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Coronavirus - Covid 19


Messages recommandés

8 minutes ago, Cool Hand said:

Trop bon?

Disons que normalement c'est mesuré plus ou moins de la même manière que chez nos voisins ... eux non plus ne comptent pas "tout".

5 minutes ago, FATac said:

Chiffres du dimanche, aussi ... :wink:

C'est dimanche pour tout le monde

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Analyse de Boris Cyrulnik

Citation

Le Covid-19 laissera-t-il un traumatisme ? 

Boris Cyrulnik : "Peut-être pas un traumatisme, mais un problème à résoudre. 

On a cru pendant 70 ans que les épidémies appartenaient au passé. On découvre que cette épidémie a probablement été provoquée par l'hyper technologie : celle de l'élevage qui concentre les animaux, et accroît l'effet de serre, mais aussi celle du transport des aliments, de l'aviation (le virus ne se déplace pas, c'est nous qui le transportons). 

On a oublié qu'on appartenait au monde vivant : on partage la planète avec les animaux. Si on enferme les animaux, si on fait de la surpopulation dans les élevages, on crée les conditions de fabrication de virus. Ensuite les avions et les autres moyens de transport font le reste. Bref, si on massacre le monde vivant, on partira avec lui. 

C'est la leçon dont les scientifiques et les politiciens devront tenir compte. C'est une banalité, mais on l'avait oubliée. 

On pensait qu'on était au-dessus des lois de la nature. Eh bien non, on n’est pas au-dessus, on est dans la nature. Et si on ne change pas l'an prochain, il y aura une autre épidémie de virus." 

Quel est le risque après la catastrophe ?

BC : "Après les situations de catastrophes ou de chaos, le danger arrive souvent de quelqu'un qui dit : « J'ai la solution, votez pour moi » Et ce sont des dictateurs que les gens sont prêts à croire... Mais généralement, c'est une escroquerie politique.

La bonne solution serait d’attacher de l'importance à « l'être ensemble » et au groupe pour lequel on fait des efforts et on renonce à certaines choses. La solidarité est un précieux facteur de résilience, mais c’est aussi un sacré défi."

On entend beaucoup parler du monde d'après qui serait différent. Mais à vous écouter, il va falloir faire très attention à ce qu’il peut être. 

BC : "C'est un enjeu énorme : 

on aura le choix entre vivre mieux ou subir une dictature  - qu’elle soit politique, religieuse, financière ou liée à l'hyper-consommation. 

L’après catastrophe peut être bénéfique. Au Moyen-Âge, des commerçants ont apporté le bacille de la peste. En deux ans, il a tué un Européen sur deux. Avant 1348, les aristocrates qui possédaient des terres vendaient ou achetaient des serfs.  Après l’épidémie, en raison de la pénurie de main d’œuvre, ils ont dû mieux traiter les paysans et le servage a disparu en deux ans.

Mais l’après catastrophe peut aussi avoir des effets maléfiques. Parce que l'Allemagne avait été humiliée en 1918 par le traité de Versailles, les Allemands ne pouvaient pas se reconstruire. Est arrivé un pseudo sauveur... Et en 1933, il a été élu, ce qui a provoqué une catastrophe mondiale.

Là, on aura le choix de vivre solidairement, d'une autre manière : en redonnant la parole à beaucoup de ceux que l’on redécouvre maintenant, les aides-soignantes, les infirmières, les facteurs, les éboueurs. 

Si on ne le fait pas, il y aura des candidats dictateurs.

 

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Il y a 1 heure, FATac a dit :

T'inquiète : des promos comme ça, il y en a régulièrement dans les catalogues de toutes les enseignes.

C'est là dessus qu'on compte pour garnir la buvette des tournois sportifs : la cannette achetée entre 40 et 80 centimes que l'on vend à 2 € ... quand on systématise la démarche, on a une des buvettes les plus rentables du département, tout en n'étant pas plus chère que celles d'autres clubs. :happy:

J'aurai du être responsable sportif : une réserve (tournante) d'un cabanon de canettes !!! :bloblaugh:

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2 minutes ago, pascal said:

ah oui ? et sur le reste ?

