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Guerre Russie-Ukraine 2022+ : considérations géopolitiques et économiques


Messages recommandés

il y a 26 minutes, herciv a dit :

Bref pour moi la stratégie est qu'il faut maintenir cette guerre sur le sol ukrainien. Elle ne doit pas sortir de là-bas.

:wacko:

D'ailleurs, il faut que toutes les guerres dans le monde continuent pour l'éternité, puisqu'à la base il y a un agresseur, donc l'aggressé ne peut pas laisser faire. La même chose s'entendant évidement pour toutes les guerres civiles, même chose.

Si ça sort pas des lieux concernés, si c'est pas chez nous, hein, aprés tout........

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il y a 5 minutes, ksimodo a dit :

:wacko:

D'ailleurs, il faut que toutes les guerres dans le monde continuent pour l'éternité, puisqu'à la base il y a un agresseur, donc l'aggressé ne peut pas laisser faire. La même chose s'entendant évidement pour toutes les guerres civiles, même chose.

Si ça sort pas des lieux concernés, si c'est pas chez nous, hein, aprés tout........

J'ai bien précisé que cette guerre devait se terminer par un KO de Poutine en repoussant son armée sur les frontière de 2014. Faut lire.

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à l’instant, herciv a dit :

J'ai bien précisé que cette guerre devait se terminer par un KO de Poutine en repoussant son armée sur les frontière de 2014. Faut lire.

Ce n'est pas sérieux, connaissez vous la réalité du terrain?

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il y a 1 minute, Dedieu a dit :

Ce n'est pas sérieux, connaissez vous la réalité du terrain?

La réalité du terrain c'est que le ukrainiens sont dominés sans aucun doute, mais qu'après trois ans ils sont toujours là et que les progrès de l'armée de Poutine se font à la vitesse de l'escargot.

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Vous ne comprenez pas la dynamique des forces en présence,

il se fait que vous allez voir l'armée ukrainienne reculer plus ou moins méthodiquement encore quelques temps,

puis elle va s’effondrer, l'incertitude étant: "quand va-t-elle s'effondrer", c'est inévitable.

Et je doute qu'une intervention française et/ou britannique puisse y changer quoique ce soit, il faut revenir sur terre.

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Il y a 11 heures, Dedieu a dit :

Vous ne comprenez pas la dynamique des forces en présence,

il se fait que vous allez voir l'armée ukrainienne reculer plus ou moins méthodiquement encore quelques temps,

puis elle va s’effondrer, l'incertitude étant: "quand va-t-elle s'effondrer", c'est inévitable.

Et je doute qu'une intervention française et/ou britannique puisse y changer quoique ce soit, il faut revenir sur terre.

Il y a 1 ans et demi je voyais les ukrainiens s'effondrer et les russes dans Zaporitza cet hivers. Force est de constater qu'on en est encore très loin.

Modifié par herciv
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Très loin, loin, proche, très proche, je n'en sais rien, mais c'est inexorable, même la prière ne servirait à rien.

Et ne vous faites pas d'illusion sur 'l'Europe", j'aimerais croire en une Europe forte, constituée de pays forts,

mais nous avons été pensé comme des vassaux et nos "maitres" n'ont rien de "De Gaulle", ce sont juste des communicants.

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https://nationalinterest.org/blog/politics/to-end-the-ukraine-war-trump-should-think-like-ike (27 mars 2025)

Pour mettre un terme à la guerre en Ukraine, Trump doit s'inspirer d'Eisenhower

Lors de sa campagne pour la Maison Blanche en 1952, Dwight David Eisenhower s'est engagé à mettre fin à une guerre sanglante qui avait fait plus de 3 millions de morts dans la péninsule coréenne. Au cours des six mois qui ont suivi, il l'a effectivement fait. Après avoir remporté les élections, mais avant son investiture, il s'est rendu en Corée du Sud, a neutralisé son dirigeant, Syngman Rhee, qui était déterminé à lutter pour la victoire, et a dynamisé un processus qui s'est achevé par la signature de l'armistice le 189e jour de son mandat. Si Trump espère égaler le record d'Ike, il ne lui reste plus que 121 jours.

Alors que le candidat démocrate Adlai Stevenson soutenait essentiellement la position de Truman sur la Corée, Eisenhower en a fait un enjeu majeur de la campagne. Il s'est engagé à user de son autorité et de ses compétences de commandant militaire pour mettre rapidement fin à la guerre.

