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Coronavirus - Covid 19


Messages recommandés

Il y a 5 heures, Rufus Shinra a dit :

Traduction (deepl) pour ceux que ça intéressent :

Révélation

John Lichfield est un ancien rédacteur étranger de l'Independent et a été le correspondant du journal à Paris pendant 20 ans.

Même en des temps exceptionnels, la France trouve de nouvelles façons d'être exceptionnelle.Selon une étude de l'Institut Pasteur, la France est confrontée à sa propre mutation du coronavirus qui a tué plus de 250 000 personnes dans le monde. Elle suggère que le gouvernement a, en fait, réussi à isoler et à prévenir la propagation de la souche de COVID-19 qui circulait en Chine et en Italie. Les ravages plus larges en France - où quelque 25 000 personnes sont mortes - sont dus à cette mutation, qui a circulé dans le nord de la France de la mi-janvier à la fin de l'année sans causer de symptômes évidents.

Les conclusions de l'institut suggèrent que le gouvernement a combattu un ennemi qui se trouvait à l'intérieur de ses frontières bien plus tôt qu'il ne le pensait, ce qui rend la tâche de contenir la propagation encore plus difficile. Mais le rapport n'a pas eu beaucoup de succès dans un paysage médiatique bruyant, plus soucieux de dénigrer l'approche du gouvernement et d'exprimer des griefs sur sa gestion de la crise.

Le soutien de l'opinion publique au gouvernement du président Emmanuel Macron a diminué depuis le début de la pandémie, un récent sondage ayant révélé que 62 % des personnes interrogées le jugeaient incapable de maîtriser le virus.

Ce manque de confiance arrive à un mauvais moment pour le gouvernement, alors qu'il s'engage dans la tâche périlleuse de mettre fin à certains aspects du blocage à partir du 11 mai.

Comment en sommes-nous arrivés là ? Aux États-Unis et en Grande-Bretagne, où les défaillances du gouvernement et les problèmes de communication ont été beaucoup plus graves et plus fréquents, une grande partie de l'opinion publique reste favorable et même enthousiaste.

Ce n'est pas le cas en France. C'est en partie une question de caractère national et de sens de l'exception française.

Les Français sont rarement satisfaits de ce que font leurs dirigeants. Et vu la volatilité de la crise du coronavirus, il y a eu beaucoup de critiques.

Il est certain que le gouvernement français n'est pas indigne de la critique. Macron a été au moins une semaine trop lent à imposer un verrouillage. La France a également été lamentablement lente à renforcer ses capacités d'essai et à répondre aux pénuries de masques faciaux et d'autres équipements de protection individuelle.

Mais le gouvernement de Macron a, en fait, obtenu des résultats raisonnables dans la lutte contre un ennemi sans précédent, mal compris et en constante évolution.

Les mesures qu'il a prises depuis le début de la crise ont placé la France bien avant certains de ses voisins pour atténuer les retombées. La France a été le premier pays à mettre en place un programme de soutien économique généreux pour les entreprises et les particuliers, par exemple. Quelque 11 millions de personnes reçoivent aujourd'hui au moins 80 % de leur salaire normal de l'État.

La France a fait preuve d'ingéniosité en utilisant des trains à grande vitesse rééquipés pour transporter des patients très malades vers des hôpitaux situés dans des zones relativement peu touchées. Elle a réussi à confiner largement le virus au nord et à l'est du pays ; son système hospitalier n'a jamais été débordé.

À part quelques pépins récents, le gouvernement a communiqué de manière claire et honnête - surtout en comparaison avec les fanfaronnades nationalistes au Royaume-Uni et aux États-Unis ou la méfiance à l'égard des chiffres de mortalité aux Pays-Bas et ailleurs.

Et pourtant, l'ambiance qui règne en France, non seulement sur les médias sociaux mais aussi dans les médias grand public, est non seulement critique mais aussi vicieusement hostile. Ce n'est pas seulement injustifié, c'est dangereux.