C'est probleme quand quelqu'un qui n'y connais rien s"étale sur un sujet ... ça discrédite le reste du propos. Globalement c'est le probleme des personnage médiatisé ... qui rapidement se sente insvesti d'une mission de raconter n'importe quoi sur n'importe quoi, transformant un propos de savant en édito du figaro.

1 minute ago, Akhilleus said:

Ben non. Ca augmente le risque (en particulier pour les virus type grippaux qui recombinent chez les oiseaux puis le porc puis l'homme)

Il parle de fabrication ...

... avec comme arrière fond de bobo ... que tout le monde pourrait manger de la viande élevé extensivement en plein air ... ce qui est une escroquerie intellectuelle.

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il y a 7 minutes, g4lly a dit :

C'est probleme quand quelqu'un qui n'y connais rien s"étale sur un sujet ... ça discrédite le reste du propos. Globalement c'est le probleme des personnage médiatisé ... qui rapidement se sente insvesti d'une mission de raconter n'importe quoi sur n'importe quoi, transformant un propos de savant en édito du figaro.

Il parle de fabrication ...

... avec comme arrière fond de bobo ... que tout le monde pourrait manger de la viande élevé extensivement en plein air ... ce qui est une escroquerie intellectuelle.

Il parle des elevages de masse et là dessus il n' a pas tord (on a eu quelques alertes chaudes de grippe aviaire y compris en Europe sur les dernières années avec pertes humaines certe limitées mais quand même ....)

Le reste je dois avouer que je l'ai passé à l'as, c'est effectivement du bruit de fond idéologique ...

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Il y a 5 heures, Fusilier a dit :

Sais pas. Mais étant donné les circonstances,  4 fois le prix  "normal"  ça ne parait pas  excessif.  Surtout qu'il y a, ou va il y avoir à disposition les masques tissus lavables dans le commerce, plus ceux distribués par les collectivités territoriales et même ceux destinés aux plus précaires par l'Etat.  

C'est la France, d'abord on fait des procès du  "il n'y aura pas assez"  puis quand il y en a, c'est trop cher.... ^_^ Tout en disant qu'il fait produire en France et qu'ils ne seront pas à 12 ou 15 centimes ^_^

4 fois le RRP normal ce n'est pas anomal. A Hong Kong les masques chirurgicaux étaient passer de 50 HKD / 50 à 200 HKD / 50, donc x4, à un moment vers Février (je ne parle pas du marché noir, là c'était du pur n'imp). Aujourd'hui ils sont à 150 HKD les 50, donc x3. On peut trouver des 100 HKD / 50 aussi mais faut passer par des plateformes et soumis au quota.

Mais si seulement vous connaissez le FOB d'un masque sorti d'usine...

Henri K.

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il y a 10 minutes, Henri K. a dit :

4 fois le RRP normal ce n'est pas anomal. A Hong Kong les masques chirurgicaux étaient passer de 50 HKD / 50 à 200 HKD / 50, donc x4, à un moment vers Février (je ne parle pas du marché noir, là c'était du pur n'imp). Aujourd'hui ils sont à 150 HKD les 50, donc x3. On peut trouver des 100 HKD / 50 aussi mais faut passer par des plateformes et soumis au quota.

Mais si seulement vous connaissez le FOB d'un masque sorti d'usine...

Henri K.

Oui, mais à HK tu n'as pas 10 000 km en avion à payer...  Quand les masques arrivaient en bateau, ils étaient à 10 , 12 cts € , Donc si les prix on grimpé à HK, même que par 3 ,  si t'ajoutes le coût du transport Chine Europe, plus la distribution... 

