Banzinou Posté(e) le 26 juin Share Posté(e) le 26 juin Face à la Russie, Alassane Ouattara, « véritable ami » de l’Ukraine en Afrique https://www.jeuneafrique.com/1579841/politique/face-a-la-russie-alassane-ouattara-veritable-ami-de-lukraine-en-afrique/?utm_source=Twitter&utm_campaign=Twitter&utm_medium=Social media 1 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
C’est un message populaire. U235 Posté(e) le 26 juin C’est un message populaire. Share Posté(e) le 26 juin 1 hour ago, GOUPIL said: Pour l'Ukraine c'est peu pareil .. il faut juste voir a qui profite la guerre ; USA et Chine n'ont elles par un intérêt commun à ce qu'elle continue ? Une Russie et une EU affaiblie c'est bien pour ces 2 là non ? Xi et Biden ont conspiré ensemble pour forcer Poutine à envahir l'Ukraine. Les avertissements bruyants de Biden sur l'invasion imminente, répétés pendant des semaines avant le 24 février 2024, étaient un moyen particulièrement habile de dissimuler les motivations américaines et chinoises. Ce vilain Biden et Xi, ils font vraiment un travail merveilleux pour tromper tout le monde qu'ils ne s'aiment pas, tout en travaillant ensemble en secret pour réaliser leur rêve ultime de détruire l'UE et la Russie. Un génie sans précédent de la part de Biden. Les historiens en parleront pendant des siècles, Biden sera considéré comme l'un des plus grands tacticiens, au même titre qu'Hannibal. Je n'arrive pas à croire que Poutine, malgré sa bonne nature et son meilleur jugement, ait succombé à la ruse et ait été complètement forcé d'ordonner à ses armées d'aller de l'avant et de tuer. 1 1 13 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
C’est un message populaire. olivier lsb Posté(e) le 26 juin C’est un message populaire. Share Posté(e) le 26 juin (modifié) Il y a 11 heures, U235 a dit : Xi et Biden ont conspiré ensemble pour forcer Poutine à envahir l'Ukraine. Les avertissements bruyants de Biden sur l'invasion imminente, répétés pendant des semaines avant le 24 février 2024, étaient un moyen particulièrement habile de dissimuler les motivations américaines et chinoises. Ce vilain Biden et Xi, ils font vraiment un travail merveilleux pour tromper tout le monde qu'ils ne s'aiment pas, tout en travaillant ensemble en secret pour réaliser leur rêve ultime de détruire l'UE et la Russie. Un génie sans précédent de la part de Biden. Les historiens en parleront pendant des siècles, Biden sera considéré comme l'un des plus grands tacticiens, au même titre qu'Hannibal. Je n'arrive pas à croire que Poutine, malgré sa bonne nature et son meilleur jugement, ait succombé à la ruse et ait été complètement forcé d'ordonner à ses armées d'aller de l'avant et de tuer. Et pour ajouter du false flag à cette brillante manœuvre Sino-Américaine, Biden a réussi à convaincre Poutine d'accuser officiellement "Nato and the CIA" pour mieux flatter l'instinct russe de la маскировка.... ce qui n'aura pas échappé à nos yeux vigilants d'occidentaux, toujours prompts à dénoncer une manœuvre informationnelle russe.... et permettre indirectement de disculper l'Oncle Sam de toute responsabilité réelle dans la manipulation du Tsar. Xi Ji quant à lui, totalement jaloux de la manœuvre 5D-chess de Biden, a répliqué façon Sun-Tzu en crédibilisant la rhétorique russe alarmante sur l'alliance d'intérêts Sino-Russe, par l'officialisation d'une "amitié éternelle". Ce qui était au départ une brillante маскировка destinée à exacerber les peurs et fantasmes des occidentaux sur une alliance Pékin-Moscou, se transforme en une ruse diabolique permettant au pouvoir chinois de vassaliser la Russie aux yeux et à la barbe des occidentaux, leur laissant croire à une énième rhétorique propagandiste de Moscou. Biden et Jinping, disciples de Machiavel ? Attendez que je vous explique la machination Fillon, ou la légende du vendeur de rillettes de la place rouge ! Modifié le 26 juin par olivier lsb 8 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
C’est un message populaire. olivier lsb Posté(e) le 27 juin C’est un message populaire. Share Posté(e) le 27 juin Une nouvelle vague de sanctions occidentales avec un blocage massif des paiements bancaires, y compris via des pays considérés comme « amis », pourrait conduire à la « mort » de l’économie russe. C'est ce qu'a déclaré mercredi Vladimir Chistyukhin, premier vice-président de la Banque de Russie, lors de la session du Forum juridique international de Saint-Pétersbourg. Mais les sanctions ne marchent pas, c'est bien connu ! https://www.moscowtimes.ru/2024/06/26/v-tsb-zayavili-ob-ugroze-smerti-rossiiskoi-ekonomiki-iz-za-sanktsii-a135115 Citation Une nouvelle vague de sanctions occidentales avec un blocage massif des paiements bancaires, y compris via des pays considérés comme « amis », pourrait conduire à la « mort » de l’économie russe. C'est ce qu'a déclaré mercredi Vladimir Chistyukhin, premier vice-président de la Banque de Russie, lors de la session du Forum juridique international de Saint-Pétersbourg. Selon lui, les problèmes de paiement « doivent être résolus le plus rapidement possible » et ne pas même dédaigner les mécanismes exotiques ou dépassés. "Ce qui nous a semblé impopulaire hier - là, je ne sais pas, les échanges, certains systèmes de compensation, l'utilisation de la cryptographie - tout doit être testé, tout doit être essayé", a insisté Chistyukhin. "Parce que [si] il n'y a pas de paiements normaux pour les produits liés à l'activité économique étrangère, pour notre pays dépendant des exportations et des importations, c'est tout simplement tout, c'est la mort", a-t-il ajouté (citations de RBC). Depuis le début de l’hiver, les entreprises russes ont rencontré des difficultés à effectuer leurs paiements, peu après que le président américain Joe Biden a élargi les pouvoirs du Trésor américain et lui a permis de priver toutes les banques du monde de paiements en dollars pour aider le complexe militaro-industriel russe. Les banques de Turquie et des Émirats arabes unis, plaques tournantes clés des importations parallèles vers la Russie, ont commencé à bloquer les paiements. Ensuite, les banques chinoises, principal acheteur de pétrole russe et principal fournisseur de biens importés sur le marché russe, ont rejoint le blocus financier. À la fin du début du printemps, selon les estimations de l'Institut de recherche financière Chong-yang de l'Université populaire de Chine à Pékin, 80 % des règlements entre la Russie et la Chine étaient suspendus. Les espoirs d'une amélioration radicale de la situation