Les théories du complot sont florissantes, et chaque petit faux pas ou changement de direction incite les politiciens de l'opposition à accuser le gouvernement de "mentir".

Plus de 30 plaintes ont été déposées en France contre le Premier ministre, le ministre de la santé et d'autres hommes politiques pour leur prétendue négligence dans la lutte contre l'épidémie. Au début de cette semaine, le Sénat a voté contre un assouplissement progressif du verrouillage à partir du 11 mai. Ce vote n'était que symbolique, mais il a néanmoins eu un effet concret : il a ajouté à un manque de confiance croissant dans le gouvernement.

Le problème de Macron est encore aggravé par le fait qu'il ne bénéficie pas du soutien tribal et partisan incontestable dont bénéficient d'autres personnes, comme Donald Trump ou Boris Johnson : personne pour dire qu'il est "notre homme, à tort ou à raison".

Ayant accédé au pouvoir en dehors des tribus dominantes des médias ou du pouvoir politique, il n'est l'"homme" de personne - et donc, pour la plus grande partie du pays, il n'a jamais raison et a toujours tort.

Il y a donc quelque chose de plus profond en jeu : L'amour de la France pour l'abstraction et l'absolutisme intellectuel ; sa tendance à tout voir comme une question de trahison, de conspiration ou de honte nationale.

Les commentateurs de droite dépeignent la pénurie de lits d'hôpitaux comme le symptôme d'une pourriture profonde de la volonté et de la psyché de la nation. Les politiciens de gauche insistent sur le fait qu'elle est la conséquence de la destruction ultra-libérale de l'État français (qui consacre en fait plus de 8 % de son PIB au système de santé publique, soit plus que la plupart des autres pays de l'UE).

Traduit avec www.DeepL.com/Translator (version gratuite)

 

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Il y a 2 heures, FATac a dit :

Juste parce que ça revient de plus en plus souvent, je tiens à rappeler que la recherche des premiers cas par la revisite des diagnostics atypiques est un processus super intéressant et complètement valide dans la démarche d'étude de l'épidémie et la recherche de ses origines pour circonscrire un éventuel réservoir non-détecté.

Pour autant, cette démarche est totalement stupide (et je pèse mes mots, tant pis pour ceux que ça froisse) dans un contexte de gestion de crise et d'analyse des réaction des autorités - fussent elles médicales ou politiques.

En effet, à leur époque, ces éventuels premiers cas, ces premiers signes, ne sont encore que des cas atypiques ne permettant pas de dresser un tableau clinique univoque. Il n'y a pas encore de crise, pas d'épidémie, pas même de soupçons convergents vers une maladie unique ou à source unique. Les attribuer - de façon fiable - au coronavirus SARS-Cov2 est intellectuellement intéressant, mais n'amène rien à la gestion des événements puisque, à l'époque, il était encore impossible de savoir qu'il s'agissait de ça.

Donc sortir ces analyses et ces recherches du seul champ épidémiologique où elles sont pertinentes, c'est mettre en place un magnifique outil de réécriture d'histoire, et c'est un processus potentiellement dangereux quand certains vont vouloir s'en servir pour établir des responsabilités - ce qui transparait plus ou moins clairement dans l'écriture de certaines chronologies, pas nécessairement neutres et factuelles.

Je n'ai pas remarqué que qui que ce soit, ici du moins, ait proposé de juger le système hospitalier français sur la base d'étude rétrospectives portant sur des cas isolés et non-mortels ; en tout cas pas moi, désolé si ça a pu être interprété ainsi.

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il y a une heure, Shorr kan a dit :

Moi je l'ai toujours dis : voir un allemand ne pas traverser la route avant que le feu pour les piétons ne soit au vert alors qu'il n'y a pas de voitures à l'horizon, c'est impressionnant quand même ! ... ... ... et un peu flippant ...

