Bechar06 Posté(e) le 22 janvier Share Posté(e) le 22 janvier Petite échelle, mais pour la CHINE ! Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
C’est un message populaire. ksimodo Posté(e) le 22 janvier C’est un message populaire. Share Posté(e) le 22 janvier L'affaire LISA date un peu, c'est le judiciaire qui a été long. M'enfin sérieusement, l'acheteur propose 35 K et un chinois 90 K, il perds et se pose des questions ? Des actifs précieux se négocieraient à d'autres montants, et lui même ( Terrasse ) , qui dit avoir consacré bcp de temps et d'énergie. Ben mon garçon en donnant une obole on peut être déçu.... Terrasse voulait des brevets pour 35 K €, il a tenté, il a perdu. Il paye juste sa pingrerie, appeler à la souveraineté en toutes circonstances c'est un peu fort. Et sinon, là ou BPI passe, les boites trépassent ( ) 5 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
C’est un message populaire. Picdelamirand-oil Posté(e) le 7 février C’est un message populaire. Share Posté(e) le 7 février THALES ACCÉLÈRE L’INTRODUCTION DU COMBAT COLLABORATIF PAR LES FORCES DE COALITION EUROPÉENNES Posté par Frédéric Fassot | 23 Jan 2024 | - La Commission européenne a signé un accord de financement (Grant Agreement) pour lancer le projet LATACC (Land Tactical Collaborative Combat), coordonné par Thales, pour améliorer les capacités de coopération des forces de coalition européennes. Le projet est financé par la Commission européenne à hauteur de 49 millions d’euros provenant du Fonds européen de défense. Le projet LATACC regroupe 34 acteurs industriels et instituts de recherche (dont une équipe centrale composée de Thales, Rheinmetall, Leonardo, Indra, Saab, ISD et John Cockerill Defense) issus de 13 pays d’Europe (voir la liste en fin d’article). Avec le retour des conflits de haute intensité, ce projet a pour objectif de développer une solution pour optimiser et accélérer la prise de décision et la réponse des forces alliées afin de garantir leur supériorité opérationnelle sur le champ de bataille. Le projet LATACC permettra de coordonner en coalition les actions des différents systèmes de combat terrestre développés par chaque État membre (tels que les programmes Scorpion en France, CAMO en Belgique, DLBO en Allemagne, BMS-ET en Espagne, FNEC en Italie, Ledningsstödsystem Mark (LSS Mark) en Suède, MIME en Norvège, etc.), avec des temps de réponse très courts et en assurant l’interface avec d’autres domaines (aérien, espace, cyber), ainsi qu’avec les systèmes civils (5G, etc.). Coordonné par Thales, ce projet est piloté par une équipe d’experts en systèmes terrestres complexes. Il bénéficie également des solides capacités d’innovation de différents partenaires dans des secteurs clés – technologies du cloud, communications, capteurs, intégration de systèmes complexes, robotique, effecteurs, intelligence artificielle et résilience des systèmes dans des environnements contraints. Au cours des trois prochaines années, le consortium LATACC, qui réunit 34 industriels, analysera les besoins des utilisateurs européens et conduira une série d’études destinées à identifier des scénarios opérationnels communs et à définir des architectures ouvertes interopérables compatibles avec les standards actuels et futurs. Ce sera également l’occasion de développer les briques technologiques clés nécessaires à l’élaboration de démonstrateurs technologiques avancés. Les essais seront réalisés en conditions opérationnelles réalistes et au cours de démonstrations à grande échelle pour confirmer les avantages tactiques du combat collaboratif terrestre dans les opérations de coalitions européennes. Dans une éventuelle deuxième phase de ce projet, des fonctionnalités additionnelles pourraient être développées et renforcer les composantes développées en phase initiale. Cette initiative vise à définir un cadre européen et des services de collaboration au niveau tactique afin d’accélérer l’innovation, d’améliorer l’interopérabilité entre les programmes nationaux ainsi que les coopérations telles que le futur projet de chars européens, et contribuer à sauvegarder la souveraineté de l’industrie européenne dans le domaine du combat collaboratif et des technologies clés nécessaires pour faire de ce concept une réalité. Le projet LATACC se veut un bon exemple de fédération d’un grand nombre d’acteurs industriels (grandes entreprises et PME), de partenaires institutionnels (instituts de recherche, etc.) et d’organismes gouvernementaux (Ministères de la Défense) autour de sujets complexes aux implications inédites et aux intérêts stratégiques pour la communauté de défense européenne. Le projet LATACC (Land Tactical Collaborative Combat) améliorera la capacité de collaboration des forces armées européennes, du centre de commandement de la Brigade aux véhicules de combat, fantassins et systèmes autonomes, en conflit de haute intensité. Partenaires du projet : THALES France (coordinateur), Espagne, Belgique et Pays-Bas RHEINMETALL ELECTRONICS Allemagne et Norvège LEONARDO Italie INDRA Espagne SAAB Suède ISD Grèce JOHN COCKERILL DEFENCE Belgique MILREM Estonie AIT Autriche BPTI Lituanie TELEPLAN GLOBE Norvège TNO Pays-Bas STAM Italie SENER AEROESPACIAL Espagne CLAVISTER Suède MBDA Italie HELSING Allemagne BLACKNED Allemagne ELETTRONICA Italie NEXTER France SAFRAN E&D France GREEN COMMUNICATIONS France TNS MARS France EVIDEN Bull SAS France LARIMAT Italie Le consortium fera également appel à deux sous-traitants : INTRACOM DEFENCE Grèce ZMT Pologne 7 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
