C’est un message populaire. Pol Posté(e) il y a 18 heures C’est un message populaire. Share Posté(e) il y a 18 heures Toute la question qui est débattue actuellement c'est de savoir s'il faut donner une victoire à la Russie pour obtenir la paix. Trump c'est l'anti-système qui surfe à l'opposé du système (Biden) d'avant. On va donc se retrouver tout naturellement dans un registre de pensées très proche de ce que l'on peut voir avec la propagande russe, avec le narratif russe qui est par nature une opposition qui chez nous alimentent l'idéologie de différents extrêmes. Trump a utilisé ce courant de pensées, il l'a manipulé et aujourd'hui il en est sans doute "prisonnier". Il lui faut de l'extrémisme, il lui faut de l'image, du discours percutants, choquants et qui vont en opposition de l'ancien système qu'il combat. Il faut nourrir cette bête idéologique en permanence, sinon elle va mourir. La quasi exclusivité de ce qu'on observe est destiné au public américain. Analysons un peu ce qui se passe, sachons lire ce qui se passe avec ces "négociations de paix". Trump joue "solo" dans cette affaire, il va voir les russes, entendre leurs revendications puis il pense qu'il fera plier l'Ukraine. Problème, il découvre que Zelenski ne lui obéit pas comme il l'imaginait, donc on va chercher à le descendre politiquement. Autre problème qu'il n'a pas calculé, c'est qu'une initiative européenne pour soutenir l'Ukraine est probable, même si elle n'est pas facile à se mettre en place. Quoi qu'il en soit, on peut légitimement dire qu'une paix ne se fera pas sans la Russie, mais elle ne se fera pas non plus sans l'Ukraine et sans l'Europe. Les USA s'isolent et s'enferment dans un prisme idéologique qui risque d'aboutir à rien de concret, hormis un "retrait" américain et à des tensions diplomatiques. Côté russe, on attendait ce moment avec impatience et sans doute que de gros efforts militaires ont été donnés ces derniers mois en vue de ces négociations. Mais les limites militaires sont réelles, la reprise de la région de Koursk par exemple devait très certainement être un objectif assigné par le Kremlin que même le renfort nord-coréen n'aura pas permis de satisfaire. Si l'Ukraine n'est pas au mieux de sa forme militaire, ne faisons pas comme si les russes seraient dans une aisance militaire ou feraient des avancées spectaculaires. Ce n'est pas en raison d'un immobilisme assez global qu'il faut surjouer la moindre avancée. Cela fait 2 ans qu'on débat des avancées russes sur un carré de 50km de côté avec des combats qui sont certes nombreux et répétitifs, mais de faibles envergures. Aujourd'hui on va annoncer comme "massive" une attaque russe qui va regrouper une dizaine de blindés, la réalité du terrain c'est aussi cela. Ce rythme des opérations ne profite à personnes, c'est une guerre d'usure ou nous avons 2 pays qui sont usés, qu'on cesse d'ignorer un peu les problèmes russes. Le Kremlin n'est pas en mesure de faire plier l'Ukraine en continuant la guerre et mise depuis presque 2 ans sur un lâchage occidental, sur des pressions occidentales pour que Kiev concède une défaite. Cet état de faiblesse russe doit lui aussi être pris en compte, ils sont déjà loin d'avoir atteint les objectifs de 2022, ne faisons pas semblant qu'ils sont aujourd'hui en position d'obtenir tout ce qu'ils veulent sans rien concéder. Cette guerre fait beaucoup de mal à la Russie, elle devient une véritable plaie dont on ne voit pas la fin. Cela fait déjà bien longtemps que l'enjeu n'est pas de gratter des km² de zones dévastées dans le Donbass mais de chercher une porte de sortie victorieuse qui sauvera la classe dirigeante russe d'une guerre (opération militaire spéciale...) qui a mal tournée qui n'en maitrise pas la sortie. Les pays européens ont une carte à jouer. On est actuellement dans une phase d'observation, de réactions ou on s'interroge sur la suite des événements mais viendra le moment ou l'on va se décider, même si on attendra la dernière minute, celle ou on verra Trump s'isoler après avoir échoué à trouver la paix qu'il pensait obtenir. 1 4 1 2 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Yorys Posté(e) il y a 18 heures Share Posté(e) il y a 18 heures (modifié) On peut aussi penser que ça arrange pas mal les Russes de voir une partie des meilleures troupes ukrainiennes défendre un carré de 22km de côté en pleine "bousie" russe et y engager leur meilleur matos qui se fait consciencieusement démolir par des nuées de drones filaires... Matos qu'ils vont dorénavant avoir quelques problèmes à remplacer ! Modifié il y a 18 heures par Yorys Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
C’est un message populaire. g4lly Posté(e) il y a 18 heures C’est un message populaire. Share Posté(e) il y a 18 heures Il y a 2 heures, Hubisan a dit : Voila c'est a 1 minute dans cette press conf lien ci dessous. Trump says Ukraine 'should have never started' the war with Russia Masquer le contenu https://www.youtube.com/watch?v=pFiv6SI9Xus Il explique qu'il aurait plus judicieux pour l'Ukraine d'essayer de trouver un accord de bon voisinage avec la Russie plutôt que de laisser une guerre puis une autre guerre se mettre en place. Ce qui n'est pas complétement idiot. Et il n'explique pas que c'est spécialement le fait de l'Ukraine, mais plutôt de ceux qui ont fait comme si la guerre n'allait pas avoir lieu, ou qui s'en satisfaisait. Dans sa position c'est assez logique de renvoyer ceux qui était là avant et qui ont accompagné cette situation dans les cordes. --- On pourrait lui renvoyer que pendant son premier mandat, Trump n'a pas fait grand chose pour que la situation Ukrainienne se débloque. A part appeler à détendre les relations avec la Russie ... 5 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Yorys Posté(e) il y a 18 heures Share Posté(e) il y a 18 heures (modifié) Il y a 3 heures, Hubisan a dit : Voila c'est a 1 minute dans cette press conf lien ci dessous Trump says Ukraine 'should have never started' the war with Russia Masquer le contenu https://www.youtube.com/watch?v=pFiv6SI9Xus Oui, ça m'a marqué aussi : il dit surtout que l'Ukraine aurait dû faire un deal tant qu'il en était temps, et puis il y a cette phrase (stupide si on la prend littéralement, on est bien d'accord !) mais que l'on peut aussi comprendre comme : "l'Ukraine n'aurait jamais du accepter cette guerre" et (de fait) céder la Crimée et le Dombass ainsi que renoncer à l'Otan avant que cela ne dégénère... J'aimerais par contre bien savoir QUI a conseillé à Zelensky "d'accepter" le combat... parce que je ne peux quand même pas imaginer qu'il l'ait fait sans avoir de solides assurances ! Modifié il y a 18 heures par Yorys 1 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Wallaby