après la visite du président russe Vladimir Poutine en Chine se sont révélés vains. Bien que Poutine et Xi Jinping aient discuté de la création d'un réseau isolé de banques chinoises qui procéderaient à des règlements avec la Russie et n'auraient pas peur des sanctions occidentales, son ampleur s'est avérée bien inférieure à ce que la partie russe avait espéré, ont indiqué des sources proches du dossier. la situation a été racontée au Financial Times . Fin mai, les banques kazakhes ont commencé à bloquer les transferts de la Russie vers la Chine, invoquant le fait que la plus grande banque de Chine en Chine « déploie » régulièrement des paiements kazakhs pour des produits sanctionnés. Le 12 juin, le ministère américain des Finances a ajouté la Bourse de Moscou et ses principales structures de règlement (le Centre national de compensation et le Dépôt national des règlements) aux listes de sanctions, après quoi les échanges de devises en dollars, en euros et en dollars de Hong Kong en Russie ont été interrompus. . Dans le même temps, les sanctions concernaient les filiales de la Sberbank VEB en Chine et en Inde, les filiales de VTB en Chine, en Inde et à Hong Kong, ainsi que trois filiales de la défense Promsvyazbank - chinoise, indienne et kirghize. En plus des sanctions contre les banques, les États-Unis ont élargi le concept de « complexe militaro-industriel russe » aux transactions pour lesquelles les organisations financières sont confrontées à des mesures secondaires pouvant aller jusqu'à la déconnexion du système mondial du dollar. Désormais, le « complexe de défense » de la Russie désigne toutes les entreprises figurant sur les listes de sanctions, même celles qui ne sont pas directement liées à la production de produits militaires. Dans un contexte de problèmes de paiement, les livraisons de marchandises importées à la Russie ont chuté de 9 % en janvier-avril, à 84,6 milliards de dollars. De plus, la baisse a touché toutes les régions : les importations en provenance d'Europe et des Amériques ont diminué de 19 %, celles en provenance d'Asie de 19 %. 4%, d'Afrique - de 5%. Ce n'est pas la limite : de nouvelles sanctions pourraient priver l'économie de 15 à 20 % supplémentaires des importations, prédisent les analystes du PSB. « Il est important de savoir comment les contreparties des pays amis réagissent à la nouvelle vague de pression géopolitique », écrivent-ils. "Ainsi, les États-Unis ont également imposé des sanctions contre les filiales des plus grandes banques russes en Inde et en Chine, ce qui pourrait encore compliquer l'adaptation aux nouvelles sanctions et affecter négativement les volumes d'exportations de la Russie." 1 2 4 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
C’est un message populaire. olivier lsb Posté(e) le 27 juin C’est un message populaire. Share Posté(e) le 27 juin Les suites de l'arrestation d'un ressortissant Russo Ukrainien en France, suite à l'explosion intempestive de sa bombe artisanale. Kirienko à la manœuvre, stratégie globale de sabotage en Europe (la liste donnée des actions similaires est assez stupéfiante). https://www.lemonde.fr/societe/article/2024/06/26/derriere-l-operation-avortee-d-un-russo-ukrainien-a-roissy-en-france-une-vaste-campagne-de-sabotage-orchestree-depuis-moscou_6244099_3224.html Citation Derrière l’opération avortée d’un Russo-Ukrainien à Roissy-en-France, une vaste campagne de sabotage orchestrée depuis Moscou Les investigations lèvent peu à peu le voile sur l’explosion accidentelle dont a été victime un homme de 26 ans, le 3 juin, dans le Val-d’Oise. Mis en examen depuis, il prévoyait de cibler un magasin Bricorama au nord de la capitale. Par Jacques Follorou Publié hier à 23h41, modifié à 07h44 La cible du Russo-Ukrainien blessé, le 3 juin, alors qu’il confectionnait un engin explosif dans sa chambre d’hôtel sur la commune en Roissy-en-France (Val-d’Oise), n’était pas stratégique. Selon les informations du Monde, les premiers éléments de l’enquête indiquent qu’il s’apprêtait à commettre un attentat contre un magasin Bricorama situé dans une zone commerciale du nord de la capitale. Cette action s’inscrirait toutefois dans une vaste campagne de sabotage orchestrée depuis Moscou et visant plusieurs pays européens. Le 3 juin, en fin d’après-midi, un solide gaillard de 26 ans, de nationalité ukrainienne et russe, était transporté dans un hôpital de l’Oise par les sapeurs-pompiers pour des brûlures sur le haut du corps, au visage et à la tête. Elles auraient été occasionnées, dit-il dans un premier temps, par une explosion accidentelle. Mais les conditions curieuses de l’incident et le profil suspect du personnage conduisent les secours à signaler l’affaire à la gendarmerie, qui saisit rapidement la direction générale de la sécurité intérieure (DGSI). Interpellé dans sa chambre d’hôpital et placé en garde à vue, il va d’abord nier toute intention délictueuse. Mais les saisies réalisées dans sa chambre d’hôtel vont contredire ses déclarations. Les enquêteurs mettent la main sur de faux papiers, des produits et matériels destinés à la fabrication d’engins explosifs, des téléphones portables et trouvent des traces de nitrate d’ammonium. L’homme est mis en examen et écroué le 7 juin, pour « association de malfaiteurs terroriste criminelle », « détention de substance ou explosif en vue de préparer une destruction ou une atteinte aux personnes, en relation avec une entreprise terroriste ». Originaire du Donbass Les investigations lèvent ensuite le voile sur l’opération avortée. Il entendait, selon une source proche de l’enquête, placer sa bombe artisanale aux premières heures du matin sur le site d’un Bricorama, avant l’ouverture. Une précision qui attesterait sa volonté de ne causer que des dégâts matériels et éviter toute perte de vies humaines. Arrivé quelques jours plus tôt sur le sol français, il aurait préparé son attentat sans aide visible de l’extérieur. Malgré son absence de connaissance de la langue française, il a lui-même acheté ses téléphones et le matériel nécessaire à la fabrication de son engin explosif. Le suspect a été blessé par le déclenchement intempestif de l’explosif artisanal, fabriqué à base de TATP, un produit très instable, associé à un téléphone portable. Originaire du Donbass, Maxime, dont le prénom a été confirmé au Monde par son avocat, Me Louis Gloria, qui n’a pas souhaité faire davantage de commentaires, aurait passé deux ans au sein des troupes séparatistes prorusses dans la partie est de l’Ukraine occupée par