herciv Posté(e) le 11 avril 2023 Share Posté(e) le 11 avril 2023 il y a une heure, Coriace a dit : Le "se coucher" n'est pas dans ce que tu cites. Et si tu veux que je t'écrives en quoi Macron se couche devant Berlin, je t'invite à aller sur le topic idoine et a le relire depuis Mai 2017. Il a un vrai aspect Gaullien dans son rapport oral a l'OTAN, a la troisième voie et au "trait d'Union" (le vrai tiers monde théorisé a Bandung en fait), mais au quotidien c'est du Jean Monnet de A a Z. Ce moment là est terminé. Cf l'affrontement sur le nucléaire de ces dernières semaines. 2 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
C’est un message populaire. Coriace Posté(e) le 11 avril 2023 C’est un message populaire. Share Posté(e) le 11 avril 2023 il y a 42 minutes, herciv a dit : Ce moment là est terminé. Cf l'affrontement sur le nucléaire de ces dernières semaines. Quel affrontement ? Celui où la France denonce le marché du gaz Europeen? Celui où la France fait appliquer ses lignes rouges sur le SCAF? Celui où la France fait rendre gorge au BDI et impose ses vues sur les dublinés qui la concernent en premier lieu ? Celui où la France fait appliquer les traités Européens et clore tous les chapitres d'adhésion de la Turquie a l'UE? Ou celui où mollement la France dit que ça serait quand même pas mal que la commission qu'elle finance largement reconnaisse la vérité scientifique qui est que le Nucleaire est une énergie pilotable, non carbonée (ou très peu) avec insuccès? Soyons sérieux. Si on doit parler de la Chine vis a vis de l'UE, qui est le pays Europeen qui soutient la Chine dans sa politique de sous évaluation du Yuan, et quels sont les pays qui en souffrent le plus, pour ma culture. 6 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
herciv Posté(e) le 11 avril 2023 Share Posté(e) le 11 avril 2023 Il y a 11 heures, Coriace a dit : Quel affrontement ? Celui où la France denonce le marché du gaz Europeen? Celui où la France fait appliquer ses lignes rouges sur le SCAF? Celui où la France fait rendre gorge au BDI et impose ses vues sur les dublinés qui la concernent en premier lieu ? Celui où la France fait appliquer les traités Européens et clore tous les chapitres d'adhésion de la Turquie a l'UE? Oh mais je suis très sérieux. Macron n'attend plus rien des allemands. Ecoutes son discours de cet après-midi. Il attaque encore frontalement la politique atlantiste et commence à être entendu sur le plan commercial et industriel pour rendre l'Europe plus à même de répondre au US sur un pied d'égalité. C'est clairement pas encore le discours de Scholz qui veut encore ménager la chèvre US et le choux chinois. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
C’est un message populaire. Wallaby Posté(e) le 11 avril 2023 C’est un message populaire. Share Posté(e) le 11 avril 2023 https://thediplomat.com/2023/04/nuclear-energy-has-becomes-one-of-the-priorities-in-china-france-cooperation/ (11 avril 2023) Aujourd'hui, l'industrie nucléaire française reste un fournisseur majeur de machines et de pièces pour la Chine. Par exemple, la pompe principale française Framatome AREVA Thermomont est essentielle pour les installations nucléaires chinoises, et elle a besoin du soutien technique des entreprises françaises pour être entretenue et exploitée quotidiennement. CGNPC a signé des contrats d'une valeur de 572 millions de dollars avec plusieurs géants mondiaux du nucléaire, dont Framatome, en novembre 2022. En outre, l'entreprise électrique française Électricité de France (EDF) est le premier investisseur étranger dans le secteur énergétique chinois. L'entreprise s'est associée à la Chine pour construire et exploiter trois centrales nucléaires de six unités, et deux autres unités sont en cours de construction. EDF continue de détenir 30 % de la coentreprise de la centrale nucléaire de Daya Bay et participe aux opérations quotidiennes par le biais d'un contrat d'assistance technique. L'unité 1 de la centrale nucléaire de Taishan - le premier réacteur français EPR de génération III au monde - a été inaugurée conjointement par Macron et le président chinois Xi Jinping en 2018. La construction de Hinkley Point C a été reportée en raison de la perturbation causée par la pandémie COVID-19, de l'inflation inattendue et de la détérioration des relations sino-britanniques. Néanmoins, la France n'abandonnera pas facilement l'opportunité de coopérer avec la Chine sur des marchés tiers. En particulier, le marché de l'énergie nucléaire dans les pays voisins le long de la "Ceinture et la Route" présente un énorme potentiel. D'ici 2030, il est proposé de construire 107 nouvelles unités de production d'énergie nucléaire dans les pays qui ont