herciv Posté(e) le 26 octobre Share Posté(e) le 26 octobre (modifié) Il y a 20 heures, Asgard a dit : ah bon ? par quoi ? Faut pas croire que le tandem chasseur + drone sera la norme hein... Je te parle de rôle, tu me réponds matériel. Le matériel ont en parle après avoir fait le tour des missions. Sur un autre fil on voit par exemple que le rôle d'intercepteur/tueur peut par exemple être confié à des missiles très longue portée. Le CAS est aussi questionné particulièrement aux US qui ne l'envisage pas pour le F-35, il peut être confié à l'artillerie longue portée ou à des drones. Le rens ? On se dit que rapidement les plateformes THA vont apporter une réponse très pertinente. Être un noeud de réseau comme se présente actuellement le F-35 ? Là encore la THA va perturber ce rôle particulièrement avec les liaisons laser. Encore une fois regardons les enseignements du conflit indo / paki. Les engagements se sont fait alors que chacun était dans sa frontière. Les avions abattus par les indiens l'ont été par des missiles de DSA très longue portée. Les avions qui à l'inverse ont le mieux survécu ont survécu grâce à leur très bonne GE, suffisamment bonne pour protéger des vecteurs absolument pas LO. Tu remarqueras que ces interrogations sur le rôle des vecteurs pilotés n'étaient pas aussi poussées il y a 5 ans. La façon dont les drones low-cost ont perturbé les déploiements par exemple. Regardes encore une fois les leçons de l'engagement indo paki et comment les drones sont allé chercher le contact, ou l'Ukraine qui engage au sol des bombardiers lourds à plusieurs milliers de kilomètres. On répond comment à ces nouveaux défis ? On multiplie les plateformes low-cost ou a l'inverse on choisi la complexité ? Rappel celui qui gagne la guerre c'est celui qui a la meilleure capacité à compenser son attrition. ou les deux ? La complexité n'est pas forcément une mauvaise réponse à la condition sine qua non d'être maitrisée. CF le f-35 vs le rafale. Il est impossible de maitriser de la complexité des programmes sans une excellente MOA. ET heureusement on a la DGA. Modifié le 26 octobre par herciv 1 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
C’est un message populaire. gargouille Posté(e) le 26 octobre C’est un message populaire. Share Posté(e) le 26 octobre (modifié) Ça a été mis sur le fil de Dassault, mais je le remets ici : https://www.lemonde.fr/economie/article/2025/10/26/eric-trappier-pdg-de-combat-du-groupe-dassault_6649638_3234.html Extrait choisi au hasard : Choisi, au côté des filiales allemande et espagnole d’Airbus, pour concevoir l’avion de chasse nouvelle génération, organe central du SCAF, Dassault menace de claquer la porte s’il n’est pas reconnu par Airbus comme le plus compétent, et désigné chef du programme. Querelle entre industriels, repli cocardier, complexe de supériorité, protection d’intérêts personnels, antigermanisme… Eric Trappier s’est attiré de multiples critiques. Lui n’y voit que le bon sens d’un fabricant d’avions. « Je ne dis pas que je ne veux pas du SCAF ni des Allemands ; on doit faire le SCAF si on veut une Europe compétitive et forte. Je dis simplement qu’il faut faire le choix de la compétence, et non pas d’une organisation industrielle faite par des politiques. Or nous sommes plus compétents dans l’aviation de combat en France qu’en Allemagne. Ce n’est donc pas moi qui casse le SCAF, mais ceux qui ne l’admettent pas », explique-t-il lorsque Le Monde le rencontre, lundi 20 octobre. Des réunions entre les ministres de la défense français, allemand et espagnol sont attendues, en vue d’une décision avant la fin de l’année 2025. Mais si le SCAF devait échouer, Eric Trappier assure que Dassault saurait très bien faire tout seul un avion de combat nouvelle génération, comme il l’a fait autrefois avec le Rafale, « le meilleur avion au monde » et « meilleur que l’Eurofighter », l’avion