gianks Posté(e) le 15 février Share Posté(e) le 15 février https://www.defensenews.com/global/europe/2024/02/15/eu-regulators-must-let-defense-firms-merge-freely-leonardo-boss-urges/ 1 2 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Bechar06 Posté(e) le 15 février Share Posté(e) le 15 février (modifié) il y a 47 minutes, gianks a dit : https://www.defensenews.com/global/europe/2024/02/15/eu-regulators-must-let-defense-firms-merge-freely-leonardo-boss-urges/ "ROME — The European Union’s anti-trust officials must stay out of the defense sector and allow local firms to merge, integrate and build a critical mass to face global competition, the CEO of Italy’s Leonardo has warned" "Anti-trust was conceived as a way to ensure free competition in Europe, but we are talking about Europe competing with China, India, Japan and the U.S.,” "In that case anti-trust weakens us, it doesn’t help us. The concept has a sense in many sectors but we need to identify sectors like security and energy where the competition is global,” he said, adding that blocking defense mergers would condemn the sector to remain “marginal.” "He singled out satellite launches as a sector where European activity was too fragmented, and called for a “unified strategy” in the bloc for space launchers, services, communications and exploration." Tiens tiens et AVIO et Vega ?? "One idea could be an MBDA-type alliance, a consortium which each partner having a third,” Carrément 1/3 ! comme çà ! Ils ont raison de dire que le régime anti-trust ou anti concurrence devrait être "spécial" pour la BITD en Europe, ET doit relever de la SOUVERAINETE européenne d'abord .. De là à l'imaginer sans régulation ? NON ! Mais QUI doit assurer ce minimum de régulation ? Suffit il de s'en remettre aux seuls acteurs industriels ? Sans arbitre ? Modifié le 15 février par Bechar06 1 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Manuel77 Posté(e) le 15 février Share Posté(e) le 15 février L'État allemand prépare son entrée dans le chantier naval de Thyssen-Krupp https://www.handelsblatt.com/unternehmen/industrie/marineschiffbau-bund-bereitet-einstieg-bei-thyssen-krupp-werft-vor/100012278.html La KfW examine actuellement, à la demande du gouvernement fédéral, une participation dans le chantier naval TKMS. A terme, la construction de navires de guerre pourrait passer entièrement sous le contrôle de l'Etat fédéral. Le gouvernement fédéral se prépare à prendre une participation dans le groupe de chantiers navals Thyssen-Krupp Marine Systems (TKMS). A la demande du ministère de la Défense, le groupe bancaire public KfW analyse depuis quelques semaines les possibilités d'une participation dans la société. Selon des sources proches du dossier citées par le Handelsblatt, les résultats devraient être connus fin mars. Si l'Etat fédéral s'en empare, l'ensemble de la construction navale pourrait finalement passer sous son contrôle. Après des années de contraction, l'industrie est certes confrontée à un afflux de commandes en raison de la guerre en Ukraine, notamment parce que l'armée allemande doit recevoir de nouveaux navires et sous-marins. Les propriétaires des principaux chantiers navals y voient toutefois l'opportunité de céder leurs activités. Thyssen-Krupp poursuit ainsi ce plan depuis plus de dix ans, sans succès jusqu'à présent. Le groupe Lürssen de Brême est également disposé à vendre et préférerait céder ses activités navales à TKMS aujourd'hui plutôt que demain, selon plusieurs cadres du secteur. Avec German Naval Yards (GNY), le numéro trois est probablement aussi à vendre. Le propriétaire Iskandar Safa, décédé entre-temps, avait souligné mi-octobre dans un entretien avec le Handelsblatt qu'il était favorable à une consolidation du secteur. Selon les milieux du secteur, les héritiers de GNY devraient désormais s'en tenir aux projets de vente. TKMS peut espérer une commande de frégates La question du devenir du leader du marché TKMS est centrale dans ces réflexions. L'entreprise, dont le chantier naval principal se trouve à Kiel, est leader dans la construction de sous-marins conventionnels. En outre, la société peut espérer remporter une commande de frégates. L'armée allemande doit recevoir six navires de type F127, un nouveau type à développer, qui permettront de sécuriser l'espace aérien. L'appel d'offres est conçu de telle sorte que l'on se dirige vers TKMS en tant que chantier de construction, ont rapporté plusieurs représentants du secteur au journal Handelsblatt. Avec cette commande d'un milliard d'euros et d'autres commandes attendues pour des sous-marins, l'attractivité du constructeur naval augmente. Selon les milieux professionnels, le groupe d'Essen se serait déjà mis d'accord avec un investisseur financier américain qui prendrait la majorité des parts du chantier naval. S'il en allait selon les souhaits de Thyssen-Krupp, le gouvernement