Posté(e) il y a 18 heures Share Posté(e) il y a 18 heures https://www.compactmag.com/article/reality-is-winning-the-ukraine-narrative-war/ (20 février 2025) George Beebe Alors que les armées russe et ukrainienne s'affrontent violemment sur les champs de bataille sanglants de l'Europe de l'Est, une guerre parallèle se déroule depuis longtemps dans la sphère médiatique, où des armées de guerriers de l'information s'affrontent pour façonner la façon dont les opinions publiques occidentales perçoivent le conflit. L'armée dominante dans cette guerre de l'information est composée de la plupart des gouvernements occidentaux et des principaux organes de presse, soutenus par un formidable éventail de sociétés de relations publiques travaillant en partenariat avec le gouvernement ukrainien [1]. Elle a insisté sur le fait que la guerre en Ukraine doit être considérée comme une variante moderne de l'agression de l'Allemagne nazie pendant la Seconde Guerre mondiale, Poutine reprenant le rôle hitlérien de dictateur revanchard cherchant à s'emparer de terres et à dominer l'Europe. S'il n'est pas stoppé par une force militaire résolue, ses armées se déplaceront de l'Ukraine vers les États baltes, la Pologne et au-delà. Face à cette armée, un groupe d'experts réalistes et de sceptiques anti-establishment soutiennent que les origines de la guerre ressemblent davantage à celles de la Première Guerre mondiale. À des degrés divers, ils reconnaissent que les attitudes paternalistes de la Russie à l'égard de l'Ukraine ont joué un rôle important dans les motivations de Moscou, mais ils affirment que l'invasion est fondamentalement le produit de ce que les théoriciens des relations internationales appellent un « dilemme de sécurité ». Les mesures prises par l'OTAN pour renforcer la sécurité de ses membres et de ses aspirants ont été perçues comme une menace par Moscou. Les efforts agressifs de la Russie pour bloquer ces mesures ont menacé l'Occident, produisant une spirale d'action et de réaction qui a continué à s'intensifier en l'absence d'efforts diplomatiques pour l'arrêter. Ce débat a toutefois été largement mené en dehors des grands médias. À l'intérieur de ces derniers, la guerre de l'information a longtemps été une déroute. L'armée dominante a insisté pour que les articles décrivent l'invasion de la Russie comme « non provoquée », rejetant tout lien avec l'expansion de l'OTAN [2]. Ceux qui suggéraient que la guerre avait des origines plus complexes étaient frappés d'anathème, car ils étaient considérés comme des apologistes du Kremlin. Les informations sur les revers ukrainiens ont été minimisées, tandis que les faiblesses russes ont été soulignées dans le but de maintenir ou d'accroître les flux d'aide militaire et économique de l'Occident. Ce discours a exclu tout compromis entre la Russie et l'Occident comme moyen de mettre fin à la guerre, le qualifiant d'« apaisement », un signe de faiblesse qui ne ferait qu'inciter la Russie à lancer de nouvelles attaques. La guerre ne pouvait se terminer que par une victoire ukrainienne sur le champ de bataille ou par une capitulation russe à la table des négociations, privant ainsi la Russie de la possibilité de croire qu'elle avait profité d'une manière ou d'une autre de l'agression. [1] https://www.politico.com/news/2022/03/17/influencers-ukrainian-pr-machine-00018299 En coulisses, un réseau de professionnels des relations publiques, de lobbyistes et d'anciens fonctionnaires a également mis en place une puissante machine à messages qui permet de tirer les ficelles de la couverture médiatique et de l'élaboration des politiques. L'un des plus grands acteurs de pouvoir de Washington pour l'Ukraine est Andrew Mac, un conseiller de Zelenskyy qui dirige le bureau de Washington d'un cabinet d'avocats ukrainien et qui a servi de liaison avec les médias pour le compte de Zelenskyy. « Le gouvernement ukrainien, M. Zelenskyy lui-même et les personnes qui l'entourent sont assez sophistiqués », a déclaré l'ancien ambassadeur des États-Unis en Russie, Michael McFaul, aujourd'hui professeur à Stanford, qui a été en contact fréquent avec le gouvernement de M. Zelenskyy. « Les personnes qui entourent M. Zelenskyy sont en quelque sorte des intermédiaires et des interlocuteurs. Ils interagissent avec les élites et les médias américains depuis longtemps ». Par ailleurs, deux entreprises qui représentent l'association ukrainienne de l'industrie pétrolière et gazière sont devenues de facto des émissaires de la cause ukrainienne. Yorktown Solutions, un cabinet de lobbying dirigé par Daniel Vajdich, a mené de vastes campagnes de sensibilisation sur la colline du Capitole, tandis que KARV Communications, une société de relations publiques basée à New York, s'est concentrée sur le traitement des demandes de renseignements émanant de la presse, selon des entretiens avec des employés des deux sociétés. L'administration a sanctionné la société à l'origine du gazoduc Nord Stream 2 et a interdit les importations de pétrole et de gaz en provenance de Russie à la demande des lobbyistes de l'industrie pétrolière et gazière ukrainienne. Aujourd'hui, des entreprises se présentent pour représenter les intérêts ukrainiens. Mercury Public Affairs, qui a déjà eu des clients russes, s'est inscrit pour faire du lobbying pour GloBee International Agency for Regional Development, une agence de conseil à but non lucratif qui soutient l'Ukraine. L'agence de communication stratégique Portland, qui représente également le gouvernement du Qatar, a déclaré qu'elle aidait « les représentants de la société civile ukrainienne à entrer en contact avec les décideurs politiques et les médias ». Un avocat du Maryland, Lukas Jan Kaczmarek, s'est enregistré auprès du ministère de la justice pour fournir des équipements et du matériel au ministère ukrainien de la défense. Mac, qui s'est enregistré en tant que lobbyiste pour Zelenskyy auprès du ministère de la Justice fin 2019, a déclaré qu'il ne recevait aucune rémunération pour son rôle de conseiller. Pour l'avocat formé aux États-Unis, diplômé de l'Université Vanderbilt et de l'Université Lehigh, la question est personnelle. Enfant d'Ukrainiens, M. Mac a vécu huit ou neuf ans dans le pays. Deux journalistes ont confirmé que M. Mac est régulièrement en contact avec des journalistes à Washington et qu'il a parfois facilité des interviews très médiatisées du président ukrainien. L'année dernière, il a aidé à organiser l'apparition de Zelenskyy dans l'émission HBO d'Axios, selon les documents déposés auprès du ministère de la justice. [2] voir : https://forum.air-defense.net/topic/26674-guerre-russie-ukraine-2022-considérations-géopolitiques-et-économiques/page/712/#comment-1677240 1 