les forces de Moscou depuis 2014. Les conditions de son recrutement comportent encore des zones d’ombre. Mais l’analyse de ses communications sur la messagerie cryptée Telegram viendrait conforter l’idée d’une opération téléguidée de l’étranger. D’autres opérations en Europe Les enquêteurs font en effet le lien avec d’autres opérations réalisées en Europe. Selon des éléments recueillis par les services de renseignement français, Sergueï Kirienko, chef adjoint du cabinet de l’administration de la présidence russe, pourrait jouer le rôle de coordonnateur d’une campagne de déstabilisation des pays hostiles aux intérêts russes, notamment en Ukraine. Il s’agirait d’une stratégie établie au nom des « directives contre les pays inamicaux », selon la terminologie russe. Après la guerre informationnelle de 2022 et 2023, viendrait donc le temps du sabotage. Dans la nuit du 12 mai, le vaste centre commercial Marywilska, dans le quartier de Białołęka, à Varsovie, était détruit par un incendie, alors que d’autres foyers étaient recensés dans la ville. Fin mai, trois personnes étaient interpellées en lien avec ces affaires. Le ministre polonais de la justice, Adam Bodnar, déclarait alors que la Russie pourrait être directement impliquée. Dans la nuit du 8 mai, c’est l’entrepôt du centre Ikea, à Vilnius, qui était la proie des flammes. Le feu s’est déclaré vers 3 heures du matin. Début juin, une tentative d’incendie visait un entrepôt abritant des bus de la société de transport de Prague. Des faits attribués à Moscou par les autorités tchèques dès la semaine suivante. Le 18 avril, les autorités allemandes avaient annoncé l’arrestation de deux Russo-Allemands pour des tentatives de sabotages visant notamment des « installations des forces armées américaines ». Enfin, mi-avril, à Londres, des incendies criminels avaient également frappé des entrepôts par lesquels transitaient du matériel destiné à l’Ukraine, notamment du matériel de la société Starlink. 1 3 3 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
vincenzo Posté(e) le 27 juin Share Posté(e) le 27 juin Zelensky qui annonce que l'Ukraine prepare d'ici quelques mois, en vue d'un deuxième sommet de paix, pour mettre fin à la guerre https://x.com/NOELreports/status/1806332168248938513 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Paschi Posté(e) le 27 juin Share Posté(e) le 27 juin Washington envisage l’envoi de « sous-traitants » en Ukraine pour assurer la maintenance des armes livrées. https://www.opex360.com/2024/06/26/washington-envisage-lenvoi-de-sous-traitants-en-ukraine-pour-assurer-la-maintenance-des-armes-livrees/ Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Wallaby Posté(e) le 27 juin Share Posté(e) le 27 juin https://www.bbc.com/news/articles/c7225wrzlpqo (25 juin 2024) Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a démis de ses fonctions un général de haut rang à la suite de critiques publiques concernant le nombre excessif de victimes et d'accusations d'incompétence. Le général de corps d'armée Yuriy Sodol occupait le poste de commandant des forces conjointes des forces armées ukrainiennes depuis le début de l'année. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
ksimodo Posté(e) le 27 juin Share Posté(e) le 27 juin Apparemment, ça date "déjà" de 2 / 3 jours ( tu parles bien du 25 juin ) il y a les liens et l'historique dans wiki, déjà à jour. Ce que je ne comprends pas plus que çà, c'est que depuis ce début d'année et justement sa promotion à un haut rang de responsabilité, grosso modo, l'armée ukr ne s'accroche pas / plus comme une moule à un rocher "coute que coute", et justement aussi la comm' ne comporte pas de pertes "massives". Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Paschi Posté(e) le 27 juin Share Posté(e) le 27 juin Je me demande ce qu'Orban et Zelensky ont bien pu se raconter Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
gustave Posté(e) le 27 juin Share Posté(e) le 27 juin Papier intéressant, même si un peu en "réponse de normand". https://www.geostrategia.fr/quel-etat-industrie-armement-russe-le-brouillard-de-guerre/ Extrait de la conclusion: "La Russie est entrée dans la troisième année de sa guerre en Ukraine plus confiante. Tandis que la contre-offensive ukrainienne avait globalement échoué et que les livraisons d’armes occidentales à l’Ukraine se raréfiaient, elle commençait à engranger les premiers fruits de son investissement massif dans la production d’armements, lui offrant une capacité de régénération, au niveau des équipements, supérieure à celle de la partie adverse. A la fin du premier semestre 2024, cependant, les perspectives apparaissent moins déséquilibrées en défaveur de l’Ukraine, dont les appuis occidentaux semblent se remobiliser. Pour la Russie, cela impose de poursuivre l’effort industriel, dont il n’est pas certain qu’il permette de compenser pleinement les pertes en matériels sur tous les segments. La question se pose donc de la durabilité de cet effort sur fond d’adaptation constante des sanctions occidentales et de questionnements sur les risques d’une concentration excessive de l’économie russe sur les besoins de l’armée. Les stocks de matériels anciens que l’industrie russe rénove et rétrofite à prix raisonnables, qui ont contribué à l’avantage russe vis-à-vis de l’Ukraine, ne sont pas infinis. La réponse à la question de savoir si la Russie pourra produire en séries suffisantes des équipements neufs n’a rien d’évident. A ce sujet, les économistes sont peut-être les plus « neutres » dans les évaluations et supposent que la Russie peut poursuivre sur sa lancée actuelle sur les deux prochaines années, peut-être trois[28]. Les dirigeants russes ont probablement ce calendrier en tête quand ils optent en mai 2024 pour une nouvelle organisation gouvernementale cherchant à assurer que l’argent déversé dans l’industrie d’armement sera bien utilisé et à mieux articuler l’effort de l’économie au service de la défense" 2 2 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
rendbo Posté(e) le 27 juin Share Posté(e) le 27 juin il y a une heure, gustave a dit : A ce sujet, les économistes sont peut-être les plus « neutres » dans les évaluations et supposent que la Russie peut poursuivre sur sa lancée actuelle sur les deux prochaines années, peut-être trois[28]. Les dirigeants russes ont probablement ce calendrier en tête quand ils optent en mai 2024 pour une nouvelle organisation gouvernementale cherchant à assurer que l’argent déversé dans l’industrie d’armement sera bien utilisé et à mieux articuler l’effort de l’économie au service de la défense" petite question : y a t'il une part de l'argent consacré à l'industrie d'armement qui pourra resservir dans l'industrie civile (innovations et autres découvertes, modernisations d'usines, optimisation de processus applicable dans des domaines proches,..) ? Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