fédéral participerait à hauteur de 25,1 pour cent et Thyssen-Krupp conserverait les parts restantes. Sans la participation de l'État fédéral, la scission de TKMS de Thyssen-Krupp devrait échouer. La raison en est le modèle d'affaires : les chantiers navals doivent assurer à leurs clients des garanties financières lors de l'entrée des commandes afin de garantir l'achèvement des navires et des sous-marins commandés. Dans le cas de TKSM, ces garanties s'élevaient à bien plus de cinq milliards d'euros. "Le montant devrait plutôt s'élever à huit milliards d'euros", a-t-on appris dans les milieux du groupe. Pour un investisseur financier, ces garanties ne peuvent pas être assumées sans qu'une participation ne devienne non rentable. Avec l'État fédéral à bord, les clients renonceraient aux garanties. "Les donneurs d'ordre sont d'autres États - et ils font confiance à l'État allemand", explique-t-on dans les milieux concernés. Les principaux clients, Israël, la Norvège et l'Allemagne elle-même, seraient prêts à renoncer aux garanties. Etant donné que l'entrée de l'Etat dans le capital de l'entreprise fait considérablement évoluer les paramètres économiques dans le bon sens, l'Etat fédéral devrait obtenir une nette réduction du prix d'achat, si un accord est conclu. Selon les premières estimations, le prix d'achat d'une part de 25,1 pour cent de l'Etat fédéral se situerait entre 100 et 200 millions d'euros, selon les milieux informés. Décision possible avant la pause estivale Selon les initiés, la question de l'évaluation ne faisait pas partie des discussions jusqu'à présent. Il s'agirait d'abord de terminer l'examen de la KfW, qui est attendu pour fin mars. Si le vote est positif, l'évaluation pourrait alors être clarifiée et l'entrée au capital convenue. Dans le meilleur des cas, cela serait même réalisable avant les vacances parlementaires d'été, selon certaines sources. Le ministre de la Défense Boris Pistorius (SPD) avait déclaré en septembre dernier que l'Etat fédéral étudiait une participation dans TKMS. Le membre du directoire de Thyssen-Krupp responsable de la filiale de construction navale, Oliver Burkhard, a confirmé vendredi l'examen par la KfW. Les ministères concernés ainsi que le groupe sont restés discrets sur l'état d'avancement des travaux. La KfW s'est refusée à tout commentaire. 2 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Boule75 Posté(e) le 15 février Share Posté(e) le 15 février C'est en anglais mais je pose ça là : la Ministre Belge de la Défense plaide pour un renforcement de l'industrie européenne de défense. L'Europe doit reconstruire son industrie de la défense et pousser à l'autonomie, prévient la ministre belge de la défense L'engagement de l'Europe à soutenir son industrie de la défense ne deviendra pas autonome du jour au lendemain, mais il est nécessaire de commencer maintenant, a déclaré à Euractiv la ministre belge de la défense, Ludivine Dedonder, alors que la pression monte pour que le " vieux continent " renforce sa sécurité. "L'Europe a un rôle stratégique à jouer, et pas seulement d'un point de vue politique et économique, mais aussi d'un point de vue militaire, a déclaré Mme Dedonder. Traduit avec DeepL.com (version gratuite) Pas de sarcasme, s'il vous plaît ! 1 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Clairon Posté(e) le 15 février Share Posté(e) le 15 février il y a 13 minutes, Boule75 a dit : Pas de sarcasme, s'il vous plaît ! C'est vrai que venant d'une ministre issu d'un parti de gauche d'une région sinistrée ça fait un peu marrer ... Et en plus d'une chère Belgique qui a le 2e plus mauvais budget des 30 membres de l'OTAN, faudrait mieux la fermer ... mais bon, se positionner comme grand pro-européen de la défense, ça plait assez en Belgique boboïde (c'est là que les socialo peuvent prendre des voix aux élections générales de juin 2024) Clairon Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Albatas Posté(e) le 15 février Share Posté(e) le 15 février Je vais faire un post légèrement HS, mais je ne sais pas ou il a le plus sa place. (Ici/dissuasion nuke européenne/OTAN/conséquence géopo Ukraine) On voit que ça s’excite niveau Europe sur les discours "Protégeons nous de la Russie", mais globalement ce que trouve navrant c'est qu'ils sont me semble-il très souvent à côté de la plaque. Si on considère que Poutine n'est pas un dément, et qu'il agit de façon rationnelle (mais selon ses valeurs et ses perceptions des situations), il ne me semble pas inaccessible du tout de présenter une dissuasion conventionnelle crédible niveau UE, avec une augmentation raisonnable de budget global. Poutine semble considérer les pays européens (et l'OTAN) comme des mous incapables de réaction. Ça explique l'opération spéciale, il a fait le pari que le temps qu'il y ai une réaction, tout serait terminé. Finalement il y a eu plus de résistance Ukr et une plus forte réaction européenne qu’anticipée, mais seul l'avenir nous dira si c'est suffisant. (Et là tout de suite c'est pas gagné...) Donc la première chose à faire (selon moi) c'est montrer ses capacités et une forme de détermination. - Chaque pays devrait s'engager (publiquement) à maintenir un certain stock minimum de munitions, et de