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Guerre Russie-Ukraine 2022+ : considérations géopolitiques et économiques


Messages recommandés

26 minutes ago, ksimodo said:

And in this sense (as is often the case) it is the USA which will be able to lead the way.

The others (including Europeans in the industrial and commercial sector) will follow with great pleasure (because political sanctions do not suit them).

Exactement.

Veuillez noter que tout ceci n'est que rumeurs et spéculations. La plupart de mes collègues suivent les « chaînes russes », disons-les. Mais quelqu'un m'a dit que l'idée initiale était que les sanctions entraîneraient la chute de la Russie d'ici un an à six mois. On promettait donc aux entreprises : « Encaissez les pertes à court terme, vous obtiendrez les bénéfices à long terme et vous pourrez choisir ce que vous voulez dans la Russie post-Poutine. »

Eh bien, cela fait trois ans.

Ce n'est pas mon rôle de parler longuement de l'Europe, car je n'y suis pas et c'est compliqué. Mais je me demande si la situation politique, par exemple en Allemagne, serait ce qu'elle est si le gaz russe était rétabli après six mois à un an.

Encore une fois, ce ne sont que des spéculations. C'est le moins que l'on puisse dire, beaucoup de gens ont une confiance absolue dans les sanctions. et même l'« option nucléaire » du plan bancaire Swift, qui s'est avérée loin d'être « nucléaire ».

Entre vous, moi et le reste de ce forum public, ainsi que tous ceux qui suivent mon trafic informatique, je suis très inquiet que les dirigeants occidentaux ne comprennent pas ou refusent d'admettre que beaucoup de pays occidentaux ne sont pas vraiment stables économiquement ou politiquement.

David Betz est un universitaire qui étudie les guerres civiles. Il affirme que le Royaume-Uni est déjà engagé dans une guerre civile modérée. Betz a peut-être tort, ou a-t-il simplement un biais de confirmation, mais il semble bien informé et sincère. Les sanctions sont réciproques : les difficultés économiques ne vont pas aider l'Occident à se rétablir.

Je ne pense pas que Poutine soit un génie, mais je crains qu'il ne comprenne mieux que beaucoup de dirigeants occidentaux la fragilité de l'ordre actuel. Anne Applebaum, grande fan de l'Ukraine, a écrit un article intitulé « Poutine ne peut pas gagner si nous ne le laissons pas faire », et je suis d'accord avec elle. Cependant, celui qui aurait « laissé Poutine gagner » a été élu président des États-Unis lors d'une victoire décisive en 2024.

Les raisons de ce résultat de 2024 sont multiples, mais je tiens à souligner que si la politique intérieure avait été correctement gérée, il n'aurait probablement pas eu lieu. L'Ukraine est devenue un sujet de vive controverse aux États-Unis et un enjeu politique. La « stabilité » et la détermination de 2022, et peut-être même de Biden dans son ensemble, se sont révélées illusoires. Si Poutine a parié contre Biden, c'était un pari judicieux.

Si Poutine pensait « mon régime est plus stable que le leur », il avait peut-être raison.

Il est donc facile de dire « Poutine perd si nous décidons de l'arrêter », mais les gens ont opté pour autre chose, et c'est en grande partie parce que l'administration n'a pas su gérer correctement la politique intérieure.

Tout cela revient à dire que l'idée semblait prévaloir que les sanctions et les difficultés économiques n'affecteraient que la société, l'argent et la politique russes, et je ne crois pas que cela ait été totalement unilatéral.

 

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Il y a 8 heures, greg0ry a dit :

Entre ça et le voyage de Meloni aux USA, on a le sentiment que l’Italie joue une partition discordante du reste de l’Europe (ou plutôt s’aligne sur la Hongrie et la Slovaquie)

Hmmm Hongrie, Slovaquie, Italie peut-être déjà, Roumanie qui sait bientôt... Ça commence à faire un peu trop pour être qualifié de simple pays "discordant". Un mouton noir doit être unique, s'ils sont plusieurs ça s'appelle un groupe, voire une alternative 

Si ça se confirme, je crois y distinguer deux tendances :

- Nous sommes proches de (la future frontière de) l'Empire russe la Russie et nous ne croyons pas à la protection des Américains ni des Européens de l'ouest, donc nous faisons le nécessaire pour amadouer notre futur (et inquiétant) voisin

