pascal Posté(e) le 25 août 2022 Share Posté(e) le 25 août 2022 Il y a 4 heures, Deres a dit : Quand on y regarde de plus près, en fait Poutine a déjà fait un grand recul dans ses exigences depuis le début de ce conflit. Au début, il semblait demandé la reddition complète vu qu'il visait Kiev. Maintenant il demande tout le Donbass, ce qui est beaucoup moins mais qui est difficile à accepter car les russes n'occupent pas tout ce territoire. C'est déjà mission impossible que les ukrainiens acceptent de lâcher les territoires occupés alors en lâcher plus de manière volontaire, c'est un peu fort de café. Et un pays ne peut pas "donner" un territoire comme cela, c'est politiquement impossible (Cf. Finlande). De la même façon, les russes ne peuvent pas lâcher de territoires difficilement acquis et encore moins la Crimée. Il ne pourra donc y avoir d'accord que si il y a effondrement d'un des deux partis l'obligeant à faire des concessions. Et vu que la Russie a de la marge et que l'Ukraine vit des soutiens extérieures, il y a peu de chance d'un effondrement militaire. Pour l'effondrement politique, je ne suis pas capable d'avoir de faire de pronostics quelque soit le camp. Face à ce blocage, il ne reste donc que la possibilité de l'escalade malheureusement, qui est une façon de chercher à changer les "règles de jeu" à son avantage. C'est ce que font les ukrainiens en tapant de plus en plus loin du front avec l'aval des USA. La Crimée est devenu autorisée et la Russie le devient progressivement, y compris les attentats. Il faut donc s'attendre à une réplique russe dans l'escalade. Les infrastructures ukrainiennes d'après moi, mais qui peut savoir. Les Russes sont contraints d'adapter leurs exigences à la réalité des opérations... la victoire aisée est devenue impossible, les coup de main à échoué le gvt ukrainien n'a pas été renversé... la guerre est coûteuse et ses conséquences pénalisantes... faut adapter le discours et préparer la sortie... Putin énonce ce qui pour la Russie ne sera pas négociable quoiqu'il arrive 1 3 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
C’est un message populaire. Manuel77 Posté(e) le 25 août 2022 C’est un message populaire. Share Posté(e) le 25 août 2022 (modifié) Par un analyste d'un think tank (Geopolitcal Futures, Ridvan Bari Urcosta). Publié dans un magazine conservateur. https://www.cicero.de/aussenpolitik/sechs-monate-ukrainekrieg-russland-neue-strategie-waffenstillstand Pourquoi la Russie adopte-t-elle une nouvelle stratégie ? Il y a six mois, la Russie a envahi l'Ukraine, mais les objectifs militaires n'ont pas été atteints - notamment en raison des livraisons d'armes occidentales. C'est pourquoi le Kremlin a réajusté sa stratégie. Les Russes se trouvent dans un dilemme géopolitique classique et ce n'est probablement qu'une question de temps avant qu'ils n'intensifient leurs efforts pour trouver une solution négociée. Comme le dit un proverbe militaire, aucun plan ne survit au contact avec l'ennemi. Personne n'est actuellement plus conscient de cette réalité que la Russie, qui a subi plusieurs revers dans son offensive contre l'Ukraine. Depuis six mois, la situation sur le terrain ne cesse d'évoluer, souvent d'une manière que le Kremlin n'avait ni prévue ni envisagée. La Russie a envahi l'Ukraine dans le but de rétablir ce qu'elle considère comme une profondeur stratégique indispensable à ses frontières occidentales. Cependant, à mesure que les combats progressent, de nouveaux défis obligent Moscou à se limiter à assurer une force défensive suffisante autour des régions centrales et des goulets d'étranglement, plutôt que de s'emparer de toute l'Ukraine. Les objectifs de la Russie en Ukraine sont liés à ses préoccupations sécuritaires et militaires, qui font elles-mêmes partie d'une "grande stratégie" plus large. La grande stratégie de la Russie consiste notamment à atteindre une profondeur stratégique le long des frontières vulnérables. En l'occurrence, l'Ukraine doit servir à répondre au besoin russe de créer une plus grande zone tampon entre elle-même et l'Occident, notamment les pays de l'OTAN. En 2014, Moscou a fait une première tentative de conquête du territoire ukrainien, et les Russes ont réussi à tenir la Crimée et à établir une forte présence dans le Donbas. Cette