gustave Posté(e) le 28 juin Share Posté(e) le 28 juin Il y a 6 heures, rendbo a dit : petite question : y a t'il une part de l'argent consacré à l'industrie d'armement qui pourra resservir dans l'industrie civile (innovations et autres découvertes, modernisations d'usines, optimisation de processus applicable dans des domaines proches,..) ? C’est évoqué dans le texte comme une des volontés de Moscou, pas forcément liée à la guerre mais renforcé par les sanctions. Quant à la probabilité que cela fonctionne l’auteur est plutôt sceptique. 2 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
LBP Posté(e) le 29 juin Share Posté(e) le 29 juin (modifié) Le 27/06/2024 à 22:15, Paschi a dit : Je me demande ce qu'Orban et Zelensky ont bien pu se raconter J'ai une petite idée mais .....je ne dis rien https://x.com/rinrin69_69/status/1806372947239874783 Modifié le 29 juin par LBP Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
C’est un message populaire. faltenin1 Posté(e) le 30 juin C’est un message populaire. Share Posté(e) le 30 juin Le 27/06/2024 à 08:31, olivier lsb a dit : Les suites de l'arrestation d'un ressortissant Russo Ukrainien en France, suite à l'explosion intempestive de sa bombe artisanale. Kirienko à la manœuvre, stratégie globale de sabotage en Europe (la liste donnée des actions similaires est assez stupéfiante). https://www.lemonde.fr/societe/article/2024/06/26/derriere-l-operation-avortee-d-un-russo-ukrainien-a-roissy-en-france-une-vaste-campagne-de-sabotage-orchestree-depuis-moscou_6244099_3224.html Espionnage, cambriolages, sabotages: le ministre des Armées révèle des attaques "à l'ancienne" sur les industries de défense https://www.bfmtv.com/economie/entreprises/defense/espionnage-cambriolages-sabotages-le-ministre-des-armees-revele-des-attaques-a-l-ancienne-sur-les-industries-de-defense_AV-202406300259.html Citation Lors d'une audition au Sénat, Sébastien Lecornu a dévoilé des opérations d’ingérences étrangères. Il a révélé une forte augmentation des attaques physiques visant principalement les sous-traitants des industriels de la défense. Sébastien Lecornu s'est montré loquace le 25 juin face aux sénateurs de la commission d'enquête sur les ingérences étrangères. Lors de son ultime audition, le ministre des Armées a révélé une autre facette de la guerre hybride menée par des "compétiteurs étrangers". En 2022 et en 2023, une "cinquantaine" d'entreprises ont subi, en plus d'offensives cyber, des "intrusions, cambriolages, tentatives d’approches". Ces chiffres, qui n'ont jamais été donnés publiquement", sont en hausse de 25% par rapport à 2021. Pour Sébastien Lecornu, "c’est quelque chose qui est très “guerre froide”, mais qui n’a jamais disparu et qui reprend une force particulière depuis deux ans". Il ajoute aussi que ces offensives sont loin de ralentir. "En matière d'espionnage, l'activité s'est densifiée ces derniers mois". Le sabotage est "clairement lié à l'Ukraine", selon le ministre qui précise que si "la France est nettement plus épargnée que ses voisins", les menaces ne doivent pas être minorées. Sur le salon de l'armement Eurosatory, un industriel français nous a confirmé des opérations d'infiltration des entreprises par des étudiants étrangers en recherche de stage d'alternance. "Sur la chaîne de montage du canon Caesar, nous avons demandé à KNDS France de dupliquer ses capacités (...) pour faire en sorte que si un outil est saboté un deuxième outil peut le faire". "Des approches (...) évidemment russes" Ces opérations, qui se sont concrétisées par "des approches directes singulièrement évidemment russes", visent les industriels de l'armement qui produisent pour les armées de Terre, la Marine, l'aérien, mais aussi le spatial. "Le spatial est évidemment un moyen d'accéder à des informations de souveraineté", note Sébastien Lecornu en rappelant les tentatives d'espionnage de satellites d'Eutelsat par le satellite russe Luch-Olymp K2. De fait, pour le ministre, elles ne sont pas menées par des amateurs. Il s'agit d'opérations "beaucoup plus structurées et documentées de gens qui, au gré d’une visite, au gré d’un cambriolage qui paraît quelconque tentent une intrusion" dans les industries de défense. "Il nous est clairement apparu que ça n’avait rien de domestique, que c’était bel et bien commandité par un acteur étranger", précise Sébastien Lecornu. Les sous-traitants font face à 80% des attaques Si des tentatives ont été menées sur les géants de la BITD (base industrielle et technologique de défense), ces attaques ont très majoritairement visé leurs sous-traitants. Ces entreprises, composées de TPE, PME ou d'ETI, ont fait face à 80% de ces actions. "C’est sûr que Dassault, Thales ou Safran ont développé des capacités internes importantes de protection. Mais le petit sous-traitant en province, qui produit la pièce ou le composant majeur (...) est le plus violemment exposé", déplore Sébastien Lecornu. Pour prévenir ces attaques, mais aussi pour les détecter et identifier les auteurs, le ministre des Armées s'appuie sur un service peu connu, la Direction du renseignement et de la sécurité de la Défense (DRSD). Spécialisé dans la contre-ingérence, ce service du "premier cercle" se compose de 1.700 agents civils et militaires. Entre 2019 et 2025, son budget a augmenté de 97%. Sa mission: identifier, éduquer et protéger les entreprises civiles ou militaires ciblées par des menaces. Ce budget "va continuer d'augmenter jusqu'en 2030" dans le cadre de la Loi de programmation militaire. ... 