wielingen1991 Posté(e) le 18 février 2024 Share Posté(e) le 18 février 2024 Aujourd'hui, c'est la Journée nationale du vin . Malheureusement pour les marins américains en mer, ils ne peuvent pas y participer car les navires de l’US Navy sont à sec. Leurs homologues français ont droit à deux verres par jour. Sur le Charles de Gaulle, le vin est disponible dans les quatre bars du navire. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
wielingen1991 Posté(e) le 26 février 2024 Share Posté(e) le 26 février 2024 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
wielingen1991 Posté(e) le 29 février 2024 Share Posté(e) le 29 février 2024 Thales achève la livraison du premier système sonar Captas-4 à l'US Navy Selon un PR publié par Thales le 29 février 2024, l'entreprise, à travers sa filiale Advanced Acoustic Concepts (AAC), a finalisé la livraison du premier système sonar CAPTAS-4 à la marine américaine, dans le cadre des améliorations technologiques pour les frégates de classe Constellation. Le sonar à profondeur variable (VDS) CAPTAS-4 a atteint toutes les étapes requises avant la date prévue. Le système est désormais aux États-Unis, prêt à être installé sur la première frégate de classe Constellation, FFG-62. Sa livraison anticipée reflète le respect des délais du projet par Thales et son rôle dans la fourniture de technologies navales de défense. Le système CAPTAS-4 est reconnu pour son efficacité dans la détection et le suivi des sous-marins lors des exercices de la coalition, conçus pour aider les nouvelles frégates américaines à identifier, localiser, classer et suivre les sous-marins furtifs. La livraison dans les délais du premier émetteur sonar à profondeur variable CAPTAS-4 s'aligne sur les objectifs de la marine américaine en matière de modernisation de sa flotte. La livraison a été achevée le 12 octobre 2023. Le contrat comprend la possibilité d'acquérir jusqu'à huit émetteurs CAPTAS-4 supplémentaires, AAC prévoyant d'achever une nouvelle installation de production en avril sur son site près d'Uniontown, en Pennsylvanie, pour les futurs systèmes. Le CAPTAS-4, qui fait partie de la famille de sonars CAPTAS, est réputé pour son efficacité opérationnelle, ayant été largement testé par les marines française, britannique et italienne, entre autres. Ces dernières années, les frégates françaises équipées du système CAPTAS-4 ont été récompensées pour leurs capacités de guerre anti-sous-marine, recevant notamment le Hook'Em Award pour leurs performances exceptionnelles lors d'exercices de coalition. 1 1 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
wielingen1991 Posté(e) le 9 mars 2024 Share Posté(e) le 9 mars 2024 Les États-Unis et la coalition stoppent l’attaque des Houthis dans la région de la mer Rouge Tout au long de la matinée, les forces américaines et de la coalition ont abattu un total d'au moins 28 véhicules aériens sans équipage entre 4 heures du matin et 8h20 (heure de Sanaa) le 9 mars. Aucun navire américain ou des marines de la coalition n'a été endommagé lors de l'attaque et aucun navire commercial n'a non plus signalé des dommages. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
herciv Posté(e) le 14 mars 2024 Share Posté(e) le 14 mars 2024 Les US se font des noeuds au cerveau concernant la bulle A2/AD Les porte-avions de l’US Navy seraient inutiles dans une guerre avec la Chine L’US Navy a longtemps apprécié les capacités de projection de puissance que ses porte-avions massifs et extrêmement coûteux ont permis. Cela pourrait se terminer par un désastre. https://nationalinterest.org/blog/buzz/us-navys-aircraft-carriers-would-be-useless-china-war-210007 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Lordtemplar Posté(e) le 14 mars 2024 Share Posté(e) le 14 mars 2024 national interest et ces articles click bait Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
