C’est un message populaire. Boule75 Posté(e) vendredi à 00:01 C’est un message populaire. Share Posté(e) vendredi à 00:01 Il y a 22 heures, rendbo a dit : à titre personnel c'est une de mes incompréhensions aussi : les conflits gelés étaient à l'avantage de la Russie, e luis coutait quasiment rien, mais n'était pas forcément acceptable par tous, en tout cas le temps de quelques gouvernances, et au moins pour les pays concernés. C'est "incompréhensible" sauf à admettre... que la Russie voulait (re)conquérir l'Ukraine, ou en faire un satellite comme elle l'avait pratiqué du temps du pacte de Varsovie ce qui revient peu ou prou au même. Et tout va dans ce sens-là, depuis 2010 disons, avec une ingérence lourde dans les affaires internes ukrainiennes, avec la pénétration de l'appareil d'état, avec un président finalement "aux ordres" qui bascule brutalement en 2013 d'un programme pro-UE sur lequel il avait été élu et choisit - seul - un accord d'association avec Moscou en 2013, qui provoque le Maïdan la même année puis sa chute en 2014, suivis de l'annexion de la Crimée et d'une grosse partie du Dombass. L'invasion de 2022 est la poursuite de la même politique, Le conflit gelé ne suffisait pas à Poutine même si, effectivement et surtout rétrospectivement, c'était vraiment à l'avantage de Moscou par rapport au conflit actuel. Le plan était clair : prendre Kiev en 3 jours. Ca n'a pas marché. Il y a 22 heures, rendbo a dit : L'Ukraine n'a jamais caché sa volonté de ne pas (???) réintégrer les provinces de l'Est par la force (il suffit de relire les verbatim des déclarations des prez' ou de parlementaires influents + votes/lois), et non par la diplomatie comme elle l'a promis lors de Minsk I et II (il suffit de regarder encore le verbatim). Sans jugement de valeur dans la suite de mon propos : mon hypothèse a toujours été qu'en 2022, le gouvernement ukrainien se sentait prêt enfin mater les mecs de l'Est et massent des troupes et des moyens (officiellement pour répondre à l'exercice russe en cours de l'autre côté de la frontière) , mais que les Russes sentant le coup venir ont prolongé le stationnement des unités venues pour l'exercice annuel pas loin de la frontière (légal mais trop proche à mes yeux pour ne pas être une provocation flagrante). Toutefois rien ne venait, et quand enfin les Russes pensent que ce n'est plus la saison pour l'offensive prévue, il se décident à faire rentrer leurs troupes. Les bombardements sur les régions de l'Est dès le quasi lendemain du début des départs (voir verbatim des observateurs) laisse croire aux Russes que l'Ukraine va attaquer les régions rebelles. Ils peignent des Z, et bien que ce soit la pire saison pour les manœuvres blindées, il décident d'attaquer les premiers plutôt que de devoir réagir avec le froc sur les chevilles. Cela expliquerait aussi : cette sortie incompréhensible du Prez' américain disant en substance qu'ils avaient prévenus les Ukrainiens mais que ceux ci n'étaient tout de même pas prêts (hors préavis court du aux renseignements électronique)... et si ils n'étaient pas dans une position défensive dès le début, pourquoi masser troupes et moyens à l'Est ? l'incroyable amateurisme des Russes dans leur attaque, avec aucun moyen de soutien + médic déployé pour soutenir le front. Je pense que tu t'es mal exprimé (la première phrase est contradictoire) et que tu penses que l'Ukraine avait l'intention d'user de la force. Ca me paraît relever totalement de la réécriture de l'histoire. De mémoire, c'est Moscou qui annonce qu'il y a eu des bombardements ukrainiens dans le Dombass vers le 20 février 2022 mais on n'est pas obligé d'y croire. Des bombardements ukrainiens significatifs ? Des préparatifs d'offensive ukrainienne ? Des "retraits" de l'armée russe (qui officiellement n'était pas dans le Dombass) ? On n'en a juste jamais vu la couleur. L'absence d'hôpitaux de campagne côté russe s'explique aisément par l'hypothèse de base (prise de Kiev en 3-5 jours) et par la volonté de surprendre (qui fonctionne partiellement). Quant à la volonté ukrainienne de reconquérir son territoire par la force... dans certains discours, peut-être, mais dans d'autres c'est l'inverse : Zelensky, élu en promettant de négocier et en le tentant, n'a jamais pu rencontrer Poutine. Et dans les faits : quels préparatifs ukrainiens, sérieusement ? Alors même que la Russie agitait ses 200.000 meilleures troupes à ses frontières ? Ca n'a vraiment ni sens ni fondement. 1 1 8 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