rejoint l'initiative "la Ceinture et la Route" (BRI), ce qui ajoutera 115 millions de kilowatts d'énergie nucléaire, soit 81,4 % du marché mondial de l'énergie nucléaire en dehors de la Chine. En outre, EDF entretient des échanges universitaires étroits avec l'Institut chinois de stratégie de l'industrie nucléaire (CINIS). Lors de leur conférence virtuelle en juin 2022, François Dassa, responsable de la prospective et des relations internationales de l'EDF, a noté que les groupes de R&D du CINIS et de l'EDF ont des bases de recherche similaires et souhaitent renforcer davantage les échanges et la coopération pour mener des recherches thématiques multidimensionnelles et améliorer la contribution du nucléaire à la neutralité carbone. Sur la base des relations diversifiées et étroites mentionnées ci-dessus, le potentiel de la coopération sino-française pour développer des technologies liées à la Génération IV, et même des SMR, existe toujours. En conclusion, l'équilibre entre la coopération et la concurrence est essentiel dans les relations entre la Chine et la France dans le domaine de l'énergie nucléaire civile, mais il contribue également à la stabilité du triangle formé par la Chine, l'Europe et les États-Unis. Bien que la France et la Chine soient en concurrence sur le marché mondial où la technologie de génération III domine, elles conservent un potentiel de coopération sur les marchés tiers et dans le développement de la technologie de génération IV. Avec leur engagement à renforcer la "confiance politique mutuelle" et à "promouvoir la sécurité mondiale", les relations entre la Chine et la France sont un exemple possible de combinaison de la concurrence et de la coopération. 1 6 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
C’est un message populaire. Manuel77 Posté(e) le 11 avril 2023 C’est un message populaire. Share Posté(e) le 11 avril 2023 (modifié) Parmi la multitude d'articles qui paraissent désormais chez nous sur la politique étrangère de Macron, j'en ai trouvé deux que je trouve intéressants. Sur Macron et l'Allemagne : https://www.ips-journal.eu/topics/foreign-and-security-policy/the-franco-german-bone-of-contention-6604/ Sur son modus operandi (Dommage, il a maintenant disparu derrière la barrière payante) : https://www.spiegel.de/ausland/was-steckt-hinter-der-taiwan-aeusserung-des-franzoesischen-praesidenten-emmanuel-macron-a-0e62a7a4-6c47-40d1-9812-a8485081abf3 ————————————————— … Au début, j'ai pensé qu'il s'agissait d'une parodie. Jusqu'à ce que je me rende compte que ce n'en était pas une", explique François Heisbourg, conseiller principal de l'"International Institute for Strategic Studies" à Londres et connaisseur de longue date de la politique étrangère française. Avec la mention "Ceci n'est pas une parodie", Heisbourg a continué à tweeter le clip. Comme beaucoup, il le considère comme raté. "Mais il montre en même temps toute l'hubris de Macron. Il se voit comme l'homme qui peut séduire Poutine, qui fascine même Xi Jinping", poursuit Heisbourg. Les alliés de la France n'ont pas été aussi enthousiastes à l'égard du voyage de Macron que le service médiatique de l'Élysée. Car au lieu de défendre une position européenne commune en Chine, Macron s'est distancé de la présidente de la Commission européenne Ursula von der Leyen, nettement plus critique envers la Chine. Il l'avait pourtant emmenée spécialement pour que "l'Europe parle d'une seule voix", comme l'avaient laissé entendre ses conseillers auparavant. Au lieu de signaler à Pékin, partenaire stratégique de Moscou, qu'il ne peut y avoir de "business as usual" en temps de guerre en Ukraine, il s'est fait accompagner d'une importante délégation économique. Mais ce sont les deux interviews qu'il a données dans l'avion qui le ramenait à Paris qui ont provoqué le plus d'agitation. Evoquant une possible escalade du conflit à Taiwan, il a déclaré au quotidien français "Les Echos" et au portail d'information "Politico" que l'Europe risquait de se laisser entraîner dans des crises "qui ne sont pas les nôtres". ....... Ce qui est étonnant, c'est que Macron dit en fait beaucoup de choses intelligentes dans l'interview des "Echos", si on la lit dans son intégralité, explique Jean-Marie Guéhenno, ancien diplomate et aujourd'hui professeur à l'université Columbia de New York. "Il pose les bonnes questions. Il a raison quand il demande que l'Europe trouve une position commune face à la Chine, qu'elle ait besoin d'une autonomie stratégique. Mais ensuite, il prononce à un moment donné cette phrase selon laquelle une crise à Taiwan ne serait pas une crise en Europe. Ce faisant, il va clairement trop loin, sans compter que ce n'est pas vrai. Bien sûr que l'Europe