jojo (lo savoyârd) Posté(e) le 14 mars 2024 Share Posté(e) le 14 mars 2024 il y a 8 minutes, herciv a dit : Les US se font des noeuds au cerveau concernant la bulle A2/AD Ils ont raison, c'est un sujet d'actualité s'il en est un. il y a 9 minutes, herciv a dit : Les porte-avions de l’US Navy seraient inutiles dans une guerre avec la Chine Oui, enfin c'est là un raccourci pour le moins ... court. D'ailleurs, pourquoi donc les chinois courrent-ils derrière, et à marche forcée ? il y a 12 minutes, herciv a dit : concernant la bulle A2/AD Ils ont identifié cette faiblesse depuis pas mal de temps, peut-être depuis ces différents rapports, études et autres simulations donnant alors les chinois victorieux en cas de confrontation dans le Pacifique ou mer de Chine. Depuis oui, ils se font des noeuds au cerveau et bossent le sujet. Je pense que depuis tout ce temps ils ont dû trouver des pistes plus ou moins solides tant en équipements qu'en doctrine. Après c'est un fait : les constats signalés étaient avérés et il est vrai que comme tous ils ont cru trop vite et donné trop de crédits aux mirages qu'ont été les fameux "dividendes de la paix". Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
jojo (lo savoyârd) Posté(e) le 14 mars 2024 Share Posté(e) le 14 mars 2024 (modifié) Le 16/02/2024 à 12:02, pascal a dit : non celle du dessus le gaufrage concerne les tôles de coque pour la superstructure en composites c'est autre chose https://twitter.com/WarshipCam/status/1755184102225928445/photo/1 ... La photo avec les tôles de coque en question (pour mieux voir) Très belle et impressionnante photo par ailleurs ... Modifié le 14 mars 2024 par jojo (lo savoyârd) Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
jojo (lo savoyârd) Posté(e) le 14 mars 2024 Share Posté(e) le 14 mars 2024 Le 29/02/2024 à 15:09, wielingen1991 a dit : Thales achève la livraison du premier système sonar Captas-4 à l'US Navy Ça par contre c'est un photomontage, non ? Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Eau tarie Posté(e) le 15 mars 2024 Share Posté(e) le 15 mars 2024 Il y a 16 heures, jojo (lo savoyârd) a dit : Ça par contre c'est un photomontage, non ? C'est un rendu CGI à l'evidence :) 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
rogue0 Posté(e) le 7 avril 2024 Share Posté(e) le 7 avril 2024 (modifié) Le 14/03/2024 à 18:50, jojo (lo savoyârd) a dit : Depuis oui, ils se font des noeuds au cerveau et bossent le sujet. Je pense que depuis tout ce temps ils ont dû trouver des pistes plus ou moins solides tant en équipements qu'en doctrine. Oui, l'US Navy se remet progressivement dans l'état d'esprit d'une guerre haute intensité avec la Chine. Pour aller au-delà du click-bait et du constat (facile depuis 2008), voilà quelques solutions partielles : Solution de rechargement des silos VLS plus près du front: les wargames US confirment qu'en cas de conflit avec la Chine, les USA auraient à soutenir une cadence de tir élevée (1 simu: 360 silos VLS tirés par jour) et donc à les recharger rapidement... Et de préférence sans rentrer à Pearl Harbour ( soit 2 semaines de délai)... En effet, les bases permanentes les plus proches du front (Yokohama et Guam) seront quasi-certainement inutilisables (sous une pluie de missiles balistiques chinois) 1) Palliatif déjà testé et (relativement) utilisable : rechargement à quai, dans n'importe quel port même civil, avec un navire ravitailleur US équipé d'une grue adaptée. (La grue doit soulever un container VLS horizontal (de 7m de long pesant jusqu'à 1 tonne), et le tourner pour l'insérer verticalement dans le silo Mk41 ... avec à peine 2 cm de marge) 2) solution "miracle" à tester : une grue robotique TRAM, qui promet de pouvoir recharger les silos VLS en pleine mer, même par mer Force 5 (problème considéré comme insoluble il y a 20 ans)https://www.defensenews.com/naval/2023/03/28/us-navy-prioritizes-game-changing-rearming-capability-for-ships/ En connexe:Premiers essais US de bidons + pylônes furtifs (largables) pour étendre