Quoiqu'il en soit, si l'idée est de fabriquer des masques en France, on ne les sortira pas à 12 cts l'unité, ça sera plus cher; c'est ça le noeud de la question 

 

Modifié par Fusilier
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il y a 1 minute, Fusilier a dit :

Oui, mais à HK tu n'as pas 10 000 km en avion à payer...  Quand les masques arrivaient en bateau, ils étaient à 10 , 12 cts € , Donc si les prix on grimpé à HK, même que par 3 ,  si t'ajoutes le coût du transport Chine Europe, plus la distribution... 

Quoiqu'il en soit, si l'idée est de fabriquer des masques en France, on ne les sortira pas à 12 cts l'unité, ça sera plus cher; c'est ça le noeud de la question 

Connaissant l'étendu de la chaîne industrielle pour les produires, est-ce que les masques seront considérés comme "stratégiques" et donc il faudrait monter plusieurs lignes localement, pour les besoins locaux ? Est-ce économiquement viable ou une subvention d'état est nécessaire ?

Henri K.

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il y a 1 minute, Fusilier a dit :

Oui, mais à HK tu n'as pas 10 000 km en avion à payer...  Quand les masques arrivaient en bateau, ils étaient à 10 , 12 cts € , Donc si les prix on grimpé à HK, même que par 3 ,  si t'ajoutes le coût du transport Chine Europe, plus la distribution... 

Quoiqu'il en soit, si l'idée est de fabriquer des masques en France, on ne les sortira pas à 12 cts l'unité, ça sera plus cher; c'est ça le noeud de la question 

Et dans 8 mois on ne parlera plus de cette maladie. Tout le monde va faire du stock, et puis la boite pourra refaire faillite tranquille car "pas au prix du marché".

Et la prochaine catastrophe ça sera autre chose. Une épidémie de chiasse hémorragique terrible. Et tout le monde se jettera sur l'Imodium et consort. Et les stocks seront vide etc.

A mon sens c'est plus simple de gérer un stock "tampon" conséquent que tu fais régulièrement tourner pour pas avoir le problème des dates.  Un stock pour les hôpitaux j'entends, car un stock pour 65 Millions de gus c'est impossible.

 

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il y a 1 minute, Henri K. a dit :

Connaissant l'étendu de la chaîne industrielle pour les produires, est-ce que les masques seront considérés comme "stratégiques" et donc il faudrait monter plusieurs lignes localement, pour les besoins locaux ? Est-ce économiquement viable ou une subvention d'état est nécessaire ?

Henri K.

En France il y a 4 chaînes en fonctionnement , 3 habituelles + 1 (Boyer) réactivée , ils doivent être à 20 millions / semaine. Je crois qu'un chinois est en train de monter une chaîne du côté de Paris.

La consommation des hôpitaux avant crise était de 5 millions semaine et la production nationale à 4.  Faut bien sur ajouter tous les autres utilisateurs, cliniques,  médecins etc.  Et évidemment tous les masques  industriels.  Donc potentiellement il y a un marché, à savoir si les gens sont prêts à payer

Lidl vient de dire qu'ils payent le masque 55 cts , qu'ils vendent donc à prix coûtant. 

il y a 11 minutes, Eau tarie a dit :

Et dans 8 mois on ne parlera plus de cette maladie. Tout le monde va faire du stock, et puis la boite pourra refaire faillite tranquille car "pas au prix du marché".

Avant crise il y avait trois usines qui tournaient, donc ils vendaient.  Boyé avait fermé la sienne quand les commandes d'Etat n'ont plus suivi. 

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Le 29/03/2020 à 16:15, Akhilleus a dit :

Super, quand la politique et le médiatique se mêle de science (accessoirement l'essai clinique Discovery ayant commencé le 22 Mars et devant durer 14 jour avec des study endpoint à J7 et J14 en terme de timing je ne vois pas comment les résultats ne seront livrés que dans 5 semaines ..... peut être aux médias mais les praticiens eux suivent la chose comme du lait sur le feu et sont déjà au courant des résultats à mi parcours)

 

M'enfin, OK

Je propose donc en prophylactique de donner 2x500 mg J à tout les moins de 15 ans cad tout les enfants

Après tout c'est ces petits gremlins qui sont le reservoir principal :cool:

Ça y est les cinq semaines sont passées :biggrin:

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C'est bien que l'Europe prenne, un peu, la main sur le sujet, même si au moins une cinquantaine de vaccins est déjà en développement dans le monde.