serait touchée". Guéhenno ne croit pas à une provocation calculée de Macron. "Quel calcul pourrait-il y avoir à la base ? Il ne fait que compliquer les choses, diviser les Européens et se mettre les Etats-Unis à dos. C'était une erreur diplomatique". Ou alors la tentative ratée de vouloir satisfaire les deux parties - la chinoise et l'européenne. ... Macron a une vision très romantique de la politique étrangère, explique l'expert Heisbourg de l'"International Institute for Strategic Studies". "Macron pense pouvoir faire bouger les choses par sa propre force de persuasion, plus que d'autres ne le font. C'est ce que Macron a essayé de faire publiquement à plusieurs reprises, pour ensuite échouer tout aussi publiquement. En juillet 2017, il a invité Donald et Melania Trump à Paris, les a entourés lors d'un dîner à la Tour Eiffel et lors du défilé militaire du 14 juillet dans l'espoir d'une "relation spéciale". Celle-ci n'a jamais eu lieu, si ce n'est que Trump a trouvé le président français plutôt mignon et sympathique. Des semaines auparavant, Macron avait invité en grande pompe le président russe Vladimir Poutine au château de Versailles et y avait fait amener spécialement tous les chevaux de la garde républicaine. Mais le principe de Macron, qui consiste à gagner les autres à sa cause en accordant une attention illimitée à son interlocuteur, n'a pas non plus conduit ici à des succès particuliers en matière de politique étrangère. Aujourd'hui, Macron semble donc tenter une nouvelle fois sa chance avec la Chine. Il y applique à nouveau, selon Heisbourg, sa formule "en même temps", avec laquelle il justifie également en politique intérieure le fait de prendre en même temps des positions politiques opposées "Pourquoi donc ne pourrait-il pas en même temps faire quelques concessions à la Chine et revendiquer l'autonomie stratégique de l'Europe ?" L'un des conseillers de Macron a un jour formulé les choses de la même manière : Le président part du principe que l'on peut fondamentalement influencer le cours des événements. Macron appelle cela l'optimisme de la volonté. —————————————————————————— Cet article exprime très bien ce que je ressens également. Macron comme un Casanova de la politique étrangère qui veut toujours séduire. Je trouve tragique que le peuple français ne lui offre pas la caisse de résonance de l'amour dont il a besoin pour qu'il puisse déployer ses effets. C'est peut-être cette "arrogance" dont les médias français ne cessent de parler et que je n'ai pas comprise. Il est certainement le président le plus intéressant psychologiquement depuis Mitterrand. Et cette vidéo que l'Elysée a publiée de sa visite en Chine ! C'est comme un drame de Shakespeare, un grand talent est mis à terre par une faiblesse de caractère. Ou peut-être réussira-t-il, ce qui serait un triomphe! Modifié le 11 avril 2023 par Manuel77 3 3 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Clairon Posté(e) le 11 avril 2023 Share Posté(e) le 11 avril 2023 il y a 2 minutes, Manuel77 a dit : Il est certainement le président le plus intéressant psychologiquement depuis Mitterrand Macron et Mitterand sont les deux présidents français les plus littéraires et romantiques, passionnés par la littérature, rêvant tous les deux d'être écrivains, ayant tous les deux des vies amoureuses sortant de l'ordinaire ... Sans doute aussi pour cela 2 personnages ayant un énorme besoin d'être aimé, spécificité déjà très présente chez à peu près n'importe quel responsable politique ... Clairon 2 2 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
g4lly Posté(e) le 11 avril 2023 Share Posté(e) le 11 avril 2023 10 minutes ago, Clairon said: Macron et Mitterand sont les deux présidents français les plus littéraires et romantiques, passionnés par la littérature, rêvant tous les deux d'être écrivains, ayant tous les deux des vies amoureuses sortant de l'ordinaire ... Sans doute aussi pour cela 2 personnages ayant un énorme besoin d'être aimé, spécificité déjà très présente chez à peu près n'importe quel responsable politique ... Clairon Psychologiquement Macron est infiniment plus proche de Sarkozy que de Mitterrand ... 1 3 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Ciders Posté(e) le 12 avril 2023 Share Posté(e) le 12 avril 2023 Risquons nous à une allusion vaguement bancale : Mitterand était un Vénitien ou un Florentin cauteleux. Sarkozy et Macron vont plus vers les Sforza. Il y a 8 heures, Manuel77 a dit : Je trouve tragique que le peuple français ne lui offre pas la caisse de résonance de l'amour dont il a besoin pour qu'il puisse déployer ses effets. Disons que les petites phrases laissent des traces. Un peu comme si un chancelier allemand se laissait aller régulièrement à des blagues frisonnes en public et à destination d'une partie des électeurs, si tu vois ce que je veux dire. 2 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