construit par Airbus, le britannique BAE Systems et l’italien Leonardo : « Dit comme ça, c’est un peu brutal, mais c’est la réalité. » Modifié le 26 octobre par gargouille 3 1 1 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Bechar06 Posté(e) le 26 octobre Share Posté(e) le 26 octobre (modifié) Il y a 2 heures, gargouille a dit : Querelle entre industriels, repli cocardier, complexe de supériorité, protection d’intérêts personnels, antigermanisme… Eric Trappier s’est attiré de multiples critiques. Lui n’y voit que le bon sens d’un fabricant d’avions. Pour LE MONDE le doute est toujours du côté Français et "salopard" de capitaliste familial ... Pourtant la place fut bonne pour la CGT et consorts ( PC ... ) et sur longue période Je connais des "relations personnelles" qui n'ont que ce langage à la bouche... Que ce soient ces "proches" ou Le Monde : "Calomniez, calomniez, il en restera toujours quelque chose"... Le Monde devenu un journal d' "investigation" autrement dit fouille-merde ! Je fus d'un groupe de lecteurs privilégiés dans les années ? 2023 - 2005, sondés tous les 2 mois peut-être... Lorsque j'ai dit une vérité sur les articles du fils Colombani... Pfuitt : supprimé des "sondés" ... J'ai abandonné ma lecture de ce canard il y a plus de 20 ans, sans regrets aucun Cela se retourne contre Le Monde aujourd'hui sur le cas de DA, mais cette forme de journalisme n'aura pas eu que des "vertus" démocratiques ... ( Les journalistes entre eux pour défendre cette forme d'enquêtes ) Modifié le 26 octobre par Bechar06 1 1 1 2 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
pascal Posté(e) le 26 octobre Share Posté(e) le 26 octobre il y a 6 minutes, Bechar06 a dit : Pour LE MONDE le doute est toujours du côté Français et "salopard" de capitaliste familial ... Pourtant la place fut bonne pour la CGT et consorts ( PC ... ) et sur longue période Je connais des "relations personnelles" qui n'ont que ce langage à la bouche... Que ce soient ces "proches" ou Le Monde : "Calomniez, calomniez, il en restera toujours quelque chose"... Le Monde devenu un journal d' "investigation" autrement dit fouille-merde ! Je fus d'un groupe de lecteurs privilégiés dans les années ? 2023 - 2005, sondés tous les 2 mois peut-être... Lorsque j'ai dit une vérité sur les articles du fils Colombani... Pfuitt : supprimé des "sondés" ... J'ai abandonné ma lecture de ce canard il y a plus de 20 ans, sans regrets aucun Cela se retourne contre Le Monde aujourd'hui sur le cas de DA, mais cette forme de journalisme n'aura pas eu que des "vertus" démocratiques ... ( Les journalistes entre eux pour défendre cette forme d'enquêtes ) Je ne suis pas du tout d'accord sur la teneur de cet article ... Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Bechar06 Posté(e) le 26 octobre Share Posté(e) le 26 octobre Ce canard ne parle surtout pas des tentatives de VOL de la propriété industrielle et des brevets de DA, par Airbus DE et donc par l Allemagne... 4 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Patrick Posté(e) le 27 octobre Share Posté(e) le 27 octobre Il y a 10 heures, gargouille a dit : Ça a été mis sur le fil de Dassault, mais je le remets ici : https://www.lemonde.fr/economie/article/2025/10/26/eric-trappier-pdg-de-combat-du-groupe-dassault_6649638_3234.html Extrait choisi au hasard : Choisi, au côté des filiales allemande et espagnole d’Airbus, pour concevoir l’avion de chasse nouvelle génération, organe central du SCAF, Dassault menace de claquer la porte s’il n’est pas reconnu par Airbus comme le plus compétent, et désigné chef du programme. Querelle entre industriels, repli cocardier, complexe de supériorité, protection d’intérêts personnels, antigermanisme… Eric Trappier s’est attiré de multiples critiques. Lui n’y voit que le bon sens d’un fabricant d’avions. « Je ne dis pas que je ne veux pas du SCAF ni des Allemands ; on