conserver une certaine capacité de prod, éventuellement "sous cocon", activable sous court préavis. L'idée c'est de faire comprendre qu'a l'échelle de l'UE, on dispose (au pif) de 10 millions d'obus de 155 minimum. - Chaque pays devrait annoncer un "format de défense rapide" déployable rapidement dans les frontières de l'UE... et démontrer qu'elle peut réellement le faire en la déployant régulièrement, par exemple dans les états baltes. Ça fait en plus de l’entraînement pour tout le monde et ça oblige à ne pas négliger le MCO. Après si tout le monde s'y met, on arrive rapidement à une capacité de déployer une force crédible aux frontières de l'UE, rapidement, qui peut sérieusement faire réfléchir. Alors évidement ça implique de mettre de l'argent dans des munitions, du MCO, des capacité log, de l’entraînement plutôt que dans des projets industriels "sexy" et chers destinée à remplacer des matos cher aussi et avec une dispo de 15 %. Ça montrerait une volonté affirmer de protéger les membres de l'UE... Après OTAN et US en plus tant mieux. Pour me "connecter" au sujet des 300 milliards de l'Allemagne, je trouverais plus crédible que la somme soit plus faible mais que l'objectif soit "être capable dans 1 an de déployer 10000 ou 15000 hommes (Terre, avia, SAM...) en Lettonie pendant 4 mois" et de la faire effectivement. 1 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Titus K Posté(e) le 15 février Share Posté(e) le 15 février Il y a 2 heures, Bechar06 a dit : "ROME — The European Union’s anti-trust officials must stay out of the defense sector and allow local firms to merge, integrate and build a critical mass to face global competition, the CEO of Italy’s Leonardo has warned" "Anti-trust was conceived as a way to ensure free competition in Europe, but we are talking about Europe competing with China, India, Japan and the U.S.,” "In that case anti-trust weakens us, it doesn’t help us. The concept has a sense in many sectors but we need to identify sectors like security and energy where the competition is global,” he said, adding that blocking defense mergers would condemn the sector to remain “marginal.” "He singled out satellite launches as a sector where European activity was too fragmented, and called for a “unified strategy” in the bloc for space launchers, services, communications and exploration." Tiens tiens et AVIO et Vega ?? "One idea could be an MBDA-type alliance, a consortium which each partner having a third,” Carrément 1/3 ! comme çà ! Ils ont raison de dire que le régime anti-trust ou anti concurrence devrait être "spécial" pour la BITD en Europe, ET doit relever de la SOUVERAINETE européenne d'abord .. De là à l'imaginer sans régulation ? NON ! Mais QUI doit assurer ce minimum de régulation ? Suffit il de s'en remettre aux seuls acteurs industriels ? Sans arbitre ? Il faudra juste que le président de Leonardo fasse passer le message à Mme Meloni, je crois que Safran à encore un Microtecnica en travers de la gorge ... https://investir.lesechos.fr/actu-des-valeurs/la-vie-des-actions/safran-affiche-un-resultat-operationnel-courant-en-hausse-en-2023-2076399 Citation Olivier Andriès a indiqué que Safran était en discussions avec le gouvernement italien après la récente décision de Rome de s'opposer à la vente de Microtecnica, société regroupant les actifs de Collins Aerospace localisés en Italie, pour un montant de 1,8 milliard d'euros. La présidente du Conseil italien, Giorgia Meloni, a expliqué que cette décision avaient été prise car le projet de Safran d'acquérir les activités de commandes de vol et d'actionnement de Collins Aerospace aurait pu menacer les approvisionnements de l'armée italienne. Safran et Collins Aerospace ont tous deux contesté la décision de l'Italie en janvier, et Safran a confirmé certains engagements auprès du gouvernement, a déclaré Olivier Andriès, ajoutant que le dialogue était privilégié. 1 1 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Patrick Posté(e) le 18 février Share Posté(e) le 18 février Le 15/02/2024 à 19:11, Albatas a dit : Je vais faire un post légèrement HS, mais je ne sais pas ou il a le plus sa place. (Ici/dissuasion nuke européenne/OTAN/conséquence géopo Ukraine) On voit que ça s’excite niveau Europe sur les discours "Protégeons nous de la Russie", mais globalement ce que trouve navrant c'est qu'ils sont me semble-il très souvent à côté de la plaque. Si on considère que Poutine n'est pas un dément, et qu'il agit de façon rationnelle (mais selon ses valeurs et ses perceptions des situations), il ne me semble pas inaccessible du tout de présenter une dissuasion conventionnelle crédible niveau UE, avec une augmentation raisonnable de budget global. Poutine semble considérer les pays européens (et l'OTAN) comme des mous incapables de réaction. Ça explique l'opération spéciale, il a fait le pari que le temps qu'il y ai une réaction, tout serait terminé. Finalement il y a eu plus de résistance Ukr et une plus forte réaction européenne qu’anticipée, mais seul l'avenir nous dira si c'est suffisant. (Et là tout de suite c'est pas gagné...) Donc la première chose à faire (selon moi) c'est montrer ses capacités et une forme de détermination. - Chaque pays devrait s'engager (publiquement) à maintenir un certain stock minimum de munitions, et de conserver une certaine capacité de prod, éventuellement "sous cocon", activable sous court préavis. L'idée c'est de faire comprendre qu'a l'échelle de l'UE, on dispose (au pif) de 10 millions d'obus de 155 minimum. - Chaque pays devrait annoncer un "format de défense rapide" déployable rapidement dans les frontières de l'UE... et démontrer qu'elle peut réellement le faire en la déployant régulièrement, par exemple dans les états baltes. Ça fait en plus de l’entraînement pour tout le monde et ça oblige à ne pas négliger le MCO. Après si tout le monde s'y met, on arrive rapidement à une capacité de déployer une force crédible aux frontières de l'UE, rapidement, qui peut sérieusement faire réfléchir. Alors évidement ça implique de mettre de l'argent dans des munitions, du MCO, des capacité log, de l’entraînement plutôt que dans des projets industriels "sexy" et chers destinée à remplacer des matos cher aussi et avec une dispo de 15 %. Ça montrerait une volonté affirmer de protéger les membres de l'UE... Après OTAN et US en plus tant mieux. Pour me "connecter" au sujet des 300 milliards de l'Allemagne, je trouverais plus crédible que la somme soit plus faible mais que l'objectif soit "être capable dans 1 an de déployer 10000 ou 15000 hommes (Terre, avia, SAM...) en Lettonie pendant 4 mois" et de la faire effectivement. Attention, tu es sur la voie du trumpisme! Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
C’est un message populaire. Albatas Posté(e) le 18 février C’est un message populaire. Share Posté(e) le 18 février il y a 8 minutes, Patrick a dit : Attention, tu es sur la voie du trumpisme! Mais moi je suis européen ! Et tu remarqueras que je pense qu'au fond c'est plus une question de posture et de priorité dans la préparation des forces que de budget. Après mon sentiment c'est que le risque d'une attaque (militaire) russe sur un pays de l'UE est tout de même très faible, même si je comprend bien qu'y réfléchir c'est important. On voit des analystes qui avance des trucs genre dans 4/5 ans la Russie sera en capacité de relancer une opération militaire, mais bon dans 5 ans on ne sait même pas ou en sera le conflit Ukr. Et même si les US rechignent à envoyer des hommes en masse en cas de conflit, je ne pense pas qu'ils rechignent à aider l'Europe sur des moyens rens, ou qu'ils refusent de vendre du matos en masse. Et donc si on veut dissuader la Russie d'une attaque sur l'UE, il faut surtout persuader la Russie que l'UE a la volonté de se défendre à 27. Même avec les moyens actuels, si tous les pays envoient des "petites" forces professionnelles bien équipées, avec en plus les mobilisés du/des pays attaqués, on arrive vite à une force conventionnelle qui fait réfléchir. Avec derrière les moyens industriels de l'UE (Et là je pense qu'effectivement il faut faire des efforts au moins sur la partie munitions) et les US ravis de nous vendre du matos, je ne pense pas qu'un adversaire puisse considérer que le jeu en vaut la chandelle. 1 4 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Pousse allemand Posté(e) le 18 février Share Posté(e) le 18 février Le 15/02/2024 à 19:11, Albatas a dit : - Chaque pays devrait s'engager (publiquement) à maintenir un certain stock minimum de munitions, et de conserver une certaine capacité de prod, éventuellement "sous cocon", activable sous court préavis. L'idée c'est de faire comprendre qu'a l'échelle de l'UE, on dispose (au pif) de 10 millions d'obus de 155 minimum. Je suis globalement d'accord avec la vision mais je vais faire mon pénible sur le point en gras. Dans une économie de marché ce point n'est pas possible et va à l'encontre du fondement idéologique de l'UE. Les manufactures d'états ont disparu depuis longtemps et je ne pense pas que quiconque dans le personnel politique européen souhaite investir pour en rouvrir. On ne peut pas réellement maintenir une capacité industrielle si on ne la fait pas produire. C'est ce qui nous à exploser à la figure avec la filière nucléaire. Le capital, la compétence et la main d'œuvre industrielle c'est très facile à dégager mais très difficile à reconstruire. Personnes ne voudra réinvestir juste pour une capacité sous cocon. Ces usines non utilisées couteraient une fortune à maintenir pour rien et en cas de guerre prendraient tout de même des mois à repasser à plein régime. Les agents économiques n’investiront jamais plus que le bénéfice qu’ils peuvent en retirer sur le court terme. Il faut donc soit des manufactures d’états soit une puissance industrielle civile réelles et diversifiée doublée de stocks d’armes en arsenaux suffisant pour tenir une guerre le temps que cette industrie civile se convertissent en industrie militaire. Dans les 2 cas ce n’est pas gratuit et il faudrait envisager au niveau de l’Europe ce que la France des plans quinquennaux faisait dans les années 60. . 1 2 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Clairon Posté(e) le 18 février Share Posté(e) le 18 février Il y a 2 heures, Pousse allemand a dit : il faudrait envisager au niveau de l’Europe ce que la France des plans quinquennaux Tout ce qui marchait super-bien en URSS et en Chine à l'époque .... Clairon Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Ciders Posté(e) le 18 février Share Posté(e) le 18 février il y a 4 minutes, Clairon a dit : Tout ce qui marchait super-bien en URSS et en Chine à l'époque .... Clairon Pas la même chose. Les plans quinquennaux menés par la France après-guerre ont plutôt bien fonctionné... mais ils étaient très loin du système soviétique, exclusif et extrêmement lourd. On était davantage dans l'incitation. https://fr.wikipedia.org/wiki/Planification_en_France#1er_plan_ou_plan_Monnet_(1946-1952) 1 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
