsel authorized us to investigate actions that could obstruct the investigation. We conducted that investigation, and we kept the office of the acting attorney general apprised of the progress of our work. And as set forth in the report, after that investigation, if we had had confidence that the president clearly did not commit a crime, we would have said so. We did not, however, make a determination as to whether the president did commit a crime.

The introduction to the Volume II of our report explains that decision. It explains that under longstanding department policy, a president cannot be charged with a federal crime while he is in office. That is unconstitutional. Even if the charge is kept under seal and hidden from public view, that, too, is prohibited. A special counsel’s office is part of the Department of Justice, and by regulation, it was bound by that department policy. Charging the president with a crime was therefore not an option we could consider. The department’s written opinion explaining the policy makes several important points that further informed our handling of the obstruction investigation. Those points are summarized in our report, and I will describe two of them for you.

First, the opinion explicitly permits the investigation of a sitting president, because it is important to preserve evidence while memories are fresh and documents available. Among other things, that evidence could be used if there were co-conspirators who could be charged now.

And second, the opinion says that the Constitution requires a process other than the criminal justice system to formally accuse a sitting president of wrongdoing. And beyond department policy, we were guided by principles of fairness. It would be unfair to potentially — it would be unfair to potentially accuse somebody of a crime when there can be no court resolution of the actual charge.

So that was Justice Department policy. Those were the principles under which we operated. And from them, we concluded that we would not reach a determination one way or the other about whether the president committed a crime. That is the office’s final position, and we will not comment on any other conclusions or hypotheticals about the president. We conducted an independent criminal investigation and reported the results to the attorney general, as required by department regulations.

The attorney general then concluded that it was appropriate to provide our report to Congress and to the American people. At one point in time, I requested that certain portions of the report be released and the attorney general preferred to make — preferred to make the entire report public all at once and we appreciate that the attorney general made the report largely public. And I certainly do not question the attorney general’s good faith in that decision.

Now, I hope and expect this to be the only time that I will speak to you in this manner. I am making that decision myself. No one has told me whether I can or should testify or speak further about this matter. There has been discussion about an appearance before Congress. Any testimony from this office would not go beyond our report. It contains our findings and analysis and the reasons for the decisions we made. We chose those words carefully, and the work speaks for itself. And the report is my testimony. I would not provide information beyond that which is already public in any appearance before Congress. In addition, access to our underlying work product is being decided in a process that does not involve our office.

So beyond what I’ve said here today and what is contained in our written work, I do not believe it is appropriate for me to speak further about the investigation or to comment on the actions of the Justice Department or Congress. And it’s for that reason I will not be taking questions today, as well.

Now, before I step away, I want to thank the attorneys, the F.B.I. agents, the analysts, the professional staff who helped us conduct this investigation in a fair and independent manner. These individuals who spent nearly two years with the special counsel’s office were of the highest integrity. And I will close by reiterating the central allegation of our indictments, that there were multiple, systematic efforts to interfere in our election. And that allegation deserves the attention of every American. Thank you. Thank you for being here today.

Vidéo continue , débutant après le "bonjour", cependant.

https://www.youtube.com/watch?v=O0SJ6wiIDHg

J'en retiens deux choses :

  • instruction menée à charge et à décharge et dont les résultats sont :
    • il est établi que la Russie a interféré dans l'élection présidentielle de 2016 de multiples manières,
    • la coordination entre la Russie et l'équipe Trump n'a pu être prouvée et ne peut être poursuivie plus avant,
    • il en va différemment pour les tentatives d'obstruction de l'enquête, dont les indices sont suffisamment probants pour justifier un procès. Puisque le Président est directement impliqué, et conformément aux pratiques établies du Ministère de la Justice, la seule possibilité d'aller au fond est de transmettre la totalité du rapport au Congrès qui devra ou non lancer une procédure d'impeachment.
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Sa déclaration originelle est bien plus explicite et intéressante, la partie en question commence à 0:22m. Il faut tout écouter pour bien comprendre :

« If we had had confidence that the president clearly did not commit a crime, we would have said so.

We did not however make a determination as to whether the President did commit a crime. The introduction to the volume 2 of our reports explains that decision : it explains that under longstanding department policy, a president cannot be charged with a federal crime while he is in office. That is unconstitutional. Even if the charge is kept under seal and hidden from public view, that too is prohibited. (...)**

Charging the president with a crime was therefore not an option we could consider. »

 

« Si nous étions convaincu que le Président n’avait clairement pas commis un crime, nous l’aurions dit.

Nous n'avons toutefois pas déterminé* si le président avait commis un crime.  L'introduction du volume 2 de nos rapports explique cette décision : elle explique qu'en vertu d'une politique de longue date du ministère, un président ne peut être accusé d'un crime fédéral tant qu'il est en poste.  C'est inconstitutionnel.  Même si l'accusation est gardée sous scellés et dissimulée à la vue du public, ce qui est aussi également interdit. (...)

Poursuivre le Président pour un crime n’était de fait pas une option que nous pouvions prndre en considération. »

 

 

* à comprendre ici dans le sens : « nous n’avons pas conclu dans le rapport ». La suite du discours explique très bien pourquoi.

** je passe volontairement cette partie où il explique que comme son département dépend du Ministère de la Justice, il est assujetti à ces règles.

 

 

 

EDIT : grillé par @Boule75

Modifié par TarpTent
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il y a 34 minutes, Picdelamirand-oil a dit :

Échec et mat pour l’hégémon

:ohmy:

Tu nourris le troll :-)

Toujours aussi sidérant de voir comment un "français" passe son temps à conchier "le globalisme" (de l'UE, des USA...) tout en passant son temps à citer et reprendre des "articles" étrangers.

Modifié par Boule75
J'ai rajouté des guillemets, par prudence.
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il y a 20 minutes, zx a dit :

 

La Maison Blanche fait masquer le nom de l'"USS John McCain", baptisé en l'honneur de l'ex-opposant à Donald Trump

Cet épisode est survenu à l'occasion de la récente visite de Donald Trump au Japon, selon "The Wall Street Journal", qui révèle l'information.

https://www.francetvinfo.fr/monde/usa/presidentielle/donald-trump/la-maison-blanche-fait-masquer-le-nom-de-l-uss-john-mccain-baptise-en-l-honneur-de-l-ex-opposant-a-donald-trump_3467203.html#xtor=AL-79-[article]-[connexe]

Certes ils portent le même nom, mais el sénateur est John McCain III. Le navire est nommé en l'honneur de John S. MacCain I et II,

il y a 18 minutes, Picdelamirand-oil a dit :

J'espère que c'est la traduction qui est foireuse parceque le niveau du texte est très bas. Confusion entre opinions et faits. Aveuglement par prise en compte d'une seul partie des informations pour ensuite proclamer ses conclusions comme absolues.

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@true_cricket @Picdelamirand-oil : sans rire, mais pourquoi vous intéressez-vous à ces sites-poubelles ? Indépendamment des erreurs factuelles, les fautes de logique sont continues et volontaires : apparence amateure, thèmes censément sérieux.

Bref, c'est le prototype - que dis-je ? un modèle de série de site de troll propagandiste russe / alr-right US, modèle Sputnik-Banon 2008-2009 révisé 2015, chargé de faire des liens, de relayer la bonne parole, de collecter des logs, éventuellement un jour de soutenir des attaques techniques sur populations ciblées si nécessaire.

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