BPCs Posté(e) vendredi à 06:47 Share Posté(e) vendredi à 06:47 Il y a 6 heures, Boule75 a dit : Quant à la volonté ukrainienne de reconquérir son territoire par la force... dans certains discours, peut-être, mais dans d'autres c'est l'inverse : Le retour aux frontières de l'Ukraine issue de 91 reste quand même un invariant du discours ukrainien. Il n'y a que tout récemment qu'on commence à entendre qu'il pourrait y avoir une perte territoriale en cas de paix. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
rendbo Posté(e) vendredi à 08:11 Share Posté(e) vendredi à 08:11 (modifié) Il y a 8 heures, Boule75 a dit : Je pense que tu t'es mal exprimé (la première phrase est contradictoire) et que tu penses que l'Ukraine avait l'intention d'user de la force. OUI MERCI Ca me paraît relever totalement de la réécriture de l'histoire. De mémoire, c'est Moscou qui annonce qu'il y a eu des bombardements ukrainiens dans le Dombass vers le 20 février 2022 mais on n'est pas obligé d'y croire. Des bombardements ukrainiens significatifs ? Des préparatifs d'offensive ukrainienne ? Des "retraits" de l'armée russe (qui officiellement n'était pas dans le Dombass) ? On n'en a juste jamais vu la couleur. La même réécriture de l'histoire avec les vidéos qui montraient les straff de de l'aviation, ou celles avec des autorités ukrainiennes expliquant que les destructions n'étaient pas dues à des bombardements mais à l'explosion des clim défaillantes des bâtiments officielles ??? Il y a 8 heures, Boule75 a dit : Quant à la volonté ukrainienne de reconquérir son territoire par la force... dans certains discours, peut-être, mais dans d'autres c'est l'inverse : Zelensky, élu en promettant de négocier et en le tentant, n'a jamais pu rencontrer Poutine. Et dans les faits : quels préparatifs ukrainiens, sérieusement ? Alors même que la Russie agitait ses 200.000 meilleures troupes à ses frontières ? Ca n'a vraiment ni sens ni fondement. Zelinski a été bloqué en interne pour avancer vers un chemin qui aurait pu être celui de la réconciliation, le parlement n'a jamais approuvé ne serait ce que les accords de Minsk 1 & 2, et aucune décision gouvernementale n'a jamais été prise autres que celles permettant de gagner du temps afin de renforcer l'armée ukrainienne. Ca me semble donc difficile de condamner les Russes de ne pas vouloir perdre leur temps à rencontrer une ballerine qui promettra monts et merveilles mais qui n'accouchera de "rien" derrière. Modifié vendredi à 08:18 par rendbo 3 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Wallaby Posté(e) vendredi à 10:28 Share Posté(e) vendredi à 10:28 https://www.20minutes.fr/monde/ukraine/4132953-20250110-guerre-ukraine-trump-affirme-preparer-rencontre-poutine-finir-conflit Donald Trump a affirmé jeudi qu’il était en train de préparer une rencontre avec le président russe Vladimir Poutine pour « en finir » avec la guerre en Ukraine. « Il veut qu’on se rencontre, et nous sommes en train d’organiser ça », a déclaré Donald Trump. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
C’est un message populaire. Picdelamirand-oil Posté(e) vendredi à 10:34 C’est un message populaire. Share Posté(e) vendredi à 10:34 La paix et l'épée Tout est affaire de rapport de forces à la guerre. Pour les Ukrainiens en guerre, la seule perspective d’obtenir une « meilleure situation à la fin » est de modifier le rapport de forces militaires en 2025 afin de reprendre l’offensive en fin d’année et de libérer le plus possible de territoire occupé. À défaut de pouvoir modifier ce rapport de force, il n’y aura sans doute pas d’autre option stratégique pour Kiev que de limiter les dégâts en négociant la moins mauvaise paix possible. Partisan affiché d’un règlement rapide du conflit ou du moins d’un arrêt prolongé des combats, Donald Trump a clairement indiqué son intention de forcer l’exécutif ukrainien à privilégier la mauvaise paix immédiate à la possible victoire lointaine. Les États-Unis fournissant environ la moitié de tous les équipements et munitions qu’utilisent les soldats ukrainiens, il lui suffira de réduire cette aide pour rendre la victoire impossible pour eux. Les États européens, qui tous ensemble ne fournissent qu’environ 30 % de l’aide militaire à l’Ukraine et sans grande possibilité d’en augmenter le volume, sont quant à eux plus ou moins obligés de suivre le mouvement quel qu’il soit. Tout en donnant toujours l’image d’un soutien ferme à l’Ukraine dans la poursuite de son combat, ils anticipent déjà d’avoir à jouer un rôle dans l’application d’une forme de paix