Si tu regardes morlock  motors une ou deux fois ,  tu vas pouvoir nuancer l’appréciation. Quel joyeux bordel  ^_^ 

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il y a une heure, FATac a dit :

Remarque, je mets bien ma ceinture de sécurité pour sortir ma voiture de mon garage (et je peste parce qu'il faut la retirer pour aller fermer la porte, mais je continue). Ma voisine anglaise me dit régulièrement que je pourrais être britannique sur ce point. :biggrin:

Sinon, quelqu'un t'a déjà fait une remarque quand au moment de chanter l'hymne national tu entonnes "Dieu sauve notre Roi gracieux..." :-) ?

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Certains disent que l'expérience Suédoise est un échec:

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Etude Discovery sur le coronavirus : 5 minutes pour comprendre un fiasco annoncé

Ces tests devaient évaluer l’effet de plusieurs traitements à l’échelle européenne. Les spécialistes sont désormais très pessimistes sur leur capacité à donner des résultats.

Par Robin Korda

Le 9 mai 2020 à 16h52, modifié le 10 mai 2020 à 10h35

En début de semaine, Emmanuel Macron promettait encore des résultats d'ici « le 14 mai » pour l'étude Discovery. Mené en Europe sous l'égide de l'Inserm et du consortium REACTing, cet ensemble d'essais cliniques vise à tester quatre traitements potentiels contre le coronavirus, dont le fameux hydroxychloroquine, dans différents pays européens.

Pourtant, près de deux mois après l'annonce de son lancement, plusieurs spécialistes semblent résignés, parlant d'« échec » ou même de « fiasco ». Accusant trop de retard, ce qui s'apparentait à la plus ambitieuse recherche de traitement en Europe pourrait ne jamais donner de résultats.

Où en sont les tests ?

En France, plus de 700 patients atteints de forme grave du Covid-19 ont été intégrés aux essais cliniques. Pas loin, donc, de l'objectif final de 800 patients. C'est à l'échelle européenne que les choses se compliquent. Car l'étude devait porter sur 3200 malades soignés dans différents pays partenaires. Or, à ce jour, seul le Luxembourg a apporté une contribution avec… un seul patient intégré aux essais.

Comment expliquer ce décalage entre les différents pays ?

Il semble que ce soit les lourdeurs administratives liées au lancement d'une telle étude qui soient à l'origine du retard pris par nos voisins. « Il faut un accord du comité d'éthique national, un accord du ministère de la Santé, et ensuite il faut que la logistique suive… », énumérait récemment Thérèse Staub, cheffe du service des maladies infectieuses du centre hospitalier du Luxembourg, sur France 5. Des discussions seraient ainsi toujours en cours Allemagne, en Autriche ou au Portugal.

D'autres pays ont par ailleurs décidé de faire faux bond à la France et de privilégier d'autres études, parfois moins coûteuses ou contraignantes. L'Espagne et l'Italie ont par exemple choisi de rejoindre l'essai Solidarity, lancé par l'Organisation mondiale de la santé. « Chaque pays a travaillé pour lui, et on a beaucoup de mal à coopérer », résume dans Le Monde l'infectiologue Yazdan Yazdanpanah, à la tête du consortium Reacting, constatant un « échec ».

Pourquoi n'en tire-t-on pas tout de même de premières conclusions ?

Les essais Discovery doivent tester quatre traitements : l'hydroxychloroquine, donc, mais aussi le remdesivir, développé contre le virus Ebola, le Kaletra et enfin l'association du Kaletra et de l'interféron bêta-1a, une protéine qui agit notamment sur la sclérose en plaques.

Les malades intégrés à l'étude doivent donc être séparés en quatre groupes, auxquels il faut ajouter un groupe de contrôle, traité sans médicament, de manière classique avec de l'oxygène. « 740 patients vont être insuffisants, a priori, […] pour pouvoir montrer une différence significative entre ces différents bras de traitement », calculait vendredi Olivier Bouchaud, chef du service des maladies infectieuses à l'hôpital Avicenne (Seine-Saint-Denis), sur BFM TV.

Ce retard est-il irrattrapable ?

