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Guerre Russie-Ukraine 2022+ : considérations géopolitiques et économiques


Messages recommandés

https://www.pravda.com.ua/eng/news/2024/08/28/7472266/

Le Royaume-Uni soutient l'idée d'autoriser l'Ukraine à frapper des cibles en Russie avec des missiles Storm Shadow fournis par le Royaume-Uni, mais ne la promeut pas publiquement, craignant une détérioration de ses relations avec les États-Unis. En particulier, le Premier ministre britannique Keir Starmer adopte une « approche consultative » des négociations avec les États-Unis sur l'autorisation correspondante.

Une source de la Maison Blanche a déclaré au Telegraph que l'administration de l'actuel président américain Joe Biden craignait que l'utilisation par l'Ukraine d'armes occidentales dans la guerre contre la Russie, même sans l'approbation des États-Unis, n'entraîne une « escalade » et ne conduise à l'implication des troupes américaines dans la guerre.

Parallèlement, des journalistes rapportent qu'au début de l'été, le gouvernement britannique a demandé aux États-Unis d'assouplir leur position et d'autoriser l'Ukraine à utiliser des missiles contre des cibles en Russie. Selon le Telegraph, les États-Unis ont exprimé en privé leur frustration face à la position hâtive du Royaume-Uni sur la question de la fourniture d'équipements militaires à l'Ukraine.

Les sources du Telegraph ont également souligné que la décision du Royaume-Uni d'être le premier pays occidental à faire don de chars de combat principaux à l'Ukraine, ainsi que son soutien à la fourniture d'avions de combat F-16, avaient suscité des inquiétudes à Washington. Les fonctionnaires ont eu l'impression que le Royaume-Uni tentait de faire pression sur eux pour qu'ils prennent des décisions similaires.

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Loukashenko fait toujours merveille avec ses entreprises surjouées pour plaire au Kremlin, sans commettre l'irréparable et tout en garantissant sa propre survie physique et politique. 

Dernier épisode en date, le soit disant renforcement bielorusse dans la région de Gomel. L'Ukraine prend également bien soin de ménager Luka, en faisant bruyamment savoir sa vive inquiétude. 

Extraits :

« Loukachenko veut aider la Russie à distraire l’armée ukrainienne et l’obliger à se renforcer sur cette frontière » au détriment de sa campagne vers Koursk, estime M. Slunkin. De son côté, « l’Ukraine fait semblant d’être inquiète et menacée afin d’aider Loukachenko à être plus indépendant de la Russie ».

https://www.lemonde.fr/international/article/2024/08/29/jeu-de-dupes-entre-l-ukraine-et-la-bielorussie_6298341_3210.html?lmd_medium=al&lmd_campaign=envoye-par-appli&lmd_creation=android&lmd_source=default

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le pb ITAR se posera au centuple et même au delà, le jour ou un F35 étranger devra être utilisé pour de vrai ( cas que n'a connu que Israel je pense ).

Il est probable aussi que les dons de scalp portent sur les dates de péremption approchantes, donc les plus vieux, peut être plus itar que ceux qu'on garde.

La carto on doit pouvoir la fournir en indépendance, mais de là à avoir un situation up to date en défense sol AA, c'est sans doute un point différent....

 

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Hello,

Question: est ce qu'en remplaçant les composants américains sur un missile déjà existant, par les composants désormais français, l'ancien scalp devient automatiquement ITAR-Free?

  • Si non, pourquoi?
  • Si oui, qu'est ce qui nous empêche de le faire?

 

A+/Yankev

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il y a 26 minutes, FATac a dit :

Oui, si tu remplaces les composants américains par des composants français, il devient ITAR-Free, mais non, ce n'est pas une garantie car le contenu d'ITAR peut évoluer pour te rattraper le cas échéant.

d'ailleurs il me semble que c'est ce qui est arrivé : les composants sont passés ITAR juste pour empêcher la vente à l'Egypte.

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il y a 49 minutes, Yankev a dit :

Si oui, qu'est ce qui nous empêche de le faire?

Argent, 

Délai,

( à minima, aprés on peut ergoter sur la volonté mais c'est presque accessoire  et sans doute trés secondaire à ce stade ). 