wagdoox Posté(e) le 12 avril 2023 Share Posté(e) le 12 avril 2023 Il y a 21 heures, Manuel77 a dit : Macron comme un Casanova de la politique étrangère qui veut toujours séduire En France les politiques ont une reputation de dire tout et son contraire en fonction du publique. Macron en a fait un point fort de cv avec le en meme temps. Ca fait vibrer certains « intellectuels » de par sa « complexite ». Bref discours aux pays bas, il n’y avait plus rien à voir. les promesses electorales n’engagent que ceux qui y croient, mon ennemi c’est la finance mais au niveau international, c’est grave. peut etre que Macron s’est permis de briller sur la scene international en rentrant, paris morose. Un entretien de posture gaulliste et atterrissage plus tard douche froide. Il y a 21 heures, g4lly a dit : Psychologiquement Macron est infiniment plus proche de Sarkozy Hollande que de Mitterrand ... Ca manche pas de pain, heureusement pour les sans dent. 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Delbareth Posté(e) le 12 avril 2023 Share Posté(e) le 12 avril 2023 Il y a 9 heures, Manuel77 a dit : Parmi la multitude d'articles qui paraissent désormais chez nous sur la politique étrangère de Macron, j'en ai trouvé deux que je trouve intéressants. Sur Macron et l'Allemagne : https://www.ips-journal.eu/topics/foreign-and-security-policy/the-franco-german-bone-of-contention-6604/ Sur son modus operandi (Dommage, il a maintenant disparu derrière la barrière payante) : https://www.spiegel.de/ausland/was-steckt-hinter-der-taiwan-aeusserung-des-franzoesischen-praesidenten-emmanuel-macron-a-0e62a7a4-6c47-40d1-9812-a8485081abf3 Un grand merci pour ces articles. Le premier est particulièrement passionnant ! 1 2 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
C’est un message populaire. Alexis Posté(e) le 12 avril 2023 C’est un message populaire. Share Posté(e) le 12 avril 2023 Il y a 22 heures, Alexis a dit : Au minimum, il y a une ouverture créée pour la France et aussi pour les autres pays européens pour exprimer une position un peu différente de l'alignement pur et simple, sur le mode "Je ne suis pas d'accord avec Macron, évidemment ! Cependant..." Je m'auto-cite, mais il est assez agréable de constater que l'ouverture que Macron a créée en parlant de la nécessité d'éviter l'alignement sur Washington... n'a pas tardé à être mise à profit Selon le président du conseil européen Charles Michel : "Je n'aurais pas utilisé les mêmes mots que Macron. Cependant..." Les dirigeants européens sont de plus en plus favorables à l'idée du président français Emmanuel Macron d'une "autonomie stratégique" par rapport aux Etats-Unis, a déclaré mardi le patron du Conseil européen Charles Michel. Alors que la controverse enfle autour des commentaires de M. Macron selon lesquels l'Europe devrait résister à la pression de devenir les "suiveurs de l'Amérique", M. Michel a suggéré que la position de l'homme politique français n'était pas isolée parmi les dirigeants de l'UE. Bien que M. Macron se soit exprimé en tant que président français, son point de vue reflète un changement croissant parmi les dirigeants de l'UE, a déclaré M. Michel. (...) "Sur la question de la relation avec les États-Unis, il est clair qu'il peut y avoir des nuances et des sensibilités autour de la table du Conseil européen. Certains dirigeants européens ne diraient pas les choses de la même manière qu'Emmanuel Macron ... Je pense qu'un certain nombre d'entre eux pensent en fait comme Emmanuel Macron". (...) "Il y a effectivement un grand attachement qui reste présent - et Emmanuel Macron n'a rien dit d'autre - pour cette alliance avec les États-Unis. Mais si cette alliance avec les Etats-Unis supposait que nous suivions aveuglément, systématiquement la position des Etats-Unis sur tous les sujets, non", a déclaré M. Michel. 3 3 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Paschi Posté(e) le 12 avril 2023 Share Posté(e) le 12 avril 2023 Le 10/04/2023 à 23:53, g4lly a dit : Quel rapport avec notre soit disant absence de sympathie "verbale" pour Taïwan ... alors qu'on est les seuls à accepter de leur fournir du matériel militaire et à risquer les représailles de la Chine. On ne devrait plus leur vendre d'arme et faire du bruit avec la bouche à la place? Quels armes modernes la France a-t-elle récemment vendu à la Chine ? Parce que les Mirage 2000, les frégate et les hélicoptères ça commence à dater. J'ai plutôt l'impression que depuis quelques années la France n'a plus trop vendu d'armes à Taïwan. A part modernisation des armements déjà vendus. Est-ce Taïwan qui ne veut plus acheter d'armes françaises ou est-ce la France qui est devenu plus réfractaire à leur vendre de l'armement pour ne pas froisser la Chine et préserver ses intérêts économiques. 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