Avec la résorption de la pandémie liée aux mesures de confinement prononcées un peu partout en Europe, le nombre de patients hospitalisés dans les hôpitaux diminue drastiquement. Et, avec lui, le nombre de candidats potentiels pour les différentes études d'efficacité des traitements, dont Discovery.

Modifié par Picdelamirand-oil
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il y a une heure, Alexis a dit :

Sinon, quelqu'un t'a déjà fait une remarque quand au moment de chanter l'hymne national tu entonnes "Dieu sauve notre Roi gracieux..." :-) ?

 

il y a 34 minutes, Picdelamirand-oil a dit :

Les essais Discovery doivent tester quatre traitements : l'hydroxychloroquine, donc, mais aussi le remdesivir, développé contre le virus Ebola, le Kaletra et enfin l'association du Kaletra et de l'interféron bêta-1a, une protéine qui agit notamment sur la sclérose en plaques.

 

Avec peut-être les bras sans immunomodulateurs peu opérant au stade de la maladie où ils sont employés ?

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il y a 36 minutes, Alexis a dit :

Le déconfinement allemand est moins précipité que le nôtre : le rythme des morts outre-Rhin avait nettement plus diminué avant le démarrage du déconfinement le 20 avril qu'à ce jour en France,

Euh... Je trouve cette affirmation hautement contestable.

Le nombre de morts est passé d'un vingtaine par jour au jour du confinement, à un maximum (moyenné) de 600-800/j, pour redescendre actuellement à 150/j

Pour l'Allemagne, ces chiffres respectifs sont une vingtaine par jour, 200-250/j au max, et environ 100/j actuellement.

Bref, une réduction d'un facteur 4-5 pour la France, et 2-2.5 pour l'Allemagne.

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il y a 23 minutes, Delbareth a dit :

Euh... Je trouve cette affirmation hautement contestable.

Le nombre de morts est passé d'un vingtaine par jour au jour du confinement, à un maximum (moyenné) de 600-800/j, pour redescendre actuellement à 150/j

Pour l'Allemagne, ces chiffres respectifs sont une vingtaine par jour, 200-250/j au max, et environ 100/j actuellement.

Bref, une réduction d'un facteur 4-5 pour la France, et 2-2.5 pour l'Allemagne.

  • France = Orange
  • Allemagne = Gris
  • UK = Jaune

DVPkbbh.jpg

Henri K.

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il y a 24 minutes, Henri K. a dit :
  • France = Orange
  • Allemagne = Gris
  • UK = Jaune

DVPkbbh.jpg

Henri K.

Oui merci de confirmer mon propos.

On voit bien la stagnation des chiffres allemands, encore qu'une échelle log le met plus en valeur ;-)spacer.png

Modifié par Delbareth
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Il y a 2 heures, Alexis a dit :

Ah oui, sinon, il y a eu de grands rassemblements dans un certain nombre de villes pour protester parce que le déconfinement ne progresse pas assez vite. La manifestation de Munich avait bien été enregistrée, mais pour 80 personnes… il y en a eu 3 000. Et toutes ne respectaient pas les règles de distanciation, rassurez-vous.

Oui mais vu qu'il y a une durée d'incubation de plusieurs jours, l'effet éventuel des rassemblements d'hier ne pourra être observé et décompté que dans plusieurs jours et non dans les statistiques d'aujourd'hui.

Par contre à la manifestation de Stuttgart les règles de distanciation on été, selon la police, "généralement respectées" (meist eingehalten). Photographie :

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Source : https://www.spiegel.de/politik/deutschland/corona-massnahmen-tausende-menschen-demonstrieren-bundesweit-gegen-einschraenkungen-a-c712db6e-632a-440a-af52-62c587df2812

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https://www.francetvinfo.fr/sante/maladie/coronavirus/fichier-des-malades-du-covid-19-le-secret-medical-sera-preserve-promet-l-assurance-maladie_3957631.html
 

À partir du 11 mai, la Caisse nationale d'assurance maladie mettra en place un fichier des malades du Covid-19 et de leurs proches, mais "le secret médical sera préservé", assure son directeur général.

