Alexis Posté(e) le 24 avril 2023 Share Posté(e) le 24 avril 2023 L'un des journalistes allemands les plus connus Gabor Steingart, publie un article choc sur les perspectives de la guerre en Ukraine. Tout est dans le titre, qui recense les "huit faits gênants pour l'Occident" À moins que l'Occident ne change de stratégie, l'Ukraine deviendra le nouveau Kaboul L'Ukraine exige une multiplication par dix de l'aide militaire occidentale dans la lutte contre l'agression russe, et les sanctions occidentales sont trop faibles pour avoir un effet sur Poutine. À moins que l'Occident ne change de stratégie, l'Ukraine pourrait devenir le nouveau Kaboul. Si vous êtes cynique, vous pourriez dire : l'Ukraine se rapproche de la paix. Ce serait alors la bonne nouvelle. La mauvaise nouvelle, cependant, suit immédiatement : selon tout ce que nous voyons maintenant, ce sera une paix dictée par la Russie. Les mauvaises nouvelles dévorent les bonnes nouvelles. Ce qui s'est passé? L'Ukraine sent le souffle chaud de l'agresseur sur sa nuque. Dans la lutte contre l'invasion russe, elle réclame le décuplement de l'aide militaire occidentale. Le vice-ministre des Affaires étrangères Andriy Melnyk a écrit sur Twitter samedi. "L'Ukraine a besoin de dix fois plus pour mettre fin à l'agression russe cette année." L'Occident devrait enfin cesser de tracer "des lignes rouges artificielles de soutien". Il a plutôt exigé que les États de l'OTAN libèrent 1 % de leur produit intérieur brut pour les livraisons d'armes à l'Ukraine. Dans le cas de l'Allemagne, cela représenterait plus de 35 milliards d'euros, soit presque le double des dépenses annuelles de la Bundeswehr. Une tempête de merde a éclaté immédiatement, que même Melnyk n'avait peut-être pas connue auparavant. Dégustation: "Tu devrais avoir honte." « Que diriez-vous des bombes atomiques ? "Complètement fou." "Votre guerre, votre argent." "Nous ne vous devons rien." "Je pensais que l'Ukraine gagnait ?!" « Mendier ailleurs. Les huit faits gênants pour l'Occident Quiconque regarde à travers la fumée peut voir que l'Ukraine ne va pas bien – ni dans l'opinion publique ni sur le champ de bataille. La résistance occidentale est grande en mots et petite en succès. Voici les huit faits extrêmement inconfortables pour l'Occident : 1. À environ 1 300 kilomètres, la ligne de front est trop longue pour que la relativement petite armée ukrainienne puisse gagner du terrain ici. L'Ukraine ressemble de plus en plus à un État croupion. Les zones autour de Luhansk, Donetsk et Melitopol, ainsi que la ville portuaire de Marioupol, ont été perdues. La centrale nucléaire de Zaporijia, dans le sud de l'Ukraine, est toujours occupée par la Russie. Comme la Crimée. Leur reconquête est impossible avec les anciens équipements militaires. 2. Même des experts indépendants - du moins indépendants du gouvernement ukrainien - supposent que l'équipement militaire de l'Ukraine est insuffisant. Le patron de Rheinmetall affirme que l'Ukraine a besoin d'un multiple de ses stocks de chars précédents. L'ex-général Egon Ramms confirme cette évaluation : "Afin de relancer l'opération ukrainienne, un plus grand nombre de chars de combat et de véhicules blindés de transport de troupes sont nécessaires pour la bataille interarmes mobile. De plus, une artillerie à longue portée et un équipement encore meilleur pour la défense anti-aérienne" 3. Les sanctions économiques n'ont eu aucun effet en Russie qui pourrait forcer Poutine à abandonner. Pour cette année et la suivante, le FMI prévoit des augmentations du PIB russe de 0,7 et 1,3 %. Des marchandises occidentales importantes telles que des composants électroniques pour l'armée parviennent à Poutine via des pays comme l'Iran ou les Émirats arabes unis. S'il ne peut plus déchaîner ses approvisionnements en pétrole et en gaz en Occident, il peut le faire en Inde et en Chine . L'acquisition de nouveaux clients par Poutine est intacte. 4. Après son invasion, la Russie est-elle devenue le paria de la communauté mondiale, comme le voulait l'Occident ? C'est ce qu'a demandé Claudia Major de la Fondation Science et Politique vendredi lors de la Journée des entrepreneurs familiaux. Elle a immédiatement donné la réponse : Non. Une grande partie de la communauté internationale est d'avis que l'Amérique est aussi une grande puissance chère et n'est pas innocente de ce conflit. 5. Avec la Chine, Poutine a réussi à attirer un joueur important à ses côtés. Xi Jinping a récemment qualifié Poutine de son "ami estimé". Ainsi encouragé, l'ambassadeur de Russie à Paris, Lu Shaye, a déclaré qu'en ce qui concerne les États ex-soviétiques, dont la Crimée, il n'y a « aucun accord international qui établit le statut de certains en tant que nation souveraine ». 6. Jusqu'à présent, l'Occident - tous alliés confondus - n'a pas fourni 55 milliards de dollars américains, comme le dit Melnyk, mais a investi plusieurs fois cette somme dans l'aide directe, plus les amortissements sur les investissements occidentaux en Russie, plus les conséquences économiques des sanctions occidentales en Russie. ce conflit. Selon l'Institut de Kiel pour l'économie mondiale, les États-Unis et l'UE ont déjà promis à eux seuls plus de 130 milliards d'euros d'aide gouvernementale à l'Ukraine. Le prix monte, les succès restent. 