- Nous sommes riverains de la Méditerranée, boire un chianti au bord de la plage c'est agréable, la Russie c'est loin et la vita e bella (ça marcherait aussi avec du xérès notez bien en le disant en espagnol... voire du pastis en français)

Le terme potentiel ultime d'une telle évolution (je n'y crois pas dans l'immédiat, mais...) c'est une Pologne qui se militarise à outrance, une Allemagne de plus en plus inquiète, des Baltes totalement affolés... et les autres Européens qui profitent de la vie 

Je ne pense pas qu'une telle polarisation serait dans l'intérêt de la France :mellow: ...

 

il y a 49 minutes, Stark_Contrast a dit :

Ce n'est pas mon rôle de parler longuement de l'Europe, car je n'y suis pas et c'est compliqué. Mais je me demande si la situation politique, par exemple en Allemagne, serait ce qu'elle est si le gaz russe était rétabli après six mois à un an.

Je dois exprimer les mêmes réserves quant à ma compréhension de la politique américaine. Cependant, dans ce passage :

il y a 49 minutes, Stark_Contrast a dit :

Cependant, celui qui aurait « laissé Poutine gagner » a été élu président des États-Unis lors d'une victoire décisive en 2024.

Les raisons de ce résultat de 2024 sont multiples, mais je tiens à souligner que si la politique intérieure avait été correctement gérée, il n'aurait probablement pas eu lieu. L'Ukraine est devenue un sujet de vive controverse aux États-Unis et un enjeu politique. 

... vous semblez faire l'hypothèse que l'Ukraine pourrait avoir été un facteur majeur dans la victoire très nette de Trump en 2024 :huh: ?

J'avais plutôt l'impression que l'Ukraine était un sujet de troisième ou au plus de deuxième ordre pour la majorité des Américains, comparée par exemple à inflation, immigration, wokisme ?

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il y a une heure, Stark_Contrast a dit :

Mais je me demande si la situation politique, par exemple en Allemagne, serait ce qu'elle est si le gaz russe était rétabli après six mois à un an.

Les industriels voteront pour.

Les particuliers qui se chauffent au gaz,  aussi ( le plus grand nombre ).

L'alternative est de payer beaucoup, beaucoup plus cher, pour passer au renouvelable encore plus fort, avec un fond de nucléaire. Finalement, le gaz russe serait un compromis nettement plus acceptable.

Si @Manuel77 passe par là, je serai curieux de savoir ce qu'on disent les verts à ce sujet ( mais entre ce qu'ils en disent, ce qu'ils en pensent, et ce que celà amène en capacité à fournir de l'énergie tout le temps et quand il faut......ça fait 3 sujets distincts ).

Il y a une part importante de français chauffés au gaz ( moins qu'en Allemagne ), et sans doute une grande part de ceux ci condamnent la guerre en Ukraine ( en oubliant la provenance de notre gaz et notres GNL ).

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il y a 18 minutes, ksimodo a dit :

Les industriels voteront pour.

Les particuliers qui se chauffent au gaz,  aussi ( le plus grand nombre ).

Pas seulement ceux qui se chauffent au gaz.

Globalement le prix de l'énergie évolue dans le même sens quelques soit les énergies modulo le complexité de l'approvisionnement.

Si le gaz baisse il va devenir concurrentiel des autres énergies qui elles vont baisser aussi, sauf s'il existe une contrainte particulière qui justifie une surprime au kWh...

En gros le prix du kWh/pcs est grosso modo lié entre toute les énergies primaire. Les autres qui dérivent se paie juste le prix de l'énergie primaire nécessaire, et les autres s'alignent dessus.

En gros tous les consommateurs d'énergie profiteraient d'une baisse de prix du gaz s'il redevenait disponible en quantité et donc probablement meilleur marché.

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20 minutes ago, Alexis said:

I must express the same reservations about my understanding of American politics. However, in this passage :

...you seem to be speculating that Ukraine may have been a major factor in Trump's landslide victory in 2024  :huh: ?

I rather had the impression that Ukraine was a third-rate or at most second-rate issue for the majority of Americans, compared, for example, to inflation, immigration, wokeism?