doit faire le SCAF si on veut une Europe compétitive et forte. Je dis simplement qu’il faut faire le choix de la compétence, et non pas d’une organisation industrielle faite par des politiques. Or nous sommes plus compétents dans l’aviation de combat en France qu’en Allemagne. Ce n’est donc pas moi qui casse le SCAF, mais ceux qui ne l’admettent pas », explique-t-il lorsque Le Monde le rencontre, lundi 20 octobre. Des réunions entre les ministres de la défense français, allemand et espagnol sont attendues, en vue d’une décision avant la fin de l’année 2025. Mais si le SCAF devait échouer, Eric Trappier assure que Dassault saurait très bien faire tout seul un avion de combat nouvelle génération, comme il l’a fait autrefois avec le Rafale, « le meilleur avion au monde » et « meilleur que l’Eurofighter », l’avion construit par Airbus, le britannique BAE Systems et l’italien Leonardo : « Dit comme ça, c’est un peu brutal, mais c’est la réalité. » Trappier a sorti les crocs, c'est très bien. C'est cash. C'est "all in". Tout le monde sait à quoi s'en tenir. L'article distille ses petites piques mais finalement ils sont bien ennuyés par l'absence de gêne de la part de Trappier qui tient sa ligne. Et ils se décrédibilisent en le présentant comme anti-FCAS quand Emmanuel Chiva a mentionné qu'ils ne l'étaient pas il y a quelques jours à peine. 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
iborg Posté(e) le 27 octobre Share Posté(e) le 27 octobre Il y a 7 heures, Patrick a dit : Trappier a sorti les crocs, c'est très bien. C'est cash. C'est "all in". Tout le monde sait à quoi s'en tenir. L'article distille ses petites piques mais finalement ils sont bien ennuyés par l'absence de gêne de la part de Trappier qui tient sa ligne. Et ils se décrédibilisent en le présentant comme anti-FCAS quand Emmanuel Chiva a mentionné qu'ils ne l'étaient pas il y a quelques jours à peine. Et les mesquines petites piques sur le fait que "La souveraineté, ça parle bien à la droite et à l’extrême droite", ce qui en langage Le Monde signifie essentiellement "beurk, caca". Bon, la toute fin mentionne que même Mélenchon le soutient sur le SCAF. D'ailleurs, ce quasi-consensus de l'EG à l'ED doit bien em...bêter ceux qui voudraient faire taire le PDG de Dassault Aviation. 3 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
pascal Posté(e) le 27 octobre Share Posté(e) le 27 octobre FIN DU HS 1 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Bechar06 Posté(e) le 27 octobre Share Posté(e) le 27 octobre (modifié) Je retiens de la lecture de ce fil, suspendue car j'étais trop loin, depuis plus d'une semaine, que un scénario envisageable, par les Français serait : Un SCAF amputé de son pilier NGF + NEFE => Aux Allemands et Espagnols de gérer, selon leurs responsabilités, par pilier, avec comme "sous-traitants" des entreprises françaises Un SCAF BIS ( sans les piliers NGF et NEFE ) alors associé au GCAP, si ESP et ALL favorables, et selon ce que dit notre CEMAAE ( importance du Cloud ) La menace d'un tel scénario pourrait être une manoeuvre réaliste prenant bien en compte: le défaut majeur des Allemands ( piquer la PI des français ), et les demandes de DA Le NGF + NEFE serait le vrai successeur du Rafale F5 ou F6 avec ses capacités requises ( navalisé, missile nuke ) ( et avec, si défaillance des ESP et ALL, une prolongation des équipements du F5 ou F6, qui avec les F4.3 sont déjà à la page d'aujourd'hui... ) C'est du nouveau me semble t il ! ***************** Et les 2 posts rafraîchissants de @Manuel77 ce dernier mercredi à 16h33 et 17h08 ( ce dernier mériterait de figurer dans le Fil "Allemagne" de "Politique étrangère" ) Modifié le 27 octobre par Bechar06 1 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Picdelamirand-oil Posté(e) le 27 octobre Share Posté(e) le 27 octobre Le 25/10/2025 à 19:06, Ziggy Stardust a dit : Mais l'élément