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Guerre Russie-Ukraine 2022+ : considérations géopolitiques et économiques


Messages recommandés

Parallèle historique intéressant par Benoist Bihan dans la revue Guerres & Histoire

US Army 1944, Armée russe 2022

Sans recul, on peut prendre un rocher pour une montagne, et une armée en difficulté pour une armée finie. Le pitoyable automne 1944 de l'aigle américain fait penser aux déboires de l'ours russe en 2022. On connaît la suite de la première histoire...

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Oui enfin dans ce cas, la défaite romaine à Gergovie aussi...

L'armée américaine de 1944 manque de logistique et notamment de carburant. Ses échelons de transport ne sont pas encore redeployés pour aller très loin au-delà de la Seine. L'hiver 1944 est rude. En face, le front se réduit et l'Allemagne brûle ses dernières réserves d'hommes. Tout cela n'a pas grand chose à voir avec ce qu'il se passe aujourd'hui.

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Il y a 2 heures, Alexis a dit :

Parallèle historique intéressant par Benoist Bihan dans la revue Guerres & Histoire

US Army 1944, Armée russe 2022

Sans recul, on peut prendre un rocher pour une montagne, et une armée en difficulté pour une armée finie. Le pitoyable automne 1944 de l'aigle américain fait penser aux déboires de l'ours russe en 2022. On connaît la suite de la première histoire...

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Je cite : "L'échec de l'armée ukrainienne et de ses conseils anglo-américains à l'été 2023" ...

Modifié par herciv
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Il y a 2 heures, Ciders a dit :

Oui enfin dans ce cas, la défaite romaine à Gergovie aussi...

L'armée américaine de 1944 manque de logistique et notamment de carburant. Ses échelons de transport ne sont pas encore redeployés pour aller très loin au-delà de la Seine. L'hiver 1944 est rude. En face, le front se réduit et l'Allemagne brûle ses dernières réserves d'hommes. Tout cela n'a pas grand chose à voir avec ce qu'il se passe aujourd'hui.

Oui mais l'article insiste bien sur le fait que l'attrition dans l'armée US a moins de conséquences que dans l'armée allemande. L'auteur parallélisme cette situation avec l'armée russe qui morfle certe mais avec moins de conséquences que l'armée ukrainienne qui doit compter chacune de ses munitions et de ses soldats. Bref comme l'auteur a donné son référentiel de comparaison (l'attrition relative de deux armée face à face) elle est tout à fait valide. 

Jusqu'à preuve du contraire on peut comparer le poid d'une banane et d'une orange même si ce sont des fruits différents. L'erreur de logique n'est pas dans cette comparaison mais dans l'absence d'un référentiel de comparaison ce que l'auteur au-dessus a correctement fait. Et çà marche aussi pour Gergovie.

Modifié par herciv
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Concernant le parallèle établi par Bihan et cité par @Alexis je le partage dans ses grandes lignes, les Russes ont pour eux la durée car contrairement aux Ukrainiens leur effort de guerre dépend moins de l'extérieur et de surcroît ils peuvent s'appuyer sur des "rogue nations".

Le soutien aux Ukrainiens est fragile (risque "trumpien" aux USA et épuisement des moyens matériels européens).

Je me répète  (depuis longtemps) le temps joue pour les Ivans

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Forte augmentation du PIB russe l'année dernière et probable augmentation plus modéré cette année. Le FMI corrige donc ses prévisions pour cette année.

Voilà qui met fin à l'intérêt des sanctions quand un pays n'est pas isolable commercialement. ET avec tous les sanctionnés déjà existants plus les non alignés majeurs comme l'Inde c'était facile à prévoir.

https://www.latribune.fr/economie/international/la-russie-renoue-avec-la-croissance-economique-malgre-les-sanctions-occidentales-990010.html

Révélation

La Russie renoue avec la croissance économique malgré les sanctions occidentales

Après une contraction en 2022, le PIB de la Russie a augmenté de 3,6% en 2023 selon l'institut statistique Rosstata, L’économie russe a été tirée par l'explosion des commandes militaires de munitions et d'armements.