7. Le public autrefois pro-ukrainien descend dans la rue. Au sein de la population américaine, le soutien à l'Ukraine est tombé à moins de 50 % en février, contre 60 % en mai 2022. Selon un sondage Ipsos de mars, 30 % des Allemands pensent que les sanctions contre la Russie réduisent l'impact économique sur l'énergie locale et les prix des aliments n'en valent pas la peine. 8. Entre-temps, l'unité de l'OTAN était considérée comme le plus grand succès vérifiable, même s'il s'agissait essentiellement d'une unité rhétorique. En vérité, tous ne livrent en aucun cas leurs armes à Kiev de la même manière. Et : Macron a clairement indiqué que sa vision du rôle de l'Amérique diffère considérablement de la lecture officielle de l'OTAN. Faisant référence au rôle de la Chine et de l'Europe dans le conflit de Taiwan, il a expliqué : "Le paradoxe serait que nous paniquions et pensions que nous ne sommes que des partisans de l'Amérique". Conclusion : L'Occident, dans toute son unité, trébuche. Mesuré par rapport au déploiement brutal de l'armée russe, ses réserves d'armes sont trop faibles, les sanctions trop inefficaces et il n'y a pas de plan de paix du tout. La suite des événements n'est pas difficile à prévoir : sans changement de stratégie, Kiev deviendra le nouveau Kaboul. Le pavé est dans la mare... Steingart n'a pas de stratégie alternative à proposer. Mais la critique de la stratégie actuelle est à mon avis bien sentie. Ainsi que l'énoncé de ses conséquences les plus probables. 1 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
C’est un message populaire. Deres Posté(e) le 24 avril 2023 C’est un message populaire. Share Posté(e) le 24 avril 2023 (modifié) Oui, mais cela constitue-t-il vraiment une "défaite de l'occident" ? D'une certaine maniere, le déroulement des événements en Ukraine est presque une rêve éveillé pour les fameux faucons de Washington : - la Russie est maintenant sous sanctions completes de l'occident ce qui malgré les contournements est bien accepte par la communauté internationale - meme si l'Ukraine n'est pas dans l'OTAN, elle a réussi a s’élargir largement plus au nord, avec des nations bien plus riches, ce qui compense largement. La Baltique est devenue une mare nostrum de l'OTAN a defaut de la mer Noire. - l'Europe n'a plus de liens commerciaux avec la Russie en particulier sur les hydrocarbures qui était son debouche logique - le potentiel militaire russe est totalement consomme en Ukraine, en plus au detriment de sa modernisation qui était en cours - tous les combats sont le fait des ukrainiens donc cette guerre ne consomme pas le potentiel militaire occidental, ceux ci fournissant quand meme beaucoup plus de "vieux tromblons" sorti de la naphtaline que leur armement le plus moderne (c'est aussi pour cela que la contribution française de type CAESAR est appréciée) - au contraire, cela enclenche un rearmement européen réclamé de longue date et jamais obtenu Donc de ce point de vue la, c'est une immense victoire quel que soit la suite des événements. Et un enlisement du conflit ne ferait que figer cet état de fait. Meme si les ukrainiens "craquaient" et perdaient vraiment le conflit, tous ces points seraient quand meme acquis : la Russie aurait qund meme peu acquis vis a vis de ses pertes humaines, economiques et militaires. Modifié le 25 avril 2023 par Deres 1 12 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
nemo Posté(e) le 25 avril 2023 Share Posté(e) le 25 avril 2023 +1. J'ajouterais que les ukrainiens sont loin d'avoir perdu. 3 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Deres Posté(e) le 25 avril 2023 Share Posté(e) le 25 avril 2023 (modifié) il y a 14 minutes, nemo a dit : +1. J'ajouterais que les ukrainiens sont loin d'avoir perdu. Le sort de l'Ukraine ne compte pas dans la definition de victoire dans cette guerre, enfin juste pour les apparences. Les ukrainiens seront toujours perdants meme si ils récupèrent tout leur ancien territoire vu le prix, les morts, les souffrances et les destructions que cela leur aura coûte. Les russes seront aussi perdants meme si ils recuperaient tout le territoire ukrainien vu leur investissement. Les combats eux-meme sont un sujet secondaire dans une guerre par proxy. Le sujet primaire sont les effets indirects sur les puissance extérieures impliquées. Et en s’étant implique personnellement dans la guerre par proxy mais en n'obtenant pas les résultats rapides escomptes, les russes sont nécessairement les "couillons" dans cette affaire. C'est la la grande leçon du Vietnam et de Afghanistan. Les russes ont cherche a éviter cela pendant 8 ans en cherchant a ce que les républiques du Donetsk et de Luhansk soit leur proxy artificiels pour mener cette guerre de façon indirecte comme le font les occidentaux actuellement. Meme si ce n'est pas de façon très glorieuse, nous sommes totalement victorieux dans cette affaire. C'est la version ultime du concept de la guerre "no boots on the ground" qui s'adjoint du "No plane in the sky". Modifié le 25 avril 2023 par Deres 4 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