Nicolas Revel, directeur général de la Caisse nationale d'assurance maladie (CNAM), a assuré ce dimanche sur France Inter que "le secret médical sera préservé" alors qu'à partir du lundi 11 mai, la CNAM va mettre en place un fichier des malades du Covid-19 et de leurs proches. "Les acteurs qui vont intervenir, explique Nicolas Revel, c'est le patient, le médecin et l'assurance maladie. Trois acteurs qui, depuis toujours, partagent des données de santé".

"Nous voulons pouvoir identifier toutes les personnes avec qui un malade a été en contact dans les 48 h avant l'apparition des symptômes", précise-t-il avant d'ajouter : "Nous allons agir à vaste échelle pour essayer de casser ces chaînes de contamination".

Des médecins lanceurs d'alerte ?

Ce rôle des médecins n'est pas nouveau. Depuis longtemps déjà, ils sont, d'une certaine façon, des lanceurs d'alerte selon le directeur de la CNAM. "Il existe depuis toujours une obligation de déclaration pour les maladies hautement contagieuses, comme pour la dengue, la tuberculose ou la rougeole" explique-t-il. Certains médecins dénoncent pourtant le rôle de "flicage" qu'on veut leur faire jouer. "Non c'est un rôle de santé publique, au cœur de leur mission (...) et une pratique habituelle", répond Nicolas Revel.

 

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Il y a 1 heure, Delbareth a dit :

Euh... Je trouve cette affirmation hautement contestable.

Le nombre de morts est passé d'un vingtaine par jour au jour du confinement, à un maximum (moyenné) de 600-800/j, pour redescendre actuellement à 150/j

Pour l'Allemagne, ces chiffres respectifs sont une vingtaine par jour, 200-250/j au max, et environ 100/j actuellement.

Juste, j'ai été trop rapide. Les situations sont en fait à peu près équivalentes dans les jours précédant le déconfinement en Allemagne le 20 avril et en France le 11 mai.

- Dans la semaine précédant le 20 avril soit entre le 13 et le 20 l'Allemagne a compté 4404 - 2799 = 1605 morts

- Dans la semaine du 2 au 9 mai la France a compté 26310 - 24760 = 1550 morts

Il est possible que le chiffre entre 4 et 11 mai celui qui permettrait une comparaison terme à terme soit inférieur à 1550 morts, mais d'un autre côté la population française est inférieure à l'allemande de presque 20%. On peut donc considérer que l'état de l'épidémie en Allemagne et en France au moment du déconfinement est grosso modo équivalent.

 

Il y a 1 heure, Delbareth a dit :

Bref, une réduction d'un facteur 4-5 pour la France, et 2-2.5 pour l'Allemagne.

Il me semble plus important de comparer l'état de l'épidémie au moment du déconfinement dans l'un et l'autre pays.

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D'autre part, je rappelle que l'Allemagne a adopté un principe de retour automatique au confinement, arrondissement par arrondissement, dès que le nombre d'infections dans la semaine écoulée dépasse les 50 pour 100000. Mécaniquement, si cette règle est appliquée, on devrait aboutir à un plafonnement des infections à ce niveau, et une stabilisation du taux de reproduction autour de 1.

Le 08/05/2020 à 19:44, Wallaby a dit :

https://www.t-online.de/nachrichten/panorama/id_87840494/coronavirus-obergrenze-bei-50-hier-sehen-sie-wie-es-aktuell-bei-ihnen-aussieht-.html (8 mai 2020)

Le gouvernement fédéral et les ministres-présidents ont convenu que les interdictions au niveau local peuvent être progressivement assouplies - sous certaines conditions.

Par exemple, les règles de distance et d'hygiène doivent encore être respectées. Un nouveau plafond a également été fixé : Selon ce texte, les mesures peuvent être assouplies si pas plus de 50 nouvelles infections pour 100 000 habitants ont été signalées dans la région touchée au cours des sept derniers jours. Si un nouveau foyer d'infection dans la population normale se dessine, des contre-mesures seront prises. Les détails exacts ne sont pas encore clairs.