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Wallaby Posté(e) il y a 18 heures Share Posté(e) il y a 18 heures il y a 6 minutes, g4lly a dit : On pourrait lui renvoyer que pendant son premier mandat, Trump n'a pas fait grand chose pour que la situation Ukrainienne se débloque. A part appeler à détendre les relations avec la Russie ... La première administration Trump a envenimé les choses de deux façons : - en fournissant à l'Ukraine les armes que l'administration Obama ne voulait pas fournir - en créant en Ukraine des bases secrètes de la CIA 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Yorys Posté(e) il y a 18 heures Share Posté(e) il y a 18 heures (modifié) C'est beaucoup trop long, beaucoup trop précis et beaucoup trop intelligent comme citation : tu vas te prendre une rafale de souriards ! Modifié il y a 18 heures par Yorys 2 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Ciders Posté(e) il y a 17 heures Share Posté(e) il y a 17 heures il y a 51 minutes, Yorys a dit : Oui, ça m'a marqué aussi : il dit surtout que l'Ukraine aurait dû faire un deal tant qu'il en était temps, et puis il y a cette phrase (stupide si on la prend littéralement, on est bien d'accord !) mais que l'on peut aussi comprendre comme : "l'Ukraine n'aurait jamais du accepter cette guerre" et (de fait) céder la Crimée et le Dombass ainsi que renoncer à l'Otan avant que cela ne dégénère... J'aimerais par contre bien savoir QUI a conseillé à Zelensky "d'accepter" le combat... parce que je ne peux quand même pas imaginer qu'il l'ait fait sans avoir de solides assurances ! George Soros, les reptiliens ou le lobby des vendeurs d'armes occidentaux, quelle question ! Ou peut-être que lui-même et son peuple ont décidé de se défendre face à une agression... à moins qu'ils ne soient trop cons pour toi ? Quant à parler de compromis, ne négligez jamais la première syllabe de ce mot. Il faudrait parler de paix à la place mais les Russes ne savent pas faire la paix. Ils ne savent que dominer. 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
nemo Posté(e) il y a 17 heures Share Posté(e) il y a 17 heures il y a 8 minutes, Ciders a dit : Il faudrait parler de paix à la place mais les Russes ne savent pas faire la paix. Ils ne savent que dominer. A se demander si ce sont pas des reptiliens d'ailleurs? Parce que ils sont vraiment pas comme nous si raisonnable et si capable de paix et d'amour. 3 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Ciders Posté(e) il y a 17 heures Share Posté(e) il y a 17 heures il y a 4 minutes, nemo a dit : A se demander si ce sont pas des reptiliens d'ailleurs? Parce que ils sont vraiment pas comme nous si raisonnable et si capable de paix et d'amour. Bien sûr qu'on en est capables. Il faut juste attendre vingt-quatre heures et tout sera réglé. Trump l'a dit. Sinon, on peut aussi se convertir au chiisme, là-bas les flagellations publiques sont très bien vues. 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
nemo Posté(e) il y a 17 heures Share Posté(e) il y a 17 heures il y a 7 minutes, Ciders a dit : Bien sûr qu'on en est capables. Il faut juste attendre vingt-quatre heures et tout sera réglé. Trump l'a dit. Sinon, on peut aussi se convertir au chiisme, là-bas les flagellations publiques sont très bien vues. Je vois pas ce que la flagellation vient faire là dedans. Je te reprends simplement parce que tu tiens des propos raciste sans même t'en apercevoir. On est pas différent des russes, on est juste dans une tout autre situation. 2 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
BPCs Posté(e) il y a 17 heures Share Posté(e) il y a 17 heures ON VA SE RECENTRER SUR DES POSTS SERIEUX, pas du niveau des 5 précédents. LES PROCHAINS POST DE NIVEAU BULLSHIT SERONT EFFACÉS Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
herciv Posté(e) il y a 17 heures Share Posté(e) il y a 17 heures Le contour de la force franco-anglaise : https://www.lefigaro.fr/flash-actu/ukraine-les-contours-d-une-force-de-reassurance-europeenne-se-dessinent-20250221 Ukraine : les contours d’une «force de réassurance» européenne se dessinent Elle pourrait se révéler surtout aérienne afin de dissuader la Russie d’agresser à nouveau l’Ukraine. Après la guerre, afin de maintenir la paix en dissuadant la Russie de la reprendre, une force militaire pourrait s’installer en Ukraine. Donald Trump, pressé de clore un conflit jugé dispendieux, se dit «totalement favorable» à ce qu’elle soit européenne. Keir Starmer, premier ministre britannique, va lui présenter, jeudi 27 février au cours d’une visite à Washington, les contours de celle-ci, bâtie en concertation avec Paris. Cette «force de réassurance» se fonderait sur la Force expéditionnaire interarmées combinée, une structure prévue par les traités de Lancaster House signé en 2010, révèle le Financial Times . D’autres pays européens pourraient s’y joindre, sans que l’on sache encore qui pourrait y participer. En Allemagne Olaf Scholz, chancelier allemand sortant, comme Friedrich Merz, son concurrent favori des sondages pour l’élection de dimanche, y sont défavorables. Ligne d’armistice Tout envoi de troupes sera conditionné à un mécanisme de sécurité accordé par Washington. D’ailleurs, les troupes ne seront pas, selon le Financial Times, directement sur la ligne de contact, qui pourrait donc devenir ligne d’armistice, mais plutôt chargées de la sécurisation d’infrastructures vitales : les ports, les centrales nucléaires... Elle serait également surtout aérienne. «Le domaine dans lequel nous avons un avantage significatif sur la Russie est celui des airs et de notre capacité à répondre à toute violation flagrante du cessez-le-feu», explique une source au Financial Times. Ces troupes, quoi qu’il en soit, ne seraient déployées qu’à la fin du conflit, qui dure toujours. Aucun soldat européen ne doit prendre part au combat pour l’instant. «Je n’ai pas décidé demain d’envoyer des troupes en Ukraine, non. Ce qu’on envisage plutôt, c’est d’envoyer des forces pour garantir la paix une fois qu’elle sera négociée», a expliqué Emmanuel Macron dans un direct jeudi soir sur ses réseaux sociaux. 1 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