U235 Posté(e) le 25 avril 2023 Share Posté(e) le 25 avril 2023 (modifié) 4 hours ago, Alexis said: L'un des journalistes allemands les plus connus Gabor Steingart, publie un article choc sur les perspectives de la guerre en Ukraine. Tout est dans le titre, qui recense les "huit faits gênants pour l'Occident" À moins que l'Occident ne change de stratégie, l'Ukraine deviendra le nouveau Kaboul L'Ukraine exige une multiplication par dix de l'aide militaire occidentale dans la lutte contre l'agression russe, et les sanctions occidentales sont trop faibles pour avoir un effet sur Poutine. À moins que l'Occident ne change de stratégie, l'Ukraine pourrait devenir le nouveau Kaboul. Si vous êtes cynique, vous pourriez dire : l'Ukraine se rapproche de la paix. Ce serait alors la bonne nouvelle. La mauvaise nouvelle, cependant, suit immédiatement : selon tout ce que nous voyons maintenant, ce sera une paix dictée par la Russie. Les mauvaises nouvelles dévorent les bonnes nouvelles. Ce qui s'est passé? L'Ukraine sent le souffle chaud de l'agresseur sur sa nuque. Dans la lutte contre l'invasion russe, elle réclame le décuplement de l'aide militaire occidentale. Le vice-ministre des Affaires étrangères Andriy Melnyk a écrit sur Twitter samedi. "L'Ukraine a besoin de dix fois plus pour mettre fin à l'agression russe cette année." L'Occident devrait enfin cesser de tracer "des lignes rouges artificielles de soutien". Il a plutôt exigé que les États de l'OTAN libèrent 1 % de leur produit intérieur brut pour les livraisons d'armes à l'Ukraine. Dans le cas de l'Allemagne, cela représenterait plus de 35 milliards d'euros, soit presque le double des dépenses annuelles de la Bundeswehr. Une tempête de merde a éclaté immédiatement, que même Melnyk n'avait peut-être pas connue auparavant. Dégustation: "Tu devrais avoir honte." « Que diriez-vous des bombes atomiques ? "Complètement fou." "Votre guerre, votre argent." "Nous ne vous devons rien." "Je pensais que l'Ukraine gagnait ?!" « Mendier ailleurs. Les huit faits gênants pour l'Occident Quiconque regarde à travers la fumée peut voir que l'Ukraine ne va pas bien – ni dans l'opinion publique ni sur le champ de bataille. La résistance occidentale est grande en mots et petite en succès. Voici les huit faits extrêmement inconfortables pour l'Occident : 1. À environ 1 300 kilomètres, la ligne de front est trop longue pour que la relativement petite armée ukrainienne puisse gagner du terrain ici. L'Ukraine ressemble de plus en plus à un État croupion. Les zones autour de Luhansk, Donetsk et Melitopol, ainsi que la ville portuaire de Marioupol, ont été perdues. La centrale nucléaire de Zaporijia, dans le sud de l'Ukraine, est toujours occupée par la Russie. Comme la Crimée. Leur reconquête est impossible avec les anciens équipements militaires. 2. Même des experts indépendants - du moins indépendants du gouvernement ukrainien - supposent que l'équipement militaire de l'Ukraine est insuffisant. Le patron de Rheinmetall affirme que l'Ukraine a besoin d'un multiple de ses stocks de chars précédents. L'ex-général Egon Ramms confirme cette évaluation : "Afin de relancer l'opération ukrainienne, un plus grand nombre de chars de combat et de véhicules blindés de transport de troupes sont nécessaires pour la bataille interarmes mobile. De plus, une artillerie à longue portée et un équipement encore meilleur pour la défense anti-aérienne" 3. Les sanctions économiques n'ont eu aucun effet en Russie qui pourrait forcer Poutine à abandonner. Pour cette année et la suivante, le FMI prévoit des augmentations du PIB russe de 0,7 et 1,3 %. Des marchandises occidentales importantes telles que des composants électroniques pour l'armée parviennent à Poutine via des pays comme l'Iran ou les Émirats arabes unis. S'il ne peut plus déchaîner ses approvisionnements en pétrole et en gaz en Occident, il peut le faire en Inde et en Chine . L'acquisition de nouveaux clients par Poutine est intacte. 4. Après son invasion, la Russie est-elle devenue le paria de la communauté mondiale, comme le voulait l'Occident ? C'est ce qu'a demandé Claudia Major de la Fondation Science et Politique vendredi lors de la Journée des entrepreneurs familiaux. Elle a immédiatement donné la réponse : Non. Une grande partie de la communauté internationale est d'avis que l'Amérique est aussi une grande puissance chère et n'est pas innocente de ce conflit. 5. Avec la Chine, Poutine a réussi à attirer un joueur important à ses côtés. Xi Jinping a récemment qualifié Poutine de son "ami estimé". Ainsi encouragé, l'ambassadeur de Russie à Paris, Lu Shaye, a déclaré qu'en ce qui concerne les États ex-soviétiques, dont la Crimée, il n'y a « aucun accord international qui établit le statut de certains en tant que nation souveraine ». 6. Jusqu'à présent, l'Occident - tous alliés confondus - n'a pas fourni 55 milliards de dollars américains, comme le dit Melnyk, mais a investi plusieurs fois cette somme dans l'aide directe, plus les amortissements sur les investissements occidentaux en Russie, plus les conséquences économiques des sanctions occidentales en Russie. ce conflit. Selon l'Institut de Kiel pour l'économie mondiale, les États-Unis et l'UE ont déjà promis à eux seuls plus de 130 milliards d'euros d'aide gouvernementale à l'Ukraine. Le prix monte, les succès restent. 7. Le public autrefois pro-ukrainien descend dans la rue. Au sein de la population américaine, le soutien à l'Ukraine est tombé à moins de 50 % en février, contre 60 % en mai 2022. Selon un sondage Ipsos de mars, 30 % des Allemands pensent que les sanctions contre la Russie réduisent l'impact économique sur l'énergie locale et les prix des aliments n'en valent pas la peine. 