1 5 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Akilius G. Posté(e) le 1 juillet Share Posté(e) le 1 juillet Le 27/06/2024 à 23:13, gustave a dit : Papier intéressant, même si un peu en "réponse de normand". https://www.geostrategia.fr/quel-etat-industrie-armement-russe-le-brouillard-de-guerre/ deux sujets intéressants sont évoqués discrètement : - à terme, le devenir du complexe militaro-industriel post guerre en Ukraine : la Russie disposera d'un outil de production renforcé, aux coûts unitaires diminués, avec une forte expérience d'utilisation des équipements en guerre réelle. En toute logique, elle pourra peser sur les marchés militaires internationaux ; - de manière plus stratégique, les coopérations internationales avec des pays "alliés" : Les responsables de la centrale d’exportation d’armement Rosoboronexport anticipent une montée en puissance des projets en partenariat technologique pour la conception de matériels militaires. De tels partenariats pourraient selon eux couvrir jusqu’à 40 % du marché global de l’armement d’ici à 2030. L’industrie russe pourrait explorer plus avant cette voie – l’idée étant apparemment de partager des technologies et des compétences pour de la production d’armement à l’étranger, les pays partenaires pouvant en retirer les sources d’un développement de leur base industrielle, tandis que les entreprises d’armement russes pourraient rester concentrées sur la production pour les forces armées nationales[18]; le tout permettant d’espérer consolider les liens de coopération militaro-technique avec les partenaires dans une perspective de plus long terme[19]. Si en première approche, ces coopérations semblent relever du mariage de la carpe et du lapin, elles ont sans doute une rationalité plus importante qu'il n'y parait : mobilisation des outils industriels alliés sans investissement majeur, partage d'expérience divers, domaine d'expertise potentiellement différents... Les russes ont déjà indiqué avoir transmis des Javelins capturés en Ukraine à l'Iran et probablement à d'autres pour rétro-ingéniérie... A l'inverse, lorsque l'on voit l'UE se réarmer, c'est un peu la course dans le désordre : difficulté à monter des partenariats sérieux, multiplication des projets de production d'obus de 155 mm, diversité des offres d'équipements (combien de modèles de véhicules?). On reste globalement dans une production de bonne qualité, mais chère. Cette diversité peut présenter des avantages, mais donne toujours l'impression que l'idée est de prélever une part grandissante de la manne financière des budgets d'Etat. On ne perçoit guère d'une volonté accepter nos faiblesses et de trouver des solutions astucieuses pour les contourner. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
C’est un message populaire. olivier lsb Posté(e) le 3 juillet C’est un message populaire. Share Posté(e) le 3 juillet (modifié) Des témoignages, encore des témoignages et du factuel: les prisons russes sont un enfer pour les Ukrainiens. https://www.lemonde.fr/international/article/2024/07/01/guerre-en-ukraine-coups-chocs-electriques-attaques-de-chiens-les-ukrainiens-dans-l-enfer-des-prisons-russes_6245732_3210.html Citation Des Ukrainiens dans l’enfer des prisons russes, où certains ont eu « l’impression de pourrir vivants » Par Rémy Ourdan (Kiev, envoyé spécial) Publié le 01 juillet 2024 à 05h30, modifié le 01 juillet 2024 à 18h00 Temps de Lecture 6 min. Read in English ReportageDes prisonniers de guerre, libérés à l’occasion d’un échange, ont raconté au « Monde » les violences et les traitements dégradants qu’ils ont subis au cours de leur incarcération. Soignés dans un centre hospitalier discret, à l’écart des villes, ils reprennent peu à peu goût à la vie. Ces hommes ont été libérés lors de l’échange de 75 prisonniers de guerre organisé par Kiev et Moscou le 31 mai – un autre échange de 90 soldats a eu lieu le 25 juin. Ils ont connu deux fois l’horreur : la première sur le front, avec des combats, parfois une blessure, puis une défaite et une capture ; la seconde dans les prisons russes. Ainsi que l’a rappelé la Mission de surveillance des droits de l’homme en Ukraine (HRMMU) de l’ONU, à l’occasion de la Journée internationale de soutien aux victimes de torture, le 26 juin, être captif en Russie équivaut à une véritable descente aux enfers. « Chaque prisonnier interrogé a rendu compte de cas de torture, de coups brutaux, de positions de stress prolongées, de décharges électriques sur les parties génitales et d’attaques de chiens », écrit le HRMMU, qui a rencontré environ 600 des 3 300 prisonniers de guerre ukrainiens échangés depuis l’invasion russe de 2022. L’ONU dénonce aussi « la faim constante » et « l’absence de soins médicaux appropriés ». Le service de renseignement militaire ukrainien, le HUR, a autorisé Le Monde à rencontrer d’anciens prisonniers souhaitant évoquer leur détention en Russie. La seule condition posée est de ne révéler ni le lieu de la rencontre, pour éviter qu’il ne devienne une cible, ni le nom des centres de détention russes, afin que ceux qui sont encore détenus ne subissent pas de représailles suite aux témoignages de leurs camarades. Ceux qui acceptent la rencontre parlent librement, hors de la présence d’officiers ou de médecins. « Tabassage en règle » Volodymyr, 26 ans, soldat dans la garde nationale, capturé sur le front de Marioupol, a été détenu vingt-six mois. « A l’arrivée dans la prison, nous avons subi ce que les Russes appellent “l’accueil” : un tabassage en règle, raconte-t-il. Nous dormions sur des matelas sales et humides posés par terre. Nous n’avions pas d’eau potable, juste l’eau de la citerne d’un camion. En tant qu’officier, j’ai été traité plus sévèrement que d’autres prisonniers. Les officiers et les engagés volontaires étaient les moins bien traités. » Volodymyr, 26 ans, originaire d’Izioum, soldat dans la Garde nationale, en Ukraine, le 20 juin 2024. Il a été capturé par l’armée russe dans la région de Marioupol, détenu pendant vingt-six mois et libéré le 31 mai 2024. RAFAEL YAGHOBZADEH POUR « LE MONDE » Roman, 29 ans, soldat dans la garde nationale, capturé le premier jour de l’invasion à la centrale nucléaire de Tchernobyl, est resté prisonnier vingt-sept mois. « J’ai été détenu dans un bâtiment du XIXe siècle, datant de l’époque des tsars, froid et humide. Les conditions étaient terribles. Nous devions rester tout le temps debout. Nous étions battus à chaque visite des gardiens, deux fois par jour, et pendant les interrogatoires. » Capturé le même jour à Tchernobyl et détenu dans la même prison, Yuriy, 31 ans, évoque le régime alimentaire. « La nourriture était infecte. Les détenus russes cuisinaient les repas des prisonniers de guerre ukrainiens. On y trouvait de la terre et des insectes. Le pain avait une odeur de diesel. Des gars ont eu des indigestions, et ont été empoisonnés. » Puis Yuriy parle de la violence. « Nous avons été souvent frappés, à chaque vérification de cellule, chaque douche, chaque promenade. J’ai été beaucoup frappé aux jambes, sur les os des genoux et des chevilles. Ils utilisaient aussi des chiens pour attaquer les prisonniers. Un chien m’a