vincenzo Posté(e) il y a 16 heures Share Posté(e) il y a 16 heures (modifié) je ne sais si le point se fait manipuler mais si c'est vrai.... https://www.lepoint.fr/monde/trump-sera-a-moscou-pour-les-commemorations-de-la-fin-de-la-guerre-21-02-2025-2583006_24.php#11 Pour Vladimir Poutine, le 9 mai est le jour le plus important de l'année. C'est le jour de la victoire dans la grande guerre patriotique. Cette guerre qui lui permet d'affirmer que le monde entier doit presque tout à l'URSS, donc à la Russie, laquelle peut donc en revenir au monde d'après Yalta, quand Moscou avait kidnappé l'Europe de l'Est. C'est aussi le jour où il a souvent par le passé tenu des discours sur l'Histoire du XXe siècle réécrite à sa guise. La newsletter international Tous les mardis à 11h Recevez le meilleur de l’actualité internationale. En vous inscrivant, vous acceptez les conditions générales d’utilisations et notre politique de confidentialité. Fêter 1945 le 9 mai, et non le 8 – il était 23 heures à Berlin, 1 heure du matin à Moscou –, était déjà une manière pour les Russes de célébrer une autre victoire que la nôtre, en Occident. C'est Staline, du reste, qui avait exigé que la capitulation allemande, signée à Reims le 7 mai, soit dupliquée à Berlin le lendemain. Mais le 9 mai prochain, selon nos sources, il devrait y avoir un invité de poids dans les tribunes moscovites : Donald Trump, aux côtés de Vladimir Poutine. Le 9 mai 2025, quelle victoire fêteraient Vladimir Poutine et Donald Trump ? Moins celle des Alliés de 1945 que la leur, commune, dans les négociations de paix sur l'Ukraine dont le plan Kellog prévoit qu'elles aboutissent un… 9 mai. Si tout va bien pour eux, pour leur plan commun, le 9 mai 2025 marquera leur triomphe, le triomphe avant tout de Poutine qui verra ainsi corroborée et cautionnée sa comparaison initiale de l'Ukraine avec les nazis. N'oublions jamais cet argumentaire sur « l'Ukraine nazie » qui avait justifié aux yeux de Poutine son déclenchement de la guerre. Ainsi, selon lui, 80 ans après avoir triomphé des nazis, on triomphe d'autres nazis ! Ce n'est pas une première Trump n'a pas encore usé du reductio ad Hitlerum envers les Ukrainiens, mais il a déjà qualifié Zelensky de dictateur en lui reprochant d'avoir déclaré la guerre. Fêter la victoire sur les Ukrainiens le 9 mai, enrégimenter par la coïncidence des dates, de manière spectaculaire, la Seconde Guerre mondiale dans le récit d'une victoire sur les Ukrainiens, ce serait une manière d'afficher mondialement la preuve de ce qu'il avait avancé : je vous l'avais bien dit qu'ils étaient des fascistes ! Ce ne serait pas la première d'un président américain à Moscou en pareille occasion. Mais dans un contexte bien différent. Celui de la détente post-guerre froide, pour le premier anniversaire décennal de la fin de la Seconde Guerre mondiale après la chute du Mur, Bill Clinton avait répondu à l'invitation de Boris Eltsine le 9 mai 1995. Malgré leurs différends sur la Bosnie, l'Iran ou l'élargissement de l'Otan, les deux présidents affichaient un soutien réciproque. Le 9 mai 2025, si le nouveau deal États-Unis-Russie tient, si rien ne vient compromettre l'invitation de Trump, le calice sera bu symboliquement jusqu'à la lie par les Européens, qui regarderont sur leurs écrans le défilé des troupes russes saluées par le président américain. Modifié il y a 16 heures par vincenzo 2 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
ksimodo Posté(e) il y a 16 heures Share Posté(e) il y a 16 heures il y a 28 minutes, vincenzo a dit : Le 9 mai 2025, si le nouveau deal États-Unis-Russie tient, si rien ne vient compromettre l'invitation de Trump, le calice sera bu symboliquement jusqu'à la lie par les Européens, qui regarderont sur leurs écrans le défilé des troupes russes saluées par le président américain. On fait la liste d'ex dirigeants ( africains au hasard ) qui ont assisté au défilé du 14 juillet depuis les tribunes présidentielles FR ? Dirigeants pas forcément connus pour leur engagement envers les droits de l'homme et le respect des populations ? Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Ciders Posté(e) il y a 15 heures Share Posté(e) il y a 15 heures il y a 10 minutes, ksimodo a dit : On fait la liste d'ex dirigeants ( africains au hasard ) qui ont assisté au défilé du 14 juillet depuis les tribunes présidentielles FR ? Dirigeants pas forcément connus pour leur engagement envers les droits de l'homme et le respect des populations ? Tu as reçu ta place pour la défilé ? Tu seras côté mausolée ou avec les pouilleux, en face ? Sinon, tu oublies pas mal d'éléments ici, mais ce serait trop long de t'expliquer ce que Trump pourrait faire. On est au-delà de la trahison, même Nixon n'avait pas été aussi loin avec la Chine. Et tout ça, on le rappelle, pour... quoi ? Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Wallaby Posté(e) il y a 15 heures Share Posté(e) il y a 15 heures Pour mémoire, Angela Merkel est allée à Moscou le 10 mai 2015, un jour après les célébrations du 9 mai et un an après l'annexion de la Crimée : https://www.dw.com/en/merkel-in-moscow-for-compromise-wwii-commemoration/a-18442032 Angela Merkel est arrivée à Moscou pour commémorer les soldats soviétiques tombés pendant la Seconde Guerre mondiale. La présence de la chancelière allemande est considérée comme un compromis après qu'elle se soit tenue à l'écart d'un défilé militaire russe la veille. La Russie a organisé samedi un grand défilé pour célébrer le 70e anniversaire de la victoire sur l'Allemagne nazie. La plupart des pays occidentaux ont boycotté les festivités en raison de l'annexion de la Crimée par la Russie et de son soutien continu aux séparatistes dans l'est de l'Ukraine. Dans le cadre d'un compromis apparent, Mme Merkel est arrivée dimanche dans la capitale russe pour déposer une gerbe sur la tombe du Soldat inconnu et s'entretenir avec le président Vladimir Poutine. Cela fait suite à un voyage de Merkel et Hollande à Moscou en février de la même année : https://www.lefigaro.fr/international/2015/02/05/01003-20150205ARTFIG00451-hollande-et-merkel-en-emissaires-de-paix.php Le président français et la chancelière allemande sont ainsi arrivés ce vendredi vers 16h à Moscou pour s'entretenir aussitôt avec Poutine. « Le plan de paix franco-allemand prévoirait la neutralité de l'Ukraine et une solution fédérale gelant le conflit dans l'est du pays. Mais il ne réglerait pas le fond du problème » Le 01/03/2024 à 13:03, Wallaby a dit : Je rappelle la conférence de presse d'Angela Merkel à Moscou le 10 mai 2015 : https://web.archive.org/web/20150513210418/http://www.bundeskanzlerin.de/Content/DE/Mitschrift/Pressekonferenzen/2015/05/2015-05-10-pk-merkel-putin.html Il était important pour moi de me recueillir avec le président Poutine à l'occasion du 70e anniversaire de la fin de la Seconde Guerre mondiale et de rendre hommage aux morts de cette guerre. J'ai déposé une gerbe au mémorial du Soldat inconnu. Je veux ainsi dire au peuple russe : en tant que chancelière allemande, je m'incline devant les millions de victimes que cette guerre, déclenchée par l'Allemagne nazie, a fait. Nous garderons toujours à l'esprit que ce sont les peuples de l'Union soviétique et les soldats de l'Armée rouge qui ont eu à déplorer le plus grand nombre de victimes à l'époque. Je