Vous avez raison de dire que l'Ukraine était un problème de second ordre par rapport aux trois que vous citez. Tout a commencé avec le scepticisme de la droite à son égard. Avec le temps, ce scepticisme s'est généralisé. L'Ukraine bénéficie toujours d'un soutien solide – ne vous méprenez pas.

Je pense que le scepticisme à l'égard de l'Ukraine a galvanisé la droite. Donc, dans le sens où il a touché l'électorat, le centre et les indécis, globalement – non, pas autant que les trois grands que vous mentionnez.

Mais il a vraiment donné à la droite un drapeau autour duquel se rallier. J'ai déjà dit que si l'économie nationale se porte bien, les États-Unis participeront à des aventures militaires à l'étranger. Mais si l'économie va mal, l'aventure militaire devient moins tolérable.

Je ne pense pas que la question ukrainienne ait aidé la dernière administration. Le dernier plaidoyer de Biden pour une aide à l'Ukraine était plutôt modéré et loin de l'appel potentiellement unificateur à une sorte de « choc du bien et du mal » ! Le président a effectivement déclaré que l'aide militaire à l'Ukraine et à Israël soutenait les emplois américains.

J'apprécie certes les emplois américains, mais c'était un peu un recul par rapport à la précédente grande bataille entre le bien et le mal. Je pense aussi que cela a fait plus de mal que de bien, car cela n'a fait que confirmer à beaucoup que l'enrichissement du complexe militaro-industriel était bel et bien un facteur. Je ne pense pas que l'offensive ratée ait aidé, et je pense que le bruit s'est répandu parmi les dirigeants militaires que la situation allait dans la mauvaise direction.

La « lune de miel » pour l'Ukraine – pardonnez-moi l'expression, mais je pense que vous voyez ce que je veux dire. C'était de février 2022 à décembre 2022 environ. L'offensive de Kherson a marqué le point culminant. Ensuite, nous sommes entrés dans la phase de « contre-offensive », qui était beaucoup plus tendue.

L'Ukraine ne faisait pas partie des trois grands problèmes, mais c'était aussi une perte supplémentaire si l'on examinait la deuxième série de problèmes. Qui sait ? Si l’Ukraine avait gagné, il est difficile d’imaginer que cela n’aurait pas aidé le président ou le vice-président en 2024. Tout le monde aime un gagnant, et cela aurait enlevé un point de ralliement à la droite.

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Voici une brève interview de Sauli Niinistö, ancien président de la Finlande. Il entretenait de très bonnes relations avec Poutine et avait même pratiqué le hockey sur glace avec lui. Lorsque la Finlande a rompu avec sa neutralité pour intégrer l'Otan c’est Sauli Niinistö qui a été l’artisan de ce virage stratégique. Il explique sa vision des choses.

La deuxième vidéo explique le parcours de Sauli Niinistö

La dernière vidéo est une interview de l'ambassadeur de la Suisse auprès de l'Otan

https://www.rts.ch/info/monde/2025/article/poutine-et-la-grande-russie-l-analyse-de-l-ex-president-finlandais-28856950.html

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il y a 36 minutes, pascal a dit :

Si tous les utilisateurs de gazole ou SP95 devaient valider systématiquement les turpitudes des producteurs de pétrole il y a fort à parier nous roulerions tous à vélo depuis des lustres... 

Quand les turpitudes portent sur le CO2, ça donne le vote vert ( encore que la plupart des votants le sont en centre urbain, pour remplacer une voie bagnole par une voie double sens vélo ou mobidouce ).

Quand les turpitudes sont de la hausse des prix, ça donne les gilets jaunes. Ce n'est pas rien, d'autant que le mouvement au sens large reste latent ( moins de manif je veux dire voir plus du tout par cette représentation, mais du vote ).

Au niveau industriel pour les gros conso, certains ont fait des efforts en invest' aprés la crise du gaz "russe" et le début de la guerre. C'est à dire les industries qui pouvaient se le permettre en mettant un gros invest", ce qui n'est pas le cas des fragiles. En général, ça se traduisait aussi en // avec un besoin de renouvellement de l'outil un jour ou l'autre, il est vrai, mais il y a pu avoir anticipation sur les fossiles en général par vase communicant ( comme souligné par g4lly ). Ca s'est fait aussi chez ceux qui pouvaient se le permettre dans un autre sens en prime, un marché un peu captif ou en oligopole, sans concurrence fabricant ailleurs à fossile à vil prix. Et ça se traduit par.......des gros amorto, une hausse immédiate du prix, et une hausse client final qui n'a pas on mot à dire. Et je te parles pas de passer du fioul à la la PAC ( la trés haute température est assez réduite à peu d'énergies primaires ). Non, juste changement pour des systèmes plus efficients, mais toujours fossiles.