l'autonomie des chasseurs furtifs US (+ un pod furtif ajoutant l'IRST au F-22) Ils sont d'abords testés sur les F-22 : mais si ça fonctionne, le principe doit être adaptable aux F-35C embarqués sur les PA US. Ils seront bien plus chers que des bidons classiques, mais pour les premières frappes anti DF-21D, ou AD/AA chinois, ça vaut son pesant d'or. Il reste un énorme problème aux USA, sans solution simple : La capacité de construction navale chinoise (civil + militaire) écrase totalement l'industrie navale US (le rapport de force est actuellement de 200 : 1 ... Et non ce n'est pas une erreur : sur ce point, les USA sont encore plus désindustrialisés que les européens). la solution la plus efficace (sur le plan industriel), serait que les alliés US (et surtout le Japon et la Corée du Sud) se mettent à produire en série des navires de guerre pour les USA... Et là, le rapport de force repasserait à seulement du 2:1 . Un match presque équitable . Bien sûr, le congrès US (et les syndicats) mettront son veto contre cette "solution". A la place, ils ont proposé aux sud coréens d'ouvrir des chantiers naval aux USA ... Sauf qu'il faudra importer les soudeurs sud-coréens puisqu'il y a une sévère pénurie aux USA. Sujet repéré sur Sandbox news, un site dédié aux militaires US (et plutôt factuel, c'est de plus en plus rare : ils ont disséqué l'article Bloomberg des "missiles chinois remplis d'eau", et conclut que c'était sans doute une exagération ... et qu'il ne fallait pas que l'US Navy se repose sur les lauriers, car les forces chinoises résoudraient ce type de problème assez rapidement ) Modifié le 7 avril 2024 par rogue0 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
herciv Posté(e) le 8 avril 2024 Share Posté(e) le 8 avril 2024 Et en France comment ce problème est géré ? Il y avait à un moment l'idée d'avoir des missiles modulaires assemblables dans le navire. Cà en est où ? Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
herciv Posté(e) le 8 avril 2024 Share Posté(e) le 8 avril 2024 (modifié) Le programme "constellation" prend trois ans dans la vue : https://news.usni.org/2024/04/02/constellation-frigate-delivery-delayed-3-years-says-navy Au point que la logistique maritime entre l'Europe et les US pourrait souffrir en cas de mailloche https://news.usni.org/2024/04/02/constellation-frigate-delivery-delayed-3-years-says-navy Mais il n'y a pas que les constellations qui ont du retard : Le retard du programme a été révélé dans le cadre de l’examen de la construction navale de 45 jours ordonné par le secrétaire à la Marine Carlos Del Toro plus tôt cette année. En plus du retard de la frégate, la marine a confirmé des retards dans la livraison du porte-avions Enterprise (CVN-80), le bateau de tête du sous-marin nucléaire lanceur d’engins balistiques de classe Columbia, et des bateaux d’attaque de la classe Virginia. Modifié le 8 avril 2024 par herciv Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
mudrets Posté(e) le 8 avril 2024 Share Posté(e) le 8 avril 2024 Il y a 8 heures, herciv a dit : Et en France comment ce problème est géré ? Il y avait à un moment l'idée d'avoir des missiles modulaires assemblables dans le navire. Cà en est où ? Dans les premiers TARTAR, les bords disposaient de missiles en kit. Vite abandonné compte tenu de tous les problèmes rencontrés, y compris la nécessité de disposer à bord de spécialistes de l'assemblage. Pareil pour les Masurca qui jusqu'au bout étaient stockés en morceaux 2 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
herciv Posté(e) le 8 avril 2024 Share Posté(e) le 8 avril 2024 (modifié) Pour info extrait de l'article ci-dessus : "À un moment donné, la conception de la Constellation partageait environ 85 % de points communs avec la conception originale de la FREMM, mais les modifications ont ramené cette similitude à moins de 15 %, a déclaré une personne familière avec les changements à USNI News." Modifié le 8 avril 2024 par herciv 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Titus K Posté(e) le 8 avril 2024 Share Posté(e) le 8 avril 2024 À leur décharge, j'avais lu que la commonalité entre les FREMM françaises et italiennes n'était pas non plus énorme ... Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