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il y a 26 minutes, NUBEALTIUS a dit :

https://www.francetvinfo.fr/sante/maladie/coronavirus/fichier-des-malades-du-covid-19-le-secret-medical-sera-preserve-promet-l-assurance-maladie_3957631.html
 

À partir du 11 mai, la Caisse nationale d'assurance maladie mettra en place un fichier des malades du Covid-19 et de leurs proches, mais "le secret médical sera préservé", assure son directeur général.

Nicolas Revel, directeur général de la Caisse nationale d'assurance maladie (CNAM), a assuré ce dimanche sur France Inter que "le secret médical sera préservé" alors qu'à partir du lundi 11 mai, la CNAM va mettre en place un fichier des malades du Covid-19 et de leurs proches. "Les acteurs qui vont intervenir, explique Nicolas Revel, c'est le patient, le médecin et l'assurance maladie. Trois acteurs qui, depuis toujours, partagent des données de santé".

"Nous voulons pouvoir identifier toutes les personnes avec qui un malade a été en contact dans les 48 h avant l'apparition des symptômes", précise-t-il avant d'ajouter : "Nous allons agir à vaste échelle pour essayer de casser ces chaînes de contamination".

Des médecins lanceurs d'alerte ?

Ce rôle des médecins n'est pas nouveau. Depuis longtemps déjà, ils sont, d'une certaine façon, des lanceurs d'alerte selon le directeur de la CNAM. "Il existe depuis toujours une obligation de déclaration pour les maladies hautement contagieuses, comme pour la dengue, la tuberculose ou la rougeole" explique-t-il. Certains médecins dénoncent pourtant le rôle de "flicage" qu'on veut leur faire jouer. "Non c'est un rôle de santé publique, au cœur de leur mission (...) et une pratique habituelle", répond Nicolas Revel.

Oui mais il existe des centre de dépistage anonyme et gratuit pour certaines maladies contagieuses :

https://vih.org/cegidd/

Les Centres gratuits d’information, de dépistage et de diagnostic (CeGIDD) des infections par les virus de l’immunodéficience humaine, des hépatites virales et des infections sexuellement transmissibles ont été mis en place à partir de janvier 2016, pour remplacer les CDAG (centres de dépistages anonymes et gratuits). 

Et la question du "secret médical" n'est qu'une partie du problème, puisque s'agissant des proches, ils peuvent être en parfaite bonne santé. À trop concentrer la question sur l'arbre du secret médical, on finit par cacher la forêt du fichage généralisé de citoyens même pas malades.

https://www.liberation.fr/checknews/2020/05/08/covid-et-donnees-personnelles-de-sante-ce-que-denonce-ce-medecin-sur-facebook-est-il-vrai_1787691 (8 mai 2020)

Karim Khelfaoui, médecin généraliste à Marseille :

Mais en plus, il nous demande de recenser tous les proches qui vivent avec vous, avec leurs coordonnées et leurs adresses pour les faire remonter auprès de l’assurance maladie, afin qu’ils leur envoient une brigade sanitaire», développe-t-il.

 

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Il y a 5 heures, Alexis a dit :

Sinon, on commence à parler en France de rationnement des médicaments nécessaires à la réanimation. On n’y est pas encore, mais il y a de premières « tensions » sur les approvisionnements.

Oui, c'est de notoriété publique, même le gouvernement en parle. Ceci dit,  comme disait un réanimateur,  on a peut-être un peu trop intubé (apparemment ce n'est peut-être pas aussi nécessaire que ça) et par voie de conséquence accru le besoin en curare. 