Pour ce faire, dès la fin de l'élection, Ike « se rend en Corée » pour parler directement et franchement avec le dirigeant sud-coréen Rhee et ses commandants militaires. Lorsque Rhee a présenté à Eisenhower ses plans pour une nouvelle offensive visant à s'emparer du Nord et à réunifier le pays, Ike a simplement dit : « non ». En mars 1953, à la mort de Staline, Eisenhower a compris que le soutien soviétique à la guerre allait diminuer. Ce fut l'occasion de conclure un armistice qui ne plairait peut-être pas à Rhee, mais qu'Eisenhower jugeait suffisamment bon pour les États-Unis. Au cours des négociations qui ont suivi, Eisenhower a dû à plusieurs reprises passer outre son allié, notamment en menaçant de couper l'approvisionnement en carburant de l'armée sud-coréenne lorsque Rhee a menacé de poursuivre le combat après la signature d'un armistice par les États-Unis. Lors de la dernière phase des négociations, Rhee a tenté de faire échouer les pourparlers en orchestrant l'évasion de plus de 25 000 prisonniers de guerre détenus par les forces de l'ONU. En réponse, Eisenhower l'avertit que « votre ligne de conduite actuelle empêchera le commandement de l'ONU de continuer à opérer conjointement avec vous » - une menace de le laisser seul, à moins qu'il ne rentre dans le rang.

Dans le même temps, Eisenhower fait pression pour obtenir des concessions de la part des Nord-Coréens et des Chinois. L'armée sud-coréenne se développe. Les États-Unis suppriment les contraintes imposées aux nationalistes chinois installés à Taïwan pour mener des attaques contre la Chine continentale. Et surtout, Eisenhower et son secrétaire d'État, John Foster Dulles, ont utilisé l'Inde pour signaler aux Chinois et aux Nord-Coréens qu'« en l'absence de progrès satisfaisants, nous avions l'intention d'agir de manière décisive et sans inhibition dans notre utilisation des armes, et que nous ne serions plus responsables du confinement des hostilités dans la péninsule coréenne ». Il s'agissait d'une menace à peine voilée d'utiliser des armes nucléaires contre la Corée du Nord et la Chine si la guerre ne prenait pas fin rapidement. Enfin, reconnaissant que son objectif n'était pas simplement de mettre fin à la guerre mais de parvenir à une paix durable, Eisenhower a élaboré un traité de défense mutuelle entre les États-Unis et la Corée du Sud, qui prévoyait une présence continue des troupes américaines au sein d'un commandement conjoint États-Unis-Corée du Sud. Près de huit décennies plus tard, 28 000 soldats américains y sont toujours stationnés.

Les États-Unis n'étant pas directement impliqués dans la guerre en Ukraine, ils ont moins d'influence à Kiev qu'en Corée. Si la péninsule coréenne était divisée avant la guerre, ce n'était pas le cas de l'Ukraine. Plus important encore, au moment où Eisenhower est entré en fonction, les négociations pour mettre fin à la guerre de Corée duraient depuis des années, alors que les négociations pour un cessez-le-feu ou un armistice en Ukraine viennent juste de commencer.

Toutefois, les similitudes sont également instructives. Un nouveau président, déterminé à être un artisan de la paix, entre en fonction sans être encombré par l'héritage de la guerre et est donc en mesure de prendre un tournant décisif. Ce président est moins vulnérable aux critiques de la droite et dispose donc d'une plus grande souplesse pour faire des concessions sans être accusé d'être faible vis-à-vis du communisme ou d'avoir échoué à gagner. Lors de la campagne électorale, la promesse de mettre fin à une guerre était un message gagnant auprès d'un électorat américain qui en avait assez des massacres et ne se souciait guère des détails.

Si Trump parvient à imiter Eisenhower, en usant de son autorité pour élaborer un accord qui ne plaira ni à Zelenskyy ni à Poutine, mais qui mettra fin aux massacres, empêchera une nouvelle flambée de guerre et permettra aux Ukrainiens de commencer à reconstruire leur pays, il pourra prétendre qu'il a conclu « l'accord du siècle » pour la paix.

Graham Allison

Modifié par Wallaby
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Il y a 5 heures, Wallaby a dit :

Si Trump parvient à imiter Eisenhower, en usant de son autorité pour élaborer un accord qui ne plaira ni à Zelenskyy ni à Poutine,

On lit sans cet article que les moyens de pressions d'Ike sur la Chine étaient considérablement plus importants UE ceux de Trump actuellement.

Il y a 10 heures, herciv a dit :

Au final il va falloir rejeter Poutine en dehors des frontières de 2014 histoire de marquer le coup et mettre un choc politique à son règne.

Cette phrase est à mettre en parallèle avec les velléités du président coréen du sud lors de la guerre de Corée ci-dessus.