mehari Posté(e) le 8 avril 2024 Share Posté(e) le 8 avril 2024 9 hours ago, herciv said: Il y avait à un moment l'idée d'avoir des missiles modulaires assemblables dans le navire. Cà en est où ? Le projet MBDA Flexis? Rien vu passer à ce sujet depuis qu'il l'ont montré en 2015. Et c'était plus un concept qu'un réel projet. Les turcs semblent avoir un truc avec le Kuzgun mais ça reste limité à l'air sol à ma connaissance et j'ignore à quel point c'est reconfigurable au vol: 15 hours ago, rogue0 said: la solution la plus efficace (sur le plan industriel), serait que les alliés US (et surtout le Japon et la Corée du Sud) se mettent à produire en série des navires de guerre pour les USA... Et là, le rapport de force repasserait à seulement du 2:1 . En cas de conflit avec la Chine, une production navale en Corée du Sud et Japon a effectivement l'air d'être quelque chose qui ne serait pas trop compliqué. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
herciv Posté(e) le 8 avril 2024 Share Posté(e) le 8 avril 2024 il y a 15 minutes, Titus K a dit : À leur décharge, j'avais lu que la commonalité entre les FREMM françaises et italiennes n'était pas non plus énorme ... Possible surtout qu'on ne sait pas comment c'est calculé. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
MrSpirou Posté(e) le 8 avril 2024 Share Posté(e) le 8 avril 2024 L'outsourcing international continue son petit bout de chemin https://www.thehindu.com/news/national/cochin-shipyard-signs-ship-repair-agreement-with-us-navy/article68044085.ece/amp/ Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
TarpTent Posté(e) le 8 avril 2024 Share Posté(e) le 8 avril 2024 Je poste ça ici, je n’ai absolument pas la moindre idée des attendus de ce truc, si même ça dépasse le stade du concept et de l’appel de fonds : Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
g4lly Posté(e) le 8 avril 2024 Share Posté(e) le 8 avril 2024 Ça ressemble à un planeur sous marin. L'avantage c'est qu'une propulsion n'est pas nécessaire, les courants verticaux servant à redynamiser l'engin qui ne flotte pas ... il plane ensuite en descendant et avançant et rebelote. Les chinois font patrouiller ce genre d'engin des semaines - voir des mois - pour surveillance. https://fr.wikipedia.org/wiki/Planeur_sous-marin Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Alexis Posté(e) le 10 avril 2024 Share Posté(e) le 10 avril 2024 Pour l'avenir de la Marine américaine, le Corps des Marines propose... de prendre ses conseils en compte 3 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
herciv Posté(e) le 10 avril 2024 Share Posté(e) le 10 avril 2024 (modifié) Bon çà ne vient que d'un major général à lé retraite mais il en a beaucoup sous la chaussure. Je pense qu'il sous estime aussi les problème savoir faire en conception et les trous capacitaires que çà provoque. Lui voit la solution en Corée ou au Japon. Moi je crois qu'il se fait des illusions si il y a mailloche avec la Chine parce que toute les capacités navals du pacifique seront tapées. La solution sera donc en Europe. Les États-Unis doivent améliorer leur capacité de construction navale. https://www.usni.org/magazines/proceedings/2024/february/united-states-must-improve-its-shipbuilding-capacity Par le major Jeffrey L. Seavy, Corps des Marines des États-Unis (à la retraite) Février 2024 Aujourd’hui, l’industrie chinoise de la construction navale et la capacité croissante de la marine de l’Armée populaire de libération (APL) donnent à la Chine un avantage stratégique écrasant contre les États-Unis dans un conflit potentiel durable. Pour résister à la vague d’étrave, la marine