possible. À travers plusieurs déclarations de son entourage, la forme de paix envisagée par le nouveau président des États-Unis semble être un armistice sur les positions actuelles en Ukraine. Il n’est pas du tout évident que Vladimir Poutine accepte cette idée alors que ses troupes ont l’initiative des opérations et que rien ne l’oblige vraiment à s’arrêter là, mais Volodymyr Zelensky a déjà commencé à y préparer son opinion publique en évoquant la fin possible de la « phase chaude » de la guerre, remettant à une phase « diplomatique » (entendre « hypothétique ») la libération des territoires occupés. Tout en continuant le combat afin au moins d’arrêter l’avancée russe, le président ukrainien s’efforce désormais d’obtenir en échange de l’arrêt éventuel des combats de véritables garanties de sécurité contre la Russie là où Donald Trump et son entourage n’envisagent que des garanties de respect de l’armistice et sans participation américaine. On a vu rétrospectivement la valeur des garanties de sécurité purement théoriques données à l’Ukraine en échange de son renoncement à son arsenal nucléaire dans le mémorandum de Budapest en 1994. Il ne peut y avoir de vraies garanties de sécurité sans soldats présents sur le territoire. Alors même que les éventuelles négociations ne sont pas commencées, on explore donc déjà l’hypothèse d’un déploiement de forces en Ukraine tout de suite après l’arrêt des combats et on voit déjà assez clairement les fortes limites de l’exercice. Le premier problème est celui du volume de forces nécessaire, sachant que là encore les États-Unis, qui ont fourni 80 % des moyens des coalitions sous leur direction depuis 1990, ne veulent pas en être. L’entourage de Donald Trump évoquait 200 000 soldats déployés le long du front en Ukraine et de la frontière avec la Russie. C’est évidemment irréaliste, mais il faudra sans doute réunir une masse d’environ 40 à 50 000 hommes, compte tenu de l’immensité de l’espace à couvrir, ce qui nécessitera la constitution d’une force coalisée, soit onusienne afin de faire venir des contingents du monde entier, soit européenne avec une large participation des membres de l’Union et peut-être quelques États extérieurs. Le plus important n’est cependant pas de réunir ces hommes mais bien de savoir à quoi ils serviront. La première idée serait de « maintenir la paix » en s’interposant entre les belligérants, à la manière de la Force intérimaire des Nations Unies au Liban (FINUL) depuis 1978. Une mission onusienne serait forcément de ce type, avec la formation par exemple d’une Mission des Nations Unies en Ukraine (MINUKR), mais pourrait être également européenne, le point commun étant de toute façon qu’elle ne servirait à rien, comme effectivement toutes les autres missions évoluant dans le cadre du chapitre VI de la Charte des Nations Unies. Quand on n’a pas le droit de combattre sauf en légitime défense, on ne protège rien d’autre que soi-même (au mieux) et une telle force n’empêcherait pas plus les Russes de pénétrer en Ukraine que la FINUL avec les Israéliens au Liban. Cette force inutile pourrait donc recevoir l’aval de la Russie, et de toute façon on n’imagine pas le déploiement d’une force en Ukraine sans l’accord des membres permanents du Conseil de sécurité des Nations Unies, dont la Russie. Cela pourrait satisfaire aussi les États-Unis, qui de toute façon ne participent jamais à ce genre de force, ainsi que les États européens, comme l’Allemagne ou l’Italie, qui eux au contraire aiment bien y participer lorsqu’ils veulent montrer qu’ils font quelque chose « pour la paix » mais sans prendre de risques, même si tout déploiement militaire prolongé, même le plus inoffensif – à tous les sens du terme – implique des pertes. La mise en place d’une telle force n’offrirait en revanche aucun intérêt pour les Ukrainiens. On ne voit pas dès lors pourquoi ils l’accepteraient. Les Ukrainiennes préféreraient, et de loin, une force de protection, autrement dit une force qui combattrait en cas d’attaque russe, à la manière des bataillons déployés dans le cadre de la présence avancée renforcée de l'OTAN sur son flanc Est. Notons dans ce cas que les pays volontaires seraient beaucoup moins nombreux. Il s’agirait sensiblement des mêmes qui envisageaient il y a peu d’envoyer éventuellement des soldats en soutien à l’arrière des forces ukrainiennes. On aurait ainsi probablement une brigade française de quelques milliers de soldats, peut-être une britannique et des brigades multinationales avec des bataillons baltes, scandinaves