fois-ci, Moscou pensait que les Ukrainiens qui avaient voté pendant des décennies pour des partis prorusses soutiendraient l'initiative russe. Cela ne s'est toutefois pas produit. Repenser les objectifs stratégiques Depuis fin février, les réalités du champ de bataille obligent la Russie à reconsidérer ses objectifs stratégiques immédiats. Les combats ont duré plus longtemps que prévu et l'Ukraine a montré qu'elle voulait continuer à se battre et qu'elle n'était pas encore intéressée par un accord de paix. Avec le temps, l'Ukraine achèvera sa formation sur les armes et les équipements fournis par l'Occident. La principale préoccupation de la Russie dans ce contexte concerne les missiles à courte et moyenne portée dont l'Ukraine dispose ou disposera dans un avenir proche. Ces dernières semaines, les Ukrainiens ont prouvé qu'ils étaient capables, avec ces missiles, de pénétrer profondément à l'arrière des forces offensives russes, en touchant également des dépôts d'armes et des systèmes de défense aérienne. Cela oblige les Russes à s'enfoncer à leur tour plus profondément dans le territoire ukrainien afin d'atteindre la distance nécessaire par rapport à leurs propres systèmes de défense aérienne. En outre, les défis auxquels la Russie est confrontée vont se multiplier et s'aggraver avec le temps. Il y a d'abord le soutien économique et militaire de l'Occident à l'Ukraine, qui aide Kiev à faire durer les combats, et ce avec des armes de plus en plus modernes. Les attaques asymétriques de l'Ukraine, par exemple avec le "High Mobility Artillery Rocket System", plus connu sous le nom de Himars, se sont révélées particulièrement problématiques pour la Russie. Sur le plan économique, les sanctions occidentales contre la Russie ont incité le Kremlin à réduire ses relations commerciales et économiques. Elles ont également surchargé l'économie russe et ont conduit à la décision politique de réprimer les troubles dans le pays. De toute façon, la Russie ne semble pas avoir surmonté ses problèmes logistiques et continue de rencontrer des difficultés dans la livraison de matériel militaire et la défense de son arrière-pays. Tous ces facteurs combinés font de la prise de l'ensemble de l'Ukraine une entreprise extrêmement difficile et coûteuse. Moscou a sous-estimé la volonté d'aide de l'Occident La Russie a donc réajusté sa stratégie militaire vis-à-vis de l'Ukraine. Premièrement, la nouvelle stratégie devait tenir compte des alliés occidentaux de l'Ukraine. La Russie savait que l'Occident se rangerait du côté de l'Ukraine, mais elle a mal évalué l'ampleur du soutien militaire et financier de l'Occident et sa capacité à mener ensemble une guerre économique. Les contributions des Etats-Unis et de la Grande-Bretagne à l'effort de guerre en Ukraine, en particulier la fourniture d'équipements militaires de pointe, continuent notamment d'être suivies de près par Moscou. Dans le même temps, la réaction collective de l'Occident a incité Moscou à être plus prudent lorsqu'il s'agit d'amener ses forces armées jusqu'aux frontières de l'OTAN. La Russie ne veut pas s'attaquer directement à l'alliance de défense, et des efforts pour occuper toute l'Ukraine rapprocheraient dangereusement le pays des frontières de l'OTAN et laisseraient peu de place à l'erreur. Enfin, Moscou tente de tirer les leçons de la guerre dans le Donbas entre 2014 et 2015 pour tenir compte de la capacité militaire de l'Ukraine (notamment en termes de missiles) à attaquer les installations militaires russes en s'installant plus solidement dans les goulets d'étranglement stratégiques. La nouvelle stratégie de la Russie comprend une nouvelle liste d'objectifs militaires en Ukraine. Premièrement, la Russie doit maintenir les républiques séparatistes du Donbas hors de portée de l'artillerie et des missiles ukrainiens, et ce jusqu'à une distance de 150 à 200 kilomètres. Cela nécessite un contrôle total de la zone allant de Donetsk à la ville de Pavlograd, près du fleuve Dniepr. Plus au sud, la Russie doit sécuriser le système de canaux d'eau nord de la Crimée dans la région de Kherson contre l'artillerie ukrainienne et empêcher la reconquête de ces régions par l'armée ukrainienne. Les calculs de distance de la Russie se basent ici sur la portée des missiles des armes