financier est là où ça bloque, selon moi. Dans l'organisation actuelle la France paye 1/3 des coûts de développement. Quel budget additionnel pourrait-on se permettre ? Car si un FCAS co-co-co risque de coûter plus cher qu'un programme national à iso résultat (CF Eurofighter - Rafale), il est complètement irréaliste de penser que ce programme national coûtera 3 fois moins cher. Si on regarde le programme Eurofighter comme tu le propose on constate qu'il a coûté plus de 4 fois plus cher que le programme Rafale puisque chaque pays a payé au moins autant que la France, ce qui signifie que le partage des coûts ne compense pas l'augmentation des coûts. 2 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Personne Posté(e) le 27 octobre Share Posté(e) le 27 octobre (modifié) Suite à vos posts, j'ai réécouté et retranscrit pour être plus précis, la réponse (46''36) du CEMAAE sur le SCAF, en audition parlementaire. Elle est claire, il n'y a pas besoin d'épiloguer, elle va faire plaisir à beaucoup de monde: https://www.youtube.com/watch?v=pQAbcz4QQ7M Oui le SCAF, SCAF très intéressant, en fait très sincèrement plusieurs points, le 1ier. Nous quand je dis nous c'est mon homologue espagnol et mon homologue allemand nous convergeons sur le besoin opérationnel et pas sur un besoin opérationnel du NGF c'est à dire On a trop tendance à réduire le SCAF à l'avion qui vole c'est à dire le NGF. Effectivement comme l'a souligné donc le PDG de Dassault Aviation que l'on peut envisager de le faire seul mais d'une manière assez différente quand même Là le SCAF c'est à la fois 4 pivots c'est à la fois c'est évidemment un NGF, c'est un moteur, ce sont des remote-carriers également les drones collaboratifs et pas nécessairement de petits drones, des drones de combat collaboratifs ce qu'on appelle des CCA, des drones relativement importants et qui créent la masse de combat autour du NGF, et puis enfin et surtout le Combat Cloud, cette fameuse bulle de connectivité entre toutes ces plateformes et ça c'est important, c'est extrêmement important et c'est là ou vraiment l'on converge avec les autres et où. On doit absolument développer ce Combat Cloud ensemble non seulement ensemble, mais en plus on doit regarder ce que font les britanniques, les italiens et les japonais comme je vous le disais pour que l'on ai des architectures qui soient à peu près similaires pour que demain l'on puisse faire ensemble des opérations et non pas les uns à coté des autres, comme ce qui se fait actuellement et malheureusement avec le F35. Donc sur cette bulle cloud on est d'accord sur le besoin opérationnel ça se passe différament à d'autres niveaux, on a à réaffirmer les échéances parce que l'on a des échéances qui tournent autour de 2040 ça a été écrit comme cela dans la ''rechelcord?'' donc dans la définition initiale , on a réaffirmé que c'est l'échéance là et on a réaffirmé le pilier 4 et donc le pilier du Combat de Cloud. Après je sais très bien les difficultés qu'il y a sur un plan industriel, il y a aussi un pouvoir politique donc qui pousse ce projet qui est quand même extrêmement important pour nous. Si on le fait donc sans les allemands et sans les espagnols, ce sera un autre projet. Ce sera réellement un autre projet en tout cas sur le pilier 4 et sur le Combat Cloud nous devons absolument rester unis. Modifié le 27 octobre par Personne 1 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