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Il y a 7 heures, Yankev a dit :

Hello,

Question: est ce qu'en remplaçant les composants américains sur un missile déjà existant, par les composants désormais français, l'ancien scalp devient automatiquement ITAR-Free?

  • Si non, pourquoi?
  • Si oui, qu'est ce qui nous empêche de le faire?

 

A+/Yankev

Surtout que de ce que j'ai compris, le blocage semble aller au delà de la seule composante ITAR: les comptes rendus des réunions de l'OTAN suffisent pour s'en convaincre. Il n'y a pas de consensus collectif pour y aller (sur la question des armes longue distance), donc personne ne veut y aller seul (ie sans les US). On comprend en filigrane que c'est la continuité de l'aide américaine qui est en jeux et/ou des mesures de rétorsions.

Les asymétries entre les armées EU et US sont devenues telles qu'en situation pratique, même ITAR est devenu superfétatoire aux Etats-Unis, pour capter le monopole des décisions stratégiques. 

Modifié par olivier lsb
orthographe
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Un article extrêmement intéressant sur la bascule de l'économie russe, autour de l'Opération Militaire Spéciale. Et une particularité de ce conflit, au sein de la société russe: un calcul économique macabre proposé le Kremlin sous-tend le ruissellement des richesses du pays.

L'article décrit très bien par quels mécanismes l'économie russe se porte aujourd'hui plutôt bien, le confort à court terme que cela procure au Kremlin, le compromis terrible qui est proposé aux familles russes. Seul angle mort du sujet, sur lequel j'ai souvent écrit et qui finira immanquablement par arriver: encore combien de temps ? Avec quelles réserves monétaires ? Que se passera-t-il dans la société quand des années de thésaurisation de la manne pétrolière auront été consumées ? 


https://www.lemonde.fr/international/article/2024/08/29/en-russie-l-economie-de-la-mort-dope-la-croissance_6298235_3210.htm

Citation

« Un Russe mort rapporte davantage à sa famille qu’un Russe vivant » : comment l’« économie de la mort » dope la croissance en Russie

Les sommes considérables dépensées pour l’industrie militaire, la rémunération des soldats contractuels et les primes de décès aux familles créent une « bulle » financière qui prolonge la guerre, selon les experts.

Par Marie Jégo et Margaux Seigneur

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Une photo fournie par l’agence de presse russe Sputnik prise lors de l’enterrement de 20 soldats russes non identifiés, à Louhansk, dans le Donbass, le 6 juillet 2024. EVGENY BIYATOV / SPUTNIK / SIPA

Deux ans et demi après avoir lancé son « opération militaire spéciale » en Ukraine, le président russe, Vladimir Poutine, cherche à attirer de nouveaux volontaires pour aller combattre sur le front. Lancées dans une course à l’enrôlement, les autorités russes, fédérales comme régionales, promettent des soldes mirobolantes, des avantages sociaux alléchants, des primes importantes, à grand renfort de campagnes de propagande diffusées dans les rues, au sein des universités, sur les réseaux sociaux, ou à la télévision. « Rejoins les tiens ! », « Sois un héros ! », proclament les affiches placardées un peu partout sur le territoire. « Défends la terre de Koursk ! », prône une autre, toute récente, appelant les hommes, « jusqu’à 65 ans », à rejoindre le « détachement de volontaires BARS-Koursk » afin de libérer cette région frontalière russe des forces ukrainiennes qui l’occupent en partie depuis le 6 août.

Sommées de remplir les quotas de recrutement, les régions font feu de tout bois. « Amène un copain au bureau militaire, tu toucheras 100 000 roubles », soit un peu moins de 1 000 euros, dit la nouvelle campagne lancée le 12 juillet par le Tatarstan, situé à l’est de Moscou et grand pourvoyeur de recrues. Attirés par les sommes promises, 385 000 hommes ont signé un contrat entre janvier et décembre 2023, selon le ministère de la défense russe. Pour attirer encore davantage de volontaires, Vladimir Poutine a décidé, en juillet, de doubler la solde mensuelle des contractuels, passée de 195 000 roubles à 400 000 roubles, somme que les régions sont censées abonder. Soit dix fois plus que le salaire moyen.