latribune.fr

08 Févr 2024, 9:24

La croissance russe en 2023 montre que l'économie a su absorber les effets initiaux des sanctions occidentales qui, bien que nombreuses, ont été en partie contournées par Moscou. (Crédits : ALEXANDER ERMOCHENKO)

Malgré les sanctions occidentales, la Russie assure tenir le choc. Selon l'institut statistique Rosstata, après une baisse de 1,2% l'an dernier, le produit intérieur brut (PIB) a renoué l'an dernier avec la croissance. Celle-ci a augmenté de 3,6%, alors que nombre d'institutions et d'experts voyaient l'économie russe s'effondrer. Celle-ci a pu contenir l'impact des sanctions qui, bien que nombreuses, ont été en partie contournées par Moscou. Cette hausse du PIB contraste avec les difficultés de la zone euro, dont l'économie est en pleine stagnation avec une croissance de seulement 0,5% par rapport à l'année précédente.

La Défense porte la Russie

L'activité russe a été tirée par les prix favorables de l'énergie, des conditions de crédit souples et surtout une demande intérieure stimulée par le secteur prioritaire de la Défense. Cette hausse de la demande résulte en effet largement de l'explosion des commandes militaires et non pas d'un contexte plus favorable commun aux principaux secteurs de l'économie. Et cette dépendance aux investissements liés à l'armée risque de s'accroître encore plus en 2024, sachant que le gouvernement a acté l'envolée de près de 70% des dépenses de Défense, qui représenteront environ 30% des dépenses fédérales et 6% du PIB. Une première dans l'histoire moderne de la Russie.

L'activité a également été portée par des salaires réels en hausse pour attirer les travailleurs dans les secteurs touchés par des pénuries, selon les autorités russes. Plus d'un demi-million de Russes ont déjà rejoint l'industrie de Défense depuis 2022 selon le président Vladimir Poutine. Un chiffre qui illustre l'intensité de l'effort de guerre demandé par les autorités pour soutenir l'assaut en Ukraine, malgré son important coût humain et économique. Et malgré la hausse des dépenses fédérales, le déficit public a été contenu à 1,9% du PIB, selon le ministère des Finances.

L'économie russe se passe bien des Occidentaux

Plusieurs exemples illustrent le rebond de l'économie russe : les secteurs bancaire et automobile se sont globalement remis du départ des groupes européens et des lourdes sanctions. Ces dernières décennies, plusieurs groupes automobiles internationaux s'étaient implantés dans le pays pour profiter de la vitalité de son économie, mais nombre de ces usines ont dû fermer. Et la guerre en Ukraine a provoqué depuis 2022 le départ d'entreprises étrangères, car les sanctions adoptées par l'Union européenne, les États-Unis et d'autres pays ont rendu l'activité de plus en plus difficile. Des constructeurs bien souvent occidentaux remplacés depuis par leurs homologues chinois : entre janvier et octobre 2023, 80% des voitures importées en Russie provenaient de Chine, selon des chiffres officiels.

Lire aussiLes échanges commerciaux entre la Chine et la Russie ont atteint un niveau record en 2023

Autre satisfaction pour l'État russe : Moscou a su réduire sa dépendance budgétaire envers la vente de ses hydrocarbures. Si les revenus pétrogaziers représentaient environ la moitié des recettes fédérales avant le conflit en Ukraine, ils ne formaient en 2023 plus qu'un tiers du budget de l'État, selon le gouvernement.

Un avenir jonché d'incertitudes...

Les défis à plus long terme pour la Russie n'en restent pas moins nombreux. L'économie russe a ainsi connu en 2023 ce que les observateurs qualifient de « cycle de surchauffe », révélateur, selon eux, de la période de transition dans laquelle elle se trouve, en raison des sanctions.

La reprise économique s'est en parallèle accompagnée d'un retour de l'inflation, à +7,4% fin 2023, amputant toujours plus le pouvoir d'achat des Russes, miné également par l'affaiblissement du rouble. Face à cette situation délicate, la Banque centrale russe a relevé son taux directeur à 16%, malgré le mécontentement affiché par certains entrepreneurs, inquiets du coût croissant de l'argent dans le pays. Et le taux de chômage à 3%, qui traduit des pénuries de main d'œuvre persistantes et pousse les salaires à la hausse, accentue ces pressions inflationnistes.

