Akhilleus Posté(e) le 22 octobre 2020 Share Posté(e) le 22 octobre 2020 On pourrait éviter de polluer ce fil avec des considérations HS (déjà abordées ailleurs y compris dans le bon fil à savoir celui sur la Chine ....) ? Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Shorr kan Posté(e) le 22 octobre 2020 Share Posté(e) le 22 octobre 2020 il y a 5 minutes, Akhilleus a dit : On pourrait éviter de polluer ce fil avec des considérations HS (déjà abordées ailleurs y compris dans le bon fil à savoir celui sur la Chine ....) ? Ok, comme tu veux. On reparle de Raoult donc... 2 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Akhilleus Posté(e) le 22 octobre 2020 Share Posté(e) le 22 octobre 2020 il y a 1 minute, Shorr kan a dit : Ok, comme tu veux. On reparle de Raoult donc... Non Le prochain qui parle de Raoult il sera tellement permanbanné que même sa descendance ne pourra pas poster sur ce forum Pour redevenir serieux Vous avez ici https://www.lemonde.fr/les-decodeurs/article/2020/04/01/coronavirus-visualisez-le-nombre-de-personnes-hospitalisees-departement-par-departement_6035199_4355770.html une courbe plus parlante que celle que j'ai posté précédemment. Si vous extrapolez l'évolution de la pente on risque effectivement un gros problème dès mi-fin novembre ..... 2 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
koojisensei2 Posté(e) le 22 octobre 2020 Share Posté(e) le 22 octobre 2020 Les pari sont ouvert pour aujourd'hui 17h. Couvre feux étendu à 19h ou pas ? Si cela se confirme, cela ressemblerai à un confinement light pour permettre à la majeure partie de la population de pouvoir aller travailler. Nous étions pas concerné par le couvre feux à Nice jusque là mais apparemment, la situation se dégrade rapidement dans les services de réanimation du département qui arrivent dores et déjà à saturation alors qu'on a un taux de positivité largement plus faible que le reste de la France et un taux d'incidence autour de 160 pour 100 000hab, là aussi très en dessous du seuil d'alerte maximal. il y a 45 minutes, Alexis a dit : Je crois davantage à un effet des vacances scolaires qu'à un effet important du couvre-feu. Reste à voir si ces deux effets seront suffisants pour vraiment ralentir la progression des contaminations et des hospitalisations. Même dans le scénario favorable d'un ralentissement très marqué, ça devrait repartir à la hausse à partir de la rentrée. En ce qui concerne la vigilance, certes la perfection n'est pas de ce monde, mais les consignes de mon point de vue sont dans l'ensemble bien suivies. Je ne crois pas que les imprudents qui n'appliquent pas les gestes barrière soient la principale cause de la deuxième vague. La principale cause c'est la nature de ces consignes, qui sont tout simplement insuffisantes pour ralentir la progression du virus. Nous sommes en plein dans la stratégie du yo-yo, alternance de phases où nous mettons en place un mode de vie permettant au virus de se diffuser à nouveau et de phases où nous "fermons toutes les écoutilles" pour arrêter l'incendie. La deuxième de ces phases semble désormais inévitable, commençant probablement quelque part en novembre. Le troisième confinement, à ce rythme, devrait être vers juin ou juillet prochain. Je pense également que les vacances scolaires peuvent avoir un effet important sur la propagation du virus mais je ne dirai pas que l'effet est supérieur au couvre feux pour le moment sans au "doigt mouillé" On ne sait pas. Par contre, dans mon quartier, les consignes sont loin, très loin d'être respectés. La boucherie du coin où travaillent 3 personnes n'ont pas de masque. Le vendeur de speed burger ne porte pas de masque depuis des mois. La petite épicerie à coté ne porte pas de masque. Le vendeur du magasin de vêtement ne porte pas de masque Bref aucun commerçant ne porte de masque dans cette rue, même dans les lieux fermés qui reçoivent du public. Et comme je l'avais déjà dis, j'avais appelé la mairie, le commissariat, tout le monde s'en fou. Limite, c'est moi le fauteur de trouble. Après pour un 3eme confinement en été, je n'y crois pas. Tout d'abord, je pense que la température peut avoir un effet important sur la propagation. Et confiné pendant les vacances scolaires, ça va à contresens de ce que tu dis puisque justement, il y a un important vecteur de propagation en moins avec l'arrêt des cours. En plus, le taux d'anticorps dans la population aura un peu augmenté d'ici l'été. Même si le taux sera surement encore insuffisant pour empêcher une 3eme vague, l'effet pourra être largement atténué s'il y avait 15 ou 20% de la population avec des anti corps. Sans compter que nous aurions peut être déjà des vaccins en petite quantité pour vacciner les personnes les plus vulnérables en France. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
koojisensei2 Posté(e) le 22 octobre 2020 Share Posté(e) le 22 octobre 2020 il y a 22 minutes, Akhilleus a dit : Non Le prochain qui parle de Raoult il sera tellement permanbanné que même sa descendance ne pourra pas poster sur ce forum Pour redevenir serieux Vous avez ici https://www.lemonde.fr/les-decodeurs/article/2020/04/01/coronavirus-visualisez-le-nombre-de-personnes-hospitalisees-departement-par-departement_6035199_4355770.html une courbe plus parlante que celle que j'ai posté précédemment. Si vous extrapolez l'évolution de la pente on risque effectivement un gros problème dès mi-fin novembre ..... L'avantage aujourd'hui, c'est qu'on a bien plus de détail sur l'évolution des la transmission et l'évolution des malades dans les hôpitaux. Le gouvernement peut surement faire des projections bien plus juste afin d'éviter un scénario catastrophe. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Alexis Posté(e) le 22 octobre 2020 Share Posté(e) le 22 octobre 2020 il y a 12 minutes, koojisensei2 a dit : Les pari sont ouvert pour aujourd'hui 17h. Couvre feux étendu à 19h ou pas ? Si cela se confirme, cela ressemblerai à un confinement light pour permettre à la majeure partie de la population de pouvoir aller travailler. Pour permettre à la population de pouvoir continuer à se presser dans les transports en commun. En attendant que les collégiens et lycéens puissent recommencer à se presser en classe et dans les couloirs au retour des vacances scolaires. il y a 19 minutes, Akhilleus a dit : Le prochain qui parle de Raoult il sera tellement permanbanné que même sa descendance ne pourra pas poster sur ce forum Tiens, voici pour égayer les fêtes Révélation Masque Didier Raoult Ce masque à l’effigie du célèbre scientifique marseillais sera parfait pour une soirée débat, un thème sciences, médecine, humour, Covid ou tout autre thème de ton choix. il y a 19 minutes, Akhilleus a dit : Vous avez ici https://www.lemonde.fr/les-decodeurs/article/2020/04/01/coronavirus-visualisez-le-nombre-de-personnes-hospitalisees-departement-par-departement_6035199_4355770.html une courbe plus parlante que celle que j'ai posté précédemment. Si vous extrapolez l'évolution de la pente on risque effectivement un gros problème dès mi-fin novembre ..... En se concentrant sur la courbe des réanimations, on semble être depuis début octobre sur un rythme de doublement en 25 jours environ. Meilleur qu'en septembre où le doublement prenait 20 jours. Est-ce que le couvre-feu permettra de ralentir significativement cette progression, je ne sais pas. Qu'il l'arrête, ça me semble très optimiste. En avril, le système de santé a "tenu" avec un pic à 7 000 personnes en réanimation, soit trois fois plus qu'aujourd'hui. Cela dit : - Aucune idée si une répétition de cette performance est sérieusement pensable - est-ce que les fournitures nécessaires ont été reconstituées, est-ce que les gens ont reconstitué leur potentiel (vaincre à Verdun c'est une chose, répéter ça tous les sept mois en est une autre), est-ce que les opérations en retard ont pu être éclusées… Je ne suis du tout dans ce métier, mais à lire certaines choses ça ne pousse pas à l'optimisme - Le pic de réanimations était environ 3 semaines après le début du confinement le 17 mars Pour illustrer, si d'une part le couvre-feu n'a pas beaucoup d'effet (pessimiste), d'autre part la répétition de la performance d'avril est pensable (optimiste, peut-être trop), alors avec un doublement en 25 jours comme actuellement, le pic à ne pas dépasser soit 7 000 personnes en réanimation serait atteint dans 40 jours environ soit le 30 novembre. Il faudrait donc démarrer le second confinement au plus tard trois semaines avant, c'est-à-dire le week-end des 7-8 novembre. Naturellement, si le couvre-feu a un effet notable - ou plus sûrement les vacances scolaires - alors cette date pourra être reculée (un peu) D'un autre côté, si refaire Verdun semble être un effort trop démesuré à demander à nos soignants, alors cette date devra être avancée (de préférence pas mal) J'ose imaginer que les autorités sanitaires ont à leur disposition des modèles un peu plus raffinés que ce "calcul de coin de table", et je l'espère plus précis. D'un autre côté, en face d'une exponentielle, même un calcul de date grossier ne fera pas une si grande erreur que ça, donc je ne pense pas être si loin de la réalité. ===> Je compterais sur un démarrage du second confinement en première quinzaine de novembre 3 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
koojisensei2 Posté(e) le 22 octobre 2020 Share Posté(e) le 22 octobre 2020 il y a 8 minutes, Alexis a dit : Pour permettre à la population de pouvoir continuer à se presser dans les transports en commun. En attendant que les collégiens et lycéens puissent recommencer à se presser en classe et dans les couloirs au retour des vacances scolaires. Tiens, voici pour égayer les fêtes Masquer le contenu Masque Didier Raoult Ce masque à l’effigie du célèbre scientifique marseillais sera parfait pour une soirée débat, un thème sciences, médecine, humour, Covid ou tout autre thème de ton choix. En se concentrant sur la courbe des réanimations, on semble être depuis début octobre sur un rythme de doublement en 25 jours environ. Meilleur qu'en septembre où le doublement prenait 20 jours. Est-ce que le couvre-feu permettra de ralentir significativement cette progression, je ne sais pas. Qu'il l'arrête, ça me semble très optimiste. En avril, le système de santé a "tenu" avec un pic à 7 000 personnes en réanimation, soit trois fois plus qu'aujourd'hui. Cela dit : - Aucune idée si une répétition de cette performance est sérieusement pensable - est-ce que les fournitures nécessaires ont été reconstituées, est-ce que les gens ont reconstitué leur potentiel (vaincre à Verdun c'est une chose, répéter ça tous les sept mois en est une autre), est-ce que les opérations en retard ont pu être éclusées… Je ne suis du tout dans ce métier, mais à lire certaines choses ça ne pousse pas à l'optimisme - Le pic de réanimations était environ 3 semaines après le début du confinement le 17 mars Pour illustrer, si d'une part le couvre-feu n'a pas beaucoup d'effet (pessimiste), d'autre part la répétition de la performance d'avril est pensable (optimiste, peut-être trop), alors avec un doublement en 25 jours comme actuellement, le pic à ne pas dépasser soit 7 000 personnes en réanimation serait atteint dans 40 jours environ soit le 30 novembre. Il faudrait donc démarrer le second confinement au plus tard trois semaines avant, c'est-à-dire le week-end des 7-8 novembre. Naturellement, si le couvre-feu a un effet notable - ou plus sûrement les vacances scolaires - alors cette date pourra être reculée (un peu) D'un autre côté, si refaire Verdun semble être un effort trop démesuré à demander à nos soignants, alors cette date devra être avancée (de préférence pas mal) J'ose imaginer que les autorités sanitaires ont à leur disposition des modèles un peu plus raffinés que ce "calcul de coin de table", et je l'espère plus précis. D'un autre côté, en face d'une exponentielle, même un calcul de date grossier ne fera pas une si grande erreur que ça, donc je ne pense pas être si loin de la réalité. ===> Je compterais sur un démarrage du second confinement en première quinzaine de novembre Entre le début du confinement et le pic de réanimation, il a effectivement fallu 3 semaines mais entre le confinement et le pic de contamination décelé, c'était beaucoup plus rapide. Je pense qu'en une semaine à tout cassé, il y a déjà largement les premiers retours sur l'efficacité des mesures mis en place. Donc s'il y a effectivement comme le laisse penser des rumeurs pour étendre le couvre feux à 19h, alors ca serai que les mesures qui ont été prises n'ont pas donné des résultats satisfaisants mais d'un autre coté, s'il s'agit simplement de faire passé le couvre feux de 21h à 19h, alors cela voudrait aussi dire que les retours ne sont peut être pas si pessimiste sur la propagation. Et que le gouvernement pense qu'avec un simple ajustement de 2h, on pourrait éventuellement amélioré suffisamment les choses. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
