Billion85 Posté(e) il y a 4 heures Share Posté(e) il y a 4 heures Il y a 5 heures, pascal a dit : L'interview de Bellanger citée par @Billion85 est très intéressante je replace le lien ici https://www.opex360.com/2025/10/23/le-rafale-f5-devra-etre-interoperable-avec-le-futur-avion-de-combat-concu-par-le-royaume-uni-litalie-et-le-japon/ Si on lit entre les lignes on peu envisager que le cloud de combat soit le seul pilier SCAF qui sera envisagé en commun. Il est clair que ce cloud est aux yeux de l'AAE le plus important du programme en termes ops et que ce qui est déterminant c'est que les avions et effecteurs QUELS QU'ILS SOIENT puissent communiquer entre eux ...Pour le reste ... Cette vision des choses est un clou de plus dans le cercueil NON PAS DU SCAF qui est un ensemble mais du NGF qui n'en constitue qu'une partie Personnellement, imaginer la France en 2050 avec seuleument du Rafale F6 (?) qui saurait communiquer avec les F-35 et GCAP voisins, ça me fait peur quand même. Ne pas se surpasser continuellement c'est le meilleur moyen de perdre en savoir-faire. Et le rattrapage inévitable par la suite coûtera encore plus cher que de se presser aujourd'hui pour le NGF. 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Ziggy Stardust Posté(e) il y a 4 heures Share Posté(e) il y a 4 heures Il y a 6 heures, pascal a dit : L'interview de Bellanger citée par @Billion85 est très intéressante je replace le lien ici https://www.opex360.com/2025/10/23/le-rafale-f5-devra-etre-interoperable-avec-le-futur-avion-de-combat-concu-par-le-royaume-uni-litalie-et-le-japon/ Si on lit entre les lignes on peu envisager que le cloud de combat soit le seul pilier SCAF qui sera envisagé en commun. Il est clair que ce cloud est aux yeux de l'AAE le plus important du programme en termes ops et que ce qui est déterminant c'est que les avions et effecteurs QUELS QU'ILS SOIENT puissent communiquer entre eux ...Pour le reste ... Cette vision des choses est un clou de plus dans le cercueil NON PAS DU SCAF qui est un ensemble mais du NGF qui n'en constitue qu'une partie Je me permet de revenir là dessus et de tempérer cette interprétation. L'extrait commence à 46:40 https://www.youtube.com/live/pQAbcz4QQ7M?si=kn-cUCRug02njtx6 Il semble clair en l'entendant que, si le NGF franco-français est possible, il sera quand même bien différent de sur ce quoi ils planchent en ce moment. Et à l'entendre on dirait que ça ne l'enchante pas. Bref quand je lis entre les lignes je vois qu'un NGF français n'est pour l'instant pas l'option principale pour le CEMAAE et que s'il arrive on risque de se retrouver avec un engin quand même moins ambitieux que souhaité par l'AAE. 1 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
herciv Posté(e) il y a 4 heures Share Posté(e) il y a 4 heures A vue de nez tel que Bellanger l'a présenté le SCAF va survivre mais pas tous ses piliers. Seul les standards d'échanges de données survivront c'est-à-dire le pilier système de systèmes. 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
herciv Posté(e) il y a 4 heures Share Posté(e) il y a 4 heures il y a 3 minutes, Ziggy Stardust a dit : Bref quand je lis entre les lignes je vois qu'un NGF français n'est pour l'instant pas l'option principale pour le CEMAAE et que s'il arrive on risque de se retrouver avec un engin quand même moins ambitieux que souhaité par l'AAE Le problème c'est qu'il n'y a pas que l'AAE mais aussi la marine. D'autre part il y a d'autres interview qui montre que les discussions avec les allemands ne sont pas simple sur la prise en compte de la capacité nucléaire. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Myrtil Posté(e) il y a 4 heures Share Posté(e) il y a 4 heures 5 hours ago, pascal said: L'interview de Bellanger citée par @Billion85 est très intéressante je replace le lien ici https://www.opex360.com/2025/10/23/le-rafale-f5-devra-etre-interoperable-avec-le-futur-avion-de-combat-concu-par-le-royaume-uni-litalie-et-le-japon/ Si on lit entre les lignes on peu envisager que le cloud de combat soit le seul pilier SCAF qui sera envisagé en commun. Il est clair que ce cloud est aux yeux de l'AAE le plus important du programme en termes ops et que ce qui est déterminant c'est que les avions et effecteurs QUELS QU'ILS SOIENT puissent communiquer entre eux ...Pour le reste ... Cette vision des choses est un clou de plus dans le cercueil NON PAS DU SCAF qui est un ensemble mais du NGF qui n'en constitue qu'une partie Si on accepte de moins focaliser sur le NGF dans l'audition de Bellanger, on peut aussi avoir une lecture sensiblement différente. En effet, il pointe et insiste sur le fait que mettre les objets, avions et autres, en combat collaboratif est le fait principal du SCAF et que cela ne peut se faire seul. Je ne suis d'ailleurs pas convaincu qu'il parle uniquement de charge de travail à répartir mais aussi de la nécessité de faire masse sur certains domaines qui exige que les différentes armées acceptent de communiquer, mêler leurs données et calculs. Alors on peut l'interpréter comme le renoncement à avoir un avion commun puisqu'il y aura déjà des drones divers à intégrer. Ceci dit la troisième partie de la réponse à la question du député Giletti me fait dire que cela ne résout rien et que même pour le cloud ce n'est pas gagné. En effet si la qualité première du standard F5, surlaquelle il insiste, c'est le combat collaboratif et l'insertion dans un cloud, c'est que les exigences françaises et des spécifications de facto vont aussi se poser naturellement pour la partie cloud du scaf, drama en devenir. Surtout si comme relevés par d'autres, il y a l'ambition d'être inter-opérable avec le tempest qui cohabitera aussi avec un NGF, si les deux aboutissent. 2 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Ziggy Stardust Posté(e) il y a 4 heures Share Posté(e) il y a 4 heures il y a 8 minutes, herciv a dit : Le problème c'est qu'il n'y a pas que l'AAE mais aussi la marine. D'autre part il y a d'autres interview qui montre que les discussions avec les allemands ne sont pas simple sur la prise en compte de la capacité nucléaire. Pourtant Les Échos semblent indiquer que le besoin op (y compris nucléaire) est bien accepté par tout le monde https://www.lesechos.fr/industrie-services/air-defense/scaf-les-armees-de-lair-reaffirment-leur-besoin-dun-systeme-de-combat-aerien-du-futur-2191945 Et les quelques échos que j'ai du côté industriel allemand semble en effet dire que le cahier des charges a été validé par les trois gouvernements. 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
herciv Posté(e) il y a 3 heures Share Posté(e) il y a 3 heures Le 22/10/2025 à 16:56, Ziggy Stardust a dit : Il faut aussi se méfier des capitaines d'industrie qui ont trop tendance à volontairement faire passer les intérêts de leur compagnie pour ceux de la France.... Tu pourrais parler pour AIRBUS parce que ce sont des spécialistes en la matière. Je parle en connaissance de cause. 1 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Patrick Posté(e) il y a 3 heures Share Posté(e) il y a 3 heures (modifié) Il y a 1 heure, Ziggy Stardust a dit : Je me permet de revenir là dessus et de tempérer cette interprétation. L'extrait commence à 46:40 https://www.youtube.com/live/pQAbcz4QQ7M?si=kn-cUCRug02njtx6 Il semble clair en l'entendant que, si le NGF franco-français est possible, il sera quand même bien différent de sur ce quoi ils planchent en ce moment. Et à l'entendre on dirait que ça ne l'enchante pas. Bref quand je lis entre les lignes je vois qu'un NGF français n'est pour l'instant pas l'option principale pour le CEMAAE et que s'il arrive on risque de se retrouver avec un engin quand même moins ambitieux que souhaité par l'AAE. Si c'est le cas alors peut-être faut-il aussi qu'on envisage sérieusement le projet Espadon de l'ONERA aux côtés d'un NGF différent et moins ambitieux en termes de devis de masse. Après-tout on entend