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il y a 55 minutes, g4lly a dit :

En gros tous les consommateurs d'énergie profiteraient d'une baisse de prix du gaz s'il redevenait disponible en quantité et donc probablement meilleur marché.

Sauf l'état en revenu induit par les TIPP et descendances.

A moins de pousser vers le V8 atmo boite auto convertisseur de 2.5 tonnes pour tous, mais c'est pas fun en bilan carbone. Ce point n'est pas négligeable ! 

Au niveau UE, nous sommes des pestiférés absolus sur la dette. Donc on doit compenser sur d'autres points, et être un "modèle" en CO2 en fait parti. Pour les allemands, c'est l'inverse. 

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il y a 40 minutes, Manuel77 a dit :

Les seules forces politiques favorables à la reprise des livraisons d'énergie en provenance de Russie sont l'AfD et certains hommes politiques d'Allemagne de l'Est.

-

Le 02/04/2025 à 22:51, Wallaby a dit :

https://unherd.com/newsroom/is-germany-heading-for-a-russia-reset/ (1er avril 2025)

Michael Kretschmer, vice-président du parti chrétien-démocrate (CDU) de Friedrich Merz, est le dernier homme politique en date à évoquer l'idée d'une levée des sanctions. Arguant que les sanctions européennes contre la Russie sont « complètement dépassées » et en décalage avec « ce que font les Américains », il a demandé « une discussion constante sur les sanctions qui sont peut-être plus à notre détriment qu'elles n'ont d'impact en Russie ».

M. Kretschmer n'est pas le seul à exprimer de telles opinions. Le député CDU Thomas Bareiß a émis l'idée de rétablir les livraisons d'énergie par les gazoducs Nord Stream une fois que la situation en Ukraine se sera stabilisée. « Bien sûr, le gaz peut à nouveau circuler », a-t-il affirmé, et « les relations se normaliseront ». Son collègue de parti, Jan Heinisch, a convenu dans une interview accordée à Politico au début du mois que l'Allemagne « devrait également être en mesure de discuter à nouveau de l'achat de gaz russe ».

La CDU n'est pas la seule à défendre ce point de vue. Les sociaux-démocrates (SPD) du chancelier Olaf Scholz, qui seront probablement les partenaires de coalition des chrétiens-démocrates, comptent également de nombreux partisans d'une reprise des liens avec la Russie. Dietmar Woidke, chef du Land de Brandebourg, a déclaré qu'il serait heureux « si nous pouvions revenir à des relations économiques normales avec la Russie ». Cette déclaration n'est guère surprenante, car c'est dans ce Land que se trouve la raffinerie de pétrole de Schwedt, qui appartenait autrefois majoritairement à la Russie et qui fournissait la majeure partie du carburant utilisé à Berlin. Il s'agit d'un employeur important dans la région.

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Il y a 14 heures, greg0ry a dit :

Pensez vous que les dernières sorties de Zelensky sur la présence de ressortissants chinois soient destinées :

à tenter de se concilier Donald en lui démontrant que leur ennemi est commun ?

à essayer d’effrayer la Chine afin qu’elle augmente le contrôle de ses ressortissants ?

et autre point, dans cette période de tensions commerciales mondiales et donc de ralentissement économique en chine, l’attrait de la nationalité russe voir uniquement de la solde peut elle être une vraie incitation sur le marché du travail chinois?

Un peu comme ce qui c’était passé au Yémen avec les troupes « saoudiennes » de Medellin.