Il y a 5 heures, Alexis a dit :

Ben oui, la demande mondiale est actuellement énorme. Sans compter que ces médicaments ne sont plus produits qu’en Chine et en Inde (désindustrialisation, tout ça…),

Faut préciser,  quand tu parles de production de médicaments à quoi fais tu allusion exactement?  Pour commencer, la production d'ampoules curare sur le territoire français  https://actu.fr/societe/coronavirus/eure-loir-400-000-ampoules-curare-livrees-par-medipha-sante_33118071.html

La fabrication prend du temps, « comme tous les produits pharmaceutiques. Pourtant, j’ai opté pour une fabrication européenne. La matière première est faite en Espagne et Italie. Les ampoules en Slovaquie, Lettonie et Espagne. Nous sommes en discussion quotidienne pour le réapprovisionnement. 

On espère que les commandes vont décroître, cela veut dire que les réanimations se vident. De toute façon, nous ne pouvons pas produire, produire, produire, car on ne peut pas les stocker indéfiniment. Que 18 mois. Pareil dans les hôpitaux, c’est 5 jours après la livraison.

Maintenant, « on essaye de bousculer notre planning de production, pour essayer de bouger, et sortir 200 000 ampoules début mai. »

Note que ce sont des références européennes qui manquent " Le propofol, anesthésiant produit par l'allemand Fresenius , fait notamment défaut. C'est également le cas du curare de Pfizer.

 https://www.lefigaro.fr/flash-actu/l-ue-evitera-une-penurie-de-medicaments-selon-le-commissaire-europeen-charge-du-marche-interieur-20200402

En résumé des productions européennes y compris la matière première.  

J'ai déjà écrit plusieurs fois qu'il ne faut pas confondre matière première entrant dans la composition du médicament (production de la chimie fine) et production du médicament lui-même 

Même les génériques sont français ou européens à 95 %, https://www.usinenouvelle.com/article/les-medicaments-generiques-pas-assez-made-in-france.N187647

Modifié par Fusilier
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il y a 20 minutes, Wallaby a dit :

Les Centres gratuits d’information, de dépistage et de diagnostic (CeGIDD) des infections par les virus de l’immunodéficience humaine, des hépatites virales et des infections sexuellement transmissibles ont été mis en place à partir de janvier 2016, pour remplacer les CDAG (centres de dépistages anonymes et gratuits).

Oui exact mais là on est dans le dépistage de IST et MST, dont aucune des maladies n'est transmissibles sans un non respect des distanciations sociales^^^
 

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Il y a 7 heures, Wallaby a dit :

Un autre exemple qui m'a frappée notamment est la présence de journaux payants en libre-service dans les rues. Les Allemands se servent eux-mêmes et laissent le prix du journal dans un boîtier, et cela fonctionne.

Est-ce que quelqu'un sait comment on appelle en allemand ce mode de vente du journal ? Je crois l'avoir su mais je l'ai oublié.

je ne voudrai pas etre mouchard, mais, à Geneve, ça existe aussi

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il y a 18 minutes, FATac a dit :

Intubé ... Entuber n'est jamais un acte médica

Oui, oui, faute de frappe ^_^ 

il y a 19 minutes, FATac a dit :

Accessoirement, les anesthésistes réanimateurs-reconnaissent aussi qu'ils ont trop intubé dans les premiers temps et que le pronostic est finalement meilleur si l'on attend un peu pour intuber. Dans un certain nombre de cas, le placement sous ventilation artificielle n'a pas permis à l'organisme de reprendre le dessus lorsque les tissus pulmonaires étaient inflammés. A priori, rester en ventilation naturelle mais en augmentant le taux d'oxygène fournit de meilleurs résultats tout en étant moins pénible, moins invasif, et en nécessitant moins de substances potentiellement rationnables.

Ce qu'il faut bien voir, c'est que tout le monde progresse, tout le monde apprend sur cette crise. Nous avions perdu la culture des maladies épidémiques (tant sur le traitement des patients que sur le choc qu'elles font peser à la société). Il va peut-être falloir se réapproprier cette culture si le CoViD-19 est appelé à durer, faute de traitement à ce jour.

C'est ce que j'ai cru comprendre.  Par voie de conséquence la pression sur les curares et autres devrait diminuer. 

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