8. Entre-temps, l'unité de l'OTAN était considérée comme le plus grand succès vérifiable, même s'il s'agissait essentiellement d'une unité rhétorique. En vérité, tous ne livrent en aucun cas leurs armes à Kiev de la même manière. Et : Macron a clairement indiqué que sa vision du rôle de l'Amérique diffère considérablement de la lecture officielle de l'OTAN. Faisant référence au rôle de la Chine et de l'Europe dans le conflit de Taiwan, il a expliqué : "Le paradoxe serait que nous paniquions et pensions que nous ne sommes que des partisans de l'Amérique". Conclusion : L'Occident, dans toute son unité, trébuche. Mesuré par rapport au déploiement brutal de l'armée russe, ses réserves d'armes sont trop faibles, les sanctions trop inefficaces et il n'y a pas de plan de paix du tout. La suite des événements n'est pas difficile à prévoir : sans changement de stratégie, Kiev deviendra le nouveau Kaboul. Le pavé est dans la mare... Steingart n'a pas de stratégie alternative à proposer. Mais la critique de la stratégie actuelle est à mon avis bien sentie. Ainsi que l'énoncé de ses conséquences les plus probables. La Russie n'a toujours pas les effectifs nécessaires pour contrôler un territoire de la taille de l'Ukraine. Elle aura beau dépenser temps et argent pour essayer, elle n'en sera que plus pauvre au bout du compte. Ils n'ont tout simplement pas assez de soldats et d'équipements pour prendre le contrôle d'une zone aussi vaste qui ne veut pas être conquise. Je ne sais pas comment dire en français, mais en anglais "they've shot their load already" ils ne peuvent que futilement essayer de revenir de cet abîme (désolé, mais c'est une métaphore parfaite, et Poutine a 70 ans donc... ). Modifié le 25 avril 2023 par U235 2 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
HK Posté(e) le 25 avril 2023 Share Posté(e) le 25 avril 2023 5 hours ago, Alexis said: L'un des journalistes allemands les plus connus Gabor Steingart, publie un article choc Si j’ai bien compris, ce type c’est le roi de l’hyperbole et sa marque de fabrique c’est toujours tout critiquer à l’outrance. Bref ce n’est pas forcément un analyste sérieux même s’il est visiblement très lu. 2 2 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
pascal Posté(e) le 25 avril 2023 Share Posté(e) le 25 avril 2023 Il y a 5 heures, Alexis a dit : 5. Avec la Chine, Poutine a réussi à attirer un joueur important à ses côtés. Xi Jinping a récemment qualifié Poutine de son "ami estimé". Ainsi encouragé, l'ambassadeur de Russie à Paris, Lu Shaye, a déclaré qu'en ce qui concerne les États ex-soviétiques, dont la Crimée, il n'y a « aucun accord international qui établit le statut de certains en tant que nation souveraine ». Je pense que la guerre en Ukraine et l'isolement ainsi que l'affaiblissement de la Russie - à relativiser certes mais néanmoins latents - sont du pain béni pour la Chine qui y voit là un levier providentiel afin d'asseoir son statut dominant dans les relation bilatérales entre les deux pays. On a tendance à dire que la Chine (sur un plan militaire) rattrape les USA que dire alors vis-à-vis des Russes ! La Chine pousse également ses pions sur le front diplomatique, je reste convaincu que l'aventure ukrainienne a peu ou prou mis la Russie dans les mains des Chinois. A mon sens le seul pays d'un poids réel qui peut apporter un soutien objectif aux Russes c'est l'Inde en raison de son antagonisme avec la Chine. Il y a 2 heures, nemo a dit : J'ajouterais que les ukrainiens sont loin d'avoir perdu. Le gros problème c'est qu'ils sont loin d'avoir gagné or il ne sera de fin acceptable que sur une victoire totale et un retrait total des Russes des territoires occupés. il y a une heure, U235 a dit : Je ne sais pas comment dire en français, mais en anglais "they've shot their load already" "vider son carquois" 2 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
gustave Posté(e) le 25 avril 2023 Share Posté(e) le 25 avril 2023 Il y a 5 heures, Deres a dit : Oui, mais cela constitue-t-il vraiment une "défaite de l'occident" ? D'une certaine maniere, le déroulement des événements en Ukraine est presque une rêve éveillé pour les fameux faucons de Washington : - la Russie est maintenant sous sanctions completes de l'occident ce qui malgré les contournements est bien accepte par la communauté internationale - meme si l'Ukraine n'est pas dans l'OTAN, elle a réussi a s’élargir largement plus au nord, avec des nations bien plus riches, ce qui compense largement. La Baltique est devenue une mare nostrum de l'OTAN a defaut de la mer Noire. - l'Europe n'a plus de liens commerciaux avec la Russie en particulier sur les hydrocarbures qui était son debouche logique - le potentiel militaire russe est totalement consomme en Ukraine, en plus au detriment de sa modernisation qui était en cours - tous les combats sont le fait des ukrainiens donc cette guerre ne consomme pas le potentiel militaire occidental, ceux ci fournissant quand meme beaucoup plus de "vieux tromblons" sorti de la naphtaline que leur armement le plus moderne (c'est aussi pour cela que la contribution française de type CAESAR est appréciée) - au contraire, cela enclenche un rearmement européen réclamé de longue date et jamais obtenu Donc de ce point de vue la, c'est une immense victoire quel que soit la suite des événements. Et un enlisement du conflit ne ferait que figer cet état de fait. Meme si les ukrainiens "craquaient" et perdaient vraiment le conflit, tous ces points seraient quand meme acquis : la Russie aurait qund meme peu acquis vis a vis de ses pertes humaines, economiques et militaires. Et en plus ils nous vendent fort cher leurs hydrocarbures. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