Concrètement, tu proposes quoi comme rupture technologique ou tactique ou stratégique pour que cela arrive ?

Dans ce type de conflit où 2 adversaires sont retranchés, type 14-18 ou Iran-Irak, il faut avoir un outil différenciant concret pour entraîner la rupture.

En 1918, ça a été les chars, mais ici ? Les drones ? Sauf qu'actuellement ce sont plutôt les Russes qui semblent avour pris le lead avec le filoguidage.

On est ainsi plus devant un contexte type Iran-Irak où la lassitude du conflit a amené à une issue négociée de la guerre.

https://fr.m.wikipedia.org/wiki/Guerre_Iran-Irak

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Il y a 15 heures, Dedieu a dit :

Vous ne comprenez pas la dynamique des forces en présence,

il se fait que vous allez voir l'armée ukrainienne reculer plus ou moins méthodiquement encore quelques temps,

puis elle va s’effondrer, l'incertitude étant: "quand va-t-elle s'effondrer", c'est inévitable.

Et je doute qu'une intervention française et/ou britannique puisse y changer quoique ce soit, il faut revenir sur terre.

Ah, c'est une prophétie ou un constat biaisé ?
Oui, l'armée Ukrainienne recule mais malgré toutes ses vicissitudes elle tiens tête à un contre quatre par endroits ou le prix du sang n'a semble t-il pas la même valeur d'un coté par rapport à l'autre.
Une aide constante matérielle et financière coté Ukrainien et il se pourrait que l'affaire ne soit pas dans le sac pour la partie Russe.
On sait que certaines batailles se sont jouées sur de petits détails qui ont décidés de leurs sorts et de la fin du conflit !
Vu la combattivité des Ukrainiens même s'ils venaient à capituler, je m'inquiéterais de l'après si j'étais un dirigeant Russe  sauf à tous les anéantir car ils savent tous ce qui les attends sous le joug Russe !
 

Modifié par MIC_A
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Il y a 3 heures, BPCs a dit :

Concrètement, tu proposes quoi comme rupture technologique ou tactique ou stratégique pour que cela arrive ?

Il manque la rupture politique. Et c'est celle-là la plus intéressante. Le but est de virer Poutine parce que après lui je ne sais pas si quiconque est capable d'assumer de prolonger cette guerre.

Actuellement il est pépère il sirote son thé et mange son pop-corn en observant Trump. Cependant l'Europe commence à s'agiter et gagne doucement en cohérence. Il a quasiment réussi à virer les US de l'Europe. C'est en soit une victoire. Mais que va-t'il en faire ? EN Ukraine il a gagné une dizaine de milliers de kilomètres carrés ... la belle affaire mais pour çà il doit maintenir une population derrière lui. Pas sûr que çà dure si il n'amène pas d'autres victoires.

Il vient aussi de subir une défaite avec VZ qui n'est pas parti du pouvoir comme il l'espérait. VZ est largement soutenu et relégitimé par L'Europe et sa crédibilité auprès de sa propre population est excellente compte tenu qu'il a réussi à mettre toute l'Europe derrière lui. VZ est dans une dynamique positive de fait alors que les victoires de VP sont derrière lui.

L'heure tourne et n'est absolument pas à l'avantage de Poutine sur le plan politique. Sur le plan militaire le risque grimpe d'un rééquilibrage alors que l'Europe se mobilise de plus en plus chaque semaine passant.

 

Modifié par herciv
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Le 27/03/2025 à 15:51, Wallaby a dit :

Donc il se contredit pas mal : il alterne entre "oui, c'est clair, l'Amérique a accepté que c'est la Russie qui a gagné" et "on ne sait pas ce qui va se passer, parce que l'Amérique est devenue à ce point instable qu'elle échappe aux efforts de prédiction de l'analyste le plus studieux

E. Todd est un chercheur qui a du pif et qui fait confiance à son pif, ce qui donne toutes sortes de choses intéressantes, même si les constructions intellectuelles sous-jacentes relèvent souvent de raccourcis. C'est aussi quelqu'un  qui est imprégné de sciences sociales occidentales à sa manière.

Là j'ai eu l'impression que sa boussole interne tourne dans tous les sens et qu'il ne sait pas quoi penser. Il le dit lui-même en introduction, "prédire la défaite de l'occident" (son dernier livre) lui a semblé facile, là c'est compliqué, il ne sait regarder dans quelle direction.