ukrainiennes et occidentales et sont donc adaptés aux capacités ukrainiennes. Une tâche presque insurmontable Pour atteindre ces objectifs, la Russie doit à nouveau mener une opération offensive et atteindre la ligne de Kryvyi Rih et Nova Odesa, ainsi que s'emparer de la ville de Mykolaïv. Il s'agit actuellement d'une tâche presque impossible pour la Russie. Dans ce contexte, les forces russes doivent contrôler le pont de Crimée, car il joue un rôle important en tant que voie de ravitaillement économique et militaire pour la péninsule et les forces russes dans le sud de l'Ukraine. Cela signifie également que la sécurité doit être garantie sur l'ensemble de la Crimée et être préservée de tout incident militaire. Actuellement, les bases russes les plus proches de la Crimée ne sont pas à moins de 200 kilomètres des zones sous contrôle ukrainien. Enfin, la Russie poursuivra l'objectif à plus long terme de sécuriser une zone tampon plus importante le long des régions nord ukrainiennes de Soumy et de Tchernihiv, qui ne sont qu'à 450 kilomètres de Moscou. Ces régions se trouvent à proximité de nombreuses villes qui font partie du noyau ethnique russe - comme Koursk, Belgorod, Orjol et Voronej - et dans lesquelles Moscou ne souhaite pas perdre d'influence. Le problème avec cet objectif est que pour gagner une zone tampon de plus de 100 kilomètres, Moscou devrait presque s'avancer jusqu'à la périphérie de Kiev sur la rive gauche du Dniepr, ce qui, comme l'a montré la phase initiale de la guerre, serait très coûteux. La Russie se trouve dans un dilemme géopolitique classique, où des contraintes croissantes l'empêchent de poursuivre efficacement son véritable objectif, à savoir la profondeur stratégique le long de sa frontière occidentale. La solution actuelle de Moscou consiste à s'enfoncer légèrement plus profondément dans le territoire ukrainien afin de se prémunir contre les missiles dans les zones stratégiquement occupées, sans pour autant viser l'Ukraine dans son ensemble. Une telle approche laisse ouverte la question de la zone tampon. Mais elle pourrait également permettre à la Russie de consolider les progrès réalisés dans le cadre de ce cycle, de libérer des ressources pour se concentrer sur les problèmes économiques croissants et d'ajourner les combats. Ce n'est qu'une question de temps avant que la Russie n'intensifie ses efforts pour trouver une solution négociée à ce conflit. Modifié le 25 août 2022 par Manuel77 8 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
g4lly Posté(e) le 26 août 2022 Share Posté(e) le 26 août 2022 Zaporozhye NPP est complètement déconnecté du réseau. Officiellement parce que le réseau est endommagé par des incendies. Mais cela fait un moment que les russes veulent couper l'électricité aux ukrainiens. 1 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
collectionneur Posté(e) le 26 août 2022 Share Posté(e) le 26 août 2022 Exode - a petite échelle - vers Israël : https://www.lemonde.fr/international/article/2022/08/23/face-a-la-folie-dans-leur-pays-des-milliers-de-juifs-russes-ont-fui-en-israel_6138787_3210.html Ces six derniers mois, un peu plus de 20 700 juifs de Russie ont fait leur alya – terme hébreu qui désigne « la montée » - contre 12 500 Ukrainiens. S’y ajoutent ceux qui possédaient déjà la nationalité israélienne " et gardaient leur passeport dans un tiroir" 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Deres Posté(e) le 26 août 2022 Share Posté(e) le 26 août 2022 Il y a 5 heures, g4lly a dit : Zaporozhye NPP est complètement déconnecté du réseau. Officiellement parce que le réseau est endommagé par des incendies. Mais cela fait un moment que les russes veulent couper l'électricité aux ukrainiens. Tout le monde joue au plus idiot sur ce sujet et cela ne peut donc que mal finir ... Maintenant que la centrale ne leur fournit plus d'électricité, le but des ukrainiens sera bien entendu que la centrale ne puisse plus fonctionner pour les russes. Les russes sont un peu débiles sur ce sujet. Si ils avaient été intelligents, ils auraient négocié d'office en coulisse un partage de la production avec les ukrainiens genre 50/50 et on n'aurait jamais entendu parler de cette centrale ... du moins tant que les russes auraient respecter l'accord. il y a une heure, collectionneur