A ce pactole s’ajoute une prime forfaitaire de 1,2 million de roubles versée à l’engagement. Non imposables, ces revenus sont assortis de privilèges offerts aux combattants et à leurs familles, entre autres des crédits immobiliers à taux préférentiels, un accès aux plus prestigieuses universités du pays sans examen d’entrée, une retraite confortable, ainsi qu’un statut social. Présentés par le chef du Kremlin comme la « nouvelle élite », les vétérans de l’« opération spéciale » pourront un jour avoir leur photo sur le pupitre d’un écolier.

Un Russe rapporte plus à sa famille mort que vivant

Un étrange modèle économique est ainsi apparu, selon lequel un Russe mort rapporte davantage à sa famille qu’un Russe vivant. De fait, si un homme décide de partir à la guerre et meurt entre 30 et 35 ans, c’est-à-dire à l’âge où il est le plus actif et au meilleur de sa forme, sa mort sera plus « rentable » économiquement que son avenir. Signer un contrat avec l’armée lui assure de gagner dix fois le salaire minimum et permet surtout à ses proches, s’il meurt au combat, de toucher une prime de décès, grobovye en russe, d’un montant pouvant aller jusqu’à 11 millions de roubles, selon les régions.

« C’est inédit car, depuis toujours, les Russes étaient envoyés à l’armée sous la contrainte ou par patriotisme. Vladimir Poutine a créé une réalité complètement nouvelle », explique l’économiste russe Vladislav Inozemtsev, aujourd’hui installé aux Etats-unis, qui parle d’une « économie de la mort » érigée en système. De fait, pour un citoyen russe payé l’équivalent de 200 à 400 euros dans le civil, la tentation de s’engager est grande, malgré le risque.

La mort est pourtant une issue probable, surtout sur le front du Donbass, où les forces russes perdent jusqu’à 1 000 soldats chaque jour, selon les analystes militaires occidentaux. L’Etat la compense à la condition que la dépouille ait été récupérée, ce qui est loin d’être toujours le cas. « Environ un tiers des morts ne sont pas identifiés, par conséquent, aucun paiement n’est effectué pour eux », rappelle Vladislav Inozemtsev.

Selon l’économiste, « les fonctionnaires et les soldats, les “serviteurs” comme on disait dans l’ancienne Russie », sont ceux qui comptent le plus aux yeux de Vladimir Poutine. « C’est flagrant, souligne-t-il, il suffit de rappeler que ceux qui s’engagent reçoivent cette prime forfaitaire d’au moins 1,2 million de roubles, tandis que les habitants de la région de Koursk qui ont perdu leurs biens [du fait de l’offensive ukrainienne] se sont vu proposer 15 000 roubles en guise de dédommagement. »

 

 

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Partie 2

Citation

Surchauffe

Selon ses estimations, 200 000 soldats contractuels au moins sont recrutés en moyenne chaque année. « Sans cela, explique Vladislav Inozemtsev, l’armée cesserait tout bonnement d’exister, car 600 000 militaires ont été tués ou blessés depuis le début de la guerre. » Pour le paiement des primes et des soldes, l’Etat dépense « entre 1 500 et 2 000 milliards de roubles par an ».

Du fait des sommes considérables déboursées dans l’économie de guerre et la rémunération des contractuels, une croissance largement tirée par la consommation a vu le jour. Le produit intérieur brut a bondi de 4 % sur un an au deuxième trimestre, selon une estimation préliminaire de Rosstat, le service fédéral des statistiques, publiée le 9 août. Le chômage est à son plus bas niveau, à 2,6 %. A partir de ces paramètres macroéconomiques, la Banque mondiale a placé, en juillet, la Russie sur la liste des pays « à revenus élevés ».

Du reste, l’économie russe ne s’est jamais aussi bien portée, malgré les sanctions occidentales. « Les sorties de capitaux ayant été réduites en raison des sanctions, la demande intérieure a pu se développer, notamment dans le domaine des services. Le budget perçoit davantage de recettes, les importations se maintiennent à un niveau suffisant », estime Vladislav Inozemtsev.

L’« économie de la mort » a pourtant ses limites. L’augmentation de la demande intérieure a créé une surchauffe, à un degré jamais vu depuis la crise financière mondiale de 2008, selon la gouverneure de la Banque centrale de Russie, Elvira Nabioullina. « Les réserves de main-d’œuvre et de capacité de production sont pratiquement épuisées », a-t-elle averti lors d’une conférence de presse à Moscou, le 26 juillet. A la même époque, l’inflation annuelle a grimpé à 9,13 %, selon Rosstat.