À long terme, l'exode à l'étranger de plusieurs centaines de milliers de Russes, à la suite du lancement de l'offensive en Ukraine et après la mobilisation partielle de septembre 2022, va continuer à peser sur de nombreux secteurs (banques, énergie, télécommunications...), amputés des travailleurs qualifiés dont ils ont besoin. Certaines entreprises de l'informatique et l'aéronautique, autrefois dépendantes en technologies occidentales, ont par ailleurs été obligées ces derniers mois de se tourner vers des pays tiers, un processus toutefois chronophage et qui pèse sur leurs activités.

Lire aussiPétrole : malgré l'embargo des Occidentaux, les exportations russes n'ont pas chuté en 2023, affirme Moscou

... mais la croissance est néanmoins attendue en 2024

Les autorités russes anticipent une décélération de l'activité économique en 2024, malgré une légère croissance. Croissance aussi anticipée par le Fonds monétaire international (FMI)  et l'Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE), qui ont récemment révisé à la hausse leurs prévisions. Ainsi, le FMI prévoit une augmentation de 2,6% du PIB russe cette année, contre 1,1% estimé en octobre dernier, tandis que l'OCDE table sur une hausse de 1,8% (soit + 0,7 point). En Europe, la croissance ne devrait pas dépasser 1% (précisément +0,9%) d'après le FMI et même à peine +0,6% pour l'OCDE.

(Avec AFP)

 

Modifié par herciv
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il y a 26 minutes, pascal a dit :

Belle contradiction ...

Pas forcément si contradictoire en ajoutant les partisans de l'augmentation 24% et du maintien 25% de l'aide, soit 49%. On n'est pas très loin des 53% qui souhaitent la victoire de l'Ukraine. On est en fait dans l'incertitude statistique qui est typiquement de + / - 3% pour un échantillon d'un millier de personnes : en fait c'est respectivement 49 +/-3% et 53 +/-3% donc ça se recouvre.

Ce qu'on peut surtout dire c'est que parmi les 47% qui soit sont indifférents à qui gagnera soit souhaitent la victoire de la Russie, personne ne souhaite maintenir l'aide à Kiev. Ce qui n'est d'ailleurs pas surprenant.

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Il y a 4 heures, Alexis a dit :

Pas forcément si contradictoire en ajoutant les partisans de l'augmentation 24% et du maintien 25% de l'aide, soit 49%. On n'est pas très loin des 53% qui souhaitent la victoire de l'Ukraine. On est en fait dans l'incertitude statistique qui est typiquement de + / - 3% pour un échantillon d'un millier de personnes : en fait c'est respectivement 49 +/-3% et 53 +/-3% donc ça se recouvre.

Ce qu'on peut surtout dire c'est que parmi les 47% qui soit sont indifférents à qui gagnera soit souhaitent la victoire de la Russie, personne ne souhaite maintenir l'aide à Kiev. Ce qui n'est d'ailleurs pas surprenant.

On peut souhaiter la victoire de l'Ukraine, ou plus exactement et ardemment l'échec par la Russie de régler ses différents par la violence (ce dont nous ne nous sommes pas trop privé en occident... mais bon) et constater que de façon réaliste elle est et reste peu probable.

Penser que malgré le courage de ses soldats un pays qui dépend presque totalement de l'étranger pour sa survie matérielle et militaire, qui est dirigé par un Président sans expérience diplomatique et qui semble se réfugier de plus en plus dans des postures, puisse vaincre une (ex) grande puissance qui peut s'appuyer sur un bloc d'alliés (non déclarés certes) représentant près du tiers de l'humanité et dirigée par un homme dont on peut penser ce que l'on veut mais qui a une autre expérience des affaires du monde que Zelensky; et tout cela sans intervention directe du bloc occidental et même en déclarant officiellement depuis le début qu'il n'y en aura pas, sans parler de la volatilité de nos opinions publiques et de nos politiques.

Penser cela me semble plus relever de la méthode coué que d'une vision objective de la situation.

Ce que j'écrivais ici il y a 6 mois est (malheureusement) en train de se réaliser, prochaine étape : une révolution de palais à Kiev...