et polonais, peut-être canadiens. Il n’y aurait sans doute pas de quoi réunir 40 000 hommes, mais à la limite peu importe puisque cela signifierait surtout que les États fournisseurs s’engageraient de fait à entrer en guerre avec la Russie si celle-ci attaquait et tuait leurs soldats. Ce serait effectivement pour le coup très dissuasif, et les Ukrainiens ne manqueraient pas de rappeler qu’un tel déploiement réalisé avant février 2022 aurait sans doute empêché la guerre. On imagine cependant les débats internes difficiles dans les pays européens avant de s’engager dans ce qui serait une entrée de l’Ukraine dans l’OTAN de fait, sinon en droit. Inutile de préciser que si l’Ukraine serait sans doute très heureuse de cette solution, il n’en serait pas de même de la Russie et on ne voit pas très bien dans ce cas comment Vladimir Poutine l’accepterait. En conclusion, on est encore loin d’un armistice quelconque en Ukraine et encore plus loin d’un déploiement de forces étrangères visant à le faire respecter. 1 2 3 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Wallaby Posté(e) vendredi à 10:57 Share Posté(e) vendredi à 10:57 https://meduza.io/en/news/2025/01/07/trump-s-ukraine-russia-envoy-keith-kellogg-postpones-trip-to-kyiv-reuters L'envoyé spécial du président élu Donald Trump pour la guerre en Ukraine, Keith Kellogg, a reporté un voyage à Kiev qui était prévu début janvier, a rapporté Reuters, citant quatre sources au fait du dossier. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Wallaby Posté(e) vendredi à 11:08 Share Posté(e) vendredi à 11:08 il y a 26 minutes, Picdelamirand-oil a dit : Partisan affiché d’un règlement rapide du conflit ou du moins d’un arrêt prolongé des combats, Donald Trump a clairement indiqué son intention de forcer l’exécutif ukrainien à privilégier la mauvaise paix immédiate à la possible victoire lointaine. "Mauvaise" est un jugement de valeurs. Pour la première guerre mondiale, les projets de paix sans annexion ni réparation évoqués par le pape en 1917 ou par Lord Lansdowne dès 1916 étaient supérieurs au traité de Versailles de novembre 1918 : Le 02/12/2024 à 14:52, Wallaby a dit : « Il faudra des générations pour que le pays se remette de la perte humaine qu'il a subie, de la ruine financière et de la destruction des moyens de production qui se produisent. Il est sans doute de notre devoir de supporter tout cela, mais seulement si l'on peut prouver que le sacrifice sera récompensé. S'il est fait en vain, si l'année, les deux ou les trois années supplémentaires nous trouvent toujours incapables de dicter nos conditions, la guerre avec ses horreurs sans nom aura été inutilement prolongée, et la responsabilité de ceux qui prolongent inutilement une telle guerre n'est pas moindre que celle de ceux qui l'ont inutilement provoquée ». Lord Lansdowne, mémorandum du 13 novembre 1916 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Wallaby Posté(e) vendredi à 11:26 Share Posté(e) vendredi à 11:26 il y a 46 minutes, Picdelamirand-oil a dit : Inutile de préciser que si l’Ukraine serait sans doute très heureuse de cette solution [troupes européennes en Ukraine], il n’en serait pas de même de la Russie et on ne voit pas très bien dans ce cas comment Vladimir Poutine l’accepterait. Bien sûr. Pour Poutine, l'Ukraine doit être un État tampon, non aligné, équidistant. Il est plus facile pour Poutine d'envisager la rétrocession du Donbass et de la Crimée, le retour aux frontières ukrainiennes de 1991, moyennant la neutralité de l'Ukraine - qui était constitutionnalisée dans l'équivalent de la constitution ukrainienne de 1991 à 1996 - que l'entrée de l'Ukraine dans l'OTAN ou équivalent. C'est ce qui a été discuté à Istanbul en mars-avril 2022. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
penaratahiti Posté(e) vendredi à 11:29 Share Posté(e) vendredi à 11:29 il y a 31 minutes, Wallaby a dit : https://meduza.io/en/news/2025/01/07/trump-s-ukraine-russia-envoy-keith-kellogg-postpones-trip-to-kyiv-reuters L'envoyé spécial du président élu Donald Trump pour la guerre en Ukraine, Keith Kellogg, a reporté un voyage à Kiev qui était prévu début janvier, a rapporté Reuters, citant quatre sources au fait du dossier. j'imagine que c'était pour discuter de l'accord sur l'exportation des céréales ukrainiennes. ok je ==> [] 3 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Rivelo Posté(e) vendredi à 11:39 Share Posté(e) vendredi à 11:39 3 minutes ago, Wallaby said: Bien sûr. Pour Poutine, l'Ukraine doit être un État tampon, non