Les deux premières propositions ne sont pas exclusives l'une de l'autre. Il y a clairement eu une volonté d'initier coté Ukrainien une offensive médiatique et diplomatique, car des mercenaires chinois, il n'y en a pas des masses mais il y en a depuis longtemps. Et en termes d'impact militaire, c'est incomparable avec les Népalais ou Sri Lankais. On assiste surement à une dialectique où la Chine augmente graduellement, prudemment mais constamment son soutien à la Russie, voyant le bâton américain s'éloigner. Et l'Ukraine de vouloir mettre tout le monde face à ses contradictions: les Etats-Unis en refusant de voir l'alliance scellée entre Chine et Russie et traiter les deux pays sur un même plan, la Chine qui déteste rien tant que la lumière sur ses ingérences, et de devoir assumer publiquement un rôle actif dans un conflit étranger. 

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5 hours ago, Alexis said:

I must express the same reservations about my understanding of American politics. However, in this passage :

...you seem to be speculating that Ukraine may have been a major factor in Trump's landslide victory in 2024  :huh: ?

I rather had the impression that Ukraine was a third-rate or at most second-rate issue for the majority of Americans, compared, for example, to inflation, immigration, wokeism?

Voici une autre perspective. L'Ukraine dit « Mon Dieu, s'il vous plaît, tenez bon Biden, l'Amérique est notre seul espoir ! ».

Et voilà que Biden ne parvient pas à le faire. Je ne vais pas battre un cheval mort avec de la colle, mais l'administration Biden avait un problème de crédibilité. Ce problème de crédibilité a fini par nuire à l'Ukraine. 

L'administration Biden pointera du doigt l'Ukraine (nous en avons eu un aperçu avec l'article du NYT) et les Ukrainiens pointeront du doigt Biden, et tous deux auront de bonnes raisons de le faire.

Ce que je veux dire, c'est que l'Occident n'est pas politiquement stable, que l'incapacité à gérer les politiques intérieures et l'instabilité interne ont conduit à la victoire de Trump, ce qui a eu des conséquences internationales évidentes.

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Il y a 3 heures, Manuel77 a dit :

Dans l'industrie, il n'y a que peu de demandes d'énergie russe, là aussi plutôt en provenance d'Allemagne de l'Est (parc chimique de Leuna et raffinerie PCK de Schwedt).

Pour être plus chatouilleux et plus précis aussi:

L'industrie d'Allemagne de l'Ouest ( qui le sait mais ne peux trop le dire trop fort ) est assez connectée au réseau inter européen, .....surtout le réseau français qui lui envoie de l'électron nucléaire "pas cher". 

A cet instant précis, qui n'est pas un horaire industrie, DE exporte plus vers les pays bas que la France lui en balance ( vu la couleur des pays bas sur carte, j'ai pas besoin de regarder kla carte météo pour comprendre qu'il y a un marais barométrique sur neverland netherland ). La totalité des exports est bien plus faible que les imports depuis seulement la FR et la Suisse ( et il es minuit passé )

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Il y a 7 heures, ksimodo a dit :

( vu la couleur des pays bas sur carte, j'ai pas besoin de regarder kla carte météo pour comprendre qu'il y a un marais barométrique sur neverland netherland ). La totalité des exports est bien plus faible que les imports depuis seulement la FR et la Suisse ( et il es minuit passé )

La couleur signifie la quantité de CO2 émise par KWh produit sur electricity map.

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Il y a 8 heures, Stark_Contrast a dit :

L'Ukraine dit « Mon Dieu, s'il vous plaît, tenez bon Biden, l'Amérique est notre seul espoir ! »

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Citation

Au secours, O Biden Kenobi, vous êtes mon seul espoir.

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Il y a 8 heures, Stark_Contrast a dit :

Voici une autre perspective. L'Ukraine dit « Mon Dieu, s'il vous plaît, tenez bon Biden, l'Amérique est notre seul espoir ! ».

Et voilà que Biden ne parvient pas à le faire. Je ne vais pas battre un cheval mort avec de la colle, mais l'administration Biden avait un problème de crédibilité. Ce problème de crédibilité a fini par nuire à l'Ukraine. 

L'administration Biden pointera du doigt l'Ukraine (nous en avons eu un aperçu avec l'article du NYT) et les Ukrainiens pointeront du doigt Biden, et tous deux auront de bonnes raisons de le faire.

Ce que je veux dire, c'est que l'Occident n'est pas politiquement stable, que l'incapacité à gérer les politiques intérieures et l'instabilité interne ont conduit à la victoire de Trump, ce qui a eu des conséquences internationales évidentes.