pascal Posté(e) le 19 février Share Posté(e) le 19 février Il y a 9 heures, Ciders a dit : On était davantage dans l'incitation. et avec 6% de croissance ... ça aide 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
herciv Posté(e) le 19 février Share Posté(e) le 19 février Le 22/01/2024 à 18:13, ksimodo a dit : L'affaire LISA date un peu, c'est le judiciaire qui a été long. M'enfin sérieusement, l'acheteur propose 35 K et un chinois 90 K, il perds et se pose des questions ? Des actifs précieux se négocieraient à d'autres montants, et lui même ( Terrasse ) , qui dit avoir consacré bcp de temps et d'énergie. Ben mon garçon en donnant une obole on peut être déçu.... Terrasse voulait des brevets pour 35 K €, il a tenté, il a perdu. Il paye juste sa pingrerie, appeler à la souveraineté en toutes circonstances c'est un peu fort. Et sinon, là ou BPI passe, les boites trépassent ( ) Je résume. Les seuls actifs de cette société étaient ses brevets. Est-ce que ces brevets apportaient un avantage stratégique ? Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Skw Posté(e) le 19 février Auteur Share Posté(e) le 19 février Il y a 9 heures, Ciders a dit : Pas la même chose. Les plans quinquennaux menés par la France après-guerre ont plutôt bien fonctionné... Soit dit en passant, il y a des plans à la pelle dans le privé : certains sont particulièrement fructueux, d'autres désastreux... Et l'on ne remet alors pas en cause le concept de plan, mais le contenu de celui-ci ainsi que le dirigeant ayant décidé de la stratégie soustendant le plan. Mais, sans doute par maccartisme, on préfère interdire au public un concept que l'on trouve dans la quasi-totalité des organisations humaines au-delà d'une certaine taille... Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Clairon Posté(e) le 19 février Share Posté(e) le 19 février il y a 8 minutes, Skw a dit : il y a des plans à la pelle dans le privé : certains sont particulièrement fructueux, d'autres désastreux... Tout à fait, et comme l'on dit dans le domaine militaire, la première victime d'une opération militaire c'est la planification ... Maintenant je dois avouer que c'est plus l'appelation "Plan quinquennal" qui est douloureuse, plutôt que l'esprit .... Il faut en effet une forme de planification, pas aussi rigide que sous l'époque soviétique ... Mais il est des termes chargés historiquement, ç'est comme appeler les Services Spéciaux "SS", ça fait mal à l'oreille ... Clairon Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Ciders Posté(e) le 19 février Share Posté(e) le 19 février Il y a 1 heure, Skw a dit : Soit dit en passant, il y a des plans à la pelle dans le privé : certains sont particulièrement fructueux, d'autres désastreux... Et l'on ne remet alors pas en cause le concept de plan, mais le contenu de celui-ci ainsi que le dirigeant ayant décidé de la stratégie soustendant le plan. Mais, sans doute par maccartisme, on préfère interdire au public un concept que l'on trouve dans la quasi-totalité des organisations humaines au-delà d'une certaine taille... Ah mais je ne suis pas contre les plans. J'ai juste peur de la manière dont ils seront gérés. Et si c'est au niveau de l'Europe, de la manière dont ils seront accueillis par les opinions publiques. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Pousse allemand Posté(e) le 19 février Share Posté(e) le 19 février (modifié) Il y a 8 heures, Clairon a dit : Tout à fait, et comme l'on dit dans le domaine militaire, la première victime d'une opération militaire c'est la planification ... Maintenant je dois avouer que c'est plus l'appelation "Plan quinquennal" qui est douloureuse, plutôt que l'esprit .... Il faut en effet une forme de planification, pas aussi rigide que sous l'époque soviétique ... Mais il est des termes chargés historiquement, ç'est comme appeler les Services Spéciaux "SS", ça fait mal à l'oreille ... Clairon La planification en France c'est Jean Monet donc dans le genre soviétique je ne vois pas le vraiment le rapport. Les USA de Roosevelt c'est aussi une forme de planification et ce n'est pas plus communiste. S'interdire du vocabulaire technique parce qu'un régime tyrannique l'a utilisé j'ai toujours trouvé celà dommage. On ne le fait pas pour le terme "République" pourtant c'est marqué, de Athènes au Laos il y aurait moyen de se dégouter du terme. En ce qui concerne mon argument, je le maintien. À moins d'envisager un plan ou des manufactures d'état il n'y aura jamais une incitation pour le secteur privé à surdimensionner un moyen de production. Ce n’est pas de la haute étude économique. C'est valable pour