BPCs Posté(e) le 25 avril 2023 Share Posté(e) le 25 avril 2023 Il y a 1 heure, pascal a dit : A mon sens le seul pays d'un poids réel qui peut apporter un soutien objectif aux Russes c'est l'Inde en raison de son antagonisme avec la Chine. Dans cette approche, Emmanuel Macron serait plus inspiré d'aller à Delhi pour rechercher un levier d'action sur la Russie. Mais on est déjà très connecté à l'Inde : la question a forcément déjà du être abordée ? Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
nemo Posté(e) le 25 avril 2023 Share Posté(e) le 25 avril 2023 Il y a 4 heures, pascal a dit : Le gros problème c'est qu'ils sont loin d'avoir gagné or il ne sera de fin acceptable que sur une victoire totale et un retrait total des Russes des territoires occupés. Une victoire totale Ukrainienne comme seule "fin acceptable" je suis pas convaincu du tout. C'est le tour que ça a prit actuellement mais la société ukrainienne souffre bien plus que la russe de la situation, elle pourra supporter cela encore combien de temps avant que ce qui était inacceptable le devienne? En plus je suis assez convaincu que les gouvernements ukrainiens n'a presque pas de poids dans cette décision et que le jour ou les tazus diront "pouce" la guerre s'arrêtera que cela soit considérer comme acceptable ou pas à Kiev. A condition que Moscou soit d'accord bien entendu. 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Wallaby Posté(e) le 25 avril 2023 Share Posté(e) le 25 avril 2023 (modifié) Il y a 18 heures, Ciders a dit : Qui d'autre ? Joli programme ceci dit. A se demander pourquoi il n'a rien fait quand il était à Matignon. Il faudra par contre lui dire qu'après la conférence d'Helsinki, la Guerre Froide n'a jamais été aussi chaude. - Le 16/04/2023 à 17:02, Wallaby a dit : https://www.telos-eu.com/fr/pays-regions/russie/en-defense-du-realisme.html (14 mars 2023) On ne devrait donc pas oublier ce qu’a été la politique américaine triomphaliste, non seulement sous Bill Clinton, puis sous George W. Bush, avec le rôle déterminant, et nuisible, du vice-président Dick Cheney, et l’action de Condoleeza Rice qui a torpillé méthodiquement les efforts du président Chirac pour concevoir un statut de neutralité pour l’Ukraine, comme le raconte très bien l’ancien conseiller diplomatique et sherpa de Jacques Chirac, Maurice Gourdault-Montagne, dans son ouvrage Les autres ne pensent pas comme nous. Honnêtement, ce n'était déjà plus Raffarin, mais Villepin qui était Premier ministre : "fin 2006" : (19 mars 2022 ?) Modifié le 25 avril 2023 par Wallaby 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Wallaby Posté(e) le 25 avril 2023 Share Posté(e) le 25 avril 2023 Il y a 10 heures, Deres a dit : meme si l'Ukraine n'est pas dans l'OTAN, elle a réussi a s’élargir largement plus au nord, avec des nations bien plus riches, ce qui compense largement. La Baltique est devenue une mare nostrum de l'OTAN a defaut de la mer Noire. Hier j'ai fait un cours de vocabulaire. Aujourd'hui je vais faire un cours de grammaire. Dans cette phrase, le sujet est "l'Ukraine". Donc "elle" représente l'Ukraine. Donc pour dire ce que tu veux dire, il ne fallait pas écrire "elle", mais "cette dernière" (à savoir l'Organisation du Traité de l'Atlantique Nord). Sinon on pense que c'est l'Ukraine qui s'élargit plus au Nord, en conquérant la Biélorussie. 2 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Connorfra Posté(e) le 25 avril 2023 Share Posté(e) le 25 avril 2023 J'avais posté l'info mais cela ce confirme (et je m'excuse si c'est déjà passé car j'ai été déconnecté une semaine) mais le défilé du 1 et du 9 mai sont bien annulés officiellement à cause du risque d'attaques mais à l'époque où j'avais vue l'info passer la première fois ça disait manque de véhicules notamment de chars entre les modèles avancés hors t14 pratiquement tous détruits et d'une manière générale pour ne pas dégarnir le front. On m'avait dit que politiquement annuler le 9 mais aurait été désastreux. Bien le message et la... 2 2 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
CortoMaltese Posté(e) le 25 avril 2023 Share Posté(e) le 25 avril 2023 Le défilé du 9 mai à Moscou annulé ?! Tu aurais une source car je n'ai rien vu passer allant dans ce sens, mais je suis peut être passé à côté, c'est tout à fait possible Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
jojo (lo savoyârd) Posté(e) le 25 avril 2023 Share Posté(e) le 25 avril 2023 (modifié) il y a 32 minutes, CortoMaltese a dit : Le défilé du 9 mai à Moscou annulé ?! Tu aurais une source car je n'ai rien vu passer allant dans ce sens, mais je suis peut être passé à côté, c'est tout à fait possible Si si ... Officiellement supprimé le 1er mai, et certainement de même pour le 9 mai ... (en tous cas déjà annulé pour le 9 mai dans certaines villes ou districts. Pas trouvé d'information claire pour Moscou concernant le 9 mai) Là, entre-autre : Moscou : pas de défilé le 1er mai en raison d'une menace terroriste «élevée»https://www.lefigaro.fr/international/moscou-pas-de-defile-le-1er-mai-en-raison-d-une-menace-terroriste-elevee-20230414?utm_source=app&utm_medium=sms&utm_campaign=fr.playsoft.lefigarov3 https://www.watson.ch/fr/international/poutine/357267793-defiles-annules-poutine-dissimulerait-les-pertes-russes https://www.ladepeche.fr/2023/04/24/guerre-en-ukraine-pourquoi-il-ny-aura-pas-de-defile-militaire-sur-la-place-rouge-a-moscou-le-1er-mai-11155088.php https://www.rtbf.be/article/guerre-en-ukraine-un-drone-ukrainien-se-serait-ecrase-a-une-cinquantaine-de-kilometres-de-moscou-11187911 