C’est un message populaire. Eau tarie Posté(e) le 22 octobre 2020 C’est un message populaire. Share Posté(e) le 22 octobre 2020 il y a une heure, Akhilleus a dit : Non Le prochain qui parle de Raoult il sera tellement permanbanné que même sa descendance ne pourra pas poster sur ce forum Pour redevenir serieux Vous avez ici https://www.lemonde.fr/les-decodeurs/article/2020/04/01/coronavirus-visualisez-le-nombre-de-personnes-hospitalisees-departement-par-departement_6035199_4355770.html une courbe plus parlante que celle que j'ai posté précédemment. Si vous extrapolez l'évolution de la pente on risque effectivement un gros problème dès mi-fin novembre ..... Perso j'adore le travail de synthèse graphique de Germain Forestier. https://germain-forestier.info/covid/ Ya tous les départements. Les heatmaps avec les classes d'age etc. C'est mis à jour quasiment tous les jours. C'est top ! On remercie d'avance les 20-29 ans pour avoir fait n'importe quoi pendant les vacances. Ensuite la tache d'huile s'est déplacée "verticalement" de manière intra familiale principalement. Le scenario identique s'était passé en Floride après le spring break. il y a 12 minutes, koojisensei2 a dit : Entre le début du confinement et le pic de réanimation, il a effectivement fallu 3 semaines mais entre le confinement et le pic de contamination décelé, c'était beaucoup plus rapide. Je pense qu'en une semaine à tout cassé, il y a déjà largement les premiers retours sur l'efficacité des mesures mis en place. Donc s'il y a effectivement comme le laisse penser des rumeurs pour étendre le couvre feux à 19h, alors ca serai que les mesures qui ont été prises n'ont pas donné des résultats satisfaisants mais d'un autre coté, s'il s'agit simplement de faire passé le couvre feux de 21h à 19h, alors cela voudrait aussi dire que les retours ne sont peut être pas si pessimiste sur la propagation. Et que le gouvernement pense qu'avec un simple ajustement de 2h, on pourrait éventuellement amélioré suffisamment les choses. Perso, je trouve que la population respecte plutôt pas mal les consignes. Presque personne se dit bonjour. Les masques, le lavage de main etc., on est pas encore au top, mais si on compare à 1 an c'est un step ENORME. Et pourtant la contagiosité est féroce. Sacré "coqueluche" ce CoronaVirus. 6 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
C’est un message populaire. vincenzo Posté(e) le 22 octobre 2020 C’est un message populaire. Share Posté(e) le 22 octobre 2020 https://www.liberation.fr/france/2020/10/21/la-reanimation-pour-les-nuls_1802936?fbclid=IwAR0sZfDhYHuS-CVW_7n13TQCdGuw8yLg7QUuRwyaGyprgtz2KvIYAcQvRDk J’ai travaillé en réanimation entre 1982 et 1986, dans une autre vie, et certaines nuits dans mes cauchemars je m’y retrouve posté en garde, parfaitement conscient que je n’ai rien à y faire et que dans le rêve, j’y suis un danger ambulant, tant les techniques et les protocoles ont changé et se sont affinés. La réanimation, c’est ceux qui n’y foutent jamais les pieds qui en parlent le mieux. C’est Martine Wonner, députée anti-masques devenue célèbre grâce à sa mangeoire en plastique, qui révèle à l’Assemblée nationale qu’on remplit aujourd’hui les réanimations de force en y accueillant des patients qui n’ont besoin que de 2 ou 3 litres d’oxygène. «Pour quelqu’un comme moi qui ai fait bon nombre d’années en réanimation, je peux vous dire qu’on n’a jamais mis ce type de patients en réanimation». Interrogée plus avant, cette psychiatre expliquera qu’elle a travaillé en 1989 et 1990 en réa (soit probablement deux stages d’internat, il y a trente ans). Comme le dit un de mes amis sur Twitter : «Moi j’étais en classe de mer en 1992, je dis pas à Loïck Peyron comment faire la route du Rhum.» C’est Didier Raoult, l’autre jour sur CNews, qui après avoir longtemps affirmé que l’épidémie était terminée, explique à Laurence Ferrari sans lever le nez de ses notes qu’il n’y a pas réellement de problème de lits de réanimation : il suffit de faire sauter certaines dispositions légales comme le repos compensatoire des personnels d’anesthésie et de réanimation. Car après tout, qui a besoin de dormir après une garde Covid de vingt-quatre heures ? J’ai pensé à Jean-Martin Charcot, glacial père de la neurologie, qui disait à ses internes: «Si vous avez besoin de plus de cinq heures de sommeil, choisissez un autre métier.» Mais on était en 1885, et si Charcot était narcissique, c’était un génie narcissique, pas un microbiologiste affabulateur éventé. C’est Christian Perronne, interviewé par André Bercoff sur Sud Radio au sujet du best-seller qu’il a signé, qui affirme qu’il n’y a pas de deuxième vague : «Même dans les services de réanimation, je vois bien des malades moins sévères qu’avant, ils les prennent beaucoup plus tôt et les gardent longtemps, parce que pour un service de réanimation, avoir un malade au Covid, c’est le jackpot, il a plus d’infirmières et plus de moyens. Cette saturation des services de réanimation, c’est un petit peu une invention.» Je me demande d’ailleurs ce qu’en pense le professeur Djillali Annane, réanimateur à l’hôpital Raymond-Poincaré, doyen de la faculté, dont le service surplombe celui de Christian Perronne. Les conversations autour d’un café ou d’une eau ferrugineuse doivent y être passionnantes. Retrouvez aussitous les épisodes du «Journal d’épidémie» La réanimation, c’est ceux qui n’y foutent jamais les pieds qui en parlent le plus. Tous les paucineuronaux ayant passablement vomi sur les réanimateurs, accusés tour à tour de ne pas suivre le protocole du gourou phocéen, de refuser des malades ou de les euthanasier, j’ai choisi d’ouvrir ces colonnes à l’un d’entre eux pour qu’il confesse ses péchés. Damien Barraud a 45 ans, il est réanimateur à l’hôpital de Metz-Thionville, où il a survécu aux deux premières vagues : le Covid, et les Covidiots. «J’ai absolument détesté le Covid. Et je la déteste encore. Pas tant pour ce qu’elle a fait aux malades. C’est une maladie parfois grave, pas la pire. C’est un virus, ça ne réfléchit pas un virus, c’est con comme la Lune. Mais je la déteste pour ce qu’elle a fait aux humains, aux soignants. A la médecine, à la science qui me sont chères. Ce qui devait être une formidable opportunité pour nous tous a tourné en bérézina, ici et aux quatre coins du monde. Rien que d’y repenser me donne la nausée. Mais il faut raconter. C’est important. Parce que le virus rôde toujours et attaque de nouveau, et qu’à l’évidence, beaucoup n’ont pas mesuré ce qui s’était joué dans les réanimations de Paris et du Grand-Est. Cela