n'importe quel agent économique. On peut prévoir une capacité avec une marge de progression (c'est même la règle) mais personne n'investira dans un outil industriel pour pouvoir répondre à une guerre qui arrivera dans 1, 8, 10 ans voir jamais. Modifié le 19 février par Pousse allemand Adoucie des termes et corrigé ce que je pouvais Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Pousse allemand Posté(e) le 19 février Share Posté(e) le 19 février Il y a 6 heures, Ciders a dit : Ah mais je ne suis pas contre les plans. J'ai juste peur de la manière dont ils seront gérés. Et si c'est au niveau de l'Europe, de la manière dont ils seront accueillis par les opinions publiques. Moi je ne suis pas spécialement pour ou contre. Je répondais juste à l'idée de garder des moyens de production surdimensionnés sous cocon au sein de l'UE. De mon point de vue et je l'ai déjà donné, remonter les budgets de défenses par un accord commun entre les grande forces politiques avec un objectif de long terme affiché et accepté devrait être suffisant. Nous étions à 3% du PIB à la fin de la guerre froide. Vu l'évolution des relation international c'est ce que nous devrions viser rapidement pour remonter les capacités à un niveau crédible dans les pays Européens (UE et hors UE) . Il faudrait également un effort de remontée de la capacité industrielle civile dans pas mal de domaine afin d’augmenter la résistance en cas de crise en Europe ou ailleurs et pas seulement de type guerre. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
herciv Posté(e) le 20 mars Share Posté(e) le 20 mars (modifié) Europlasma semble avoir du mal avec les forge de Tarbes. Malgré tout l'objectif est 160000 corps creux en 2025. https://toulouse.latribune.fr/entreprises/2024-03-20/militaire-le-fournisseur-francais-de-corps-d-obus-pour-l-ukraine-a-t-il-arrete-sa-production-993252.html Révélation C'est un dossier qui interpelle jusqu'au ministère des Armées. « L'outil de travail est dégradé donc l'inquiétude des salariés est là », confie Julie Perriguey, la responsable départementale de la CGT dans les Hautes-Pyrénées, à propos des Forges de Tarbes. Ce site industriel de 26.000 m2 est le seul en France à disposer des compétences nécessaires pour produire des corps d'obus. Sa chaîne de production est donc mise à rude épreuve pour honorer les promesses de livraison d'obus à l'Ukraine par la France, les Forges de Tarbes produisant des obus de 155 millimètres (conformes aux standards de l'Otan) qui approvisionnent les désormais célèbres canons français Caesar. Lire aussiCaesar, Serval : le ministère des Armées muscle considérablement le carnet de commandes de Nexter Face à cette alerte, les équipes du ministre Sébastien Lecornu n'ont pas caché « travailler étroitement avec les Forges de Tarbes », qualifiant l'entreprise de « maillon essentiel de la production d'obus d'artillerie », dans un communiqué daté du 14 mars. Ce même document souligne qu'une délégation de la Direction générale de l'Armement (DGA) s'est rendue sur place « récemment ». « Nous nous posons la question du devenir de cette usine (...) Il n'y a toujours pas eu les investissements promis pour améliorer les conditions de travail des salariés et augmenter les cadences de production », ajoute l'élue syndicale. Bras de fer social Depuis plusieurs mois, une partie des 60 collaborateurs du site est même engagée dans un bras de fer social face à la direction de l'usine, multipliant les mobilisations sous forme de grèves et débrayages. Une contestation qui a pris une tout autre ampleur à la suite de l'arrêt des approvisionnements en matière première, un acier au chrome fourni depuis Fos-sur-Mer (Bouches-du-Rhône) par Ascometal, depuis environ un mois. « Ces approvisionnements vont reprendre, promet Jérôme Garnache-Creuillot, le PDG d'Europlasma qui a repris les Forges de Tarbes en 2021. Il y a eu du bruit car j'ai décidé d'arrêter de faire venir de la matière première pendant un temps. Nous avons peut-être une forge en capacité de sortir 300.000 pièces d'obus à l'année mais c'est une vieille mémère alors dans l'immédiat, nous ne pouvons sortir que 80.000 unités à l'année. Je ne vais pas acheter de la matière première pour 300.000 obus alors que j'en ai besoin que de 80.000. On dirait de moi que je suis un dirigeant qui ne sait pas gérer et surtout, cela nous confronterait à des problèmes de stockage, de sécurité et de trésorerie. » Lire aussiLes Forges de Tarbes, ce site industriel relancé par la guerre en Ukraine. Reportage Une visite du ministre des Armées prévue Cette pause dans l'approvisionnement a-t-elle ralenti ou stoppé la production de corps d'obus pour l'Ukraine ? Le PDG se veut très ferme à ce sujet : « La production ne s'est jamais arrêtée », promet-il auprès de La Tribune, en soulignant que les opérateurs avaient suffisamment d'encours à disposition pour travailler. Une affirmation légèrement nuancée par le ministre des Armées, Sébastien Lecornu, à l'occasion d'une audition devant la commission de défense de l'Assemblée nationale fin février : « Ils ont des difficultés en ce moment mais les carnets de commande, me dit-on, eux sont pleins ». La direction d'Europlasma concède tout de même qu'il y a eu quelques courts