américaine doit déployer des capacités complètes et éprouvées de manière efficiente, efficace et opportune, ce qui nécessitera de remédier aux lacunes en matière de conception, de production, d’entretien et de réparation des navires, ainsi qu’aux défis liés à la chaîne d’approvisionnement et au capital humain. À l’heure actuelle, les États-Unis et la Chine ont une parité relative dans la production économique globale. En termes de construction navale, cependant, la Chine détient 46,59 % du marché mondial et est le plus grand constructeur, suivie de la Corée du Sud avec 29,24 % et du Japon avec 17,25 %. Les États-Unis ont une capacité relativement insignifiante de 0,13 %. Concevoir Jusqu’à la fin de la guerre froide, la Marine a fait du bon travail en concevant ses propres navires. Cependant, à mesure que le travail se déplaçait vers l’industrie privée, la Marine réduisit son personnel interne d’architecture et d’ingénierie navale d’environ 1 200 à 300 personnes. Les systèmes et sous-systèmes critiques non éprouvés ont été autorisés à passer en production avant d’être validés. Cela a conduit à des problèmes de conception et de production avec le navire de combat littoral et les destroyers de classe Zumwalt. Il y a eu des erreurs de conception similaires avec les porte-avions de la classe Gerald R. Ford, les navires amphibies de la classe San Antonio et America et les sous-marins de la classe Virginia. Les systèmes critiques doivent être éprouvés et testés avec d’autres systèmes et sous-systèmes critiques avant qu’un navire ne soit produit. Pour ce faire, la Marine doit s’approprier pleinement la technologie et les données. De plus, les systèmes doivent être conçus de manière à ce que les marins puissent entretenir l’équipement pendant le déploiement. Construire Le plus grand défi auquel la marine est confrontée dans la préparation d’une guerre potentielle avec la Chine est de rétablir sa capacité à construire, entretenir et réparer des navires. La Chine subventionne son industrie du transport maritime, avec 20 grands chantiers navals construisant des navires commerciaux militaires et civils et 140 cales sèches pour permettre une expansion rapide et une capacité massive de maintenance et de réparation des dommages. Les États-Unis considéraient autrefois leur flotte marchande et leurs chantiers navals comme des capacités stratégiques, et les navires et les chantiers navals étaient subventionnés par les contribuables. Malheureusement, les subventions ont été supprimées dans les années 1980 et la contribution des États-Unis à la production mondiale est passée de 0,50 % à environ 0,05 %. Sur la base du coût de la main-d’œuvre et de la construction, les chantiers navals américains ne peuvent pas rivaliser avec les chantiers étrangers. Sans un approvisionnement régulier en contrats, ils ne peuvent pas entretenir l’infrastructure industrielle ou employer des travailleurs qualifiés. La plupart des navires de guerre de la marine américaine n’ont qu’un seul constructeur, fortement spécialisé pour le type de navire spécifique. Pour réduire les coûts, le Congrès assure un flux prévisible et stable de contrats, ce qui est plus abordable pour le contribuable, et fournit au constructeur un flux de fonds stable pour maintenir sa main-d’œuvre stable. Cependant, en raison de cette spécialisation, il n’existe aucun moyen efficace d’augmenter ou de retarder la production. Les chantiers navals et les fournisseurs n’ont pas d’autres clients pour prendre le relais si le gouvernement interrompt un contrat. Si le gouvernement demande à un constructeur d’accélérer, il n’y a pas de bassin de travailleurs qualifiés ou d’équipement prêts à l’emploi. Si le gouvernement américain n’est pas en mesure de fournir les contrats navals nécessaires pour soutenir le chantier naval et ses travailleurs, il devra subventionner les chantiers pour construire d’autres navires commerciaux. Entretien et réparation Les États-Unis