On remarque l'absence des Etats Unis et de la Russie dans la réunion. La France fait un don de 500M€.

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World leaders pledge billions for virus vaccine research

https://apnews.com/23b052324d5da5126ecc842ca6cd1ea1?utm_medium=AP_Europe&utm_campaign=SocialFlow

Citation

BRUSSELS (AP) — World leaders, organizations and banks on Monday pledged 7.4 billion euros ($8 billion) for research to find a vaccine against the new coronavirus, but warned that it is just the start of an effort that must be sustained over time to beat the disease.

The funds, pledged at a video-conference summit hosted by the European Union, fell marginally short of the 7.5 billion euros being sought, but more money could arrive in coming days. Notably absent from the event was the United States, where more than 67,000 people have died, and Russia.

Despite the shortfall, U.N. Secretary-General Antonio Guterres said, the target being sought Monday to help find a vaccine, new treatments and better tests for the disease would only ever amount to a “down-payment” on the tools that will be needed to fight the virus.

“To reach everyone, everywhere, we likely need five times that amount,” Guterres said.

Governments have reported around 3.5 million infections and more than 247,000 deaths from the virus, according to a count by Johns Hopkins University. But deliberately concealed outbreaks, low testing rates and the strain on health care systems mean the true scale of the pandemic is much greater.

People in many countries across the globe, and notably in Europe this week, are cautiously returning to work but authorities remain wary of a second wave of infections, and a vaccine is the only real golden bullet to allow something like normal life to resume.

“In the space of just a few hours we have collectively pledged 7.4 billion euros for vaccines, diagnostics and treatments,” European Commission President Ursula von der Leyen said, around three hours after the event got underway. “All this money will help kick-start unprecedented global cooperation.”

The original aim was to gather around 4 billion euros ($4.37 billion) for vaccine research, some 2 billion euros for treatments and 1.5 billion ($1.64 billion) for testing.

The pledges were hard to track, beyond coming in various currencies. Some countries announced money for their own national research efforts combined with those they would offer to international organizations. Others also proposed a mix of loans with their funding. Pledges made toward vaccine research since Jan. 30 were also counted.

Apart from many European leaders, heads of state and government from Australia, Canada, Israel, Japan, Jordan, South Africa and Turkey spoke at the event, along with China’s EU ambassador.

President Emmanuel Macron warned that “a race against time is underway,” as he donated 500 million euros on behalf of France.

British Prime Minister Boris Johnson said that “the race to discover the vaccine to defeat this virus is not a competition between countries, but the most urgent shared endeavor of our lifetimes.”

Among the larger contributions, Japan pledged more than $800 million while Germany offered 525 million euros. Italy and Spain, perhaps the hardest hit by the virus in Europe, each said they would provide more than 100 million euros. Switzerland, the Netherlands and Israel also pledged 378 million euros, 192 million euros and 60 million dollars, respectively.

Melinda Gates, Co-Chair of the Bill and Melinda Gates Foundation, said that beating the virus “will take more than making a vaccine available to the very highest bidder. It is going to take more than delivering it only to people in wealthy nations. The pandemic won’t end until people everywhere can be immunized against it.”

About 100 research groups are pursuing vaccines, with nearly a dozen in early stages of human trials or poised to start. But so far there’s no way to predict which — if any — vaccine will work safely, or even to name a front-runner.

Dr. Anthony Fauci, the U.S. government’s top expert, has cautioned that even if everything goes perfectly, developing a vaccine in 12 to 18 months would set a record for speed.