a dit : Exode - a petite échelle - vers Israël : https://www.lemonde.fr/international/article/2022/08/23/face-a-la-folie-dans-leur-pays-des-milliers-de-juifs-russes-ont-fui-en-israel_6138787_3210.html Ces six derniers mois, un peu plus de 20 700 juifs de Russie ont fait leur alya – terme hébreu qui désigne « la montée » - contre 12 500 Ukrainiens. S’y ajoutent ceux qui possédaient déjà la nationalité israélienne " et gardaient leur passeport dans un tiroir" Bravo l'article bien à charge avec distorsion de l'impression par les chiffres. Je recommande au journaliste un visionnage d'urgence de DEFEKATOR ! Aucune référence à la population respective des deux pays et encore plus de la population juive nationale sachant que l'Ukraine a été entièrement conquise par les nazis ... Et dans l'autre sens j'ajoute que les départs d'Ukraine, cela ne concerne pas que les juifs tout comme l'immigration russe ... Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
jojo (lo savoyârd) Posté(e) le 26 août 2022 Share Posté(e) le 26 août 2022 Un développement vu par Mearsheimer pas très optimiste : https://www.lexpress.fr/actualite/idees-et-debats/nucleaire-poutine-accule-la-guerre-en-ukraine-peut-encore-basculer-par-john-mearsheimer_2178930.html Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
jean-françois Posté(e) le 26 août 2022 Share Posté(e) le 26 août 2022 je n'ai lu que le début de l'article, mais imaginer une intervention directe de troupes US pour empêcher une défaire ukrainienne, euh, comment dire ?? 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
BP2 Posté(e) le 26 août 2022 Share Posté(e) le 26 août 2022 Il y a 1 heure, jojo (lo savoyârd) a dit : Un développement vu par Mearsheimer pas très optimiste : https://www.lexpress.fr/actualite/idees-et-debats/nucleaire-poutine-accule-la-guerre-en-ukraine-peut-encore-basculer-par-john-mearsheimer_2178930.html Jamais oh grand jamais les troupes US ou OTAN seront engagées contre les forces russes tant que le territoire d'un pays de l'OTAN n'est pas attaqué, bêtise que Poutine ne fera pas. Même si les russes "mangent" toute l'Ukraine et se tiennent à 10m de garde frontières Polonais il y aura statut quo. Les russes ont raté leur blitzkrieg mais continuent à avancer doucement. Ils jouent la guerre d'attrition, pas des matériels, mais des hommes. Livrer des Caesar et des Himars s'il n'y a plus personne pour les armer ca ne servira à rien. Au jeu de l'attrition les russes vont gagner, et penser que les sanctions économiques les gênent beaucoup est à mon avis une bétise : le peuple russe a une résilience extrêmement forte et l'a souvent prouvé, notre ministre de l'économie promettait de mettre à genoux l'économie russe... visiblement ca ne marche pas tant que ça et par contre on en est à faire l'aumône aux algériens pour remplir nos réserves de gaz et à annoncer la fin des jours heureux. In fine ce sont peut être les opinions publiques occidentale qui vont contraindre leurs gouvernement à cesser le soutient aux ukrainiens pour retrouver leur confort et pouvoir d'achat. Le temps joue pour la russie. 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
John92 Posté(e) le 26 août 2022 Share Posté(e) le 26 août 2022 il y a 3 minutes, BP2 a dit : Au jeu de l'attrition les russes vont gagner, et penser que les sanctions économiques les gênent beaucoup est à mon avis une bétise : le peuple russe a une résilience extrêmement forte et l'a souvent prouvé, notre ministre de l'économie promettait de mettre à genoux l'économie russe... visiblement ca ne marche pas tant que ça et par contre on en est à faire l'aumône aux algériens pour remplir nos réserves de gaz et à annoncer la fin des jours heureux. In fine ce sont peut être les opinions publiques occidentale qui vont contraindre leurs gouvernement à cesser le soutient aux ukrainiens pour retrouver leur confort et pouvoir d'achat. Le temps joue pour la russie. A condition qu'ils arrivent à produire assez d'obus pour que, lorsqu'ils auront épuisé les stocks, ils arrivent à maintenir le volume de feu qui seul leur permet de tenir les Ukrainiens en respect. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