mordu à la jambe droite. Beaucoup ont été blessés aux jambes et aux fesses. » Et lorsque les coups ne pleuvaient pas, « il fallait rester debout toute la journée, tête baissée, mains derrière le dos ». Dans une autre prison, Yuriy a eu « l’impression de pourrir vivant ». Yuriy, 31 ans, originaire de Slavoutytch, soldat dans la Garde nationale, en Ukraine, le 20 juin 2024. Il a été capturé par l’armée russe à la centrale de Tchernobyl, détenu pendant vingt-sept mois et libéré le 31 mai 2024. RAFAEL YAGHOBZADEH POUR « LE MONDE » Hospitalisé dans une ville des environs de sa prison, car son état nécessitait des soins particuliers, Alexeï, 39 ans, soldat dans les forces antiaériennes, capturé sur un front de la région de Kharkiv, a été détenu vingt-quatre mois. Il est extrêmement amaigri. « J’ai été beaucoup frappé aux jambes. J’ai eu des blessures qui se sont infectées. Puis, un mois avant d’être libéré, j’ai eu un AVC. J’ai un handicap du côté gauche. Je ne pouvais plus marcher du tout. Et même après l’AVC, j’ai été torturé à l’électricité et frappé. » Alexeï précise que « quelques semaines avant l’échange, nous avons reçu une crème pour soigner les plaies dues aux chocs électriques. Et si quelqu’un avait trop de traces de torture, il n’était pas échangé ». Modifié le 3 juillet par olivier lsb 6 2 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
C’est un message populaire. olivier lsb Posté(e) le 3 juillet C’est un message populaire. Share Posté(e) le 3 juillet Partie 2 - La réalité des PTSD du lendemain de la guerre, sera aussi doublement due aux mauvais traitements infligés aux prisonniers dans les geôles russes. Citation « Matraques électriques » Hospitalisé dans la même ville, Oleksandr, 44 ans, soldat dans une brigade d’infanterie, capturé sur le front de Kherson, a été prisonnier vingt mois. Il considère avoir eu de la chance au début de sa captivité. « J’ai été blessé sur le front juste avant ma capture. J’avais des éclats au visage et dans un bras. J’ai eu la chance d’être emmené dans un hôpital en Crimée, où j’ai été soigné. D’autres blessés étaient emmenés directement en prison, sans soins médicaux. » C’est quand il a été transféré dans un lieu de détention en Russie que le cauchemar a commencé. « A l’arrivée à la prison, on nous a déchargés d’un camion comme des animaux, et nous avons été battus durant environ trois heures. Certains ont eu des jambes ou des bras cassés. Les Russes appellent ça “l’accueil”. Puis on nous a rasé la tête et emmenés à la douche, où on nous frappait avec des matraques électriques qui brûlaient la chair. » Oleksandr, qui a perdu 33 kilos en prison et ne ressemble en rien aux photos de lui avant la guerre, a également été marqué par le régime alimentaire. « Nous avions faim tout le temps. La soupe, c’était une sorte d’eau rougeâtre. Le soir, on nous servait des pommes de terre pourries. » Alexeï, 39 ans, originaire de la région de Zaporijia, soldat dans les forces antiaériennes, dans un hôpital en Ukraine, le 20 juin 2024. Il a été capturé par l’armée russe sur un front de la région de Kharkiv, détenu pendant vingt-quatre mois et libéré le 31 mai 2024. RAFAEL YAGHOBZADEH POUR « LE MONDE » Des séances de torture ont lieu lors des interrogatoires. « Ils nous torturaient avec une gégène qu’ils branchaient sur le sexe et sur un doigt, et nous forçaient à tourner la manivelle, à nous électrocuter nous-mêmes », affirme Oleksandr. Le soldat raconte aussi les violences ordinaires. « Nous devions aller à ce que les Russes appelaient “le carnaval” : il faut se tenir face à un mur, dans un couloir où des soldats des forces spéciales nous frappent les côtes. Il est interdit de crier lorsqu’on a mal. Ils faisaient ça tous les deux ou trois jours. » « Faux colis avec des déchets » Et « le plus dur, poursuit Oleksandr, est d’aller à la douche. Il faut marcher courbé, tête penchée vers le sol, mains dans le dos. Et une fois dans les douches, ils nous frappent avec des matraques électriques. Ils nous frappent sur le sexe. Lorsqu’ils nous frappent entre les fesses, ils disent : “Puisque vous voulez être des Européens, c’est que vous aimez les pédés !” J’ai vu un prisonnier mourir à cause des électrochocs. D’autres ont eu des crises d’épilepsie après des coups à la tête ». Oleksandr a constaté que « les gardiens devenaient pires quand l’Ukraine remportait une victoire militaire, puis quand il y a eu la guerre entre Israël et Gaza. Comme je porte un nom de famille juif russifié, il me frappait encore plus, comme tous les juifs. Ils disaient : “On déteste les Ukrainiens, les gitans et les juifs !” » Oleksandr, 44 ans, originaire de Mykolaïv, soldat dans une brigade d’infanterie, dans un hôpital en Ukraine, le 20 juin 2024. RAFAEL YAGHOBZADEH POUR « LE MONDE » A part les violences, Oleksandr raconte aussi d’autres violations du droit international, comme le fait qu’il y ait « beaucoup de civils ukrainiens dans la prison, considérés comme des prisonniers de guerre alors qu’ils ne sont pas des militaires », ou le fait de « tourner des vidéos de propagande ». « Ils sélectionnaient quelques prisonniers auxquels ils donnaient des vêtements propres et ils les filmaient recevant des colis de la Croix-Rouge. C’était de faux colis, avec des déchets dedans. » « Culture de la violence » Selon les anciens prisonniers interrogés, rares seraient les lieux de détention épargnés par les violences et les tortures. Seul Bohdan, 26 ans, capturé sur le front de Kreminna et prisonnier durant seize mois, a connu une prison « où les Russes avaient un comportement normal. Des détenus arrivaient d’autres lieux de détention et racontaient des horreurs. Les gardiens disaient que si nous n’obéissions pas, nous serions traités comme dans les autres prisons ». Roman évoque de son côté « certains gardes, même s’ils étaient rares, qui respectaient le fait que nous ayons résisté et combattu pour notre pays ». Le commandant Petro Yatsenko, un officier du HUR, le renseignement militaire, détaché auprès du « quartier général de coordination pour les prisonniers de guerre », évoque le bilan que les services ukrainiens tirent des témoignages recueillis auprès des 3 300 détenus revenus de Russie. Il affirme que traditionnellement, en Russie, « le prisonnier n’a aucun droit », et ajoute que contrairement à l’Ukraine, qui a construit trois camps de détention spécifiques pour les prisonniers de guerre, « la Russie emprisonne les prisonniers de guerre ukrainiens avec les détenus russes de droit commun et les traite comme des criminels ». Dans un hôpital en Ukraine, le 20 juin 2024. Oleksandr, soldat dans une brigade d’infanterie, montre les traces d’électrocution qui lui ont été infligées par l’armée russe pendant sa détention. RAFAEL YAGHOBZADEH POUR « LE MONDE » L’Ukraine n’est pas exempte de violences envers des détenus. Sur les 388 prisonniers russes interrogés par le HRMMU depuis 2022, « environ la moitié ont fait état de tortures ou de mauvais traitements durant leur évacuation du champ de bataille », dénonce l’ONU. Mais « la torture s’arrête, souligne le rapport, lorsqu’ils arrivent dans les lieux officiels de détention ». Rien de tel en Russie. Petro Yatchensko affirme que « 94 % des prisonniers revenus en Ukraine ont été torturés, par douleur physique ou par atteinte grave à leur dignité ». Et, s’il refuse de donner un pourcentage afin de ne pas choquer les familles, il ajoute que « les violences sexuelles font partie de la culture de la violence dans le système pénitentiaire russe ». 