Even if a first useful vaccine is identified, there won’t be enough for everyone initially. A growing number of vaccine makers say they’re already starting to brew tons of doses — wasting millions of dollars if they bet on the wrong candidate but shaving a few months off mass vaccinations if their choice pans out.

On a conference call with reporters, two senior U.S. officials sidestepped questions about the Trump administration’s decision not to take part.

The officials, who weren’t authorized to discuss the matter by name and spoke on condition of anonymity, suggested that U.S. participation was not necessary because the United States remains the world’s largest donor to global health initiatives, even after the suspension of funding to the WHO.

They said that many of the programs being discussed at the conference were already funded by the U.S.

___

Sylvie Corbet in Paris, Jamey Keaten in Geneva and Matthew Lee in Washington, contributed to this report.

Henri K.

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Une chercheuse américaine qui avait travaillé au laboratoire P4 de Wuhan et avait formé des chercheurs locaux exprime sur la question de la fuite accidentelle.

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A US researcher who worked with a Wuhan virology lab gives 4 reasons why a coronavirus leak would be extremely unlikely

https://www.businessinsider.com/why-coronavirus-did-not-leak-from-wuhan-lab-researcher-2020-4

Citation

Aylin Woodward May 2, 2020, 8:11 PM

A fringe theory suggests that the new coronavirus leaked by accident from a lab in Wuhan. 

Researchers at the Wuhan Institute of Virology (WIV) study infectious diseases, including coronaviruses, and did before the pandemic started. So as questions about how the pandemic started continue to go unanswered, the lab has drawn scrutiny.

Matthew Pottinger, Trump's deputy national security adviser, asked intelligence agencies in January to look into the idea of a Wuhan lab leak, The New York Times reported. But CIA officers didn't find any evidence. 

There's a reason for that, according to Jonna Mazet, an epidemiologist at the University of California, Davis, who has worked with and trained WIV researchers in the past.

"I know that we worked together to develop very stringent safety protocol, and it's highly unlikely this was a lab accident," she told Business Insider. Here are four reasons why.

Reason 1: The lab's samples don't match the new coronavirus

The WIV houses China's only Biosafety-level-4 laboratory. Scientists study the most dangerous and infectious microbes known to humankind in these types of facilities. Some of the institute's researchers, including virologist Shi Zhengli, have collected, sampled, and studied coronaviruses that circulate Chinese bats. In 2013, Shi and her collaborators pinpointed the bat population most likely responsible for spreading SARS, in the Shitou Cave near Kunming.

After her team sequenced the COVID-19 virus, Shi told Scientific American that she quickly checked her laboratory's record from the past few years to check for accidents, especially during disposal. Then she cross-referenced the new coronavirus' genome with the genetic information of other bat coronaviruses her team had collected. They didn't match.

"That really took a load off my mind," Shi said told Scientific American, adding, "I had not slept a wink for days."

Mazet has met and worked with Shi through PREDICT, a pandemic early-warning program started by the US Agency for International Development. The program has trained staff and funded labs in 30 countries, including the WIV, but President Donald Trump shut down PREDICT last fall.

"I've spoken to her recently," Mazet said of Shi. "She is absolutely positive that she had never identified this virus prior to the outbreak happening." 

Mazet added that Shi set up a secure, shared database into which PREDICT members could upload their work for public release. 

Reason 2: The lab implements rigorous safety protocols

In 2018, US officials raised concerns about safety issues at WIV, according to diplomatic cables obtained by The Washington Post. But Mazet said Shi's work in the lab and in the field was above reproach. 

"In the field, they wear extreme personal protective equipment, including multiple layers of gloves, eye protection, full body suits, and masks," she said. (She noted, however, that she has not personally visited the WIV and couldn't speak to all the research done there.) Samples collected from bats, Mazet added, get immediately split between some vials that contain chemicals that deactivate the virus, and other containers that leave the virus alive.