bien donner également un rôle militaire à la navette Dassault Vortex... Mais il faudra alors considérer l'appareil comme un successeur du Mirage IV et donc comme une infrastructure mobile, et non un matériel à produire en série sur un temps long. Exactement comme avec les SNLE. Dans tous les cas le point clé c'est que sans Dassault aux commandes, un quelconque "NGF" ou apparenté sera de toutes façons beaucoup trop lourd et pas assez robuste, et avec un potentiel d'heures de vol trop bas, et donc n'aura ni la capacité d'emport, ni la portée, ni la pertinence budgétaire sur le temps de la durée théorique du programme. il y a 51 minutes, herciv a dit : Tu pourrais parler pour AIRBUS parce que ce sont des spécialistes en la matière. Je parle en connaissance de cause. Et de très loin en l'occurrence. Parce que si on ne veut pas comprendre que les intérêts de Dassault sont en la matière bel et bien ceux de la France après avoir eu accès à la masse d'infos rendue publique depuis 2017, c'est qu'il y a un problème. Modifié il y a 2 heures par Patrick fusion de deux messages. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Ziggy Stardust Posté(e) il y a 2 heures Share Posté(e) il y a 2 heures (modifié) il y a 33 minutes, Patrick a dit : Parce que si on ne veut pas comprendre que les intérêts de Dassault sont en la matière bel et bien ceux de la France après avoir eu accès à la masse d'infos rendue publique depuis 2017, c'est qu'il y a un problème. Sauf qu'il y a une limite à ce raisonnement. Si un NGF 100% Dassault devait résulter en un avion moins capable que ce que l'armée de l'air désire actuellement, alors les intérêts de Dassault divergent de ceux de l'AAE et par extension de la France. Même cas de figure si ce NGF résulte dans des coupes dans d'autres programmes critiques pour les armées. Avant qu'on m'attaque là dessus, je ne dis pas que c'est le cas, mais c'est une possibilité. Modifié il y a 2 heures par Ziggy Stardust Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
herciv Posté(e) il y a 2 heures Share Posté(e) il y a 2 heures (modifié) il y a 24 minutes, Ziggy Stardust a dit : Sauf qu'il y a une limite à ce raisonnement. Si un NGF 100% Dassault devait résulter en un avion moins capable que ce que l'armée de l'air désire actuellement, alors les intérêts de Dassault divergent de ceux de l'AAE et par extension de la France. Même cas de figure si ce NGF résulte dans des coupes dans d'autres programmes critiques pour les armées. Avant qu'on m'attaque là dessus, je ne dis pas que c'est le cas, mais c'est une possibilité. Un programme quel qu'il soit résulte toujours de compromis entre l'industriel, les militaires et le gouvernement avec au centre la DGA qui met tout le monde d'accord. Le savoir faire de la DGA tient au fait qu'une fois qu'elle tient un accord elle le verrouille de façon à ce que personne ne puisse le modifier ensuite. Modifié il y a 2 heures par herciv 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
C’est un message populaire. pascal Posté(e) il y a 1 heure C’est un message populaire. Share Posté(e) il y a 1 heure il y a 52 minutes, Ziggy Stardust a dit : Si un NGF 100% Dassault devait résulter en un avion moins capable que ce que l'armée de l'air désire actuellement C'est un des aspects essentiels du débat, en quoi un appareil 100% Dassault, Safran, Thalès serait moins performant qu'un appareil franco-germano-espagnol, en quoi serait-il moins cher et en quoi répondrait-il moins aux attentes de l'AAE et de la MN ? La comparaison Rafale / Eurofighter constitue un élément de réponse. 1 1 3 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