5 2 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Ciders Posté(e) le 3 juillet Share Posté(e) le 3 juillet Et ces gens-là devront vivre en paix avec leurs bourreaux. Qui peut croire ça ? 3 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Coriace Posté(e) le 3 juillet Share Posté(e) le 3 juillet il y a une heure, Ciders a dit : Et ces gens-là devront vivre en paix avec leurs bourreaux. Qui peut croire ça ? Les mêmes qui militent pour le retour des Daechiens en Europe. Ils ont pour point commun de se penser hors de portée des abus et des crimes subit par la plebe 1 2 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
pascal Posté(e) le 3 juillet Share Posté(e) le 3 juillet Il y a 2 heures, Ciders a dit : Et ces gens-là devront vivre en paix avec leurs bourreaux. Qui peut croire ça ? Mais puisqu'on vous dit que ces types sont des nazis et que les Russes ne font que se défendre ... Enfin mer... vous êtes complètement endoctrinés ou quoi ? 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Alexis Posté(e) le 3 juillet Share Posté(e) le 3 juillet Il y a 2 heures, Ciders a dit : Et ces gens-là devront vivre en paix avec leurs bourreaux. Qui peut croire ça ? Ça dépend ce qu'on entend par le mot "paix". L'image qui vient à l'esprit naturellement il me semble, ce n'est pas seulement l'absence de violence, c'est un niveau minimal de concorde et d'absence de haine. Ça c'est très difficile à imaginer évidemment Si par "paix" on entend seulement l'absence de résistance à grande échelle, parce que la plupart sont soumis, de peur de subir davantage encore, alors je suppose que c'est envisageable oui. C'est déjà le cas de pas mal d'Ukrainiens des régions de Kherson et Zaporijjia, sous occupation depuis plus de deux ans Deux photos "instantanées" de situations du passé, qui peuvent donner une idée des conséquences à long terme de ce genre de choses - Vers la fin des années 1970, une petite fille demande à sa grand-mère ukrainienne, née vers 1900, de lui raconter l'époque glorieuse qu'elle a connue, celle de la fondation de l'Union soviétique. La grand-mère refuse, et se contente de conseiller à sa petite-fille de lire les livres qu'on lui donne à l'école. Ce n'est que bien plus tard que la petite-fille a compris pourquoi sa grand-mère avait refusé. L'aurait-elle d'ailleurs jamais compris, si entre-temps l'Union soviétique devenue bureaucratique et idéologiquement éteinte ne s'était pas tournée vers la "glasnost" (transparence) et n'avait pas publié les archives, avec les conséquences que l'on sait ? - A notre époque, une dame âgée, dont le grand-père disparut en déportation dans les années 1930 ("dékoulakisation") reste convaincue qu'il devait y avoir un problème avec lui, puisqu'il a été puni. Déportée elle-même en Sibérie lorsqu'elle était enfant, libérée seulement à la mort de Staline, elle n'en a pas un mauvais souvenir. Ce qui ne signifie pas forcément que la déportation en Sibérie était un camp de vacances, mais plutôt que la mémoire est quelque chose de vivant et de plastique... de sélectif, aussi Les enfants ukrainiens des "nouvelles régions" - pardon, les enfants russes - ont le portrait de Vladimir Poutine dans les écoles. En cours d'histoire, on leur apprend tout ce qu'il faut savoir sur l'Histoire, notamment sur la Russie et l'Ukraine. Et dans les "discussions importantes" (des leçons spécifiques sur l'actualité données à tous les enfants russes) on leur explique ce qu'il en est de la guerre en cours. Ils n'ignorent rien de leur chance d'avoir été libérés par la Russie "1984" n'est pas tout à fait une fiction, mais un conte sur un type tout à fait concret de société 2 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Ciders Posté(e) le 3 juillet Share Posté(e) le 3 juillet il y a 23 minutes, pascal a dit : Mais puisqu'on vous dit que ces types sont des nazis et que les Russes ne font que se défendre ... Enfin mer... vous êtes complètement endoctrinés ou quoi ? J'avais oublié, c'est vrai. il y a 16 minutes, Alexis a dit : Ça dépend ce qu'on entend par le mot "paix". L'image qui vient à l'esprit naturellement il me semble, ce n'est pas seulement l'absence de violence, c'est un niveau minimal de concorde et d'absence de haine. Ça c'est très difficile à imaginer évidemment Si par "paix" on entend seulement l'absence de résistance à grande échelle, parce que la plupart sont soumis, de peur de subir davantage encore, alors je suppose que c'est envisageable oui. C'est déjà le cas de pas mal d'Ukrainiens des régions de Kherson et Zaporijjia, sous occupation depuis plus de deux ans Deux photos "instantanées" de situations du passé, qui peuvent donner une idée des conséquences à long terme de ce genre de choses - Vers la fin des années 1970, une petite fille demande à sa grand-mère ukrainienne, née vers 1900, de lui raconter l'époque glorieuse qu'elle a connue, celle de la fondation de l'Union soviétique. La grand-mère refuse, et se contente de conseiller à sa petite-fille de lire les livres qu'on lui donne à l'école. Ce n'est que bien plus tard que la petite-fille a compris pourquoi sa grand-mère avait refusé. L'aurait-elle d'ailleurs jamais compris, si entre-temps l'Union soviétique devenue bureaucratique et idéologiquement éteinte ne s'était pas tournée vers la "glasnost" (transparence) et n'avait pas publié les archives, avec les conséquences que l'on sait ? - A notre époque, une dame âgée, dont le grand-père disparut en déportation dans les années 1930 ("dékoulakisation") reste convaincue qu'il devait y avoir un problème avec lui, puisqu'il