aligné, équidistant. Il est plus facile pour Poutine d'envisager la rétrocession du Donbass et de la Crimée, le retour aux frontières ukrainiennes de 1991, moyennant la neutralité de l'Ukraine - qui était constitutionnalisée dans l'équivalent de la constitution ukrainienne de 1991 à 1996 - que l'entrée de l'Ukraine dans l'OTAN ou équivalent. C'est ce qui a été discuté à Istanbul en mars-avril 2022. Vu les limitations drastique sur la taille de l'armée que la Russie voulait imposer, au etait en fait plus sur une satelisation de l'Ukraine façon Bielorussie. Pour une "finlandisation" (qui correspondrait à ce que tu décris) il faudrait que l'Ukraine puisse se donner les moyens de dissuader la russie de lancer une invasion (la Finlande n'a jamais baissé la garde sur ce plan) et d'assurer son indépendance économique. Donc en pratique adhesion UE et pas de limite sur les forces armées (et sans doute une garantie de neutralité et de non adhésion à l'Otan pendant X années). Si ma memoire est bonne, ce scenario a été proposé et refusé. 3 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Akilius G. Posté(e) vendredi à 12:29 Share Posté(e) vendredi à 12:29 il y a 23 minutes, Rivelo a dit : Vu les limitations drastique sur la taille de l'armée que la Russie voulait imposer, au etait en fait plus sur une satelisation de l'Ukraine façon Bielorussie. la taille future de l'armée ukrainienne ne dépend nullement de l'Ukraine, mais des ressources que l'Europe entend fournir à celle-ci après la paix. L'Ukraine sera un Etat dépeuplé, approchant le désastre démographique, ayant connu des destructions massives et s'appuyant sur des structures d'Etat dysfonctionnelles et connaissant une probable faillite. Nul ne sait lorsque les frontières se réouvriront après guerre, si la population ukrainienne reviendra d'Europe ou au contraire si les départs s'amplifieront, les hommes pouvant quitter le pays. L'Ukraine ne sera pas dans une situation où post guerre elle pourra s'équiper par ses propres moyens de F16, Leo2, etc, etc.... L'Europe trouverait-elle raisonnable de fournir des ressources militaires à l'Ukraine? Si Poutine pense que oui, les russes peuvent pousser la guerre encore jusqu'à briser la volonté ukrainienne. Si l'Europe pense que oui, c'est la possibilité que l'Ukraine s'estime devoir maintenir un Etat dysfonctionnel, reposant sur une armée pléthorique, qui viendra inévitablement faire rentrer le loup militariste dans l'Europe libérale. Ce n'est pas beaucoup forcer le trait de considérer que financer l'armée ukrainienne, c'est dé-financer la défense européenne au risque de créer un futur ennemi de l'intérieur, bien plus nocif qu'une Hongrie conservatrice et démagogique 2 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
jean-françois Posté(e) vendredi à 12:55 Share Posté(e) vendredi à 12:55 on peut ajouter qu'avec le gaz plus cher ( car obligé de s'approvisionner sur le marché mondial au prix fort ) et la perte des revenus du transit du gaz russe, la situation économique future n'est pas encourageante. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Patrick Posté(e) vendredi à 13:01 Share Posté(e) vendredi à 13:01 Il y a 13 heures, Wallaby a dit : https://responsiblestatecraft.org/zelensky-gas-pipeline/ (9 janvier 2025) Il n'est pas surprenant non plus que la décision de M. Zelensky de couper le gazoduc qui alimente la Slovaquie en gaz russe ait incité le président slovaque Robert Fico à réagir en menaçant de couper les exportations d'électricité vers l'Ukraine. Il est d'autant plus logique que le président Fico profère de telles menaces qu'une partie de l'électricité produite en Slovaquie provient d'installations au gaz qui dépendent du gaz naturel bon marché fourni par la Russie. La menace du président Fico doit être prise au sérieux par l'Ukraine, qui a perdu plus de 73 % de sa production d'énergie thermique à cause des attaques russes et qui dépend des importations d'électricité slovaque pour 19 % de son électricité importée. Attends, attends, attends... Donc il faut prendre au sérieux un mec qui t'explique... qu'il va te priver de quelque chose... qu'il n'a plus... parce que c'était TOI qui le lui fournissait? ... J'attends impatiemment que la Chine nous prive de réacteurs nucléaires. Que le Brésil nous prive d'eau de source. Que l'Allemagne nous prive d'avions de combat. Et surtout que l'Angleterre nous prive de fromage... Inouïs, ils sont tous inouïs, vous dis-je! 