BP2 Posté(e) le 26 août 2022 Share Posté(e) le 26 août 2022 il y a 2 minutes, John92 a dit : A condition qu'ils arrivent à produire assez d'obus pour que, lorsqu'ils auront épuisé les stocks, ils arrivent à maintenir le volume de feu qui seul leur permet de tenir les Ukrainiens en respect. Je suis assez convaincu qu'ils ont une belle capacité industrielle pour ce faire. Et leurs frères communistes chinois seraient je pense tout disposés à leur en vendre (communauté de calibres). Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
g4lly Posté(e) le 26 août 2022 Share Posté(e) le 26 août 2022 10 minutes ago, John92 said: A condition qu'ils arrivent à produire assez d'obus pour que, lorsqu'ils auront épuisé les stocks, ils arrivent à maintenir le volume de feu qui seul leur permet de tenir les Ukrainiens en respect. Les ukrainiens n'ont quasiment pas/plus d'unité capable de mener de sérieuses offensives... Les bombardements russes ne font pas que labourer les champs ... Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Wallaby Posté(e) le 26 août 2022 Share Posté(e) le 26 août 2022 https://www.welt.de/politik/deutschland/article240688237/Ukraine-Krieg-SPD-Politiker-fordern-Friedensverhandlungen-mit-Russland.html (26 août 2022) Une partie du SPD s'accroche à l'idée d'une politique de détente : dans un appel, un groupe de politiciens du SPD demande d'insister sur un cessez-le-feu le plus rapide possible. Ils proposent la Chine comme médiateur entre la Russie et l'Ukraine. Un groupe de politiciens du SPD insiste sur une offensive diplomatique pour une fin rapide de la guerre en Ukraine. "Nous avons besoin d'un cessez-le-feu le plus rapide possible comme point de départ pour des négociations de paix globales", écrivent les camarades dans un appel intitulé "Les armes doivent se taire !", rapporté par le "Spiegel". Les auteurs appellent à un nouveau départ "d'une politique de détente globale". Une amélioration fondamentale des relations avec Moscou ne sera certes possible que dans l'ère suivant l'actuel dirigeant Vladimir Poutine. Mais pour l'instant, il faut "trouver un modus vivendi avec le gouvernement russe, sur la base de la reconnaissance de réalités qui ne plaisent pas, afin d'exclure une nouvelle escalade de la guerre". Parmi les sociaux-démocrates qui ont signé l'appel, on trouve les députés du Bundestag Jan Dieren, Michael Müller, Rainer Keller, Tina Rudolph, Carolin Wagner et Jens Peick, les députés européens Dietmar Köster, Constanze Krehl et Joachim Schuster, plusieurs députés d'assemblées régionales, l'ancien maire de Brême Carsten Sieling, le président du SPD du Land de Brême Reinhold Wetjen et le maire de Dortmund Thomas Westphal. Les auteurs plaident pour un rôle de médiateur de la Chine, s'opposent aux projets de réarmement et mettent en garde contre la livraison de matériel de guerre lourd à l'Ukraine en faisant référence au risque de guerre nucléaire. Avec des chars de combat ou des avions de combat, on franchirait une "ligne rouge", la Russie le percevrait "comme une entrée en guerre". 1 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Deres Posté(e) le 26 août 2022 Share Posté(e) le 26 août 2022 Je pense que si tu n'impliques pas les USA, tu ne risque pas d'aboutir dans une négociation. Les russes le disait déjà avant le conflit. Les allemands vivent dans leurs rêves, comme si c'était juste un conflit mineur de voisinage. il y a 59 minutes, BP2 a dit : Jamais oh grand jamais les troupes US ou OTAN seront engagées contre les forces russes tant que le territoire d'un pays de l'OTAN n'est pas attaqué, bêtise que Poutine ne fera pas. Même si les russes "mangent" toute l'Ukraine et se tiennent à 10m de garde frontières Polonais il y aura statut quo. On n'est pas à l'abri d'une implication plus ou moins direct des polonais ou des pays baltes si les russes commencent à l'emporter. Et pour conserver leur statut de seigneur, les USA seront plus ou moins obligé de soutenir leurs vassaux, sinon cela entamerait gravement leur statut et leur prestige. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