gargouille Posté(e) il y a 1 heure Share Posté(e) il y a 1 heure (modifié) Pour le coup oui mais si le NGF est 100% français ce sera moins ambitieux. Un, c'est pas sur. Deux, l’armée de l'air a peut être les yeux plus gros que le ventre, peut être qu'ils disent : je veux ça, pour être sur d'avoir ça. Si j'évoque le fait qu'il faut peut être ne pas se précipiter, c'est pour avoir un avion qui sera pertinent à partir de 2040 et pas celui que l'on rêvait d'avoir en 2010. Je m'explique, est ce que avec des drones de combats bombardiers très furtif, avec des drones furtif SEAD plus d'autres joyeusetés, est ce que le rôle de l'avion piloté ne sera pas plus dédié à la supériorité aérienne et au contrôle des drones, donc de voler en mode furtif des centaines de km plus en arrière ? L'avion pourrait être plus compact avec des soutes uniquement pour les missiles AA et beaucoup de carburant en interne, ça n’empêche pas de l'utiliser en AS avec les armements hors soute. Modifié il y a 1 heure par gargouille 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
herciv Posté(e) il y a 1 heure Share Posté(e) il y a 1 heure Moi je remarque qu'à ce jour on a perdu 5 ans à discuter avec tout le monde. Peut-être qu'un besoin opérationnelle a été définie mais dans ces 5 ans le rôle d'un avion de chasse a été largement redéfinie. Je remarque que la proposition de Dassault de 1980 et toutes ses mises à jour est toujours d'actualité compte tenu de ses résultats en Inde. Je n'ai pas encore vu la proposition d'Airbus faire la démonstration de ses savoir-faires. 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Ziggy Stardust Posté(e) il y a 1 heure Share Posté(e) il y a 1 heure il y a 14 minutes, pascal a dit : C'est un des aspects essentiels du débat, en quoi un appareil 100% Dassault, Safran, Thalès serait moins performant qu'un appareil franco-germano-espagnol, en quoi serait-il moins cher et en quoi répondrait-il moins aux attentes de l'AAE et de la MN ? La comparaison Rafale / Eurofighter constitue un élément de réponse. L'élément savoir faire est clairement en notre faveur. Dit simplement les allemands et espagnols n'ont pas grand chose à nous apporter. (Même s'ils sont très compétents dans bien des domaines) Mais l'élément financier est là où ça bloque, selon moi. Dans l'organisation actuelle la France paye 1/3 des coûts de développement. Quel budget additionnel pourrait-on se permettre ? Car si un FCAS co-co-co risque de coûter plus cher qu'un programme national à iso résultat (CF Eurofighter - Rafale), il est complètement irréaliste de penser que ce programme national coûtera 3 fois moins cher. À partir de là, la France peut-elle mettre la mains au portefeuille et combler la différence (moins les économies faites en sortant du co-co-co)? Si non, quelles ambitions devons-nous sacrifier sur le cahier des charges du programme ? Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Manuel77 Posté(e) il y a 1 heure Share Posté(e) il y a 1 heure (modifié) Lorsque je demande à ChatGPT pourquoi l'intégration de l'ASMP devrait poser problème aux Allemands, je n'obtiens que des arguments politiques et stratégiques qui semblent dater 2017 (rêve d'un monde sans armes nucléaires du ministère allemand des Affaires étrangères, etc.). Citation de ChatGPT : Juridique Contradiction avec le Traité de non-prolifération nucléaire et la loi sur le contrôle des armes de guerre Politique Conflit avec la politique allemande de désarmement et l'opinion publique Stratégique Cultures de sécurité différentes (France : nucléaire, Allemagne : conventionnelle) Industriel Les entreprises allemandes participeraient à la construction d'un vecteur nucléaire Diplomatique Affaiblit le rôle de l'Allemagne en tant qu'État non nucléaire crédible —- Les arguments techniques ne sont pas pris en compte. Et les arguments susmentionnés ont plutôt inversent. Modifié il y a 1 heure par Manuel77 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Myrtil Posté(e) il y a 1 heure Share Posté(e) il y a 1 heure 2 minutes ago, Manuel77 said: Lorsque je demande à ChatGPT pourquoi l'intégration de l'ASMP Si c'est pour le SCAF, essaie avec ASN4G pour voir si tu obtiens une différence de perspective. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