rappelle que la guerre a été menée comme une guerre raciale et d'extermination brutale, qui a causé des souffrances indescriptibles à des millions de personnes. Je pense aux habitants de Leningrad assiégée, morts de faim et d'épuisement, aux millions de civils, de détenus des camps de concentration et de prisonniers de guerre maltraités et assassinés, à une guerre de la terre brûlée au cours de laquelle la Wehrmacht et les SS ont littéralement anéanti d'innombrables villages et villes. Je rappelle les crimes de l'Holocauste, dont nous, Allemands, nous souviendrons comme d'un rappel éternel. Je rappelle que les soldats russes, ukrainiens, biélorusses et autres de l'Armée rouge ont libéré Berlin et, avec les alliés des pays occidentaux, l'Allemagne du joug nazi. Je rappelle également que la fin de la Seconde Guerre mondiale n'a pas apporté la liberté et la démocratie à tous les Européens. Ce n'est que 45 ans plus tard que la division de l'Allemagne et de l'Europe a pu être surmontée, notamment grâce à la volonté de changement de pays voisins comme la Pologne et la Hongrie, et en raison des changements pacifiques intervenus en Union soviétique. Au vu de tous ces événements historiques, je suis reconnaissante que la réconciliation entre nos peuples ait été possible et que les Allemands et les Russes puissent aujourd'hui travailler ensemble à un avenir meilleur. Ces dernières années, nous n'avons cessé d'aspirer à une plus grande coopération en Europe. Je rappelle la Charte de Paris, qui s'appuie sur les décisions d'Helsinki. La Russie est devenue membre du Conseil de l'Europe et de l'OMC. Nous avons créé une coopération entre l'OTAN et la Russie. L'annexion criminelle et illégale de la Crimée et les affrontements militaires dans l'est de l'Ukraine ont porté un coup sévère à cette coopération, car nous y voyons une violation des fondements de l'ordre de paix européen commun. Néanmoins, et c'est pour moi d'une importance capitale ces jours-ci, la leçon de l'histoire est que nous devons tout mettre en œuvre pour résoudre les conflits, aussi difficiles soient-ils, de manière pacifique et par le dialogue, c'est-à-dire par la voie diplomatique. C'est pourquoi l'Allemagne et la France, ainsi que l'Ukraine et la Russie, ont pris l'initiative, dans le cadre du format Normandie en février, d'adopter ensemble un ensemble de mesures rendant possible une telle solution diplomatique. Sa mise en œuvre a bien sûr joué un rôle essentiel dans nos discussions d'aujourd'hui, et nous avons apprécié de part et d'autre la mise en place de quatre groupes de travail qui doivent traiter des points essentiels des solutions nécessaires. J'espère que ces groupes de travail vont maintenant travailler très rapidement. Je voudrais remercier l'OSCE de remplir ici une tâche importante, également sous la présidence serbe et sous le travail de Mme Tagliavini, tout comme la mission de l'OSCE qui surveille le cessez-le-feu. En même temps, nous devons garder un œil sur la situation : Quel est l'enjeu de la mise en œuvre du paquet de mesures de Minsk ? Il s'agit de rétablir en fin de compte la souveraineté et l'intégrité territoriale de l'Ukraine. Nous voulons poursuivre ce travail ensemble. Cela semble être un chemin laborieux. Je dis en tout cas au nom de la République fédérale d'Allemagne qu'elle continuera à s'engager dans ce processus. Mesdames et Messieurs, nous avons également abordé d'autres questions, y compris les relations entre l'Union européenne dans son ensemble et la Russie. Il s'agit ici de clarifier également les questions relatives à l'accord d'association avec l'Ukraine. Je répète toutefois ici aujourd'hui que l'objectif est de rapprocher progressivement les espaces économiques de la Russie et de l'Union européenne. Je pense que dans un monde globalisé, il y a de bonnes raisons de travailler à ce grand projet. Les relations bilatérales germano-russes s'y intégreront très bien. Je veux aussi souligner, en ces temps difficiles, que nous avons des signaux d'espoir sur la question de l'Iran, où la coopération des puissances de veto au Conseil de sécurité des Nations unies et de l'Allemagne avec l'Iran nous a permis d'espérer un accord. Nous aurions également beaucoup à faire pour résoudre la guerre civile syrienne. Cela signifie qu'en réalité, le monde attend de nous que nous surmontions les difficultés. Ma visite ici aujourd'hui doit le montrer : Nous voulons le faire avec la Russie et non contre elle. QUESTION : Monsieur le Président, à la fin de l'année dernière, lors d'un entretien avec les historiens, vous avez posé une question rhétorique : "Qu'est-ce qui était mauvais dans le pacte Molotov-Ribbentrop ? Le ministre de la Culture a récemment qualifié ce pacte de pacte extraordinaire de la diplomatie de Staline, en ce qui concerne les intérêts étatiques de l'Union soviétique. Ces mots suscitent des craintes en Pologne et dans les pays baltes. Hier, lors du défilé, vous avez parlé de la nécessité de construire un nouveau système de sécurité. Comment peut-on construire un système de sécurité qui corresponde aux intérêts de la Pologne, des pays baltes, de la Moldavie et de l'Ukraine ? Que peuvent faire la Russie et l'Allemagne pour apaiser les craintes de ces pays ? Vladimir Poutine : Vous savez, on peut discuter de cette question jusqu'au petit matin. Mais en ce qui concerne les peurs ou le fait d'enlever la peur aux gens, il s'agit ici de l'état intérieur. Il faut se surmonter soi-même, il faut faire un pas en avant ; il ne faut pas vivre les phobies du passé, mais regarder vers l'avenir. Je voudrais évoquer ici le pacte Molotov-Ribbentrop : Veuillez prêter attention aux développements historiques. L'Union soviétique, quelle que soit la personne qui dirigeait la diplomatie à l'époque ; il est évident que Staline dirigeait les opérations diplomatiques à l'époque, mais il n'était pas le seul à s'inquiéter de la sécurité de l'Union soviétique a fait des efforts massifs à l'époque pour contrer collectivement le nazisme en Allemagne. De multiples efforts ont été entrepris pour forger un bloc antifasciste en Europe. Toutes ces tentatives ont échoué. Plus encore, après 1938, lorsque le fameux accord a été conclu à Munich, selon lequel certains territoires de la Tchécoslovaquie seraient abandonnés, certains hommes politiques ont pensé que la guerre était inévitable. Par exemple, après que son collègue soit venu à Londres avec ce document et ait dit qu'on avait apporté la paix, Churchill a répondu que maintenant la guerre était devenue inévitable. Lorsque l'Union soviétique a compris qu'elle serait laissée à un contre un avec l'Allemagne hitlérienne, elle a pris des mesures pour éviter une confrontation directe. C'est à cette époque que ce pacte a été signé