 

Modifié par Yorys
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Ainsi donc, les Sud-coréens apportent à leur manière un démenti à l'idée répandue que "on ne peut pas négocier avec Poutine" parce que "il ne tient pas ses promesses" ou encore "de toute façon il n'est pas intéressé par la négociation" : la négociation est tendue, mais apparemment ils se sont mis d'accord sur des lignes rouges et une dissuasion réciproques :

Il y a 11 heures, Wallaby a dit :

7 février 2024

08:54 Pascal Dayez-Burgeon : Les conservateurs [sud-coréens] ont toujours intérêt à créer des tensions avec le Nord pour gagner les élections.

11:32 Juliette Morillot : Il faut remonter notamment à l'échec du sommet de Hanoï en février 2019 [1], parce qu'à ce moment là, la Corée du Nord avait véritablement fait des efforts. Elle avait même offert aux États-Unis le démantèlement complet de Yongbyon [le centre de recherche nucléaire]. Et même Siegfried S. Hecker, qui est le grand savant nucléaire américain qui accompagnait la délégation était très étonné, et un petit peu glacé par une des réactions de Choe Son-hui, qui est la négociatrice nucléaire [Nord-coréenne], qui a dit : « puisque ça ne fonctionne pas - la Corée du Nord voulait la levée des sanctions - eh bien elle a dit : cela ne se reproduira pas .

12:35 Juliette Morillot : Kim Jong-un a brusquement réalisé qu'on ne pouvait plus négocier avec les Américains.

16:29 Barthélémy Courmont : Et puis on a bien évidemment du côté japonais aussi, les modifications dans l'article 9 de la constitution avec une posture beaucoup plus martiale de la part du Japon sous le mandat du premier ministre actuel monsieur Kishida.

18:45 Juliette Morillot : La Corée du Nord a toujours eu plus confiance en Moscou qu'en Pékin. La Corée du Nord n'a jamais obéi à Pékin.

19:26 Juliette Morillot : Ce qu'ils ne sont pas capables de faire sur le plan balistique ou nucléaire, je pense qu'ils auront cette aide de la part de la Russie.

22:54 Barthélémy Courmont : Quelques jours avant cette rencontre entre Poutine et Kim Jong-un, il y a eu la visite du ministre de la défense sud-coréen en Pologne, pour passer de nouveaux contrats d'armement avec la Pologne, dont on sait bien évidemment l'implication dans la guerre en Ukraine. Le président [sud-coréen] Yoon Suk Yeol, lui-même, à la même époque, en novembre dernier, avait suggéré la possibilité de fournir des armes à l'Ukraine. D'ailleurs, il avait reçu une protestation très vive de Sergueï Lavrov. Il a rétropédalé. [Les liens de la Russie avec Kim Jong-un] cela permet de faire pression sur la Corée du Sud qui se montrait de plus en plus volontaire dans cette guerre en Ukraine, comme l'a d'ailleurs été le Japon à une certaine époque.

28:44 Barthélémy Courmont : Le vice-ministre des affaires étrangères russe, Andreï Rudenko, spécialiste des questions Asie-Pacifique, s'est rendu à Séoul à la fin de la semaine dernière, pour s'expliquer sur les propos tenus par Moscou et puis pour avoir un échange qu'on imagine assez tendu, même si nous n'avons pas d'informations précises à ce sujet.

38:47 Pascal Dayez-Burgeon : La Corée du Nord est une colonie économique de la Chine.

[1] https://en.wikipedia.org/wiki/2019_North_Korea–United_States_Hanoi_Summit

 

 

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Il y a 10 heures, g4lly a dit :
  • Pour le brouillage GNSS c'est déjà mort ... les drones si ils sont capable de faire de la reconnaissance et de l’engagement autonome de cibles, ils sauront nécessairement au moins autant faire du recalage topographique DSMAC ...
  • Pour la perturbation des algos de reconnaissance ça peut être assez efficace ... c'est très variable selon les réglages de sensibilité des algos, et donc les risques pris de se tromper de cible. En gros sur le curseur faux positif faux négatif.
  • Pour le hard kill évidement ça fonctionne, avec comme limitation le volume d'opposition. Si les drones autonomes sont nombreux ... et les moyens hard kill pas en nombres ils pourraient rapidement etre saturé et donc perdu.
  • il existe aussi des solutions plus soft d'éblouissement laser, de masquage par fumée etc. qu'on oublie souvent. Un drone dans la brume ça marche beaucoup moins bien.