Si l'administration Biden n'était pas crédible, que dire de l'actuelle ?

Quant à parler de la stabilité intérieure, je ne suis pas certain qu'il y ait beaucoup de pays même hors Occident qui le soient. Même la menace du Laogai ne semble plus effrayer tous les Chinois, c'est dire.

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La stratégie de VZ est simple maitenant, elle semble identique pour tous les européens : faire en sorte que les US assument politiquement seul leurs choix de ne pas intervenir pour l'Europe. 

Vz et toute l'Europe ont parfaitement compris le message mais face a l'histoire les US seront seuls et c'est pour ca que Leia continue a envoyer des message a Obi-one alors qu'elle n'a aucune illusion.

 

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Un peu plus de détails sur le site des Echos ce matin:

https://www.lesechos.fr/monde/enjeux-internationaux/leurope-et-les-etats-unis-de-nouveau-reunis-a-la-meme-table-pour-des-discussions-sur-lukraine-2160720

A noter que Rubio semble être venu avec un accord-cadre de paix, probablement discuté avant avec Poutine. Et qu'il a debriefé Lavrov dans la foulée de la réunion. Prochaine réunion avec les Ukrainiens + Européens la semaine prochaine.

 

Quote

La Maison Blanche a exprimé son impatience, vendredi matin, après qu'Européens et Américains se sont retrouvés à la même table sur l'Ukraine, jeudi à Paris. La première réunion de haut niveau depuis le retour au pouvoir de Donald Trump, entre dirigeants américains, français, britanniques, allemands et ukrainiens, avait pourtant donné lieu à la diffusion habituelle d'éléments de langage positifs sur une large « convergence de vues » et un processus de rapprochement des positions.

Mais le secrétaire d'Etat américain Marco Rubio a jugé vendredi matin qu'il était temps de « déterminer dans les prochains jours » si la paix est « faisable » en Ukraine. Et « si ce n'est pas possible, nous devons passer à autre chose » car « les Etats-Unis ont d'autres priorités ». Il a souligné que Donald Trump, dont les analystes savent qu'il se lasse vite d'un dossier, renoncera à tenter de négocier un accord de paix entre la Russie et l'Ukraine à moins qu'il n'y ait de signes évidents qu'un accord puisse être conclu.

Marco Rubio a ajouté : « Nous n'allons pas poursuivre cette entreprise pendant des semaines et des mois », sinon « nous devons nous concentrer sur d'autres priorités », car « beaucoup d'autres dossiers importants méritent tout autant, voire plus, d'attention ». Une allusion probable à l'Iran et aux droits de douane.

Il a affirmé avoir présenté un accord-cadre de paix qui aurait reçu un « accueil encourageant » jeudi à Paris, mais dont rien n'a fuité. Le secrétaire d'Etat a ajouté s'être entretenu dans la foulée avec le ministre russe des Affaires étrangères, Sergueï Lavrov, et l'avoir informé de « certains éléments » de cet accord-cadre. La question des garanties de sécurité américaines dans le cadre d'un accord de paix a été abordée, a fait savoir Marco Rubio, sans donner plus de détails.

« Je pense que le Royaume-Uni, la France et l'Allemagne peuvent nous aider, faire avancer les choses et nous rapprocher d'une résolution. J'ai trouvé leurs idées très utiles et constructives », a souligné le chef de la diplomatie américaine.

Ce retour de l'Europe dans les négociations n'était pas gagné, tant Washington a pris l'habitude de faire cavalier seul sur la guerre en Ukraine, malmenant ses alliés européens sur ce dossier, et fustigeant sans relâche le régime ukrainien. Au point que le président américain semble prêt à toutes les concessions au profit du Kremlin, tandis que les Européens, représentés par le format dit E3 Paris-Berlin-Londres, estiment crucial de continuer à soutenir l'Ukraine.

L'Elysée a salué jeudi soir un « excellent échange » qui a « permis de converger » en faveur d'une « paix solide » et jugé important qu'un « processus positif auquel les Européens sont associés ait été enclenché », à l'issue d'une série d'entretiens conclus par une réunion entre Emmanuel Macron, son ministre des Affaires étrangères, Jean-Noël Barrot, Marco Rubio, l'émissaire spécial du président américain, Steve Witkoff, l'émissaire sur l'Ukraine, Keith Kellogg, le chef de l'administration présidentielle ukrainienne, Andriy Iermak, les conseillers à la sécurité britannique et allemand, ainsi que le ministre britannique des Affaires étrangères, David Lammy.