All samples are then dunked into liquid nitrogen on the spot, which freezes them, then the vials are disinfected and transported to the lab. There, scientists wearing personal protective equipment (PPE) unload them into a freezer set to minus 80 degrees Celsius.

When the samples are studied later, researchers only use the deactivated, non-infectious ones, Mazet said, adding that the vials with viable virus are locked down in a special area.

Reason 3: The coronavirus is the latest in a long line of zoonotic disease outbreaks

Rather than a leak, the coronavirus is more likely the latest disease to have jumped from an animal host to humans, experts say.

This type of cross-species hop, called a spillover event, also led to outbreaks of Ebola and SARS. Both of those viruses originated in bats, and genetic research has all but confirmed the same for the new coronavirus — a study published in February found that it shares 96% of its genetic code with coronaviruses circulating in Chinese bat populations.

Three out of every four emerging infectious diseases come to us from other species; these pathogens are known as zoonotic diseases. The coronavirus is the seventh zoonotic virus to have spilled over into people in the last century.

The 2009-2010 H1N1 pandemic — swine flu — started in pigs then killed nearly 300,000 people. People have caught bird flus via direct contact with infected poultry. Other pandemic influenza strains, including the 1957 "Asian flu" and the 1968 Hong Kong pandemic, likely started in birds, too.

And in the last 45 years, at least four epidemics have been traced back to bats.

Reason 4: Everyday people are more likely to get infected than researchers who wear protection

The caves and wild habitats in which samples get collected from bats are dangerous places for people, since humans can be exposed to the live viruses circulating in the animals, Mazet said.

Shi's researchers navigate those caves in full PPE; but tourists, hunters, poachers, and other people who rely on animals in some capacity for food or trade wander into such places less protected.  

Peter Daszak, president of EcoHealth Alliance (which managed PREDICT's relationship with the WIV), told NPR last week that his colleagues are "finding 1 to 7 million people exposed" to zoonotic viruses in Southeast Asia each year.

"That's the pathway. It's just so obvious to all of us working in the field," he said.

A study published in March 2019 even predicted that bats would be the source of a new coronavirus outbreak in China. That's because the majority of coronaviruses — those that affect humans and animals — can be found in China, and many bats "live near humans in China, potentially transmitting viruses to humans and livestock," the authors said.

Spillovers will keep happening

The frequency of spillover events will increase as humans encroach further into wild habitats that house disease-carrying species we haven't interacted with before, Mazet said. Researching how past spillovers happened and which habitats present the greatest risk for such events helps scientists make predictions about the next pandemic.

Since 2014, Shi's group at the WIV has received nearly $600,000from a multi-million dollar, five-year grant funded by the National Institute of Allergy and Infectious Diseases to research the spillover of bat coronaviruses. The grant, which is managed by EcoHealth Alliance, was renewed for another five years in 2019.

However, after being questioned about that funding at a White House briefing on April 17, President Trump said his administration would "end that grant very quickly."

A week later, the National Institutes of Health canceled it.

Eroding confidence between US and Chinese researchers

Yuan Zhiming, director of the WIV's biosafety laboratory, told Reuters that "malicious" claims about the lab had been "pulled out of thin air" and contradicted all available evidence.

The persistent circulation of the lab-leak theory could impact future scientific cooperation and information sharing between the US and China, according to Mazet. 

"What's happening sociologically right now is our biggest risk —who's going to want to work on this if they're the ones put under a microscope?" Mazet said. "I think the real danger of what's going on now is that experts like Shi and myself may not be able to keep collaborating to identify these viruses because of government pressures." Mazet said.

That would make it harder to discover where the COVID-19 virus came from, as well as to forecast and prepare for the next spillover.

Mazet added that she worries a blame game could even put lives at risk in the short term. 

"If we point fingers at other nations that have best opportunity to develop a vaccine, why would we expect them to freely share that with us?" Mazet said. "Collaboration is key right now, otherwise you have countries developing things in parallel, and you can't assume the US is the best at everything."

Henri K.