leur permettra peut-être de ne pas sous-estimer, voire de nier sans la moindre décence les risques actuels. «Rembobiner la cassette d’une période extraordinaire. Que dois-je raconter ? La réanimation en période Covid ? Mais le public connaît déjà si mal la réanimation en général. MA réanimation en période Covid ? Comment elle s’est déroulée, comment je la conçois, celle que l’on m’a apprise et que j’essaie de transmettre à mon tour. Après tout c’est moi le héros en blouse blanche d’un jour de Libé, je fais ce que je veux, non ? Non. Comme pour John Carter face à M. et Mme Rubadoux dans Urgences, "It is not about me". Il s’agit des patients, des soignants, d’une médecine et d’une recherche nobles et éthiques. «Nous autres soignants des réanimations avons vécu l’histoire. J’imagine que lorsque l’on vit l’histoire en direct, on ne doit pas forcément s’en rendre compte, dans la chaleur du moment et concentré à sa tâche. Cela vient après, à l’heure de se poser et de se retourner. On a vécu un pan d’histoire. Je crois pouvoir dire sans me tromper qu’aucun soignant de réanimation ne veut revivre ce à quoi il a été confronté en mars-avril. Je suis un réanimateur "entre deux âges". En une vingtaine d’années de métier et 2 000 gardes au compteur, j’ai vu à peu près tout ce qui peut se voir dans une réanimation lourde dans un hôpital français. Je n’ai pas peur. Sûr de mes forces, lucide sur mes limites, je sais faire les gestes, j’ai vécu au moins une fois toutes les situations possibles. Eh bien je n’avais jamais vu cela. Jamais. Ce que nous avons vécu au printemps dans le Grand-Est et en Ile-de-France n’était pas une vague. C’était un tsunami de 30 mètres de haut qui emporte tout. On était prêts pourtant. On le croyait. On en avait, des plans. Pleins, à activer au fur et à mesure. Et puis on nous avait déjà fait le coup avec le Sras, le Mers, la grippe aviaire… Les images d’Italie ? C’est là qu’on s’est dit que ça commençait à sentir très mauvais. Les supporteurs de foot se moquent des Italiens. Les réanimateurs, eux, savent que la Lombardie est riche. Qu’elle est surtout riche des plus grands spécialistes du monde dans cette maladie qui n’en est pas une, le Syndrôme de détresse respiratoire aiguë (SDRA). A Milan, on sait oxygéner et ventiler. Alors si c’est la catastrophe là-bas, il devient assez clair qu’on va prendre la foudre. On se prépare. Sérieusement. Mais sans y croire réellement. Sans imaginer que chacun des plans mis au point sera dépassé en trois jours. A lire aussi«Nous ne sommes pas dans un monde idéal» «Début mars, on attend. Une attente mêlant du stress positif, de la concentration, l’envie d’en découdre, comme avant un match. Les Thermopyles. Et puis un matin, ça a commencé. Un malade contact du rassemblement de Mulhouse. Et puis un deuxième. Puis un troisième. Et là nous sommes tous pris dans la lessiveuse. On ne pense plus. On fait. Mécaniquement. Non-stop pendant deux mois. Je suis de l’ancienne école. Le matin en arrivant, je ne consulte jamais le dossier informatisé des malades dans mon bureau, comme le font les jeunes. J’ai besoin de voir les malades en vrai, de "sentir", de penser aux objectifs de soin de la journée, de donner les premières consignes. Une sorte de rituel, souvent joyeux, où l’on dit bonjour aux équipes, où l’on plaisante un peu, avant le deuxième rituel du staff : le café. Et bien pendant deux mois, cette ambiance matinale était remplacée par un silence pesant, une ambiance de tranchées, un bunker. C’est la guerre. Les couloirs des secteurs sont vides. Les soignants sont dans les chambres, pour les toilettes, dans un habit de cosmonaute, véritable étuve fastidieuse à enfiler, désagréable à porter, et, on le sait maintenant, un peu excessive. Il ne fallait pas tomber malade. Pour les patients. Pour soi. Pour ne pas contaminer sa famille, que certains, comme moi, ont tenue à distance. Pour pouvoir continuer à travailler. Pas un bruit. Les portes et les sas des chambres sont fermés. Les malades sont en majorité intubés, et souvent sur le ventre. Seuls les plus graves des plus graves sont là. Les moins graves, on ne les voit pas. Ils sont en secteur, sous des débits déraisonnables d’oxygène. En réa, ceux qui vont un peu mieux après quelques jours, qui redonnent le moral aux troupes, sont… transférés. Dans ces évacuations sanitaires que des malotrus galonnés ont qualifiées de spectacle. Pour faire de la place à de nouveaux arrivants. Ne restent que les plus graves des plus graves. Ceux qui vont avoir des séjours longs, et pour beaucoup, mourir. A lire aussiLe portrait : Damien Barraud, principe de réa «Cette spécialité est trop riche pour être racontée en peu de mots. Que dire ? Peut-être parler de certains aspects que nombreux ont découverts à cette occasion ? Logiquement, on commence par admettre le patient en réanimation. On nous a accusés de "trier". C’est le mot en vigueur, de "triage" in English. On vient en réanimation quand on a un ou plusieurs organes qui défaillent, et qu’il faut suppléer, le temps que le traitement fasse son œuvre. Et on vient en réanimation pour survivre. Pas pour mourir. La finalité de la réanimation est de rendre au patient, sur le long terme, une vie que lui juge digne d’être vécue. Et la réanimation est un marathon olympique. C’est une rude épreuve, dont on sort déplumé, rincé, essoré, et il ne faut pas l’infliger de manière indue à quelqu’un qui n’a à l’évidence pas les réserves pour l’affronter. Il ne faut pas réanimer à tout prix et coûte que coûte. Il faut trier. Trier n’est pas décider qui va vivre ou mourir. C’est un acte d’humanité, et certainement une des choses les plus difficiles à maîtriser du métier. C’est vrai en temps de paix, tous les jours, avec pour seul horizon le malade. Ça l’est d’autant plus en temps de guerre, avec le spectre du manque de moyens. En médecine de catastrophe, on alloue les moyens aux patients qui ont le plus de chance de survivre. Cette justice distributive ne me perturbe pas non plus. Je ne suis pas responsable des moyens qui sont mis à ma disposition. Je suis juste responsable de leur utilisation optimale. Manquons-nous de lits de réanimation en France ? Je ne pense pas. Cela n’a pas de sens de juger de l’adéquation entre offre et besoin à l’occasion d’une catastrophe centenaire. Cela n’a pas de sens de se comparer au voisin allemand, dont la pléthore de lits ne sert à rien. Cela n’a pas de sens de dire que cet hypothétique manque de lits de réanimation est la cause de tous les maux, dont de prétendues