arrêts de certaines étapes de la production, notamment pour des raisons de maintenance de machines, mais l'activité de l'usine quant à elle n'a jamais été stoppée. « Nous avons livré plus de 10.000 pièces depuis le début de l'année 2024. (...) Nous sommes totalement dans les clous de notre plan de montée en puissance prévisionnel. Notre engagement est d'avoir la capacité de fournir 160.000 corps d'obus par année, à partir de courant 2025 », insiste Jérôme Garnache-Creuillot. « Selon les dirigeants de l'entreprise, l'interruption de production ne remet pas en cause l'atteinte des objectifs de production de l'année », ajoute le ministère des Armées. Après « cette agitation organisée », selon le PDG d'Europlasma, les acteurs du dossier veulent désormais se tourner vers l'avenir. Dans l'entourage du ministre, on assure même que les Forges de Tarbes est « une affaire qui roule » à présent. Mais comme dit l'expression, la confiance n'exclut pas le contrôle... Une visite sur place de Sébastien Lecornu est donc bien dans les cartons, voire d'Emmanuel Chiva, le délégué général pour l'armement, dans les prochaines semaines. « La date n'est pas encore arrêtée », précise le cabinet du ministre des Armées. Sébastien Lecornu s'est déjà rendu en Occitanie récemment, pour visiter l'usine de Delair, qui produit des drones d'observation pour l'armée ukrainienne depuis Toulouse, soit 300 au total. À l'occasion de cette visite, fin février, le membre du gouvernement avait aussi annoncé la livraison prochaine de drones kamikazes, pour la France et l'Ukraine, conçus par Delair, avec pour sous-traitant Nexter, client numéro des Forges de Tarbes. Lire aussiMilitaire : la PME toulousaine Delair va livrer 150 nouveaux drones et fournir des drones kamikazes à l'Ukraine La DGA doit se rendre prochainement sur place Si une nouvelle billeuse a, par exemple, été installée récemment dans l'usine tarbaise, avant deux nouveaux tours d'usinage qui seront fonctionnels avant fin mars, Europlasma promet toujours la tenue d'un plan d'investissement global de 12,3 millions d'euros, sur trois ans. Bien que la CGT exprime des inquiétudes sur sa réalisation, le propriétaire de l'usine d'armement rejette l'idée de pouvoir aller plus vite. « Le plan d'investissement a été validé par la DGA en août 2023 seulement. Après cela, il a fallu établir un cahier des charges technique très exigeant, faire le design des machines et publier les appels d'offres, avant de choisir les fournisseurs, ce qui est fait désormais. Des machines sont arrivées, d'autres vont arriver et nous allons avancer. Mais transformer une usine en six mois, c'est impossible, je n'ai pas une baguette magique. Il faut avoir conscience que nous avons récupéré un outil de production complètement flingué ! », se défend le PDG. Au-delà des ressources humaines, cette somme doit permettre « d'éliminer progressivement les goulots d'étranglement présents sur l'ensemble de la chaîne de production ». Cette somme va particulièrement servir à automatiser le site, mais aussi moderniser la phase préliminaire de chauffe des ballotins d'acier dans un souci d'efficacité industrielle et énergétique. Cet apport financier doit enfin permettre de produire d'autres types d'obus, à des degrés de précision différents de ceux commandés par Nexter, toujours en 155 millimètres. « Le plan d'amélioration des capacités de production se poursuit avec pour objectif que la société ne soit pas le facteur limitant de l'augmentation de la production des munitions du canon Caesar, laquelle fait intervenir plusieurs industriels », commente le ministère des Armées à ce propos, lui qui va assurer plus de 7 millions d'euros du plan d'investissement, une fois que 80% des investissements auront été réalisés. Une délégation de la DGA est attendue une nouvelle fois sur place dans les prochains jours, d'après les équipes de Sébastien Lecornu. Sollicitée par La Tribune sur les raisons de cette nouvelle visite, celle-ci n'avait pas encore donné suite à nos interrogations à l'heure où ces lignes sont écrites. Mais dans le même temps met la main sur VALDUNES : https://www.latribune.fr/entreprises-finance/services/transport-logistique/ferroviaire-europlasma-met-la-main-sur-valdunes-dernier-fabricant-francais-de-roues-de-trains-993372.html Modifié le 20 mars par herciv 1 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Fred974 Posté(e) le 20 mars Share Posté(e) le 20 mars Je poste dans ce fil sans certitude. J'ai la possibilité de fabriquer des systèmes utiles sur un terrain militaire. Savez-vous vers qui je dois me tourner pour discuter de ce genre de projet ? DGA ? Ministère de la défense ? Mon député ? 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
herciv Posté(e) le 20 mars Share Posté(e) le 20 mars il y a 18 minutes, Fred974 a dit : Je poste dans ce fil sans certitude. J'ai la possibilité de fabriquer des systèmes utiles sur un terrain militaire. Savez-vous vers qui je dois me tourner pour discuter de ce genre de projet ? DGA ? Ministère de la défense ? Mon député ? ici : https://www.defense.gouv.fr/aid/deposez-votre-projet/guichet-unique 1 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
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