Modifié le 25 avril 2023 par jojo (lo savoyârd) 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Connorfra Posté(e) le 25 avril 2023 Share Posté(e) le 25 avril 2023 il y a 22 minutes, jojo (lo savoyârd) a dit : Si si ... Officiellement supprimé le 1er mai, et certainement de même pour le 9 mai ... (en tous cas déjà annulé pour le 9 mai dans certaines villes ou districts. Pas trouvé d'information claire pour Moscou concernant le 9 mai) Là, entre-autre : Moscou : pas de défilé le 1er mai en raison d'une menace terroriste «élevée»https://www.lefigaro.fr/international/moscou-pas-de-defile-le-1er-mai-en-raison-d-une-menace-terroriste-elevee-20230414?utm_source=app&utm_medium=sms&utm_campaign=fr.playsoft.lefigarov3 https://www.watson.ch/fr/international/poutine/357267793-defiles-annules-poutine-dissimulerait-les-pertes-russes https://www.ladepeche.fr/2023/04/24/guerre-en-ukraine-pourquoi-il-ny-aura-pas-de-defile-militaire-sur-la-place-rouge-a-moscou-le-1er-mai-11155088.php https://www.rtbf.be/article/guerre-en-ukraine-un-drone-ukrainien-se-serait-ecrase-a-une-cinquantaine-de-kilometres-de-moscou-11187911 La place rouge est même interdite de manifestation jusqu'au 10 mai https://twitter.com/NOELreports/status/1650794567006822401?s=20 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
C’est un message populaire. herciv Posté(e) le 25 avril 2023 C’est un message populaire. Share Posté(e) le 25 avril 2023 L"Arabie Saoudite et maintenant les EAU ont décidé de ne pas tenir compte de l'embargo sur le pétrole russe et profite à fond de la fin des échanges de prétrole en dollars : Zonebourse L'Arabie saoudite et les Emirats s'arrachent le pétrole russe à prix cassé -Plus Inter 25/04/2023 | 10:26 Benoît Faucon et Summer Said, The Wall Street Journal LONDRES/DUBAI (Agefi-Dow Jones)--Contrainte de passer le globe au peigne fin pour trouver des acheteurs, la Russie fait aujourd'hui affaire avec des partenaires auxquels personne n'aurait pensé : les pays du golfe Persique. Depuis que les sanctions occidentales ont coupé Moscou de ses débouchés historiques, les compagnies pétrolières nationales d'Arabie saoudite et des Emirats arabes unis ont décidé de profiter du pétrole russe vendu à prix cassé, ont confié au Wall Street Journal des dirigeants et des analystes. Malgré les objections américaines, les pays du Golfe utilisent le pétrole russe entre autres pour leur consommation locale et le raffinage, et vendent leur or noir au prix du marché, empochant au passage des bénéfices plus importants. Ils sont également devenus - notamment les Emirats arabes unis - un hub de stockage et de négociation clé pour les produits énergétiques russes dont le commerce est compliqué par la guerre en Ukraine. Même s'il est à première vue étrange, le fait que les pays les plus riches en pétrole au monde achètent de l'or noir montre que les sanctions occidentales et le déclin de l'influence américaine sur le Moyen-Orient ont des conséquences inattendues. Selon des données de Kpler, les exportations de pétrole russe vers les Emirats arabes unis ont plus que triplé l'an passé, atteignant le volume record de 60 millions de barils. Les exportations vers Singapour, autre hub commercial majeur, n'ont augmenté que de 13%, à 26 millions de barils, toujours selon Kpler. Le pétrole russe représente désormais plus de 10% des produits entreposés à Fujaïrah, principal hub de stockage des Emirats, selon Argus Media. Moscou envoie aussi 100.000 barils par jour en Arabie saoudite, selon Kpler, ce qui équivaut à plus de 36 millions de barils par an, alors que le pays n'en expédiait quasiment pas avant la guerre. Les autorités américaines attentives Les échanges entre Saoudiens, Emiratis et Russes ont attiré l'attention des autorités américaines, qui affirment qu'ils minent les efforts des Occidentaux pour couper les vivres au Kremlin. Brian Nelson, sous-secrétaire au Trésor, s'est rendu au Moyen-Orient en février pour tenter de convaincre des pays comme l'Arabie saoudite, les Emirats arabes unis et la Turquie d'appliquer les sanctions contre la Russie. Ni le Trésor américain ni la famille royale saoudienne n'ont répondu aux demandes de commentaire. Un responsable émirati a indiqué que le pays respectait les sanctions des Nations unies et avait adopté "des procédures solides pour traiter avec les entités sanctionnées". "Les Emirats arabes unis continueront d'échanger de façon ouverte et honnête avec leurs partenaires internationaux", a-t-il déclaré. Selon les analystes, rien n'indique que les pays du Golfe aient envie de renoncer au pétrole russe. L'Arabie saoudite mène, de fait, une politique énergétique de plus en plus nationaliste qui l'emporte sur les inquiétudes américaines. Début avril, ignorant les protestations des Etats-Unis qui affirmaient que la mesure alimenterait la machine de guerre russe, Riyad et ses alliés ont annoncé une baisse de la production d'or noir destinée à doper les cours. De leur côté, depuis le début de la guerre et malgré un partenariat ancien avec Washington sur les enjeux de sécurité, les Emirats arabes unis ont adopté une posture neutre. Après l'invasion, Dubaï et d'autres émirats sont devenus une destination privilégiée pour les entreprises et les grandes fortunes russes désireuses de gérer leurs affaires et de protéger leur argent sans risquer de sanctions. Le pétrole est probablement l'aspect le plus délicat de cette relation bilatérale naissante. Décote de plus de 30% par rapport au Brent