privations de liberté. Il faut des lits activables en cas de besoin. Et surtout du personnel formé. Cela ne se fait pas en six mois, quoi qu’en pensent les populistes, les physiologistes du sport, ou les ânes, entités parfois difficiles à distinguer. «Il y a eu plusieurs pandémies en une. Le virus, bien sûr, mais également une épidémie bien française d’ultracrépidarianisme – l’art de parler de ce qu’on ne connaît pas. Après avoir subi des millions d’épidémiologistes et de virologues, nous avons vu apparaître des millions de réanimateurs. On nous a accusés d’avoir fait des conneries, d’avoir intubé très tôt, trop tôt. Que la mortalité observée était liée à nos traitements. Oui, c’est vrai en partie. Cent pour cent de ce que l’on fait dans une réanimation a des effets indésirables. Nous ne sommes pas homéopathes. L’intubation, la ventilation mécanique, la sédation, l’adrénaline, la dialyse rénale, tout cela a des effets indésirables. Ce n’est pas grave. Ce n’est pas grave si le rapport bénéfice-risque a été bien pesé. On accepte ces effets adverses. Et on les minimise, en appliquant cette technique dans les règles de l’art. Pour cela il faut du bon matériel, un peu, et de bons professionnels, beaucoup. Si vous appliquez ces techniques dans des endroits non prévus pour cela, avec du matériel non prévu pour cela, et des personnels non formés… malgré leur admirable dévouement, que croyez-vous qu’il va advenir ? «Oui ; il y a eu beaucoup de morts. Selon les endroits et la gravité des patients, 30 voire 40% de décès. 25 à 30%, c’est la mortalité du SDRA sévère. 40% ça doit être ce qu’il arrive quand on réanime des malades graves dans des conditions suboptimales. La mort ne me perturbe pas. Quand on est malade, c’est parfois grave, et quand c’est grave, parfois on meurt. C’est un processus naturel que l’on essaie de freiner, perturber, retarder. On ne peut guérir tout le monde. Nous sommes des soignants, pas le Petit Jésus ou tout autre druide barbichu. S’en rendre compte est vital. Pour ne pas disjoncter. On tente de guérir le malade. Et quand on ne peut pas, il faut savoir s’arrêter, jeter l’éponge de soins devenus futiles, ne pas sombrer dans l’acharnement, et accompagner la fin de vie. A good life, and a good death. Bien accompagner un patient et ses proches, assurer une bonne fin de vie est aussi important qu’aboutir à la guérison. La mort ne me perturbe pas, sauf si un des maillons de la chaîne de la guérison ou de la fin de vie a dysfonctionné. Là, la mort devient inacceptable et une souffrance. La mort par Covid n’est pas une belle mort. Pour plein de raisons. Certes, les malades n’ont pas souffert. On a accompagné la fin de vie comme il se doit, dignement, comme à l’accoutumée, dans le respect de la loi Leonetti-Claeys. Nous n’avons pas eu besoin de recourir au Rivotril pour cela, n’en déplaise à ceux qui nous ont accusé d’euthanasie. On n’y a pas eu recours car on n’a jamais manqué de rien, même si ce fut juste. Je ne sais toujours pas comment nos pharmaciens ont réussi cet exploit. Mais il y a ces corps, enfermés immédiatement dans des sacs étanches, sans toilette mortuaire, et envoyés sans délai au funérarium. Et le plus pesant probablement, il y a cette absence des familles, interdites de visite, au moins au début, et dont le deuil a dû être catastrophique. Les familles sont souvent le seul élément raccrochant à la vie. On les voit, on leur parle tous les jours. Là elles étaient absentes. Et cette rencontre singulière ne peut pas être remplacée par un coup de téléphone, auquel nous n’avions de toute façon pas le temps de répondre. Il n’y a plus beaucoup de vie dans une réanimation Covid. Cela a laissé des traces, des blessures psychologiques. Et aucun soignant de réanimation ne veut revivre cela. «Bien sûr, à côté de cela, les accusations de "faire du chiffre", par un vieux professeur n’ayant plus toutes ses facultés, sont dérisoires. Il paraîtrait que l’on code "Covid-19" de manière excessive et que l’on garde trop les patients. Pour gagner de l’argent, un magot caché probablement. Et pour participer à un mensonge d’état. Pour priver les gens de liberté. Non bien sûr. Sauf dans les cerveaux tordus, on code ce que l’on fait, quand on le fait. Ni plus ni moins. Parce que le patient est une fin en soi. Point. «Les crises passent les humains au révélateur. Et il y a eu du beau et du bon dans tout ce marasme. L’hôpital public (et le système de santé en général), dont la souffrance n’aura échappé à personne, a su rassembler ses forces, se lever, faire front. Nous avons vu des soignants de tous horizons épuisés, marqués physiquement par ces masques qui serrent trop, et la fatigue. Sans jamais reculer, soupirer, souffler, renoncer. Les biologistes. Les radiologues. Les ouvriers qui ont monté des cloisons à la vitesse de l’éclair. Les informaticiens, qui ont permis aux malades éveillés de communiquer par tablette avec leurs proches. Les administratifs. Tout le monde a apporté sa pierre et magnifiquement œuvré. Il y a eu de vrais héros. Mais pour moi tout cela n’atténuera pas le désastre ambiant. La médecine et la recherche éthiques et propres sont mortes et enterrées à l’occasion de cette crise sans précédent. Sur l’autel de la mégalomanie de quelques gourous à la tête de sectes mafieuses, dont la médiocrité scientifique n’a d’égal que la malhonnêteté intellectuelle. Les fleurs ont été déposées par les légions d’imbéciles des réseaux sociaux, parfois en service commandé. Les couronnes ont été déposées par des pantins de plateaux télé de chaînes d’info en continu irresponsables. Vol au-dessus d’un nid d’irresponsables. La malscience, comme toutes les fake news, tue. La malscience et les fake news précipitent les plus fragiles vers un abîme de détresse psychologique et la vague psychiatrique. La malscience et les fake news sont les mères de tous les relativismes, de tous les complotismes, de la perte de confiance dans les médecins et les chercheurs, au pire moment possible. Et cela, il faudra des années pour s’en remettre. Cette pandémie s’arrêtera un jour. Ça n’est ni la première ni la dernière. Elle s’éteindra dans un déluge de morts, médicaux et économiques, et comme d’habitude, les plus fragiles auront payé le plus lourd tribut. Il faudra alors sévèrement débriefer. Punir ceux qui doivent l’être, les escrocs, les renégats, quels que soient leur grade et leur fonction. Reconstruire pour que ces décès de patients, et ces sacrifices de soignants n’aient pas été inutiles. Je déteste le Covid.» 3 15 2 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