pascal Posté(e) le 27 octobre Share Posté(e) le 27 octobre C'était le sens de mon propos il y a qq jours quand je reprenait l'article d'OPEX 360 citant le CEMAAE, ce qui est primordial c'est que les avions quels qu'ils soient puissent dialogue dans le même espace le reste est secondaire et là dessus les 3 états-majors sont d'accord. 2 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Billion85 Posté(e) le 27 octobre Share Posté(e) le 27 octobre En gros la France doit s'associer à d'autres pays car à l'ère du combat collaboratif, on ne peut plus se permettre de tout faire tout seul dans notre coin sans parler aux autres, c'est ça qu'il veut dire ? Pour moi ça veut pas pour autant dire qu'il cherche un rapprochement de type fusion avec le GCAP sur ce pilier, que les deux programmes communiquent pour s'assurer qu'ils vont dans la même direction et pour assurer leur interopérabilité future, ça me paraît évident. Mais je vois pas ce cloud être développé en collaboration directe avec le GCAP, vu le nombre de pays, d'entreprises et de concurrents impliqués, ça serait le bordel. Surtout qu'on avance pas à la même vitesse... La question que je me pose c'est : que disent ces gens (Chiva, Bellanger...) à Macron quand ils le voient ? Ils m'ont l'air un peu mous... C'est normalement leur rôle de lui faire entendre raison sur la nécessité de rapatrier le NGF en conservant les piliers du cloud, des moteurs (l'Allemagne fera normalement pression pour que la coentreprise avec MTU survive) et des remote carriers avec l'Allemagne et l'Espagne. 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
elannion Posté(e) le 28 octobre Share Posté(e) le 28 octobre Il y a 10 heures, Billion85 a dit : En gros la France doit s'associer à d'autres pays car à l'ère du combat collaboratif, on ne peut plus se permettre de tout faire tout seul dans notre coin sans parler aux autres, c'est ça qu'il veut dire ? yep c'est ce que je comprends également. Par contre je rejoins Patrick on n'a absolument pas la main dessus. Cela a beau être logique et être de bon sens ce qui tienne les clés ce sont les américains. Et même si ces derniers donnaient initialement leur aval rien n'indique que le moment venu ces derniers en fassent qu'à leur tête et oblige els autres à suivre le tempo. Se rappeler de la première guerre du Golfe où très vite les US vont envoyer chier un certain nombre de procédures OTAN, notamment dans la guerre aérienne et mettre toute la coalition devant le fait accompli. Me semble qu'à un moment y avait que les F15 qui pouvaient voler (grossièrement). Et mettre en place un système collaboratif aujourd'hui cela implique d'intégrer pleinement le F35... Qui on le rappelle était une ligne rouge au démarrage du projet car donnait la main entièrement aux US sur ce domaine... La quadrature du cercle. Il y a 11 heures, pascal a dit : c'est que les avions quels qu'ils soient puissent dialogue dans le même espace le reste est secondaire et là dessus les 3 états-majors sont d'accord. quand tu dis secondaire c'est dans le sens de la coopération et pas au sens "matériel" ? cad que si la France et les autres n'ont pas le même avions ce n'est pas grave en soi mais qu'il faut tout de même que ces avions soient techniquement "au point" ? 1 3 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Boule75 Posté(e) le 28 octobre Share Posté(e) le 28 octobre Il y a 1 heure, MatOpex38 a dit : on ne sait que dire, quel désolation devant ce gouvernement européiste Et un gouvernement souverainiste aurait commandé des nouveaux chars 100% pur sucre tu crois ? Comme ça on aurait eu l'Ascalon tous seuls au lieu d'avoir... euh... l'Ascalon tous seuls. Tu es hors charte, pas pour la première fois 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
C’est un message populaire. pascal Posté(e) le 28 octobre C’est un message populaire. Share Posté(e) le 28 octobre il y a 20 minutes, elannion a dit : quand tu dis secondaire c'est dans le sens de la coopération et pas au sens "matériel" ? cad que si la France et les autres n'ont pas le même avions ce n'est pas grave en soi mais qu'il faut tout de même que ces avions soient techniquement "au point" ? Effectivement ce que je comprends des propos du CEMAAE c'est qu'au final en termes opérationnels peu importe que les supports (NGF) soient différents. Ce qui est primordial aux