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Alexis Posté(e) vendredi à 14:32 Share Posté(e) vendredi à 14:32 Il y a 3 heures, Wallaby a dit : https://www.20minutes.fr/monde/ukraine/4132953-20250110-guerre-ukraine-trump-affirme-preparer-rencontre-poutine-finir-conflit Donald Trump a affirmé jeudi qu’il était en train de préparer une rencontre avec le président russe Vladimir Poutine pour « en finir » avec la guerre en Ukraine. « Il veut qu’on se rencontre, et nous sommes en train d’organiser ça », a déclaré Donald Trump. Moscou réagit en précisant que les contacts entre Poutine et Trump ne commenceront pas avant l'investiture du président américain Il sera possible de commencer à organiser des contacts entre le président russe Vladimir Poutine et Donald Trump après l'entrée en fonction officielle du président américain élu, a déclaré le porte-parole du Kremlin, Dmitri Peskov (...) "Nous constatons que M. Trump se déclare également prêt à résoudre les problèmes par le dialogue, nous nous en félicitons. Il n'y a toujours pas de détails", a-t-il ajouté La Russie fait ici preuve de son traditionnel légalisme On ne commence pas des pourparlers avec quelqu'un qui n'est pas encore investi. Il y a des règles... il faut les respecter Révélation 4 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Pasha Posté(e) vendredi à 15:59 Share Posté(e) vendredi à 15:59 Il y a 2 heures, Patrick a dit : Attends, attends, attends... Donc il faut prendre au sérieux un mec qui t'explique... qu'il va te priver de quelque chose... qu'il n'a plus... parce que c'était TOI qui le lui fournissait? ... J'attends impatiemment que la Chine nous prive de réacteurs nucléaires. Que le Brésil nous prive d'eau de source. Que l'Allemagne nous prive d'avions de combat. Et surtout que l'Angleterre nous prive de fromage... Inouïs, ils sont tous inouïs, vous dis-je! Surement que le mot privé n'est pas le mot le plus adapté, mais de fait, si ta production dépendait du gaz, que ce gaz disparait, ta production disparait aussi. Tu gardes ce qu'il te reste pour ton pays. Ça revient in fine à couper la production élec vers l'Ukraine. Donc privé. Ça serait comme si nous on dépendait des turbines américaines pour le fonctionnement de nos sous-marins, que les Américains stop par économie la production de ces dîtes turbines (car pas rentable pour la société, exemple toujours). De facto ça nous prive de sous-marins. Je ne comprends pas ce qui a de problématique en soit dans le raisonnement. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Wallaby Posté(e) vendredi à 17:48 Share Posté(e) vendredi à 17:48 Il y a 3 heures, Alexis a dit : Moscou réagit en précisant que les contacts entre Poutine et Trump ne commenceront pas avant l'investiture du président américain Il sera possible de commencer à organiser des contacts entre le président russe Vladimir Poutine et Donald Trump après l'entrée en fonction officielle du président américain élu, a déclaré le porte-parole du Kremlin, Dmitri Peskov (...) "Nous constatons que M. Trump se déclare également prêt à résoudre les problèmes par le dialogue, nous nous en félicitons. Il n'y a toujours pas de détails", a-t-il ajouté La Russie fait ici preuve de son traditionnel légalisme Peut-être que pour que les discussions soient productive, il est aussi nécessaire que Trump ait eu accès à toutes les informations secret défense dont relève le dossier. Je ne suis pas sûr que Biden ne lui ait pas réservé quelques cachoteries/cadavres dans les placards de la Maison Blanche. 2 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
C’est un message populaire. cilom Posté(e) vendredi à 18:29 C’est un message populaire. Share Posté(e) vendredi à 18:29 D'après le Financial Times Trump a annoncé à des officiels européens qu'il repoussait son calendrier originel pour mettre fin à la guerre. Alors que durant sa campagne il s'était engagé à mettre fin au conflit en 24 heures il parle dorénavant d'une fenêtre de 6 mois. Selon ces mêmes officiels, la nouvelle administration préoccupée à l'idée d'apparaitre faible, a modifié son approche concernant le conflit et envisage dorénavant de poursuivre le soutien à l'Ukraine afin de permettre à Kiev de négocier en meilleure position ( toute ressemblance avec une précédente administration serait purement fortuite ) Citation “The whole [Trump] team is obsessed with strength and looking strong, so they’re recalibrating the Ukraine approach,” said one of the officials. The incoming administration was also wary of comparisons being made with Joe Biden’s calamitous US withdrawal from Afghanistan, which was something the Trump camp would not like to