koojisensei2 Posté(e) le 22 octobre 2020 Share Posté(e) le 22 octobre 2020 Dès janvier, les images dans les hôpitaux de Wuhan étaient effrayantes. La manière où le personnel de santé devait lutter face à l'affut des malades aurai du alarmer tous les autres pays. Dommage qu'il ai fallu attendre que la situation soit désastreuse en France pour réagir et il ne restait que le confinement comme solution. Malheureusement, nous sommes en train de prendre le même chemin actuellement. Au lieu de garder des mesures restrictives dès la fin du confinement en été, on avait préférer vivre comme si le virus avait miraculeusement disparu. Je ne sais pas si la responsabilité incombe plus au gouvernement ou au soit disant expert qui ont conseillé les gouvernements car bien sur que les mesures n'ont pas été pris sans consultation. Il me semblait que Macron avait téléphoné à Raoult pour prendre des conseilles par exemple. PS : je trouve dommage que l'on n'invite pas plus souvent ce genre de témoignage dans les grands média de masse. Ce sont les vrai héros d'aujourd'hui. 1 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Alexis Posté(e) le 22 octobre 2020 Share Posté(e) le 22 octobre 2020 Il y a 1 heure, vincenzo a dit : https://www.liberation.fr/france/2020/10/21/la-reanimation-pour-les-nuls_1802936?fbclid=IwAR0sZfDhYHuS-CVW_7n13TQCdGuw8yLg7QUuRwyaGyprgtz2KvIYAcQvRDk Merci d'avoir partagé ce témoignage fort. Il confirme, et bien au-delà, le doute que j'exprimais plus haut : "refaire" mars-avril 2020 n'est pas possible, en tout cas ce n'est vraiment pas une bonne idée d'essayer. On ne refait pas Verdun, pas après huit mois seulement. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Wallaby Posté(e) le 22 octobre 2020 Share Posté(e) le 22 octobre 2020 Il y a 1 heure, vincenzo a dit : Retrouvez aussi tous les épisodes du «Journal d’épidémie» Oui, ce Christian Lehmann n'a pas la langue dans sa poche : Le 26/08/2020 à 12:58, Wallaby a dit : https://www.liberation.fr/france/2020/08/26/vivez-les-fenetres-ouvertes_1797725 (26 août 2020) Christian Lehmann, médecin et écrivain : Alors qu’alertés par des salariés inquiets nous expliquions que le virus ne se comportait pas différemment dans une supérette et dans un open space, et que le port du masque devait être aussi conseillé au sein des entreprises, des guignols de plateau sont alors venus insister pour rendre obligatoire le port du masque en toutes circonstances, y compris à l’extérieur, et même dans les zones non peuplées. Cette mesure inutile, aberrante, a certes permis aux pouvoirs publics pendant quelques semaines de ne pas traiter la question de la protection des salariés au travail, mais elle a eu comme corollaire une poussée du mouvement antimasque, arguant de son ineptie pour affirmer que le masque était inutile et son port liberticide. En février, Agnès Buzyn se félicitait d’avoir placardé des affichettes dans les aéroports français. Aujourd’hui, nos affiches de prévention, nos messages radiophoniques, n’ont pas changé depuis le début de l’épidémie. Nous sommes toujours incités à éternuer dans notre coude, à utiliser des mouchoirs jetables, mais aucun organisme de santé publique ne porte un message aussi simple que ce conseil accessible à un enfant : «Vivez les fenêtres ouvertes.» Aérer naturellement la pièce dans laquelle vous vivez, la pièce dans laquelle vous travaillez, diminue le risque de contamination par aérosolisation, par inhalation de particules virales en suspens excrétées par une personne infectée. Dans un lieu clos, le virus reste en suspension dans l’air. Aérer, créer des courants d’air, c’est dissiper ce nuage viral, éviter la contamination. Comment se fait-il qu’à la fin du mois d’août, huit mois après le début de l’épidémie, ce message qui ne peut être qualifié de liberticide soit encore ignoré de beaucoup de nos concitoyens ? Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
NUBEALTIUS Posté(e) le 22 octobre 2020 Share Posté(e) le 22 octobre 2020 (modifié) Il faut le bâillonner .... "Covid-19 : Didier Raoult décrit une situation «moins sévère qu'au printemps»" : https://www.lefigaro.fr/sciences/covid-19-didier-raoult-decrit-une-situation-moins-severe-qu-au-printemps-20201022 Edit: j'avais pas vu le message de @Akhilleus ...... Modifié le 22 octobre 2020 par NUBEALTIUS Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
rogue0 Posté(e) le 22 octobre 2020 Share Posté(e) le 22 octobre 2020 (modifié) Peut-être déjà posté. Pour les candidats vaccins covid, la FDA, l'agence des médicaments US a exigé le 6 octobre le maintien d'une période d'observation (même réduite à 2 mois) pour contrôler le nombre d'effets secondaires (et a fixé des critères de qualité stricts pour que les vaccins soient validés : durée d'immunité, etc). https://www.france24.com/fr/20201006-usa-l-agence-des-médicaments-publie-des-critères-plus-stricts-pour-les-vaccins-contre-le-covid-19 Une bonne nouvelle pour la sécurité des futurs vaccinés (et c'est le processus normal de validation des médicaments même en urgence...) Et moins bonne pour Trump et les compagnies pharmaceutiques, puisque ça repousse la validation des candidats vaccins après l'élection US. (d'ailleurs, je ne donne pas cher de la peau du directeur de la FDA, qui est passé en force contre les voeux de POTUS sur ce point...) https://www.lefigaro.fr/flash-eco/covid-19-la-fda-remporte-son-bras-de-fer-contre-trump-sur-les-vaccins-20201007 Modifié le 22 octobre 2020 par rogue0 orthografe 3 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Alexis Posté(e) le 22 octobre 2020 Share Posté(e) le 22 octobre 2020 il y a 43 minutes, NUBEALTIUS a dit : Edit: j'avais pas vu le message de @Akhilleus ...... Trop tard. Les satellites d'alerte avancée ont détecté la signature infrarouge d'un moteur accélérant hors de l'atmosphère. La confirmation radar vient de tomber. Le Topol est bien en route. So long, Nubealtius ! On t'aimait bien… il y a 24 minutes, rogue0 a dit : Une bonne nouvelle pour la sécurité des futurs vaccinés (et c'est le processus normal de validation des médicaments même en urgence...) Et moins bonne pour Trump et les compagnies pharmaceutiques, puisque ça repousse la validation des candidats vaccins après l'élection US. (d'ailleurs, je ne donne pas cher de la peau du directeur de la FDA, qui est passé en force contre les voeux de POTUS sur ce point...) https://www.lefigaro.fr/flash-eco/covid-19-la-fda-remporte-son-bras-de-fer-contre-trump-sur-les-vaccins-20201007 Il y a donc encore des choses qui fonctionnent aux Etats-Unis ! Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