yeux des militaires des pays partenaires c'est que les aéronefs avions et drones soient capables d’opérer dans le même environnement numérique (le combat cloud) avec les mêmes référentiels, le même langage etc ... C'est à ses yeux le pilier du SCAF qu'il faut impérativement préserver 1 1 4 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Chimera Posté(e) le 28 octobre Share Posté(e) le 28 octobre Il y a 3 heures, pascal a dit : Effectivement ce que je comprends des propos du CEMAAE c'est qu'au final en termes opérationnels peu importe que les supports (NGF) soient différents. Ce qui est primordial aux yeux des militaires des pays partenaires c'est que les aéronefs avions et drones soient capables d’opérer dans le même environnement numérique (le combat cloud) avec les mêmes référentiels, le même langage etc ... C'est à ses yeux le pilier du SCAF qu'il faut impérativement préserver Plutôt que de parler d'environnement numérique, il faudrait parler de liaison de données et de protocole d'échange. Je ne vois pas pourquoi faire un cloud en commun est si indispensable que ça. Ce qui compte ce sont les informations partagées et la vitesse a la qu'elle cette information est processée, analysée et transmise entre alliés. Je crois d'ailleurs me souvenir que Dassault pilotait le projet de standardisation de ces protocoles via le fonds EDF. Si toute cette histoire de cloud en commun nous amène à aller sur un MADL amelioré sans aucun contrôle de la plateforme, ce serait une régression inacceptable et casus beli pour la cooperation. Et tout cela part du postulat que seule une intervention en coalition (avec USA en tête de pont) serait envisageable. Il faut sortir de cette pensée toxique. 4 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Patrick Posté(e) le 28 octobre Share Posté(e) le 28 octobre (modifié) Il y a 3 heures, pascal a dit : Effectivement ce que je comprends des propos du CEMAAE c'est qu'au final en termes opérationnels peu importe que les supports (NGF) soient différents. Ce qui est primordial aux yeux des militaires des pays partenaires c'est que les aéronefs avions et drones soient capables d’opérer dans le même environnement numérique (le combat cloud) avec les mêmes référentiels, le même langage etc ... C'est à ses yeux le pilier du SCAF qu'il faut impérativement préserver Ça exclut le recours à des systèmes propriétaires pour passer à des systèmes plus ouverts. Ce n'est pas neutre politiquement au regard des achats Européens. il y a 26 minutes, Chimera a dit : Plutôt que de parler d'environnement numérique, il faudrait parler de liaison de données et de protocole d'échange. Oui. Et là tout le monde brandit MADL... il y a 26 minutes, Chimera a dit : Je ne vois pas pourquoi faire un cloud en commun est si indispensable que ça. Ce qui compte ce sont les informations partagées et la vitesse a la qu'elle cette information est processée, analysée et transmise entre alliés. Oui. Et là tout le monde brandit MADL... (bis) il y a 26 minutes, Chimera a dit : Je crois d'ailleurs me souvenir que Dassault pilotait le projet de standardisation de ces protocoles via le fonds EDF. Oui! EICACS https://www.eicacs.eu/ https://www.dassault-aviation.com/fr/groupe/presse/press-kits/fonds-europeen-de-defense-dassault-aviation-lance-au-niveau-industriel-le-projet-eicacs-initiative-europeenne-pour-la-standardisation-du-combat-aerien-collaboratif/ https://www.gifas.fr/press-summary/dassault-aviation-donne-le-coup-d-envoi-du-projet-eicacs https://defence-industry-space.ec.europa.eu/system/files/2023-01/Factsheet_EDF21_EICACS.pdf https://newsletter.easn.net/issues/newsletter-2024-issue-1/easn-supported-projects/european-initiative-collaborative-air-combat Lancé en 2022, durée 40 mois, 37 participants Européens, le tout chapeauté par Dassault. On va voir ce qui en ressort. Le dernier meeting c'était il y a une semaine à peine: https://www.eicacs.eu/post/eicacs-general-assembly-2025-held-at-dassault-aviation-headquarters On devrait donc avoir des nouvelles de la réalisation de ce programme prochainement. il y a 26 minutes, Chimera a dit : Si toute cette histoire de cloud en commun nous amène à aller sur un MADL amelioré sans aucun contrôle de la plateforme, ce serait une régression inacceptable et casus beli pour la cooperation. Et tout cela part du postulat que seule une intervention en coalition (avec USA en tête de pont) serait envisageable. Il faut sortir de cette pensée toxique. On va voir ce que ça donne, en effet. Mais tu fais bien de noter que rien ne dit que les USA seront OK pour que MADL puisse communiquer avec les protocoles Européens établis à la suite des décisions prises via EICACS. Modifié le 28 octobre par Patrick 2 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
ARPA Posté(e) le 28 octobre Share Posté(e) le 28 octobre il y a 40 minutes, Chimera a dit : Si toute cette histoire de cloud en commun nous amène à aller sur un MADL amelioré sans aucun contrôle de la plateforme, ce serait une régression inacceptable et casus beli pour la cooperation. Et tout cela part du postulat que seule une intervention en coalition (avec USA en tête de pont) serait envisageable. Il faut sortir de cette pensée toxique. Heu... sans que ce soit aussi poussée, on utilise massivement la L16 à tel point qu’on n’envisage pas de faire autrement. Quand aux opérations en coalition ... politiquement, on ne sait plus faire autrement. 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Chimera Posté(e) le 28 octobre Share Posté(e) le 28 octobre Il y a 6 heures, ARPA a dit : Heu... sans que ce soit aussi poussée, on utilise massivement la L16 à tel point qu’on n’envisage pas de faire autrement. La L16 ne suffira pas pour échanger les données issus des capteurs. Il faudra bien passer à autre chose. Il y a 6 heures, ARPA a dit : Quand aux opérations en coalition ... politiquement, on ne sait plus faire autrement. Alors a quoi sert la dissuasion aéroportée si on n'imagine jamais faire de raid tous seuls et qu'on ne ferait qu'assister les Américains dans leurs oeuvres ? A quoi bon avoir un GaN si ce n'est pour aller gérer des crise sur nos territoires d'outre mer ? Le scénario îles Malouines peut très bien se présenter chez nous sans qu'aucune coalition vienne nous aider. 4 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
MatOpex38 Posté(e) le 28 octobre Share Posté(e) le 28 octobre vu qu'une petite partie de l'IA sera embarquée, le reste sur des HPC il faudra des tuyaux bien plus gros qu'une L16 pour faire passer tout ça, on peut imaginer sans dépasser le NPT qq bombes de 5 kt tactiques en diminuant les aéroportées de moitié, mais il faudra changer de doctrine, avec un étage supplémentaire quelles opérations en coalitions? la France et le RU sont les deux seuls pays à faire la guerre en Europe, ahh les opérations simulées "exercises" OTAN, ou les petits pays se croient en guerre? on en a pas besoin, ou on devrait pas en avoir besoin Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Polybe Posté(e) le 29 octobre Share Posté(e) le 29 octobre Il y a 7 heures, MatOpex38 a dit : vu qu'une petite partie de l'IA sera embarquée, le reste sur des HPC il faudra des tuyaux bien plus gros qu'une L16 pour faire passer tout ça, on peut imaginer sans dépasser le NPT qq bombes de 5 kt tactiques en diminuant les aéroportées de moitié, mais il faudra changer de doctrine, avec un étage supplémentaire quelles opérations en coalitions? la France et le RU sont les deux seuls pays à faire la guerre en Europe, ahh les opérations simulées "exercises" OTAN, ou les petits pays se croient en guerre? on en a pas besoin, ou on devrait pas en avoir besoin C'est bien, ta conclusion illustre l'inanité de ton raisonnement. 1 2 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