Je ne dirai donc pas qu'il se contredit, mais qu'il ne sait pas trop quoi penser (comme bien du monde) de cette situation. Il utilise le terme de décomposition pour l'Occident, terme qui me semble inadapté. On l'a entendu bien des fois au 20ème siècle, il ne suffit pas pour exprimer la situation qui manifeste par ailleurs un juste rééquilibrage mondial.  La crise de la culture de Hannah Arendt me semble bien mieux décrire cette situation : nous avons une culture inférieure à notre niveau naturel et en même temps le maintien d'une forme de dynamisme social. C'est une situation particulière qui demande aux sciences sociales de revoir leurs grilles d'analyse.

 

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Il y a 1 heure, herciv a dit :

Il manque la rupture politique. Et c'est celle-là la plus intéressante. Le but est de virer Poutine parce que après lui je ne sais pas si quiconque est capable d'assumer de prolonger cette guerre.

D'ailleurs puisqu'on en parle :

https://www.pravda.com.ua/eng/news/2025/03/30/7505208/

La Russie restera une menace aussi longtemps que Poutine la dirigera, a déclaré le ministre polonais des Affaires étrangères

Le ministre polonais des Affaires étrangères, Radosław Sikorski, a déclaré que la Russie resterait une menace tant que Vladimir Poutine la dirigerait.

Source: Sikorski dans une interview accordée à la chaîne de télévision polonaise TVN24, comme le rapporte European Pravda

Détails: Sikorski a noté que l’issue de la guerre russo-ukrainienne déterminerait l’équilibre des forces sur le continent européen et le sentiment de sécurité.

« Je pense que nous ne pouvons pas être certains de ce que notre grand voisin, la Russie, fera tant que Vladimir Poutine sera à la tête de cette nation », a-t-il déclaré.

Sikorski a décrit la Russie moderne comme une dictature sanglante, notant qu’elle compte plus de prisonniers politiques que l’Union soviétique en décomposition.

« Il a construit une idéologie endoctrinée de ramener l’empire. Par conséquent, la Russie, sous cette direction et avec cette idéologie d’État, restera une menace aussi longtemps qu’elle aura cette direction », a déclaré le ministre polonais des Affaires étrangères.

De plus, Sikorski a suggéré qu’il pourrait arriver un moment où la Russie serait tout simplement à court de personnel et de ressources pour poursuivre sa guerre offensive.

Il a récemment reconnu que la possibilité d’une « agression plus large d’ici la fin de la décennie » déclenchée par la Russie devrait être envisagée.

Sikorski a également exprimé l’espoir que le président américain Donald Trump serait en mesure de faire pression sur Poutine pour qu’il abandonne « certaines exigences absurdes » concernant l’Ukraine.

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Il y a 16 heures, Dedieu a dit :

Ce n'est pas sérieux, connaissez vous la réalité du terrain?

Tu es un maraicher français catholique en préretraite vivant à la campagne et votant LFI 

J'ai du mal à voir des prédispositions naturelles à une absolue compréhension du front ukrainien ...

Donc au lieu de faire ce genre d'affirmation agressive tu pourrais peut être argumenter un peu ...

Modifié par clem200
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Il y a 4 heures, Ciders a dit :

Si on devait reprendre l'argument des pacifistes pro-russes, on serait en droit de te demander à quel moment tu comptes aller au front à Gaza pour les aider. Mais nous ne sommes pas si tordus que ça. :happy:

Si je faisais ça je risquerais la prison pour antisémitisme ... c'est dire si la situation y est encore plus kafkaïenne.

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Il y a 2 heures, g4lly a dit :

Si je faisais ça je risquerais la prison pour antisémitisme ... c'est dire si la situation y est encore plus kafkaïenne.

La pirouette est habile :wink:

 

Il y a 3 heures, clem200 a dit :

Tu es un maraicher français catholique en préretraite vivant à la campagne et votant LFI 

ça c'est du ciblage :laugh:

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Il y a 6 heures, herciv a dit :
Il y a 7 heures, herciv a dit :

Il manque la rupture politique. Et c'est celle-là la plus intéressante. Le but est de virer Poutine parce que après lui je ne sais pas si quiconque est capable d'assumer de prolonger cette guerre.

Expand  

D'ailleurs puisqu'on en parle :

https://www.pravda.com.ua/eng/news/2025/03/30/7505208/

La Russie restera une menace aussi longtemps que Poutine la dirigera, a déclaré le ministre polonais des Affaires étrangères

Le problème du "virer Poutine", c'est que c'est le rêve mouillé du début de la guerre, où par la vertu magique des sanctions internationales et de la supprématie technologique occidentale, la Russie allait s'effondrer. Je vous rappelle les débats où on s'interrogeait pour savoir si la chute (inévitable)  du régime serait une bonne chose ou si cela n'apporterait pas un Chaos mondial. 