Pénurie de main-d’œuvre

A cela, il faut ajouter la concurrence féroce à laquelle se livrent l’armée et les entreprises pour recruter de la main-d’œuvre et qui épuise les ressources humaines. Les usines du complexe militaro-industriel (VPK) recrutent à plein régime pour soutenir les cadences de travail effrénées, vingt-quatre heures sur vingt-quatre, sept jours sur sept. Au cours des dix derniers mois, 520 000 travailleurs ont délaissé les entreprises civiles au profit de l’industrie de défense, selon le vice-premier ministre, Denis Mantourov. Les salaires y sont plus alléchants.

« La pénurie de main-d’œuvre est actuellement le principal problème de la Russie », souligne Alexandra Prokopenko, chercheuse invitée au centre de réflexion Carnegie Russia Eurasia Center, à Berlin. « Le gouvernement injecte beaucoup d’argent dans l’industrie de l’armement, mais sans innover. La question de savoir qui travaillera dans ces usines à l’avenir reste ouverte, car les militaires et les fabricants d’armes se disputent les mêmes personnes, des hommes », note l’experte, qui a quitté son poste de conseillère à la Banque centrale de Russie en 2022, juste après l’invasion russe de l’Ukraine.

La Russie manque de bras, à tel point que 2 millions de postes dans l’industrie sont actuellement à pourvoir, selon Rosstat. « Les ressources humaines sont une vraie contrainte. Le faible taux de chômage n’est pas dû au succès de la politique économique du Kremlin, en réalité de nombreux secteurs économiques manquent de main-d’œuvre », affirme Alexandra Prokopenko.

« Poutine n’a aucun intérêt à briser cette bulle »

Le « modèle » économique de Vladimir Poutine est-il durable ? Vladislav Inozemtsev le pense. « La Russie demeure le plus gros exportateur mondial de matières premières, ce qui donne au Kremlin les revenus nécessaires pour produire des armes et payer les militaires envoyés sur le front. » Si la machine de guerre tourne à plein régime, un retour à la paix – une éventualité qui semble encore peu probable aujourd’hui – pourrait poser problème. « Même si la guerre avec l’Ukraine prend fin en 2024-2025, les dépenses publiques en armement resteront élevées, car ce qui est déjà en cours ne peut pas être arrêté si rapidement », assure Alexandra Prokopenko, certaine que ce modèle économique est viable à court terme, « à l’horizon d’un an, un an et demi ».

Elina Ribakova, chercheuse à l’Institut Peterson d’économie internationale et directrice des affaires internationales à l’Ecole d’économie de Kiev, souligne que, « politiquement et économiquement, Vladimir Poutine n’a aucun intérêt à briser cette bulle économique, car s’il le fait, la population en paiera les conséquences ». La Russie n’ayant à sa disposition aucune autre source de croissance, « il n’y a pas d’autre choix que cette économie macabre dont bénéficie le pays tout entier ».

La militarisation de l’économie russe complique considérablement, en effet, les perspectives de fin de guerre en Ukraine. « Il pourrait être plus pragmatique pour le Kremlin de poursuivre cette militarisation de l’économie, et cette dernière prolonge la guerre », poursuit la chercheuse. Vladislav Inozemtsev partage ce point de vue. « Revenir à une situation de paix, dans laquelle de telles dépenses seraient injustifiées, et démobiliser une armée de criminels se révéleraient très dangereux. Cela n’intéresse pas Vladimir Poutine, assure-t-il. Car la Russie peut bénéficier d’une croissance continue pendant au moins cinq à six ans, soit beaucoup plus longtemps que ce que l’Ukraine peut supporter. »

 

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@Manuel77 que penses-tu de l'enquête du procureur Allemand sur le sabotage de NS1 et 2 ? Est-ce qu'en Allemagne, une responsabilité Ukrainienne est désormais considérée comme acquise ? Ou y a t-il encore débat à ce sujet ? 

Spiegel : le suspect de l'attentat à la bombe contre le Nord Streams s'est enfui de Pologne en Ukraine dans une voiture de l'ambassade ukrainienne 

Fin mai 2024, quelques jours avant que la Chambre de la Cour fédérale d'Allemagne n'émette un mandat d'arrêt à l'encontre du participant présumé à l'attentat à la bombe du « Nord Streams », un citoyen ukrainien, Volodymyr Zh.