gianks Posté(e) le 12 avril 2023 Share Posté(e) le 12 avril 2023 https://www.repubblica.it/esteri/2023/04/12/news/macron_negoziati_pace_ucraina_storia-395781393/?ref=RHLF-BG-I395813113-P7-S1-T1 Négocier la paix à Kiev, l'idée fixe du président Macron. "Il veut gagner le Nobel"par notre correspondante Anaïs Ginori PARIS - Rien d'improvisé, mais plutôt la conviction que la paix doit être préparée et recherchée, même avec la partie chinoise. Chez les macronistes, les dernières déclarations du dirigeant français qui, de retour de son voyage à Pékin, invite les Européens à ne pas être des « vassaux » des États-Unis, déclassant la crise à Taïwan comme n'étant pas une priorité pour l'UE, ne sont pas gênantes. Une gaffe qui n'en est pas une, selon les fidèles du chef de l'Etat, même si Macron a été submergé par les critiques, apparaissant isolé parmi les alliés occidentaux. Et si l'Elysée a été contraint de clarifier la position du président, jugée incompréhensible dans diverses chancelleries d'Europe, c'était plutôt pour contextualiser la manière dont Politico résumait la conversation qui s'était déroulée à bord de l'avion présidentiel. C'est du moins la maigre défense de l'entourage de Macron, qui ne veut pas reculer sur le fond. Une position qui fait écho à la mémoire du gaullisme « non-aligné », est liée à la tradition d'une France de « puissance équilibrée » parmi les grands du monde, et qui reste populaire au-delà des Alpes, aussi anachronique soit-elle. , d'autant plus à la lumière du conflit en Ukraine. "Depuis des mois, beaucoup, y compris en Italie, demandent à entreprendre de nouvelles initiatives diplomatiques pour préparer la paix et la reconstruction en Ukraine", observe Sandro Gozi, député européen de Renaissance. "Macron a de nouveau pris des risques avec audace et s'emploie à engager la Chine dans de futures négociations." Selon Gozi, les déclarations du dirigeant français ne changent pas la position politique européenne sur la Chine ni sur Taïwan démocratique. "L'autonomie stratégique et la construction d'une nouvelle puissance européenne, comme réaffirmé dans le discours d'hier à La Haye - poursuit le député - doivent nous permettre d'être plus crédibles, plus efficaces aussi dans le domaine militaire et donc plus utiles à nos partenaires, pour commencer en provenance des États-Unis". Défendre le chemin de la paix : c'est le rôle que Macron s'est choisi depuis le début de l'agression russe en Ukraine. Le président français l'a fait au milieu de nombreuses ambiguïtés et contradictions, avec quelques faux pas. C'est devenu pour lui une sorte d'obsession personnelle qui, selon certains macronistes, cache un rêve secret : remporter le Nobel comme d'autres responsables politiques qui par le passé ont été les protagonistes de la signature d'armistices historiques. Chaque larme du dirigeant français, avec les polémiques qui y sont liées, peut s'inscrire dans cet objectif d'entrer dans l'histoire, à commencer par lorsqu'il a évoqué la nécessité de "ne pas humilier la Russie". Après avoir tenté en vain de garder un canal ouvert avec Vladimir Poutine, avec qui les contacts sont désormais de moins en moins nombreux, Macron a utilisé des mots plus définitifs en soutien au dirigeant ukrainien "jusqu'à la victoire" et a gagné en crédibilité à Kiev en débloquant les envois d'armements. Lors du sommet de Paris avec Volodymyr Zelensky, accompagné d'Olaf Scholz, il a soutenu le plan de paix en dix points présenté par Zelensky. "Je veux que la Russie soit vaincue en Ukraine et je veux que l'Ukraine puisse défendre sa position" a répété le dirigeant français, ajoutant toutefois : "Je ne pense pas, comme le font certains, qu'il faille viser une défaite totale de la Russie, en attaquant la Russie sur son propre territoire". "Ils - a-t-il insisté - veulent avant tout écraser la Russie. Cela n'a jamais été la position de la France et ne le sera jamais". Déjà en octobre, participant à la conférence interreligieuse organisée par la communauté de Sant'Egidio, le dirigeant français avait quitté le peloton en déclarant : "La paix est possible". Au Vatican, il a ensuite demandé au pape François d'intercéder auprès de Poutine, par l'intermédiaire du patriarche orthodoxe russe Cyrille. Mais aussi pour faire pression sur le président américain Joe Biden, afin que les États-Unis « s'assoient autour de la table pour promouvoir la paix