NUBEALTIUS Posté(e) le 22 octobre 2020 Share Posté(e) le 22 octobre 2020 il y a 9 minutes, Alexis a dit : Trop tard. Les satellites d'alerte avancée ont détecté la signature infrarouge d'un moteur accélérant hors de l'atmosphère. La confirmation radar vient de tomber. Le Topol est bien en route. So long, Nubealtius ! On t'aimait bien… Moi aussi je vous aimais bien les copains .... je vous laisse je file dans mon abris anti atomique que j'ai creusé dans ma cave .... à merde j'ai juste fait des casiers à bouteille de vin.... je me suis laissé distraire 2 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
C’est un message populaire. Héliphas Posté(e) le 22 octobre 2020 C’est un message populaire. Share Posté(e) le 22 octobre 2020 il y a 11 minutes, Alexis a dit : So long, Nubealtius ! On t'aimait bien… J'ai pensé à ça : / Comprends qui pourra 1 4 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
koojisensei2 Posté(e) le 22 octobre 2020 Share Posté(e) le 22 octobre 2020 En revanche, le QR code que le pm en avait parlé aujourd'hui. Je ne comprend pas que ca n'a toujours pas été mis en place. C'est un fonction qui me semble plutôt rapide à programmer pourtant. A vrai dire, c'est une fonction qui aurai dû être mis en place à la réouverture des restaurants. Aujourd'hui, lorsque le taux de positivité est proche des 15%, nous n'avons plus la capacité de les test nécessaires. Et je me dis aussi Google aurai pu nous sortir un truc sans rien installé grâce à notre emplacement qu'ils arrivent à suivre en temps réel grâce à google map par exemple. ( faudra peut être interdire à Goole de pouvoir nous suivre à la trace comme ca d'ailleurs ) Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
C’est un message populaire. Rob1 Posté(e) le 22 octobre 2020 C’est un message populaire. Share Posté(e) le 22 octobre 2020 (modifié) Bon, j'ai une collègue qui semble l'avoir choppé au contact d'une membre de sa famille il y a deux semaines. La semaine dernière, la membre de sa famille va mal puis la collègue ne se sent pas bien. Jeudi dernier, la collègue est arrêtée et sait que l'autre a été testée positive. Bon elle n'avait pas attendu pour redoubler de précautions, manger encore plus à l'écart des autres et tout désinfecter avant/après. Ma petite entreprise avait pris des mesures de protection passive dès le déconfinement avec masques, espacement des postes autant que possible, une salle vide transformée en salle à manger avec des places en nombre limité simultanément et espacées. Perso j'ai ajouté l'habitude de manger toujours avec le même collègue, celui avec le quel je bosse quotidiennement, ce qui m'évite d'avoir des interactions ceux qui bossent dans d'autres ailes du bâtiment. (La collègue en question est dans une autre aile, je l'ai à peine croisée ces jours-là.) Mais le responsable de mon aile, lui, doit circuler beaucoup et il interagissait pas mal avec elle Évidemment, il fallait que l'unique soir où je suis sorti voir des gens que je ne croisais pas quotidiennement depuis le début de l'épidémie (courses et 1 ciné mis à part), ce soit ce même jeudi dernier (AG de mon association, pour clarifier son futur, elle est en sommeil depuis le début de l'année)... petite réunion masquée à 6, un peu de distance, tout allait bien jusqu'à ce que notre hôte sorte l'apéro Punaise c'était pas annoncé ça, mais j'ai pas osé dire non, j'ai bu loin des autres en remettant mon masque tout le temps, mais je ne leur ait rien dit et je ne suis pas parti avant les autres Aux dernières nouvelles la collègue est maintenant hospitalisée, mais pas d'autre malade dans l'entreprise ni dans leur entourage (du moins, que je sache). Retex : - les mesures passives de distanciation, le masque porté en permanence, le redoublement de précautions de la collègue semblent avoir fait le job. - cependant il est impossible de garantir la sécurité à 100%, et même parmi des gens a priori intelligents, informés et bien intentionnés on trouvera, à un moment ou un autre, des attitudes qui paraîtraient totalement connes rétrospectivement si ça avait mal tourné. (Tous les gens concernés dans l'histoire le sont, à part 1 collègue qui a beaucoup de mal à supporter le masque. Ca fait un moment que je contemple l'idée de le flinguer en prétextant la légitime défense, d'ailleurs.) - en nombre de contacts interposés, on n'est jamais très loin d'un malade. 2 contacts entre moi et cette personne dont j'ignorais jusqu'alors l'existence... - toute l'info que j'ai vient uniquement de ce qui a circulé volontairement de la collègue au patron et qui a été répercuté informellement. Je préfère ne pas penser à ce que d'autres pourraient ne pas communiquer. Je me dis qu'avec un peu (beaucoup?) moins de bol, on aurait de quoi faire un joli début de cluster. Une vingtaine de personnes dans la boîte, les cinq de mon assoce, le tout en moins de jours qu'il n'en faut pour passer un test de virus. Modifié le 22 octobre 2020 par Rob1 5 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Patrick Posté(e) le 23 octobre 2020 Share Posté(e) le 23 octobre 2020 Il y a 8 heures, Rob1 a dit : - en nombre de contacts interposés, on n'est jamais très loin d'un malade. 2 contacts entre moi et cette personne dont j'ignorais jusqu'alors l'existence... - toute l'info que j'ai vient uniquement de ce qui a circulé volontairement de la collègue au patron et qui a été répercuté informellement. Je préfère ne pas penser à ce que d'autres pourraient ne pas communiquer. Je me dis qu'avec un peu (beaucoup?) moins de bol, on aurait de quoi faire un joli début de cluster. Une vingtaine de personnes dans la boîte, les cinq de mon assoce, le tout en moins de jours qu'il n'en faut pour passer un test de virus. Fais bien attention à toi et guette le moindre signe. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