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"Les États-Unis atteindront sans doute 100.000 morts du Covid-19 d'ici juin" : http://www.lefigaro.fr/international/les-etats-unis-atteindront-sans-doute-100-000-morts-du-covid-19-d-ici-juin-20200504

«Mon estimation personnelle est qu'on atteindra 100.000 morts début juin», dit à l'AFP Nicholas Reich, professeur de biostatistiques à l'université du Massachusetts, dont le laboratoire a fusionné plusieurs grands modèles d'autres institutions pour tracer une trajectoire moyenne. Selon cette moyenne, il faut s'attendre à 90.000 morts d'ici le 23 mai. «Cela pourrait intervenir après ou un peu avant. Mais nous observons de façon assez stable entre 5 et 10.000 morts par semaine, il y a peu de raisons que cela change rapidement».

https://www.dailytelegraph.com.au/coronavirus/bombshell-dossier-lays-out-case-against-chinese-bat-virus-program/news-story/55add857058731c9c71c0e96ad17da60
 

China deliberately suppressed or destroyed evidence of the coronavirus outbreak in an “assault on international transparency’’ that cost tens of thousands of lives, according to a dossier prepared by concerned Western governments on the COVID-19 contagion.

The 15-page research document, obtained by The Saturday Telegraph, lays the foundation for the case of negligence being mounted against China.

It states that to the “endangerment of other countries” the Chinese government covered-up news of the virus by silencing or “disappearing” doctors who spoke out, destroying evidence of it in laboratories and refusing to provide live samples to international scientists who were working on a vaccine.

 

Modifié par NUBEALTIUS
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https://www.letemps.ch/societe/andre-comtesponville-laisseznous-mourir-voulons (17 avril 2020)

André Comte-Sponville :

Moi qui suis un anxieux, je n’ai pas peur de mourir de ce virus. Ça m’effraie beaucoup moins que la maladie d’Alzheimer! Et si je le contracte, j’ai encore 95% de chances d’en réchapper. Pourquoi aurais-je peur? Ce qui m’inquiète, ce n’est pas ma santé, c’est le sort des jeunes. Avec la récession économique qui découle du confinement, ce sont les jeunes qui vont payer le plus lourd tribut, que ce soit sous forme de chômage ou d’endettement. Sacrifier les jeunes à la santé des vieux, c’est une aberration.

Je déplore le pan-médicalisme, cette idéologie qui attribue tout le pouvoir à la médecine. Une civilisation est en train de naître, qui fait de la santé la valeur suprême. Voyez cette boutade de Voltaire: «J’ai décidé d’être heureux, parce que c’est bon pour la santé.» Auparavant, la santé était un moyen pour atteindre le bonheur. Aujourd’hui, on en fait la fin suprême, dont le bonheur ne serait qu’un moyen! Conséquemment, on délègue à la médecine la gestion non seulement de nos maladies, ce qui est normal, mais de nos vies et de nos sociétés. Dieu est mort, vive l’assurance maladie!

La santé n’est pas une valeur, c’est un bien: quelque chose d’enviable, pas quelque chose d’admirable! Les plus grandes valeurs, tout le monde les connaît: la justice, l’amour, la générosité, le courage, la liberté… Je ne suis pas prêt à sacrifier ma liberté sur l’autel de la santé!

Nous ne pouvons accepter l’assignation à résidence – ce qu’est en réalité le confinement – que si elle est de courte durée. Je crains que l’ordre sanitaire ne remplace «l’ordre moral», comme on disait du temps du maccarthysme. Je redoute qu’on s’enfonce dans le «sanitairement correct», comme nous l’avons fait dans le politiquement correct.

https://www.huffingtonpost.fr/entry/michel-houellebecq-lettre-france-inter-coronavirus_fr_5eafd93ec5b64d204962f68d (4 mai 2020)

Michel Houellebecq :

Pour lui, le coronavirus ne fait qu’“accélérer certai­nes muta­tions en cours” qui tendent à “dimi­nuer les contacts matériels, et surtout humains”. “L’épidémie de coronavirus offre une magni­fique raison d’être à cette tendance lourde: une certaine obsolescence qui semble frapper les relations humaines”, poursuit-il.