jean-françois Posté(e) le 26 août 2022 Share Posté(e) le 26 août 2022 Deres, déjà les pays baltes ne représentent rien militairement. Ensuite, même si la Pologne intervient, je rappelle que lorsque la Turquie a abattu un SU24 russe en Syrie, l'OTAN et les USA se sont dépéchés de regarder ailleurs. Pas certain que la Pologne soit protégée en cas d'une riposte modérée russe. 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Wallaby Posté(e) le 26 août 2022 Share Posté(e) le 26 août 2022 il y a une heure, BP2 a dit : Jamais oh grand jamais les troupes US ou OTAN seront engagées contre les forces russes tant que le territoire d'un pays de l'OTAN n'est pas attaqué, bêtise que Poutine ne fera pas. Les Américains ont envoyé des troupes en Syrie, alors que le territoire américain n'était pas attaqué. https://www.france24.com/fr/20180216-syrie-etats-unis-russie-mercenaires-deir-ezzor-wagner-assad (16 février 2018) Des combattants de nationalité russe auraient été tués ou blessés le 7 février à Deir Ezzor, en Syrie, par des forces américaines déployées dans la région. L’incident semble délibérément minimisé par Moscou et Washington. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
gustave Posté(e) le 26 août 2022 Share Posté(e) le 26 août 2022 il y a 3 minutes, Wallaby a dit : Les Américains ont envoyé des troupes en Syrie, alors que le territoire américain n'était pas attaqué. https://www.france24.com/fr/20180216-syrie-etats-unis-russie-mercenaires-deir-ezzor-wagner-assad (16 février 2018) Des combattants de nationalité russe auraient été tués ou blessés le 7 février à Deir Ezzor, en Syrie, par des forces américaines déployées dans la région. L’incident semble délibérément minimisé par Moscou et Washington. Forces US qui coordonnent soigneusement leur activité avec les Russes… L’épisode en question concerne des gars de Wagner intégrés à une force de l’armée syrienne, et les Russes (officiels) en avaient été avisés… Cela corrobore les 70 ans de friction contrôlée… 2 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Wallaby Posté(e) le 26 août 2022 Share Posté(e) le 26 août 2022 (modifié) https://www.berliner-zeitung.de/news/bericht-russland-verbrennt-grosse-mengen-gas-das-fuer-deutschland-bestimmt-war-li.260272 (26 août 2022) Selon un reportage de la BBC, le gazoduc Nord Stream 1, qui est actuellement à peine rempli, brûle d'énormes quantités de gaz naturel près de la station de compression de Portovaïa, au nord-ouest de Saint-Pétersbourg, et les flammes sont visibles jusqu'en Finlande voisine et clairement sur les images satellites. Il s'agirait de gaz destiné à l'exportation vers l'Allemagne, mais qui ne peut pas être évacué ailleurs pour le moment en raison de la faible charge de la conduite. Le torchage de gaz au cours du processus de traitement n'a rien d'inhabituel. Selon la BBC, les experts se sont toutefois étonnés de la quantité. Selon le service de l'industrie RystadEnergy, 4,34 millions de mètres cubes de gaz partent en fumée chaque jour, ce qui correspond à une valeur d'environ dix millions d'euros par jour. Modifié le 26 août 2022 par Wallaby 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
BP2 Posté(e) le 26 août 2022 Share Posté(e) le 26 août 2022 il y a 29 minutes, Wallaby a dit : Les Américains ont envoyé des troupes en Syrie, alors que le territoire américain n'était pas attaqué. https://www.france24.com/fr/20180216-syrie-etats-unis-russie-mercenaires-deir-ezzor-wagner-assad (16 février 2018) Des combattants de nationalité russe auraient été tués ou blessés le 7 février à Deir Ezzor, en Syrie, par des forces américaines déployées dans la région. L’incident semble délibérément minimisé par Moscou et Washington. en face il n'y avait pas directement les russes. Et puis en syrie c'était plus des forces spéciales qu'autre chose si je me rappelle bien. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Deres Posté(e) le 26 août 2022 Share Posté(e) le 26 août 2022 il y a 38 minutes, jean-françois a dit : Deres, déjà les pays baltes ne représentent rien militairement. Ensuite, même si la Pologne intervient, je rappelle que lorsque la Turquie a abattu un SU24 russe en Syrie, l'OTAN et les USA se sont dépéchés de regarder ailleurs. Pas certain que la Pologne soit protégée en cas d'une riposte modérée russe. Me propos ne disent pas le contraire, il est loin d'être certain que les USA s'en mêlerait, rien ne les y obligerait. Mais ne pas soutenir les polonais ou els baltes contre les russes serait un "coup de canif" dans le fameux Article 5 dont on nous rebat les oreilles en permanence et qui est censé assurer la sécurité des européens et constitue toute l'importance de l'OTAN. Cela aurait donc des conséquences fortes à long terme et serait une victoire mineure des russes. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