A mon sens la piste qu'on oublie tout le temps c'est le drone intercepteur de drones. S'il est facile de produire du drone autonome d'attaque, il n'est pas beaucoup plus compliqué de produire du drone autonome de défense aérienne. C'est un drone voilure fixe, un peu véloce, pour le reste l'électronique est la même que le drone d'attaque. A noter que les drones intercepteur, y compris réutilisable, existe déjà. Et le drone de défense aérienne peut tout aussi bien servir de drone d'attaque ... il n'y a pas de raison fondamentale qui interdise une forme omnirole de drone voilure fixe de taille modéré.

Certes on peut faire des optimisation cout sur les drones d'attaque en réduisant vitesse ou agilité ... pour réduire un peu le cout. Mais il n'est pas évident que ça interdise l'usage du drone intercepteur comme drone d'attaque, à cause d'un surcout qui serait important.

D'autant que les drones d'attaque vont nécessairement à terme devoir se muscler un peu pour se frayer un chemin dans la défense, et donc ressembler quasi à l'identique aux drones de défense.

---

Pour donner une idée, bon marché, en électrique de petite taille, forme ogive avec aileron cruciforme et quad motor ... on monte facilement à 250km/h - en se sortant un chouilla les doigts du cul certains tapent 400km/h et tout est imprimé vulgairement avec des imprimante 3D grand public - et à 4500m. Suffisant pour aller chercher pas mal de drone d'attaque bon marché adverse en défense de "point".

Au delà il existe du réutilisable à réaction comme les réacteur de modélisme ... ça file transsonique, c'est plus gros, mais ça intercepte facilement tous les drones "lent" et autre missile subso en défense de zone proche.

j'ai vu des vidéos de drone FPV montrant une espèce de câble de cuivre recourbé passant devant la caméra. Je n'en ai pas compris l'utilité et je me suis demandé s'il n'avait pas une fonction anti drone en permettant  d'agripper une hélice de drone ennemie. Le drone est assez petit et manoeuvrant, l'impact direct n'est peut être pas si facile. Pour donner plus de volume, un filet/cable pourrait être utile sans nécessairement perdre le drone qui impacte... 

Ce qui découle de telles batailles de drone (semi) autonomes, c'est du quantitatif brutal, de l'opposition outil industriel contre outil industriel et les 1001 astuces pour l'optimiser. Concevoir un tel outil industriel, cela se prévoie dès aujourd'hui. 

Au delà des drones d'attaque anti humains ou véhicules, des drones d'observations, des drones de chasse, des drones de ravitaillement, on peut aussi prévoir des drones de récupération de drones endommagés ou de composantes de drones larguées avant impact....

 

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il y a 4 minutes, Akilius G. a dit :

j'ai vu des vidéos de drone FPV montrant une espèce de câble de cuivre recourbé passant devant la caméra. Je n'en ai pas compris l'utilité et je me suis demandé s'il n'avait pas une fonction anti drone en permettant  d'agripper une hélice de drone ennemie. Le drone est assez petit et manoeuvrant, l'impact direct n'est peut être pas si facile. Pour donner plus de volume, un filet/cable pourrait être utile sans nécessairement perdre le drone qui impacte... 

Ce qui découle de telles batailles de drone (semi) autonomes, c'est du quantitatif brutal, de l'opposition outil industriel contre outil industriel et les 1001 astuces pour l'optimiser. Concevoir un tel outil industriel, cela se prévoie dès aujourd'hui. 

Au delà des drones d'attaque anti humains ou véhicules, des drones d'observations, des drones de chasse, des drones de ravitaillement, on peut aussi prévoir des drones de récupération de drones endommagés ou de composantes de drones larguées avant impact....

Les drone intercepteur lent utilise souvent un systeme de fil ou de filet qui se coince dans les hélices de l'adversaire. C'est assez basique mais ça semble imparable même sur les hélice carénées.

Parfois le drone intercepteur reste attaché à l'intercepté, de sorte qu'on peut récupérer sa proie et que celle ci ne peut pas redécoller par exemple si le filet se détend une fois au sol.