Conséquence du plafonnement des prix et d'autres sanctions, le pétrole de l'Oural se négocie avec une décote de plus de 30% par rapport au Brent depuis plusieurs mois. Le choix qui s'offre aux pays du Golfe est particulièrement intéressant pour les produits raffinés comme le naphte, le fioul domestique ou le gasoil : on en trouve en quantité dans la région, "donc la seule raison qui justifie d'en importer de Russie, c'est de profiter de la différence de prix", estime Elshan Aliyev, responsable du département Produits Moyen-Orient chez Argus. Il souligne ainsi que le naphte et le gasoil russes se vendent respectivement 60 et 25 dollars la tonne de moins que leurs équivalents orientaux. L'an passé, l'Arabie saoudite a augmenté ses exportations de gasoil vers la France et l'Italie, deux pays qui dépendaient beaucoup de la Russie, révèlent des données Kpler. La Russie "sert globalement à alimenter le marché [saoudien] avec des produits bon marché, ce qui permet d'exporter le gasoil local à l'étranger", résume Viktor Katona, analyste spécialiste de la Russie chez Kpler. Le 12 mars, Aramco, la compagnie nationale saoudienne, a annoncé avoir dégagé un bénéfice de 161 milliards de dollars en 2022, un record pour le secteur. Le bénéfice de sa division raffinage a, à lui seul, bondi de 27%. Aramco n'a pas souhaité commenter. Parallèlement, les Emirats arabes unis sont devenus un hub de stockage et de réexportation majeur pour les produits pétroliers russes, tandis que des traders ont lancé de très rentables activités d'expédition des cargaisons russes vers d'autres destinations en prenant les Emirats et leur système financier comme port d'ancrage. Selon Elshan Aliyev, des sociétés privées importent les produits russes vers les Emirats dans le but principal de le renvoyer au Pakistan, au Sri Lanka ou en Afrique de l'Est. Une partie va aussi aux entreprises publiques émiraties ; cinq cargaisons d'essence ont ainsi été livrées à Emirates National Oil Co. (ENOC) depuis décembre. En novembre, 700 000 barils de brut de l'Arctique expédiés par le géant russe Gazprom ont été livrés dans une raffinerie appartenant à Abu Dhabi National Oil Co. (ADNOC), montrent des données Kpler. Ni ENOC ni ADNOC n'ont répondu aux demandes de commentaires. Des transactions politiquement sensibles Certaines transactions semblent avoir été conçues pour être discrètes : pas question d'attirer l'attention des banques et des assurances, d'autant qu'il est politiquement sensible de travailler avec la Russie. Aramco a régulièrement acheté des cargaisons vendues par Rosneft, une entreprise russe dont la filiale commerciale fait l'objet de sanctions américaines, mais au lieu d'être livrés directement en Arabie saoudite, les produits ont été acheminés par la Méditerranée, parfois par des intermédiaires émiratis, puis stockés aux Emirats arabes unis. L'an passé, Rosneft était le principal fournisseur de produits pétroliers russes livrés aux Emirats, toujours selon des données Kpler. Dirigée par Igor Sechin, un proche du président russe Vladimir Poutine, l'entreprise est accusée par Kiev de fournir du carburant à prix cassé aux forces russes qui combattent en Ukraine. Rosneft a démenti. D'après un responsable saoudien et des données de Kpler, Aramco a acheté du pétrole via Fujaïrah plutôt que via les ports saoudiens. Des données de Kpler, MarineTraffic et OPIS révèlent ainsi qu'un navire détenu par Rosneft a été chargé de gasoil sous vide en mer Noire, dans le port de Touapsé, le 11 septembre. Les 207.000 barils ont ensuite été vendus à Tejarinaft, un intermédiaire émirati, qui les a transférés vers un tanker stationné au large de Kalamata, en Grèce, le 19 septembre, d'après Kpler. Aramco a ensuite stocké la cargaison à Fujaïrah le 8 novembre. Ni Tejarinaft ni Rosneft n'ont répondu aux demandes de commentaires. Les entreprises qui traitent uniquement ou essentiellement des produits russes sont également présentes dans les hubs commerciaux émiratis. Coral Energy et Petroruss, toutes deux immatriculées à Dubaï, ont géré plusieurs dizaines de cargaisons parties de mer Noire vers la Turquie, la Tunisie et l'Europe depuis le début de la guerre, d'après Kpler et OPIS. Ni Coral, qui avait initialement indiqué qu'elle cesserait de négocier du pétrole russe début 2023, ni Petroruss n'ont répondu aux demandes de commentaires. OPIS est un fournisseur de données sur l'énergie qui appartient à Dow Jones, filiale de News Corp qui édite le Wall Street Journal. L'an passé, le numéro un russe des tankers pétroliers, Sovcomflot, a déplacé ses activités de Saint-Pétersbourg vers Dubaï. 5 2 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
jojo (lo savoyârd) Posté(e) le 25 avril 2023 Share Posté(e) le 25 avril 2023 Business as usual + repositionnement géostratégique = plus riche, plus fort et donc plus indépendant (vs USA, occident). Bien joué ... 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
herciv Posté(e) le 25 avril 2023 Share Posté(e) le 25 avril 2023 il y a une heure, jojo (lo savoyârd) a dit : Business as usual + repositionnement géostratégique = plus riche, plus fort et donc plus indépendant (vs USA, occident). Bien joué ... C'est bien le jeux des non alignés. Et je me demandes si la France ne va pas finir par y rentrer. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