Quant à l’idée de voir notre société ”[redécouvrir] le tragique, la mort, la finitude”, elle serait fausse. “La tendance depuis plus d’un demi-siècle maintenant, bien décrite par Philippe Ariès, aura été de dissimuler la mort, autant que possible ; eh bien, jamais la mort n’aura été aussi discrète qu’en ces dernières semaines”, argue l’écrivain, évoquant les enterrements “en secret” et les victimes qui “se résument à une unité dans la statistique des morts quotidiennes”.

“Toutes ces tendances, je l’ai dit, existaient déjà avant le coronavirus; elles n’ont fait que se manifes­ter avec une évidence nouvelle. Nous ne nous réveillerons pas, après le confinement, dans un nouveau monde; ce sera le même, en un peu pire”, conclut Michel Houellebecq.

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il y a 17 minutes, Wallaby a dit :

https://www.letemps.ch/societe/andre-comtesponville-laisseznous-mourir-voulons (17 avril 2020)

André Comte-Sponville :

Moi qui suis un anxieux, je n’ai pas peur de mourir de ce virus. Ça m’effraie beaucoup moins que la maladie d’Alzheimer! Et si je le contracte, j’ai encore 95% de chances d’en réchapper. Pourquoi aurais-je peur? Ce qui m’inquiète, ce n’est pas ma santé, c’est le sort des jeunes. Avec la récession économique qui découle du confinement, ce sont les jeunes qui vont payer le plus lourd tribut, que ce soit sous forme de chômage ou d’endettement. Sacrifier les jeunes à la santé des vieux, c’est une aberration.

Je déplore le pan-médicalisme, cette idéologie qui attribue tout le pouvoir à la médecine. Une civilisation est en train de naître, qui fait de la santé la valeur suprême. Voyez cette boutade de Voltaire: «J’ai décidé d’être heureux, parce que c’est bon pour la santé.» Auparavant, la santé était un moyen pour atteindre le bonheur. Aujourd’hui, on en fait la fin suprême, dont le bonheur ne serait qu’un moyen! Conséquemment, on délègue à la médecine la gestion non seulement de nos maladies, ce qui est normal, mais de nos vies et de nos sociétés. Dieu est mort, vive l’assurance maladie!

La santé n’est pas une valeur, c’est un bien: quelque chose d’enviable, pas quelque chose d’admirable! Les plus grandes valeurs, tout le monde les connaît: la justice, l’amour, la générosité, le courage, la liberté… Je ne suis pas prêt à sacrifier ma liberté sur l’autel de la santé!

Nous ne pouvons accepter l’assignation à résidence – ce qu’est en réalité le confinement – que si elle est de courte durée. Je crains que l’ordre sanitaire ne remplace «l’ordre moral», comme on disait du temps du maccarthysme. Je redoute qu’on s’enfonce dans le «sanitairement correct», comme nous l’avons fait dans le politiquement correct.

....

 

C'est incroyable ! Finalement c'est ça la grande maladie de notre temps : n'importe qui avec un peu de notoriété se sent légitime à donner son opinion sur n'importe quoi...

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https://www.ladepeche.fr/2020/04/15/coronavirus-lepidemie-est-en-train-de-disparaitre-didier-raoult-au-coeur-dune-nouvelle-polemique,8847680.php

vs.

https://www.20minutes.fr/sante/2772875-20200504-coronavirus-marseille-face-clusters-familiaux-quartiers-nord-medecins-somment-autorites-agir

L'un des deux points de vue est nécessairement faux, non ?

Non, en fait ... le printemps n'est pas fini, ce qui laisse encore le temps à l'épidémie de disparaître de Marseille pour ne faire mentir personne ...

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