en Ukraine ». Macron continue de vouloir se distinguer sur le front occidental, réitérant la nécessité de parvenir à une paix négociée "autour de la table" avec "l'ennemi d'aujourd'hui". Le voyage en Chine, présenté comme "européen" même si le président de la Commission a été relégué à un rôle de second rang, a servi selon Macron à "jeter les bases" des futures négociations et à "consolider des approches communes". "La Chine fait partie de l'équation d'une solution diplomatique au conflit, on ne peut pas l'ignorer", estime l'ancien ambassadeur Gérard Araud, proche de Macron. Le test du sérieux de ce dialogue avec Pékin sera la prise de contact entre Xi Jinping et Zelensky. Une première étape pour résoudre une équation qui pour le moment semble encore impossible. 1 2 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Elemorej Posté(e) le 12 avril 2023 Share Posté(e) le 12 avril 2023 Il y a 17 heures, Coriace a dit : Quel affrontement ? Celui où la France denonce le marché du gaz Europeen? Celui où la France fait appliquer ses lignes rouges sur le SCAF? Celui où la France fait rendre gorge au BDI et impose ses vues sur les dublinés qui la concernent en premier lieu ? Celui où la France fait appliquer les traités Européens et clore tous les chapitres d'adhésion de la Turquie a l'UE? Ou celui où mollement la France dit que ça serait quand même pas mal que la commission qu'elle finance largement reconnaisse la vérité scientifique qui est que le Nucleaire est une énergie pilotable, non carbonée (ou très peu) avec insuccès? Soyons sérieux. Si on doit parler de la Chine vis a vis de l'UE, qui est le pays Europeen qui soutient la Chine dans sa politique de sous évaluation du Yuan, et quels sont les pays qui en souffrent le plus, pour ma culture. Pour le coup, ce discours n'arrive pas vraiment à passer en France même hein, donc arriver a convaincre les voisins qui en ont une peur bleue... Mais on est d'accord hein, c'est la meilleure option que l'on ait. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
fraisedesbois Posté(e) le 12 avril 2023 Share Posté(e) le 12 avril 2023 il y a 45 minutes, Paschi a dit : Quels armes modernes la France a-t-elle récemment vendu à la Chine ? Parce que les Mirage 2000, les frégate et les hélicoptères ça commence à dater. J'ai plutôt l'impression que depuis quelques années la France n'a plus trop vendu d'armes à Taïwan. A part modernisation des armements déjà vendus. Est-ce Taïwan qui ne veut plus acheter d'armes françaises ou est-ce la France qui est devenu plus réfractaire à leur vendre de l'armement pour ne pas froisser la Chine et préserver ses intérêts économiques. 2022, on a remporté le contrat de mise à niveau des frégates de classe Kang Ding (les La Fayette modifiées) https://www.navalnews.com/naval-news/2022/02/taiwan-to-upgrade-kang-ding-class-frigates-with-french-assistance/ 3 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Alexis Posté(e) le 12 avril 2023 Share Posté(e) le 12 avril 2023 il y a une heure, Alexis a dit : Selon le président du conseil européen Charles Michel : "Je n'aurais pas utilisé les mêmes mots que Macron. Cependant..." Les dirigeants européens sont de plus en plus favorables à l'idée du président français Emmanuel Macron d'une "autonomie stratégique" par rapport aux Etats-Unis, a déclaré mardi le patron du Conseil européen Charles Michel. Certains sortent du bois. Parmi ses mérites, la démarche de Macron a notamment ouvert un débat Le chef du groupe parlementaire SPD, Mützenich, saute aux côtés de Macron Le président français a été critiqué pour ses déclarations sur le rôle futur de l'Europe entre la Chine et les États-Unis. Maintenant, il est couvert par le chef du groupe parlementaire SPD Mützenich. Il taquine également la ministre des Affaires étrangères Baerbock. Le chef du groupe parlementaire SPD, Rolf Mützenich, ne partage pas la critique des déclarations du président français Emmanuel Macron sur le rôle de l'Europe dans le conflit de Taiwan . "Nous devons faire attention à ne pas faire partie d'un conflit majeur entre les États-Unis et la République populaire de Chine ", a déclaré Mützenich dans le "Morgenmagazin" de l'ARD. L'Europe doit essayer "de formuler un rôle indépendant dans la mesure du possible et de ne pas y apparaître comme un appendice des Etats-Unis dans la région." Dès lors, "Macron a raison", a déclaré Mützenich. Dans le même temps, le chef de groupe relativise le poids de l'Europe : « Nous sommes deuxièmes, voire troisièmes dans cette région. Les États-Unis et les pays environnants sont importants.