olivier lsb Posté(e) le 25 avril 2023 Share Posté(e) le 25 avril 2023 il y a 59 minutes, herciv a dit : C'est bien le jeux des non alignés. Et je me demandes si la France ne va pas finir par y rentrer. On a rien à vendre... il y a une heure, jojo (lo savoyârd) a dit : Business as usual + repositionnement géostratégique = plus riche, plus fort et donc plus indépendant (vs USA, occident). Bien joué ... Tant que ça permet de massacrer les prix russes, peu importe que des volumes soient écoulés. L'intérêt des sanctions est que ça rapporte le moins possible, quitte à arroser des pays et intermédiaires qui nous sont plus proches comme l'Inde ou les Émirats. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
herciv Posté(e) le 25 avril 2023 Share Posté(e) le 25 avril 2023 Il y a 1 heure, olivier lsb a dit : Tant que ça permet de massacrer les prix russes, peu importe que des volumes soient écoulés. Ca créé un effet d'aubaine que ces pays comptent utiliser pour ne pas suivre la politique occidentale. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Deres Posté(e) le 25 avril 2023 Share Posté(e) le 25 avril 2023 Il y a 6 heures, jojo (lo savoyârd) a dit : Moscou : pas de défilé le 1er mai en raison d'une menace terroriste «élevée» Selon certaines sources, si il y a de nombreux drones ukrainiens armes d'explosifs qui s’écrasent aléatoirement sans carburant autour de Moscou, c'est que les ukrainiens les enverraient en fait roder 24/24 aux alentours de la capitale pour être disponible immédiatement si un renseignement sur un cible importante tombait. La position des personnalités est une information qui vieillit très mal et ce genre de drone met 3 ou 4 heure a venir d'Ukraine. 3 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Ciders Posté(e) le 25 avril 2023 Share Posté(e) le 25 avril 2023 il y a 17 minutes, Deres a dit : Selon certaines sources, si il y a de nombreux drones ukrainiens armes d'explosifs qui s’écrasent aléatoirement sans carburant autour de Moscou, c'est que les ukrainiens les enverraient en fait roder 24/24 aux alentours de la capitale pour être disponible immédiatement si un renseignement sur un cible importante tombait. La position des personnalités est une information qui vieillit très mal et ce genre de drone met 3 ou 4 heure a venir d'Ukraine. Je suis à peine moins sceptique que si j'apprenais un jour qu'un MiG-29 ukrainien était en route pour loger une JDAM dans la piscine de Sotchi où Vladimir Poutine est précisément en train de lutiner avec sa gymnaste. A noter également que j'ai du mal à croire à une opération d'élimination, à plus forte raison dans la capitale russe. Alors qu'envoyer de petits cercueils à la Poste du Kremlin, ça ferait sûrement un meilleur effet pour bien moins cher. 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Deres Posté(e) le 25 avril 2023 Share Posté(e) le 25 avril 2023 il y a une heure, Ciders a dit : Je suis à peine moins sceptique que si j'apprenais un jour qu'un MiG-29 ukrainien était en route pour loger une JDAM dans la piscine de Sotchi où Vladimir Poutine est précisément en train de lutiner avec sa gymnaste. A noter également que j'ai du mal à croire à une opération d'élimination, à plus forte raison dans la capitale russe. Alors qu'envoyer de petits cercueils à la Poste du Kremlin, ça ferait sûrement un meilleur effet pour bien moins cher. Tous ces drones qui s’écrasent quotidiennement sans carburant autour de Moscou et sans déclencher leur explosif alors qu'aucune cible n'est détruite dans la region est quand meme assez surprenant. Cette explication vaut ce qu'elle vaut mais a le mérite d'exister. Je n'en ai pas vu d'autre me semblant credible. Cela se couple aussi bien a la pression médiatique lancinante des ukrainiens disant que Poutine se cache dans des bunkers et utilisent des sosies, histoire de peut être lui faire faire une erreur. Et aussi a l'annulation des defiles militaires car il serait plus ou moins oblige d'y être a la tribune. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Alexis Posté(e) le 25 avril 2023 Share Posté(e) le 25 avril 2023 L'Afrique du Sud va se retirer de la Cour pénale internationale Le président Cyril Ramaphosa a déclaré que le parti au pouvoir, l'African National Congress (ANC), avait décidé que l'Afrique du Sud devait quitter la Cour pénale internationale, qui a émis le mois dernier un mandat d'arrêt à l'encontre du président russe Vladimir Poutine. Le mandat d'arrêt lancé contre M. Poutine en mars signifie que Pretoria, qui doit accueillir le sommet du bloc BRICS (Brésil, Russie, Inde, Chine et Afrique du Sud) cette année, devrait le détenir à son arrivée. "Oui, le parti au pouvoir (...) a pris la décision qu'il est prudent que l'Afrique du Sud se retire de la CPI", a déclaré M. Ramaphosa lors d'une conférence de presse organisée conjointement avec le président finlandais Sauli Niinisto, en visite dans le pays. M. Ramaphosa a déclaré que cette décision, qui fait suite à une réunion de l'ANC tenue ce week-end, a été prise "en grande partie" en raison de ce qui est perçu comme un traitement inéquitable de certains pays par la Cour. "Nous aimerions que cette question du traitement injuste soit discutée de manière appropriée, mais en attendant, le parti au pouvoir a décidé une fois de plus qu'il devrait y avoir un retrait", a-t-il déclaré. Ca me fait penser à la célèbre comptine anglaise « The ICC sat on a wall. The ICC had a great fall. All the king's horses and all the king's men Couldn't put the ICC together again. » 1 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
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