Selon certaines sources, le 22 mai, Vladimir Zh. et sa famille ont fait un petit voyage en voiture en Europe. Au moment où ils se sont arrêtés à Berlin, le suspect ukrainien « était déjà dans le collimateur du parquet et des services de renseignement » en Allemagne, indique l'article. Cependant, ils n'avaient pas de mandat d'arrêt à l'époque.

Début juin, Vladimir Zh. a été inscrit sur la liste européenne des personnes recherchées et, le 21, le mandat a été envoyé à la Pologne. En réponse, le bureau du procureur polonais a promis à l'Allemagne d'arrêter immédiatement le suspect, mais le 6 juillet, il a réussi à quitter le territoire polonais et à entrer en Ukraine, selon les sources. À Berlin, comme l'indique l'article, il est certain que Varsovie a prévenu Vladimir Zh. de poursuites pénales et que les collègues polonais n'allaient pas l'arrêter, car ils le « considéraient comme un héros ».

Vladimir Zh. a probablement réussi à franchir la frontière polono-ukrainienne à bord d'une voiture portant des plaques d'immatriculation diplomatiques, utilisée par l'ambassade d'Ukraine à Varsovie, selon l'article.

Traduit avec DeepL.com (version gratuite)

https://x.com/nexta_tv/status/1829216834387673117

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Il y a 17 heures, olivier lsb a dit :

Sommées de remplir les quotas de recrutement, les régions font feu de tout bois. « Amène un copain au bureau militaire, tu toucheras 100 000 roubles », soit un peu moins de 1 000 euros,

Au cours actuel 996,97€

Il y a 17 heures, olivier lsb a dit :

dit la nouvelle campagne lancée le 12 juillet par le Tatarstan, situé à l’est de Moscou et grand pourvoyeur de recrues. Attirés par les sommes promises, 385 000 hommes ont signé un contrat entre janvier et décembre 2023, selon le ministère de la défense russe. Pour attirer encore davantage de volontaires, Vladimir Poutine a décidé, en juillet, de doubler la solde mensuelle des contractuels, passée de 195 000 roubles à 400 000 roubles, somme que les régions sont censées abonder. Soit dix fois plus que le salaire moyen.

Soit de 1944,09€ à 3987,88€.

L'armée russe paie mieux que la Française... Et tout ça pour massacrer des civils et commettre les pires crimes de guerre qui soient.

Il y a 17 heures, olivier lsb a dit :

A ce pactole s’ajoute une prime forfaitaire de 1,2 million de roubles versée à l’engagement.

Soit 11 963,33€

Il y a 17 heures, olivier lsb a dit :

Non imposables, ces revenus sont assortis de privilèges offerts aux combattants et à leurs familles, entre autres des crédits immobiliers à taux préférentiels, un accès aux plus prestigieuses universités du pays sans examen d’entrée, une retraite confortable, ainsi qu’un statut social. Présentés par le chef du Kremlin comme la « nouvelle élite », les vétérans de l’« opération spéciale » pourront un jour avoir leur photo sur le pupitre d’un écolier.

Et les candidats affluent. Tu m'étonnes.

Je ne suis plus du tout étonné par la dureté et l'absence de retenue des pilotes de drones Ukrainiens balançant des grenades sur des types suppliants et apeurés. À leur place je serais tout autant impitoyable. Les mobilisés ne sont plus du tout la norme. Un paquet de russes sont là pour tuer et gagner de l'argent.
Il y aura donc de moins en moins de prisonniers à échanger à l'avenir.

  • Confus 3
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Un très interessant article/reportage de la BBC sur les drones ukrainiens longue-portée. 
 

Où on apprend 

- l’implication financière et technologique des britanniques, australiens et américains 

- les performances informatiques de ces engins qui se passent de pilotes, car avec des moyens optiques et IA font du suivi de terrain corrigé 

- les capacités de production avec des coûts très faibles pour le résultat. 
 

https://www.bbc.com/news/articles/c6240qepyppo

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Le 29/08/2024 à 14:19, Alexis a dit :

Article intéressant du Financial Times sur la position des principaux soutiens de l'Ukraine au sujet de frappes au missile dans la profondeur du territoire russe

Pourquoi les alliés de l'Ukraine sont divisés sur la question des frappes en profondeur en Russie

cela fait quand même beaucoup de discussions, de cogitations, et d'encre versée pour un sujet dont l'impact militaire n'est pas majeur. Les munitions sont rares chez les donateurs et les avions encore plus côté ukrainien, et l'épuisement interviendra au niveau infanterie bien avant qu'une montée en force de l'Ukraine ne puisse intervenir en matière aérienne.