« Mützenich a souligné qu'en Asie , il n'y avait pas que le conflit de Taiwan, que la Chine revendiquait comme le sien. D'autres États sont également prêts à recourir à la force militaire. "Et c'est pourquoi il vaut mieux en avoir une vision différenciée que de toujours dire à quel parti vous êtes affilié." Il me semble même que Mützenich est un peu plus franc que Macron. Il avertit clairement que les Européens ne doivent pas faire partie d'un conflit entre Etats-Unis et Chine, quand Macron s'était contenté d'expliquer que la montée des tensions n'était pas dans l'intérêt de l'Europe qu'il craint de voir "vassalisée" en cas de conflit. 3 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Elemorej Posté(e) le 12 avril 2023 Share Posté(e) le 12 avril 2023 (modifié) il y a 8 minutes, Alexis a dit : Certains sortent du bois. Parmi ses mérites, la démarche de Macron a notamment ouvert un débat [...] Il me semble même que Mützenich est un peu plus franc que Macron. Il avertit clairement que les Européens ne doivent pas faire partie d'un conflit entre Etats-Unis et Chine, quand Macron s'était contenté d'expliquer que la montée des tensions n'était pas dans l'intérêt de l'Europe qu'il craint de voir "vassalisée" en cas de conflit. Après il y a aussi la liberté de ton accordé ou pas à un président qui parle pour sa nation et un chef de groupe parlementaire. Prendre en compte également que vu ce qu'a dit Macron et ce qu'il se prend en retour, c'était peut être suffisant comme ouverture du bal. Mais oui Mützenich semble encore plus direct. Modifié le 12 avril 2023 par Elemorej Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Alexis Posté(e) le 12 avril 2023 Share Posté(e) le 12 avril 2023 il y a 1 minute, Elemorej a dit : Après il y a aussi la liberté de ton accordé ou pas a un président qui parle pour sa nation et un chef de groupe parlementaire. Prendre en compte également que vu ce qu'a dit Macron et se qu'il se prend en retour, c'était peut être suffisant comme ouverture du bal. Mais oui Mützenich semble encore plus direct. C'est vrai, il faut tenir compte de la position de la personne dans la "hiérarchie politique" de son pays. Mützenich a un poids, mais il n'est pas Scholz. Peut-être est-il en train de "dire tout haut ce que Macron pense tout bas" Pour l'intermède comique, voici une allégorie de l'entretien de Macron - et ce n'est pas sa première fois Révélation 2 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
C’est un message populaire. Wallaby Posté(e) le 12 avril 2023 C’est un message populaire. Share Posté(e) le 12 avril 2023 Il y a 13 heures, Manuel77 a dit : "Au début, j'ai pensé qu'il s'agissait d'une parodie. Jusqu'à ce que je me rende compte que ce n'en était pas une", explique François Heisbourg, C'est à prendre avec tout le recul nécessaire, s'agissant de François Heisbourg : Le 04/10/2022 à 10:50, Wallaby a dit : Je me méfie toujours des gens qui s'appuient sur M Heisbourg dans leur raisonnement. M Heisbourg est un expert d'une remarquable lucidité qui ... https://fr.wikipedia.org/wiki/François_Heisbourg ...dans le cadre de la polémique sur les armes de destruction massive irakiennes (...) [a] affirmé dans Le Monde du 10 septembre 2002, au lendemain de la publication par l'IISS du dossier Iraq's Weapons of Mass Destruction: A Net Assessment, que « les armes biologiques et chimiques existent bel et bien ». 1 4 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
wagdoox Posté(e) le 12 avril 2023 Share Posté(e) le 12 avril 2023 Il y a 18 heures, herciv a dit : Oh mais je suis très sérieux. Macron n'attend plus rien des allemands. Ecoutes son discours de cet après-midi. Il attaque encore frontalement la politique atlantiste et commence à être entendu sur le plan commercial et industriel pour rendre l'Europe plus à même de répondre au US sur un pied d'égalité. C'est clairement pas encore le discours de Scholz qui veut encore ménager la chèvre US et le choux chinois. Enfin, il suit exactement l’exemple de scholz, les affaires d’abord. L’independance, c’est sur le chemin du retour dans l’avion. Dans le contexte europeen macron vient de sauver scholz. Depuis les pays bas, la substance est deja plus du tout la meme. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Paschi Posté(e) le 12 avril 2023 Share Posté(e) le 12 avril 2023 Il y a 4 heures, fraisedesbois a dit : 2022, on a remporté le contrat de mise à niveau des frégates de classe Kang Ding (les La Fayette modifiées) https://www.navalnews.com/naval-news/2022/02/taiwan-to-upgrade-kang-ding-class-frigates-with-french-assistance/ Je te remercie de ta réponse. Toutefois, dans mon message, j'avais précisé "J'ai plutôt l'impression que depuis quelques années la France n'a plus trop vendu d'armes à Taïwan. A part modernisation des armements déjà vendus." 1 2 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