see repeated in Ukraine, the official added Plus loin dans l'article, une source du journal considère que la Russe reste prudemment optimiste avec Trump et qu'elle cherchera dans ces négociations à redessiner l'architecture de sécurité européenne et la reconnaissance d'une zone d'influence russe dans son étranger proche. Citation Putin’s main goal in any talks was to create new security agreements that would ensure Ukraine never joins Nato and that the US-led military alliance pulls back from some of its eastern deployments, according to a former senior Kremlin official and another person who has discussed this with the Russian president. “He wants to change the rules of the international order so there are no threats to Russia. He is very worried about how the world will look after the war" En résumé, on a pas le cul sorti des ronces 1 2 4 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Teenytoon Posté(e) vendredi à 21:01 Share Posté(e) vendredi à 21:01 @Patrick voit triple ce soir Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
C’est un message populaire. Patrick Posté(e) vendredi à 22:36 C’est un message populaire. Share Posté(e) vendredi à 22:36 (modifié) Il y a 1 heure, Teenytoon a dit : @Patrick voit triple ce soir Non le forum a buggé et envoyé trois fois de suite un message qui en plus était en construction. Du coup je reposte. Ce qu'il y a de problématique c'est que fico, au lieu de comprendre qu'il n'avait pas intérêt à se coucher devant poutine et qu'il aurait mieux valu ménager la chèvre et le chou, se déclarer "neutre", encourager avec le sourire à des discussions, à l'arrêt des hostilités, montrer une belle image de "monsieur Loyal", s'en est au contraire pris vertement à l'Ukraine verbalement et a même construit toute sa politique là-dessus, afin de plaire à moscou pour garantir, le croyait-il, l'accès à du gaz transitant justement par... l'Ukraine. De même, l'Ukraine a mis fin aux contrats d'acheminement de gaz, mais c'est bien la russie qui a fermé le robinet. Dans un contexte où il n'y avait déjà pas d'interconnexion directe sur le gazoduc Yamal (qui passe par la Biélorussie et la Pologne, et qui de toutes façons est fermé depuis 2022) le gazoduc "brotherhood" (LOL ) était le seul cordon ombilical direct qui reliait la Slovaquie à la russie, sauf à considérer Nordstream passant par l'Allemagne et la Tchéquie (re-LOL). La sanction est donc tombée, à échéance des contrats de livraison, parce que jusqu'à preuve du contraire, l'Ukraine rendait jusqu'alors, y-compris en temps de GUERRE chaude, un SERVICE à la Slovaquie. Avec cette fermeture ce sont également d'autres pays qui ont été impactés en Europe mais eux ont pris leurs précautions depuis un bail. À commencer par la République Tchèque voisine. De même, si on doit songer au futur, l'Ukraine, elle, a encore du gaz notamment dans sa région ouest, même si assez peu, assez difficile à exploiter, et que le plus gros des réserves sont à l'est et au large de la Crimée. Donc à l'avenir si l'Ukraine s'en sort elle aura encore du gaz pour produire sa propre électricité au besoin, si tant est qu'elle enterre et blinde ses centrales électriques et les postes-relais associés a minima contre de nouvelles attaques. ...Peut-être donc que si fico avait été moins con il aurait ménagé l'Ukraine et d'éventuels contrats de fourniture de gaz depuis ces champs Ukrainiens en plus du gaz russe? Il en aurait eu moins, pour peut-être plus cher, mais il en aurait eu. En plus l'infrastructure était déjà en place! C'était toujours ça d'économisé... Or aujourd'hui il a quoi notre ami fico? Bah pas grand chose. Ou alors ce qui vient d'ailleurs en Europe de l'ouest par divers terminaux et traverse un paquet de pays. Ou de Pologne, sa voisine directe. Voir cette carte, issue du site: https://globalenergymonitor.org/projects/europe-gas-tracker/tracker-map/ Sauf que fico cherchant ENCORE à maintenir ses relations avec moscou, je doute que la Pologne lui fasse des cadeaux... Il y a une semaine d'ailleurs la Pologne a proposé son aide à l'Ukraine sur la question de la fourniture d'électricité... https://www.europeaninterest.eu/slovak-pm-fico-threatens-ukraine-with-cut-off-energy-supply-poland-offers-aid-to-kyiv/ ...Et ô surprise, il semble que dans la rue Slovaque les choses commencent à bouger aussi. https://www.euractiv.com/section/politics/news/slovak-opposition-seeks-meeting-with-president-over-ficos-foreign-policy/ Il faut croire que la diplomatie du gaz ça marche dans les deux sens. Tout serait plus facile s'il