D'autre utilise un filet détachable qui s’emmêle suffisamment pour être super chiant à enlever même à la main.

A mon sens le gros du boulot sera la détection, et l'autoguidage optronique un peu fin et "tout temps". Mais concernant le vecteur lui meme tout est déjà là, on a juste un peu à optimiser le dev' avec des retour terrain.

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il y a 14 minutes, Akilius G. a dit :

on peut aussi prévoir des drones de récupération de drones endommagés ou de composantes de drones larguées avant impact...

Les drone cargo/grue/log sont déjà proposé un peu partout ... pour déposer des munitions par exemple. La charge utile est encore modeste mais ca n'est pas négligeable du tout. Donc récupérer un autre drone c'est un non probleme ici.

Pour les composant largué avant impact, ça risque de pas être nécessaire. Les développeurs essaie souvent de faire du drone réutilisable même après usage de sa charge utile.

  • Sois les drone bombardier ... avers largage par gravité. Souvent des voilure tournante.
  • Sois les drone porteur de sous munition ... avec un lance fusée intégré par exemple. Voilure fixe ou convertible.
  • Soit les drone qui supportent l'impact et reparte un instant après, une fois la cible abimé, ou attaché. Les drones lance filet par exemple.

Mais le réutilisable semble la norme dorénavant du moins autant que possible.

Même les drones missile sol air sont réutilisable s'il n'engage pas la cible avec leur charge militaire. En gros des munition kamikaze, récupérable et rapidement reconditionnable, qu'on peut faire décoller par précaution.

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https://www.lemonde.fr/international/live/2024/02/08/en-direct-guerre-en-ukraine-l-armee-russe-attaque-avdiivka-avec-des-forces-tres-importantes-affirme-le-maire-de-la-ville-de-l-est-de-l-ukraine_6214672_3210.html

L’entretien de Tucker Carlson avec le président russe, Vladimir Poutine, doit être mis en ligne à 18 heures, à Washington (minuit, à Paris). Nous vous le partagerons évidemment ici dès qu’il sera disponible.

Le seul opposant à Vladimir Poutine et à la guerre qu’il mène en Ukraine à s’être présenté à l’élection présidentielle russe de mars, Boris Nadejdine, a vu jeudi sa candidature rejetée par la commission électorale.

Modifié par Wallaby
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il y a 48 minutes, Wallaby a dit :

Le seul opposant à Vladimir Poutine et à la guerre qu’il mène en Ukraine à s’être présenté à l’élection présidentielle russe de mars, Boris Nadejdine, a vu jeudi sa candidature rejetée par la commission électorale.

Le suspens est à son comble.

En sortant les abstentions, votes blancs et nuls, dans quelle mesure LE vote sera t'il éloigné de 100 % ?

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En voilà une solution qu'elle est bonne :

https://news.yahoo.com/united-states-bulwark-ukraine-happens-123054965.html

Ou, peut-être, faire en sorte que les nations européennes paient les armes américaines et les envoient à l'Ukraine.

1°) les Américains foutent le feu à l'Europe en augmentant les frictions et en sabotant tous les accords de paix possibles et imaginables avec la Russie

2°) les Européens paient, et eux ils se font du beurre en vendant des armes.

Modifié par Wallaby
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Il y a 9 heures, Ciders a dit :

Oui enfin dans ce cas, la défaite romaine à Gergovie aussi...

L'armée américaine de 1944 manque de logistique et notamment de carburant. Ses échelons de transport ne sont pas encore redeployés pour aller très loin au-delà de la Seine. L'hiver 1944 est rude. En face, le front se réduit et l'Allemagne brûle ses dernières réserves d'hommes. Tout cela n'a pas grand chose à voir avec ce qu'il se passe aujourd'hui.

Je suis d’accord, cette comparaison est ridicule.

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il y a 52 minutes, Wallaby a dit :

En voilà une solution qu'elle est bonne :

https://news.yahoo.com/united-states-bulwark-ukraine-happens-123054965.html

Ou, peut-être, faire en sorte que les nations européennes paient les armes américaines et les envoient à l'Ukraine.