gargouille Posté(e) il y a 1 heure Share Posté(e) il y a 1 heure (modifié) Pour cette histoire de NGF et ASMP, que penser des allemands, que ce sont des drôles pire que Trump, à qui il ne faut pas faire confiance ? Il n'y a pas eu il n'y a pas si longtemps des déclarations de politiques allemands disant que l’Allemagne allait devenir la (première) puissance nucléaire d'Europe ! Modifié il y a 1 heure par gargouille Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Manuel77 Posté(e) il y a 1 heure Share Posté(e) il y a 1 heure il y a 5 minutes, Myrtil a dit : Si c'est pour le SCAF, essaie avec ASN4G pour voir si tu obtiens une différence de perspective. D'accord, c'est fait : Point Pourquoi l'ASN4G aggrave la situation Intégration technique L'arme nucléaire est profondément intégrée dans l'architecture FCAS → pas de séparation claire Juridique/politique Zone grise du TNP, position allemande contre les armes nucléaires compromise Stratégique Doctrines de sécurité divergentes (France nucléaire, Allemagne conventionnelle) Industrie/exportation Problématique du double usage et restrictions à l'exportation pour le système commun Symbolique L'Allemagne participerait indirectement à une plateforme hypersonique à capacité nucléaire Conclusion : Avec l'ASN4G, le problème s'aggrave considérablement, car il est prévu de l'intégrer beaucoup plus profondément dans le système FCAS commun sur le plan technique. Pour l'Allemagne, cela constitue une ligne rouge dans la politique de non-prolifération nucléaire, car la distinction entre « système commun » et « fonction nucléaire nationale » n'est pratiquement plus possible. —- Cela ne me convainc toujours pas. Dans la situation politique actuelle. Traduit avec DeepL.com (version gratuite) Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
herciv Posté(e) il y a 1 heure Share Posté(e) il y a 1 heure (modifié) il y a 30 minutes, Manuel77 a dit : Pour l'Allemagne, cela constitue une ligne rouge dans la politique de non-prolifération nucléaire, car la distinction entre « système commun » et « fonction nucléaire nationale » n'est pratiquement plus possible. il y a 30 minutes, Manuel77 a dit : Cela ne me convainc toujours pas. Dans la situation politique actuelle. Ce qu'il faut peut-être comprendre c'est que l'Allemagne rentre dans une zone floue mais moins floue qu'avant avec la B-61. Elle se donnerait la possibilité d'avoir un vecteur nucléaire de sa propre conception. C'est un débât qui malheureusement n'a pas encore eu lieu en Allemagne et qui aurait probablement crédibilisé la position allemande dans le SCAF. Modifié il y a 51 minutes par herciv 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Myrtil Posté(e) il y a 1 heure Share Posté(e) il y a 1 heure 7 minutes ago, Manuel77 said: Cela ne me convainc toujours pas. Dans la situation politique actuelle. Nous avons quelques éléments tangibles sur les besoins français (vecteur de ce missile, avion en version marine, manoeuvrabilité vs furtivité) mais je ne crois pas avoir vu une liste publique des macro caractéristiques que voudraient les allemands, nous en restons aux hypothèses. Peut-être un peu trop influencés par ce que les britanniques envisagent pour remplacer les Eurofighter. Ce n'est donc pas étonnant qu'un analyseur IA ait du mal. 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
GR_Silent Posté(e) il y a 1 heure Share Posté(e) il y a 1 heure il y a 14 minutes, Manuel77 a dit : Avec l'ASN4G, le problème s'aggrave considérablement, car il est prévu de l'intégrer beaucoup plus profondément dans le système FCAS commun sur le plan technique. Pour l'Allemagne, cela constitue une ligne rouge dans la politique de non-prolifération nucléaire, car la distinction entre « système commun » et « fonction nucléaire nationale » n'est pratiquement plus possible. Pour l’Allemagne, qui dit que les armes nucléaires sont une ligne rouge, quelle est la différence entre les missiles ASN4G et ASMP par rapport aux bombes américaines B61 ? Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Manuel77 Posté(e) il y a 54 minutes Share Posté(e) il y a 54 minutes (modifié) il y a 15 minutes, GR_Silent a dit : Pour l’Allemagne, qui dit que les armes nucléaires sont une ligne rouge, quelle est la différence entre les missiles ASN4G et ASMP par rapport aux bombes américaines B61 ? Eh bien, je dis exactement que ces arguments de ChatGPT ne me convainquent pas. Alors que de plus en plus de responsables politiques allemands évoquent une coopération accrue avec la France en matière d'armes nucléaires, voire des armes nucléaires européennes ou nationales, un SCAF incapable de transporter l'AS4NG serait tout simplement absurde du point de vue allemand. Pourquoi se priver d'une option du point de vue allemand ? La Grèce utilise des Rafale auxquels on peut accrocher des ASMP, l'Allemagne fournit à Israël des sous-marins qui peuvent être utilisés comme arme de représailles. Je cherche toujours le problème technique concret que poserait l'intégration de l'ASN4G. Doit-il être placé dans le ventre ? Mais alors, comment les Français veulent-ils avoir un avion qui ne soit pas trop grand ? S'il ne doit pas être placé dans le ventre, va-t-il modifier la formule aérodynamique au point de présenter de gros inconvénients pour les Allemands ? Modifié il y a 52 minutes par Manuel77 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Alberas Posté(e) il y a 48 minutes Share Posté(e) il y a 48 minutes à l’instant, Manuel77 a dit : Eh bien, je dis justement que ces arguments de ChatGPT ne me convainquent pas. Alors que de plus en plus de responsables politiques allemands évoquent une coopération accrue avec la France en matière d'armes nucléaires, voire des armes nucléaires européennes ou nationales, un SCAF incapable de transporter l'AS4NG serait tout simplement absurde du point de vue allemand. Pourquoi se priver d'une option du point de vue allemand ? La Grèce utilise des Rafale auxquels on peut accrocher des ASMP, l'Allemagne fournit à Israël des sous-marins qui peuvent être utilisés comme arme de représailles. Je cherche toujours le problème technique concret que poserait l'intégration de l'ASN4G. Doit-il être placé dans le ventre ? Mais alors, comment les Français veulent-ils avoir un avion qui ne soit pas trop grand ? S'il ne doit pas être placé dans le ventre, va-t-il modifier la formule aérodynamique au point de présenter de gros inconvénients pour les Allemands ? Pourquoi demander à une IA quels sont les problèmes sur l'ASNG, alors que les contraintes de dissuasion et de navalisation ont été acceptées par les politiques et la Luftwaffe? Mais si la gouvernance est le VRAI problème du NGF, tu pourrais demander à Chat gpt s'il y a une autre solution que celle proposée par Dassault? Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Manuel77 Posté(e) il y a 41 minutes Share Posté(e) il y a 41 minutes il y a 6 minutes, Alberas a dit : Pourquoi demander à une IA quels sont les problèmes sur l'ASNG, alors que les contraintes de dissuasion et de navalisation ont été acceptées par les politiques et la Luftwaffe? Parce que je trouve étonnant que depuis huit ans, chaque article de journal/blog/Twitter/ArmchairGeneral répète que l'intégration de l'ASN4G pose un problème aux Allemands. Et les fans français s'énervent, à juste titre, contre ces Allemands insolents qui refusent apparemment de répondre aux besoins français. On dirait que c'est gravé dans le marbre, comme les dix commandements. 2022 et Trump ont sans doute eu lieu dans un monde parallèle. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Patrick Posté(e) il y a 26 minutes Share Posté(e) il y a 26 minutes il y a 36 minutes, Ziggy Stardust a dit : Sauf qu'il y a une limite à ce raisonnement. Si un NGF 100% Dassault devait résulter en un avion moins capable que ce que l'armée de l'air désire actuellement, alors les intérêts de Dassault divergent de ceux de l'AAE et par extension de la France. Mais qui peut croire ça en comparant les productions Dassault aux autres en Europe depuis 1945? il y a 36 minutes, Ziggy Stardust a dit : Même cas de figure si ce NGF résulte dans des coupes dans d'autres programmes critiques pour les armées. Avant qu'on m'attaque là dessus, je ne dis pas que c'est le cas, mais c'est une possibilité. Sauf que vu qu'un NGF en commun coûtera sur le temps long forcément plus cher que le même avion réalisé en solo, on aura donc forcément moins d'argent à dépenser après avoir fait le même avion en commun plutôt que seuls, et ce quelle que soit la taille de l'avion. Ça me semble assez logique. D'autre part, l'argent est une chose, les compétences permettant de l'utiliser de la meilleure façon pour faire le meilleur produit en sont une autre. Ça aussi c'est un vrai sujet. Et Dassault sont en Europe clairement les mieux placés sur ce point. Je pose donc cette simple question: comment gagnera-t-on le plus d'argent? 1: Avec un Rafale-bis qui pour sa part est désormais exporté à 323 exemplaires, avec d'autres à venir? ou 2: avec un Eurofighter-bis fait avec l'Allemagne et l'Espagne qui à elles deux ont exporté 15 et 0 Eurofighter dont 12 furent prélevés sur la commande initiale de la Luftwaffe? On ne peut pas se plaindre du manque de fonds de l'état, ce qui revient à faire porter à Dassault le chapeau de la dette publique afin de s'en servir de levier pour ensuite dire "il n'y a plus d'argent", ça n'aurait aucun sens, surtout en privilégiant une "coopération" aboutissant par définition à un avion plus cher et moins exportable. Et ce dans un contexte où, je répète cette évidence pour la millième fois, c'est à la fin bien LA FRANCE qui: va ACHETER le plus de NGF va le plus VOLER avec le NGF va le plus OPÉRER le NGF et donc générer de consommation de pièces détachées et de maintenance va VENDRE le plus de NGF à l'export Dassault ne sont donc responsables que d'eux-mêmes, et pour le moment c'est un sans-fautes depuis 80 ans. Contrairement à bien d'autres entreprises de défense, eux n'ont jamais agi en sangsues d'argent public exigeant puis dilapidant des sommes folles dans des projets hors-budget ne tenant pas leurs promesses. En aucun cas Dassault ne sont non plus responsables des décisions prises par nos voisins Européens qui il y a 40 ans les ont REJETÉS avec morgue et arrogance, alors que les positions de Dassault et de l'état Français de l'époque étaient on ne peut plus raisonnables, et que, pire encore, si le reste des Européens avait suivi Dassault, l'Eurofighter aurait été une sorte de Rafale un peu plus gros, et donc une grande RÉUSSITE, avec deux types de motorisations différentes pour plaire aux Anglais, et autant de types de radars que vous voulez grâce notamment à la modularité de ce qui deviendra le RBE2. Et pourtant aujourd'hui 40 ans plus tard, cette leçon évidente pour qui sait juste ouvrir les yeux n'a toujours pas été comprise par nos chers voisins. C'est à désespérer. Maintenant, une fois de plus, est-ce que c'est la faute de Dassault si L'ÉTAT n'a jamais voulu payer ça dans les années 2000: ? La réponse est non. Est-ce que c'est la faute de Dassault si le Neuron n'a intéressé personne pour en faire un programme commercial après le démonstrateur? La réponse est encore non. Est-ce que c'est la faute de Dassault si la RAF a préférer donner pour consigne au MOD UK de mettre de l'argent dans un chasseur piloté qui deviendra le Tempest plutôt que dans le FCAS-DP à l'époque Européen (pré-Brexit) Franco-Britannique basé sur Taranis et sur les études de Neuron? La réponse est toujours non. Pourtant d'aucun auraient pu argumenter qu'avec le choix d'acquérir de tels systèmes on se serait probablement retrouvés un peu plus à armes égales face au F-35 à l'export sur la question furtivité passive, intégration des armements en soute, noyage de tous les capteurs dans la cellule, etc. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
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