n’ont pas la capacité de construire de nouveaux navires et d’entretenir ou de réparer entièrement les navires qu’ils détiennent actuellement en stock. Compte tenu de la capacité actuelle des chantiers navals, on estime que la Marine accuse un retard de 20 ans dans les travaux d’entretien. Les navires viables sont mis hors service en raison de l’incapacité d’entretenir, de réviser, de moderniser ou de prolonger leur durée de vie. Le Government Accountability Office (GAO) s’inquiète de l’arriéré, notant dans un rapport de 2021 : « À la lumière des défis continus des chantiers navals pour répondre à la demande d’entretien régulière, les réparations des dommages causés par les combats pourraient encore exacerber ces défis. » Le rapport note en outre que « la montée en puissance d’adversaires du XXIe siècle capables de produire des menaces de haut niveau en temps de guerre – appelés concurrents de grandes puissances – ravive la nécessité pour la Marine de réexaminer sa capacité de réparation des dommages de combat pour s’assurer qu’elle est prête pour un conflit potentiel. » Cours publiques À l’heure actuelle, il existe quatre chantiers navals publics aux États-Unis avec 17 cales sèches. Ces chantiers appartiennent au gouvernement des États-Unis et prennent en charge l’entretien, l’entretien au niveau des dépôts, les réparations d’urgence et la modernisation. Dans un rapport de 2022, le GAO a noté qu’il avait précédemment calculé que les retards de maintenance dans les réparations des porte-avions et des sous-marins de l’exercice 2015 à 2019 équivalaient à la perte de l’utilisation de plus de la moitié d’un porte-avions et de trois sous-marins chaque année. « Les retards dans la maintenance des chantiers navals affectent directement l’état de préparation de la marine en entravant sa capacité à mener des entraînements et des opérations avec ses navires », a-t-il ajouté. Pour remédier à ces problèmes, la Marine a lancé en 2018 un programme de 21 milliards de dollars sur 20 ans visant à remplacer et à moderniser les infrastructures. Malheureusement, le GAO a noté dans le rapport de 2022 : « Bien que l’état des installations des chantiers navals se soit généralement amélioré, ils font toujours partie des installations de dépôt les moins bien notées du DoD. Tous les chantiers navals ont un état d’installation moyen qui se situe dans la catégorie « médiocre ». Pour remédier à ces lacunes critiques, les cours publiques devraient recevoir 30 milliards de dollars supplémentaires sur cinq ans pour les amener à un statut de « bon », c’est-à-dire le meilleur score possible. De plus, une allocation distincte de 20 milliards de dollars devrait être prévue pour établir une nouvelle cour publique à San Diego ou à San Francisco. Cours privées Les États-Unis devraient augmenter la capacité de construction navale privée de 0,13 % à 1,3 % d’ici deux ans, avec l’objectif d’atteindre 5 % en cinq ans. Pour ce faire, il faudrait des incitatifs économiques, c’est-à-dire des subventions, pour développer l’industrie de la construction navale.1 Les États-Unis incitent déjà des centaines d’industries avec des subventions ; Avoir des chantiers navals capables de construire, d’entretenir et de réparer des navires de manière efficiente et efficace est un impératif de sécurité nationale. Les chantiers privés, et la chaîne d’approvisionnement qui les sous-tend, devraient recevoir 50 milliards de dollars sur cinq ans pour relancer l’industrie. Modifié le 10 avril 2024 par herciv 2 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