Le président ukrainien Volodymyr Zelensky avait accusé peu auparavant Steve Witkoff, interlocuteur de Moscou dans les négociations en vue d'un cessez-le-feu, d'avoir « adopté la stratégie russe » et de « diffuser des récits russes ». Steve Witkoff n'a toutefois pas défendu de position choquante, jeudi, a fait valoir l'Elysée, selon qui cette réunion a permis aux émissaires ukrainiens de mieux comprendre les points de vue de l'administration Trump, et réciproquement de faire valoir leurs lignes rouges.

Les entretiens n'ont pas abordé le sujet d'un allègement éventuel des sanctions occidentales contre la Russie. Pour ce qui est d'une reprise des livraisons d'armes américaines à Kiev, dont aucun nouveau paquet n'a été annoncé depuis le retour à la Maison-Blanche de Donald Trump, ce dernier semble avoir effectué un nouveau revirement. Ce jeudi, il a déclaré qu'il « travaillait » sur la possibilité de vendre des batteries antimissiles Patriot à Kiev, après avoir opposé une fin de non-recevoir, mardi.

Jean-Noël Barrot a souligné : « La nouveauté, c'est que les Etats-Unis, l'Ukraine et les Européens se sont retrouvés ensemble autour d'une même table ». Ces discussions « très ouvertes, très franches, auront permis de faire avancer la réflexion » des Européens, des Ukrainiens et des Américains, a-t-il ajouté.

Une nouvelle réunion des émissaires de ces cinq pays est prévue la semaine prochaine à Londres, alors que les Européens craignent depuis des semaines d'être mis à l'écart des négociations entre les Etats-Unis et la Russie.

 

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il y a une heure, Rivelo a dit :

Marco Rubio a ajouté : « Nous n'allons pas poursuivre cette entreprise pendant des semaines et des mois », sinon « nous devons nous concentrer sur d'autres priorités », car « beaucoup d'autres dossiers importants méritent tout autant, voire plus, d'attention ». 

 

:bloblaugh:

Non ?! Déjà ?? Impossible... Quelle déception !

On avait investi au moins une bonne centaine de pages ici à déblatérer combien Trump pourrait être ou ne pas être une solution vers une sortie du conflit, et à quel point elle serait de toute façon mauvaise.  

Allez Donnie, c'mon.... Fais au moins semblant un peu plus longtemps. Et puis y'a le boss qui n'a pas encore donné son quitus. 

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il y a 13 minutes, olivier lsb a dit :

Et puis y'a le boss qui n'a pas encore donné son quitus

On pourrait plutôt supposer qu'à défaut d'une solution rapide (qui n'est pas vraiment un objectif du gouvernement russe même si, si on en croit l'article ci-dessus la situation économique devient compliquée) l'Administration Trump risque fort de se détourner de la question et de passer à autre chose ...

La culture de l'instant et du court-terme ?

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JV Vance optimiste sur un accord (pour ce que ça vaut comme info...) :

Quote

J. D. Vance « optimiste » sur la possibilité de mettre fin à « cette guerre très brutale »

Le vice-président américain, J. D. Vance, a été reçu vendredi à Rome, en pleine guerre commerciale entre Washington et l’Union européenne, par la cheffe du gouvernement italien, Giorgia Meloni, qu’il a tenue au courant des derniers développements dans les négociations en vue d’obtenir un cessez-le-feu entre la Russie et l’Ukraine.

« Je crois que nous avons des choses intéressantes à rapporter sur certaines négociations, en privé bien sûr », a-t-il déclaré. « Je ne veux préjuger de rien mais nous sommes vraiment optimistes sur la possibilité de mettre fin à cette guerre très brutale », a ajouté M. Vance, sans donner d’autres précisions.

(vu sur le live du Monde : https://www.lemonde.fr/international/live/2025/04/18/en-direct-guerre-en-ukraine-marco-rubio-juge-necessaire-de-determiner-dans-les-prochains-jours-si-la-paix-est-faisable-sinon-nous-devons-passer-a-autre-chose_6595711_3210.html)

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