De toute façon Poutine avait un cancer incurable donc il n'y avait qu'à attendre.

Trois ans après je ne suis pas sûr qu'il soit sérieux d'énoncer un tel objectif de guerre...

Que Poutine reste pour le futur une menace n'interdit de toute façon pas de se protéger préventivement.

C'est ce que font les pays baltes en développant une ligne de fortifications le long de leur frontière.

Un de mes maîtres disait : "le réel est têtu."

Outre la survie du régime russe l'autre fait réel têtu est la quasi impossibilité actuelle à passer une ligne fortifiée de bonne qualité.

Donc je veux bien que tu mises sur la "rupture politique" mais là pour le moment cela n'est pas clairement au programme en Russie

J'ai quand même noté que Sergueï Naryshkine était toujours en fonction et pas au fond d'un goulag )ou adepte du saut de fenêtre) mais c'est juste une porte pas refermée. De là à en faire une voie autoroutiere ...

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Ukraine: Trump se dit "très énervé" contre Poutine et menace d'imposer de nouvelles taxes sur le pétrole russe

Dans une interview accordée à NBC, le président américain a également menacé d'imposer de nouvelles taxes sur le pétrole russe, dimanche 30 mars.

Le président américain Donald Trump s'est dit "très énervé" et "furieux" contre son homologue russe Vladimir Poutine pour avoir remis en question la crédibilité de Volodymyr Zelensky, dimanche 30 mars au détour d'une interview accordée au média NBC. Il entend en discuter avec lui dans les prochains jours.

Vendredi, le président russe a suggéré la mise en place d’un gouvernement de transition à Kiev, ce qui pourrait évincer le dirigeant ukrainien. Une attitude pas du goût du locataire de la Maison Blanche, qui menace d'imposer de nouvelles taxes sur le pétrole russe.

Citation

"Si la Russie et moi ne parvenons pas à conclure un accord pour mettre fin au bain de sang en Ukraine, et si je pense que c’est la faute de la Russie - ce qui n’est peut-être pas le cas - mais si je pense que c’est la faute de la Russie, je vais imposer des tarifs secondaires sur le pétrole, sur tout le pétrole en provenance de Russie"

, a averti Donald Trump.

"Il y aura des droits de douane de 25 % sur le pétrole et d'autres produits vendus aux États-Unis, des droits de douane secondaires", a-t-il précisé, ajoutant que les droits de douane sur la Russie interviendraient d'ici un mois sans accord de cessez-le-feu selon le média américain.

"La colère se dissipe rapidement..."

Donald Trump a déclaré que le président russe le savait en colère, ce qui ne leur empêche pas d'entretenir "de très bonnes relations". "La colère se dissipe rapidement… s'il agit comme il se doit", a assuré le chef de l'État américain.

Ce dernier a fait de la fin de la guerre un objectif prioritaire. Washington, qui veut obtenir à tout prix un cessez-le-feu en Ukraine, a effectué un rapprochement spectaculaire avec Moscou ces dernières semaines, faisant craindre aux Ukrainiens et aux Européens un accord sur leur dos.

Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a estimé ce samedi que la Russie n'avait pas apporté de réponse adéquate aux initiatives américaines, faute de "réelle pression" exercée sur elle. Kiev avait de son côté accepté une cessation sans conditions des combats, pour 30 jours, rejetée depuis par Moscou.

La Russie a accepté uniquement un moratoire sur les sites énergétiques, bien plus limité mais Moscou et Kiev s'accusent mutuellement de le violer.

Modifié par Picdelamirand-oil
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il y a 4 minutes, Picdelamirand-oil a dit :

Poutine ne peut pas accepter un "deal" où il ressort affaibli, et Trump, en jouant à l'arbitre, risque de voir son initiative se heurter à la réalité du terrain.

Le plan franco-britannique, qui consiste à pousser Zelensky à feindre la soumission aux demandes de trêve tout en préparant une montée en puissance alternative à l’aide américaine, complique la stratégie de Trump. Car si l'Ukraine se renforce progressivement sans dépendre de Washington, le levier de pression de Trump sur Zelensky diminue.

Et si, comme on peut s'y attendre, Poutine rejette ou sabote l'accord proposé, Trump devra reconnaître publiquement que la Russie est responsable de l’échec. Ce qui l'obligera à réagir, probablement en durcissant les sanctions… alors qu'il aurait préféré un deal rapide et "gagnant" pour lui.

Oui c'est clairement ça. L'Europe est à la maneuvre et joue les éminence grise de VZ.

Trump par contre change de bord au fur et à mesure que le temps passe.

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