entre Molotov et Ribbentrop. En ce sens, je partage l'avis de notre ministre de la Culture, qui a dit que le sens des intérêts de sécurité de l'Union soviétique était donné par ce pacte. Le deuxième point : après la conclusion des accords de Munich, la Pologne a elle-même pris des mesures pour annexer certains territoires tchèques. Après le pacte Molotov-Ribbentrop et après le partage de la Pologne, ce pays a lui-même été victime de la politique qu'il tentait de mener en Europe. Il faut bien sûr garder tout cela à l'esprit ; il ne faut rien laisser tomber dans l'oubli. Si vous m'avez écouté hier, j'ai dit hier qu'un système de sécurité ne peut être efficace que si ce système de sécurité est basé sur le non-alignement, si une sécurité égale est garantie pour tous les acteurs internationaux. Si nous pouvons organiser notre travail de cette manière, en nous basant sur l'Organisation des Nations unies, je pense que nous réussirons. Angela Merkel : De mon point de vue, il est difficile de comprendre ce traité Molotov-Ribbentrop si l'on n'a pas également en tête le protocole additionnel secret. De ce point de vue, je considère qu'il s'agit d'un accord dont est née l'injustice. Mais cela ne doit jamais faire oublier que la Seconde Guerre mondiale a été déclenchée par l'Allemagne nationale-socialiste, que c'est nous, en tant qu'Allemagne, qui sommes responsables de l'Allemagne nationale-socialiste de l'époque, et que notre responsabilité historique consiste à rappeler sans cesse que nous avons provoqué des millions et des millions de victimes et que, parallèlement, l'Armée rouge était présente à la fin, lorsque l'Allemagne a été libérée. Je suis venu ici parce que je veux m'incliner, comme je l'ai dit, devant les millions de victimes que le peuple russe, mais aussi beaucoup d'autres dans le monde, ont dû faire. C'est l'Allemagne nationale-socialiste qui a commencé cette Seconde Guerre mondiale, et nous avons la responsabilité historique de nous en souvenir et d'en tirer les leçons. C'est pourquoi, même à une époque où les opinions divergent fortement - j'ai parlé de l'annexion de la Crimée et des événements dans l'est de l'Ukraine -, il est important de rendre hommage à cette partie de l'histoire et, surtout, de dire aux Russes que nous en sommes conscients et que nous savons combien de souffrances nous avons infligées au monde, et notamment à l'Union soviétique. En même temps, cela m'incite à dire que même si nous avons de grandes divergences d'opinion, nous devons chercher le dialogue, nous devons chercher des solutions pacifiques et nous devons toujours faire des efforts diplomatiques. Nous avons bien sûr parlé des combats à Chyrokyne et à l'aéroport de Donetsk, mais aussi du risque que cela se rallume ailleurs. Nous nous sommes une nouvelle fois assurés mutuellement que le paquet de mesures de Minsk est ce dont nous disposons pour tenter de trouver une solution pacifique sur cette base. Le succès est loin d'être assuré, mais nous n'avons rien d'autre ; c'est pourquoi il faut continuer à y travailler. Je rends encore une fois hommage au travail de l'OSCE. Nous devons maintenant tout faire, chacun dans la mesure de son influence - je pense que le président russe a aussi de l'influence sur les séparatistes - pour obtenir au moins un cessez-le-feu, mais aussi pour entamer les processus politiques. La nuit de Minsk, au cours de laquelle nous avons négocié, a été une nuit difficile, cela ne fait aucun doute, une nuit au cours de laquelle nous avons durement lutté. Maintenant, la seule possibilité visible à mes yeux de progresser et de rétablir l'intégrité territoriale de l'Ukraine est de mettre ce processus en route. Le travail des quatre groupes de travail en fait partie. Il s'agit des relations économiques, des questions humanitaires et de la préparation des élections locales, car seules les élections locales permettront de rétablir le contrôle de la frontière. Je suis prêt, et je sais que cela vaut aussi pour le président français François Hollande, à continuer à m'engager dans ce processus. Nous devrons travailler dans ce sens. J'ai senti aujourd'hui que nous étions prêts à le faire. Poutine : Si vous me le permettez, je vais également dire un mot à ce sujet. Premièrement. Nous devons avoir des critères communs d'évaluation des développements qui ont lieu dans le monde. Il devrait s'agir de critères uniformes, de règles uniformes. Soyez attentifs à cela : Que s'est-il passé au Yémen, qu'observons-nous dans ce pays ? Il y a un renversement, le président a quitté le pouvoir et d'autres États, avec lesquels nous avons de bonnes relations, veulent le ramener par les armes. Tout le monde appelle cela un renversement. Après le renversement de l'Ukraine, toutes sortes d'insultes ont été proférées à l'encontre de l'ancien président Ianoukovitch, et toutes sortes de soutiens ont été apportés à ceux qui ont mené à bien ce renversement. Si nous évaluons des évolutions similaires avec des normes différentes, nous ne pourrons jamais nous mettre d'accord sur quoi que ce soit. À la fin de la journée, nous ne devons pas inscrire la loi du plus fort ou la loi du poing dans le droit international public, mais maintenir les dispositions du droit international public qui sont entretenues et protégées par l'ensemble de la communauté internationale. Deuxièmement . En ce qui concerne les accusations de non-respect des accords de Minsk : Ces reproches émanent des deux parties, aussi bien du gouvernement de Kiev à l'Armée populaire que l'inverse. Mais je suis d'accord avec la chancelière et j'ai également évoqué ce point : il n'y a pas d'alternative à la mise en œuvre de tous les accords de Minsk par le biais des mécanismes de l'OSCE. Cela concerne en premier lieu la réforme politique ; il s'agit ici d'une réforme constitutionnelle, de l'organisation d'élections locales, d'une loi d'amnistie. Sans ces mesures, il n'y a absolument aucun sujet de discussion. Cela doit être fait. C'est difficile, et nous comprenons que certaines considérations de politique intérieure en Ukraine et la situation dans le Donbas entrent en jeu. Mais il n'y a pas d'autre solution et nous allons travailler dans ce sens et utiliser notre influence pour inciter toutes les parties concernées à le faire. Merkel : Le fait est que le processus est très laborieux. En fait, nous espérions parvenir à une trêve ; nous étions d'accord : Ce cessez-le-feu interviendrait après tant et tant d'heures. Malheureusement, il n'a pas eu lieu du tout, parce que Debaltseve a été combattue ou disputée et que les séparatistes l'ont prise au-delà de la ligne convenue. Mais malheureusement, nous n'avons toujours pas de cessez-le-feu aujourd'hui. Nous avons tous les jours des rapports de l'OSCE - nous