a été puni. Déportée elle-même en Sibérie lorsqu'elle était enfant, libérée seulement à la mort de Staline, elle n'en a pas un mauvais souvenir. Ce qui ne signifie pas forcément que la déportation en Sibérie était un camp de vacances, mais plutôt que la mémoire est quelque chose de vivant et de plastique... de sélectif, aussi Les enfants ukrainiens des "nouvelles régions" - pardon, les enfants russes - ont le portrait de Vladimir Poutine dans les écoles. En cours d'histoire, on leur apprend tout ce qu'il faut savoir sur l'Histoire, notamment sur la Russie et l'Ukraine. Et dans les "discussions importantes" (des leçons spécifiques sur l'actualité données à tous les enfants russes) on leur explique ce qu'il en est de la guerre en cours. Ils n'ignorent rien de leur chance d'avoir été libérés par la Russie "1984" n'est pas tout à fait une fiction, mais un conte sur un type tout à fait concret de société Ceci étant dit, les enfants nés et scolarisés en Alsace-Moselle allemande ne se sont pas enfuis en Allemagne en 1918. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Alexis Posté(e) le 3 juillet Share Posté(e) le 3 juillet il y a 1 minute, Ciders a dit : Ceci étant dit, les enfants nés et scolarisés en Alsace-Moselle allemande ne se sont pas enfuis en Allemagne en 1918. Tout à fait... mais entre-temps bien sûr, l'Allemagne avait été vaincue. Si l'Allemagne n'avait pas attaqué en 1914, et si Berlin avait fini par se résoudre à traiter l'Alsace comme une province comme une autre, est-ce que les Alsaciens aujourd'hui ne seraient pas des Allemands comme les autres ? De même, les Soviétiques ont fini par s'apercevoir de ce qu'avait été la création de l'Union soviétique, disons jusqu'à la mort de Staline... mais pas avant que l'URSS ne s'effondre suite aux révélations de la Glasnost Pour faire un contraste, de ce que je comprends du PCC notamment sous Xi Jinping, ils semblent avoir théorisé le fait que non seulement le Parti ne s'est jamais trompé, mais il ne doit jamais laisser prétendre qu'il aurait pu se tromper. Il s'est certes adapté aux circonstances et à l'époque, mais n'a jamais erré. Cette théorie - cet article de foi - est renforcé par le contre-exemple de l'URSS, et le grand "vilain" sous ce regard ne serait pas Gorbachev, mais plutôt Khrouchtchev puisqu'il a admis (pardon prétendu) que des erreurs auraient pu être faites. Mao quant à lui a toujours son portrait sur la place Tian An Men. On a fait du chemin sans doute... mais on ne s'est jamais trompé de chemin, c'était un autre stade voilà tout, et le Parti a toujours raison. Nul ne connaît l'avenir évidemment, mais je peux imaginer que ce principe soit maintenu pendant longtemps encore... A mon avis, Vladimir Poutine en a pris bonne note. Plus important, car évidemment l'homme prend de l'âge, je soupçonne que les autres dirigeants russes aussi l'ont bien noté 1 3 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Ciders Posté(e) le 3 juillet Share Posté(e) le 3 juillet il y a 18 minutes, Alexis a dit : Tout à fait... mais entre-temps bien sûr, l'Allemagne avait été vaincue. Si l'Allemagne n'avait pas attaqué en 1914, et si Berlin avait fini par se résoudre à traiter l'Alsace comme une province comme une autre, est-ce que les Alsaciens aujourd'hui ne seraient pas des Allemands comme les autres ? Pas évident. La guerre a bien sûr été un clou dans le cercueil de l'Alsace allemande mais en 1914, il y en a beaucoup qui rêvent de se barrer ou de secouer la tutelle impériale. il y a 19 minutes, Alexis a dit : De même, les Soviétiques ont fini par s'apercevoir de ce qu'avait été la création de l'Union soviétique, disons jusqu'à la mort de Staline... mais pas avant que l'URSS ne s'effondre suite aux révélations de la Glasnost Là c'est plus délicat et plus complexe. Parce qu'il faudrait faire la différence selon les nationalités d'une part, et selon le degré d'attachement au régime d'autre part. Degré qui passe assez rapidement au second plan, du point de vue idéologique s'entend, au profit de "peu importe au fond, si ça marche" (on reconnaîtra là la doctrine Skywalker de l'Episode II). il y a 20 minutes, Alexis a dit : Pour faire un contraste, de ce que je comprends du PCC notamment sous Xi Jinping, ils semblent avoir théorisé le fait que non seulement le Parti ne s'est jamais trompé, mais il ne doit jamais laisser prétendre qu'il aurait pu se tromper. Il s'est certes adapté aux circonstances et à l'époque, mais n'a jamais erré. Cette théorie - cet article de foi - est renforcé par le contre-exemple de l'URSS, et le grand "vilain" sous ce regard ne serait pas Gorbachev, mais plutôt Khrouchtchev puisqu'il a admis (pardon prétendu) que des erreurs auraient pu être faites. Mao quant à lui a toujours son portrait sur la place Tian An Men. On a fait du chemin sans doute... mais on ne s'est jamais trompé de chemin, c'était un autre stade voilà tout, et le Parti a toujours raison. Nul ne connaît l'avenir évidemment, mais je peux imaginer que ce principe soit maintenu pendant longtemps encore... A mon avis, Vladimir Poutine en a pris bonne note. Plus important, car évidemment l'homme prend de l'âge, je soupçonne que les autres dirigeants russes aussi l'ont bien noté Naturellement, et pas qu'en Chine. Le Parti ne saurait se tromper, jamais. Certains de ses membres le peuvent, auquel cas il convient d'apporter des corrections, soit individuelles soit de masse. Le Parti ne se trompe jamais mais doit régulièrement s'adapter à la situation, sachant au passage que comme il ne se trompe pas, il se voit contraint de réagir à des manipulations ou à des assauts venant de l'intérieur ou de l'extérieur. Dans tous les cas, si les choses vont mal, il y a toujours une explication, ou deux, et des boucs émissaires tout trouvés. Peu importe si ceux qui avaient raison la veille ont tort le lendemain, tant que l'image du Parti n'est pas entachée. D'où le fait évidemment que monsieur K. a été abhorré par Mao, parce qu'il avait brûlé l'effigie de Staline mais aussi parce qu'il a essayé de changer la politique du PCC... alors que celui-ci ne pouvait pas avoir tort, puisque le Parti avait toujours raison. Mais comme dit précédemment, si le Parti a toujours raison, l'homme peut se tromper. En ce sens, rien ne dit que d'ici quelques années Xi Jinping ou Poutine ne soient pas présentés comme d'horribles personnages. Et le processus peut aller très vite. Il suffit que le Parti le veuille. 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
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