Zelenski souhaite avoir les mains plus libres dans l'emploi d'équipements précieux et se donner des opportunités, c'est logique.

Je pense aussi qu'il y a un désaccord latent entre l'Ukraine et ses donateurs sur les buts de guerre et que ces discussions les manifestent indirectement. 

 

 

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Xavier Niel, premier investisseur étranger en Ukraine

Le régulateur ukrainien vient d’autoriser la deuxième acquisition de Xavier Niel en Ukraine. Avec un investissement total d’un milliard d’euros, l’entrepreneur français s’impose comme le premier investisseur étranger du pays. Opportuniste et culottée, l’opération porte la signature du trublion des télécoms.

« Même les Américains sont bluffés par cette mise. Xavier Niel réalise l’investissement le plus important en Ukraine depuis l’implantation d’ArcelorMittal en 2012 »

https://www.challenges.fr/entreprise/telecoms/xavier-niel-premier-investisseur-etranger-en-ukraine_903570

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Il y a 6 heures, Banzinou a dit :

Xavier Niel, premier investisseur étranger en Ukraine

Le régulateur ukrainien vient d’autoriser la deuxième acquisition de Xavier Niel en Ukraine. Avec un investissement total d’un milliard d’euros, l’entrepreneur français s’impose comme le premier investisseur étranger du pays. Opportuniste et culottée, l’opération porte la signature du trublion des télécoms.

« Même les Américains sont bluffés par cette mise. Xavier Niel réalise l’investissement le plus important en Ukraine depuis l’implantation d’ArcelorMittal en 2012 »

https://www.challenges.fr/entreprise/telecoms/xavier-niel-premier-investisseur-etranger-en-ukraine_903570

Il rachète aux Américains et aux turcs, bon, d'accord, mais est-ce qu'il investira derrière?

J'imagine qu'il sait évidemment des choses que d'autres ne savent pas.

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Petit aperçu d'une analyse russe sur les élections en RDA en Allemagne orientale.

La version TLDR ? Les Allemands de l'est sont de bons Allemands. Cultivés, raisonnables, des gens bien vraiment :happy: !

(je précise pour qui aurait un doute que je n'adhère pas à cette "analyse", mais ce discours à usage interne me semble intéressant)

Poutine prépare un putsch sur son lieu de travail

Alors que l'ex-RSS d'Ukraine a finalement plongé dans les abysses de la folie et parvient simultanément à perdre du personnel et du territoire, l'ex-RDA fait preuve d'un sang-froid et d'une prudence tout à fait inhabituels dans notre époque de turbulences (...) Il est ironique, bien entendu, que les partis prônant des relations normales avec la Russie travaillent avec succès à l’endroit même où servait le lieutenant-colonel des renseignements, qui devint plus tard président de la Russie. Mais le problème ici, bien entendu, n’est pas Poutine (...)

Depuis le début des années 90, les terres de l’Est sont sous la domination des Allemands de l’Ouest, et finalement les habitants en ont assez. (...) En votant pour leur propre pays, les Allemands de l’Est soulignent le fossé culturel qui continue de se creuser entre l’est et l’ouest de l’Allemagne. L’Occident, c'est avant tout une question d’argent. L'Est est le berceau de la culture allemande raffinée, de sa grande littérature, de son style de vie élégant, de sa musique divine et de sa brillante philosophie. C’est précisément la raison pour laquelle les Anglo-Saxons ont bombardé si furieusement Dresde et Leipzig : ils ont tenté de détruire l’essence même de la spiritualité allemande

Précisons à toute fin utile que ce discours est complètement faux, l'ouest de l'Allemagne aussi a produit son lot de penseurs et de musiciens. Et les Américains ont bombardé Dresde pour assister les armées soviétiques qui se battaient dans cette région

Cette partie de l'Allemagne a été dénazifiée facilement et avec succès par la nôtre après la Seconde Guerre mondiale, car les habitants d'ici sont vraiment différents des Occidentaux. Il y a beaucoup de Slaves ici, les Prussiens vivent ici, à qui Ivan le Terrible a retracé sa famille . En général, ici ce sont des gens comme nous - tous ceux qui ont voyagé en Allemagne ont ressenti cette différence de mentalité indestructible.