jean-françois Posté(e) le 26 août 2022 Share Posté(e) le 26 août 2022 je suis d'accord, c'est pour cela que je pense que les USA ne vont prendre aucun risque et certainement faire passe le message dans le même sens aux membres de l'OTAN Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
gustave Posté(e) le 26 août 2022 Share Posté(e) le 26 août 2022 il y a 10 minutes, Deres a dit : Me propos ne disent pas le contraire, il est loin d'être certain que les USA s'en mêlerait, rien ne les y obligerait. Mais ne pas soutenir les polonais ou els baltes contre les russes serait un "coup de canif" dans le fameux Article 5 dont on nous rebat les oreilles en permanence et qui est censé assurer la sécurité des européens et constitue toute l'importance de l'OTAN. Cela aurait donc des conséquences fortes à long terme et serait une victoire mineure des russes. L’article 5 garantit le territoire des États membres dans la zone euro atlantique méditerranéenne, pas des forces d’un pays engagées sur un territoire tiers. 2 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
herciv Posté(e) le 26 août 2022 Share Posté(e) le 26 août 2022 (modifié) La facture énergétique des ménages UK sur le point de tripler depuis octobre de l'année dernière ; https://www.zonebourse.com/cours/action/CENTRICA-PLC-9590112/actualite/Grande-Bretagne-Bond-du-prix-de-l-energie-le-plafond-tarifaire-releve-de-80-41605116/ Grande-Bretagne: Bond du prix de l'énergie, le plafond tarifaire relevé de 80% 26/08/2022 | 14:16 LONDON (Reuters) - L'autorité de régulation du secteur énergétique britannique, l'Ofgem, a annoncé vendredi une augmentation de 80% du plafond tarifaire de l'énergie pour les consommateurs britanniques à compter d'octobre, portant la facture annuelle des ménages à une moyenne de 3.549 livres (4.203 euros). Cette hausse va avoir un "impact massif" sur les ménages britanniques, a déclaré le directeur général de l'Ofgem, Jonathan Brearley, qui ajoute qu'une autre augmentation était probable en janvier. Les prix de l'énergie ont ainsi quasiment triplé en un an pour 24 millions de ménages dont la facture annuelle s'élevait en moyenne à 1.277 livres en octobre dernier. Jonathan Brearley estime que le gouvernement devait apporter une aide supplémentaire aux ménages pour affronter cette inflation. "Le programme de soutien du gouvernement apporte une aide immédiate, mais il est clair que le nouveau Premier ministre devra agir davantage pour s'attaquer à l'impact des hausses de prix qui se produiront en octobre et l'année prochaine", a-t-il déclaré. "La réponse devra être à la hauteur de l'ampleur de la crise à laquelle nous sommes confrontés". Le ministre des Finances, Nadhim Zahawi, a déclaré qu'il travaillait sur un plan afin d'être prêt pour le prochain gouvernement, qui sera nommé le 5 septembre. Le Premier ministre sortant Boris Johnson a confirmé que le gouvernement annoncerait le mois prochain une aide supplémentaire. Celle-ci sera destinée aux plus vulnérables et non à tous les ménages, a-t-il ajouté, déclarant qu'il ne fallait pas plafonner les prix pour "absolument tout le monde", y compris "les ménages les plus riches du pays". L'Ofgem ne donne pas de prévisions pour janvier, date à laquelle un nouveau plafond entrera en vigueur, en raison de la volatilité du marché, mais il a indiqué qu'avec la demande de gaz en hiver, les prix pourraient "s'aggraver de manière significative" jusqu'en 2023. Déjà en hausse à la suite de la crise sanitaire du COVID-19, les prix du gaz et de l'électricité ont flambé depuis le début de la guerre en Ukraine et sous l'effet de la décision de la Russie de réduire ses exportations de gaz vers l'Europe. L'inflation en Grande-Bretagne a atteint un pic en quatre décennies. Cette hausse des prix se reflète dans les factures des consommateurs britanniques à travers un plafond tarifaire calculé chaque trimestre. Destiné à empêcher les fournisseurs d'énergie d'effectuer des surprofits, il est désormais le prix plafond disponible pour 24 millions de foyers. La hausse des coûts de l'énergie, qui se répercute sur un éventail