nous sommes mis d'accord sur ce point - qui expliquent de manière relativement objective pourquoi ce cessez-le-feu n'est pas respecté. On ne peut pas dire qu'une partie le respecte à cent pour cent et l'autre à zéro pour cent. Mais on peut déjà dire qu'il y a de très, très nombreuses violations, y compris du côté séparatiste. Il faut dire qu'il y a de grandes difficultés à faire passer des convois humanitaires de l'Ukraine vers les régions de Lougansk et de Donetsk. Il faut dire qu'il a fallu beaucoup de temps pour mettre en place les groupes de travail ; Dieu merci, nous y sommes maintenant parvenus, c'est aussi une lueur d'espoir. L'échange de prisonniers n'est pas encore terminé ; du moins du côté ukrainien, on dit qu'il y a encore beaucoup de prisonniers ukrainiens. Je ne peux pas non plus comprendre cela en détail pour chaque personne, mais cela me semble plausible. D'un autre côté, il est dit que d'autres points ne sont pas encore entièrement remplis. Nous devons donc continuer à regarder vers l'avenir et essayer de faire avancer ce processus. Quoi qu'il en soit, il est clair que les habitants de la région vivent dans une situation humanitaire très, très difficile. De mon point de vue, nous devons tout faire pour améliorer cette situation. J'en appelle également à ceux qui sont actuellement aux commandes à Lougansk et Donetsk pour qu'ils acceptent l'aide internationale et ukrainienne afin d'améliorer la situation des habitants. [c'est long, mais c'est difficile de mettre une coupure entre les aspects mémoriels et les aspects d'actualité, tant il est évident qu'elle veut parler des deux en même temps] 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Ciders Posté(e) il y a 15 heures Share Posté(e) il y a 15 heures Citation "L'annexion criminelle et illégale de la Crimée et les affrontements militaires dans l'est de l'Ukraine ont porté un coup sévère à cette coopération, car nous y voyons une violation des fondements de l'ordre de paix européen commun. Néanmoins, et c'est pour moi d'une importance capitale ces jours-ci, la leçon de l'histoire est que nous devons tout mettre en œuvre pour résoudre les conflits, aussi difficiles soient-ils, de manière pacifique et par le dialogue, c'est-à-dire par la voie diplomatique." Ça a bien fonctionné, avec le recul. 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
gustave Posté(e) il y a 14 heures Share Posté(e) il y a 14 heures Il y a 1 heure, herciv a dit : (....) Cette «force de réassurance» se fonderait sur la Force expéditionnaire interarmées combinée, (...) les troupes ne seront pas, selon le Financial Times, directement sur la ligne de contact, qui pourrait donc devenir ligne d’armistice, mais plutôt chargées de la sécurisation d’infrastructures vitales : les ports, les centrales nucléaires... Elle serait également surtout aérienne. «Le domaine dans lequel nous avons un avantage significatif sur la Russie est celui des airs et de notre capacité à répondre à toute violation flagrante du cessez-le-feu», explique une source au Financial Times. Ces troupes, quoi qu’il en soit, ne seraient déployées qu’à la fin du conflit,(...) C'est surtout que personne n'a (et ne veut) beaucoup de troupes terrestres à déployer. On peut d'ailleurs s'interroger sur la pertinence de lier avantage significatif aérien dans un cadre de surveillance d'un cessez-le-feu dans un tel environnement de DSA... Cela sent les éléments de langage... 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
C’est un message populaire. CortoMaltese Posté(e) il y a 14 heures C’est un message populaire. Share Posté(e) il y a 14 heures (modifié) En fait, je crois que ce qu'il faut comprendre concernant les négociations américano-russes, c'est que les Etats-Unis ne négocie pas directement "sur" l'Ukraine ni en son nom. Ils proposent à la Russie de refermer le dossier ukrainien sur la ligne de front actuelle (plus ou moins) en l'échange d'autre chose : la normalisation des relations russo-américaines. Trump et ses conseillers semblent estimer que cela serait un prix suffisant pour que Poutine accepte de s'arrêter là et renonce à ses ambitions maximalistes concernant l'Ukraine. Le problème, encore une fois, c'est que ce paris, qui peut avoir ses mérites, aurait plus de chance de réussir si Washington maniait en même temps le bâton, c'est à dire s'il faisait comprendre à la Russie que l'alternative était un maintien et même plus sûrement un renforcement de l'aide ukrainienne. Or, selon toute vraisemblance, il n'en est pas question. Ainsi, la Russie se voit offrir le choix entre ce deal, et la poursuite de la guerre face à une Ukraine affaiblie et désormais sans soutien américain. Et Trump semble s'être tellement aplati face à Poutine que ce dernier pourrait bien se dire que même en continuant sa guerre, il y a peu de chance que Washington se fâche beaucoup. Dans ce contexte, le "deal" sur les minéraux que Trump tente d'arracher à l'Ukraine comme "remboursement" de l'aide passée semble d'autant plus bizarre. Puisque que quoi que Moscou fasse, l'aide américaine ne se poursuivra pas, pourquoi diable l'Ukraine irait signer ce contrat inique et, même si elle le signait dans l'espoir insensé d'un changement de ligne à Washington, pourquoi le respecterait elle une fois l'évidence confirmée ? Puisque les USA vont lâcher l'Ukraine en rase campagne quoi qu'il arrive, qu'ont-ils comme moyen de pression concret contre Kyiv désormais ? A part bien sûr si on franchi un nouveau Rubicon stratégique et que la menace de Trump soit... d'aider directement la Russie à finir le travail si Zelenski rechigne à signer. Mais même à l'échelle de Trump cela semble délirant. Modifié il y a 14 heures par CortoMaltese 6 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
J-B Posté(e) il y a 14 heures Share Posté(e) il y a 14 heures Pour moi au contraire le deal sur les minéraux est la meilleure garantie de sécurité pour l'Ukraine car les américains auront vraiment des intérêts à défendre en Ukraine alors que des accords sans intérêts financiers on a vu ce que ça donnait dans le passé avec le mémorandum de Budapest par exemple. Là ils auront matériellement des choses à perdre si l'Ukraine perd du territoire, ce qui n'est pas le cas actuellement vu que pour eux la guerre en Ukraine est très loin... En plus, ça apportera des capitaux et des investissements américains à l'Ukraine. Et je pense que pour Trump ça sera un moyen de vendre à sa base la continuation du soutien américain à l'Ukraine et sur le plan personnel, il voit tout comme des transactions financières donc il aura enfin une raison valable à ses yeux de ne pas abandonner l'Ukraine. 1 2 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