BPCs Posté(e) le 23 octobre 2020 Share Posté(e) le 23 octobre 2020 (modifié) Une étude "quasi-experimentale" sur le bénéfice de la Vitamine D dans le Covid-19 sur une population d'un EPAD : "Bolus vitamin D3 supplementation during or just before COVID-19 was associated in frail elderly with less severe COVID-19 and better survival rate." The mean follow-up time was 36 ± 17days. 82.5% of participants in the Intervention group survived COVID-19, compared to only 44.4% in the Comparator group (P = 0.023). https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pmc/articles/PMC7553119/ Citation Abstract Vitamin D may be a central biological determinant of COVID-19 outcomes. The objective of this quasi-experimental study was to determine whether bolus vitamin D3 supplementation taken during or just before COVID-19 was effective in improving survival among frail elderly nursing-home residents with COVID-19. Sixty-six residents with COVID-19 from a French nursing-home were included in this quasi-experimental study. The "Intervention group" was defined as those having received bolus vitamin D3 supplementation during COVID-19 or in the preceding month, and the "Comparator group" corresponded to all other participants. The primary and secondary outcomes were COVID-19 mortality and Ordinal Scale for Clinical Improvement (OSCI) score in acute phase, respectively. Age, gender, number of drugs daily taken, functional abilities, albuminemia, use of corticosteroids and/or hydroxychloroquine and/or antibiotics (i.e., azithromycin or rovamycin), and hospitalization for COVID-19 were used as potential confounders. The Intervention (n = 57; mean ± SD, 87.7 ± 9.3years; 79%women) and Comparator (n = 9; mean,87.4 ± 7.2years; 67%women) groups were comparable at baseline, as were the COVID-19 severity and the use of dedicated COVID-19 drugs. The mean follow-up time was 36 ± 17days. 82.5% of participants in the Intervention group survived COVID-19, compared to only 44.4% in the Comparator group (P = 0.023). The full-adjusted hazard ratio for mortality according to vitamin D3 supplementation was HR = 0.11[95%CI:0.03;0.48],P = 0.003. Kaplan-Meier distributions showed that Intervention group had longer survival time than Comparator group (log-rank P = 0.002). Finally, vitamin D3 supplementation was inversely associated with OSCI score for COVID-19 (β=-3.84[95%CI:-6.07;-1.62], P = 0.001). In conclusion, bolus vitamin D3 supplementation during or just before COVID-19 was associated in frail elderly with less severe COVID-19 and better survival rate Moralité : je vais bientôt me reprendre ma deuxième ampoule de Vitamine D Modifié le 23 octobre 2020 par BPCs Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
herciv Posté(e) le 23 octobre 2020 Share Posté(e) le 23 octobre 2020 Il y a 2 heures, BPCs a dit : Moralité : je vais bientôt me reprendre ma deuxième ampoule de Vitamine D Le mieux c'est Vitamine D une goutte par jour. EN suite tu complète par de la vitamine C Si tu as des présomption de COVID tu prend en plus du ZINC. C'est le cocktel de trump. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Wallaby Posté(e) le 23 octobre 2020 Share Posté(e) le 23 octobre 2020 (modifié) Il y a 3 heures, BPCs a dit : le bénéfice de la Vitamine D dans le Covid-19 De ce point de vue, les mesures qui ont été prises d'interdire le jogging pendant les heures où la lumière solaire est la plus intense ont été contre-productives : https://www.liberation.fr/france/2020/04/07/confinement-le-jogging-bientot-interdit-a-paris-entre-10-et-19-heures_1784439 https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pmc/articles/PMC2846322/ La lumière du soleil, en particulier les UVB entre les longueurs d'onde de 290 et 315 nm, est la principale source de production de vitamine D dans la peau et constitue la principale source de vitamine D pour l'organisme. Modifié le 23 octobre 2020 par Wallaby 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Wallaby Posté(e) le 23 octobre 2020 Share Posté(e) le 23 octobre 2020 (modifié) https://www.rfi.fr/fr/science/20201022-covid-19-espoir-déçu-tocilizumab espoir déçu pour le Tocilizumab Fin avril dernier, l’AP-HP avait déjà annoncé des résultats positifs pour ce traitement. Il s’agissait néanmoins d’une déclaration prématurée car l’essai venait tout juste de débuter. Cette affaire avait alors poussé le comité indépendant d’évaluation de l’étude à démissionner en bloc, un événement rare. Jonathan Barr, du département de médecine de l’Université de Caroline du Nord, qui signe l’éditorial de ce numéro de JAMA Internal Medicine : « Ces nouvelles études suggèrent un rôle potentiel du Tocilizumab contre le Covid-19, mais elles n’apportent pas de preuves robustes d’efficacité. Il faudra reconsidérer l’usage du Tocilizumab si, et seulement si, des données plus solides émergent d’autres essais. » https://www.lepoint.fr/societe/covid-a-strasbourg-les-services-de-reanimation-s-arment-face-a-la-seconde-vague-22-10-2020-2397666_23.php à Strasbourg, les services de réanimation s'arment face à la seconde vague "On voit progressivement qu'on a de plus en plus de patients Covid, on sent qu'on va doucement retomber dans une situation comparable à la première vague", confie Armelle Fieuvet, infirmière en réanimation au Nouvel hôpital civil (NHC), équipée d'une charlotte, de lunettes et d'une sur-blouse de protection. Cadre de santé, Florence Cionneau redoute "la vague qui arrive". "La première fois, c'était des heures éprouvantes, on a sursollicité les soignants, on leur a demandé de revenir sur les heures de repos pour aider. On se dit que revivre ça, psychologiquement, c'est compliqué". Surtout le manque de sommeil crée un manque d'attention, et accroît les risques d'erreurs. Ce n'est pas pour rien que les temps de conduite et de repos des chauffeurs routiers sont strictement réglementés. Modifié le 23 octobre 2020 par Wallaby Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
BPCs Posté(e) le 23 octobre 2020 Share Posté(e) le 23 octobre 2020 il y a 3 minutes, Wallaby a dit : Surtout le manque de sommeil crée un manque d'attention, et accroît les risques d'erreurs. Ce n'est pas pour rien que les temps de conduite et de repos des chauffeurs routiers sont strictement réglementés. Ou bien qu'il y a un repos compensateur obligatoire le lendemain d'une garde : En cas de plainte, la première chose que regarde un juge est le tableau de gardes du service...et le praticien plonge automatiquement si il aurait du être en repos plutôt que de donner un coup de main forcément mal intentionné à ses collègues il y a 25 minutes, Wallaby a dit : le jogging pendant les heures où la lumière solaire est la plus intense ont été contre-productives : Franchement c'est plus efficace de boire une ampoule (ou alors faut faire le jogging en maillot de bain il y a 7 minutes, Wallaby a dit : espoir déçu pour le Tocilizumab Et c'est aussi le résultat négatif d'une grosse étude publiée dans le New England Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
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