de produits tels que les biens alimentaires et les billets de trains et avions, devrait amplifier une crise du pouvoir d'achat en Grande-Bretagne, alors que la Banque centrale d'Angleterre a prévenu des risques d'une récession longue. __________________________________________________________________________________________________________________________________________________ zonebourse : les japonais maintiennent leur importation de gaz russe : https://www.zonebourse.com/actualite-bourse/Le-japonais-JERA-signe-un-nouvel-accord-sur-le-GNL-avec-Sakhaline-2--41615039/ Le japonais JERA signe un nouvel accord sur le GNL avec Sakhaline-2 26/08/2022 | 13:10 par Yuka Obayashi TOKYO, 26 août (Reuters) - JERA a signé un accord avec le nouvel opérateur du projet énergétique russe Sakhaline-2 pour maintenir les livraisons à long terme de gaz naturel liquéfié (GNL), a déclaré vendredi un porte-parole du premier producteur d'électricité du Japon. Vladimir Poutine a signé fin juin un décret créant une nouvelle entreprise chargée de reprendre les droits et obligations de la Sakhalin Energy Investment Co, dans laquelle Shell et les deux sociétés commerciales japonaises Mitsui & Co et Mitsubishi Corp détenaient un peu moins de 50%. Les sociétés japonaises qui avaient des contrats à long terme pour acheter du GNL à Sakhaline-2 ont reçu une nouvelle offre de contrat de la part de ce nouvel opérateur, Sakhalin Energy LLC. "Les principales conditions telles que le volume, le prix et la monnaie sont restées les mêmes que dans le contrat précédent", a déclaré à Reuters le porte-parole de la JERA, sans toutefois donner plus de détails. D'autres acheteurs japonais n'ont pas encore pris de décision. Kyushu Electric Power penche pour le maintien de son contrat à long terme, a déclaré un porte-parole. Tokyo Gas a déclaré qu'il étudiait toujours la question, tandis que Saibu Gas Holdings et Tohoku Electric Power ont déclaré qu'ils évaluaient les détails du contrat. Toho Gas, Hiroshima Gas et Osaka Gas n'ont pas souhaité commenter. Sakhalin Energy a par ailleurs déclaré vendredi être à la recherche de nouveaux marchés et de nouveaux clients. "Nous sommes aujourd'hui activement engagés dans la recherche de nouveaux marchés et dans l'élargissement de notre portefeuille d'acheteurs, augmentant ainsi la compétitivité du GNL de Sakhaline", a déclaré son directeur Roman Dachkov dans un communiqué. (version française Valentine Baldassari, édité par Sophie Louet) ________________________________________________________________________________________________________________________________________ Modifié le 26 août 2022 par herciv 2 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Obelix38 Posté(e) le 26 août 2022 Share Posté(e) le 26 août 2022 Il y a 3 heures, BP2 a dit : Jamais oh grand jamais les troupes US ou OTAN seront engagées contre les forces russes tant que le territoire d'un pays de l'OTAN n'est pas attaqué, bêtise que Poutine ne fera pas. Vraie question : Comment serait interprété un nouveau Tchernobyl à Zaporijia par vents d'est arrosant copieusement de retombées radioactives des membres de l'OTAN ? 3 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
BP2 Posté(e) le 26 août 2022 Share Posté(e) le 26 août 2022 (modifié) il y a 12 minutes, Obelix38 a dit : Vraie question : Comment serait interprété un nouveau Tchernobyl à Zaporijia par vents d'est arrosant copieusement de retombées radioactives des membres de l'OTAN ? Faudrait déjà être sur de qui fait quoi sur cette centrale. Ensuite il y a eu Tchernobyl, en pleine guerre froide, comme précédent. Je pense qu'on mélangerait les genres là. Et puis les soldats de l'OTAN n'ont pas d'éponge magique qui permettrait d'enlever les méchantes radiations qui fuitent. Et enfin, les vents dominants là bas vont de l'ouest décadent vers l'est glorieux : les russes seraient aux premières loges.... Modifié le 26 août 2022 par BP2 1 1 2 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Mangouste Posté(e) le 26 août 2022 Share Posté(e) le 26 août 2022 http://www.opex360.com/2022/08/26/la-bielorussie-dit-avoir-des-avions-de-combat-capables-demporter-une-arme-nucleaire/ Info ou intox ? Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
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