herciv Posté(e) le 10 avril 2024 Share Posté(e) le 10 avril 2024 la suite: Flexibilité pour la marine et emplois pour les Américains Les nouvelles subventions et les investissements directs du gouvernement créeraient des emplois dans les chantiers navals, offrant à l’industrie américaine l’occasion de reconstruire sa base de fabrication industrielle. Une fois que la base industrielle se sera développée, les fournisseurs basés aux États-Unis pourraient découpler les éléments critiques de la chaîne d’approvisionnement, qui sont nombreux, de la chaîne d’approvisionnement de la Chine. Il faudra du temps pour construire, rénover et rouvrir les chantiers navals. Il faudra construire de l’équipement spécialisé. Il faudra également du temps pour recruter et former la main-d’œuvre. Parallèlement, les sous-traitants et les fournisseurs devront construire leur propre infrastructure et leur propre main-d’œuvre. Une fois que la nouvelle capacité sera en place, les chantiers navals seront en mesure d’accélérer et d’étrangler la production ou l’entretien de la marine sans mettre les travailleurs et les entreprises en faillite, car ils seront subventionnés pour travailler sur des navires commerciaux lorsqu’ils ne construisent pas ou ne réparent pas de navires de guerre. L’augmentation de la capacité des chantiers navals réduirait le risque que des entrepreneurs à fournisseur unique produisent des types de navires uniques et contribuerait à réduire les coûts tout en soutenant l’innovation. L’agrandissement des installations aurait la capacité de s’attaquer à l’arriéré de maintenance de plusieurs années, offrant à la flotte des fenêtres de maintenance plus avantageuses pour assurer l’efficacité opérationnelle de la maintenance, de la formation et des déploiements. Du temps serait également disponible pour l’entraînement à la réparation de combat d’urgence dans les chantiers publics et privés, afin de développer les compétences nécessaires pour ramener rapidement les navires au combat. Des capacités pourraient également être allouées pour mieux entretenir les navires de la Force de réserve et de la Flotte nationale de réserve en cas d’urgence. Maintenance à bord et réparation des dommages causés par la bataille À la fin de la guerre froide, la Marine a également réduit ou éliminé les activités de maintenance intermédiaire à terre (SIMA) ; des destroyers et des sous-marins à flot qui fournissaient un soutien à l’entretien intermédiaire (niveau I) pour les navires et les sous-marins déployés ; et la maintenance organisationnelle (de niveau O) à bord des navires de combat. Cela a entraîné une perte importante des compétences en matière d’entretien de la flotte, y compris l’autosuffisance à bord des navires, l’état de préparation du matériel et la capacité de réparation des dommages au combat. Ces capacités doivent être réintégrées à la flotte ; Les équipages doivent savoir comment réparer leurs propres navires. La Marine devrait étendre les installations avancées de SIMA avec ses partenaires dans le monde entier, en mettant l’accent sur celles adjacentes aux mers de Chine méridionale et orientale. Les annexes des destroyers et des sous-marins à flot doivent être rétablies. Une allocation de 2 milliards de dollars devrait être prévue pour établir ces trois capacités. Alliés et partenaires Pour réussir, les États-Unis doivent s’intégrer à leurs alliés et travailler en étroite collaboration avec de nombreux pays partenaires. En cas de guerre, les alliés et les partenaires devront compter sur la Corée du Sud et le Japon, les deux seuls pays disposant d’une capacité de chantiers navals suffisante pour avoir un impact significatif. Pour l’instant, les États-Unis et d’autres alliés pourraient s’associer à des constructeurs navals sud-coréens et japonais pour co-posséder des entités et ouvrir des chantiers navals commerciaux supplémentaires dans le cadre de programmes de sécurité nationale combinés. Les États-Unis ont soutenu l’industrie japonaise et sud-coréenne pendant la guerre froide pour repousser l’Union soviétique ; la même logique s’applique aujourd’hui pour repousser la Chine. Options Jusqu’à ce que les États-Unis soient en mesure de remédier pleinement aux lacunes en matière de capacité et de chantiers navals, les mesures provisoires suivantes pourraient être prises : Acheter et entreposer de l’équipement et des cales sèches flottantes pour une utilisation ultérieure en temps de guerre, en veillant à ce que les outils soient disponibles pour construire et réparer des navires. Construisez des conceptions éprouvées de manière non standard - par exemple, la classe Arleigh Burke est construite en plus de 70 sous-sections, dont certaines pourraient être construites à travers les États-Unis. Les sous-sections pourraient être décomposées davantage pour permettre l’expédition par camion, par chemin de fer, sur le Mississippi ou dans les Grands Lacs jusqu’aux chantiers navals pour l’assemblage final. Concevoir et construire des sous-marins diesel-électriques et des navires semi-submersibles de plongée peu profonde de taille moyenne. Il pourrait s’agir d’un mélange de navires habités et non habités avec des capteurs limités se concentrant sur les missions anti-navires ou anti-aériennes. La conception devrait permettre de les produire en série en sous-sections à travers les États-Unis. Moderniser les navires civils avec des capteurs limités en se concentrant sur les missions anti-navires et anti-aériennes. Augmenter le nombre d’avions pour remplir les missions de frappe et de renseignement, de surveillance et de reconnaissance (ISR). Convertir les navires civils en petits navires de poche pour les avions à décollage vertical et convertir les petits navires en nénuphars pour le ravitaillement et le réarmement. Saturez l’espace de combat avec de petits vaisseaux sans pilote pour les capacités ISR et de frappe. Ces plates-formes pourraient être construites en quelques petites sections à travers le pays. Augmenter la production de missiles anti-sous-marins et antinavires à très longue portée. L’utilisation accrue des plates-formes ISR fournirait des informations sur le ciblage des armes à longue portée. Impatient Le prix de la paix est élevé. Cependant, le prix de la guerre est beaucoup plus élevé. Les États-Unis doivent investir dans leurs chantiers navals publics et privés pour s’assurer qu’ils ont les jambes nécessaires pour gagner une longue guerre. Elle doit revenir à l’essentiel et se doter des capacités industrielles et humaines nécessaires pour concurrencer la Chine. 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
herciv Posté(e) le 11 avril 2024 Share Posté(e) le 11 avril 2024 (modifié) L'article de USNI est repris avec de l'inquiétude : Et les commentaires sur Snafu-solomon sont sans appel. Je cite : Force Design 2030 ne suffira pas. Les brigades multi-domaines ou quel que soit le nom que leur donne l’armée ne le feront pas non plus. Vous ne pouvez pas gagner des batailles navales depuis le rivage et vous ne pouvez pas vous cacher sur des îles de nos jours avec des missiles plus gros que des maisons. Cela signifie que c’est à l’aviation navale et à l’USAF de décider. Des B-21 ? Nous devons absolument augmenter ces chiffres. Les chasseurs tactiques doivent être remis dans une boîte lorsqu’il s’agit de frappe navale (en regardant les deux services) et un A-6E moderne ainsi qu’un bombardier conventionnel mais à charge utile de l’armée de l’air doivent être mis en service (les B-1 pourraient-ils être modernisés pour jouer le rôle de frappe navale ?). La terrible nouvelle ? Même si la Marine avait tout ce qu’elle voulait, je ne pense pas qu’elle saurait quoi en faire. S’ils le faisaient, je ne pense pas que nos chantiers navals pourraient faire le travail. Il est peut-être temps de taper sur l’épaule des Sud-Coréens, de quelques entreprises européennes aussi et de voir ce que nous pouvons acheter avec quelques modifications. Nous sommes un peu excités. Personne ne veut se souvenir de l’ère Bush Jr/Rumsfeld, mais les décisions de l’époque ont vraiment contribué à ouvrir la voie à une marine foutue. Modifié le 11 avril 2024 par herciv 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
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