En votant contre les partis ouest-allemands, les membres de l’ex-RDA s’élèvent clairement contre l’hégémonie de l’agenda américain, qui s’est emparé de tout et a acquis des traits complètement monstrueux. Il y a trente ans, les habitants faisaient la même erreur que les Russes, les Ukrainiens et tous les peuples post-soviétiques : ils rêvaient de « culottes en dentelle » et d’une centaine de variétés de saucisses.

Voilà, l'effondrement de l'empire soviétique c'était avant tout une histoire de recherche de confort matériel... tandis que l'URSS avait à offrir avant tout des valeurs spirituelles, j'imagine :happy: Et les Russes ont réalisé leur erreur, et en sont revenus. Les Ukrainiens sont en train de la réaliser - on est en train de les aider à cela, rappelons que l'opération militaire spéciale c'est pour sauver les valeurs spirituelles contre le satanisme

Mais ils n’auraient jamais pensé que les lâches seraient rejoints par des hordes de migrants, l’imposition de perversions sexuelles, la terreur des confinements liés au coronavirus et maintenant la nécessité de lutter contre la Russie. Sur tous ces points, les Allemands de l'Est ont leur propre opinion, elle diffère comme le ciel de la terre de ce qu'impose la propagande occidentale, et ils vont défendre cette opinion lors des élections (...)

On dit souvent que les sympathies pro-russes des partis européens sont purement situationnelles. Cependant, premièrement, nous avons besoin d’alliés pour le moment, c’est tout simplement stupide de les jeter. Deuxièmement, soyons honnêtes, nous bénéficions de la confusion et des hésitations qui règnent sur le terrain politique intérieur dans les pays hostiles. (...)

Tiens ! Voici la vérité qui pointe le bout de l'oreille :happy: ... Effectivement le grand intérêt de tout cela pour Moscou c'est avant tout non d'être pro-ceci ou pro-cela, mais de favoriser le boxon. A la limite, s'il se présentait un groupe de transsexuels néo-nazis mais pro-russes... on lirait sans doute dans les médias russes que ces gens-là sont les bons transsexuels néo-nazis :tongue: !

Le monopole hégémonique des États-Unis sur le continent européen est terminée. Aujourd’hui, l’Europe est tirée dans des directions différentes par Washington , Moscou et Pékin . Il est clairement visible comment certaines régions tentent de se placer sous l'égide de l'un ou l'autre mécène fort. La question est de savoir si ces efforts briseront le patchwork qu’est l’Union européenne.

Cette conclusion est intéressante à cause de son présupposé évident que les 500 millions de personnes vivant à l'ouest de l'ancienne URSS n'ont pas d'autre possibilité que d'être des objets de prises de contrôle réalisées par l'un ou l'autre "mécène fort". Ces cinq cents millions d'Européens seraient dans l'incapacité de définir leur propre voie et affirmer leurs propres intérêts. Ni en tant que groupe, ni même certaines de leurs nations par elles-mêmes, ils n'auraient la possibilité d'être autre chose que des enjeux

Propagande certes. Mais qui s'appuie je le crains sur des idées bien ancrées. Autrement dit, je pense que c'est une propagande à laquelle les propagandistes croient eux-mêmes

D'accord avec @olivier lsb et d'autres sur le fait qu'il serait très souhaitable de retirer cette idée dangereuse de la tête des élites russes :dry:

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C'est sûrement pour ça que la première chose que les Russes ont fait en Allemagne en 1945, c'est de piquer les meubles. Remarquez, ils ont fait pareil en 1991 quand ils ont évacué jusqu'aux robinetteries de leurs bases en ex-RDA. Et en Ukraine en 2022 ? Ils ont innové, ils ont piqué les téléphones et l'électroménager. 

A noter qu'en Russie, qu'est-ce qui motive les gens à aller sur le front ? L'argent. Mince alors. Le matérialisme là aussi ?

 

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