C’est un message populaire. Skw Posté(e) le 13 avril 2023 C’est un message populaire. Share Posté(e) le 13 avril 2023 Le 11/04/2023 à 23:24, g4lly a dit : Psychologiquement Macron est infiniment plus proche de Sarkozy que de Mitterrand ... Le 12/04/2023 à 07:50, Ciders a dit : Risquons nous à une allusion vaguement bancale : Mitterand était un Vénitien ou un Florentin cauteleux. Sarkozy et Macron vont plus vers les Sforza. A la différence qu'il y avait chez Sarkozy une sorte de dédain revendiqué, sans doute politiquement calculé, envers la culture. Sur ce trait, Macron se voudrait probablement plus proche d'un Florentin. Le 12/04/2023 à 07:50, Ciders a dit : Disons que les petites phrases laissent des traces. Sarkozy s'était également fait une spécialité des petites phrases visant à diviser, mais cela semblait s'inscrire dans une stratégie au long court. Elles étaient d'ailleurs bien audibles dès les campagnes présidentielles pour mieux assurer son positionnement au sein de la droite française et séduire un électorat ciblé. Il reprenait assez largement cette forme d'expression, bien qu'un peu plus policée mais toujours volontiers caricaturale, sur le plan international. Chez Macron, on peine souvent à voir l'intérêt de ses petites phrases sur la scène politique intérieure, hormis celui de glisser des cailloux dans ses propres chaussures et celles de ses ministres. C'est impressionnant de voir à quel point il parvient à miner son capital politique, et donc son pouvoir de réforme tant mis en avant, à travers des sorties clivantes et apparaissant hors-sol. Aussi brillant puisse-t-il paraître par d'autres aspects, notamment sa capacité à percevoir les fenêtres politiques s'ouvrant, il semble avoir un réel défaut de relationnel, une incapacité à saisir la manière que les populations et organes peuvent avoir de recevoir un message. En revanche, et à l'inverse de Sarkozy, son expression à l'international ne me semble pas être du même registre que celui dont il use sur le plan national. Cela peut expliquer le décalage entre la vision que l'on peut avoir de Macron à l'international et celle que l'on peut avoir de lui sur la scène politique française. 1 1 3 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
nemo Posté(e) le 13 avril 2023 Share Posté(e) le 13 avril 2023 il y a 1 minute, Skw a dit : Cela peut expliquer le décalage entre la vision que l'on peut avoir de Macron à l'international et celle que l'on peut avoir de lui sur la scène politique française. Il me semble que les évolutions récentes montrent que les deux images tendent à converger. Et plutôt vers celle qu'ont les français. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Clairon Posté(e) le 13 avril 2023 Share Posté(e) le 13 avril 2023 il y a 3 minutes, Skw a dit : Cela peut expliquer le décalage entre la vision que l'on peut avoir de Macron à l'international et celle que l'on peut avoir de lui sur la scène politique française. Pourtant autant à l'international que dans l'hexagone, il est jugé comme arrogant .... A l'international il représente "l'indécrotable arrogance française", en France il représente l'infâme arrogance des "Anywheres" vs les "Somewheres" Clairon Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Wallaby Posté(e) le 13 avril 2023 Share Posté(e) le 13 avril 2023 https://www.huffingtonpost.fr/international/article/sur-l-autonomie-strategique-voulue-par-macron-charles-michel-approuve_216452.html (12 avril 2023) Sur « l’autonomie stratégique » voulue par Macron, Charles Michel approuve. Le président du Conseil européen Charles Michel ne veut pas que « l’alliance » avec les États-Unis oblige à les suivre « aveuglément et systématiquement sur tous les sujets ». « Sur la question des relations avec les États-Unis, il est évident qu’il existe des sensibilités différentes autour de la table du Conseil européen. Certains n’auraient pas dit les choses comme Emmanuel Macron… Je pense qu’ils sont en réalité un petit nombre à penser pareil », assure malgré tout Charles Michel, qui note « une véritable avancée » récente sur « l’autonomie stratégique par rapport à (il y a) quelques années ». L’administration Biden a de son côté cherché lundi à dédramatiser la polémique, estimant que les États-Unis entretenaient une « relation bilatérale formidable » avec la France. À l’inverse, la Chine a salué des commentaires qui sont « manifestement le fruit d’une observation et d’une réflexion de longue date », estime le Global Times, un quotidien proche du pouvoir chinois. Et d’évoquer des « paroles de vérité » dans un article publié mardi. 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
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