olivier lsb Posté(e) il y a 13 heures Share Posté(e) il y a 13 heures il y a 12 minutes, J-B a dit : Pour moi au contraire le deal sur les minéraux est la meilleure garantie de sécurité pour l'Ukraine car les américains auront vraiment des intérêts à défendre en Ukraine alors que des accords sans intérêts financiers on a vu ce que ça donnait dans le passé avec le mémorandum de Budapest par exemple. Là ils auront matériellement des choses à perdre si l'Ukraine perd du territoire, ce qui n'est pas le cas actuellement vu que pour eux la guerre en Ukraine est très loin... En plus, ça apportera des capitaux et des investissements américains à l'Ukraine. Et je pense que pour Trump ça sera un moyen de vendre à sa base la continuation du soutien américain à l'Ukraine et sur le plan personnel, il voit tout comme des transactions financières donc il aura enfin une raison valable à ses yeux de ne pas abandonner l'Ukraine. Ca pourrait s'entendre si et seulement si les infrastructures existaient déjà et devenaient par la guerre, des actifs critiques à défendre à tout prix (ou presque). Les US ont une présence en Syrie pour protéger des infrastructures pétrolières, mais rien de tel en Ukraine. On évoquerait donc un scenario ou il faudrait aller en construire dans les terres rares, ex-nihilo, dans un pays en guerre et dans des zones proches de la ligne de front. Pas une sinécure, et je doute que ça emballe beaucoup les industriels. Surtout si VZ finit par dégager sous la pression US d'une élection, qui amène ensuite un pro-russe ou un très pro-européen, qui ira dénoncer les accords. Je rejoins Corto sur ce point: les US veulent se constituer une sorte de clause de réserve de propriété en échange de pas grand chose, et semblent réellement croire que Poutine soit allé au bout de sa logique, en l'état de la ligne de front actuel (qui ne satisfait personne au Kremlin). Donc c'est assez lunaire et on ne voit pas bien les chances de réussite d'un tel accord en l'état. 3 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Ciders Posté(e) il y a 13 heures Share Posté(e) il y a 13 heures On notera au passage que les Américains protègent le pétrole syrien, mais n'ont pas levé le petit doigt pour protéger le peuple syrien. De toute façon, il semble évident que chez Trump, on lorgne sur les ressources... russes. Que Poutine n'a aucun intérêt à leur céder mais qu'il peut agiter sous leur nez à sa guise. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
C’est un message populaire. CortoMaltese Posté(e) il y a 13 heures C’est un message populaire. Share Posté(e) il y a 13 heures (modifié) il y a 30 minutes, J-B a dit : Pour moi au contraire le deal sur les minéraux est la meilleure garantie de sécurité pour l'Ukraine car les américains auront vraiment des intérêts à défendre en Ukraine alors que des accords sans intérêts financiers on a vu ce que ça donnait dans le passé avec le mémorandum de Budapest par exemple. Là ils auront matériellement des choses à perdre si l'Ukraine perd du territoire, ce qui n'est pas le cas actuellement vu que pour eux la guerre en Ukraine est très loin... En plus, ça apportera des capitaux et des investissements américains à l'Ukraine. Et je pense que pour Trump ça sera un moyen de vendre à sa base la continuation du soutien américain à l'Ukraine et sur le plan personnel, il voit tout comme des transactions financières donc il aura enfin une raison valable à ses yeux de ne pas abandonner l'Ukraine. Les Etats Unis semblent ils prêts à stationner des troupes en Ukraine pour sécuriser ce deal et, à travers lui, la sécurité de l'Ukraine ? Vu le tour que ça prend ça me semble extrêmement douteux en l'état. Je pense qu'il faut arrêter de toujours chercher des raisons cachées derrière des propos et agissements de Trump, comme on tenterait d'analyser le coup étonnant d'un grand maître d'échec, et juste juger sur pièce. De toute façon toute cette histoire de terre rare n'a pas grand sens en soi. Le sous-sol ukrainien, surtout réduit à sa portion contrôlée par Kyiv n'est pas la terre promise, et les USA sont déjà bien doté en la matière. Surtout, si le projet était effectivement d'offrir des garanties crédibles à l'Ukraine (i.e. des troupes au sol), pourquoi ne pas le dire directement ? Vous croyez vraiment que Poutine va inviter Trump à la parade du 9 mai si des GI ont vocation à patrouiller devant Kharkiv et Dnipro, soit le cauchemar absolu de la Russie, avec la perspective que cette situation échoie à l'administration suivante potentiellement constituée de démocrates bon teint avec une politique étrangère orthodoxe ? On peut reprocher beaucoup de choses à Poutine mais pas de négliger le temps long, et il comprend parfaitement que Trump peut ne constituer qu'un évènement transitoire dans la politique étrangère américaine. Dans ces conditions, il comprend très bien que l'intérêt de la Russie est de profiter de ce moment transitoire pour gagner des avantages durables. Autant dire que des troupes US en Ukraine est tout l'inverse de ça, puisqu'elles ne seraient éventuellement tolérables pour Moscou que tant que le locataire actuel de la Maison Blanche, où ses descendants spirituels, restent en poste. Poutine n'acceptera jamais un deal pareil et je doute franchement que ça soit la volonté de Trump. J'ajoute qu'il ne faut jamais perdre de vue que l'objectif ultime de Poutine est de "contrôler" l'Ukraine. Il peut sans doute tolérer de ne pas exercer une domination physique sur une large part du territoire à condition qu'il dispose de moyens de pression suffisants pour coercer la politique de Kyiv dans un sens favorable à Moscou. Et cela implique nécessairement une absence de garanties militaires crédibles de qui que ce soit en faveur de l'Ukraine, peu importe qu'elles proviennent d'Européens soucieux de la sécurité du continent ou d'américains obsédés par les ressources minières du pays. Modifié il y a 13 heures par CortoMaltese 2 4 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
BPCs Posté(e) il y a 13 heures Share Posté(e) il y a 13 heures il y a 7 minutes, Ciders a dit : il semble évident que chez Trump, on lorgne sur les ressources... russes. Que Poutine n'a aucun intérêt à leur céder Leur céder, non, mais simplement leur redonner accès, via une reprise du commerce, à tous ces métaux et notamment dans les terres rares, dont il a besoin pour espérer contrer l'hégémonie chinoise, que les USA ont laissé s'établir. Hégémonie qui peut permettre aux Chinois de couper l'accès à des matériaux cruciaux pour la supériorité technologique américaine. On n'a qu'à voir comment on a dû sécuriser d'autres canaux pour l'approvisionnement en Titane. Et les terres rares c'est pire. 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
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