y avait un gros gazoduc venant du sud par l'axe Hongrie Roumanie Bulgarie turquie pour fournir du gaz azéri ou d'un autre (voire même du gaz russe ayant fait un large détour?) mais le principal qui était prévu, eastring pipeline , a été... remis à plus tard. Il faut compter sur une toute petite interconnexion (Serbian-Hungarian Gas Pipeline) qui est la seule à permettre l'acheminement du gaz venu de Méditerranée ou du Caucase du sud vers l'Europe centrale et donc la Slovaquie. La seule option viable c'est donc de le faire venir d'encore ailleurs. En clair la Slovaquie achètera son gaz en Pologne, sa voisine, ce qu'elle fait probablement déjà, ou bien à la Norvège via les interconnexions Européennes, ou aux USA, ou encore à l'algérie via l'Italie et l'Autriche ce qui semble être sa meilleure option à ce stade. Mais bien sûr ça ne sera pas le même prix que le gaz russe... Niveau diamètre il va falloir assurer également. Et ça doit se justifier par des contrats de très long terme. Bref. Fico a complètement foiré son coup. Et les Ukrainiens démontrent une fois de plus qu'ils peuvent être un tantinet chafouins. Allégorie: Modifié vendredi à 22:41 par Patrick 4 4 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
MIC_A Posté(e) samedi à 07:51 Share Posté(e) samedi à 07:51 @patrick, belle démonstration et travail de recherches, merci. A parier sur un seul tableau Fico s'est emmêle les pinceaux et ceux de ses administrés qui lui rendrons bien. 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Patrick Posté(e) samedi à 13:15 Share Posté(e) samedi à 13:15 Il y a 3 heures, MIC_A a dit : @patrick, belle démonstration et travail de recherches, merci. A parier sur un seul tableau Fico s'est emmêle les pinceaux et ceux de ses administrés qui lui rendrons bien. Ça on verra. La politique là-bas, c'est un de ces bordels... fico est de gauche sociale démocrate à l'origine... Et devenu national-populiste russophile. Allez comprendre... Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
g4lly Posté(e) samedi à 13:30 Share Posté(e) samedi à 13:30 il y a 15 minutes, Patrick a dit : Ça on verra. La politique là-bas, c'est un de ces bordels... fico est de gauche sociale démocrate à l'origine... Et devenu national-populiste russophile. Allez comprendre... Il faisait parti du partie communiste à l'époque soviétique ... ce n'est pas très surprenant qu'il soit moins atlantiste que tu ne le pense. D'autant plus qu'il fait son beurre sur l'anti "ultra" libéralisme. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Patrick Posté(e) samedi à 14:41 Share Posté(e) samedi à 14:41 (modifié) il y a une heure, g4lly a dit : Il faisait parti du partie communiste à l'époque soviétique ... ce n'est pas très surprenant qu'il soit moins atlantiste que tu ne le pense. D'autant plus qu'il fait son beurre sur l'anti "ultra" libéralisme. Donc si demain poutine devient bouddhiste zen fico portera une toge orange et se baladera avec un moulin à prières. Compris. Modifié samedi à 14:43 par Patrick 1 2 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
g4lly Posté(e) samedi à 16:58 Share Posté(e) samedi à 16:58 Il y a 2 heures, Patrick a dit : Donc si demain poutine devient bouddhiste zen fico portera une toge orange et se baladera avec un moulin à prières. Compris. Quel rapport entre la religion de Poutine et l'opinion Slovaque ? A un moment tout traiter avec trop de simplisme ne mène qu'à des désillusions puis du ressentiment. 1 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Patrick Posté(e) samedi à 18:00 Share Posté(e) samedi à 18:00 il y a 58 minutes, g4lly a dit : Quel rapport entre la religion de Poutine et l'opinion Slovaque ? A un moment tout traiter avec trop de simplisme ne mène qu'à des désillusions puis du ressentiment. C'est juste un exemple absurde à vocation comique... Concrètement si fico était réellement celui qu'il a prétendu être, il n'aurait aucune raison de se rapprocher de la russie, vu que son pays sera le prochain sur la liste si l'Ukraine venait à tomber. Je ne traite pas la situation avec trop de simplisme, il y a en effet un certain nombre de raisons à commencer par le coût de la vie qui ont mené les Slovaques à donner le pouvoir au bonhomme, et il a aussi considérablement gagné en stature avec la tentative d'assassinat dont il a été victime (comme bolsonaro, et comme trump). J'en déduis donc qu'il est aligné sur moscou quelles qu'en soient les conséquences. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
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