Plus sérieusement, s'il faut chercher des alternatives "hors des sentiers battus" tenant compte de la fin du soutien américain à l'Ukraine, faisant disparaître - ne nous le cachons pas - la chance déjà limitée qu'avait Kiev de préserver son indépendance par la force des armes, les Européens pourraient envisager la combinaison de deux politiques

- D'un côté, tenter d'obtenir la préservation d'une vraie souveraineté pour Kiev par la carotte plutôt que le bâton. Proposer à Moscou de faire disparaître la totalité des sanctions et restrictions économiques envers la Russie, de réparer NordStream et tout le reste en échange d'une neutralité de l'Ukraine qui ne la mène pas à une souveraineté seulement factice : en pratique, pas de démilitarisation, pas d'engagement à ne pas coopérer avec les Européens, aucune autre annexion que celles déjà réalisées à ce jour. Sans illusion sur le fait que Moscou pourrait refuser l'échange et préférer gober l'Ukraine toute crue

- De l'autre côté, préparer les conséquences d'un éventuel refus de Moscou, y compris un programme d'urgence pour construire N centrales nucléaires (avec N grand), un programme d'industrialisation à grande échelle d'une version sol-sol longue portée du MdCN (1500 km de portée au moins) en coopération européenne, sans compter la sortie de la France du TNP, accompagnée de Pologne, Roumanie et Finlande ("Pourquoi ? Oh, allez savoir...") Et bien sûr, glisser un mot à Pékin de tout cela... rapport au fait qu'il n'aimerait pas forcément beaucoup que Séoul, Tokyo inspirés par l'exemple de Varsovie, Bucarest ou Helsinki ne décident eux aussi de sauter le pas... rapport aussi au fait que Xi a les moyens de se faire écouter par Poutine s'il le désire vraiment

Dans le meilleur des cas, les conséquences de la guerre pour l'Ukraine auront été limitées et des relations de convenance réciproque entre Russes et autres Européens rétablies

Dans le pire des cas, l'Ukraine sera une partie de l'Empire russe, lequel se retrouvera face à une chaîne de nations à défense indépendante, chacune avec sa dissuasion nucléaire nationale, ce qui bloquera le risque d'expansion supplémentaire et sécurisera les Européens

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1 hour ago, Wallaby said:

En voilà une solution qu'elle est bonne :

https://news.yahoo.com/united-states-bulwark-ukraine-happens-123054965.html

Ou, peut-être, faire en sorte que les nations européennes paient les armes américaines et les envoient à l'Ukraine.

1°) les Américains foutent le feu à l'Europe en augmentant les frictions et en sabotant tous les accords de paix possibles et imaginables avec la Russie

2°) les Européens paient, et eux ils se font du beurre en vendant des armes.

 

citation de votre lien :

"Le revirement a surpris la Maison Blanche. "

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un gros mensonge ou la maison blanche est complètement endormie. 

Je vous laisse le soin de choisir ce qui est le pire. 

C'est au début du mois d'octobre - et bien sûr avant l'attaque contre Israël - que les choses ont commencé à se gâter :

1. l'échec de l'offensive ukrainienne. 

2. Le tarissement de la magie de Zelensky et des opérations d'information précédemment réussies de l'Ukraine. -- L'empereur est nu (lien avec le numéro 1).

3. le retrait de McCarthy qui était le lien entre la Maison Blanche et le financement de l'Ukraine par le Congrès. Malgré tous les défauts de McCarthy, il a travaillé avec le président pour obtenir des milliards pour l'Ukraine. Son remplaçant, comme on le craignait à l'époque, ne travaillerait pas avec le président. 

Une mention honorable pour l'attaque contre Israël qui a fait passer beaucoup de choses au second plan et a permis de les envenimer. 

L'ensemble de l'article est une source de terreur fascinante, car les gens ne semblent pas se rendre compte de ce qui est en train de se passer.  

Avec le recul, il est assez facile de voir qu'une grande partie de l'optimisme d'il y a 13 mois était basé sur l'espoir et la croyance et non sur des données concrètes ou sur le réalisme. 

L'idée que "tout allait si bien parce que nous y croyions si facilement avant d'avoir testé notre hypothèse - comment les choses pourraient-elles mal tourner ?

 

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