FATac Posté(e) le 29 octobre Share Posté(e) le 29 octobre Il y a 7 heures, MatOpex38 a dit : vu qu'une petite partie de l'IA sera embarquée, le reste sur des HPC il faudra des tuyaux bien plus gros qu'une L16 pour faire passer tout ça, Vu qu'il n'y a pas vraiment besoin d'une IA conversationnelle, mais plutôt d'une IA dédiée à certains traitements, les modèles utilisés ne seront pas si monstrueux et pourraient tout à fait travailler localement, au plus près des capteurs. Par ailleurs, il n'est pas prouvé, non plus, que leurs capacités d'apprentissages aient besoin d'être exercées "en vol", ce qui permet d'avoir un modèle "statique" dans l'avion, nécessitant bien moins de puissance de calcul, et régulièrement mis à jour avec les canevas déterminés sur HPC avec l'intégration des données de mission au retour de celles-ci. 1 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
C’est un message populaire. LetMePickThat Posté(e) le 29 octobre C’est un message populaire. Share Posté(e) le 29 octobre Il y a 11 heures, Chimera a dit : La L16 ne suffira pas pour échanger les données issus des capteurs. Il faudra bien passer à autre chose. Il n'y a pas "une" L16. On parle de quoi? D'un réseau Network ? Needline ? JREAP-C ? B ? A ? Avec combien d'acteurs ? Quels NPGs? Si l'on peut effectivement approcher des limites de la L16 rayonnée traditionnelle (et encore), on s'en sort très bien avec des réseaux JRE correctement conçus, voir avec des réseaux rayonnés utilisant les fonctionnalités "Enhanced Throughput" du Block Upgrade 2. La L16 telle qu'on l'emploie aujourd'hui n'a pas grand chose à voir avec ce qui a été développé dans les années 1990, et reste de fait le standard, y compris pour les systèmes en cours de développement. On peut imaginer d'autres TDLs spécialisées en complément, mais aucune des alternatives (y compris la MADL tant vantée par les utilisateurs du F-35) ne sont capables d'atteindre la flexibilité de la L16 et de la remplacer complètement. 3 3 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
C’est un message populaire. LetMePickThat Posté(e) le 29 octobre C’est un message populaire. Share Posté(e) le 29 octobre il y a 4 minutes, FATac a dit : Vu qu'il n'y a pas vraiment besoin d'une IA conversationnelle, mais plutôt d'une IA dédiée à certains traitements, les modèles utilisés ne seront pas si monstrueux et pourraient tout à fait travailler localement, au plus près des capteurs. C'est déjà comme ça que sont menés des travaux exploratoires sur certains systèmes. Quand on regarde les applications de l'IA discutées dans le monde de la défense, on parle beaucoup d'ATR, de reconnaissance de pattern radar (par exemple, en SAR), de réduction d'ambiguïté... Autant de tâches qui se font en arrière plan, de manière transparente pour l'opérateur du système. il y a 4 minutes, FATac a dit : Par ailleurs, il n'est pas prouvé, non plus, que leurs capacités d'apprentissages aient besoin d'être exercées "en vol", ce qui permet d'avoir un modèle "statique" dans l'avion, nécessitant bien moins de puissance de calcul, et régulièrement mis à jour avec les canevas déterminés sur HPC avec l'intégration des données de mission au retour de celles-ci. Il me parait illusoire d'espérer faire de l'entraînement en vol (ou en opération), ne serait-ce que parce que les données de issues des capteurs d'un seul acteur ne présentent qu'un seul point de vue sur une situation, et que le brouillard de la guerre peut amener à prendre des décisions logiques, mais erronées. Pour obtenir un apprentissage correct, il faut que 1-tous les acteurs de la mission partagent leurs données, et 2-que la mission soit terminée et son résultat connu. 7 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Messages recommandés
Veuillez vous connecter pour commenter
Vous pourrez laisser un commentaire après vous êtes connecté.
Connectez-vous maintenant